«Concevoir un Datacenter, ou l'architecture d'un programme invisible.»

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1 E C O L E N A T I O N A L E S U P E R I E U R E D A R C H I T E C T U R E D E P A R I S - M A L A Q U A I S Suivi «binôme» : Virginie Lefebvre, Florian Hertweck Responsable P10 THP : Christian Girard M é m o i r e d u P r o j e t d e F i n d E t u d e «Concevoir un Datacenter, ou l'architecture d'un programme invisible.» > François MUZARD juin 2009 V1.0

2 Résumé du mémoire : Comment concevoir l architecture d un centre de traitement de données, comment faire acte d architecture et camoufler la fonction, voilà les problématiques auxquelles nous tenterons de répondre dans ce projet. Dans une première partie nous abordons les mécanismes d Internet et le fonctionnement d un centre de traitement informatique afin de déterminer les localisations possibles de ce programme ainsi que ses contraintes techniques. Dans une deuxième partie, nous décrivons le projet d un data center à Bussy-Saint- Georges (78) qui sera couplé avec un centre nautique pour la récupération de chaleur. De là va naitre un quasi-objet, une architecture paysage. Mots clés : Internet, Architecture, Data center, Territoire, Hybride, Centre nautique, Lotissement 2

3 Sommaire I. DU RESEAU AU SITE... 4 A. L INFORMATIQUE, LES RESEAUX ET INTERNET... 4 B. LE ROLE DU DATACENTER... 6 C. STRATEGIE D IMPLANTATION... 7 II. DU RACK AU BATIMENT... 9 A. LE SERVEUR... 9 B. FONCTIONNEMENT DU DATA CENTER... 9 C. ENJEUX DE CONSTRUCTION III. DU DATA CENTER AU PAYSAGE A. SITE B. PROJET C. ENJEUX DU PROJET >CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE IV. ANNEXE

4 «Seul l'architecte ne sait rien de la situation qu'il faut maîtriser. Donc : analyses tous azimuts et bombardement spéculatif pour "fabriquer" une connaissance.» Rem Koolhaas. Les centres de traitement de données (datacenters) seront peut-être les futures friches industrielles de la fin du XXIème siècle. Ces installations, discrètes et parfois massives, sont des points d émergence du réseau informatique qui couvre maintenant la majeure partie de la planète. Décrites comme des infrastructures techniques, l Architecture n a pas, pour ce type de programme, de traitement spécifique sinon celui d une banale boite industrielle entourée de fils de fer barbelé. Comment concevoir l architecture d un centre de traitement de données, comment penser le réseau et dessiner la boite, comment faire acte d architecture et camoufler la fonction, voilà les problématiques auxquelles nous tenterons de répondre par une analyse générale du contexte de cette production et par une réponse spécifique à un contexte d implantation. I. Du réseau au site Le contexte général de l apparition des centres de traitement de données est celui du développement fulgurant, au sortir de la seconde guerre mondiale, de l informatique suivi de peu par la mise en place des réseaux de télécommunication de données. A. L informatique, les réseaux et Internet A partir des années 60, les ordinateurs ont connu un développement formidable vers plus de puissance d un côté (vitesse de calcul, capacité de stockage) et 4

5 plus de miniaturisation de l autre (taille des composants et de la machine dans son entier). La loi de Moore 1 exprimée en 1965 et ses dérivés 2 a vérifié que depuis cette époque, le nombre de transistors de microprocesseur (=puissance de calcul) et les capacités de stockage des disques durs était multipliés par deux, respectivement, tous les dix-huit et les neufs mois, à coût constant et avec une miniaturisation progressive des composants (voir annexe 2). D autre part, les recherches pour faire communiquer entre elles ces machines, les mettre en réseau, ont abouti au début des années 1990 à la création officielle d Internet (voir annexe 3). L univers de la communication informatiques se compose aujourd hui de réseaux (en fibre optique, onde par satellite, câble Ethernet) sur lesquels sont connectés des machines informatiques qui parlent entre elles par le biais de protocoles. Ces réseaux sont la plupart du temps mis en relation par des points d interconnexion (point de peering). Internet a été construit sur la mise au point d un protocole partagé (TCP/IP) permettant d unifier la communication des ordinateurs entre différents réseaux interconnectés dans des GIX (Global Internet exchange) (voir annexe 6). D autres protocoles existent aussi sur des réseaux privés qui ne communiquent pas avec Internet (entreprises, administrations) mais on va de plus en plus vers une convergence des standards de communication en mode IP. Les acteurs qui s occupent de gérer et de faire fonctionner ce monde répondent chacun à une spécialité particulière ou parfois peuvent prendre en charge plusieurs des nombreux métiers qui sont nécessaires au bon fonctionnement des réseaux (voir annexe 4). Sur le plan purement physique, les réseaux intercontinentaux ou dorsales empruntent le plus souvent les océans ou passent par les satellites alors qu à un niveau métropolitain les réseaux suivent souvent les tracés de réseaux préexistants : autoroute, voie ferré, canaux, ligne électrique. Les points d interconnections sont eux situés dans les grandes villes car c est là que passent les dorsales. Ils sont le plus souvent situés dans des centres de colocations où les différents opérateurs réseaux centralisent leurs points de 1 La loi de Moore est une loi empirique inventé par Gordon Moore un des fondateurs de la marque de microprocesseur Intel. 2 Une version commune énonce que «quelque chose» double tous les dix-huit mois. 5

6 présence. Ces centres de colocation ont pour vocation d héberger de manière neutre des serveurs informatiques appartenant à des organisations. Ce sont des centres de traitement des données (datacenter). B. Le rôle du datacenter Le centre de traitement des données est à l origine un lieu servant à traiter, de manière informatisée, les informations nécessaires au fonctionnement d une organisation. Il gère donc des processus critiques et de ce fait, doit posséder une sécurité physique élevée ainsi qu un contrôle total de son environnement (température, hygrométrie, incendie, poussière, alimentation électrique, connectivité, insectes 3 ). Il accueille des ordinateurs dont les tâches peuvent être la gestion de base de données, la mise à disposition de puissance de calcul, de serveurs de fichiers, de serveurs d applications ou de serveurs Internet. Sa taille peut varier d une pièce à un bâtiment entier, appartenir à une seule entreprise ou être destiné à être loué à d autres entreprises (cas des centres de colocations qui appartiennent à des entreprises spécialisées dans l hébergement de serveurs informatiques). Actuellement, les centres de traitement de données connaissent une forte croissance à cause d une part de l augmentation exponentielle du trafic Internet (nombre d internautes, stockage de vidéos, base de donnée des réseaux sociaux) (voire annexe 3) et d autre part, plus spécifiquement pour les centres de colocation, à cause de l externalisation de cette activité par les entreprises, vers des prestataires spécialisés. Le coût des services informatiques devient tel qu il est plus avantageux et stratégique de le confier à une entreprise spécialisée qui mutualise ces coûts et garantit la qualité du service. Ainsi une solution comme la virtualisation, qui se développe beaucoup actuellement, permet d agréger de la capacité de calcul et de stockage sur plusieurs dizaines de machines et de redistribuer indifféremment à tel ou tel client selon ses besoins. Le client ne garde plus dans son entreprise qu un terminal «bête et bon marché mais solidement relié au réseau par des conduits à grand débit» 4. Ceci permet 3 D où l origine de l expression bogue informatique (de l anglais bug). 4 Bruno Latour évoquant cette configuration dans Paris Ville Invisible en 1998, p

7 aussi aux employés, dans certains cas, d accéder à leurs données de travail depuis n importe quel terminal dans le monde (fixe ou mobile) relié aux réseaux. Le centre de traitement de données, et en particulier le centre de colocation qui nous intéressera plus particulièrement dans ce projet, devient donc une pièce stratégique du réseau car il recueille toutes les informations nécessaires au fonctionnement d une partie de plus en plus importante de l économie et au-delà du savoir des sociétés humaines. C. Stratégie d implantation La qualité et la nature stratégique des informations que renferme un centre de traitement de données implique de la part du prestataire de garantir aux clients la propriété, l intégrité et la sécurité de celles-ci. En effet, elles constituent de plus en plus le capital intellectuel des organisations et c est celui-ci qui prend dans l économie de la connaissance une valeur et une importance stratégiques. «La virtualisation de l'économie, c'est à dire le rôle de l'immatériel [...] s'appuie sur les NTIC, [...]. Elle exige la saisie de l'information, son traitement, son stockage [...]» déclare l économiste Yann Moulier Boutang qui voit apparaitre une nouvelle ère du capitalisme qu il appelle «cognitif» 5. L information devient la nouvelle valeur d accumulation. Les centres de données en sont leur réceptacle. Ils constituent «le support invisible mais décisif aux activités de l avant» 6. Or cette information est principalement générée dans un certain nombre de villes que le géographe Olivier Dolfus nomme «l archipel mégapolitain mondial (AMM )» 7 qui rassemble un réseau urbain de niveau mondial où s exerce la synergie entre les différentes formes du tertiaire supérieur et du quaternaire (recherche, innovation, activité de direction). Les zones d implantation des centres de traitement de données devront donc se faire à proximité de ces centres urbains. 5 Yann Moulier Boutang et coll., Le capitalisme cognitif : La Nouvelle Grande Transformation, Amsterdam, 2008, p P. Veltz, Des lieux et des liens : Essai sur les politiques du territoire à l'heure de la mondialisation, L'Aube, 2008, p O. Dollfus, La mondialisation, Presses de Sciences Po,

8 En comparant une carte de ce réseau de ville avec les implantations de centres de traitement de données de Google, on voit apparaitre une parfaite similitude d implantation. Les données informatiques ne sont donc pas, paradoxalement peut-être, délocalisables car elles doivent rester dans une proximité stratégique des endroits qui les génèrent. Pierre Veltz avance aussi que «leur «territoire» est certes le réseau électronique, mais aussi un ensemble de nœuds très fortement spatialisés» 8. Construire un équipement de ce genre, c est donc avant tout se demander où l implanter car ce paramètre a autant d importance que le bâtiment lui-même, il est même de nature géostratégique selon Hervé Le Crosnier 9. Le choix du site permet de choisir le coût du foncier, la nature de l environnement, la connectivité avec les fournisseurs d électricité et de fibre et enfin l accessibilité. En effet, toutes ces machines nécessitent encore une forte présence de techniciens pour la maintenance et dans le cas d un centre de colocation, ceuxci viennent souvent depuis les sièges des entreprises qui possèdent les serveurs (banques, administrations, assurances, compagnies du CAC40). Un centre de colocation doit donc être positionné non-loin des centres d affaires principaux (mais pas trop près car le terrain y est cher) ; à l intersection de plusieurs arrivées d électricité et de réseau fibre afin de garantir son approvisionnement et la disponibilité de nombreux réseaux, gage de possibilité de mise en concurrence et de choix pour le client. Etudier les logiques d implantation de ces installations c est donc aussi tirer avantage de manière stratégique de «l usage de la dimension spatiale de la société» 10 : permettre à une société d optimiser son capital spatial. On cherchera donc à savoir pour la zone qui nous intéresse, l Ile-de-France, quels sont les sites qui peuvent accueillir de manière optimum un centre de colocation en localisant les sources d avantages et/ou de contraintes. 8 P. Veltz, op.cité, p H. Le Crosnier, «Internet, une industrie lourde», Le Monde Diplomatique, p J. Lévy et M. Lussault, «capital spatial», Dictionnaire de la géographie et de l'espace des sociétés, Paris: Belin, 2003, p

9 II. Du rack au bâtiment Partir de la plus petite échelle est aussi une nécessité car un centre de traitement de données est un équipement de type industriel et donc les dispositions de l outil de production vont dicter en premier la composition du bâtiment. A. Le serveur L unité de base du centre de traitement de données est le serveur 1U, c'est-àdire un ordinateur (processeur, mémoire vive, disque dur) monté dans une «boite de pizza» 11 aux dimensions standards de 19 pouces (48,26 cm) de large pour 17 pouces (43,18 cm) de profondeur et 1.75in (4,445cm) de hauteur (1U). Il existe des déclinaisons et des variations sur ce thème : alimentation en 3U, switch en 1U, stockage en 2U, etc. Le tout est empilé dans des racks, armoires métalliques aménagées pour les recevoir et pouvant contenir en général 42U. Actuellement le serveur lame (carte serveur ou blade server), plus dense est en train de prendre d avantage pour les applications de virtualisation (60 serveurs au lieu de 42 dans un rack de 42U) mais son alimentation (jusqu'à 15 voir 30kW) et sa ventilation deviennent problématique. Ainsi le matériel informatique devient plus compact et plus puissant mais demande en retour des systèmes de ventilation plus pointue et des alimentations de forte intensité (3kW par m²). A noter que malgré cette miniaturisation, la demande en terme de surface est toujours à la hausse car les besoins sont encore largement insatisfaits. Les serveurs sont donc montés dans des racks, eux-mêmes disposés en rangées dans la salle informatique, c est le cœur du bâtiment. B. Fonctionnement du data center La salle informatique concentre toutes les attentions du gestionnaire. C est un grand plateau nu, avec un faux planché et des chemins de câbles au plafond, qui se remplie d armoire au fur et à mesure des besoins. Les clients peuvent soit mettre leur serveur dans des racks communs, soit posséder leurs racks qui 11 Appellation du jargon informatique en raison de la forme presque carré et très plate du serveur. 9

10 peuvent être sécurisés à l aide de cage en grillage métallique, soit posséder une suite qui est une salle à leur usage exclusif. Les principaux problèmes techniques à résoudre sont l accès physique sécurisé, la détection et l extinction incendie (système à gaz), l alimentation en électricité sans coupure et bien dimensionné en terme de puissance (problème de monté en charge lors des pics de demande du réseau), la maitrise de l hygrométrie, la limitation de la poussière et enfin le refroidissement qui représente autant que la consommation du matériel informatique et qui est souvent encore très mal optimisé (généralement par un système de climatisation de la salle dans son ensemble qui répartit mal les besoins en froid qui ne sont pas homogènes sur les machines) (voire annexe 1). Autour de cette salle s organisent d autres pièces qui viennent la servir. Une salle pour l arrivée de l alimentation électrique, les batteries de secours et le groupe électrogène, une salle dite «meet me room» où les clients peuvent se connecter avec tous les réseaux fibre qui desservent le bâtiment, une salle de contrôle pour le personnel de maintenance informatique. Il faut ajouter les installations de controle d accès et les systèmes de climatisation extérieure. Souvent des salles de réunion ou des bureaux sont proposés pour l usage des clients. Les équipements techniques sont dimensionnés selon la classe du centre informatique 12. Actuellement c est la norme Tier IV qui s impose pour les installations accueillant des systèmes bancaires en vertu des accords de Bâle II 13. C. Enjeux de construction Un centre de traitement de données doit donc répondre à des contraintes immédiates de fiabilité et de continuité de service, mais aussi, au vu de la croissance du marché, à des impératifs d évolutivité et de flexibilité. Chaque 12 Le classement Tier, définie par l Uptime Institute, donne le pourcentage de disponibilité théorique d un centre informatique selon la configuration de ces équipements techniques (redondance, sécurité, ). De Tier I = 99,671% à Tier IV = 99,995% de disponibilité. 13 Normes édictée en 2004 par le comité de Bâle, qui réunit toutes les banques centrales, afin de réduire les risques bancaires dans de multiples domaines dont l informatique. 10

11 mettre carré de salle informatique en plus engendre des répercussions dans tout la chaine des installations. Il faut donc clairement anticiper ces possibles évolutions. En cela ce type d activité se rapproche de la conception d un bâtiment industriel car comme le dit Serge Antoine, président de l Institut Claude-Nicolas Ledoux, l industrie de la fin du XXème siècle, «ce n'est plus uniquement l'industrie des productions d artefacts, c'est aussi une industrie du «tertiaire» et du «quaternaire», une industrie très évolutive qui fabrique, aux limites du virtuel, de la communication, de l'image, tout un éventail d'autres fonctions qui n existaient pas au XIXe siècle» 14. Pour le cas spécifique de l activité d hébergement informatique (des «usines à données» 15 ), la transition est à l œuvre vers un secteur structuré avec des méthodes inspirées de l industrie (division du travail, gestion, contrôle qualité) 16. Cette nouvelle ambition se traduit avant tout par la nécessité de prendre en compte les problématiques énergétiques et au delà environnementales. Un centre de traitement de données consomme en moyenne l équivalent d une ville de quinze mille habitants, le réseau mondial dans son ensemble consomme chaque année l équivalent de seize fois la consommation de la ville de Paris et les prévisions de croissance sont exceptionnelles 17. Toute une série d initiatives ont donc été prises pour tenter de réduire cette consommation et de limiter le gaspillage que l on rassemble sous le vocabulaire générique de GrennIT (Informatique verte). Pour les centres de traitement de données, c est avant tout l origine de l électricité consommée, l optimisation de la climatisation, l optimisation de la consommation électrique des serveurs, la réutilisation de l énergie dégagée par les machines, le recyclage des composants électroniques. Ces objectifs ont bien-sûr aussi un intérêt bien compris dans la réduction de la facture d électricité qui augmente chaque année. 14 Institut Claude-Nicolas Ledoux, Actes du colloque «Y a-t-il une architecture industrielle contemporaine?», 6 et 7 mai H. Le Crosnier, «Internet, une industrie lourde», op. cité. 16 F. COQUIO, Directeur Général INTERXION France, «Discours d'inauguration du data center Interxion Paris 3», juin Grégoire Lecalot, «Internet, nouveau glouton énergétique», France Info, mars

12 En termes d architecture, on insistera aussi sur la discrétion des installations qui est réclamée par les exploitants afin de ne pas attirer l attention sur un programme de nature sensible 18. Rappelons qu Internet a été conçu à l origine par un programme de recherche militaire visant à permettre à l armée américaine de garder toutes ses capacités de commandement et d organisation en cas d attaque sur l un de ses maillons 19. Internet garde donc inscrit en lui ce rapport à une planification stratégique et une nécessaire discrétion. L art du camouflage par la démultiplication des centralités et l évacuation d un certain nombre de contingences dans le cyberespace. Ce qui reste visible doit donc tendre vers l invisible. En tant qu émergence des réseaux numériques, le centre de traitement de données agit comme un commutateur, qui met en relation des espaces feuilletés qui se superposent, réseaux physiques et numériques, territoire 20. «Mais ces structures sont encore des formes primitives de l'architecture de réseau. Comme point durs, obstacles à la fluidité, elles constituent les éléments nécessairement imparfaits ; structures issues des différentes étapes de la mécanisation, elles ne sont pas [ ] des formes émergents, mais des formes en sursis.» Ces phrases tirées d un article de Hugues Fontenas 21 sur les châteaux d eau et les silos à grain collent parfaitement à ces autres architectures de stockage, numérique cette fois que sont les centres de traitement de données. On ajoutera aussi que «si de telles architectures peuvent être considérées comme des monuments, elles annoncent en fait la possibilité d'une monumentalité informelle, issue du rejet progressif de tout contemplateur direct. Une monumentalité dépassant le cadre formel du perceptible pour accéder à 18 Le Sunday Times du 11 mars 2007 rapport ainsi qu une équipe de terroriste se réclamant d Al Qaeda aurait planifié de faire sauter le centre de colocation Telehouse de Londres pour perturber tout le système Internet d Angleterre et le système bancaire. 19 M. Gausa, V. Guallart, et W. Muller, Camouflage, in The Metapolis Dictionary of Advanced Architecture: City, Technology and Society in the Information Age, Actar, J. Lévy et M. Lussault, «Commutateur», Dictionnaire de la géographie et de l'espace des sociétés, Paris: Belin, H. Fontenas, «Stockages, un trouble de l'esthétique architecturale», Les Cahiers du musée national d art moderne, 1996, pp

13 celui, non perceptuel, d'une infrastructure, d'un "paysage", qui se déploie toujours au-delà des marges du champ de vision.» Les structures de stockage constituent les premiers essais de définitions d'architectures de réseaux, c'est-à-dire d'architectures qui ne reposent plus sur des constructions ponctuelles, mais sur une dispersion des effets constructifs, sur leur dilution.» Et de conclure : «Toutes ces approches concernent bien le traitement d'un objet paysager, le juste dessin d'une structure qui semble échapper à l'architecture et qu'il s'agit, quelle qu'en soit la manière, de fondre dans le paysage, de cristalliser.» Comment donc faire de ce dispositif un objet à la fois fonctionnel mais qui se fondrait dans le paysage, un espace ultrasécurisé mais dilué ; délier le nœud pour passer du point à l étendu, du réseau au territoire. III. Du data center au paysage A partir des analyses de la première partie, on a cherché à développer des scénarios programmatiques et à trouver des lieux d implantation adaptés au projet d un centre informatique. On a retenu le cas d un centre de colocation en grande périphérie parisienne composé de salles serveurs privatisables et d espaces de bureaux à louer pour des plans de continuités 22. A. Site Bussy Saint Georges est une sorte de «transit village» comme le décrit le spécialiste des transports de l université de Californie, Berkeley, Roberto Cervero 23, pour indiquer un quartier organisé autour d une station de transport en commun, ici le RER A. Elle est composée principalement de pavillonnaire en plein développement et d un centre ville à l architecture néo- très en vogue dans le secteur de Marne-la-Vallée. D autre part une vaste zone d activité est située au sud le long de l autoroute A4 avec de nombreuses installations logistiques 22 Document stratégique, formalisé et régulièrement mis à jour, de planification de la réaction à une catastrophe ou à un sinistre grave touchant une entreprise. 23 C. Ghorra-Gobin, La théorie de New Urbanism, perspectives et enjeux, Paris: Direction générale de l'urbanisme, l'habitat et la construction,

14 (Galeries Lafayette par exemple), des institutions (centre technique du livre) ou un centre de traitement informatique d Euroclear, équivalent de la sulfureuse société ClearStream. Tous ces bâtiments sont en bardage métallique gris souris et sont noyés dans la végétation. Notre parcelle est située à la limite entre une zone pavillonnaire et la zone d activité, entre deux typologies très distinctes, la grande plaque/hangar technique et la multitude d émergences habitables. C est un vaste espace de 7 hectares de forme triangulaire, bordé par un axe qui va de la ferme du Genitoy, bâtiment inscrit qui lui fait face, au Château de Ferrières à quelques kilomètres. Dans ce contexte périurbain à l architecture très typée (néo-régionaliste pour l habitable, néo-moderne pour les programmes publics, boite grise pour le travail), notre position va être de ne pas créer un objet spécifique qui chercherait soit à rejeter, soit à dominer son contexte, mais plutôt de s hybrider avec celui-ci pour chercher à renforcer l idée de ville et non pas à la diviser architecturalement. Une mixité programmatique qui a existé dans d autres architectures de stockage que sont les châteaux d eau pendant la reconstruction des villes françaises après la Seconde Guerre mondiale 24. La rue dans l axe de la ferme du Genitoy pourrait donc être le théâtre de cette rencontre entre la zone industrielle et le tissu pavillonnaire en accueillant une micro-centralité autour de la ferme, actuellement transformé en hôtel salle de conférence et notre programme. La ville de Bussy Saint Georges connait d autres parts, depuis des années, un développement spectaculaire de sa population 25 qui la confronte à de nombreux problèmes d infrastructure et d urbanisme. En particulier à un manque criant d équipements qui pourrait nous servir de point d appui pour développer notre projet. Or la principale externalité que produit un centre informatique sur son environnent est un formidable dégagement de chaleur pour refroidir ses équipements. Dès lors, pourquoi ne pas utiliser celui-ci pour chauffer les 24 Hugues Fontenas, op. cité. 25 La population a été multipliée par 11 en 15 ans, entre 1990 et Sur la période , le taux de croissance annuel a été de 30,7 %, et cette croissance va se poursuivre puisqu'en 2010 elle atteindra alors les habitants. 14

15 bassins d un centre nautique? Ainsi nous nous inscririons dans une démarche de GreenIT en réduisant la facture énergétique commune. B. Projet Le centre informatique représente un programme de 13060m², composé de quatre salles serveur de 1030m² et leur dépendance, divers espaces techniques et de contrôle ainsi qu un plateau fragmenté de 3400m² de bureaux mobilisable sur demande. Le centre nautique est équipé quant à lui d un bassin de 50m, d un bassin plongeoir, d un bassin extérieur/intérieur de loisir ainsi que d un espace de remise en forme (sauna, hammam, aquagym et salle de sport) qui totalise 8525m². Un restaurant de 1040m² complète le dispositif et sert de point de rencontre aux diverses populations qui vont être amené à fréquenter ces lieux. De notre analyse typologique du contexte bâtie qui nous entoure nous avons retenu ces deux types antagonistes que sont le vaste hangar et le petit pavillon. Nous allons les hybrider en partant de l idée que les lotissements pourraient être absorbés en rez-de-chaussée par une plaque programmatique ne laissant émerger que les toits pointus qui les caractérisent. Ce nouvel ensemble serait découpé en larges bandes selon le principe utilisé dans les groupements adjacents. Le centre nautique prend place face à la ferme du Genitoy au Nord de la parcelle tandis que le centre informatique occupe le Sud, face à la zone industrielle. L échangeur thermique sert de pivot entre les deux programmes. Pour soutenir l idée d émergence progressive de ces deux programmes d Ouest en Est vers la micro centralité formé autour de la ferme, les bandes, de 28,80m de larges qui strient la parcelle vont progressivement s extraire du sol par pallier de 40cm. Ainsi, partant du niveau 0, le bâtiment se trouve au niveau 5,2m à son autre extrémité. L ensemble de ces terrasses va être plié sur ses bords afin de former un monolithe accessible par palier sur ses trois cotés et ne possédant de façade que sur la rue orientale. C est ici que se feront les entrées dans le bâtiment. Sur chaque coté, des parkings en pentes longent les programmes qui s enfoncent dans le sol par paliers situés à -0,80m puis -1,60m. 15

16 Au milieu du bâtiment est située une bande qui regroupe les bassins du centre nautique et articule son fonctionnement. A son extrémité Est, le bassin extérieur se retrouve à -1.6m entouré d un amphithéâtre de pelouses sur lesquelles peuvent prendre place, quand la saison le permet, les baigneurs. Au milieu de cette bande est aussi situé l échangeur thermique qui est visible du publique par une baie vitrée. Le centre informatique s organise le long de l alignement de ses salles serveurs articulé au milieu par les espaces de services communs, maintenance et livraison. Un bande de bureau scandée par des patios longe cet ensemble et vient le couvrir sur façade rue. Les patios sont tous végétalisés, non accessibles au public et possèdent la particularité de toujours se situer au niveau 0, ce qui leur donne l impression d émerger du sol quant on se situe au cœur du bâtiment. Ils permettent donc de donner un repère sur l extérieur et place l usager au raz des pâquerettes, dans un rapport original avec le sol. La structure du bâtiment est un système poteau-poutre en béton sur une trame de 9,60m. Le toit est constitué d une dalle de 1m d épaisseur qui vient accueillir les différents composants du parc. Dans la partie occidentale de la parcelle, non-occupée en sous face, des murs viennent border les terrasses qui sont constituées par le remblai de la partie excaver par le bâtiment. Un parc en terrasses occupe donc toute la surface de la parcelle, en pleine terre dans sa première partie puis dans des carrés de 4.80m de coté, évidés de 80cm, que constitue le plafond à caisson inversé de la dalle. Ces quelques 2800 carrées nous ont donné l idée de dessiner le parc sous forme de pixels. Quatre types sont possibles, prairie engazonnée, plantation d arbustes, arbres et sousbois ainsi que bassin de lagunage. Le dessin se calque sur les motifs employés par l armée Canadienne qui a été la première à créer un camouflage en pixel, le CAPDAT. On retrouve donc indirectement les problématiques liées à la discrétion du centre informatique qui se pare ainsi sur son toit d un motif de camouflage brouillant aux yeux des satellites sa fonction réel. 16

17 Compte tenu de la surface de la parcelle et de son dénivelé, il nous ai apparu important de traiter la problématique hydraulique en installant en bas du parc un système de lagunage qui servira de bassin de rétention en cas de forte pluie mais aussi de traitement par les plantes qui y sont installés. D autre part la piscine fonctionne sur le principe de la baignade naturelle, c'est-à-dire que l eau est acheminée par une vis sans fin située dans le patio du restaurant vers un système de lagunage qui par gravitation le long des terrasses permet une filtration de l eau sans utilisation de produit tel que le chlore, désagréable à l odeur et allergène. En dernier lieu, des petits toits évoquant la trace d un lotissement dont nous avons parlé plus avant, sont réparties sur la surface, servant tantôt de kiosque pour le parc, d abris pour les équipements techniques du centre informatique, de sortie pour des escaliers ou d apport de lumière et de ventilation pour la sous-face. C. Enjeux du projet Notre projet se rattache donc, par ses principes d organisation en plaque mince à la catégorie des «mat building» (soit littéralement les bâtiments paillassons), des bâtiments rampants, couvrants de grandes surfaces. Ils répondent selon Hashim Sarkis «to the recurring calls for efficiency in land use, indeterminacy in size and shape, flexibility in building use, and mixture in program. It expresses architecture's increasing encroachment on both city and landscape and the open exchange between structure (building) and infrastructure (contexte) that this encroachment signals. In the face of these challenges, and in every other design published in every other magazine, the mat claims to address a wide range of problems peoccupying contemporary architecture. 26». Au delà sa fonction de centre informatique et de centre nautique, le bâtiment sera donc une sorte d architecture-paysage, un lieu appropriable, hybride et 26 H. Sarkis, «Mats Today», Case: Le Corbusier's Venice Hospital and the Mat Building Revival, Prestel Publishing, 2005, pp

18 mystérieux, brassant les données et les fluides en son sein, mais apprivoisable par son toit/sol artificiel. Une manière de se demander «comment penser l espace public à l âge de l information?» 27 D autre part, le bâtiment est pensé comme une infrastructure neutre d un coté (la plaque) et d autre part comme un système reconfigurable à l intérieur pour pouvoir évoluer et durer dans le temps. Dans vingt ans les data center seront peut être presque vides déclare Fabrice Charron, secrétaire du CESIT (Club des Exploitants de Salles Informatiques et Telecom) 28, il faut donc anticiper leur reconversion par des dispositifs adaptés en «renonçant à produire des objets achevés au profit de situations et d'ambiances bâties» 29 pour reprendre Antoine Picon. Et encore, «comme le paysage de la technologie, la grande ville contemporaine semble du même coup peuplée de quasi-objets, bâtiments ou pièces urbaines, plus encore que d'objets dotés d'une véritable individualité.» 30 L architecture devient alors urbanisme (lui-même influencé, peut être aussi par le paysagisme). Paradoxalement on parle d «urbaniser les salles informatiques» pour designer l organisation et les possibilités de gestion des salles serveurs. 27 M. Hénaff, La ville qui vient, Herne, Paris, 2008, p «Le Journal Vidéo des 1ères Assises de la Haute Densité», site internet d'interxion, juin A. Picon, La Ville, territoire des cyborgs, Editions de l'imprimeur, Paris, 1998, p A. Picon, op. cité, p

19 >Conclusion Le projet d architecture que nous mettons en place s inscrit donc dans l articulation de cette ville périurbaine, entre équipement, infrastructure et espace public. Comment s insérer, faire continuité, tout en démultipliant les usages et les devenir. Une architecture structurellement générique (et donc plus durable) et contextuellement spécifique (donc plus appropriable). Nous avons vu qu Internet est aussi un enjeu géographique et spatial très complexe où de multiples scénarios de localisation et de programme sont possibles qui sont eux-mêmes très réactifs au grès des évolutions technologiques. L architecte doit donc adopter une position spécifique mêlant les échelles d interventions : global pour bien comprendre les forces qui agissent et influencent le programme et la localisation, local et micro-local pour adapter le plus habillement le bâtiment à son contenu. Entre ces deux échelles qu il maitrise plus ou moins, il doit intervenir à la sienne qui est celle de l Architecture, c'est-à-dire de la proposition de mise en œuvre spatiale et temporelle de contraintes, des besoins et des envies. 19

20 Bibliographie > Ouvrages, articles : Internet & informatique : D. Alger, Build The Best Data Center Facility For Your Business, Cisco Press, F. COQUIO, «Discours d'inauguration du data center Interxion Paris 3», juin Fenoglio Jérôme, «Alerte à la surchauffe informatique», Le Monde, juin S. Foucart, «Peut-on tout confier à Google?», Le Monde2, Nov. 2008, pp Grégoire Lecalot, «Internet, nouveau glouton énergétique», Mar H. Le Crosnier, «Internet, une industrie lourde», Le Monde Diplomatique, p. 19. H. Le Crosnier, «A l'ère de l' «informatique en nuages»», Le Monde Diplomatique, Août 2008, p. 19. «Le Journal Vidéo des 1ères Assises de la Haute Densité», site internet d'interxion, juin D. Leppard, «Al-Qaeda plot to bring down UK internet», The Sunday Times, Mar «Minutes des 1ères Assises de la Haute Densité», Maison de la Recherche: APC / Interxion, Pico, «Data building», Blog Archiact. Gilles PUEL, Charlotte ULLMANN, «Les nœuds et les liens du réseau Internet: approche géographique, économique et technique», L'Espace géographique, vol. 2/06, 2006, pp. pp N. Stephenson, Cryptonomicon., Goldmann Wilhelm GmbH, B. Sterling, Les Mailles du réseau, Gallimard, Territoire & urbanisme : O. Dollfus, La mondialisation, Presses de Sciences Po, G. Dupuy, Internet : Géographie d'un réseau, Ellipses Marketing, G. Dupuy, L'urbanisme des réseaux, Armand Colin, M. Hénaff, La ville qui vient, Paris: Herne, J. Lévy et M. Lussault, Dictionnaire de la géographie et de l'espace des sociétés, Paris: Belin, C. Ghorra-Gobin, La théorie de New Urbanism, perspectives et enjeux, Paris: Direction générale de l'urbanisme, l'habitat et la construction, D. Klouche, «Il y a du suburbain dans la stratégie, pour une prospective du présent», EUROPAN 7, B. Latour et E. Hermant, Paris ville invisible, Empecheurs Penser en Rond, Yann Moulier Boutang, P. Aigrain, O. Assouly, F. Fourquet, et Collectif, Le capitalisme cognitif : La Nouvelle Grande Transformation, Amsterdam,

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