Vaccination des enfants et des adolescents

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1 Information letter from the Norwegian Institute of Public Health No. 3 National vaccination programme in Norway French Last updated May Vaccination des enfants et des adolescents Programme national de vaccination Pourquoi est-il important de vacciner? L immunité (capacité de résistance à l infection) est un élément important de la défense du corps contre les maladies contagieuses. Avoir eu une maladie confère souvent une immunité pour la vie, ce qui permet de ne pas souffrir à plusieurs reprises de la même maladie. Le but de la vaccination est de parvenir à l immunité sans avoir à être malade. Lorsque la plupart des gens d une population sont vaccinés contre une maladie, il ne reste que peu de personnes pouvant être contaminées. Cela peut empêcher la maladie de se répandre dans un pays, ce qui protège aussi les rares personnes qui ne sont pas vaccinées. À l aide de la vaccination, il est possible d éradiquer totalement une maladie, dans le monde entier. C est ce qui a été réalisé pour la variole, une maladie virale. Le système immunitaire de l enfant est dès son stade fœtal préparé à parer aux agents infectieux qu il rencontrera à sa naissance. Les nourrissons supportent pour cela bien la vaccination, et même plusieurs à la fois. Les vaccins n utilisent qu une petite partie de la capacité immunitaire de l enfant, et la contrainte est bien moindre pour son système immunitaire qu une maladie banale comme un rhume. Le programme de vaccination conseillé comprend un vaccin contre une dizaine de maladies différentes : diphtérie, tétanos, coqueluche, infection par le bacille Haemophilus influenzae type b (Hib), pneumocoques, poliomyélite, rougeole, oreillons, rubéole et papillomavirus humain (HPV) qui cause le cancer du col de l utérus. À certains enfants est aussi proposée une vaccination contre la tuberculose et contre l hépatite B. Toutes ces maladies peuvent être mortelles ou avoir de graves séquelles. Les vaccins protègent contre les maladies de manière simple et efficace. La vaccination classique commence d habitude quand l enfant a 3 mois, et s effectue comme le montre le tableau en page suivante. Les doses de rappel des vaccins sont données en âge scolaire. Tous les vaccins sont injectés par piqure. Aucun des vaccins du programme de vaccination des enfants ne contient de mercure comme agent de conservation. La vaccination est facultative.

2 Page 2 of 11 Vaccins combinés Dès le début du programme norvégien de vaccination des enfants en 1952, des vaccins combinés ont été utilisés. Les vaccins combinés contiennent des vaccins contre plusieurs maladies dans la même seringue. Cela permet de réduire le nombre de piqures par enfant, et la quantité totale d additifs dans les vaccins. Les vaccins combinés ont moins d effets secondaires que les vaccins monovalents injectés séparément. Programme de vaccination des enfants Age de l enfant Vaccination contre Nombre de piqures 3 mois Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite et infection Hib, pneumocoque 2 5 mois Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite et infection Hib, pneumocoque 2 12 mois Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite et infection Hib, pneumocoque 2 15 mois Rougeole, oreillons, rubéole (ROR) 1 CE1 (7 8 ans) Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite 1 6 e (11 12 ans) Rougeole, oreillons, rubéole (ROR) 1 5 e, filles (12 13 ans) Papillomavirus humain (HPV), total 3 doses (Vaccin contre le cancer du col de l utérus) 3 e (15 16 ans) Poliomyélite (jusqu à la classe née en 1997) Diphtérie, tétanos, poliomyélite (à partir de la classe née en 1998) 1 par dose 1 Tuberculose (BCG), 1 dose * Hépatite B, 3 ou 4 doses * * Pour les enfants faisant partie de groupes à risque précis (donné d habitude en bas âge). Des doses de rappel peuvent être conseillées aux adultes en cas d exposition accrue au risque d infection, par exemple lors de voyages à l étranger

3 Page 3 of 11 Avant la vaccination Avant la vaccination, l infirmière demandera si l enfant est en bonne santé et s il a eu des réactions après d éventuelles vaccinations antérieures. N oubliez pas de dire à l infirmière si l enfant a pris récemment un médicament, a des allergies ou d autres problèmes de santé. Il n est pas dangereux de vacciner un enfant qui est enrhumé ou un peu patraque. Il est cependant habituel de repousser la vaccination en cas de maladie aiguë ou de fièvre supérieure à 38 degrés. Les enfants qui ont réagi spécialement à des vaccins antérieurs et les enfants souffrant de maladies graves ou de longue durée doivent consulter un médecin avant d être vaccinés. Dans certains cas, des exceptions pourront être faites au programme de vaccination. Après la vaccination La plupart des enfants n ont que peu ou pas de réactions à la vaccination. Une fièvre supérieure à 39 degrés et/ou un mauvais état général peuvent être le signe d une maladie grave et ne sont pas nécessairement une réaction au vaccin. Consultez pour cela toujours un médecin si vous vous faites du souci pour la santé de l enfant. RÉACTIONS AU VACCIN (EFFETS SECONDAIRES) Des rougeurs, gonflements et douleurs à l endroit de la piqure se produisent de temps en temps après toutes les vaccinations et peuvent durer quelques jours. Une petite fièvre, de l agitation, des pleurs, une somnolence, le manque d appétit ou de tonus pendant 1-2 jours se manifestent chez 1 enfant sur 10 après la vaccination. Une fièvre supérieure à 39 degrés est inhabituelle. Chez les enfants en bas âge, une fièvre qui monte rapidement peut mener à des crampes fébriles. Ces crampes fébriles sont en soi sans danger, mais adressez-vous au médecin pour exclure toute autre maladie aiguë. Les pâleurs, malaises ou évanouissements après la vaccination sont plus courants chez les grands enfants que chez les petits, et sont presque toujours dus au fait que l enfant réagit à la piqure, aux douleurs ou à la situation. Des réactions allergiques au vaccin peuvent se manifester, mais rarement. Les réactions allergiques les plus graves suivent rapidement la vaccination, et c est pour cela que l enfant devra attendre au moins 20 min. avant de pouvoir quitter la PMI après une vaccination.

4 Page 4 of 11 Vaccin contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite et le Hib DIPHTÉRIE C est une maladie du nez et de la gorge due aux bactéries de la diphtérie. Ces bactéries libèrent des toxines qui peuvent attaquer les tissus du cœur, des reins et des nerfs. La maladie peut être mortelle. Pendant et juste après la 2e Guerre Mondiale, la Norvège a connu des épidémies de diphtérie. Après l introduction de la vaccination en 1952, il n y a plus eu que des cas isolés, ou des contagions à l étranger. La diphtérie existe encore dans une partie de l Europe et sur d autres continents. TÉTANOS Cette maladie est due à une bactérie qui se trouve dans la terre. La contamination peut se faire quand la bactérie entre en contact avec une plaie. La maladie ne se transmet pas de personne à personne. La bactérie crée des toxines qui attaquent le système nerveux et causent le raidissement des muscles et des crampes douloureuses. La maladie a une mortalité élevée. Elle est plus rare en Norvège que dans des pays plus chauds. COQUELUCHE EN LATIN PERTUSSIS, c est une infection prolongée (6 à 12 semaines) des voies respiratoires avec crises de toux violentes. La maladie est très contagieuse près de 100 % étaient contaminés avant les premières vaccinations. Elle peut être dangereuse pour les petits enfants, en particulier les nourrissons. La coqueluche peut mener à des lésions au cerveau du fait du manque d oxygène pendant les crises de toux, et rarement à la mort. POLIOMYELITE C est une maladie virale qui se manifeste d habitude par des symptômes de refroidissement, des douleurs dans le corps ou des maux de ventre. Elle peut mener à une encéphalite (inflammation du cerveau) et causer des paralysies permanentes. La mort est aussi possible. Avant l apparition du vaccin en 1957, des épidémies de polio se produisaient chaque année en Norvège, et plusieurs centaines d enfants et d adolescents en gardaient des paralysies permanentes. Les décès pouvaient atteindre 10 %. Après le début des vaccinations, la maladie a été contrôlée en Norvège et dans une série de pays. L Europe a été déclarée délivrée de la polio en 2002, mais la maladie frappe toujours dans certains d Afrique ou d Asie. Les personnes non vaccinées peuvent être contaminées lors de voyages et peuvent contaminer d autres personnes non vaccinées à leur retour. INFECTION HIB La bactérie Haemophilus influenzae type b (Hib) était la cause la plus fréquente de méningite chez les enfants de moins de 5 ans en Norvège avant la mise au point du vaccin. L infection Hib peut aussi causer d autres infections graves comme les pneumonies, les arthrites et des épiglottites. Après l introduction de la vaccination en 1992, les infections Hib ont pratiquement disparu en Norvège.

5 Page 5 of 11 VACCIN À CINQ COMPOSANTS CONTRE LA DIPHTÉRIE, LE TÉTANOS, LA COQUELUCHE, LA POLIOMYÉLITE ET L INFECTION HIB Les vaccins contre la diphtérie et le tétanos se fondent sur des toxines créées par les bactéries, mais dont l effet toxique a été supprimé. Le vaccin contre la coqueluche se compose d éléments purifiés de la bactérie de la coqueluche. Le vaccin contre la polio se compose de virus inactivés de la polio représentant les trois types pouvant causer des maladies chez l homme. Le vaccin Hib se compose d éléments de la capsule sucrée du bacille (polysaccharide) liés à des protéines. Aucun des composants des vaccins n est vivant. Après trois doses de vaccin, comme prévu par le programme, l enfant est protégé durablement contre le bacille Hib, au moins 10 ans contre le tétanos, la diphtérie et la poliomyélite, et environ 5 6 ans contre la coqueluche. Agitation, irritabilité, pleurs, faiblesse, somnolence, perte d appétit ou malaises pendant 1 2 jours suivant la vaccination peuvent être constatés chez jusqu à 1 sur 10 des personnes vaccinées. Au niveau individuel, il est difficile de savoir si ces symptômes sont dus au vaccin ou à autre chose. Des rougeurs, des gonflements et des douleurs au point d injection peuvent se produire dans jusqu à 1 cas sur 10 après la vaccination, et peuvent durer plusieurs jours. Les réactions fortes et douloureuses sont rares. Une courte fièvre peut se produire dans jusqu à 1 cas sur 10, mais la fièvre ne dépasse 39 degrés que dans moins d un cas sur 100. Dans ces cas, consultez un médecin parce que la fièvre peut avoir une autre cause qui nécessite un traitement. VACCIN À QUATRE COMPOSANTS CONTRE LA DIPHTÉRIE, LE TÉTANOS, LA COQUELUCHE ET LA POLIOMYÉLITE Le vaccin conjugué contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite est proposé en rappel au début du cycle élémentaire, d habitude au niveau CE1. La protection durera jusqu à la nouvelle dose, qui sera administrée en dernière année de collège (3e).

6 Page 6 of 11 Vaccin contre les infections à pneumocoques PNEUMOCOQUES Il existe plus de 90 types différents de la bactérie Streptococcus pneumoniae (pneumocoques). Plusieurs de ces types peuvent causer des maladies chez l homme, en général des pneumonies, des sinusites et des otites moyennes. Ces infections peuvent parfois avoir une évolution plus grave, comme des septicémies ou des méningites. Les pneumocoques peuvent causer des maladies chez l enfant et l adulte, mais ce sont différents types qui dominent dans les différentes classes d âge. La plupart des cas de pneumocoques graves frappent les enfants les plus jeunes, les personnes âgées de plus de 65 ans et les personnes porteuses de risques particuliers. Avant l introduction du vaccin, enfants de moins de deux ans étaient chaque année victimes d une grave infection aux pneumocoques. La plupart des ces enfants avaient jusque là été en bonne santé et n avaient pas de disposition particulière pour la maladie. VACCIN CONTRE LES INFECTIONS À PNEUMOCOQUES Le vaccin proposé dans le programme de vaccination des enfants, a été spécialement conçu pour les nourrissons. Il se compose d éléments de la capsule sucrée de ces bactéries (polysaccharide) liés à une protéine. Le vaccin protège contre sept types de pneumocoques. Ces sept types sont responsables de 70 % des infections graves à pneumocoques chez les enfants de moins de 2 ans en Norvège. On attend aussi de ce vaccin une réduction du nombre de cas d otites causées par ces types de pneumocoques. Le vaccin ne protège pas contre les maladies causées par les types de pneumocoques autres que les sept entrant dans le vaccin. Il ne protège pas non plus contre les maladies causées par d autres bactéries ou virus. Le vaccin antipneumocoques donné aux nourrissons est donné en même temps que le vaccin combiné contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite et les infections Hib. Des rougeurs, des gonflements et des douleurs au point d injection peuvent se produire chez plus de 10 % des personnes vaccinées, et peuvent durer plusieurs jours. Agitation, irritabilité, pleurs, faiblesse, somnolence, perte d appétit ou malaises pendant 1 2 jours suivant la vaccination peuvent être constatés chez certains. Au niveau individuel, il est difficile de savoir si ces symptômes sont dus au vaccin ou à autre chose. Une légère fièvre est aussi possible.

7 Page 7 of 11 Vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) LA ROUGEOLE était la plus grave de nos maladies infantiles. La maladie est très contagieuse. Plus de 99 % de ceux qui ont grandi avant l apparition du vaccin, ont eu la rougeole. La maladie commence par des symptômes de refroidissement et par une forte fièvre, suivie par des éruptions sur la peau. La rougeole est souvent suivie de complications comme des pneumonies, des bronchites et des otites. Des conséquences graves comme des encéphalites, des lésions cérébrales permanentes et des décès sont aussi possibles. Environ enfants meurent chaque année de la rougeole dans le monde. Des épidémies de rougeoles suivies de décès se produisent aussi dans notre partie du monde, frappant ceux qui ne sont pas vaccinés. LES OREILLONS sont une infection virale qui donne la fièvre et un gonflement des glandes parotides. La complication la plus courante est la méningite, qui disparait en général sans laisser de dommages durables. Une complication plus grave est la surdité durable. Si les garçons sont malades des oreillons après la puberté, le virus peut attaquer les testicules et mener à une baisse de la fécondité, mais probablement pas à la stérilité. LA RUBÉOLE est une maladie bénigne avec fièvre et éruptions chez les enfants comme chez les adultes. Mais si une femme qui n est pas immunisée est contaminée par la rubéole, la maladie peut causer de graves dommages au fœtus. Le risque de malformations est supérieur à 80 % en cas de maladie dans la première partie de la grossesse. La forme de contamination la plus courante des femmes enceintes est par le contact avec des enfants malades. Dans certains cas, des hommes non vaccinés ont été la source de l infection. Il est pour cela important de vacciner tous les enfants. VACCIN ROR (MMR) Le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole est connu sous le nom de vaccin ROR (MMR en Norvège). Cette abréviation provient du nom de ces maladies (RougeoleOreillons-Rubéole). Le vaccin est un vaccin combiné qui se compose de virus vivants mais atténués de la rougeole, des oreillons et de la rubéole. Après la première dose de ROR, donnée d habitude vers l âge de 15 mois, plus de 90 % des enfants vaccinés sont protégés pour de nombreuses années, peut-être pour la vie. Une nouvelle dose est donnée à l âge de 12 ans pour assurer la protection des derniers 10 % et une protection de longue durée. Il est sans danger de vacciner une personne qui a déjà eu une ou plusieurs de ces maladies. Si la santé de l enfant est affaiblie ou s il prend des médicaments, les parents ou tuteurs doivent en informer le personnel médical. Des douleurs de courte durée, des rougeurs et un gonflement peuvent apparaître à l endroit de la piqure. Une à deux semaines après la vaccination, certains enfants auront des symptômes légers des maladies contre lesquelles ils ont été vaccinés, mais cela ne concerne que moins d un cas sur 20. Les symptômes les plus courants sont la fièvre et les éruptions. L infection par le virus du vaccin n est pas contagieuse. Les complications qui peuvent se produire lorsqu on a la maladie sont extrêmement rares après une vaccination. En 1997 a été présentée l hypothèse selon laquelle le vaccin ROR pourrait causer l autisme. Une série de grandes enquêtes ont depuis été menées, qui concluent toutes contre l hypothèse voulant que le vaccin ROR soit la cause de l autisme ou d une autre forme de dommage cérébral.

8 Page 8 of 11 Vaccin contre le cancer du col de l utérus (vaccin anti-hpv) INFECTION PAR LE HPV ET CANCER DU COL DE L UTERUS Le cancer du col de l utérus est une maladie grave. En Norvège, femmes sont chaque année victimes de cette maladie, et en meurent. Environ 3000 femmes sont en outre opérées chaque année pour de graves lésions précancéreuses. Les femmes enceintes qui ont ainsi été opérées risqueront plus souvent d avorter ou d avoir des naissances prématurées. Le cancer du col de l utérus est dû à un virus appelé papillomavirus humain (HPV). Il existe de nombreux types de HPV. Chaque type a son numéro. Au moins 12 types de HPV peuvent causer le cancer du col de l utérus. Les deux types les plus courants sont le HPV 16 et le HPV 18. En Norvège, ces deux types de virus sont la cause d environ 70 % de tous les cas de cancer du col de l utérus. D autres types de HPV peuvent causer des excroissances (verrues) sur les/autour des organes génitaux/de l anus, mais ils ne sont pas cancérigènes. Presque toutes les verrues sur les organes sexuels sont dues au virus HPV 6 ou HPV 11. Le virus HPV se transmet très facilement par contact sexuel et ne donne d habitude pas de symptômes. La plupart des gens seront infectés par un virus HPV au cours de leur existence, le plus souvent dans leur jeunesse. Une infection par le HPV disparaît d elle-même dans la plupart des cas. Si une infection par un virus HPV cancérigène s installe, elle peut mener à une phase précancéreuse (anomalies des cellules). Ces lésions peuvent ensuite évoluer en cancer du col de l utérus. Ce processus prend d habitude de 10 à 30 ans. VACCIN ANTI-HPV Le vaccin se compose de particules fabriquées artificiellement, qui ressemblent à une partie de la surface d un véritable virus HPV. Le vaccin n est pas vivant. Le vaccin antihpv protège contre les HPV 16 et 18 et contre les lésions précédant le cancer du col de l utérus que causent ces deux types de virus HPV. Le vaccin anti-hpv donné dans le programme de vaccination des enfants protège en outre contre les verrues sur les organes sexuels, dues aux virus HPV type 6 et 11. Le vaccin assure une protection à plus de 95 % contre les virus HPV 6, 11, 16 et 18. L expérience montre que le vaccin a gardé un effet protecteur 5 6 ans après la vaccination. La durée de la protection est suivie de près par les autorités de santé. Si nécessaire, une dose de rappel sera recommandée. Depuis l année scolaire 2009/2010, le vaccin anti-hpv est proposé aux filles de niveau 5e (7e année d école). Le vaccin est injecté dans le haut du bras. Pour être totalement vaccinée, 3 doses sont nécessaires, réparties sur une période de 6 à 12 mois. Le vaccin anti-hpv a un effet préventif et doit être pris avant d être exposée à l infection. Le programme de vaccination propose pour cela le vaccin anti-hpv aux filles longtemps avant l âge moyen des débuts sexuels en Norvège. Les effets secondaires les plus courants du vaccin anti-hpv sont les gonflements et douleurs au bras, au point d injection. Ils disparaissent en quelques jours. De courtes fièvres, des maux de tête, des nausées et vomissements, des diarrhées et des douleurs au ventre ont aussi été rapportées. Comme d autres vaccins, le vaccin anti-hpv peut dans de rares cas provoquer une réaction allergique sous forme d éruptions et de démangeaisons peu de temps après l injection. Dans de très rares cas, des réactions allergiques peuvent aussi se produire. Le personnel de santé qui vaccine est préparé à gérer ces situations.

9 Page 9 of 11 Vaccin contre la tuberculose TUBERCULOSE Cette maladie est due à une infection par le bacille de la tuberculose. Le mode de contagion habituel est par la voie aérienne, quand un malade tousse et expulse des bacilles. La maladie attaque en général les poumons, plus rarement d autres organes comme les méninges, les ganglions lymphatiques, le canal intestinal, le squelette, les articulations et les reins. Les cas de tuberculose sont rares en Norvège et en diminution jusqu en 1997, mais on a constaté ces dernières années une certaine reprise, due à une immigration accrue en provenance de pays où la tuberculose est fréquente. La Norvège est aujourd hui l un des pays du monde où la tuberculose est la moins répandue, avec nouveaux cas chaque année. CONTRÔLE À LA TUBERCULINE Le contrôle à la tuberculine doit être fait avant la vaccination par le BCG de personnes qui peuvent avoir été exposées à l infection par la tuberculose. Ceux qui ont été contaminés et la plupart de ceux qui ont été vaccinés présentent après 2-3 jours un gonflement rouge de la peau là où la tuberculine a été administrée. On appelle cela une réaction positive. Les personnes dites positives ne doivent pas être vaccinées par le BCG. Celles qui n ont pas encore été contaminées ou n ont pas été vaccinées par le BCG, ne réagissent pas au test. Ces personnes sont dites négatives, et peuvent être vaccinées par le BCG. S il n est pas probable que la personne à vacciner ait été au contact du bacille de la tuberculose, le BCG peut être donné sans contrôle préalable à la tuberculine. VACCIN CONTRE LA TUBERCULOSE Le vaccin se compose de bacilles vivants atténués - Bacille Calmette Guérin - et est appelé BCG. Le vaccin est injecté dans le haut du bras gauche. Normalement, un petit bouton, ou une petite plaie purulente apparaîtra après deux semaines au point d injection. Des boulettes peuvent aussi se former sous le bras (ganglions lymphatiques enflés). La blessure ne fait pas mal et guérit rapidement. Environ 80 % des personnes vaccinées sont protégées contre la tuberculose. La protection apparaît 1 à 3 mois après la vaccination. Elle est durable. Le BCG est proposé aux familles en relation avec des pays où la tuberculose est habituelle. Il est recommandé de vacciner les nourrissons peu de temps après leur naissance. En cas de risque de contamination dans l environnement proche, ceux qui sont négatifs seront vaccinés. Si la santé de l enfant est affaiblie ou s il prend des médicaments, les parents doivent en informer le personnel de santé. Les personnes séropositives ne doivent d habitude pas être vaccinées. Les réactions locales plus fortes ou plus prolongées que d habitude, sont rares. Le gonflement d un ganglion près du point d injection peut se produire. Ce phénomène peut être désagréable, mais il est sans danger. Dans de très rares cas, un traitement médicamenteux peut être envisagé.

10 Page 10 of 11 Vaccin contre l hépatite B HEPATITE B C est une inflammation du foie due au virus de l hépatite B. Le virus vit dans le sang et dans les liquides corporels contenant du sang. L infection se fait par les muqueuses ou par des dommages de la peau, par exemple la piqure avec une seringue ensanglantée, les transfusions sanguines ou les transmissions sexuelles. Le virus ne peut pas traverser une peau intacte. En cas d infection d un nourrisson, son infection sera chronique dans plus de 90 % des cas et il sera porteur du virus s il ne suit pas un traitement préventif. Le risque de devenir un porteur chronique diminue rapidement pendant l enfance et est inférieur à 5 % pour ceux qui sont contaminés à l âge adulte. Comme ils ont un système immunitaire affaibli, les trisomiques (syndrome de Downs) risquent fort de devenir porteurs chroniques toute leur vie s ils sont contaminés. Les porteurs chroniques peuvent développer une cirrhose ou un cancer du foie. Les porteurs chroniques sont aussi les principales sources d infection de l hépatite B. Il est donc important de réduire autant que possible le nombre de porteurs. VACCIN CONTRE L HÉPATITE B Le vaccin se compose de fragments du virus de l hépatite B produit sur des cellules de levure à l aide de la technique ADN. Dans le programme de vaccination des enfants, le vaccin contre l hépatite B est proposé aux enfants de parents venant de pays où l hépatite B est fréquente. Le vaccin est aussi proposé gratuitement aux personnes qui Ont un risque accru d être infectées. Ont un risque accru de devenir porteurs chroniques si elles sont infectées. Le ministère norvégien de la Santé et des Soins a donné des directives précisant qui doit se faire vacciner. Le vaccin contre l hépatite B peut être donné n importe quand, de la naissance à l âge adulte. 3 doses sont d habitude administrées, avec au moins 4 semaines entre la 1e et la 2e, et au moins 5 mois entre la 2e et la 3e. Après les 3 doses de vaccination, plus de 95 % des personnes vaccinées sont protégées durablement (en général pour la vie). Le vaccin contre l hépatite B a peu d effets secondaires, les plus courants sont les douleurs, gonflements et rougeurs au point d injection. Des fièvres, éruptions, fatigues, malaises, douleurs articulaires et musculaires ont aussi été rapportées dans les premiers jours suivant la vaccination.

11 Page 11 of 11 Registre national des vaccinations SYSVAK SYSVAK est un registre électronique centralisé des vaccinations qui recense les vaccins donnés au cours du programme de vaccination. Le but de SYSVAK est de savoir quels sont les vaccins reçus par chacun, et de suivre la couverture vaccinale au niveau national. Pour les services de santé, ce registre aide aussi à vérifier que tous les enfants se voient proposer un programme de vaccination satisfaisant. Le nom, le numéro d identification, le domicile, le vaccin et la date de vaccination sont enregistrés dans SYSVAK. Pour les personnes sans numéro d identification norvégien, une autre identification est utilisée. Les vaccinations antérieures qui n ont pas été enregistrées dans SYSVAK, doivent être enregistrées après coup. SYSVAK est régi par la loi sur les registres de santé et la réglementation de SYSVAK. Il n est pas possible de refuser d enregistrer des vaccinations entreprises dans le cadre du programme national de vaccination des enfants. La personne enregistrée (et celles qui ont l autorité parentale pour les enfants) ont le droit de savoir ce qui est enregistré à leur propos dans SYSVAK. Les données des vaccinations sont collectées et gardées conformément aux règles de sécurité en vigueur dans les services de santé pour protéger la vie privée et sécuriser de tels registres personnels. Une attestation complète de vaccination peut être délivrée sur la base du registre SYSVAK. Ce service est en général confié aux services de santé scolaires ou communaux. Avez-vous des questions? Si vous avez des questions que cette brochure a laissées sans réponse, vous pouvez les poser à votre centre de protection maternelle et infantile. PHOTO ILLUSTRATION P. 1: IMAGESOURCE

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