IMPACT DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR LA DEMANDE DE GAZ

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1 DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR LA DEMANDE DE GAZ Auteurs : C. Déandreis (IPSL), P. Poncet (GDF SUEZ), P. Braconnot (IPSL), S. Planton (CNRM-GAME). Etude réalisée pour l entreprise GDF SUEZ Elaboration de critères climatiques de vulnérabilité aux vagues de froid 1. Contexte de l étude 1.1. Climat et consommation de gaz naturel Les activités d un opérateur d énergie comme GDF SUEZ sont climato-sensibles, qu il s agisse de l achat, la production et la commercialisation de gaz naturel et d électricité ; du transport, de la distribution et du stockage de gaz naturel, de par leur forte dépendance aux conditions environnementales et climatiques (température, vent, hydraulicité, etc.) à court, moyen et long termes (Figure 1). La gestion et le contrôle de ce risque font partie du métier de l opérateur ; ces actions visent à assurer la satisfaction de ses clients, et à respecter ses obligations contractuelles, réglementaires et de service public. En particulier, la consommation d énergie liée au chauffage est particulièrement sensible à la température. Ainsi, la vague de froid de janvier 2010, caractérisée par des températures négatives pouvant descendre sous les -20 C dans le sud de l Île-de-France et de -6 C en Bretagne, a entraîné une pointe record de consommation de gaz le 8 janvier (3 053 GWh). Pour la seule activité de transport de gaz naturel, GRTgaz estime qu une diminution de 1 C de la température en hiver entraîne une augmentation d environ 100 GWh de la consommation journalière sur le réseau de transport Retour sur un évènement caractéristique : la vague de froid de février/mars 2005 La vague de froid de février/mars 2005 a touché l ensemble de l Europe à des degrés d intensité différents (cf. Figure 3). En France, Météo France fournit à ce sujet l analyse suivante : «Si les températures ont commencé à baisser sensiblement dès la mi-février, ce n est qu à partir du 22 février que le froid s est réellement intensifié, envahissant l ensemble du pays. Les températures sont ainsi descendues sous les 20 C dans le Nord- Est et sous les 10 C sur la grande majorité du territoire [ ]. Cette vague de froid, sans présenter de caractère exceptionnel, est tout de même remarquable pour sa durée, son arrivée tardive et la fréquence des chutes de neige associées.» 1. Source : communiqué du 9 janvier FIGURE 1 Profil type de consommation à climat de référence pour la catégorie de consommateurs les plus climatiques (dits «P019») sur le réseau de distribution de gaz. Il s agit de consommations normées, la somme des consommations étant égale à 365. On observe pour cette catégorie de consommateurs une consommation forte les mois d hiver, avec une variation semaine/weekend, et une consommation quasi-nulle en été. Source :

2 DU CHANGEMENTCLIMATIQUE SUR LA DEMANDE DE GAZ Ainsi l intensité de cette vague de froid dans sa globalité est considérée comme relativement faible d un point de vue météorologique ; elle est d ailleurs classée par Météo-France parmi les vagues de froid de faible intensité. Ce sont d autres caractéristiques telles que sa durée (10 à 20 jours selon les définitions et archives de Météo-France), son arrivée tardive (point culminant le 4 mars), la fréquence des précipitations hivernales et la persistance des flux polaires (températures minimales égalant les records de 1997 mais de façon très ponctuelle) qui en font une période remarquable. La définition d une vague de froid diffère selon les pays et les centres de météorologie. En France, les météorologues s accordent à donner la définition suivante : au moins deux jours consécutifs de grand froid sur une étendue géographique significative, avec des températures nettement inférieures aux moyennes statistiques saisonnières pour les régions concernées. En revanche, l intensité d une vague de froid est évaluée par Météo-France à l aide du cumul de degrés inférieurs à zéro de l indicateur thermique quotidien. Cet indicateur correspond à la moyenne de la température moyenne quotidienne de 22 stations métropolitaines. Cette définition de l intensité ne prend donc pas directement en compte les facteurs tels que la durée de l épisode froid, les pics de froid ou l extension géographique de la vague de froid. De façon générale, une définition météorologique de la notion de vague de froid ne permet pas d appréhender ses impacts potentiels sur un secteur climato-sensible comme le secteur de l Énergie, puisqu elle n est pas reliée aux enjeux de ce secteur. En particulier, des critères tels que la durée, l extension géographique, les pics d intensité ne peuvent être écartés à priori pour évaluer l impact d une vague de froid sur le secteur énergétique. Pour faire face à la vague de froid de février/mars 2005, GDF SUEZ 2 a fait appel au maximum des possibilités de ses contrats long terme. Le Groupe a aussi acheté du gaz sur les marchés court terme ainsi que des cargaisons de GNL pour un volume d environ 9 TWh. Les stocks de GDF SUEZ qui étaient, au début de l hiver, à leur niveau maximum permettaient d assurer les besoins prévisionnels d un scénario climatique normalement froid. Grâce à ses ressources de stockage, GDF SUEZ a pu répondre aux besoins d environ 25 TWh de gaz naturel, entre le 15 février et le 8 mars Gaz de France en 2005 GDF SUEZ a également dû faire jouer le 1 er mars les clauses d interruption des contrats de ses clients dits interruptibles 3. Cette mesure a été levée le 14 mars pour l ensemble des clients concernés, à l exception de ceux situés dans la zone Sud qui ont été réalimentés en gaz, deux jours plus tard, le 16 mars 4. Les représentants locaux du Groupe ont sollicité les DRIRE, Préfectures et délégués de zone de défense pour les informer des difficultés, leur demander de faciliter la gestion des approvisionnements prioritaires et permettre la circulation exceptionnelle le week-end des camions d hydrocarbures. Par ailleurs, les causes météorologiques ne sont pas l unique facteur créant un risque volume dans le secteur de l Énergie. D autres causes existent, telles que le contexte géopolitique, les risques techniques liés au fonctionnement des infrastructures, etc Plan de l étude Dans cette étude de cas, nous nous intéressons aux caractéristiques de la vague de froid de février/mars 2005 (d autres explications pouvant être non météorologiques) : la vague de froid de février/mars 2005 a-t-elle été exceptionnelle? Si oui, de quel point de vue? A-t-on connu à ce jour d autres événements de même ampleur dans le passé? L objectif à terme est de pouvoir définir si de tels événements continueront à avoir lieu dans le futur et à quelle fréquence afin de commencer l effort d adaptation. Ce volet «climat futur» ne rentre pas dans le cadre de cette étude dédiée à caractériser l aléa mais sera traitée ultérieurement dans le cadre des projets de recherche SECIF de l ANR et E3P de la KIC-Climat. 2. Élaboration de critères climatiques La première étape pour répondre à ces questions consiste à déterminer des critères pour mesurer l impact de l événement «vague de froid» sur le secteur énergétique. Ces critères ont été définis à partir de l analyse des anomalies journalières de températures moyennes issues de la base de données de Météo- France et des réanalyses européennes ERA40 et ERA Interim du Centre européen de prévision à Moyen Terme. Une anomalie journalière de température 3. Ces clients, en contrepartie d une offre financière compétitive et garantie sur l année s engageaient, à la demande de GDF SUEZ, à moduler ou interrompre, sur une période donnée, leur consommation de gaz selon des modalités contractuelles spécifiques. 4. Aucun des clients non interruptibles n a fait l objet d un défaut d approvisionnement durant cette période. INVULNERABLe GDF SUEZ Elaboration des critères > PAGE 2

3 correspond à la différence de température d un jour donnée par rapport à la moyenne de température de ce jour calculée sur la période de référence Analyse de la vague de froid de février/mars 2005 Les dates de début et fin de la période de froid ont été définies par les données météorologiques de Météo-France. Ainsi des anomalies négatives de température ont persisté entre le 14 février 2005 et le 15 mars 2005 (Figure 2) soit 29 jours au total. D autre part, l appel aux clauses d interruption des contrats a eu lieu 15 jours après le début de la vague de froid (1 er mars 2005). La date du 1 er mars 2005 correspond aussi au maximum d intensité de la vague de froid (anomalie de 9.5 C, les 28 février et 1 er mars 2005). Les anomalies quotidiennes de température sont présentées dans le Tableau 1 pour les températures minimales, maximales et moyennes et pour les régions «Sud-Ouest» et «France entière». On constate que la vague de froid a été plus intense dans le Sud-Ouest : il serait intéressant, en guise de complément, de regarder si l appel aux clauses d interruption s est spécialement porté sur cette région. Les anomalies cumulées sont relativement élevées lorsqu on intègre l ensemble de la période (environ -140 C cumulés sur la France) avec une anomalie quotidienne moyenne d environ -5 C sur l ensemble de la période. Finalement en terme d extension géographique, la Figure 3 montre que cette vague de froid a touché très largement le territoire européen. Pour résumer, les caractéristiques de la vague de froid de février/mars 2005 sont : son arrivée tardive (fin de l hiver) ; la durée exceptionnelle de la période froide (29 jours consécutifs) ; la durée de la période froide précédant l appel aux clauses d interruption : 15 jours ; un maximum de la vague de froid atteint au 1er mars ; l anomalie cumulée de température de -140 C sur toute la période et de -75 C avant l appel aux clauses d interruption ; l anomalie moyenne d environ -5 C/jour ; le maximum de l anomalie de température ; le décalage de la crise dans le sud-ouest par rapport au reste de la France ; l extension géographique de la vague de froid au territoire européen. ( C) Total Avant le 1er mars Tmean Tmin Tmax Tmean Tmin Tmax Anomalie cumulée France Anomalie moyenne Anomalie maximale Anomalie cumulée Sud-Ouest Anomalie moyenne Anomalie maximale TABLEAU 1 Anomalies cumulées, moyennes et maximales de température ( C) observées entre le 14 février 2005 et le 15 mars 2005 (Total) et entre le 14 février 2005 et le 1er mars 2005 pour la France et le Sud-Ouest. FIGURE 2 Évolution des anomalies de température au cours des mois de février et mars 2005 en France. La flèche rouge correspond au 1er mars, date à laquelle GDF SUEZ a dû faire jouer les clauses d interruption des contrats de ses clients dits interruptibles. FIGURE 3 Étendue géographique de l anomalie de température cumulée ( C) au cours de la vague de froid de février/mars Les anomalies de température ont été calculées par rapport à la période de référence Ces résultats ont été obtenus à partir des réanalyses du Centre Européen de Prévision à Moyen Terme ERA40 et ERA Interim. INVULNERABLe GDF SUEZ Elaboration des critères > PAGE 3

4 DU CHANGEMENTCLIMATIQUE SUR LA DEMANDE DE GAZ 2.2. Sélection des critères de vulnérabilité Comme nous venons de le voir, la vague de froid de février/mars 2005 possède de nombreuses particularités. Les caractéristiques du secteur gazier et du mode de consommation qui peuvent entraîner un risque lors d épisodes froids sont multiples. Trois d entre elles sont de première importance pour comprendre les impacts de la vague de froid de février/mars 2005 : Dans le mesure où les grands fournisseurs de gaz en Europe exercent généralement leur activité dans plusieurs pays, l extension géographique de la zone concernée par le froid au regard du périmètre des opérateurs gaziers est un critère essentiel dans la vulnérabilité aux vagues de froid. Le lien entre une arrivée tardive des vagues de froid et le niveau des stocks de gaz pourrait également avoir de l importance. La consommation de gaz est liée d une part à l anomalie de température mais également à la sensibilité des consommateurs au froid pour l usage du chauffage. Par ailleurs, les réseaux de transport de GRTgaz sont dimensionnés pour faire face aux besoins en gaz naturel au risque 2% 5 ; l intensité maximale de la vague de froid étant relativement modérée, ce critère n est donc à retenir dans le cadre de cette étude. À partir de ces précisions, trois critères de vulnérabilité ont été sélectionnés : la durée, l anomalie cumulée et l extension géographique. D autre part, le Sud-Ouest qui apparaît comme une zone clé pourrait nécessiter une analyse plus fine. La période d arrivée des vagues de froid devra également faire l objet d une attention particulière Sélection des seuils de vulnérabilité Après le choix de critères pour caractériser les vagues de froid, il reste à définir des seuils de vulnérabilité pour chacun de ceux-ci. L objectif est de déterminer à partir de quelle persistance, de quelle anomalie cumulée et de quelle extension géographique de la période de froid, la fourniture de gaz pourrait être impactée à conditions endogènes et exogènes (hors climat) équivalentes. Il a été proposé d utiliser les caractéristiques de la vague de froid de février/mars 2005 pour fixer ces valeurs seuils. Sur cette base, il a donc été décidé que, pour représenter un risque pour la fourniture de gaz, une vague de froid devait présenter les caractéristiques suivantes : une durée d au moins 15 jours consécutifs d anomalie froide. Cette durée correspond à la période précédant les premiers appels aux clauses d interruption des contrats. Une anomalie cumulée d au moins -75 C. Cette valeur correspond à l anomalie cumulée sur la durée des 15 premiers jours de la vague de froid. L extension géographique est plus difficile à spécifier. Dans cette étude, nous avons décidé de la caractériser en tenant compte de la surface du territoire européen affectée par la vague de froid mais aussi de l anomalie cumulée sur la période de la vague de froid sur cette zone. Sur la base de ces deux critères, trois classes d «extension géographique» ont été définies: «faible», «moyenne» et «forte». La classification a été réalisée à partir de l ensemble des vagues de froid ayant touché l Europe au cours des mois de chauffe 6 de la période à l exception de celles ne touchant pas la France. La Figure 4 présente la classe d appartenance de ces vagues de froid en fonction de la valeur de deux critères définis ci-dessus (surface affectée et anomalie cumulée sur cette surface). La vague de froid de février/mars 2005 fait partie des vagues de froid de la classe d extension géographique «forte». Le troisième critère de vulnérabilité pour caractériser notre évènement froid sera donc son appartenance à cette classe d extension géographique «forte». 6. Vague de froid ayant eu lieu au cours des mois d octobre à avril. FIGURE 4 Répartition des vagues de froid en fonction de la surface du territoire européen affectée par la vague de froid et de l anomalie cumulée de température sur cette zone. Les anomalies de température ont été calculées par rapport à la période de référence Les vagues de froid ont été analysées pour les mois d octobre à avril de la période Ces résultats ont été obtenus à partir des réanalyses du Centre Européen de Prévision à Moyen Terme ERA40 et ERA Interim. 5. C est-à-dire en cas de froid de pointe tel qu il se produit tous les 50 ans. INVULNERABLe GDF SUEZ Elaboration des critères > PAGE 4

5 Finalement nous nous intéresserons aux vagues de froid dont : la durée est au moins de 15 jours, l anomalie cumulée en moyenne sur le territoire français et sur l ensemble de la période de froid est d au moins -75 C, l extension géographique sur l Europe est forte. 3. Classification des vagues de froid historiques Les seuils définis dans la partie précédente ont été quantifiés à partir d un événement de référence unique, la vague de froid de février/mars A ce stade de l analyse, nous ne pouvons pas affirmer que les conséquences de la vague de froid de février/mars 2005 n aient pas été causées par des facteurs non météorologiques et que les seuils critiques fixés précédemment fassent référence à une vulnérabilité réelle. Les valeurs que nous avons choisies doivent être validées en croisant une analyse des vagues de froid historiques à celle des données relatives à la fourniture de gaz. Une classification des vagues de froid a donc été réalisée à partir de la base de données Météo-France. Les réanalyses du Centre Européen de Prévision à Moyen Terme (ERA40, ERA Interim) ont été utilisées pour tester le critère d extension géographique sur le territoire européen. Cette classification a été réalisée afin de : vérifier que la vague de froid de février/mars 2005 a réellement été exceptionnelle au vu des 3 critères de vulnérabilité sélectionnés et confirmer leur choix ; déterminer une liste de vagues de froid «les plus graves» au vu de nos 3 critères de vulnérabilité qui permettront de vérifier que le choix des seuils de vulnérabilité a été judicieux Analyse des vagues de froid historiques Les vagues de froid de la période (mois d octobre à avril) ont été recherchées sur la base des trois critères/seuils de vulnérabilité sélectionnés: une anomalie cumulée de température d au moins 75 C, une durée d au moins 15 jours, et une extension géographique «forte» sur l Europe. Nous avons sélectionné l ensemble des vagues de froid répondant à au moins un de ces trois critères. Un total de 66 vagues de froid a été retenu (Figure 5). Parmi ces événements, 40 répondent uniquement à un des critères, 16 à deux des critères et 10 répondent aux trois critères simultanément. On constate que le critère le plus sélectif est celui de l anomalie cumulée : il est atteint uniquement pour 19 vagues de froid (soit environ 29% des événements identifiés), suivi du critère d extension géographique (33%). Le critère de durée est vérifié par plus de 80% des vagues de froid sélectionnées. En terme de saisonnalité, 39% des vagues de froid de la période ont eu lieu en fin d hiver (après le 15 février) et peuvent être considérées comme tardives. Bien que ce critère ne soit pas un critère de 1 er ordre, il a un impact majeur. En effet les vagues de froid printanières sont les plus difficiles à gérer car les stocks de gaz sont alors au plus bas. Enfin on constate une réduction du nombre de vagues de froid au cours de la période analysée avec en moyenne 2,5 ; 1,7 ; 1,5 ; 1,3 vagues de froid par an pour les périodes ; ; et respectivement. Ce sont principalement les vagues de froid de faible extension géographique qui diminuent Gravité de la vague de froid de février/mars 2005 et validation des critères de vulnérabilité La vague de froid de février/mars 2005 est tout à fait exceptionnelle en terme de durée et d anomalie cumulée (Tableau 2). Seuls 10% des vagues de froid de la période ont persisté plus de 29 jours et uniquement 3% l ont égalée en terme d anomalie cumulée. Elle est un peu moins exceptionnelle du point de vue de l extension géographique. En effet, 20% des vagues de froid de la période ont présenté une extension géographique plus forte. L analyse des vagues de froid sur les critères de durée, d anomalie cumulée et d extension géographique font de l épisode de février/mars 2005 un évènement exceptionnel là où la classification Météo- France 8 la présentait comme un évènement de faible intensité. La «gravité» d une même vague de froid diffère donc en fonction des critères de vulnérabilité choisis. On comprend alors toute l importance de bien choisir ces critères de vulnérabilité pour analyser la sensibilité d une activité, ici la fourniture de gaz aux clients finaux, à un événement météorologique. Le caractère exceptionnel de la vague de froid de février/mars 2005 est un argument en faveur du choix 7. Ce résultat ne peut être attribué au changement climatique sans analyses complémentaires. Il pourrait simplement être le résultat de la variabilité naturelle du climat aux échelles décennales. 8. Classification basée sur l estimation du cumul de degrés négatifs de l indicateur thermique quotidien. La définition de l indicateur thermique quotidien est donnée en section 1.2. INVULNERABLe GDF SUEZ Elaboration des critères > PAGE 5

6 DU CHANGEMENTCLIMATIQUE SUR LA DEMANDE DE GAZ des critères sélectionnées (durée, anomalie cumulée et extension géographique) pour le secteur du gaz. Cependant rien ne permet de valider d emblée ces choix : il faudrait en effet avoir connaissance des facteurs non météorologiques qui ont pu se combiner aux facteurs météorologiques pour comprendre les conséquences observées sur le secteur gazier. Les critères de durée, d anomalie cumulée et d extension géographique ne pourront être définitivement validés qu après l analyse de plusieurs autres vagues de froid ayant affecté la fourniture de gaz aux clients finaux. Les informations métiers associées, souvent d ordre confidentiel, sont nécessaires pour mener à bien toute analyse de vulnérabilité Vérification des seuils de vulnérabilité Intéressons nous à présent aux seuils définis précédemment pour chacun des critères (durée = 15 jours, anomalie cumulée = -75 C, extension géographique = «forte»). On constate que : 68% des vagues de froid de la période ont duré plus longtemps ; 27% présentent une anomalie cumulée de température plus élevée ; 33% des vagues de froid ont une extension géographique au moins aussi importante. L analyse montre aussi que les pourcentages listés ci-dessus sont très sensibles à la valeur seuil de chacun des critères. C est pourquoi il est nécessaire de valider les seuils prédéfinis avant de pousser plus loin l étude et se lancer dans l analyse des scénarios de changement climatique. La validation pourrait être réalisée en analysant les impacts sur le secteur du gaz des neuf autres vagues de froid qui ont été au moins FIGURE 5 Nuage de points des vagues de froid en fonction de leur durée (abscisse), de leur anomalie cumulée de température sur la France (ordonnée) et de leur extension géographique (rouge = fort ; rose = moyen ; jaune = faible). Les anomalies de température ont été calculées par rapport à la période de référence Les vagues de froid ont été analysées pour les mois d octobre à avril et pour la période 1971 à Ces résultats ont été obtenus à partir des réanalyses du Centre Européen de Prévision à Moyen Terme ERA40 et ERA Interim. Les seuils critiques définis à partir de la vague de froid de février/mars 2005 sont indiqués par les droites vertes. de même ampleur que l évènement de référence (cf. les points rouges dans la zone hachurée de la Figure 5 et la liste du Tableau 2). Pour ces neuf évènements, on pourrait comparer directement les données de consommation de gaz avec les données météorologiques pour ces neuf évènements. Cependant des problèmes de comparaison liés à la forte évolution du marché du gaz au cours des dernières années se poseraient alors. De ce fait, il serait plus pertinent d analyser les neuf autres vagues de froid au travers d un modèle consommation / climat calibré sur des données de consommation récentes, afin d être représentatif de la structure de marché actuelle. Période Durée Anomalie cumulée France % de surface Europe Anomalie cumulée Europe Février / Mars Janvier Décembre 1984 / Janvier Janvier Janvier / Février Avril Novembre Décembre 1996 / Janvier Décembre Février / Mars TABLEAU 2 Liste des vagues de froid de la période au moins de même ampleur que l événement de référence (durée = 15 jours ; anomalie cumulée = 75 C ; extension géographique = «forte»). La durée (jours), l anomalie de température cumulée au cours de la période de froid sur la France ( C), la surface impactée par la vague de froid en Europe (%) et l anomalie de température cumulée sur cette zone en Europe ( C) sont également indiquées. Les valeurs sont issues des réanalyses européennes ERA40 et ERA Interim. INVULNERABLe GDF SUEZ Elaboration des critères > PAGE 6

7 Conclusion L étude a porté sur l élaboration de critères dédiés à une composante de la vulnérabilité du secteur gazier aux facteurs météorologiques. Plus spécifiquement, nous nous sommes intéressés aux conséquences des vagues de froid sur la fourniture de gaz. L analyse d un évènement caractéristique, la vague de froid de février/mars 2005, a permis de sélectionner trois critères et les seuils de vulnérabilités associés. Les résultats de cette étude préliminaire suggèrent que la fourniture de gaz connaîtrait une situation climatique exceptionnelle, lors de vagues de froid dont : la durée est supérieure à 15 jours ; l anomalie de température cumulée en moyenne sur la France est supérieure à 75 C sur la période de froid ; l extension géographique est «forte» sur l Europe (3 classes ont été définies pour ce critère «faible», «moyenne», «forte» en tenant compte de la surface du territoire européen touchée par la vague de froid et l anomalie de température cumulée sur ce territoire). L arrivée tardive des vagues de froid et leur intensité sur la région Sud-Ouest de la France ont également été mentionnées. Elles pourraient compléter l analyse des 3 critères principaux. Dans un second temps, la classification de l ensemble des vagues de froid de la période a mis en évidence le caractère exceptionnel de la vague de froid de février/mars 2005 du point de vue des 3 critères sélectionnés. Ce résultat semble confirmer que les critères de durée d anomalie cumulée et d extension géographique sont d importance dans l analyse de la vulnérabilité du secteur gazier. Cependant ils ne pourront être définitivement validés tant que d autres vagues de froid n auront pas été étudiées du point de vue du secteur de l Énergie. Enfin, l évolution des vagues de froid et de leurs caractéristiques (durée, intensité, extension géographique notamment), compte tenu des changements climatiques en cours et à venir sera étudiée au sein du projet ANR SECIF et du projet E3P de la KIC-Climat. Répondre à ces questions nécessite au préalable de s assurer de la capacité des modèles climatiques à représenter les critères sélectionnés de vagues de froid et de déterminer une méthode d analyse adéquate pour les étudier. Ces questions sont du ressort de la recherche fondamentale et doivent être traitées au sein des laboratoires de climatologie. INVULNERABLe GDF SUEZ Elaboration des critères > PAGE 7

8 DU CHANGEMENTCLIMATIQUE SUR LA DEMANDE DE GAZ Annexe. Analyse de Météo-France dans le cadre d une étude commandée par GDF en 2008 Février 2005 En début de mois, la douceur est présente sur une grande partie de l hexagone à l exception d une petite frange sud. Le 5, on assiste à une baisse généralisée des températures qui persiste jusqu au 10. La deuxième décade débute par une grande douceur sauf pour le Sud-Est et la Corse. Cette configuration se maintient jusqu à la fin de la décade. A partir du 22, le froid gagne du terrain et va s intensifier jusqu à la fin du mois pour atteindre des moyennes décadaires exceptionnelles. En début de période, les maximales oscillent autour de la normale sauf sur les contreforts pyrénéens. La tendance est à la baisse à partir du 5 mais rapidement, les températures remontent et la douceur s installe jusqu au 12. Après une offensive du froid par le biais d un flux de nord, on assiste à une légère remontée du thermomètre. La grande majorité des stations enregistre néanmoins des déficits atteignant même 5 C. Au cours de la troisième décade, le froid va se maintenir et à l instar des minima, les moyennes décadaires vont être très déficitaires. Une offensive hivernale débute le 15 et se poursuit jusqu à la fin du mois avec de nombreux records de froid battus. Mars 2005 Le froid déjà bien présent le mois dernier s intensifie. Le thermomètre ne remonte légèrement qu à partir du 3 et se stabilise jusqu au 6 en restant cependant en-deçà des valeurs des normales. A partir du 8, la masse d air se réchauffe mais pas de manière durable. En raison du fort rayonnement nocturne, les déficits sont majoritaires à nouveau à partir du 11 et gagnent peu à peu tout le pays. A partir du 16, même si quelques zones restent déficitaires surtout près de la méditerranée, c est la douceur qui l emporte et cela va persister jusqu à la fin du mois. A l instar des minima, les maxima sont très froids et généralisés sur toute la France. Un radoucissement progressif intervient le 8. Ainsi le 13, plus de la moitié des stations enregistrent des valeurs supérieures à 9 C. A partir du 15, les écarts à la normale deviennent de plus en plus importants (jusqu à +8 C) et cela se poursuit jusqu au 26.. Le mercure baisse de façon significative le 27 en restant cependant au dessus des valeurs de normales. Le froid qui a débuté le mois dernier se poursuit jusqu au 7 mars. C est ensuite une grande douceur qui s installe jusqu au 25 avec des records de maxima. FIGURE 6 Ecart à la normale de la température moyenne février FIGURE 7 Ecart à la normale de la température moyenne- mars 2005 INVULNERABLe GDF SUEZ Elaboration des critères > PAGE 8

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