Bibliographie. Introduction. Objectifs. Modalité d évaluation : Plan. Résumé. Plan. Résumé LES DYSPNÉES LARYNGÉES TRACHÉOTOMIE

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1 LES DYSPNÉES LARYNGÉES UE : MED 517 Cible : M2 Symptôme de dysfonctionnement grave et fréquent des voies aériennes supérieures Anatomie et physiologie des voies aériennes supérieures et de la respiration 1. Reconnaître une dyspnée laryngée Apprécier la gravite 2. Rechercher l étiologie 3. Organiser une prise en charge thérapeutique d urgence et le suivi A : Définition, physiopathologie B Diagnostic Positif : clinique ; Diagnostic de gravité ; Diagnostic Différentiel : 5 éléments Diagnostic étiologique : chez l adulte : 5 étiologies chez l adulte et les étiologies chez l enfant de moins et de plus de 6 mois C Prise en charge Une dyspnée se définit comme la sensation subjective d'augmentation du travail respiratoire. La dyspnée laryngée est une dyspnée obstructive consécutive à un obstacle fonctionnel ou anatomique, intrinsèque ou extrinsèque, au niveau laryngé. La dyspnée laryngée aigue est plus fréquente chez l enfant alors que forme chronique d installation progressive est plus retrouvée chez l adulte Elle est à différentier des autres dyspnées: Dyspnées cardiopulmonaires, asthmatiformes, trachéo bronchiques, supra laryngées et celles d origine métabolique et neurologique centrale Les causes sont orientées par l âge : Enfant de plus de 6 mois corps étrangers, laryngites infectieuses, inflammatoires (œdème), tumeurs bénignes (papillomatose), malignes, traumatismes Enfant de moins de 6 mois : malformations Adultes : les causes sont inflammatoires ou infectieuses, tumorales, neurologiques, traumatiques La prise en charge est de rétablir la respiration en urgence : intubation ou trachéotomie puis lever l obstacle EMC ORL Bonfils P. La pathologie ORL et cervicofaciale, Albert S. Bozek H Pathologie ORL et Cervicofaciale., Edition Ellipses BEREZIN A. Manuel Pratique à l usage des étudiants et des Médecins généralistes ORL et chirurgie cervico faciale MARSOT K., PORTIER F. Symptômes en ORL : de la clinique à l image et de l image au traitement Éditions Sauramps médical Pathologie ORL et Cervico faciale LEGENT F. NARCY P. ÉDITIONS MASSON CHABOLLE F., EREA NOËL GARABEDIAN : Décision en ORL Éditions VIGOT Modalité d évaluation : QROC, QCM, Cas clinique TRACHÉOTOMIE UE MED 517 Cible : M2 Après les dyspnées laryngées leur principale prise en charge admet un geste chirurgical d urgence qui doit être connu de tout médecin. L anatomie de la trachée cervicale Maîtriser les indications Schématiser les étapes de la technique chirurgicale Organiser la surveillance d un patient trachéotomisé Indications Technique chirurgicale Surveillance, post opératoire, décanulation, pronostic Conclusion Les indications découlent des causes de la dyspnée laryngée. La trachéotomie par une incision directe sur la face antérieure du cou à travers la peau, les muscles et l isthme thyroïdien intéresse les premiers anneaux trachéaux. Ce geste d urgence simple ne peut être efficace que s il est suivi d une surveillance et d un suivi bien maîtrisé. 1

2 EMC ORL Bonfils P. La pathologie ORL et cervicofaciale, Albert S. Bozek H Pathologie ORL et Cervicofaciale., Edition Ellipses BEREZIN A. Manuel Pratique à l usage des étudiants et des Médecins généralistes ORL et chirurgie cervico faciale MARSOT K., PORTIER F. : Symptômes en ORL : de la clinique à l image et de l image au traitement Éditions Sauramps médical Pathologie ORL et Cervico faciale LEGENT F. NARCY P. ÉDITIONS MASSON CHABOLLE F., EREA NOËL GARABEDIAN : Décision en ORL Éditions VIGOT Mode d évaluation : CORPS ÉTRANGERS ORL UE MED 517 Cible M2 : Reconnaître le caractère d urgence selon le siège et la nature du CE Organiser la Conduite à tenir curative et préventive Corps étrangers des fosses nasales; CE des oreilles, CE Laryngo trachéo bronchiques. Définition, clinique, prise en charge : Pathologie essentiellement pédiatrique, elle est l apanage du petit enfant qui introduit toutes sortes d objets dans les narines et les méats auditifs externes (mousse surtout, grains végétaux, métalliques, plastiques, perles, craie, pièces chimiques) Clinique : en général unilatéral : Obstruction nasale, Écoulement purulent fétide plus ou moins sanguinolent Le diagnostic est évident si l introduction a été faite devant témoin ; Plus difficile en cas de CE méconnu Prise en charge : il n y a aucune urgence absolue à ce niveau. Extraction par les voies naturelles en évitant de refouler le CE vers le pharynx. L ablation doit se faire sur un enfant bien immobilisé à l aide d instruments mousses. En cas de contention difficile et de non coopération, recourir à l anesthésie générale pour éviter des blessures et l enclavement. Évolution : Incidents / accidents : risque de lésions muqueuses et de saignement CE refoulé dans les voies aériennes inférieures Prévention: Éducation familiale, choix des jouets ne comportant pas de pièces à risque CE Laryngo trachéo bronchiques La présence dans les voies respiratoires basses de fragments alimentaires ou de tout autre objet est un accident grave survenant souvent chez le grand enfant de façon imprévisible. Urgence car le pronostic vital peut être mis en jeu Clinique : L accident se produit pendant l état d éveil chez l enfant. Signes évocateurs : Accès brusque de toux violente, suffocante quinteuse (l asphyxie est possible) ; La voix et la toux sont rauques (selon la localisation du corps étranger) ; Dyspnée d intensité variable, inspiratoire ou aux deux temps ; Anxiété de l enfant et de son entourage ; Localisations bronchiques marquées par une broncho pneumopathie résistante aux antibiotiques ; Diagnostic : anamnèse avec la notion de syndrome de pénétration La radiographie du cou et du thorax : (face et profil), permet de visualiser les C.E. radio opaques, ou une atélectasie lobaire. L endoscopie directe sous anesthésie générale permet de voir et enlever le C.E. par le médecin spécialiste) EMC ORL, Bonfils P. Pathologie ORL et cervicofaciale ; Frédéric Chabolle Era Noël Garabedian Modalités d évaluation :. LES EPISTAXIS UE MED 517 Cible M2 2

3 Syndrome hémorragique qui constitue une des urgences en ORL et nécessite la connaissance de l anatomie des fosses nasales Objectif 1. Reconnaître l épistaxis et en apprécier la gravité 2. planifier la prise en charge d urgence 3. entreprendre une démarche diagnostique : Définition Diagnostic positif, différentiel, étiologique Conduite à tenir : urgence, fonction de l étiologie L épistaxis est un écoulement sanglant extériorisé par le nez. Fréquente, elle est la plupart du temps bénigne. Cependant, elle peut par son abondance ou sa répétition réaliser une véritable urgence médico chirurgicale. Présentation : deux tableaux cliniques peuvent être individualisés : L épistaxis bénigne et l épistaxis grave : Diagnostic Positif est clinique : il se base sur l interrogatoire du patient et de son entourage précise : âge, profession, antécédents : HTA, hémorragies, prise de médicaments (aspirine, anticoagulants) ; Durée, abondance de l épisode actuel L examen général permet d évaluer le retentissement de la spoliation (perte sanguine) L Examen ORL précise l abondance de l hémorragie, siège antérieur ou postérieur, localisé ou diffus. L examen paraclinique permet de: confirmer la gravité du retentissement général : NFS, faire une étude simple de l hémostase et détermine le groupe sanguin et du rhésus. Le traitement vise à tarir l hémorragie par des gestes progressifs et éviter sa reproduction. Compression, tamponnement antérieur et ou postérieur Cautérisation de la tâche vasculaire (nitrate d argent en perle ou au crayon pointu), ligatures vasculaires. Évacuation en cas d échec en milieu spécialisé Évolution : le plus souvent bénigne disparaissant sous traitement mais parfois état de choc nécessitant un transfert en réanimation et ou en hématologie Prévention : IEC Surveillance et suivi de l HTA ; Éviter affolement pour les épistaxis nocturnes chez l enfant Chez l adulte, devant une épistaxis répétée éliminer une tumeur EMC ORL Bonfils P. La pathologie ORL et cervicofaciale, Albert S, Bozek H Pathologie ORL et Cervicofaciale., Edition Ellipses BEREZIN A. Manuel Pratique à l usage des étudiants et des Médecins généralistes ORL et chirurgie cervico faciale MARSOT K., PORTIER F. Symptômes en ORL : de la clinique à l image et de l image au traitement Éditions Sauramps médical Pathologie ORL et Cervico faciale LEGENT F. NARCY P. ÉDITIONS MASSON CHABOLLE F., EREA NOËL GARABEDIAN : Décision en ORL Éditions VIGOT Modalité d évaluation : TRAUMATISMES LARYNGÉS UE MED 517 Cible : M2 Se situe dans les notions d urgence qui s imposent au médecin généraliste. Anatomie et physiologie du larynx Reconnaître le traumatisme du larynx Donner les éléments de la prise en charge : Traumatismes externes, traumatismes internes Clinique, Diagnostic Évolution et Prise en charge Le boîtier laryngé constitue à la paroi antérieure du cou un des reliefs exposés susceptible de subir des agressions. Strangulation dans un but criminel, plaie traumatique dans un but suicidaire Les lésions touchent les cartilages, les membranes et ligaments. Elles peuvent atteindre la cavité endolaryngée et se répercuter sur les 2 fonctions du larynx : respiration et phonation. Il y a lieu de rechercher L urgence respiratoire : FR, amplitude, Les signes de lutte respiratoires Les bruits respiratoires anormaux, L état d excitation ou de somnolence ; La couleur du sang (le sang oxygéné est bien rouge) L obstruction des voies respiratoires par les parties molles lésées : il faudrait les dégager et 3

4 maintenir les voies aériennes ouvertes (canule) ; par l hématome, l œdème ou l emphysème ; il faudrait évacuer le sang ou l air, L intubation orotrachéale ou trachéotomie si nécessaire. L inhalation des sécrétions (sang et salive) vers les bronches : il faudrait les aspirer, L urgence hémorragique : Évaluer la fréquence, le rythme et l amplitude du pouls ; La tension artérielle ; L état de conscience L hémorragie peut être locale, régionale ou en dehors du pharyngo larynx ; Elle peut être extériorisée ou interne à rechercher. Il faudrait l arrêter par le moyen approprié: compression, ligature coagulation.procéder au remplissage par les liquides (macromolécules ou par le sang) Autres symptômes cliniques : La douleur indique les points d impact ; Dysphonie. Expectorations sanglantes ; Contusions, et plaies cutanées, sous cutanées ou muqueuses ; Déformations laryngo trachéales : fractures luxation ; Explorations : Radiographie, endoscopie exploration chirurgicale Traitement médical et chirurgical : réparations minutieuses Suivi et complications : Décès par asphyxie ou choc hémorragique ; Surinfections respiratoires ou médiastinales; Séquelles rétrécissements des voies respiratoires ; Séquelles dysphoniques. EMC ORL Bonfils P. La pathologie ORL et cervicofaciale, Albert S, Bozek H Pathologie ORL et Cervicofaciale., Edition Ellipses BEREZIN A. Manuel Pratique à l usage des étudiants et des Médecins généralistes ORL et chirurgie cervico faciale MARSOT K., PORTIER F. Symptômes en ORL : de la clinique à l image et de l image au traitement Éditions Sauramps médical Pathologie ORL et Cervico faciale LEGENT F. NARCY P. ÉDITIONS MASSON CHABOLLE F., EREA NOËL GARABEDIAN : Décision en ORL Éditions VIGOT Modalité d évaluation : BRULURES CAUSTIQUES DE L ŒSOPHAGE UE : MED 517 Cible : M2 Donner une liste de produits dangereux en cause Faire le diagnostic des lésions Recommander les gestes à proscrire Organiser une prise en charge adéquate - - Épidémiologie /Physiopathologie - Clinique : Interrogatoire, Examen clinique, Examen endoscopique - Traitement curatif et préventif L ingestion de substances caustiques est fréquente et accidentelle chez l enfant, suicidaire ou criminelle chez l adulte. Au stade aigue, la prise en charge veille à prévenir la sténose. Mais le plus souvent les patients sont vus à ce stade qui exige des interventions plastiques multidisciplinaires. La prévention basée sur l IEC demande aux parents de mettre des produits caustiques et dangereux hors de la portée des enfants et des personnes dépressives: eau de javel ; liquide de batterie, produits domestiques divers. EMC ORL Bonfils P. La pathologie ORL et cervicofaciale, Albert S. Bozek H Pathologie ORL et Cervicofaciale., Edition Ellipses BEREZIN A. Manuel Pratique à l usage des étudiants et des Médecins généralistes ORL et chirurgie cervico faciale MARSOT K., PORTIER F. Symptômes en ORL : de la clinique à l image et de l image au traitement Éditions Sauramps médical Pathologie ORL et Cervico faciale LEGENT F. NARCY P. ÉDITIONS MASSON CHABOLLE F., EREA NOËL GARABEDIAN : Décision en ORL Éditions VIGOT Méthodes d évaluation : QCM ; QROC 4

5 LES URGENCES NEUROSENSORIELLES UE MED 517 Cible M2 Pathologies qui nécessitent une prise en charge d urgence par le médecin généraliste 1/ Reconnaître les syndromes et le caractère spécifique qui en fait des urgences 2/ Expliquer les mécanismes étiopathogéniques possibles 3/ Replacer le syndrome dans son contexte étiologique 4/ Organiser et planifier la prise en charge en urgence, le suivi et la prévention Les surdités brusques 1. Définition et données épidémiologiques 2. Diagnostic : positif, différentiel, enquêtes étiopathogéniques hypothèses étiopathogéniques 1. Prise en charge éléments de classification et de pronostic Conclusion La crise vertigineuse 1. examen clinique de la crise 2. Prise en charge : Gestes d urgence ; Signes d orientation 3. vertiges vitaux et autres vertiges La paralysie faciale périphérique de la surdité busque Le syndrome de surdité brusque peut se définir comme une surdité de perception le plus souvent unilatérale d au moins 30 db sur trois fréquences audiométriques successives qui survient en moins de 24 heures chez un adulte sans cause évidente. Fréquence de 10/ hab. dans les pays européens et 1,02% des consultations. Indice du niveau de santé. Dans notre milieu, la pathologie existe certain mais méconnue et rarement identifiée. Les affections révélées par une surdité brusque ou les préoccupations du praticien: Le neurinome de l acoustique 1 à 33% des cas PEA et IRM ; Tumeur primitive ou secondaire du TC plus rares Maladies neurologiques et vasculaires : SEP ; Dissection artérielle des vaisseaux vertébrobasilaires : n Causes infectieuses bactériennes d origine otitique (labyrinthique ou OM), méningée ou hématogène Causes traumatiques : rocher, fistule périlymphatique : Hypopressions intracrâniennes : hypopression LCR au dessous de 60mm H2O et hyperpression et hydrops endolymphatiques relatifs. Peuvent s observer suite à une PL, myélographie et chirurgie rachidienne. Autre affections labyrinthiques : maladie de Ménière au début, hydrops labyrinthique d origine périlymphatique ; courbe de type A Hypothèses étiopathogéniques : Quatre mécanismes sont invoqués : viral, vasculaire, immunitaire et traumatique Infection virale du labyrinthe et ou du nerf cochléaire à l origine d une atrophie de l organe de Corti et de la strie vasculaire, anomalies de la membrane tectoriale. Réactivations virales possibles Origine microcirculatoire : thromboses, hémorragies et micro embolies, vasospasmes Causes immunitaires : labyrinthite auto immune? Pas d antigènes cochléaires spécifiques connus à ce jour Causes traumatiques avec ruptures des membranes notamment la membrane de REISSNER à l origine d un mélange endolymphe périlymphe et altération fonctionnelle de la transduction Autre mécanisme : mutation du DNA mitochondrial (biologie moléculaire) Traitements : sauver certaines de ces surdités et permettre le diagnostic précoce de certaines pathologies Corticoïdes ; traitements à visée vasculaire : vasodilatateurs ; Oxygène hyperbare ; Hémodilution normo volémique avec une action sur le débit sanguin et le transfert en O2 : hémodilution abaissé entre 30 et 40% ; Substances à propriétés hémorhéologiques : anticoagulants ; Anti radicaux libres Autres médications : Mannitol : 500 ml à 10% sur 6 h + 2g de KCL et régime sans sel ; Antiviraux : Zovirax 200 ou 800 : 5comp/j x 5 jours ; Zelitrex 500 : 6comp /j x 5 jours ; Anxiolytiques pour lutter contre le stress Pronostic mauvais dépend du délai diagnostique notion d urgence ; de la sévérité de la perte auditive ; du type audiométrique, du terrain et des antécédents selon la classification HEAR où H=hearing, E=délai diagnostique, A=audiogramme, R=symptômes rapportés EMC ORL Bonfils P. La pathologie ORL et cervicofaciale ; Urgences ORL Tran BA Huy Méthodes d évaluation : 5

6 LES OTITES UE : MED 517 Cible : M2 des études médicales Présentation : A la suite des leçons précédentes sur la bactériologie générale, l anatomie et la physiologie de l oreille, ce cours donne les principales notions sur les otites. Il insiste sur les formes cliniques les plus fréquentes, notamment l otite moyenne aigue de l enfant et sur les complications des otites. 1 Définir l otite 2 Décrire les différentes formes cliniques des otites 3 Citer trois éléments du diagnostic positif d une otite moyenne aiguë congestive 4 Énumérer les principales complications des otites 5 ifier le traitement d une otite moyenne aigue de l enfant. Rappels anatomiques et physiologiques sur l oreille Étiologies des otites Étude clinique Traitement Conclusion Les otites sont des états inflammations des revêtements de l oreille. Elles sont plus fréquentes chez l enfant que chez l adulte. Elles constituent entre 10 à 30% des consultations en pédiatrie. L otite moyenne aigue constitue l otopathie la plus fréquente. Les principaux facteurs favorisant en sont: les rhinopharyngites, l hypertrophie des végétations adénoïdes, les déficits immunitaires et certaines maladies infectieuses (rougeole, grippe, scarlatine). Les principaux germes responsables des otites dans notre milieu sont staphylococcus aureus (20%), klebsiella pneumoniae, staphylococcus saprophyticus, pseudomonas aeruginosa et haemophilus influenzae. Les agresseurs initiaux avant la surinfection bactérienne sont les virus. L otite moyenne aiguë évolue en trois stades: stade congestif, stade de collection suppurée et stade de perforation. Les signes d une otite moyenne aiguë sont subjectifs (otalgie dans 75% des cas), fonctionnels (surdité), objectifs (otorrhée) et généraux (fièvre, diarrhée, agitation, troubles de sommeil et de comportement). Au des complications des otites dans notre milieu, on observe par ordre de fréquence les méningites otogènes, les mastoïdites, les paralysies faciales, les abcès du cerveau, les labyrinthites et les thrombophlébites du sinus latéral. Le passage aux récidives et à la chronicité est à l origine d otites moyennes chroniques avec perforations tympaniques et parfois choléstéatome et pertes auditives Le traitement est médical (antibiothérapie, désinfection rhinopharyngée, antalgiques, antiinflammatoires.. etc.) et chirurgical (paracentèse, mastoïdectomie et tympanoplastie). EMC ORL ; Précis d ORL, par M Portmann. Modalités d évaluation QCM et QROC Conseils Effectuer un stage clinique dans les services d ORL et de chirurgie cervico faciale en vue d effectuer un examen otoscopique correct, afin de distinguer les tympans normaux des tympans pathologiques. LES RHINOPHARYNGITES UE MED 517 CIBLE : Étudiants niveau M2 INTÉRÊT : La pathologie infectieuse du pharynx est quotidiennement rencontrée par le médecin généraliste, le praticien ORL ou le pédiatre. : A la fin du cours, l étudiant doit être Définir une rhinopharyngite, Donner les éléments du diagnostic positif d une rhinopharyngite chez l enfant et chez l adulte ifier la prise en charge d une rhinopharyngite récidivante de l enfant et de l adulte : définition et rappels 1 Rhinopharyngite aiguë de l enfant Signes cliniques 6

7 Évolution Complications Traitement : Local Général Conclusion 2 Rhinopharyngite Chronique Diagnostic positif o Symptomatologie / Clinique o Évolution Complications Traitement o Médical o Chirurgical 3. Rhinopharyngite de l adulte Conclusion : La pathologie infectieuse du pharynx est un problème quotidien. C est l apanage du nourrisson, de l enfant de 3 à 7 ans. Les crises récidivent avec l apparition des facteurs favorisant (maladie d adaptation). Les complications sont loco régionales avec des troubles de développement caractérisant le faciès adénoïdien et aboutissent bien souvent à la chirurgie adénoïdoamygdalienne. Les complications peuvent se propager aux voies respiratoires basses. Chez l adulte la rhinopharyngite entre dans le cadre général des rhinites aiguës ou chroniques mais doit faire éliminer les tumeurs malignes du cavum. EMC ORL Bonfils P. La pathologie ORL et cervicofaciale, Albert S, Bozek H Pathologie ORL et Cervicofaciale., Edition Ellipses BEREZIN A. Manuel Pratique à l usage des étudiants et des Médecins généralistes ORL et chirurgie cervico faciale MARSOT K., PORTIER F. Symptômes en ORL : de la clinique à l image et de l image au traitement Éditions Sauramps médical Pathologie ORL et Cervico faciale LEGENT F. NARCY P. ÉDITIONS MASSON CHABOLLE F., EREA NOËL GARABEDIAN : Décision en ORL Éditions VIGOT Modalité de l évaluation : QCM et QROC Reconnaître la manifestation allergique dans les pathologies chroniques Organiser la prise en charge de ces manifestations : définition et épidémiologie Diagnostic positif : Clinique (interrogatoire minutieux et méthodique et paraclinique bilan allergologique Diagnostic différentiel Évolution Prise en charge Terrain caractérisant de nombreuses manifestations chroniques de la sphère ORL : rhinosinusites, rhinopharyngites, laryngites, asthme, prurit méat auriculaire externe et leurs complications organiques et psychiques. Il faut établir la réalité de ce terrain, supprimer les éléments accessibles (allergènes, facteurs favorisants climatiques et autres Il faut organiser une bonne prise en charge et un accompagnement étroit en vue d améliorer la qualité de la vie. Évolution Les thérapeutiques actuelles donnent d excellents résultats dans plus de 80% des cas lorsque les protocoles sont bien respectés mais on peut observer des surinfections et dans certains cas une évolution vers la polypose naso sinusienne et l asthme bronchique Traitement vise à améliorer la qualité de la vie lorsque l éradication n est pas possible symptomatique : o voie générale : antihistaminiques au long court, corticoïdes en o cures courtes voie locale : décongestionnant et corticoïdes * étiologique : suppression de l allergène, désensibilisation spécifique Modalité d évaluation : QROC, QCM 4 : ALLERGIE EN ORL UE MED 517 Étudiants M2 LES ADÉNOPATHIES CERVICALES CHRONIQUES UE MED 517 7

8 Donner les éléments du diagnostic d une adénopathie cervicale Entreprendre la démarche en vue du diagnostic étiologique : manifestation d une pathologie à diagnostiquer qui peut être une infection spécifique ou une tumeur maligne, les adénopathies cervicales sont très fréquentes et doivent déclencher une démarche en vue de ce diagnostic précis. Rappel anatomique Anatomopathologique Diagnostic Positif : Description précise de la tuméfaction ; Évolution ; Signes d accompagnement Examens complémentaires Différentiel Étiologique : Inflammation/Infections ; Adénopathies malignes Primitives ou Métastatiques Prise en charge Conclusion. Clinique : L abord clinique de ces tuméfactions cervicales se fait par un cheminement en plusieurs étapes qu il convient de respecter scrupuleusement. En vue d aboutir à une étiologie précise L interrogatoire minutieux et précis ; L examen clinique : vise à préciser les six caractères à l inspection et à la palpation. L examen ORL complet. L examen général : exploration des aires ganglionnaires ; recherche d une hépatosplénomégalie ; hémopathie Paraclinique : est fonction des résultats de l examen clinique et de l orientation diagnostique obtenue Examens sanguins ; ponction pour étude cytologique du produit Diagnostic étiologiques et indications A/ Tuméfactions chaudes : inflammations aiguës : il s agit toujours d adénopathies (adénite ou adénophlegmon).: latérales ou prélaryngés B/ Tuméfactions inflammatoires subaiguës : douloureuse avec périadénite et l évolution se fait par poussées itératives. On peut évoquer : une adénopathie séquellaire d une infection de voisinage : buccale, rhinopharyngée ou du cuir chevelu. Tuberculose ganglionnaire : masse unique ou multiple de consistance inégale souvent fluctuante Mononucléose infectieuse : sujet jeune, asthénie et splénomégalie ; Toxoplasmose : polyadénopathies postérieures de petite taille ; Syphilis secondaire Lymphadénopathies du SIDA C/ Tuméfactions froides : dures de nature néoplasique cancer ORL chez l adulte Tuméfactions fermes chez l enfant : adénopathies chroniques banales ou relevant d une leucose ; chez l adulte : hémopathies, lymphome malin hodgkinien ou non, mais aussi schwannome La prise en charge de toutes ces tuméfactions se fait en milieu spécialisé. Si non toute exérèse doit être suivie d un examen anatomo pathologique et d examen renouvelés à la recherche d une origine locorégionale. Le traitement est médical plus ou moins spécifique dans les adénopathies inflammatoires Chirurgical : curage ganglionnaire et chirurgie de la tumeur d origine Radiothérapie et chimiothérapie pour les tumeurs sensibles et en complément à la chirurgie EMC ORL Bonfils P. La pathologie ORL et cervicofaciale, Albert S, Bozek H Pathologie ORL et Cervicofaciale., Edition Ellipses BEREZIN A. Manuel Pratique à l usage des étudiants et des Médecins généralistes ORL et chirurgie cervicofaciale Pathologie ORL et Cervico faciale LEGENT F. NARCY P. ÉDITIONS MASSON CHABOLLE F., EREA NOËL GARABEDIAN : Décision en ORL Éditions VIGOT Modalité d évaluation : QROC QCM Cas clinique MANIFESTATIONS ORL DU SIDA UE : MED 517 Cible : Étudiants niveau M2 des études médicales. Présentation : A la suite des leçons précédentes sur l infectiologie et particulièrement sur l infection à VIH, ce cours donne les notions sur les principales manifestations ORL du SIDA. Il insiste sur les 8

9 pathologies ORL révélatrices du SIDA dans notre milieu. A la fin du cours chaque étudiant devra être Reconnaître les différents symptômes et affections ORL rencontrés lors de l infection à VIH Savoir évoquer ou suspecter le terrain immunodéprimé devant certaines manifestations Évoquer le stade biologique de l infection Organiser la prise en charge des affections en vue d améliorer la qualité de la vie 1 Rappels généraux sur l infection à VIH ORL et Immunologie : anneau de Waldeyer ORL et infections virales, bactériennes, parasitaires et mycosiques ORL et cancers immuno et viro induits 2 Étude clinique des principales atteintes ORL au cours du SIDA 3 Traitement des affections ORL au cours du SIDA Conclusion Les manifestations du SIDA sont polymorphes: digestives, dermatologiques, neurologiques, infectieuses, psychiatriques, générales. Etc. Les manifestations ORL peuvent être précoces et inaugurales du SIDA, c est à dire peuvent à elles seules amener le praticien à suspecter l infection à VIH/SIDA. Aussi avons nous intérêt à bien les connaitre afin de diagnostiquer précocement cette maladie. Au plan clinique, les manifestations ORL décrites dans notre milieu au cours de l infection à VIH/SIDA sont multiples et s observent par ordre de fréquence décroissante ainsi qu il suit: les herpès et candidoses oro pharyngées (dans 10 à 30% des cas), les otites et sinusites et leurs complications, les adénopathies cervicales, les paralysies faciales, les tumeurs opportunistes ORL, le zona des nerfs crâniens mixtes (des paires V et VII explorées en ORL). Ces manifestations peuvent survenir à tous les stades biologiques de l infection à VIH/SIDA. Leur apparition chez un patient devrait amener à initier le bilan sérologique spécifique du SIDA. Le traitement de ces affections ORL observées au cours du SIDA n est pas spécifique. En même temps que le traitement à visée ORL est entrepris, il est nécessaire de maitriser l infection à VIH par la prise concomitante des antirétroviraux (ARV). Ces thérapeutiques, prises précocement peuvent assurer une survie satisfaisante des patients, même dans notre milieu. EMC ORL ; VIH par PM Girard, Ch Katlama, G Pialoux. (Doin éditions). Modalités d évaluation : QCM et QROC Conseils Effectuer un stage clinique dans les services de dermatovénérologie, d infectiologie, d ORL et de chirurgie cervico faciale en vue d observer chez les patients les manifestations ORL du SIDA. LES SINUSITES UE MED 517 Étudiants M2 : 1. identifier les signes cliniques qui conduisent au diagnostic de sinusite 2. Reconnaître une sinusite dangereuse 3. ifier la conduite à tenir face aux sinusites récidivantes ou chroniques : Définition et Intérêt Rappel anatomo physiologique, Facteurs favorisants La sinusite maxillaire, frontale, ethmoïdite, sphénoïdite Diagnostic positif forme typique sinusites maxillaire aiguë s et chroniques: symptomatologie, examen clinique, paraclinique, Formes cliniques : anatomiques, selon le germe selon le terrain, complications Diagnostic différentiel Traitement Conclusion Inflammation aiguë ou chronique de l une ou plusieurs des 4 groupes de cavités pneumatiques paranasales, due le plus souvent à une infection bactérienne. C est une pathologie dont la fréquence réelle très certaine se voit accrue par 9

10 une psychose populaire et il faut dire induite et entretenue par le personnel de la santé. Germes banals, germes spécifiques : tuberculoses ; Germes anaérobies : origine dentaire ; Mycoses sinusiennes : mucor mycosis, aspergilloses Symptomatologie vague, répétitive, périodes subaiguës de rhinites, otites, de toux, de céphalées, cacosmie, symptomatologie à distance (troubles respiratoires, digestifs) Examen locorégional (fosses nasales, cavité buccodentaire, pharynx, cavum, face) et général Diagnostic paraclinique en cas de chronciité : il est essentiellement radiologique et doit permettre des diagnostics différentiels malgré les difficultés entre tumeurs et pseudotumeurs Complications Formes cliniques : Sinusites congestives : vacuum sinus et pneumosinus très douloureux, barosinusite chez les aviateurs et les plongeurs Formes associées à d autres sinus : frontal, Ethmoïde : +++ chez l enfant (Sinusites fluxionnaires avec manifestations orbitaires) ; Sphénoïde : Sinusites de l enfant : se révèlent souvent par des signes oculoorbitaires, au cours des fièvres éruptives Sinusites du vieillard : tares multiples, mauvaises défenses Sinusites associées à des pathologies diverses : mucoviscidose, bronchiectasies, syndrome du situs inversus, les syndromes de MOUNIER KUHN, de KARTAGENER (situs inversus) et de GARDERES (bouchons épidermoïdes) Immunodéficiences, histiocytoses Traitement des sinusites Sinusites aiguës Médical ; Sinusites chroniques : Médical, chirurgical, Traitement du terrain EMC ORL Bonfils P. La pathologie ORL et cervicofaciale, Albert S, Bozek H Pathologie ORL et Cervicofaciale., Edition Ellipses BEREZIN A. Manuel Pratique à l usage des étudiants et des Médecins généralistes ORL et chirurgie cervico Fac MARSOT K., PORTIER F. Symptômes en ORL : de la clinique à l image et de l image au traitement Éditions Sauramps médical Pathologie ORL et Cervico faciale LEGENT F. NARCY P. ÉDITIONS MASSON CHABOLLE F., EREA NOËL GARABEDIAN : Décision en ORL Éditions VIGOT Modalité d évaluation : ANGINES ET AMYGDALITES UE MED 517 CIBLE : Étudiants niveau M2. : A la fin du cours, l étudiant doit être Définir une angine, Reconnaître et orienter la forme étiopathogénique d une angine, ifier le traitement et la surveillance d une angine, Reconnaître les complications : Diagnostic positif Diagnostic étiologique Traitement Médical : Local et Général Chirurgical : Indications et Contre indications : Les angines réalisent une inflammation aiguë douloureuse et fébrile des amygdales palatines. Elles s accompagnent généralement de pharyngite, en général bénignes, elles posent un grave problème de risque de complication à distance de par l étiologie streptococcique. EMC ORL Bonfils P. La pathologie ORL et cervicofaciale, Albert S. Bozek H Pathologie ORL et Cervicofaciale., Edition Ellipses BEREZIN A. Manuel Pratique à l usage des étudiants et des Médecins généralistes ORL et chirurgie cervico faciale MARSOT K., PORTIER F. Symptômes en ORL : de la clinique à l image et de l image au traitement Éditions Sauramps médical Pathologie ORL et Cervico faciale LEGENT F. NARCY P. ÉDITIONS MASSON CHABOLLE F., EREA NOËL GARABEDIAN : Décision en ORL Éditions VIGOT Modalité d évaluation : QROC, QCM, Cas clinique 10

11 AMYGDALITE CHRONIQUE CIBLE : Étudiants niveau M1, filière médicale, option ORL. Modalité d évaluation : QROC, QCM : A la fin du cours, l étudiant doit être Reconnaître une amygdalite chronique Reconnaître les éléments du diagnostic des complications Assurer sa prise en charge Définition Diagnostic clinique Évolution et complications Traitement Médical Chirurgical Liées à des épisodes répétés d angines aiguës, elle se présente sous la forme d un hypertrophie persistante des amygdales entraînant une obstruction des voies aériennes : ronflements, respiration bouche ouverte sommeil agité et parfois une halitose (mauvaise haleine; La dysphagie persistante est plus ou moins marquée Les amygdales parfois grosses, ou petites sont parsemées de petits trous d ou sort un enduit blanchâtre à la pression qui est douloureuse. Les complications : Angines répétées, Phlegmons amygdaliens, R.A.A. (endocardite, glomérulonéphrite), Infections broncho pulmonaires, bronchopathie chronique, Déformation de l articulé dentaire chez les enfants indiquent l amygdalectomie salvatrice. EMC ORL Bonfils P. La pathologie ORL et cervicofaciale, Albert S, Bozek H Pathologie ORL et Cervicofaciale., Edition Ellipses BEREZIN A. Manuel Pratique à l usage des étudiants et des Médecins généralistes ORL et chirurgie cervico faciale MARSOT K., PORTIER F. Symptômes en ORL : de la clinique à l image et de l image au traitement Éditions Sauramps médical Pathologie ORL et Cervico faciale LEGENT F. NARCY P. ÉDITIONS MASSON CHABOLLE F., EREA NOËL GARABEDIAN : Décision en ORL Éditions VIGOT LES TROUBLES DE LA VOIX ET DU LANGAGE UE MED 517 Cible M2 1. reconnaître une dysphonie ou un trouble du langage et en poser le diagnostic précis 2. déterminer l origine du trouble de la voix ou du langage en s aidant des caractères cliniques et fonctionnelles 3. classer le trouble dans un des grands groupes physiopathologiques I/ TROUBLES DE LA VOIX= DYSPHONIES Définition : la voix c est l ensemble des sons émis par l être humain qui constitue ainsi l organe de la parole et du chant. Elle fait partie des caractéristiques de l individu. La dysphonie est le trouble de la voix parlée touchant l intensité, la hauteur et le timbre, le rythme et la durée tandis que la dysonie est celui de la voix chantée Rappel anatomique et physiologique Diagnostic Positif Examen clinique ; Épreuves fonctionnelles ; examen paraclinique Diagnostic étiologique Laryngophoniatrie ; Audiophoniatrie ; Endocrinophoniatrie ; Psychophoniatrie ; Neurophoniatrie Prise en charge spécialisée II/ TROUBLES DU LANGAGE Définition du langage par ALAJOUANINE : Le langage est le fait d une activité nerveuse complexe qui permet à des états affectifs ou psychiques d être exprimés ou perçus au moyen de signes (sonores de la parole, graphiques de l écriture ou gestuels). Il permet ainsi de matérialiser à l intérieur ou à l extérieur des sujets des états psychologiques ou psychoaffectifs par l utilisation adéquate de fonctions sensorielles ou motrices non spécialisées de prime abord à cet effet. RAPPEL ANATOMO PHYSIOLOGIQUE Clinique 11

12 1. Troubles de la communication verbale : dysphonies, dysarthries : Adulte et Enfant 2. Troubles de la compréhension et de l expression écrite Retard de langage ; Dyslexies, difficulté à acquérir la lecture, la grammaire ; Dysorthographie ; Dyscalculie Prise en charge L altération de la voix, intermittente ou permanente est un symptôme dont la reconnaissance est habituellement aisée à la simple écoute, il peut être la manifestation de très nombreuses pathologies qu il faut savoir rechercher et traiter précocement. Le plus souvent intermittent et banal lié à des phénomènes inflammatoires et réactionnels, sa permanence au delà de 10 jours doit déclencher une exploration spécialisée en vue d éliminer un cancer reconnu de bon pronostic lorsqu il est pris en charge au bon moment. Par un orthophoniste ou un logopède EMC ORL et Chirurgie cervico faciale Pialoux P., Valtat M., Freyss G., Legent F. Précis d orthophonie Éditions Masson Modalité d évaluation : QROC, QCM, Cas clinique LES SURDITÉS UE : MED 517 Cible : M2 Établir la réalité d une surdité Préciser le type étiopathogénique des surdités de l enfant et de l adulte Prescrire la prise en charge des différents types de surdité : Définition, Intérêt Rappels : Anatomique et physiologique, Etiopathogénie Clinique, audiométrie subjective et objective Diagnostic étiologique Prise en charge Établir les trois types de perte auditive ou hypoacousie peuvent être caractériser cliniquement et avec l audiométrie subjective et objective. Le diagnostic étiologique est essentiel: Surdité de transmission : Infections de l oreille moyenne, catarrhe tubaire, otospongiose Surdité de perception : selon l âge, on distingue Chez l adulte : 1. cochléaire de causes traumatique ; Infectieuse ; Toxique : endogène (urée, l acide urique, le cholestérol et le glucose) ; exogène par aminosides, sels de quinine, salicylés, arsenicaux, benzol, barbituriques, alcool, tabac, atteinte optique concomittente ; neuro vasculaire : athérosclérose HTA + obésité ; Maladie de Ménière : hydrops labyrinthique 2. Surdités rétro cochléaires caractérisées par le phénomène de recrutement (nerf auditifs ou des voies centrales, des noyaux cochléaires au cortex cérébral : schwannome vestibulaire, sclérose en plaques, syphilis, méningite, neurinomes, méningiomes 3. Presbyacousie due au vieillissement : bilatéral progressive+ acouphène continu de haute tonalité, commence par les fréquences aiguës puis les moyennes et enfin les basses. Age variable avec une moyenne de 40 ans mais 70 ans pour certaines personnes 4 Traumatisme sonore chronique et Surdités professionnels : S. bilatérale fréquences aiguës, +++ sur le 4000 Hz Chez les enfants Causes prénatales : pathologies maternelles infectieuses et intoxications ; Causes périnatales : pathologies obstétricales (souffrance fœtale, infection, incompatibilité foetomaternelle, prématurit, génétiques ; Causes postnatales : infections infantiles, traumatismes Surdité mixte : Otites labyrinthisés ; otospongiose Traitements Curatifs : Médicaux ; Chirurgicaux (S. de transmission) : Myringoplastie ou Tympanoplasties type I,II ou III ; chirurgie des tumeurs ; Prothèses auditives et Rééducation (S. de perception et mixtes) Traitements préventifs : Maladies infectieuses : otites, méningites ; intoxications EMC ORL Bonfils P. La pathologie ORL et cervicofaciale,, Albert S., Bozek H Pathologie ORL et Cervicofaciale., Edition Ellipses BEREZIN A. Manuel Pratique à l usage des étudiants et des Médecins généralistes ORL et chirurgie cervico faciale 12

13 MARSOT K., PORTIER F. Symptômes en ORL : de la clinique à l image et de l image au traitement Éditions Sauramps médical Pathologie ORL et Cervico faciale LEGENT F. NARCY P. ÉDITIONS MASSON CHABOLLE F., EREA NOËL GARABEDIAN : Décision en ORL Éditions VIGOT Portmann M. Portman CL., Prcis d audiométrie, Edition Masson Modalité d évaluation :, Cas clinique LES VERTIGES. UE 517 Cible : M2 Symptôme souvent évoqué par les patients en médecine général nécessitant d en établir la réalité qui peut mener à des diagnostics de pathologie plus graves. Reconnaître les caractéristiques précises du syndrome vertigineux Reconnaître les vertiges vitaux Donner la démarche diagnostique ifier une prise en charge : Définition du vertige rotatoire, Intérêt Rappel anatomique et physiologique Diagnostic positif : Symptomatologie, Examen clinique, Examens complémentaires : explorations fonctionnelles Diagnostic différentiel Diagnostic étiologique Formes cliniques Prise en charge Traitement médical : crise, traitement de fond Traitement chirurgical Rééducation fonctionnelle Conduite de l examen clinique au cours de la crise : rapide et précis il recherche : 1. Les caractères du vertige : rotatoire ou linéaire, majoré par les changements de position de la tête, par une position ou un mouvement donné ou calmé par une position de confort ; Signes auditifs associés 2. Les circonstances de survenue : début brutal ou progressif, depuis combien de temps 3. Les signes vestibulaires spontanés objective la réalité de la crise et permettent d en apprécier l origine centrale ou périphérique Nystagmus : direction de la secousse rapide, forme, intensité, fréquence, horizontal rotatoire unidirectionnel lorsque labyrinthique ; Déviation des index ; Déviation à la marche ; Manœuvre de Romberg, Jendrassik Examen clinique souvent négatif qui conduit à mettre en doute la réalité du vertige Autres tests plus élaborés : épreuves caloriques: 4. Les signes neurologiques orientent vers une atteinte centrale et sont signe de gravité Signes des voies motrices ou sensitives : dysarthrie, troubles de la déglutition, parésie de la face ou d un membre, BABINSKI Signes cérébelleux : dysmétrie, roue dentée, adiadococinésie Paires crâniennes assymétrie de fonctionnement 5. Les signes otologiques : Interrogatoire ; Otoscopie ; PF, zona Ramsay Hunt 6. Signes généraux : TA, antécédents généraux Identifier les vertiges «vitaux» Apparition brutale d un grand vertige rotatoire avec nausées et vomissements troubles de l équilibre invalidants Céphalées postérieures ou nucalgies intenses ; Nystagmus horizontal ou multisens ; Syndrome cérébelleux unilatéral, diplopie, perte de connaissance ; Surdité brusque bilatérale Causes :infarctus cérébelleux ; hématome cérébelleux ; thrombose vertébro basilaire Autres vertiges Maladie de Ménière : vertige rotatoire accompagné de signes neurovégétatifs et digestifs + signes auditifs Névrite vestibulaire : vertige violent isolé brutal avec nausées et vomissements signes généraux; Vertiges positionnels paroxystiques bénins (VPPB) : crises courtes anxiogènes dans certaines positions. Manœuvre de HALLPIKE recherche du vertige et du nystagmus après avoir fait passer le malade de la position assise à la position couchée tête dans le vide en rotation à 45 du côté signalé à l interrogatoire. Disparition rapide des signes en cas de maintien dans la position. Rechercher lithiase des canaux postérieur horizontal et antérieur 13

14 Causes infectieuses : Labyrinthite ( otite chronique cholestéatomateuse et signe de la fistule) Névrite zostérienne grand vertige de la névrite vestibulaire, éruption vésiculaire dans la zone de Ramsay Hunt, surdité de perception et PF. Corticothérapie Vertiges postopératoires : stapédectomie, tympanoplastie, otoneurochirurgie vertiges neurologiques : SEP ; Vertiges toxiques ; epilepsie Vertiges traumatiques ; Vertiges de l enfant rares mais peut évoquer une pathologie grave : intoxication, migraine, épilepsie, malformations oreille interne, tumeurs fosse postérieure LES CANCERS DU CAVUM UE : MED 517 Cible : M2 Objectif - Définir le cancer du cavum et préciser ses caractéres spécifiques - Énumérer les facteurs favorisants - Etre capable d évoquer le diagnostic - organiser une prise en charge adéquate - / Généralités - Diagnostic Positif o Symptomatique (S.rhinologiques, S.otologiques, S. neurologiques, S. ganglionnaire) o examen clinique o examen paraclinique : anatomopathologie Diagnostic Différentiel - Traitement - conclusion Le carcinome nasopharyngé constitue une entité, clinique et histologique qui se singularise des carcinomes de la sphère ORL (de la tête et du cou) par : - sa relation avec le virus Epstein Barr (Ebv) - sa répartition géographique - l absence de relation avec l alcool tabagisme - sa radiosensibilité et sa chimiosensibilité. Fréquent au Cameroun, il doit être évoquer et rechercher devant la persistance d un ou deux des syndromes révélateur. Malgré cette radiosensibilité, le taux des échecs thérapeutiques, reste important à cause du taux élevé de métastases. EMC ORL Bonfils P. La pathologie ORL et cervicofaciale,, Albert S., Bozek H Pathologie ORL et Cervicofaciale., Edition Ellipses BEREZIN A. Manuel Pratique à l usage des étudiants et des Médecins généralistes ORL et chirurgie cervico faciale MARSOT K., PORTIER F. Symptômes en ORL : de la clinique à l image et de l image au traitement Éditions Sauramps médical Pathologie ORL et Cervico faciale LEGENT F. NARCY P. ÉDITIONS MASSON CHABOLLE F., EREA NOËL GARABEDIAN : Décision en ORL Éditions VIGOT Modalité d évaluation :, Cas Clinique LES CANCERS DU LARYNX UE : MED517 Cible : M2 : Maîtriser les facteurs de risque des cancers du larynx Reconnaître les signes révélateurs et précoces Évoquer les éléments du diagnostic de cette pathologie organiser une prise en charge adéquate Généralités 1 rappels anatomiques et physiologiques 2 Epidemiologie 3 Anatomie pathologique Diagnostic Positif Clinique Symptomatologie : dysphonie chronique Examen clinique (Laryngoscopie indirecte) Paraclinique : endoscopie, examens complémentaires anatomopathologie Classification TNM Diagnostic différentiel : Autres dysphonies ; Tumeurs bénignes 14

15 Traitement Chirurgie, partielle, totale Traitement palliatif (trachéostomie, rééducation orthophonique Surveillance/Pronostic Les cancers du larynx sont des cancers fréquents surtout en Europe ;et émergeant en Afrique. Ils sont très souvent liés à la consommation du tabac et de l alcool (le rôle du tabac est démontré et indéniable) épidémiologie dans notre milieu fait appel à d autres facteurs infectieux et aux carences diverses? Bien que de pronostic meilleur par rapport aux différentes tumeurs malignes des VADS, la majorité des patients consultent très tardivement l indication est alors la laryngectomie totale avec une prise en charge lourde, dans un contexte de pauvreté. La lutte pour la prévention et le diagnostic précoce implique éducation sanitaire et prise en compte des signes révélateurs simples dysphonie traînante par le médecin généraliste ; EMC ORL Bonfils P. La pathologie ORL et cervicofaciale,, Albert S., Bozek H Pathologie ORL et Cervicofaciale., Edition Ellipses BEREZIN A. Manuel Pratique à l usage des étudiants et des Médecins généralistes ORL et chirurgie cervico faciale MARSOT K., PORTIER F. Symptômes en ORL : de la clinique à l image et de l image au traitement Éditions Sauramps médical Pathologie ORL et Cervico faciale LEGENT F. NARCY P. ÉDITIONS MASSON CHABOLLE F., EREA NOËL GARABEDIAN : Décision en ORL Éditions VIGOT Modalité d évaluation : QROC, QCM LES TUMEURS DE LA THYROÏDE UE :MED 517 Cible : Étudiants niveau M2 des études médicales Présentation : A la suite des leçons précédentes sur l anatomie pathologie générale et la physiologie thyroïdienne, ce cours donne les bases sur la pathologie thyroïdienne et sa prise en charge par un médecin généraliste. Il sera suivi éventuellement plus tard par les notions de techniques chirurgicales pour les étudiants en spécialités. A la fin du cours chaque étudiant devra être 1 Définir les tumeurs de la thyroïde ; 2 Décrire les principaux aspects épidémiologiques des tumeurs de la thyroïde ; 3 Citer trois examens morphologiques et 3 examens biologiques d aide au diagnostic des tumeurs de la glande thyroïde ; 4 Énumérer cinq signes évocateurs d une étiologie maligne ; 5 ifier le traitement des tumeurs de la thyroïde. Rappels : d anatomie, de physiologie, d épidémiologie Étude clinique Histologie des tumeurs de la thyroïde Quelques particularités sur les cancers de la thyroïde Traitement Conclusion Les tumeurs de la glande thyroïde concernent 3 à 5% de la population. Elles sont plus fréquentes chez la femme que chez l homme avec un sex ratio de 1/6. La hantise devant une tumeur de la thyroïde est la découverte d une néoplasie. Sur le plan clinique, ces tumeurs peuvent revêtir plusieurs aspects : uni ou multinodulaire, tumorale, kystique. Le diagnostic positif se fait sur la base d un signe sémiologique constant : l ascension de la tumeur à la déglutition. Le diagnostic de certitude est histologique. Leur prise en charge est médico chirurgicale après examens biologiques (dosage de T3, T4, TSH, dosage de la thyrocalcitonine et de l antigène carcino embryonnaire) et morphologiques (échographie, scintigraphie, scanner ou IRM, cytoponction à l aiguille fine échoguidée, examens extemporané et histologie). Le type histologique de cancer thyroïdien le plus fréquent est le cancer papillaire. Le traitement chirurgical consiste en la loboisthmectomie (traitement chirurgical minimal), la thyroïdectomie subtotale ou totale (traitement chirurgical maximal). Les cancers thyroïdiens 15

16 doivent être pris en charge par une équipe multidisciplinaire. EMC ORL ORL et chirurgie cervico faciale par S. Albert et H. Bozec, collection ellipses Réussir l Internat. Modalités d évaluation QCM et QROC Conseils Effectuer un stage clinique dans les services d endocrinologie, d ORL et de chirurgie cervicofaciale recevant les patients présentant des tumeurs thyroïdiennes. TUMEURS MALIGNES RHINO SINUSIENNES UE :MED 517 Cible : Étudiants niveau M2 des études médicales Présentation : A la suite des leçons précédentes sur l anatomie pathologie générale, l anatomie et la physiologie des voies aériennes supérieures, ce cours donne les notions de base sur les tumeurs malignes du nez et des cavités sinusiennes. Il sera suivi éventuellement plus tard par les notions de techniques chirurgicales pour les étudiants en spécialités. A la fin du cours chaque étudiant devra être 1 Définir les tumeurs malignes rhino sinusiennes ; 2 Décrire les cinq syndromes cliniques révélateurs d une tumeur maligne rhino sinusienne ; 3 Énumérer les principaux examens paracliniques nécessaires dans le bilan d extension d une tumeur maligne rhino sinusienne ; 4 Citer quatre formes anatomo cliniques fréquentes de tumeurs malignes rhino sinusiennes: 5 ifier le traitement des tumeurs malignes rhino sinusiennes. Rappels anatomiques et voies d extension des tumeurs rhino sinusiennes Étude clinique : circonstances de découverte, bilan, diagnostic Les formes anatomo cliniques Traitement Conclusion Les tumeurs des fosses nasales (FN) et des sinus sont des cancers à point de départ sinusien développés dans les FN et les cavités paranasales. Elles sont extrêmement variées et présentent une multitude de formes histologiques. Au plan clinique, leur sémiologie reflète l extension tumorale et cinq syndromes cliniques sont classiquement observés : un syndrome nasosinusien (exension vers les FN), un syndrome orbitaire (extension vers l orbite), un syndrome neurologique (extension vers les méninges et l encéphale), un syndrome bucco dentaire (extension vers le palais) et un syndrome facial (extension vers la face). Le diagnostic positif repose sur l examen histologique fait après biopsies dont les voies d abord dépendent de la localisation tumorale. La recherche des extensions locales se fait sur la base du scanner ou de l IRM. Les métastases à distance sont recherchées à partir de la radiographie pulmonaire, de l échographie hépatique et de divers autres examens demandés en fonction des signes d appel. Les carcinomes épidermoïdes et les adénocarcinomes sont les formes histologiques les plus fréquentes (50% de toutes les formes anatomo cliniques). Sont aussi observés: les esthésioneuroblastomes, les mélanomes, les sarcomes et les tumeurs des glandes salivaires. Le traitement chirurgical reste le moyen le plus efficace. Ses modalités sont fonction de la localisation et de l extension tumorale. La radiothérapie externe et la chimiothérapie peuvent être contributives. EMC ORL ; ORL et chirurgie cervico faciale par S. Albert et H. Bozec, collection ellipses Réussir l Internat ; Précis d ORL, par Portmann. Modalités d évaluation QCM et QROC Conseils Effectuer un stage clinique dans les services d ORL et de chirurgie cervico faciale recevant les patients présentant des tumeurs rhino sinusiennes. 16

17 PROGRAMME DES ENSEIGNEMENTS D OPHTALMOLOGIE de la formation Les enseignements d anatomie, de physiologie et de sémiologie ont pour but de permettre à l étudiant de : Reconnaître les éléments constitutifs de l œil et de l orbite et leurs fonctions, Reconnaître les symptômes des maladies qui menacent l intégrité de l œil ou sa fonction, Explorer la fonction visuelle tout en ayant une bonne connaissance des instruments de mesure et des différents appareillages L initiation à la pathologie oculaire doit permettre au diplômé de prévenir, de diagnostiquer et de prendre en charge les pathologies ophtalmiques les plus courantes de notre environnement y compris les urgences ophtalmologiques. Il pourra prendre part activement aux activités de promotion de la santé oculaire auprès des communautés. Parcours de formation I. Cours magistraux (01 semestre, S9) ANATOMIE 1. Œil 2. Cornée et angle irido cornéen 3. Paupières et orbite 4. Muscles oculomoteurs 5. Rétine 6. Voies optiques PHYSIOLOGIE 1. Mouvements palpébraux et physiologie lacrymale 2. Humeur aqueuse et pression intra oculaire 3. Motricité oculaire 4. Vision et fonctions visuelles 5. Génétique et œil 6. Explorations fonctionnelles PATHOLOGIE 1. Conjonctivites 2. Pathologies infectieuses et dégénératives de la cornée 3. Uvéites 4. Rétinopathies diabétique et hypertensive 5. Décollement de la rétine 6. DMLA 7. Cataracte 8. Onchocercose 9. Glaucome 10. Œil et hémoglobinopathies 11. Neuropathies optiques 12. Paralysies oculomotrices et strabisme 13. Amétropies 14. Traumatismes 15. Rétinoblastome et autres tumeurs oculo orbitaires 16. Œil et HIV 17. Ophtalmo pédiatrie 18. Programme national de lutte contre la cécité RÉTINOPATHIE DIABÉTIQUE Code UE : 517 : 2.2. Présentation : Ce cours rentre dans le cadre des enseignements portant sur " Œil et Pathologies générales ". Il montre comment les maladies systémiques peuvent affecter l œil, les symptômes ophtalmologues révéler une maladie générale. D où l importance de la multidisciplinarité dans la prise en charge des patients Pré requis : Anatomie et physiologie du globe oculaire : A la fin du cours, l apprenant doit être Porter le diagnostic de complication rétinienne d origine diabétique Établir la corrélation entre l atteinte oculaire et la gravite de la maladie systémique Poser l indication de la référence pour prise en charge ophtalmologique d un patient diabétique de l exposé 4.1. / Intérêt du sujet 4.2. Rappels anatomiques 4.3. Pathogénie de l atteinte rétinienne au cours du diabète 4.4. Physiopathologie de l atteinte rétinienne 4.5. Diagnostic : 17

18 Type de description : RD non proliférante sévère Formes cliniques Diagnostic différentiel 4.6. Traitement 4.7. Autres atteintes ophtalmologiques au cours du diabète et points clés Le diabète est une pathologie cécitante dont l incidence et la prévalence sont en augmentation dans le monde et au Cameroun. L examen ophtalmologique doit faire partie du bilan annuel systématique du patient diabétique. L équilibre glycémique, base de toute prise en charge, va permettre de retarder l apparition des complications rétiniennes inéluctables dont le traitement adéquat permet d éviter la cécité. Encyclopédie Médico Chirurgicale ophtalmol. Kanski J J Clinical ophthalmology 7 th edition Tutorials Community Eye Health Journal vol Duane éditions 1998 Modalités d évaluation : RÉTINOPATHIE HYPERTENSIVE Code UE : 517 : 2.2. Présentation : Ce cours rentre dans le cadre des enseignements portant sur " Œil et Pathologies générales ". Il montre comment les maladies systémiques peuvent affecter l œil, les symptômes ophtalmologues révéler une maladie générale. D où l importance de la multidisciplinarité dans la prise en charge des patients Pré requis : Anatomie et physiologie du globe oculaire : A la fin du cours, l apprenant doit être 1. Porter le diagnostic de complication rétinienne d origine hypertensive 2. Poser l indication de la référence pour prise en charge ophtalmologique d un patient hypertendu 3. Établir la corrélation entre l atteinte ophtalmologique et la gravite de la maladie hypertensive de l exposé 4.1. / Intérêt du sujet 4.2. Rappels anatomiques 4.3. Physiopathologie de l atteinte rétinienne 4.4. Diagnostic : Type de description : Rétinopathie hypertensive stade Kirkendall II Formes cliniques Diagnostic différentiel 4.5. Traitement 4.6. Autres atteintes ophtalmologiques au cours de l hypertension artérielle et points clés La prévalence de l hypertension artérielle est en progression au Cameroun. L examen ophtalmologique permet au cardiologue d évaluer le niveau de sévérité de la maladie et l efficacité du traitement anti hypertenseur. Encyclopédie Médico Chirurgicale ophtalmol. Kanski J J Clinical ophthalmology 7 th edition Tutorials Duane éditions 1998 Modalités d évaluation : TRAUMATISMES OCULAIRES / ORBITAIRES Code UE : : 2.2. Présentation : Ce cours a pour but de permettre à l apprenant de faire face aux Situations d urgence ophtalmologique 2.3. Pré requis : Anatomie et physiologie du globe oculaire et des annexes 18

19 3. : A la fin du cours, l apprenant doit être Décrire les lésions oculaires initiales Évaluer les risques de survenue des complications à moyen et long termes devant un traumatisme oculaire Initier la prise en charge d un globe traumatisé de l exposé 4.1. / Intérêt du sujet 4.2. Rappels anatomiques du globe et des annexes 4.3. Diagnostic : Type de description : Plaie du globe chez un adulte au cours de travaux champêtres Diagnostic étiologique Formes cliniques des traumatismes Diagnostic différentiel Traitement et points clés La pathologie traumatique oculaire est dominée par les plaies perforantes. En zone rurale, le pronostic est grevé par le risque infectieux plus élevé, le retard à la consultation, l automédication, source de cécité monoculaire. Les agressions, les traumatismes chimiques et thermiques sont également sources de cécité monoculaire. Des mesures préventives en milieu du travail ou en milieu scolaire, une prise en charge précoce peuvent permettre d en améliorer le pronostic fonctionnel. Encyclopédie Médico Chirurgicale ophtalmol. Kanski J Clinical ophthalmology 7 th edition Tutorials Urvoy M. : Ophtalmologie pédiatrique Pouliquen Y. : Précis d ophtalmologie, Masson éd. Modalités d évaluation : LES CONJONCTIVITES Code UE : : 2.2. Présentation : Ce cours a pour but de permettre à l apprenant de faire face a une urgence ophtalmologique courante qui est l œil rouge 2.3. Pré requis : Anatomie et physiologie du globe oculaire 3. : A la fin du cours, l apprenant doit être Identifier au moins trois symptômes de la conjonctivite Reconnaître les signes de gravite d une conjonctivite, Différencier une conjonctivite des autres causes d yeux rouges ifier les premiers soins de la prise en charge d une conjonctivite 4. de l exposé 4.1. Définition Intérêts Rappels anatomiques et physiologiques 4.2. Épidémiologie 4.3. Diagnostic Type de description : conjonctivite bactérienne à gonocoque Formes étiologiques Diagnostic étiologique Diagnostic différentiel 4.4. Traitement 4.5. Évolution et pronostic 5. et points clés La conjonctivite est un terme générique désignant toute infection ou inflammation de la conjonctive. Les signes cliniques qui sont l hyperhémie, l œdème les follicules, les papilles, dépendent de l étiologie. Les conjonctivites particulières sont représentées par la limbo conjonctivite endémique des tropiques, le trachome, la conjonctivite néonatale, la conjonctivite virale à adénovirus. 6. Encyclopédie Médico Chirurgicale ophtalmol. 19

20 Kanski J Clinical ophthalmology 7 th edition Tutorials 7. Modalités d évaluation : LES UVÉITES Code UE : : 2.2. Présentation : Ce cours a pour but de permettre à l apprenant de faire face a une urgence ophtalmologique courante qui est l œil rouge 2.3. Pré requis : Anatomie et physiologie du globe oculaire 3. : A la fin du cours, l apprenant doit être Définir une uvéite Reconnaître les signes cliniques ifier les premiers soins de la prise en charge d une uvéite 4. de l exposé 4.1. Définition Intérêts Rappels anatomiques et physiologiques 4.2. Épidémiologie 4.3. Diagnostic Type de description : Uvéite antérieure aigue du sujet jeune Formes cliniques et étiologiques Diagnostique différentiel Traitement 4.4. Évolution et pronostic 5. / points clés 6. Encyclopédie Médico Chirurgicale ophtalmol. 7. Modalités d évaluation : ŒIL ET VIH Code UE : : 2.2. Présentation : Ce cours entre dans le cadre des enseignements portant sur " Œil et Pathologies générales Pré requis : Anatomie, physiologie et immunologie de l œil 3. : A la fin du cours, l apprenant doit être Porter le diagnostic d une atteinte oculaire due au VIH /SIDA Poser l indication de la référence pour prise en charge d un patient avec manifestation oculaire du VIH/SIDA 4. de l exposé 4.1. / Intérêt 4.2. Rappels anatomiques, immunologiques 4.3. Pathogénie de l atteinte oculaire au cours de l infection a VIH 4.4. Diagnostic : Type de description : Zona ophtalmique Formes cliniques Diagnostic différentiel 4.5 Traitement 4.6. Autres atteintes ophtalmologiques au cours du SIDA : orbite, paupières conjonctive, Cornée, uvée, rétine, et manifestations neurologiques. 5. et points clés Le HIV est une infection grave et très répandue avec des manifestations diverses qui dépendent du degré d immunodépression. C est une pathologie cécitante, la prise en charge précoce de certaines manifestations peut éviter une cécité. Les 20

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