(In)égalité filles-garçons à l école primaire Regards et représentations des enseignant-es du second cycle en Valais

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "(In)égalité filles-garçons à l école primaire Regards et représentations des enseignant-es du second cycle en Valais"

Transcription

1 MÉMOIRE DE FIN D ETUDES DU MASPE (In)égalité filles-garçons à l école primaire Regards et représentations des enseignant-es du second cycle en Valais Auteur : Johan Epiney Identifiant : P24479 Directrice de mémoire : Julie Jarty Membre du jury : Chantal Tièche Christinat Lausanne, le 4 janvier 2013

2 La première catégorie, la plus fondamentale, est celle du sexe : elle est une forme de racisme, mais elle a une telle apparence de naturel qu elle ne permet aucun soupçon sur son injustice et sa fausseté. Bien loin d être un fait naturel, c est au contraire un fait culturel (Gianini Belotti, 1973, p. 167) Lutter contre le sexisme, c est [ ] d une manière générale, revendiquer pour chacun-e le droit de construire sa vie comme [il/elle] l entend [ ] l objectif étant bien d abolir tout carcan psychologique ou toute délimitation rigide des rôles sociaux liés au seul sexe d un individu (Duru-Bellat, 2004, p. 241) Source de l image (page de garde) : Formoso, E. (20 mai 2012). Le débat du mois Filles et garçons : égaux? [Page Web]. Accès : [ ]

3 Résumé Chaque personne a sa propre représentation du monde et en particulier des hommes et des femmes, de leur place et de leur rôle dans la société (Fontanini, 2005, p. 110). Notre mémoire porte sur les représentations de l égalité des sexes des enseignant-es et plus particulièrement sur leur rôle vis-à-vis des garçons et des filles qu ils-elles côtoient, sur la mixité scolaire, sur les différences de sexe, sur la formation initiale reçue ainsi que les éventuelles différences de représentations des jeunes enseignant-es par rapport à leurs collègues plus expérimenté(e)s. Ceci permet d évaluer la qualité de la formation actuelle en matière d égalité des sexes à l école et, en fin de recherche, de proposer quelques suggestions d amélioration. Notre démarche étant qualitative nous avons opté pour une méthode d enquête adaptée à l étude de groupes restreints : notre échantillon porte sur huit enseignantes de l école primaire en Valais. Dans un premier temps, nous évaluons brièvement l état de la situation scolaire en Suisse du point de vue de l équivalence dans l enseignement et de la formation des futurs membres du corps enseignant en nous appuyant sur les ultimes recommandations émises par la CDIP en vue de l égalité de l homme et de la femme dans le domaine de l enseignement et de l éducation. Puis, notre cadre théorique se focalise sur la socialisation scolaire différenciée des élèves selon leur sexe et sur ses conséquences avant d analyser deux facteurs contribuant au modelage de leurs représentations : la formation enseignante ainsi que les conceptions des différences de sexe des enseignant-es. L enquête basée sur l entretien semi-directif permet de répondre à nos hypothèses de recherche à l aune des différents éléments théoriques retenus. Ainsi, il apparaît que l ensemble des enseignant-es, considérant le milieu social égalitaire, perçoit la mixité scolaire comme une situation positive et souvent même garante de l égalité des sexes à l école. Cet «aveuglement» aux inégalités sexuées transparaît d ailleurs dans leur discours. En effet, la majorité n a pas conscience d adopter des pratiques inégalitaires qui renforcent les différences entre garçons et filles et contribuent involontairement à une orientation professionnelle différenciée. La formation initiale semble être encore lacunaire en matière d égalité, car peu propice à engendrer une réelle prise de conscience susceptible d induire une modification des pratiques. Nous posons donc, en fin de travail, les jalons d une formation des enseignant-es au genre qui permettrait de parer aux défaillances du système tout en préparant le corps enseignant aux défis actuels. Pour ce faire, la formation doit prévoir, au préalable, une phase permettant de «déconstruire» les représentations tenaces des participants afin de désamorcer leurs résistances, avant de mener une réflexion sur le fond, soit l inégalité de sexe. Mots clés : représentation sociale, égalité des sexes, genre, socialisation scolaire, stéréotypes de sexe, formation des enseignant-es 3

4 Table des matières 1. Introduction Motivations Apports professionnels L égalité entre les sexes dans l institution scolaire : état des savoirs La socialisation, un processus qui (trans)forme Institutionnalisation de la problématique de l égalité entre les sexes dans le milieu scolaire helvétique : principes relatifs à la formation des jeunes filles : mêmes chances de formation pour jeunes filles et garçons : recommandations en vue de l égalité de l homme et de la femme dans le domaine de l enseignement et de l éducation De l égalité théorique aux pratiques inégalitaires La mixité scolaire, source d inégalités du côté des garçons du côté des filles Vers une évolution positive? Etat des lieux sur l équivalence dans l enseignement Des moyens d enseignement en retard sur leur temps Vers une évolution positive? L égalité dans l enseignement Etat des lieux sur le langage et autres formes de communication Des interactions qualitativement et quantitativement différenciées Un «management» de la classe inscrit dans la différence Le langage épicène : une solution? Etat des lieux sur la formation initiale et le perfectionnement des enseignants L égalité dans la formation enseignante : un besoin réel L égalité des sexes : une thématique complexe Le genre : un impensé dans la formation pédagogique des enseignant-es Bilan de l égalité entre les sexes dans l institution scolaire Problématisation Représentations sociales et catégorisation sociale Représentations et catégorisation sociales des enseignant-es Des représentations sexuées tenaces La formation enseignante et la problématique de l égalité des sexes

5 Des Ecoles normales aux Hautes Ecoles Pédagogiques Vers une féminisation de l enseignement primaire? Recommandations de 1981 : un changement à deux vitesses Contenu de la formation dans les Ecoles normales Contenu de la formation des HEPs Le cas de la HEP du Valais La thématique de l égalité des sexes dans la formation initiale et continue Bilan de la problématique dans la formation enseignante Curriculum caché Norme implicite d équité Des attentes pas si anodines Rôle actif des élèves Des enseignant-es influencé-es par leurs attentes Bilan de ces attentes sexuées La prophétie autoréalisatrice comme cercle vicieux Des difficultés aux conséquences sexuées opposées Des normes d attributions différenciées à des réactions opposées Des évaluations pas si objectives Le sexe comme régulateur des performances scolaires Rapports au savoir différenciés Illustration : mathématiques versus français Un clivage des savoirs lourd de conséquences Faisons le point de la situation L étonnant «aveuglement» des professionnel-les Et des élèves Répercussions sur l estime de soi Impact de cette socialisation différenciée sur l orientation Des choix professionnels stéréotypés Autres facteurs explicatifs inhérents aux sujets Bilan de la socialisation scolaire différenciée Diverses conceptions des différences de sexe La conception essentialiste Bémols à relever face à cette conception Existence de différences naturelles entre les sexes Nécessité d une autre conception des différences de sexe

6 La conception constructionniste Une conception source d évolutions (pour l égalité des sexes) Une théorie permettant de concilier inné et acquis Impact sur l égalité des sexes Hypothèses de recherche Méthodologie Conditions de validité de l entretien Justification du choix de cette méthode Résistance probable Population de l enquête Entretien à usage principal La construction discursive du genre et de l égalité Analyse des discours produits Une enquête qualitative Analyse des résultats et discussion Profil et généralités Parcours de formation individuels et motivations variées Pas d influence des associations militantes Sensibilisation à la thématique de l égalité quasi inexistante dans le milieu familial Sources d influences sur l in-égalité extérieures à l école Prudence dans les propos des enseignant-es Bilan du profil de nos sujets L égalité L égalité : une notion vague et utopique Un milieu social prétendument égalitaire, mais une thématique de l égalité des sexes néanmoins pertinente L égalité hommes-femmes majoritairement peu problématique Les domaines professionnel et familial : enjeux actuels de l égalité hommes-femmes L égalité en classe : une situation peu problématique Bilan de l égalité La mixité scolaire L école : un milieu aux relations interpersonnelles égalitaires La mixité scolaire : une vision positive et majoritairement garante de l égalité entre les sexes Une féminisation de l enseignement primaire mal perçue Bilan de la mixité scolaire Conception des différences de sexe

7 Des différences entres garçons et filles à plusieurs niveaux Origines des différences de sexe : le rôle prépondérant des parents et de la société Des conceptions des différences de sexe hétérogènes Le système scolaire face aux différences de sexe : dédouanement de la responsabilité et idéalisme Bilan de la conception des différences de sexe Formation enseignante Une légère sensibilisation à la thématique de l égalité des sexes chez les «jeunes» Une vision peu favorable de l éducation à l égalité des sexes à l école primaire Peu d apport du matériel didactique en lien avec cette thématique Non-pertinence d une formation continue à l égalité des sexes Bilan de la formation enseignante Rôle de l enseignant-e Des pratiques pédagogiques neutres face à des êtres asexusés Relations indifférenciées envers les garçons et les filles Relations des élèves en fonction du sexe de l enseignant-e Interactions majoritairement similaires avec les garçons et les filles Langage épicène à l école primaire : inutile, voire absurde Impact relativement minimisé des propos stéréotypés ou sexistes Impact quasi nul sur l orientation future des élèves selon leur sexe Bilan du rôle de l enseignant Retour sur les hypothèses Hypothèse n 1 : influence du parcours de vie Hypothèse n 2 : vision de la mixité scolaire Hypothèse n 3 : influence de la conception des différences de sexe Hypothèse n 4 : impact de la formation initiale Hypothèse n 5 : «aveuglement» des professionnels Vers une formation appropriée à l égalité des sexes Conditions pour une formation au genre Sur la forme Sur le fond Outils à disposition des enseignant-es Typologie des réactions face à l égalité des sexes Résistances probables Stratégies de contournement des résistances Conditions supplémentaires pour davantage d efficacité Piliers d une formation appropriée à l égalité des sexes

8 7. Conclusion Références bibliographiques Liste des annexes Recommandations en vue de l'égalité de l'homme et de la femme dans le domaine de l'enseignement et de l'éducation du 28 octobre Organisation des cours HEP-VS Guide d entretien Tableaux d analyse thématique (26) Le langage épicène Profil des différents sujets Liste non-exhaustive d outils pour une éducation à l égalité des sexes à l école primaire Liste des abréviations

9 Informations Pour la rédaction de ce mémoire, nous avons utilisé le pronom «nous» (pluriel de modestie) à la place du pronom «je». C est pour cette raison que nous n accordons pas les verbes qui suivent ce «nous» au pluriel. Langage épicène Pour rédiger ce mémoire, nous avons choisi d utiliser le langage épicène, soit tel que le mentionne Petrovic (2004a) en début de son article d écrire «avec une grammaire et une orthographe où le masculin ne l emporte pas sur le féminin, c est-à-dire qui nomme, et donc représente graphiquement et symboliquement les deux sexes 1, car les mots sont le support de nos représentations. Ainsi, chacun [chacune], en ressentant la gêne produite par cette présentation grammaticale inhabituelle, pourra mesurer l importance et la portée des résistances aux changements, aussi minimes soient-ils» (p ). Les citations cependant sont reprises textuellement, indépendamment de l application ou non du langage épicène. Remerciements Je tiens à remercier tout particulièrement ma directrice de mémoire, Mme Julie Jarty, pour sa générosité intellectuelle, son soutien, sa précieuse aide et ses nombreux conseils tout au long de l élaboration de cette recherche. Un grand merci aussi à mes huit sujets d entretien, enseignants et enseignantes primaires, qui ont généreusement accepté de consacrer du temps pour répondre à mes questions - parfois intrusives - et sans qui cette recherche n aurait pu être réalisée. Je remercie également chaleureusement Mme Josée Hayoz, Mme Véronique Tapparel, Mme Muriel Thalmann, ainsi que Mme Fabienne Salamin pour leur relecture, leurs propositions d améliorations ainsi que leurs précieux conseils. Je remercie aussi Mme Nicole Jacquemet et Mme Danielle Périsset pour leurs références et leur aide, notamment au sujet de la formation enseignante. Finalement, j adresse un grand merci à Mme Danielle Tapparel, pour son soutien moral tout au long des différentes étapes de ce travail, ainsi que pour sa minutieuse relecture. Merci enfin à Mme Myriam Posse, pour ses conseils en début de projet. 1 Il est à préciser que tous les dictionnaires de langue française d aujourd hui présentent toujours les mots sous leur forme masculine comme norme uniquement, leur féminisation étant une adaptation (ibid). 9

10 Attestation d authenticité Je certifie que ce mémoire constitue un travail original et j affirme en être l auteur. Je certifie avoir respecté le code d éthique et la déontologie de la recherche en le réalisant. Sierre, le 4 janvier Johan Epiney 10

11 1. Introduction Le sexe constitue la caractéristique biologique par excellence permettant de différencier et de catégoriser un groupe d individus par rapport à un autre, en l occurrence les hommes et les femmes. En effet, à quelques rares exceptions près, il présente des avantages de visibilité, d universalité et de permanence (Duru-Bellat, 2004). Au cours de la socialisation, une multitude d attributs spécifiques viennent se greffer sur cette base anatomique et contribuent à l apparition de rôles, d attitudes, de comportements typiques et conformes aux normes de chaque sexe, instituant par là même certains rapports sociaux entre les individus. Ainsi, les garçons deviennent de «vrais petits garçons» et les filles de «vraies petites filles», les deux groupes s opposant de manière relativement dichotomique, les premiers s inscrivant en position de domination par rapport aux secondes. Puis, à l école, les enseignant-es accueillent ces «petits modèles stéréotypés» et ont pour principale mission de les former. Toutefois, ayant certaines conceptions des garçons et des filles, ils/elles concourent aussi, bien souvent sans en avoir conscience, à la (re)production ou au maintien de ces différences prégnantes, soit aux inégalités de sexe. Nous désirons donc dans ce travail de recherche explorer les représentations de quelques membres du corps enseignant vis-à-vis de leurs élèves filles/garçons et de l (in)égalité de sexe. Dans un premier temps, notre analyse porte sur le contexte institutionnel dans lequel ont évolué et évoluent encore les sujets de notre enquête. Plus particulièrement, notre regard s attarde sur les principes et recommandations émises par la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l instruction publique [CDIP] en vue d une égalité entre hommes et femmes. En effet, nous cherchons à déterminer la situation actuelle de la Suisse en matière d équivalence dans l enseignement, de langage et de formation des enseignant-es. Ceci permet de nous faire une première idée des représentations des membres du corps enseignant ainsi que de l évolution de celles-ci. Dans un deuxième temps, nous parcourons diverses facettes du domaine scolaire, pour déterminer si les élèves «subissent» ou non une socialisation différenciée au niveau primaire. Nous faisons ensuite un détour du côté de la formation enseignante ainsi que des conceptions des différences de sexe ; deux éléments permettant d expliquer les variations des représentations des enseignant-es. Suite à l analyse des propos des enseignant-es de notre population d enquête, ainsi qu un retour sur nos hypothèses, finalement, l ultime chapitre est consacré à une réflexion sur une éventuelle formation appropriée à l égalité des sexes selon les résultats de notre recherche. 11

12 1.1. Motivations Diverses motivations sont à l origine de ce mémoire de recherche. Tout d abord, les problématiques liées aux rapports de genre dans la société sont une thématique qui nous intéresse depuis fort longtemps, surtout du point de vue des premières instances de socialisation que représentent le milieu familial et le milieu scolaire, deux sources d influence prépondérantes dans la construction de l identité sexuée de l enfant (Epiney, 2011). D ailleurs, nous cherchons sans cesse à sensibiliser notre entourage à cette problématique de manière à ce que soit dispensé aux enfants ou aux élèves, selon leur statut de parent et/ou d enseignant-e, une éducation ou un enseignement se rapprochant d une certaine forme d égalité des sexes. Par ailleurs, en tant qu homme soucieux d une thématique dont les femmes sont majoritairement les victimes et ayant, qui plus est, un parcours de formation non-conforme aux normes de sexe nous pensons pouvoir influencer les personnes que nous tentons de sensibiliser. En effet, selon Fontanini (2005), «beaucoup moins d hommes que de femmes, universitaires ou de terrain, s intéressent à l égalité entre les sexes» (p. 112). Par expérience, nous avons pu constater que la majorité de nos interlocuteurs, étonnés qu un homme soit interpellé par ce thème, prennent le temps de nous écouter, puis d argumenter, débattre et discuter, ce qui permet probablement de les sensibiliser. Ainsi, par notre sexe, nous évitons l argument simpliste avancé par bon nombre de personnes résistantes à ce sujet, prétendant que cette problématique est une «affaire de femmes» ou que seules les féministes s en préoccupent au travers de leur «combat». En outre, étant partisan de la perspective constructionniste c est-à-dire persuadé que la différence des sexes «est une pure construction sociale» (Guilbert, 2004, p. 13), résultant donc de l éducation et de la culture nous sommes convaincu par la théorie de la plasticité cérébrale, à la base de tout apprentissage et prônant la prédominance de l acquis sur l inné : «à la naissance, les grandes lignes de l architecture du cerveau sont définies, mais la construction du cerveau est loin d être terminée : 90% des circuits de neurones vont se former dans les ans suivant la naissance» (Vidal, 2007, cité par Marguerite, 2008, p. 2). Ainsi, le cerveau se modelant en fonction de l expérience et de l apprentissage, nous prenons conscience de l influence de la famille, de l école, de la culture et de la société en général dans cette construction (Vidal, 2006) mais aussi et surtout de l importance d un traitement égalitaire des garçons et des filles au niveau de l éducation et de l enseignement. Finalement, étant enseignant primaire, nous estimons donc avoir un rôle notable à jouer à l école au niveau de l égalité entre les garçons et les filles, même si nous savons pertinemment que l environnement familial influence déjà passablement les enfants en 12

13 fonction de leur sexe, tout comme l éducation préscolaire, au sein des crèches par exemple (Cresson, 2010). C est dans ce sens que Petrovic (2004) affirme que «l école obligatoire [ ] peut offrir à l enfant une alternative à l éducation qu il-elle reçoit dans l huis clos familial [ ]. L institution scolaire semble être par conséquent le lieu stratégique pour interférer sur les processus qui conduisent aux inégalités entre les sexes constatées à l âge adulte» (p. 148). Toutefois, nous tenons à relever que nous ne souhaitons nullement inverser la tendance ou «transformer» les garçons en filles ou vice versa, mais plutôt nous assurer que chacun-e puisse se développer pleinement selon son potentiel, ses intérêts et ses motivations, indépendamment de son sexe 2. Ainsi, suite aux connaissances acquises par ce travail de recherche, nous nous efforcerons de dispenser un réel enseignement garantissant l égalité des chances du point de vue des sexes de chaque élève en matière de formation, tant pour le présent que pour l avenir. En effet, nous sommes conscient que «la question de l égalité des chances à l école renvoie aussi [ ] à l égalité des chances dans la vie» (Duru-Bellat, 2004b, p. 45)! Nous tenons à relever pour terminer que la partie théorique de ce travail synthétisant entre autres de nombreuses recherches sur les pratiques différenciées des enseignant-es envers les garçons et les filles à l école peut contribuer à faire connaître cette problématique auprès des professionnels de l éducation. En effet, Mosconi (2011) prétend que «les apprentissages scolaires eux-mêmes sont producteurs d inégalités de sexe et le système scolaire n est en définitive pas plus pas moins non plus égalitaire que les autres champs du social. Mais ces recherches sont peu connues» (p. 57) Apports professionnels D un point de vue professionnel, cette recherche devrait, dans un premier temps, donner un nouvel éclairage sur la construction discursive du genre et des inégalités de sexe dans le corps enseignant : quelle est la place accordée à l égalité entre les sexes et, dans le même temps, quelles sont les représentations que les enseignant-es se font (et, partant, qu ils/elles véhiculent) du masculin et du féminin? En effet, nous savons très peu de choses sur la manière dont les enseignant-es parlent du genre, interprètent les différences et les inégalités de sexes, perçoivent leur potentiel de transmission d un ordre de genre plus ou moins transformatif à l égard des normes dominantes en la matière. Or, ce questionnement nous semble d autant plus pertinent que leurs représentations (genrées) du monde, leurs attentes envers les filles et les garçons sont susceptibles d impliquer des pratiques différenciées en 2 Comme le mentionnait d ailleurs Gianini Belloti dans son introduction en 1973 déjà: «faire en sorte que chaque individu [ ] ait la possibilité de se développer de la façon qui lui convient le mieux, indépendamment du sexe auquel il appartient» (p. 12). 13

14 fonction du sexe de l élève, et donc d agir, à terme, sur la (re)production d inégalités sexuées et sur les orientations différenciées. Mais ils peuvent aussi faire office de levier de transgression des normes de genre, de remise en question du «système sexe/genre» (Kergoat, Guichard-Claudic & Vilbrot, 2008), c est-à-dire du principe de différenciation et de hiérarchisation des sexes. Ils/elles peuvent donc contribuer à développer une attitude ouverte et tolérante chez leurs élèves face à la «transgression des rôles de sexes» (p. 14), tel que préconisée par Marro et Vouillot (2004), indispensable à leurs yeux pour «penser et former à la mixité» (p. 19). Dans un deuxième temps, nous souhaitons mettre en évidence une certaine corrélation entre le courant théorique sous-tendant implicitement ou non la conception des différences de sexe et la position adoptée par les enseignant-es face à l égalité des sexes à l école, donc vis-à-vis de leurs élèves en fonction de leur sexe. En effet, nous pensons qu une vision essentialiste des différences filles/garçons quoique soutenue par une partie des féministes dites «naturalistes» risque de mener à davantage de résistances dans cette lutte pour l égalité des sexes. En effet, à quoi bon s efforcer de tenter de modifier ou atténuer ce qui est inscrit à la base dans les gènes? Pourquoi chercher à éduquer/enseigner de la même manière alors que filles et garçons sont fondamentalement opposé-es de nature? A l opposé, nous estimons qu une vision constructionniste amène plutôt l enseignant-e à tenter de réduire les différences constatées entre garçons et filles. Ainsi, nous pensons que le fait de nous situer plutôt dans l une ou l autre perspective peut avoir un impact sur la manière de concevoir l enseignement, notamment en matière d (in)égalité des sexes. Nous reviendrons sur ces aspects en fin de problématisation. Des enjeux de formation entrent enfin en ligne de compte. Dans l idéal, il est possible que nous parvenions aussi à rendre manifeste le niveau de sensibilisation à la problématique genre entre la génération des enseignant-es formés dans les Ecoles normales [ENs] et celle sortant des Hautes Ecoles Pédagogiques [HEPs]. En effet, nous estimons qu une certaine sensibilisation le simple fait même de considérer les différences comme ne découlant pas exclusivement de la nature peut contribuer au traitement plus égalitaire des filles et des garçons à l école par le personnel enseignant. Dans le même ordre d idée, nous souhaitons aussi parvenir à étudier la réponse de la formation actuelle des enseignant-es tout au moins, la perception que les enseignant-es ont en suite à l introduction des mesures d égalité, notamment en termes de formation. Il semble intéressant d analyser l opinion des enseignant-es, ainsi que l intégration de ces mesures dans les représentations et de ce fait, dans leurs pratiques. Si le parcours de vie de chaque individu joue probablement un rôle bien plus important du point de vue de la sensibilité à cette thématique que la formation suivie pour devenir enseignant-e, celle-ci n en 14

15 demeure pas moins une facette des expériences individuelles du genre peu étudiée jusqu à présent. Finalement, il nous semble pertinent de mettre en évidence la légitimité de cette problématique, c est-à-dire de déterminer aux yeux des enseignant-es quelle place occupe l égalité des sexes et quelle importance ils/elles lui assignent, après le parcours de formation, dans les établissements scolaires. 15

16 2. L égalité entre les sexes dans l institution scolaire : état des savoirs De nombreux travaux francophones traitent de la question de l égalité entre les sexes dans l institution scolaire. Pour débuter cette recherche, nous avons jugé indispensable d en retracer les apports principaux en nous tournant du côté des principes et recommandations sur l égalité émis par la CDIP, car ces derniers alimentent et sont à l origine de notre questionnement. Par ailleurs, ils nous permettent de brosser le contexte institutionnel de notre population d enquête. Ainsi, notre propos tiendra tout particulièrement compte du contexte suisse tout en réinsufflant des réflexions plus larges, car la thématique de l égalité des sexes dans le milieu scolaire dépasse bien entendu les frontières helvétiques. Nous avons donc choisi de nous attarder sur l évolution de l égalité des sexes entre les filles et les garçons à l école en nous posant la question initiale suivante : «quelles mesures ont été mises en place en Suisse pour faire évoluer les représentations des enseignant-es en termes d égalité des sexes depuis les années 70 et quelles ont en été leurs conséquences dans la pratique?». Pour répondre à cette question, nous allons tout d abord dresser l historique suisse de ces différents principes et recommandations de manière à connaître l évolution au niveau des textes officiels. Dans un deuxième temps, suite à un rapide détour du côté d une «révolution pédagogique» majeure de ces dernières décennies soit la mixité scolaire notre regard va se porter sur la situation actuelle de la Suisse en matière d égalité entre hommes et femmes dans le système éducatif, mais uniquement du point de vue de l équivalence dans l enseignement ainsi que de la formation du personnel enseignant. Ceci nous permettra de prendre conscience du contexte institutionnel dans lequel les enseignant-es évoluent actuellement et d évaluer les progrès réalisés et ceux qui restent à faire du point de vue de cette égalité des sexes. Mais avant tout, ouvrons une brève parenthèse pour présenter le niveau du processus de socialisation opérant sur les garçons et les filles qui fait l objet de notre analyse La socialisation, un processus qui (trans)forme Darmon (2010) définit la socialisation par ces termes : «l ensemble des processus par lesquels l individu est construit [ ] par la société globale et locale dans laquelle il vit, processus au cours desquels l individu acquiert [ ] des façons de faire, de penser et d être qui sont situées socialement» (p. 6). Ainsi, les individus garçons ou filles sont formés et transformés par cette société (ibid). Cette auteure parle d ailleurs de «force formatrice» et de «puissance transformatrice» (p. 8) pour montrer à quel point ce processus de socialisation est influent. En effet, nous savons désormais que, dès la naissance, petits garçons et petites filles 16

17 connaissent une socialisation différenciée en fonction du sexe qui leur a été assigné, d où l expression «socialisation de genre» (Rouyer et al., 2010, p. 7) utilisée par certain-es auteures. Selon Ferrand (2004), sa principale fonction est «d inculquer à l enfant et de lui faire «incorporer» comme naturelles, les qualités socialement associées à son sexe anatomique et construites en fonction de la société où il va vivre» (p. 6). Pour Dafflon Novelle (2006), il existe plusieurs instances de socialisation : la famille, l école y compris les crèches et les écoles enfantines ainsi que la société de manière générale. De plus, la même auteure affirme que certains «agents périphériques de socialisation» (p. 361) destinés aux garçons et aux filles, soit les jouets, les habits et le sport, participent également à ce processus spécifique tout comme d autres vecteurs tels que les médias, la télévision, les livres et albums illustrés, la publicité, les œuvres d art, etc. Ces différents vecteurs et instances de socialisation contribuent à faire vivre à l enfant des «expériences de socialisation différenciées» (Gaudron, 2009, p. 3) 3. Selon une conception diachronique de ce processus, la plupart des sociologues distinguent la socialisation primaire de celle secondaire, la première ayant lieu au sein du cercle familial alors que la seconde renvoie à toutes les autres instances de socialisation de l enfant (Darmon, 2010). Selon Berger et Luckmann (1986), cités par Zaidman (1996), cette dernière «consiste en tout processus postérieur qui permet d incorporer un individu déjà socialisé dans des nouveaux secteurs du monde objectif de sa société» (p. 15). L école concourt donc à cette socialisation secondaire : en effet, les différentes instances de socialisation préscolaires et scolaires participent «à la construction sexuée des enfants et à la socialisation différenciée des filles et des garçons» (Murcier, 2005, p. 4). Les enseignant-es jouent donc un rôle dans ce processus de socialisation sexuée des élèves en prolongeant les expériences vécues dans la famille. C est dans ce sens que Darmon considère l école comme la «plaque tournante de la socialisation primaire» (p. 61). Bien que la socialisation primaire soit essentielle, car inculquant «à l individu les connaissances et attitudes «fondamentales»» (Darmon, 2010, p. 10), nous avons choisi de focaliser notre recherche uniquement sur la socialisation secondaire opérée par l école, principalement par le personnel enseignant. Déterminons ainsi à présent le contexte dans lequel ces enseignant-es ont évolué et évoluent actuellement en analysant les mesures mises en place pour favoriser l égalité à l école en Suisse. Pour ce faire, appuyons-nous sur le rapport de tendance de 2006 du Centre Suisse de coordination pour la Recherche en Education [CSRE], rédigé par Grossenbacher. 3 Pour de plus amples informations à ce sujet, nous laissons le soin à nos lecteurs-trices de se référer à l ouvrage d Anne Dafflon Novelle Filles-garçons. Socialisation différenciée? publié en

18 2.2. Institutionnalisation de la problématique de l égalité entre les sexes dans le milieu scolaire helvétique La situation des femmes et des hommes ainsi que des filles et des garçons dans le système éducatif n a pas toujours constitué, en Suisse, un centre d intérêt. En effet, bien que la mixité à l école ait été introduite dans les années 1960, ce n est qu au début des années 70 que la société a réellement commencé à se poser des questions sur l égalité des sexes. C est dans ce sens que la CDIP a publié, à plusieurs reprises en 1972, en 1981, puis en 1993 des recommandations et des principes en vue d une certaine égalité entre les hommes et les femmes (Grossenbacher, 2006) : principes relatifs à la formation des jeunes filles Suite au constat de la sous-représentation du sexe féminin dans les formations secondaires et tertiaires, la CDIP a cherché à instaurer l égalité entre filles et garçons dans la formation au niveau de l école obligatoire, à travers ses Principes relatifs à la formation des jeunes filles, émis le 2 novembre Ces principes visaient d une part à supprimer les nombreuses discriminations du système éducatif envers les filles nombre inférieur de disciplines déterminantes reçues telles que les mathématiques ou les sciences, cours obligatoires basés sur le travail domestique et d autre part, à favoriser leur accès aux écoles supérieures (Chaponnière, 2006). A cette époque, la politique de l éducation s est basée sur le modèle prévalant dans la société, soit une conception bourgeoise de la famille : le père nourricier la mère au foyer. Ainsi, garçons et filles suivaient des programmes distincts qui correspondaient aux caractéristiques différentes «naturelles» attribuées aux hommes et aux femmes (Grossenbacher, 2006). Comme personne ne se penchait sur «la perception différenciée des rôles sociaux [ ] à l origine des inégalités entre filles et garçons à l école» (ibid, p. 8), la situation n a que peu évolué : mêmes chances de formation pour jeunes filles et garçons Au début des années 80, suite à la vérification de l application de ces Principes relatifs à la formation des jeunes filles par une commission spéciale, la CDIP a mis à jour le 30 octobre 1981 d autres recommandations : Mêmes chances de formation pour jeunes filles et garçons (CDIP). A travers celles-ci, la CDIP cherchait à offrir réellement les mêmes possibilités de formation aux deux sexes au cours de la scolarité obligatoire, de manière à ce que les filles ne soient plus sous-représentées au niveau de la formation professionnelle et des hautes écoles (Grossenbacher, 2006). La politique d éducation a alors profondément changé et s est basée sur un modèle fondé sur le principe de l égalité : généralisation de la mixité, garantie d une éducation complète pour les deux sexes, égalité des plans d étude ainsi 18

19 qu abandon de l attribution de rôles stéréotypés à chaque sexe à plusieurs niveaux, etc. (ibid). Ces recommandations ont d ailleurs inscrit le principe d égalité dans la Constitution. Dix ans plus tard, une autre commission ad hoc a vérifié l adoption de ses recommandations. Les résultats ont mis en évidence que, malgré les progrès réalisés par les filles et jeunes femmes, il subsistait toujours un écart entre les sexes dans le domaine de la formation. De plus, cette commission a aussi relevé le difficile démantèlement des stéréotypes, impliquant des rôles sexués. Par ailleurs, une analyse bibliographique incluse dans son rapport démontrait «combien le pouvoir de socialisation de l école [induisait] des comportements différents selon les sexes» (CDIP, 1992, p. 52 cité par Grossenbacher, 2006, p. 11). D une part, la mixité semblait renforcer les stéréotypes plutôt que de les éliminer, et ce, tant du côté des élèves que des enseignant-es. D autre part, de nombreuses études certifiaient que l école engendrait des désavantages sexospécifiques dans plusieurs domaines (ibid) : structure scolaire, didactique, contenus de l enseignement, moyens d enseignement, langue d enseignement, interactions entre enfants ou adolescents, interactions entre corps enseignant et élèves ainsi que violence à l école. Suite à ces constats, il n est pas anodin de se poser la question de la pertinence de la mixité à l école pour lutter contre les inégalités. Cependant, la commission a conclu qu il ne fallait pas renoncer à la mixité, mais qu il convenait de «concevoir l enseignement mixte de telle sorte qu il ne discrimine ni les filles ni les garçons [et de] promouvoir un enseignement qui attache la même attention à la formation des filles et des garçons» (ibid, p. 12). Elle a donc préconisé d agir sur les structures scolaires (plans d études, moyens d enseignement, interactions entre élèves, langue) de manière à modifier la traditionnelle imputation des rôles garçons/filles et d encourager le développement des compétences sociales des premiers et de la confiance en soi des secondes (ibid) : recommandations en vue de l égalité de l homme et de la femme dans le domaine de l enseignement et de l éducation Le 28 octobre 1993, la CDIP adopte ses Recommandations en vue de l égalité de l homme et de la femme dans le domaine de l enseignement et de l éducation suite aux conclusions plutôt alarmantes présentées ci-dessus. Ces recommandations, visant l égalité des sexes dans le système éducatif, renforcent, mais surtout élargissent des principes déjà émis par le passé (Grossenbacher, 2006). Focalisons-nous sur deux points particulièrement intéressants en ce qui nous concerne 4. 4 Formulation personnelle ; l intégralité des recommandations se trouve en annexes 19

20 Equivalence dans l enseignement (point 3) : Esprit d ouverture et respect de l environnement quotidien et professionnel des deux sexes dans l enseignement et les moyens d enseignement Respect de l équivalence des deux sexes dans le langage et les autres formes de communication Formation initiale et perfectionnement des enseignants (point 4) L égalité des sexes est une discipline obligatoire du programme de formation Les enseignantes et les enseignants doivent être amenés à reconnaître tout ce qui peut être préjudiciable à ce principe, et à y remédier (Grossenbacher, p. 16, 2006) Qu en est-il aujourd hui près de vingt ans plus tard? Les pratiques des enseignant-es ontelles évolué? Les moyens d enseignement respectent-ils la neutralité entre les sexes? La formation enseignante offre-t-elle les outils nécessaires pour lutter contre les inégalités sexuées ou faire bon usage de cette mixité scolaire? Avant de passer à un aperçu de la situation actuelle de la Suisse à ces différents niveaux, débutons par une parenthèse sur la mixité scolaire et la représentation que s en font les enseignant-es et ses effets sur les élèves. En effet, à ce stade, il nous semble important de connaître en quoi elle implique une socialisation différenciée en fonction du sexe des élèves De l égalité théorique aux pratiques inégalitaires La mixité scolaire anciennement «coéducation» introduite dans les années 1960 (Chaponnière, 2006), a été perçue par certains comme l une des plus grandes révolutions pédagogiques du siècle. En effet, celle-ci partait du présupposé que la cohabition des filles et des garçons produirait «naturellement» de l égalité (Petrovic, 2004b). En étroite corrélation avec le principe d égalité entre les sexes, elle a consisté au droit égal de tout individu à l instruction : droit d accès à tous les savoirs, cursus, filières, diplômes et donc à toutes les professions (Mosconi, 2011). Ainsi, elle était bien «la condition nécessaire de l égalité d instruction entre les sexes» (Mosconi, p. 1). Cependant, cette condition n a pas semblé suffisante : bien que la mixité ait représenté un immense progrès en faveur de l égalité, de nombreuses recherches (Baudoux & Noircent, 1995 ; Bereni et al., 2008 ; Chaponnière, 2006 ; De Boissieu, 2007 ; Duru-Bellat, 1995, 2004b ; Marguerite, 2008 ; Marro & Vouillot, 2004 ; Mosconi, 2011 ; Petrovic, 2004b ; Rouyer, Croity-Belz & Prêteur, 2010 ; Zaidman, 1996) ont relevé que sa mise en œuvre n avait malheureusement pas vraiment mené à une éducation égalitaire! Selon Zaidman, auteure d une recherche importante sur la mixité à 20

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF 10 REPÈRES POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 MEN-DGESCO 2013 Sommaire 1. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF 2. LES ACQUISITIONS PRIORITAIREMENT VISÉES 3. LES LIEUX

Plus en détail

Sexisme dans la littérature enfantine : quels effets pour le développement des enfants?

Sexisme dans la littérature enfantine : quels effets pour le développement des enfants? Sexisme dans la littérature enfantine : quels effets pour le développement des enfants? Synthèse des recherches examinant les représentations du masculin et du féminin véhiculées dans la littérature et

Plus en détail

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement

Plus en détail

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999)

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999) Délégation ANCREAI Ile-de-France CEDIAS - 5 rue Las-Cases 75007 PARIS Tél : 01 45 51 66 10 Fax : 01 44 18 01 81 E-mail : creai.idf@9online.fr Contact : Carole PEINTRE LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION

Plus en détail

Charte de la laïcité à l École Charte commentée

Charte de la laïcité à l École Charte commentée Charte de la laïcité à l École Charte commentée Ce document propose un commentaire de la phrase de préambule et de chacun des articles de la Charte de la laïcité à l École. Il explicite le sens des principales

Plus en détail

Projet éducatif vacances enfants et adolescents

Projet éducatif vacances enfants et adolescents Projet éducatif vacances enfants et adolescents SOMMAIRE 1- Présentation du mouvement 2- Valeurs et finalités 3- Nos objectifs 4- Nos orientations éducatives 5- L équipe d encadrement 6- Les activités

Plus en détail

Une école adaptée à tous ses élèves

Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS Une école adaptée à tous ses élèves PLAN D'ACTION EN MATIÈRE D'ADAPTATION SCOLAIRE Québec Ministère de l'éducation Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS

Plus en détail

72% des Français prêts à payer plus cher un produit fabriqué en France. Mais pas à n importe quel prix!

72% des Français prêts à payer plus cher un produit fabriqué en France. Mais pas à n importe quel prix! Communiqué de presse 21 novembre 2011 Une étude CEDRE/Ifop 1 propose le regard croisé des consommateurs et des chefs d entreprises français sur le «Made in France» 72% des Français prêts à payer plus cher

Plus en détail

LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT?

LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT? LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT? Élisabeth Mazalon et Sylvain Bourdon Université de Sherbrooke

Plus en détail

Enseignement au cycle primaire (première partie)

Enseignement au cycle primaire (première partie) Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle Enseignement au cycle primaire (première partie) Annexe D Règlement 184/97 Qualifications requises pour enseigner Normes d exercice de

Plus en détail

STRATÉGIE DU CONSEIL DE L EUROPE pour l égalité entre les femmes et les hommes 2014-2017

STRATÉGIE DU CONSEIL DE L EUROPE pour l égalité entre les femmes et les hommes 2014-2017 STRATÉGIE DU CONSEIL DE L EUROPE pour l égalité entre les femmes et les hommes 2014-2017 STRATÉGIE DU CONSEIL DE L EUROPE pour l égalité entre les femmes et les hommes 2014-2017 Conseil de l Europe Edition

Plus en détail

eduscol Ressources pour la voie professionnelle Français Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel

eduscol Ressources pour la voie professionnelle Français Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel eduscol Ressources pour la voie professionnelle Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel Français Présentation des programmes 2009 du baccalauréat professionnel Ces documents

Plus en détail

Un contrat de respect mutuel au collège

Un contrat de respect mutuel au collège Apprentissage du respect - Fiche outil 01 Un contrat de respect mutuel au collège Objectifs : Décrire une action coopérative amenant élèves et adultes à s interroger sur leurs propres comportements en

Plus en détail

SCIENCES DE L ÉDUCATION

SCIENCES DE L ÉDUCATION UniDistance 1 Centre d Etudes Suisse Romande Formation universitaire SCIENCES DE L ÉDUCATION En collaboration avec L Université de Bourgogne à Dijon Centre de Formation Ouverte et A Distance CFOAD UniDistance

Plus en détail

DISTINGUER LE TRAVAIL RÉMUNÉRÉ DU TRAVAIL NON RÉMUNÉRÉ

DISTINGUER LE TRAVAIL RÉMUNÉRÉ DU TRAVAIL NON RÉMUNÉRÉ Activités éducatives pour les élèves de 8 à 9 ans DISTINGUER LE TRAVAIL RÉMUNÉRÉ DU TRAVAIL NON RÉMUNÉRÉ NIVEAU : PRIMAIRE GROUPE D ÂGE : ÉLÈVES DE 8 À 9 ANS SOMMAIRE DE L ACTIVITÉ Les élèves font la différence

Plus en détail

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Transcription et traduction de la communication de Verity DONNELLY colloque Éducation inclusive, la question

Plus en détail

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie Les Français et les nuisances sonores Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie RB/MCP N 112427 Contacts Ifop : Romain Bendavid / Marion Chasles-Parot Département Opinion

Plus en détail

I. LE CAS CHOISI PROBLEMATIQUE

I. LE CAS CHOISI PROBLEMATIQUE I. LE CAS CHOISI Gloria est une élève en EB4. C est une fille brune, mince avec un visage triste. Elle est timide, peureuse et peu autonome mais elle est en même temps, sensible, serviable et attentive

Plus en détail

SAINT JULIEN EN GENEVOIS

SAINT JULIEN EN GENEVOIS SAINT JULIEN EN GENEVOIS PROJET EDUCATIF ENFANCE-JEUNESSE Préambule Le service enfant jeunesse a une mission éducative et de prévention sociale auprès des enfants et des jeunes. (3-18 et jeunes adultes).

Plus en détail

La professionnalisation des étudiants

La professionnalisation des étudiants La professionnalisation des étudiants en informatique par les projets libres Morgan Magnin 1, Guillaume Moreau 2 1 École Centrale de Nantes, IRCCyN, Nantes, France 2 École Centrale de Nantes, CERMA, Nantes,

Plus en détail

FD/YMC N 1-5961 Contacts IFOP : Frédéric Dabi / Yves-Marie Cann POUR

FD/YMC N 1-5961 Contacts IFOP : Frédéric Dabi / Yves-Marie Cann POUR FD/YMC N 1-5961 Contacts IFOP : Frédéric Dabi / Yves-Marie Cann POUR Enquête sur la responsabilité sociale du scientifique Résultats détaillés Février 2007 Annexes La publication des données qui fondent

Plus en détail

2'223 4'257 (2'734 Équivalent temps plein ETP) 1'935 4'514 (3'210 ETP) 37'126. 1 540 Compris dans l'enseignement obligatoire Enseignement spécialisé

2'223 4'257 (2'734 Équivalent temps plein ETP) 1'935 4'514 (3'210 ETP) 37'126. 1 540 Compris dans l'enseignement obligatoire Enseignement spécialisé af DE VAUD Département de la formation et de la jeunesse DFJ Projet : «Ecole et informatique» 1 Introduction Près de deux décennies après l introduction des premiers ordinateurs dans l École obligatoire,

Plus en détail

ANNEXE 3 ANALYSE DU QUESTIONNAIRE «EGALITE FEMMES-HOMMES» EN DIRECTION DES AGENT-E-S DU CONSEIL GENERAL DE L ESSONNE (NOVEMBRE-DECEMBRE 2011)

ANNEXE 3 ANALYSE DU QUESTIONNAIRE «EGALITE FEMMES-HOMMES» EN DIRECTION DES AGENT-E-S DU CONSEIL GENERAL DE L ESSONNE (NOVEMBRE-DECEMBRE 2011) ANNEXE 3 ANALYSE DU QUESTIONNAIRE «EGALITE FEMMES-HOMMES» EN DIRECTION DES AGENT-E-S DU CONSEIL GENERAL DE L ESSONNE (NOVEMBRE-DECEMBRE 2011) 76 INTRODUCTION En mai 2007, le Conseil général de l Essonne

Plus en détail

Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes

Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes Le projet de socle de connaissances, de compétences et de culture,

Plus en détail

Les obstacles : Solutions envisageables :

Les obstacles : Solutions envisageables : 1. Quels sont les obstacles auxquels les citoyens européens doivent faire face dans l exercice de leurs droits? Que pourrait-on faire pour alléger ces obstacles? Les obstacles : Tout d abord, il y a un

Plus en détail

Code d'éthique de la recherche

Code d'éthique de la recherche Code d'éthique de la recherche Ce texte reprend le code d'éthique de la FPSE de l'université de Genève, avec une adaptation des références aux instances académiques. Cette version est plus particulièrement

Plus en détail

Stages de recherche dans les formations d'ingénieur. Víctor Gómez Frías. École des Ponts ParisTech, Champs-sur-Marne, France

Stages de recherche dans les formations d'ingénieur. Víctor Gómez Frías. École des Ponts ParisTech, Champs-sur-Marne, France Stages de recherche dans les formations d'ingénieur Víctor Gómez Frías École des Ponts ParisTech, Champs-sur-Marne, France victor.gomez-frias@enpc.fr Résumé Les méthodes de l ingénierie ont été généralement

Plus en détail

LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE

LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE Ce qui définit «le changement» préscolaire primaire secondaire Gouvernement du Québec Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport, 2005-05-00511 ISBN 2-550-45274-7 (version

Plus en détail

Principles Impératif Juillet 2009. Les principes de gestion et de «leadership» chez Nestlé

Principles Impératif Juillet 2009. Les principes de gestion et de «leadership» chez Nestlé Principles Impératif Juillet 2009 Les principes de gestion et de «leadership» chez Nestlé Principles Impératif Juillet 2009 Fonction émettrice Département des Ressources humaines Auteur/département émetteur

Plus en détail

Quelques informations récentes à relayer dans vos réseaux

Quelques informations récentes à relayer dans vos réseaux Quelques informations récentes à relayer dans vos réseaux ❶ Le 1 er octobre 2013, ouverture du Site ABCD de l égalité : url : www.cndp.fr/abcd-de-l-egalite ❷ Sept. 2013, lancement du concours national

Plus en détail

La supervision en soins infirmiers

La supervision en soins infirmiers La supervision en soins infirmiers (article en deux parties : version jumelée) La pratique de la supervision en soins infirmiers étant peu courante en France et les écrits la concernant de même, bien que

Plus en détail

Etude réalisée en partenariat avec le réseau de CMA et la CRMA de Bretagne, le syndicat Mixte MEGALIS et la Région Bretagne

Etude réalisée en partenariat avec le réseau de CMA et la CRMA de Bretagne, le syndicat Mixte MEGALIS et la Région Bretagne Etude réalisée en partenariat avec le réseau de CMA et la CRMA de Bretagne, le syndicat Mixte MEGALIS et la Région Bretagne Cet article présente les principaux résultats de l enquête OPSIS de Marsouin

Plus en détail

PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET

PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET 2/LES INTENTIONS EDUCATIVES 3/ LES VALEURS PRINCIPALES 4/ LES ACTEURS EDUCATIFS, LEUR CHAMPS D INTERVENTION ET LES

Plus en détail

Formation Ennéagramme & Coaching

Formation Ennéagramme & Coaching Formation Ennéagramme & Coaching Formation au métier de coach professionnel Troisième cycle de la formation CEE Diplôme de coach en 12 jours de formation pour les certifiés CEE Ouvert aux participants

Plus en détail

25 PROPOSITIONS POUR UNE RÉPUBLIQUE LAÏQUE AU XXI ÈME SIÈCLE

25 PROPOSITIONS POUR UNE RÉPUBLIQUE LAÏQUE AU XXI ÈME SIÈCLE 25 PROPOSITIONS POUR UNE RÉPUBLIQUE LAÏQUE AU XXI ÈME SIÈCLE Fidèle aux exigences de Liberté, d Égalité et de Fraternité qui le fondent, le Grand Orient de France a pour principe essentiel la liberté absolue

Plus en détail

Relations de travail entre les femmes et les hommes

Relations de travail entre les femmes et les hommes Erwan LESTROHAN Directeur d études Département Opinion Institutionnel 01 55 33 20 05 erwan.lestrohan@lh2.fr Thomas GENTY Chargé d études Département Opinion Institutionnel 01 55 33 20 74 thomas.genty@lh2.fr

Plus en détail

Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe

Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe Un cadre d action commun des partenaires sociaux européens du secteur de l électricité I. Introduction

Plus en détail

Principes de gestion et leadership. Kaoutar Mdarhri Alaoui Chef de division de l observatoire de l emploi public MFPMA

Principes de gestion et leadership. Kaoutar Mdarhri Alaoui Chef de division de l observatoire de l emploi public MFPMA Principes de gestion et leadership Kaoutar Mdarhri Alaoui Chef de division de l observatoire de l emploi public MFPMA Sommaire Expérience du MFPMA en matière d institutionnalisation de l égalité entre

Plus en détail

Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles

Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Cet outil offre aux conseillers en orientation professionnelle : un processus étape par étape pour réaliser une évaluation informelle

Plus en détail

Les dirigeants face à l innovation

Les dirigeants face à l innovation Les dirigeants face à l innovation Vague 2 FACD N 111164 Contact Ifop : Flore-Aline Colmet Daâge Directrice d Etudes Département Opinion et Stratégies d'entreprise flore-aline.colmet-daage@ifop.com Mai

Plus en détail

Le dispositif de la maladie imputable au service

Le dispositif de la maladie imputable au service LA QUESTION DE L IMPUTABILITÉ AU SERVICE DES MALADIES RÉSULTANT DE LA FRAGILITÉ PSYCHOLOGIQUE D UN FONCTIONNAIRE EN DEHORS DE TOUTE FAUTE DE L EMPLOYEUR PUBLIC Le dispositif de la maladie imputable au

Plus en détail

Modifications du Code du travail par la loi N 2014-873 du 4 août 2014

Modifications du Code du travail par la loi N 2014-873 du 4 août 2014 FM 14/08/14 Modifications du Code du travail par la loi N 2014-873 du 4 août 2014 Article L1153-5 L employeur prend toutes dispositions nécessaires en vue de prévenir les faits de harcèlement sexuel, d

Plus en détail

Master Etudes françaises et francophones

Master Etudes françaises et francophones Master Etudes françaises et francophones 1. modèle scientifique et profilage des contenus de la filière / Présentation et spécificités de la filière Les études romanes à Leipzig sont considérées comme

Plus en détail

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE European University Association Association Européenne de l'université Copyright 2008 par l Association Européenne de l Université

Plus en détail

Un nouveau regard de l assurance au féminin : la «Hub Decider Woman» Paris, le 8 juin 2011

Un nouveau regard de l assurance au féminin : la «Hub Decider Woman» Paris, le 8 juin 2011 Résultats du premier Observatoire des femmes et l assurance Un nouveau regard de l assurance au féminin : la «Hub Decider Woman» Paris, le 8 juin 2011 Fiche méthodologique Cible : Hommes et femmes âgés

Plus en détail

FORMATION SELON LE SYSTEME DUAL L APPRENTISAGE CFC DE GESTIONNAIRE EN INTENDANCE L APPRENTISAGE AFP D EMPLOYÉ-E EN INTENDANCE

FORMATION SELON LE SYSTEME DUAL L APPRENTISAGE CFC DE GESTIONNAIRE EN INTENDANCE L APPRENTISAGE AFP D EMPLOYÉ-E EN INTENDANCE Département de l'éducation de la culture et du sport Service de la formation professionnelle Departement für Erziehung, Kultur und Sport Dienststelle für Berufsbildung FORMATION SELON LE SYSTEME DUAL L

Plus en détail

C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S. Des attitudes des Européens face aux risques

C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S. Des attitudes des Européens face aux risques C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S Observatoire Ipsos-LogicaBusiness Consulting/Crédit Agricole Assurances Des attitudes des Européens face aux risques Fiche technique Ensemble : 7245 répondants

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

Faire parvenir les documents suivants à l agent de soutien du programme

Faire parvenir les documents suivants à l agent de soutien du programme Reconnaissances des acquis Crédits d équivalence et exemptions Prendre note : Il n y a aucun frais associés au processus d évaluation du dossier Tous les participants au programme doivent obtenir des crédits

Plus en détail

UNE AMBITION TRIPARTITE POUR L EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES DANS L ENTREPRISE

UNE AMBITION TRIPARTITE POUR L EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES DANS L ENTREPRISE UNE AMBITION TRIPARTITE POUR L EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES DANS L ENTREPRISE La grande conférence sociale a permis d établir une feuille de route ambitieuse, qui engage ensemble l Etat, les

Plus en détail

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents :

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents : MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION Le moniteur-éducateur participe à l'action éducative, à l'animation et à l'organisation

Plus en détail

Évaluation et recommandations

Évaluation et recommandations ÉVALUATION ET RECOMMANDATIONS 13 Évaluation et recommandations Les personnes souffrant de troubles mentaux s intègrent mal sur le marché du travail. En Belgique, par rapport aux personnes qui ont une bonne

Plus en détail

Est-ce que les parents ont toujours raison? Épisode 49

Est-ce que les parents ont toujours raison? Épisode 49 Est-ce que les parents ont toujours raison? Épisode 49 Fiche pédagogique Le thème du 49 e épisode dirige l attention sur une question fondamentale lorsqu il s agit de développer la pensée des enfants,

Plus en détail

2009 et DUBAR C., TRIPIER P., Sociologie des professions, Collection U, Armand Colin,, 2 éd., 2009

2009 et DUBAR C., TRIPIER P., Sociologie des professions, Collection U, Armand Colin,, 2 éd., 2009 L apport de la sociologie des professions 1 à une définition positive des professions libérales. Il est très difficile de trouver une définition «positive» des professions libérales, souvent les professions

Plus en détail

Editorial : Le mémoire, un moyen pour penser sa pratique?

Editorial : Le mémoire, un moyen pour penser sa pratique? Formation et pratiques d enseignement en questions Editorial : Le mémoire, un moyen pour penser sa pratique? Abdel-Jalil AKKARI 1, (HEP-BEJUNE) et Sylvain RUDAZ (IFMES) Elément structurel des nouvelles

Plus en détail

AZ A^kgZi Yj 8^idnZc

AZ A^kgZi Yj 8^idnZc Bienvenue à l âge de la majorité! l État vous présente vos droits et devoirs ainsi que les principes fondamentaux de la République à travers «Le Livret du Citoyen» Nom... Prénom... Date de naissance...

Plus en détail

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Déclaration finale de la Réunion mondiale sur l EPT 2014 Accord de Mascate Préambule 1. Nous, ministres, chefs de délégations,

Plus en détail

Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques

Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques Parmi les trois domaines d activités proposés aux élèves volontaires dans le cadre de l accompagnement éducatif, «l aide aux devoirs

Plus en détail

Planifier avec les expériences clés pour les enfants de 3 à 5 ans

Planifier avec les expériences clés pour les enfants de 3 à 5 ans Planifier avec les expériences clés pour les enfants de 3 à 5 ans Ginette Hébert formatrice en petite enfance AFÉSÉO FORUM 2012 Cette formation s appuie sur mon expérience d accompagnement d éducatrices

Plus en détail

22 2011 (CC-20111-110)

22 2011 (CC-20111-110) Politiquee linguistique Adoptée : En vigueur : Amendement : 22 mars 2011 (CC-2011-110) 22 mars 2011 Table des matières 1. PRÉAMBULE... 1 2. CHAMP D APPLICATION... 1 3. CADRE LÉGAL ET RÉGLEMENTAIRE...

Plus en détail

OSGOODE HALL LAW SCHOOL Université York MÉMOIRE PRIVILÉGIÉ ET CONFIDENTIEL

OSGOODE HALL LAW SCHOOL Université York MÉMOIRE PRIVILÉGIÉ ET CONFIDENTIEL OSGOODE HALL LAW SCHOOL Université York MÉMOIRE PRIVILÉGIÉ ET CONFIDENTIEL À : &' 1$,'6 M. Richard Drouin, O.C., c.r. Président, Commission d examen sur la rémunération des juges 2CVTKEM,/QPCJCP DATE :

Plus en détail

Toronto (Ontario) Le vendredi 26 octobre 2007 L ÉNONCÉ FAIT FOI. Pour de plus amples renseignements, s adresser à :

Toronto (Ontario) Le vendredi 26 octobre 2007 L ÉNONCÉ FAIT FOI. Pour de plus amples renseignements, s adresser à : Allocution présentée par la surintendante Julie Dickson Bureau du surintendant des institutions financières Canada (BSIF) dans le cadre du Colloque des affaires réglementaires du Bureau d assurance du

Plus en détail

CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A

CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A ONUSIDA/CCP (36)/15.12 Date de publication : 24 juin 2015 TRENTE-SIXIÈME RÉUNION Date : 30 juin - 2 juillet 2015 Lieu : Salle du conseil exécutif,

Plus en détail

Préparation d une maturité avec mention bilingue français-allemand ou français-anglais

Préparation d une maturité avec mention bilingue français-allemand ou français-anglais Préparation d une maturité avec mention bilingue français-allemand ou français-anglais Dans les écoles de maturité des gymnases du canton de Vaud Edition 2014 Département de la formation, de la jeunesse

Plus en détail

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur

Plus en détail

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR?

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? Source: DUMONT, Nicole. Femmes d aujourd hui, Vol. 1 No. 8., janvier 1996. On dit de certaines personnes qu elles n ont pas de tête ou qu elles n ont pas de

Plus en détail

Pour un dialogue réussi enseignant parent parent enseignant

Pour un dialogue réussi enseignant parent parent enseignant Pour un dialogue réussi enseignant parent parent enseignant le mot du médiateur de l éducation nationale Madame, monsieur, Parent, enseignant, vous aurez l occasion, au long de l année scolaire, de vous

Plus en détail

Évaluation en vue de l accréditation. Programme Master Européen en Médiation de l Institut Universitaire Kurt Bösch

Évaluation en vue de l accréditation. Programme Master Européen en Médiation de l Institut Universitaire Kurt Bösch Évaluation en vue de l accréditation Programme Master Européen en Médiation de l Institut Universitaire Kurt Bösch Rapport final du Comité de visite de l OAQ 30 août 2005 I - Description du processus d

Plus en détail

NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2

NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2 NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2 Résultats aux évaluations nationales CM2 Annexe 1 Résultats de l élève Compétence validée Lire / Ecrire / Vocabulaire / Grammaire / Orthographe /

Plus en détail

ENQUÊTE SALARIÉS. VIAVOICE Mieux comprendre l opinion pour agir 178 rue de Courcelles 75 017 Paris + 33 (0)1 40 54 13 90 www.institut-viavoice.

ENQUÊTE SALARIÉS. VIAVOICE Mieux comprendre l opinion pour agir 178 rue de Courcelles 75 017 Paris + 33 (0)1 40 54 13 90 www.institut-viavoice. Délégation interministérielle à la Famille ENQUÊTE SALARIÉS Baromètre de l Observatoire de la parentalité en entreprise, en partenariat avec la Délégation interministérielle à la famille et l Union nationale

Plus en détail

Méthode universitaire du commentaire de texte

Méthode universitaire du commentaire de texte Méthode universitaire du commentaire de texte Baptiste Mélès Novembre 2014 L objectif du commentaire de texte est de décrire la structure argumentative et de mettre au jour les concepts qui permettent

Plus en détail

Programme de la formation. Écrit : 72hdepréparation aux épreuves d admissibilité au CRPE

Programme de la formation. Écrit : 72hdepréparation aux épreuves d admissibilité au CRPE Programme de la formation Écrit : 72hdepréparation aux épreuves d admissibilité au CRPE o 36 h pour la préparation à l'épreuve écrite de français Cette préparation comprend : - un travail sur la discipline

Plus en détail

Université de Lorraine Licence AES LIVRET DE STAGE LICENCE 2014-2015

Université de Lorraine Licence AES LIVRET DE STAGE LICENCE 2014-2015 Université de Lorraine Licence AES LIVRET DE STAGE LICENCE 2014-2015 1 LA REDACTION DU RAPPORT DE STAGE Le mémoire ne doit pas consister à reprendre tels quels des documents internes de l entreprise ou

Plus en détail

Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle. Musique instrumentale (deuxième partie)

Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle. Musique instrumentale (deuxième partie) Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle Musique instrumentale (deuxième partie) Annexe D Règlement 184/97 Qualifications requises pour enseigner Mai 2005 This document is available

Plus en détail

Commerce International. à référentiel commun européen

Commerce International. à référentiel commun européen Brevet de technicien supérieur Commerce International à référentiel commun européen Référentiel de formation SEPTEMBRE 2011 RÉFÉRENTIEL DE FORMATION Unités de formation UF1 Culture Générale et Expression

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP)

Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) F CDIP/5/7 REV. ORIGINAL : ANGLAIS DATE : 21 JUILLET 2010 Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) Cinquième session Genève, 26 30 avril 2010 PROJET RELATIF À LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

Plus en détail

Transformez votre relation au monde!

Transformez votre relation au monde! Transformez votre relation au monde! Formations certifiantes PNL QUEST interactive 2013-2014 Qu est-ce que la PNL? La PNL (Programmation Neuro-linguistique) est une discipline développée dans les années

Plus en détail

Chapitre 3 Le modèle genevois d organisation du travail de maturité

Chapitre 3 Le modèle genevois d organisation du travail de maturité République et Canton de Genève Département de l'instruction publique Enseignement secondaire II postobligatoire TRAVAIL DE MATURITÉ : BASES RÉGLEMENTAIRES ET DÉROULEMENT DU TRAVAIL Résumé du rapport On

Plus en détail

Observatoire Gleeden de l infidélité

Observatoire Gleeden de l infidélité 16 janvier 2014 N 111 730 Enquêtes auprès d un échantillon national représentatif de 804 Français âgés de 18 ans et plus Contacts : 01 72 34 94 64 / 94 13 François Kraus / Anne-Sophie Vautrey Prenom.nom@ifop.com

Plus en détail

LA RECONNAISSANCE AU TRAVAIL: DES PRATIQUES À VISAGE HUMAIN

LA RECONNAISSANCE AU TRAVAIL: DES PRATIQUES À VISAGE HUMAIN LA RECONNAISSANCE AU TRAVAIL: DES PRATIQUES À VISAGE HUMAIN JEAN-PIERRE BRUN PROFESSEUR CHAIRE EN GESTION DE LA SANTÉ ET DE LA SÉCURITÉ DU TRAVAIL UNIVERSITÉ LAVAL http://cgsst.fsa.ulaval.ca Dans quatre

Plus en détail

ACTEURS DE LA DÉFENSE ET FACTEURS DE SÉCURITÉ

ACTEURS DE LA DÉFENSE ET FACTEURS DE SÉCURITÉ INSTITUT DE MANAGEMENT PUBLIC ET GOUVERNANCE TERRITORIALE 21 RUE GASTON DE SAPORTA 13100 AIX EN PROVENCE DIPLOME UNIVERSITAIRE (DU) ACTEURS DE LA DÉFENSE ET FACTEURS DE SÉCURITÉ OBJECTIFS Faire comprendre

Plus en détail

Formation certifiante au métier de coach scolaire

Formation certifiante au métier de coach scolaire Formation certifiante au métier de coach scolaire 1 Préambule CoachingMaestro est un portail de formations dédié à toute personne intéressée dans l accompagnement des jeunes. Préambule Ses missions sont

Plus en détail

Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012

Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012 Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012 Des tendances d évolution différenciées pour les femmes

Plus en détail

L assurance qualité N 4. Décembre 2014

L assurance qualité N 4. Décembre 2014 N 4 L assurance qualité Décembre 2014 L es investissements dans les systèmes et services d orientation tout au long de la vie (OTLV) doivent démontrer le bénéfice pour les individus, les communautés et

Plus en détail

Synthèse «Le Plus Grand Produit»

Synthèse «Le Plus Grand Produit» Introduction et Objectifs Synthèse «Le Plus Grand Produit» Le document suivant est extrait d un ensemble de ressources plus vastes construites par un groupe de recherche INRP-IREM-IUFM-LEPS. La problématique

Plus en détail

Politique d utilisation des médias sociaux et des technologies de l information

Politique d utilisation des médias sociaux et des technologies de l information CA 06-02-2015 Annexe 10.1 Politique d utilisation des médias sociaux et des technologies de l information Janvier 2015 2 1. PRÉAMBULE La Fédération des médecins résidents du Québec (FMRQ) est une fédération

Plus en détail

Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré

Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré Référence : Circulaire n 2010-037 du 25 février 2010 relative au dispositif d'accueil, d'accompagnement et de formation des enseignants

Plus en détail

INTRODUCTION. Master Management des Ressources Humaines de l IAE de Toulouse Page 1

INTRODUCTION. Master Management des Ressources Humaines de l IAE de Toulouse Page 1 LES FICHES OUTILS RESSOURCES HUMAINES L évaluation 360 Feed-back INTRODUCTION Aujourd hui les ressources humaines sont considérées par les entreprises comme un capital. La notion de «capital humain» illustre

Plus en détail

d évaluation Objectifs Processus d élaboration

d évaluation Objectifs Processus d élaboration Présentation du Programme pancanadien d évaluation Le Programme pancanadien d évaluation (PPCE) représente le plus récent engagement du Conseil des ministres de l Éducation du Canada (CMEC) pour renseigner

Plus en détail

P RO - enfance. Plateforme Romande pour l accueil de l enfance

P RO - enfance. Plateforme Romande pour l accueil de l enfance P RO - enfance Plateforme Romande pour l accueil de l enfance Rapport de la phase d analyse 1. Résumé Le présent document contient la description du déroulement et des résultats de la phase d analyse des

Plus en détail

Ordonnance sur la formation professionnelle initiale

Ordonnance sur la formation professionnelle initiale Ordonnance sur la formation professionnelle initiale 1 avec certificat fédéral de capacité (CFC) du 14 décembre 2006 70610 Assistante en pharmacie CFC/Assistant en pharmacie CFC Pharma-Assistentin EFZ/Pharma-Assistent

Plus en détail

Concept d assurance de la qualité pour la formation à la pratique professionnelle au sein des écoles de commerce

Concept d assurance de la qualité pour la formation à la pratique professionnelle au sein des écoles de commerce Concept d assurance de la qualité pour la formation à la pratique professionnelle au sein des écoles de commerce La partie informative du présent concept comprend une vue d ensemble des exigences de qualité

Plus en détail

Ouverture 2 Bertrand HEBERT, Directeur général adjoint de l'apec. Présentation de l étude 3

Ouverture 2 Bertrand HEBERT, Directeur général adjoint de l'apec. Présentation de l étude 3 Sommaire Ouverture 2 Bertrand HEBERT, Directeur général adjoint de l'apec Présentation de l étude 3 Jean-Marie Blanc, Directeur des Relations institutionnelles et partenariats de l'apec Pierre Lamblin,

Plus en détail

LES STÉRÉOTYPES, c est pas moi, c est les autres! Lutter contre les stéréotypes pour construire une culture de l égalité

LES STÉRÉOTYPES, c est pas moi, c est les autres! Lutter contre les stéréotypes pour construire une culture de l égalité LES STÉRÉOTYPES, c est pas moi, c est les autres! Lutter contre les stéréotypes pour construire une culture de l égalité AUJOURD HUI, le principe de l égalité entre les femmes et les hommes n est plus

Plus en détail

Université de Haute Alsace. Domaine. Sciences Humaines et Sociales. MASTER Mention Éducation, Formation, Communication UHA, ULP, Nancy 2

Université de Haute Alsace. Domaine. Sciences Humaines et Sociales. MASTER Mention Éducation, Formation, Communication UHA, ULP, Nancy 2 Centre Universitaire de Formation des Enseignants & des Formateurs Laboratoire Interuniversitaire de Sciences de l Education et de la Communication Université de Haute Alsace Domaine Sciences Humaines

Plus en détail

Direction des Ressources Humaines 14/10/04 CLASSIFICATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF

Direction des Ressources Humaines 14/10/04 CLASSIFICATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF CLASSIFICATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF SOMMAIRE PREAMBULE P. 4 DISPOSITIONS GENERALES : I. Généralités P. 05 I.1. Définition de la classification P. 05 I.2. Relation classification emploi P. 05 I.3.

Plus en détail

Lecture critique et pratique de la médecine

Lecture critique et pratique de la médecine 1-00.qxp 24/04/2006 11:23 Page 13 Lecture critique appliquée à la médecine vasculaireecture critique et pratique de la médecine Lecture critique et pratique de la médecine Introduction Si la médecine ne

Plus en détail

Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine

Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine 14. La collecte de données sur la violence envers les enfants Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine Introduction

Plus en détail