République du Mali Région de Mopti Cercle de Mopti

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1 Procédures Opérationnelles Standard (POS) sur la prise en charge des survivants de violence basée sur le genre dans la région de Mopti, République du Mali République du Mali Région de Mopti Cercle de Mopti Elaborer en collaboration avec : Gouvernorat de la Région de Mopti - Préfecture de Mopti, Direction Régionale de la Police de Mopti (commissariat de Police de Mopti et de Sévaré), Direction Régionale de la Protection Civile, DRDSES, DRFPFE, DRPS/AP- MOPTI, DRS/MOPTI, Brigade de Recherche de la Gendarmerie de Sévaré, SER/HCNLS, SDSES-Mopti, SSPFEF/Maison de la Femme, Service Social de l Administration Pénitentiaire de Mopti, Service social de l Hôpital Sominè Dolo de Mopti, Sous-Préfecture de Fatoma, Mairie de Socoura, Mairie de Fatoma, Mairie de Mopti, Action Mopti, AEJT/Mopti, Amnesty International, AMPPF, AMPRODE Sahel,APDF, APEF, Association JIGUISSEME,Association Malienne du Droit de l'homme (AMDH), Association Tabital, Académie d enseignement de Mopti, AVES, BNCE, Cabinet Médical HOGON, Cabinet Médical Duflo, CAFO, Care Mali International, Centre de Santé de Référence (CSRéf) de Mopti, Centre Médical Inter Entreprise (CMIE) de Sévaré, CJM, Clinique Mawa, Clinique Médicale du Fleuve, Clinique Tama KONATE, Croix Rouge Malienne, CSCOM Fatoma, CSCom Anna Modibo Kane DIALLO de Socoura, CSCom de Mossinkoré (ASCOTAMB), CSCOM de Niacongo, CSCOM de Taïkiri, CSCom de Tongoronko, CSCOM Médina Coura, CSCOM sevaré 1&2, CSCOM sevaré 3, CSCOM Toguel, Delta Survie, Enda Mopti, ESSEM, FENACOf/Mali, GRADEM/Mopti, Handicap International/DVFP, Handicap International/ERM, Hôpital Mali Gavardo, Hôpital Somine Dolo de Mopti (service gynécologique), Hôpital Somine Dolo de Mopti (service pédiatrique), Intersos, IRC, LAKANASO/ DANAYASO, Marie Stopes International, Médecin du Monde France, Médecin sans Frontière Belgique, ODI- Sahel, ONU Femme, RFOE, Save The Children, VESOS/Sevare, FCI, Unicef, UNHCR. 1 ère version : les 26, 27 et 28 septembre 2012 (atelier de revalidation) 2 ème version : du 03 au 05 octobre 2012 (mise à jour par le groupe de travail VBG) 3 ème version : le 03 novembre 2012 (atelier de validation officielle) Révision prévue en 1 ère révision : Du 02 au 05 décembre ème révision : Juin 2014

2 Sigle et Acronyme AE : Académie d Enseignement AEJT : Association des Enfants et Jeunes Travailleurs de Mopti AJM : Associates Juristes Maliennes AMDH : Association Malienne du Droit de l'homme AMPPF : Association Malienne Promotion Protection de la Famille Association Malienne pour la Protection et le Développement de AMPRODE Sahel : l Environnement au Sahel APDF : Association pour le Progrès et La Défense des Femmes Maliennes. APEF : Association pour la promotion économique de la femme AVES : Avenir Enfance Sahel BNCE : Bureau National Catholique pour l Enfance CAFO : Coordination des Associations et ONG Féminines du Mali CJM : Clinique Juridique de Mopti CMIE : Centre Médical Inter Entreprise CS Réf : Centre de Sante de Reference CSCOM : Centre de Sante Communautaire Direction Régionale du Développement Social et de l Economie DRDSES : Solidaire ; DRPC : Direction Régionale de la Protection Civile Direction Régionale de la Promotion Femme, de l Enfant et de la DRPFEF : Famille Direction Régionale de la Planification, de la Statistique, de DRPSIAP : l Informatique, de l Aménagement du territoire et de la Population DRS : Direction Régionale de la Sante Association pour l Emploi, la Sécurité, la Santé, de l Enfant et de la ESSEM : Mère FCI : Family Care International Fédération Nationale des Collectifs d Organisation Féminines du FENACOF : Mali GRADEM : Groupe de Recherche Action Droit de l Enfant Mali Handicap Handicap International/Relais et Vulnérabilité International/DVFP : Handicap Handicap International/Education aux Risques de Mines et Reste International/ERM/REG : Explosif de Guerre HCR : Haut-Commissariat des Refugiées Inter Agency StanfingCommittee : Comite Permanent Inter IASC : organisations INPS : Institut National de Prévoyances Sociales IRC : International RescueCommittee MDM/F : Médecin du Monde France MICS : Enquête à Indicateurs Multiples MSI : Marie Stopes International ODI-Sahel : Organisation pour un Développement Intégré au Sahel OIM : Organisation internationale pour les migrations 2 P a g e POS pour la prise en charge des survivants des VBG du Cercle de Mopti

3 ONU Femme : Organisation des Nations Unis pour la Femme PDI : Personnes Déplacées Internes POS : Procédures Opérationnelle Standards RFOE : Réseau des Femmes Opératrices Economiques SDSES : Service du Développement Social et de l Economie Solidaire Secrétariat Exécutif Régional du Haut Conseil National de Lutte SER/HCNLS : Contre le Sida Service Local de la Promotion de la Femme, de l Enfant et de la SSPFEF : Famille UNICEF : Fonds des Nations Unis pour l Enfance VBG : Violence Basées Sur Le Genre VESOS : Village d Enfant SOS 3 P a g e POS pour la prise en charge des survivants des VBG du Cercle de Mopti

4 TABLE DES MATIÈRES I. Introduction Contexte Buts Références et guides d'accompagnement majeurs Portée des présentes POS... N Page II. Situation et personnes relevant de la compétence du HCR... III. Définitions des termes. 3.1 Termes généraux Définition des cas de GBV pour la présente situation... IV. Principes directeurs Principes directeurs pour toutes les actions Principes directeurs pour le travail avec les survivantes/victimes... V. Mécanismes de rapport et de renvoi Signalement et rapport Procédure de demande d aide et de renvoi Consentement et communication d informations Actions de réponse immédiate et renvois Procédures spéciales pour les enfants survivants/victimes... VI. Responsabilités de l'aide à la survivante/victime (réponse) Réponse médicale/sanitaire Réponse psychosociale Réponse de sûreté et de sécurité Réponse juridique/de justice... VII. Responsabilités en matière de prévention Toutes les parties aux présentes POS Leaders communautaires Groupes de femmes, d'hommes, de jeunes et autres groupes communautaires Santé/médical Services sociaux/appui psychosocial Sécurité Justice légale Autres secteurs/groupes sectoriels... VIII. Informer la communauté sur ces POS Diffusion d'informations à la communauté... 4 P a g e POS pour la prise en charge des survivants des VBG du Cercle de Mopti

5 8.2. Diffusion d'informations à d'autres organisations et au gouvernement... IX. Documentation, données et suivi Documentation des incidents rapportés Gestion des données, incidents rapportés Données qualitatives sur les risques et les incidents de GBV non rapportés Indicateurs Rapport de suivi sur la GBV... X. Coordination Mécanismes de coordination Agences de coordination Groupe de travail sur la VBG au niveau local/du village/du camp Groupe de travail sur la VBG au niveau régional Groupe de travail national sur la VBG Réunions de gestion des cas... XI. Page de signature pour les participants... Annexe 1 : Droits Humains et assistance médicale.. Annexe 2 : TDR du Groupe de Travail VBG Annexe 3 : Formulaires et documents utilisés dans ces POS... Annexe 4 : Kits de prises en charge Annexe 5 : Code de conduite sur l Exploitation et Abus Sexuelle (EAS) 5 P a g e POS pour la prise en charge des survivants des VBG du Cercle de Mopti

6 1. INTRODUCTION La violence basée sur le genre (VBG) est un problème de protection vital, de santé et de respect des droits humains qui peut avoir des conséquences dévastatrices sur les filles/femmes et les enfants en particulier, ainsi que sur les familles et les communautés. Ces Procédures opérationnelles standard (POS) ont été élaborées afin de faciliter l adoption de mesures conjointes de réponse et de prévention des VBG par tous les acteurs concernés. La réponse et la prévention des VBG nécessitent l'instauration d'un groupe de travail plurisectoriel afin de permettre une approche concertée, multifonctionnelle, inter institutions et fondée sur la communauté Contexte : Les violences basées sur le genre (VBG) au Mali Les abus et violences à l égard des enfants sont une des formes les plus rependues des violations des droits fondamentaux des enfants. Le rapport mondial sur la violence contre les enfants, fait par les Nations Unies en 2006, donne des exemples alarmants à ce sujet :.Actualiser les données selon les estimations de l OMS (2006), 150 millions (14%) de filles et 73 millions (7%) de garçons auraient subi un rapport sexuel imposé ou d autres formes de violence avec contact physique ; l OIT a estimé (2004) que 1,8 millions d enfants sont soumis à la prostitution et à la pornographie ; selon l enquête internationale sur la santé scolaire dans un grand nombre de pays en développement, 20 à 65% des enfants d âge scolaire ont indiqué avoir été physiquement ou verbalement molestés dans les 30 jours avant ; l OMS a estimé que près de enfants ont été victimes d homicide en En août 2010 selon l Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 20% des femmes et 5 à 10% des hommes disent avoir subi des violences sexuelles dans leur enfance, et 25 à 50% des enfants déclarent être physiquement maltraités (Aidemémoire N 150) L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a calculé que 40 millions d'enfants de moins de 15 ans souffrent de maltraitance et d'abandon moral, et ont besoin de soins de santé et de protection sociale. Le Mali n échappe pas à ce phénomène. Malheureusement, peu de statistiques nationales existent pour confirmer la gravité du problème. Selon l Etat des lieux sur la situation des enfants en conflits avec la loi par le Centre National de Documentation et d Information sur la Femme et l Enfant mené en 2008, la violence sur les enfants touche les catégories les plus vulnérables notamment les adolescentes (832 cas de violences physiques et 198 de violence sexuelle enregistré en 2008). Les causes sont entre autres la pauvreté, la marginalisation 6 P a g e POS pour la prise en charge des survivants des VBG du Cercle de Mopti

7 sociale envers les groupes les plus vulnérables particulièrement les enfants (85% affectés par les privations sévères et 50% par les privations absolues), la détérioration des valeurs familiales et des liens sociaux, l effritement des mécanismes traditionnels de solidarité au sein des familles et des communautés. Selon «l Evaluation des perceptions des communautés partenaires de Plan Mali et Save the Children sur les violences faites aux enfants à l école» effectuée en 2009 par le Centre d Appui à la Recherche et à la Formation (CAREF), appuyée par Plan Mali, Save the Children et l Agence Canadienne de Développement International ; révèle que 8,3% des hommes et 7,7% des femmes ont déclaré avoir un enfant ou parent qui a été victime de violence sexuelle à l école. Les garçons et les filles sont victimes de violence psychologique en milieu scolaire sans distinction de sexe (85,6%), même si les filles et les femmes tendent à penser que les filles sont davantage touchées «Ce sont les enfants de couche défavorisée qui sont victimes, c est- à-dire les handicapés physiques, les enfants de pauvres. Parce que la provenance d un enfant, son statut social peut se répercuter sur son comportement à l école. Mais les filles sont aussi victimes des garçons à cause de nos réalités sociales qui ont tendance à penser que les filles sont plus faibles que les garçons» (Homme, 62 ans). Selon la même évaluation 83,3% des adultes et 82,5% des enfants citent les châtiments corporels comme l une des formes principales de violence physique à l école,46,9% des hommes et 45,5% des femmes ont déclaré avoir un enfant ou un parent victime de violence physique à l école : châtiments corporels, coups et bagarres. Depuis le 17 janvier 2012 le Mali fait face à la crise sécuritaire qui est venue s ajouter à la crise alimentaire & nutritionnelle qui avait déjà secoué toutes les régions particulièrement celles du Nord. A ces 3 crises s est ajoutée la crise politique suite à la chute du régime de la troisième république le 22 Mars Malheureusement comme dans tous les drames de cette envergure, les enfants et les femmes sont parmi les couches sociales les plus vulnérables. D après un rapport du bureau d OCHA pour l Afrique de l Ouest pour la période du 8 au 14 mai 2012, la triple crise en cours au Mali expose environ 3.5 millions de personnes à la crise alimentaire. Le nombre de personnes déplacées à l intérieur et à l extérieur du Mali est estimé à plus de , dont plus de la moitié sont les femmes et les enfants. Dans les zones du Nord, les conditions des filles/femmes se dégradent rapidement. On assiste à l application de la Charia dans la quasi-totalité des zones contrôlées par les rebelles salafistes. Les organisations des droits humains comme Human Right Watch et AMNESTY INTERNATIONAL et certaines ONGs nationales telles que GREFFA présentes à Gao ont fait état de nombreux cas de viols (collectif, public, enlèvement, etc.). Plus de 40 cas de viols sur des filles/femmes ont été rapportés par GREFFA. En commune I du district de Bamako plus de 90 cas de viols sur les personnes déplacées internes ont été rapportés. Les régions du sud (Mopti, Ségou, Sikasso, Koulikoro, Kayes) sont aujourd hui devenues des zones de transit ou d accueil des personnes déplacées. Ces zones déjà secouées par les crises 7 P a g e POS pour la prise en charge des survivants des VBG du Cercle de Mopti

8 nutritionnelle et/ou alimentaire ont de sérieux problèmes pour subvenir aux besoins de ces personnes déplacées sur le plan sanitaire, éducatif, protection etc. Août 2013 selon Matrice de suivi des déplacements de l Organisation internationale pour les migrations (OIM) Mopti Dans la région de Mopti, l OIM a mené des évaluations dans les communes de Mopti, Socoura et Fatoma du 11 au 19 Février Du 02 au 10 Avril 2013, ces opérations se sont poursuivies à Konna, Sio et Kombara. L OIM a enregistré individus (5.382 ménages) dans la région de Mopti. La majeure partie des déplacés ont été enregistrés dans le cercle de Mopti (92% des ménages) suivi de Koro et Bandiagara (2% des ménages pour chaque commune) Sur 92% de ménages identifiés dans le cercle de Mopti, 66% des ménages se trouvent dans la commune de Mopti et 19% dans la commune de Socoura. En terme de vulnérabilité, selon toujours la matrice de suivi des déplacements de l OIM, 11,9% des personnes enregistrées à Mopti sont considérées comme vulnérables. Les critères de vulnérabilité utilisés lors des évaluations menées par l OIM ont été établis par la Commission Mouvement de Populations (CMP) et comprennent les catégories suivantes : enfants séparés, enfants non accompagné, anciens non accompagnés, femme allaitante, femme enceinte, maladie chronique et personne en situation de handicap physique. Parmi les personnes vulnérables enregistrées, 51% sont des enfants séparées et 22% des femmes allaitantes. Au cours de son intervention, Family Care International (FCI) a recensé plus de 498 cas de violences basées sur le genre sur des enfants (179) et des adultes (319) à majorité femmes. On retrouve plus de 69 cas de violence sexuelle, 10 cas de violence physique, 325 cas de violence psychologique, 84 cas de violence socioéconomique, 7 cas de pratiques traditionnelles néfastes (mariage, précoce, mariage forcé) etc.(((a compléter par la DRPFEF Mopti))) C est dans ce contexte de triples crises complexes que le Programme Protection des Enfants de l UNICEF a décidé d intervenir pour assurer la réponse, la prévention et le suivi/évaluation des actions de VBG dans les régions affectées par ces crises. Les actions de ce programme sont versées dans le plan d action du sous-cluster VBG Co-leadé par UNFPA et UNICEF Buts des Procédures Opérationnelles Standard (POS) 8 P a g e POS pour la prise en charge des survivants des VBG du Cercle de Mopti

9 Ces POS, élaborées par les représentants des organisations énumérées sur la couverture, décrivent les procédures, rôles et responsabilités précis de chaque acteur impliqué dans la réponse et la prévention des VBG. Elles sont le reflet d'une approche du problème fondée sur les droits et la communauté. Elles sont destinées à être utilisées conjointement avec des principes directeurs établis et d'autres instruments de bonnes pratiques liés à la réponse et la prévention en matière de VBG. Les POS détaillent les procédures minimales à suivre tant pour la prévention que la réponse à la VBG, en précisant notamment les organisations et/ou groupes communautaires qui seront responsables des actions menées dans les quatre principaux secteurs d'intervention : Santé, appui psychosocial, juridique/justice et sécurité/protection Références et guides d'accompagnement majeurs Les parties prenantes aux POS ont reçu au préalable une formation sur les VBG, disposent d outils issus des Directives de l IASC et s'en inspirent pour développer davantage encore les actions de prévention et de réponse à la VBG. Les orientations fournies dans les documents d IASC ont été utilisées pour élaborer les présentes POS Portée des présentes POS Les présentes POS décrivent les rôles, responsabilités, principes directeurs et procédures en vue de la réponse et la prévention à toute forme de violence basée sur le genre affectant les communautés de la région de Kayes incluant les réfugiés mauritaniens. Bien qu'un accent particulier soit mis sur la violence sexuelle, les actions ne se limitent pas à ce seul problème. Les présentes POS couvrent tous les cas de violences basées sur le genre listées dans l Outil de classification des VBG en annexe au présent document. Ces POS mettent l'accent sur la mise en place d'interventions minimales de prévention et de réponse sur la VBG dans la région de Kayes. La présente version finale fera l objet d actualisation chaque 6 mois en vue d inclure des interventions plus globales de prévention et réponses aux VBG. Note : Tout au long de ce document, le féminin est utilisé par simple souci de simplicité et de facilité de lecture. Le document tout entier doit être considéré comme s'appliquant à tout survivant/victime de la VBG, qu'il s'agisse de femmes, de filles, d'hommes ou de garçons. 9 P a g e POS pour la prise en charge des survivants des VBG du Cercle de Mopti

10 II. SITUATION ET PERSONNES RELEVANT DE LA COMPÉTENCE DU HCR Ces POS peuvent s appliquer à la commune urbaine de Mopti mais également aux communes rurales de : Bassirou, Borondougou, Dialloube, Fatoma, Konna, Korombana, Koubaye, Kounari, Ouromodi, OuroubeDoudde, Sasalbe, Sio, Socoura, Soye Personnes visées par les POS COMMUNES Lieu VILLAGES Type de site Personnes relevant de la compétence du HCR Personnes visées par les POS sont : o Populations de Mopti o Acteurs qui travaillent dans la prise en charge des survivants Les POS seront appliquées dans l ensemble de la région de Mopti mais auparavant dans les communes de Mopti/Sévaré, Fatoma & Socoura où un système de référence sera développé pour chaque commune. 10 P a g e POS pour la prise en charge des survivants des VBG du Cercle de Mopti

11 III. DEFINITIONS DES TERMES Aspects essentiels à prendre en compte Ces définitions et termes (section 3.1) ont été adoptés par le Comité permanentinterorganisations5. Cela signifie que les acteurs humanitaires de l ONU et extérieurs à l ONU acceptent ces définitions, dans la mesure où presque toutes ces organisations sont représentées au sein de l IASC. Pour la section 3.2, définition des cas, veuillez voir à l annexe Outils de classification VBG Termes généraux Les définitions et termes suivants utilisés dans cette situation de crise sont ceux établis par le Comité permanent inter organisations (IASC) dans les Directives en vue d'interventions contre la violence basée sur le sexe dans les situations de crise humanitaire. Centrage sur la prévention et la réponse à la violence sexuelle dans les situations d'urgence. (IASC2005). Acteur(s)fait référence à des individus, groupes, organisations et institutions engagées dans la prévention et la réponse à la violence basée sur le genre. Les Acteurs peuvent être des réfugiés/personnes déplacées à l'intérieur, populations locales, employés, ou volontaires des agences de l'onu, ONG, institutions du pays d'accueil, donateurs, et autres membres de la communauté internationale. Survivant(e)/victime : Personne ayant subi une violence basée sur le genre. Les termes «victime» et «survivant(e)» sont interchangeables. «Victime» est un terme souvent utilisé dans les domaines juridique et médical. «Survivant(e)» est le terme généralement plus utilisé dans les secteurs d appui psychosocial, car il est plus flexible. Communauté est le terme utilisé dans les présentes Directives pour désigner la population affectée par la situation d'urgence. Dans les situations de crise individuelle, la«communauté» peut être désignée comme réfugiée, personnes déplacées à l'intérieur, touchées par une catastrophe naturelle, ou par un autre terme. Agence de coordination Les organisations (en règle générale, deux travaillant conjointement) qui président les groupes de travail sur la VBG et veillent à la mise en place des interventions de prévention et de réponse minimales. Les agences de coordination sont choisies par le Groupe de travail sur la VBG et ont l aval de l'institution phare de l ONU dans le pays (par exemple, Coordonnateur humanitaire ou SRSG) 3.2. Définition des cas de violences basées sur le genre pour la présente situation : Huit types d incident majeurs se dégagent : Les huit types d'incident majeurs ont été classés pour la collecte des données et l'analyse statistique de la violence liée au genre (VBG). Ils ne 11 P a g e POS pour la prise en charge des survivants des VBG du Cercle de Mopti

12 doivent être utilisés que pour la VBG même si certains peuvent être applicables à d'autres formes de violence non liée au genre Viol : pénétration (même légère) non consensuelle du vagin, de l'anus ou de la bouche avec un pénis ou une autre partie du corps. Comprend aussi la pénétration du vagin ou de l'anus avec un objet Agression sexuelle : toute forme de contact sexuel non consensuel qui n'aboutit pas ou ne s'accompagne pas de la pénétration. Exemples: la tentative de viol, ainsi que les baisers, caresses ou attouchements des parties génitales et des fesses faits contre le gré de la personne concernée. Ce type d'incident ne comprend pas le viol, c.-à-d. lorsqu'il y a eu pénétration Agression physique: violence physique qui n'est pas de nature sexuelle. Exemples: le fait de frapper, gifler, étouffer, couper, pousser, brûler quelqu un, de tirer sur une personne ou d'utiliser d'autres armes contre elle, les attaques à l'acide ou tout autre acte provoquant une douleur, une gêne ou une blessure Déni de ressources, d opportunités ou de services: refus d accès aux ressources/biens économiques ou aux moyens de subsistance, à l'éducation, à la santé ou à d autres services sociaux alors que la personne y a droit. Exemples: empêcher une veuve de recevoir un héritage, extorsion de l argent gagné par une personne par un partenaire intime ou un membre de la famille, empêcher une femme d'utiliser Violence Psychologique/affective: le fait d'infliger une souffrance ou une blessure psychologique ou affective. Exemples: menaces de violences sexuelles ou physiques, intimidation, humiliation, mépris, harcèlement, marques d'attention non voulues, remarques, gestes ou écrits de nature sexuelle et/ou menaçante, destruction d'objets ayant une valeur sentimentale, etc Violences verbales : Injures; Insultes et autres propos humiliants ou blessants Pratiques traditionnelles néfastes : Mutilations Génitales Féminines (MGF) ; mariage précoce; mariage forcé ; répudiation; sororat et lévirat Autres types de violence : Cette catégorie ne doit être utilisée que si aucune de celles exposées ci-dessus ne s'applique et doit être évitée le plus possible. 12 P a g e POS pour la prise en charge des survivants des VBG du Cercle de Mopti

13 IV. PRINCIPES DIRECTEURS 4.1. Principes directeurs pour toutes les actions Connaître et respecter les Directives en vue d interventions contre les violences basées sur le genre dans les situations de crise humanitaire (IASC, 2005) Connaître et respecter les recommandations éthiques et de sécurité exposées dans les Principes d'éthique et de sécurité recommandés par l'oms pour la recherche, la documentation et le suivi de la violence sexuelle dans les situations d'urgence (OMS 2007). Coopérer et s assister mutuellement le plus possible dans la prévention et la réponse aux VBG, notamment en partageant l'analyse de la situation et les résultats d'évaluation afin d'éviter les doublons et de favoriser le plus possible une approche commune de la situation par les divers acteurs. Instaurer et maintenir des interventions multisectorielles et inter institutions soigneusement coordonnées pour la prévention et la réponse aux VBG. Engager la communauté à comprendre et à promouvoir pleinement l'égalité entre les sexes, ainsi que des rapports de force qui protègent et respectent les droits des femmes et des filles. Assurer une participation égale et active des femmes et des hommes, des filles et des garçons à l'évaluation, la planification, l'application, le suivi et l évaluation des programmes par le recours systématique à des méthodes participatives. Intégrer les interventions de prévention et de prise en charge des VBG dans tous les programmes et tous les secteurs. Assurer l'obligation de rendre compte à tous les niveaux (survivantes, autres acteurs, bailleurs des fonds (PTF), etc.). Tous les collaborateurs et les volontaires participant à la prévention et à la réponse aux VBG, y compris les interprètes, doivent lire et signer un Code de conduite exposant les mêmes normes de conduite. Se référer aussi aux principes listés dans le document et dans l Annexe P a g e POS pour la prise en charge des survivants des VBG du Cercle de Mopti

14 4.2. Principes directeurs pour le travail avec les survivantes/survivants Sécurité Confidentialité Traitement gestion informations Respect de la personne et des Assurer en tout temps la sécurité de la survivante/survivant et de sa famille. Les centres de prise en charge des violences basées sur le genre doivent être loin des menaces potentielles, comme par exemple des camps militaires, casernes ou d autres endroits où les survivants peuvent être en danger. Eviter que les actions pour soutenir la/le survivant puissent avoir des effets négatifs liés au partage de l information ou à cause d un manque de capacité à gérer les cas individuels. Si une organisation manque de capacité elle peut demander une formation mais doit arrêter les activités inappropriées pour ne pas nuire aux survivants. Procéder aux entretiens dans des endroits sécurisés. Respecter en tout temps la confidentialité de la/des personne(s) concernée(s) et de sa/leur famille. Si la survivante/survivant donne son consentement informé (un choix basé sur des informations précises, objectives et véritables) et spécifique, ne communiquer à d'autres que les informations permettant de l aider, dans le cadre de la référence å des services spécifiques. Chaque organisation doit développer des procédures formelles pour la gestion, le classement et la destruction de l information. Toutes les informations écrites relatives aux survivantes/survivants doivent être conservées dans des armoires fermées à clé. Utiliser des codes et jamais les noms des survivants. Les fichiers «sensibles» liant les coordonnées des survivants/victimes avec leur code doivent être conservés séparément des autres fichiers. L accès aux fichiers «sensibles» doit être uniquement réservé aux personnes clés de l organisation. Dans la mesure du possible garder les fichiers informatisés sauvegardés par des mots de passe plutôt que des copies en papier. Respecter les souhaits, les choix, les droits et la dignité de la survivante/survivant. Soyez respectueux et ne portez pas de jugement. Ne vous moquez pas ou ne vous montrez pas irrespectueux à l égard de la survivante/survivant, de sa culture, de sa famille ou de sa situation. Les activités de réponse aux VBG ont pour but de renforcer la 14 P a g e POS pour la prise en charge des survivants des VBG du Cercle de Mopti

15 résilience des survivants dans le futur. Création d un climat de confiance et sécurité Langage, attitudes et comportements appropriés pendant l entretien Non-discrimination Information Rapports avec les medias Pour les survivantes/survivants, essayer toujours de prévoir du personnel du même sexe s ils le veulent, y compris les interprètes, pour mener les entretiens et les examens. Dans le cas de jeunes enfants, le meilleur choix consiste généralement à faire appel à du personnel féminin. Les entretiens avec les survivants doivent être conduits seulement par du personnel formé. Ne poser que les questions nécessaires. (Par exemple, l'état de virginité de la survivante n'est pas pertinent et ne doit pas être abordé.) Eviter de demander à la survivante/survivant de répéter son histoire dans de multiples entretiens. La survivante est référée par d autres acteurs du système de référence, donc poser seulement les questions nécessaires pour pouvoir apporter l assistance spécifique. Soyez patient; ne faites pas pression sur la survivante/survivant pour qu'elle vous donne davantage d informations si elle n'est pas prête à parler de ce qu'elle/il a vécu. Il faut toujours éviter de créer de faux espoirs, toujours avoir des attitudes et comportements respectueux de la personne. Veiller au respect de la non-discrimination dans toutes les interactions avec les survivantes/survivants et dans tous les services fournis. L assistance doit être assurée indépendamment La survivante/survivant doit être constamment informée sur la réponse planifiée. Il ne faut pas utiliser des cas des violences sexuelles pour le plaidoyer ou la visibilité, l intérêt des survivantes/survivants prévaut sur le plaidoyer et la visibilité. De plus, la survivante doit être informée et consciente des implications de son témoignage et de toutes déclarations publiques, à la presse, aux autorités, etc. 15 P a g e POS pour la prise en charge des survivants des VBG du Cercle de Mopti

16 BOX 1 PRINCIPES DIRECTEURS POUR LE TRAVAIL AVEC LES ENFANTS SURVIVANT/VICTIMES DES VBG APPLIQUER LES PRINCIPES CI-DESSOUS AUX ENFANTS, Y COMPRIS LEUR DROIT DE PARTICIPER AUX DECISIONS QUI LES CONCERNENT. TOUTE DECISION PRISE AU NOM D UN ENFANT DOIT ETRE REGIE PAR L INTERET SUPERIEUR DE L ENFANT ET DES PROCEDURES APPROPRIEES ISSUES DE LA CONVENTION RELATIVE AUX DROITS DES ENFANTS (= PRENANT EN COMPTE LES BESOINS ET LES SOUHAITS INDIVIDUELS DES ENFANTS). TOUS LES PROFESSIONNELS ET LES ORGANISATIONS IMPLIQUEES DANS LA PRISE EN CHARGE, LE SUIVI ETL ACCOMPAGNEMENT DES ENFANTS VICTIMES/SURVIVANTS DES VBG DOIVENT RESPECTER LES PRINCIPES TRANSVERSAUX ENONCES DANS LA CONVENTION RELATIVE AUX DROITS DES ENFANTS : DROIT A LA DIGNITE DROIT A LA NON DISCRIMINATION DROIT A LA PARTICIPATION (QUE SON INTERET PERSONNEL ET SES OPINIONS SOIENT PRIS EN CONSIDERATION) DROIT A LA SURVIE ET AU DEVELOPPEMENT HARMONIEUX TOUTE INFORMATION OU IMAGE RELATIVE AUX ENFANTS SURVIVANT/VICTIMES DES VBG ET D ABUS SEXUEL DOIT ETRE PROTEGEE POUR EN EMPECHER L IDENTIFICATION UTILISER DES PRENOMS FICTIFS ET VEILLER A NE PAS DONNER D INDICATIONS TROP PRECISES TELLES QUE LES LOCALITES. LE QUARTIER OU LE VILLAGE NE SERONT PAS MENTIONNES IL EST IMPORTANT DE SOULIGNER QUE LES SITUATIONS FAISANT INTERVENIR DES ENFANTS SONT COMPLEXES ET QU IL N EXISTE PAS DE REPONSE SIMPLE 16 P a g e POS pour la prise en charge des survivants des VBG du Cercle de Mopti

17 V. MECANISMES DE RAPPORT ET DE RENVOI Aspects essentiels à prendre en compte Instaurer un système clair de rapport et de renvoi dans chaque situation afin que les survivantes et/ou les témoins d'un incident sachent à qui s adresser et quel type d'assistance ils peuvent s'attendre à recevoir de la part des secteurs juridique, psychosocial, de la santé, de la sécurité et autres. Les survivantes/victimes iront plus volontiers chercher de l'aide et signaler un incident de VBG dans un lieu qu'elles perçoivent comme étant sûr, privé, confidentiel, accessible et où les services sont fiables. Demandez aux femmes aux filles quel pourrait peut-être ce lieu. Consultez la communauté pour savoir où doivent être situés le(s) «point(s) d entrée» pour les services de réponse à la VBG et par quelle(s) organisation(s) ils doivent être gérés. Représenter les «points d entrée» et donner des informations simples sur les systèmes de rapport et de renvoi dans la ou les langues locales et/ou sous forme picturale et diffuser ces informations à la communauté afin que le maximum de personnes possible sachent où aller demander de l'aide et quel type d assistance elles peuvent s attendre à recevoir Signalement et rapport Une survivante est libre et a le droit de signaler un incident à la personne qu elle souhaite. Elle peut raconter ce qui lui est arrivée à un membre de la famille ou à un ami en qui elle a confiance. Elle peut chercher de l aide auprès d un membre ou d une organisation de la communauté en qui elle a confiance. Elle peut décider de solliciter une protection juridique et/ou des réparations en adressant un rapport officiel à une institution de l ONU, à la police, à la gendarmerie ou à d autres autorités locales. Toute personne à qui la survivante s est confiée est tenue de donner à cette dernière des informations honnêtes et complètes sur les services disponibles, de l'encourager à demander de l'aide, et si possible de l'accompagner et de l aider tout au long de ce processus. Les points d'entrée suggérés pour le système d'assistance aux survivantes/victimes qui cherchent de l'aide sont les prestataires de services psychosociaux et/ou de santé (acteurs nationaux, internationaux et/ou communautaires). Les points d'entrée doivent être accessibles, sûrs, privés, confidentiels et fiables. La procédure de demande d'assistance et de renvoi que nous suggérons pour la réponse aux VBG est illustrée dans la cartographie de référence (Point 5.2) Procédure de demande d aide et de renvoi (.) La page qui suit est une illustration des «points d entrée» fixés pour la réception de rapports d'incidents de VBG et de la procédure de renvoi et de suivi. Il ne s'agit que d'informations succinctes: les détails et les procédures sont exposés à la section 6, Responsabilités de l aide à la survivante/victime (réponse). Ci-dessous le modelé de procédure de demande d aide et de renvoie pour trois communes du cercle de Mopti (Système de référence). 17 P a g e POS pour la prise en charge des survivants des VBG du Cercle de Mopti

18 SYSTEME DE REFERENCE DE LA COMMUNE URBAINE DE MOPTI POUR LES REPONSES AUX ACTES DE VBG PARLER À QUELQU UN ET CHERCHER DE L AIDE (SIGNALER UN INCIDENT) La victime parle à quelqu un de l incident : Accompagner la victime au dispensaire, au service de soutien psychosocial ou à la police selon les besoins et en fonction de ce que veut la victime La victime parle de l incident à quelqu un La victime se rend par elle-même auprès d un prestataire de services INTERVENTION IMMÉDIATE Le prestataire de services doit offrir un environnement sécurisé et des soins attentionnés, respecter la confidentialité des déclarations et des vœux de la victime, se renseigner sur ses besoins immédiats, donner des informations honnêtes et claires sur les services offerts. Si la victime est d accord et le demande, obtenir son consentement informé pour l orienter vers les services appropriés, l y accompagner REFERENCE DE MOPTI Point d entrée pour les services médicaux/sanitaires Centre de Santé de Référence (CSRef) de Mopti, Komoguel 2 près de la Mairie de Mopti tél : Dr ZERBO Karim, tél : Dr Selli Tall Tel : ou Dr Issa DIARRA, tél : Disponible 24h/24, tous les jours Le frais de consultation est 1000F pour la consultation d'un médecin et 500F consultation d'infirmier. Achat médicament, frais d analyses biomédicales et imagerie sont à la charge du patient CSCOM de TOGUEL à Toguel, près de "GALLEBERY", Ousmane Dao, tél : Ils font des soins préventifs, curatifs et des activités promotionnels. Disponible 24h/24 tous les jours, le frais de consultation est 500F le patient a en charge l achat des médicaments et les autres frais analyse ASCOTAMB (CSCOM de Mossikore) à Mossikoré près de la "VOIRIE" Dr DIARRA Amadou, tél Point d entrée pour les services de soutien psychosocial Action Mopti Mossinkoré Mopti, Sante Publique; Pris en charge psychosociale, Communication /santé, orientation, conseil. MOUSSA TRAORE tél / Enda Tiers Monde à Toguel accueil, écoute, orientation, Sensibilisation, écoute, réinsertion socioéconomique, soutien psychosociale; Ousmane BOUARE, tél : Assita COULIBALY, tél : Coordination des Associations et ONG Féminines du Mali (CAFO) Mopti à Mopti, Quartier commercial face à la BDM maison du peuple Amina KANTA, tél : Aminata DAMA tél : Sensibilisation des femmes au dépistage volontaire sur le VIH et sur les visites pré et post natales; La prise en charge psychosociale gratuitement à travers l écoute, la sensibilisation sur les maladies oculaires (cécité) et l orientation et l appui conseil de 10h00 à 12h00 du lundi au jeudi Association DUFLO Solidarité, Bougoufiè 18 P a g e POS pour la prise en charge des survivants des VBG du Cercle de Mopti

19 Ils font des soins préventifs, curatifs et des activités promotionnels. Disponible 24h/24 tous les jours, les frais de consultation est 500F pour Adulte et 300F pour les enfants, le patient a en charge l achat des médicaments et les autres frais d analyse CSCOM de "CELLAL NATI" de TAIKIRI à Taikiri près de l'école Moulaye DEMBELE non loin du stade Barema Bocoum Dr Demba CISSE, tél : Ils font des soins préventifs, curatifs et des activités promotionnels. Disponible 24h/24 tous les jours, les frais de consultation est 500F, le patient a en charge l achat des médicaments et les autres frais d analyse CSCOM de Médina COURA à Médina Coura près de la nouvelle mosquée et du marché Dr DIARRA Ckeik A. tel : Mr KOUYATE Mamby, tél: Mme SERETA AissataTOMOTA tel : Ils font des soins préventifs, curatifs et des activités promotionnels. Disponible 24H/24, tous les jours Le frais de consultation est 300FCFA pour les enfants et 500F pour les adultes les frais de médicaments et d analyse à la charge du patient Marie Stopes International Mali (MSI) à Mopti, Quartier commercial près de la poste, tél : Dr Ami Sympara, tel : Disponible du lundi au vendredi de 08h00 à 17h00 et le samedi de 09h00 à 13h00 Frais consultation PF=300, médical =1000F, consultation spécialisé=5000. La prestation est faite avant le payement. Prestation gratuite dans les sites des déplacés et soins gratuits pour les victimes des VBG Cabinet DUFLO Mopti Bougoufé dans la rue de l ancienne boulangerie KANSAYE DrMalick TRAORE tel : / MrLassiN`Diayetel : Le cabinet effectue des soins curatifs, préventifs, des activités promotionnelles, des consultations spécialisées et des examens complémentaires. Ticket 3000f pour adulte, 2000F pour enfant de 0-6 ans. Frais d admission 10000f.les analyses sont payantes Clinique médicale du Fleuve située au Bas fond derrière CSRef de Mopti Dr Gaoussou TRAORE Tel : Dr Mamadou S TRAORE Tel : Dr Malick TRAORE, tél : / Appui aux personnes vulnérables, écoute, prise en charge psychologique et réinsertion économique Association pour l Emploi, la Sécurité, la Santé, de l Enfant et de la Mère (ESSEM) à Mopti, Mossinkoré, "Pont CARRE" Safiatou TALL, tél : / Disponible 24h/24 et tous les jours Le service est gratuit, consiste au conseil, à l'orientation des survivantes pour la gestion des VBG et toute autre personne, l éducation à travers l'alphabétisation du lundi au jeudi, la sensibilisation sur des thèmes liés à la santé et l initiation aux AGR et formation professionnelle ; remboursement de salaires des aides familiales si les patrons ne parviennent pas à les payer, recensement et placement des aides familiales, recensement de grands logeurs pendant les vacances. Service Local de la Promotion de la Femme de l'enfant et de la Famille (SLPFEF) à Mopti TOGUEL sis Maison de la Femme et de l enfant en face du haut conseil islamique, Mme KASSOGUE Sophie DARA, Directrice Tél : Disponible de 7h30 à 17h30 tous les jours, le service est gratuit. Accueil Prise en charge psychosociale Accompagnement Référence Réinsertion socioéconomique Suivi post réinsertion Service local du développement social à Komoguel 1, Près de la mosquée. Abdoulaye TRAORE, tel : BAH Ismeïl TRAORE, tél : Sididi AG ANOGMA : Il assure l information, la sensibilisation, le counseling, l orientation et le conseil psychosocial, la réinsertion sociale. Fédération Nationale des Collectifs d Organisation Féminines du Mali (FENACOF/MOPTI) Nènè LY, Tel : / Disponible du lundi au dimanche 24/24H Prise en charge psychosociale gratuite à travers l information, la sensibilisation et l accompagnement au niveau des services désignés et recherche de partenaires Réseau des Femmes Opératrices Economiques (REFOE), Mopti Madame KONARE Araba COULIBALY, tél : / Disponible du lundi au dimanche 24/24H Prise en charge psychosociale gratuite à travers l information, la sensibilisation et l accompagnement au niveau des services désignés et recherche de partenaires 19 P a g e POS pour la prise en charge des survivants des VBG du Cercle de Mopti

20 Dr Pierre COULIBALY, tel / La clinique effectue des soins curatifs, préventifs, des activités promotionnelles, des consultations spécialisées et des examens complémentaires. Ticket 3000f, Frais d admission 3000F.les analyses sont payantes Cabinet médical MAWA situé à Taïkiri Nord derrière le stade Baréma BOCOUM en face de l usine «UNIVERSELLE EAU» Dr Kassoumassim DIARRA tel : Mr Moussa Keita tel : Le cabinet effectue des soins curatifs, préventifs, des activités promotionnelles.ticket 2500F pour Adulte, 1500F pour les enfants de 0-12ans, Frais d admission 1000F et les analyses sont payantes Cabinet médical HOGON situé à coté du stade Baréma BOCOUM Dr KAREMBE Amadou tel : ou Alpha Seydou KARAMBE tel Le cabinet effectue des soins curatifs, préventifs, des activités promotionnelles. Ticket 1000F pour Adultes, 500f pour les Enfants et les analyses sont payantes Centre d écoute DIAM WARI de Action Mopti, Mossinkoré rue Maurépas. Moussa TRAORE, tel : / Service disponible de 08H à 17H tous les jours sauf samedi et dimanche. Prise en charge des IST, du VIH, orientation; consultation est gratuite Médecin du Monde France/Projet Fistules, à Sevaré Rue : 25, N 121, tél : Samba OUOLOGUEM tél : ou Yaya COULIBALY tél : Disponible de 08h30 à 17h00 du lundi au vendredi Ils assurent le soutien psychosocial des patients, facilite leur réinsertion dans leur communauté, le suivi est assuré par les agents, le payement du transport aller et retour de la femme malade et de son accompagnant, les frais de nourriture, les AGR et mènent des activités de sensibilisation dans la région à travers des agents terrain, des magazines avec toutes les radios de la région Association des Enfants et Jeunes Travailleurs de Mopti (AEJT) à Toguel siège à Enda Tiers Monde. Sensibilisation, médiation pour les enfants en situations difficiles, réinsertion socio-économique, écoute et orientation/service est gratuit et 24h/24. Salla DJENEPO,Tél : Alamine TOURE,Tél : Mairie de la commune urbaine de Mopti, Komoguel II (quartier commercial), Disponible du de 08H à 16H du lundi au vendredi Assure le soutien psychosocial, formation et le conseil en matière de protection des enfants Joachim TRAORE (Secrétaire Général), tél : / Badou MAIGA (Président de la commission éducation et santé et affaire sociale), tél : / Family Care International (FCI) : Mariam KALLO, Psychologies : / N zélé dite Aissata COULIBALY : / Adama SANOGO : / Prise en charge psychosociale, gratuité à travers l information, la sensibilisation et l accompagnement au niveau des services désignés et recherche de partenaires, prise en charge Médical avec des structures de santés. Disponible du lundi au vendredi de 07h30 à 17h00 SI LA VICTIME VEUT PORTER PLAINTE OU S IL EXISTE DES RISQUES IMMÉDIATS POUR LA SÉCURITÉ DE TIERCES PERSONNES : orienter et accompagner la victime à la police/à un endroit sûr ou auprès de responsables de l aide juridique/de la protection pour obtenir des informations et une assistance pour s adresser à la police Police/service de sécurité et protection civile Conseils à l aide juridique ou judiciaire Direction Régionale de la Police de Mopti Komoguel 2 centre commercial Moumine BENGALY tél : Disponible 24h/24, tous les jours, la déclaration et les Juge des Enfants au TPI au quartier Komoguel 2 (Quartier administratif) à Mopti dans la cour du tribunal face au fleuve, tél : Sékou Zana TRAORE, télé : P a g e POS pour la prise en charge des survivants des VBG du Cercle de Mopti

21 plaintes sont gratuites. Assure la sécurité et la protection Commisariat de Police de Mopti Komoguel 2 centre commercial Moumine BENGALY tél Disponible 24h/24, tous les jours, la déclaration et les plaintes sont gratuites. Assure la sécurité et la protection Brigade Territoriale de Gendarmerie de Mopti Komoguel 2 centre commercial, téléphone CB Nouredine MAIGA, tél : Disponible 24h/24, tous les jours, la déclaration et les plaintes sont gratuites. Assure la sécurité et la protection Disponible de 08h00 à 16h00 du Lundi au vendredi Consignation à Payer au cas si la victime vient directement vers le tribunal sans passé par la police ou la gendarmerie, ce frais sert à remonter l'affaire à ces niveaux, le montant varie de à francs CFA AMNISTY INTERNATINAL, à Mopti, Toguel Nanourou DAO, tél : ou Le service de protection et juridique Disponible 24h/24, tous les jours avec un service gratuit À LA SUITE DE L INTERVENTION IMMÉDIATE, SUIVI ET ORIENTATION VERS D AUTRES SERVICES : en temps voulu et en fonction des choix effectués par la victime, ces services peuvent inclurent les options ci-dessous (détails au chapitre 6) : Besoins essentiels : abri, Responsables de la carte de rationnement, Services de soutien protection, de la sécurité Soins de santé services pour les enfants, abri psychosocial et acteurs du système sécurisé, autres services judiciaire d assistance NB : Pour les besoins essentiels : abris, carte de rationnement, services pour les enfants, abri sécurisé, autres services d assistances, référer les survivants vers les responsables des clusters concernés. Pour les besoins d information et de statistique en matière de protection des enfants et de violence basée sur le genre référez-vous à la DRPSIAP, Directeur, Monsieur BAH Chérif Hamidou tél SYSTEME DE REFERENCE DE LA COMMUNE DE FATOMA POUR LES REPONSES AUX ACTES DE VBG PARLER À QUELQU UN ET CHERCHER DE L AIDE (SIGNALER UN INCIDENT) La victime parle à quelqu un de l incident : Accompagner la victime au dispensaire, au service de soutien psychosocial ou à la police selon les besoins et en fonction de ce que veut la victime La victime parle de l incident à quelqu un La victime se rend par elle-même auprès d un prestataire de services INTERVENTION IMMÉDIATE Le prestataire de services doit offrir un environnement sécurisé et des soins attentionnés, respecter la confidentialité des déclarations et des vœux de la victime, se renseigner sur ses besoins immédiats, donner des informations honnêtes et claires sur les services offerts. Si la victime est d accord et le demande, obtenir son consentement informé pour l orienter vers les services appropriés : l y accompagner 21 P a g e POS pour la prise en charge des survivants des VBG du Cercle de Mopti

22 Point d entrée pour les services médicaux/sanitaires CSCOM de Fatoma (ASCOFAT) à Fatoma en face de la Mairie et près du marché, Le DTC Chantal DOUGNON / Mme Binta N'DIAYE infirmière, tél : Jakelyne SOMBORO tel : ou Disponible 24h/24 tous les jours La consultation est 500F pour les adultes, 300F pour les enfants. Elle est gratuite pour les élèves. Le centre fait la prise en charge des IST, l accouchement, le dépistage VIH, la vaccination, la CPN, la PEC du viol disponible et gratuit CSCOMKomoga de Niacongo Le DTC Mr BoureimaPoudiougoutel : Mr Kola Djim(president ASACO) tel: Disponible 24h/24 tous les jours La consultation est 500F pour les adultes, 300F pour les enfants. Elle est gratuite pour les élèves. Le centre fait la prise en charge des IST, l accouchement, le dépistage VIH, la vaccination, la CPN, la PEC du viol disponible et gratuit Point d entrée pour les services de soutien psychosocial Association Tabital Awa Coulibaly (animatrice et membre de l équipe de protection) : tél : Prise en charge des cas de VBG (mutilation génitale) Disponible 24h/24 tous les jours Mairie de Fatoma Boubacar Boly : Oumar TANGARA, Secrétaire Général, tél : La Mairie a une base de points focaux formés pour la protection des enfants et VBG. SI LA VICTIME VEUT PORTER PLAINTE OU S IL EXISTE DES RISQUES IMMÉDIATS POUR LA SÉCURITÉ DE TIERCES PERSONNES : orienter et accompagner la victime à la police/à un endroit sûr ou auprès de responsables de l aide juridique/de la protection pour obtenir des informations et une assistance pour s adresser à la police Police/service de sécurité et protection civile Conseils à l aide juridique ou judiciaire Poste de Sécurité Permanente de Fatoma Près de la Sous-Préfecture Temps d ouverture Chaque jour Un nouveau chef de Post venant du commissariat de Sévaré est affecté Sous Préfecture de Fatoma, près du marché, du CSCom et de la mairie Modibo Kane TOGO Tel : / Sécurité, juridique, protection Disponible de 7h30 à 16h30 du Lundi au vendredi, le service est gratuit Si les survivant(e)s ne peuvent pas être pris en charge par les services de santé, psychosocial de Fatoma alors les référés vers les services de prises en charge de Sévaré REFERENCE A SEVARE Point d entrée pour les services médicaux/sanitaires Service de Gynécologie Obstétrique de l'hôpital Somino DOLO de Sévaré, zone administrative sur la route de GAODr KANE Famakan, tél : ou Dr Seydou MARIKO tel : Dr COULIBALY Pierre, tél : / Disponible 24h/24, tous les jours. Le frais de consultation Point d entrée pour les services de soutien psychosocial Direction Régionale de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l'enfant (DRPFEF) à Sévaré Quartier Administratif ou zone des services, tél : ou Achiny MADOUGOU, tél : ou Disponible de 7h30 à 17h30 tous les jours, le service est 22 P a g e POS pour la prise en charge des survivants des VBG du Cercle de Mopti

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