Balises du groupe cible, attentes implicites et explicites.4

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1 Balises du groupe cible, attentes implicites et explicites.4 21 la construction de logements sociaux, rendre les médicaments gratuits pour certaines franges de la population (même si un remboursement intervient, les bas revenus ont des diffi cultés à avancer l argent), rendre plus abordable le prix de l hébergement en Résidence-Services (qui semble séduire beaucoup de monde) ainsi que les centres de jour et/ou maisons communautaires. B/ Au niveau de l hébergement (ce passage est fortement inspiré de la table ronde en institution) 1/ Les personnes interrogées ressentent des désirs contradictoires : soit cloisonner les différentes structures d hébergement («on n est pas dans un hôpital ici», «ils acceptent de plus en plus n importe qui» - comprenez, des personnes de plus en plus dépendantes à l admission), soit rester dans la structure, en prévision du jour où une très forte dépendance s installera. Il y a une volonté ambivalente de vouloir préserver l individu et de vouloir harmoniser les groupes de personnes âgées en fonction de leur profil fonctionnel. Il y a une volonté d aller le plus loin possible dans chaque structure et de n y entrer que parce qu on n a plus le choix. Les chiffres déjà commentés de la Région Wallonne traduisent bien cette réalité. On voit donc apparaître des services de plus en plus orientés vers des personnes ayant des besoins vraiment spécifi ques. Le passage entre ces services pouvant s avérer particulièrement diffi cile à vivre puisque la personne se trouve déracinée d un endroit à un autre. La seule solution, comme certaines institutions l ont déjà compris, est de fournir au sein d une même infrastructure les différents services et donc, dans l ordre de dépendance : une résidence-services (ou équivalent), une maison de repos, une maison de repos et de soins, un cantou, voire (ce cas existe déjà hors province) un cantou pour personnes très âgées. Mais cette structuration de l hébergement, adaptée particulièrement aux besoins des personnes, devient un vrai modèle repoussoir car elle met à jour, en les regroupant de cette manière, la catégorie des personnes très âgées, fortement dépendantes, éventuellement atteintes de défi ciences neurologiques. MR MRS cantous Domicile le plus longtemps possible avec l aide des services à domicile Cette relation ambivalente de volonté de séparation (pour combler des attentes spécifi ques) et de volonté de rester «dans du même» (ne pas être extirpé de son milieu de vie) trouve toute son expression quand on parle du Village Senior de Messancy. Les personnes réagissent de deux manières totalement opposées : d un côté, le concept reçoit un accueil très favorable; de l autre, le village est vu comme un ghetto «pour vieux hors du monde». 2/ La vie en institution relève d une vie de groupe, où les différences par rapport à ses habitudes prises antérieurement ne sont pas toujours faciles à vivre. Il y a une réelle demande pour que la mise en pratique des conseils de résidents devienne une réalité opérante pour chaque institution. Par réalité opérante, il faut entendre un lieu où la personne est vraiment consultée et où son avis est vraiment pris en compte, Broch 194 CG8.indd 21 17/04/ :17:42

2 «Bien vieillir en province de Luxembourg» 4. Balises du groupe cible, attentes implicites et explicites 22 il ne peut s agir d un conseil de façade qui donne l illusion de consulter ses pensionnaires sur les vraies décisions. Certains ont même émis l idée qu un ou deux résidents soient présents au sein des instances qui prennent des décisions pour les personnes concernées. C/ Au niveau des services 1/ Les différentes personnes rencontrées sont en attente de l organisation de services qui leur permettraient de s occuper. Certaines remarques allaient dans une volonté de décloisonnement des clubs existants («pourquoi faut-il avoir 60 ans pour entrer au club 3X20?»). Certains préconisent même de créer des maisons de village où toutes les catégories d âge seraient représentées et où la participation ou non aux activités se feraient selon l intérêt marqué pour les activités mises en place et non sur base de catégories d âge arbitrairement excluantes. Il est également ressorti des débats une réelle diffi culté de mobiliser les aînés sur des projets leur demandant une participation active. 2/ Certaines remarques ont également été formulées ayant trait à la volonté de disposer d un service hospitalier de proximité et de qualité. D/ Au niveau de l image de la personne âgée et de sa représentation au sein d assemblées 1/ L ensemble des personnes rencontrées insiste sur la mise en place dans chaque commune de conseils consultatifs communaux pour les aînés, il y a une réelle volonté d être représentés et consultés sur la politique du troisième et quatrième âge à mettre en place sur le territoire communal. Il faut souligner que dans plusieurs questionnaires, les autorités communales nous affi rment ne pas avoir mis en place de conseil consultatif parce qu il n y a pas de demande. Chacun étant en attente que l autre bouge. 2/ D aucuns insistent sur la nécessité de voir se développer et se généraliser les modules de préparation à la retraite. Une proposition aussi originale est de mettre en place des modules de préparation à l entrée en institution. 3/ Bien qu à un niveau collectif tous soient demandeurs de non changement en terme d augmentation de l âge de la pension, individuellement un nombre important de personnes déclarent que si elles avaient eu le choix, elles travailleraient encore à l heure actuelle. Ce discours spécifi que «pour les autres, non; mais pour moi, oui» nous démontre que les deux faces du travail, l une comme intégrateur dans la société et l autre comme obligation sociale, se polarisent selon le point de vue pris par la personne qui s exprime. Les aînés expriment par là leur désir d être encore utiles à la société Attentes implicites A/ Valoriser le rôle social de l aîné. 1/ Bien que l aîné soit souvent considéré comme «celui qui a fait son temps», qu il se retrouve exclu du numérique, diffi cile à mobiliser dans un engagement actif, il faut signaler qu un autre modèle peut aussi être mobilisé, il s agit d un aîné porteur de «valeurs autres». Il peut en effet, dans ce monde de la vitesse et de la précipitation, véhiculer (notamment pour ses petits-enfants) un autre modèle de société. Les personnes du troisième et quatrième âge peuvent ainsi nous dire, en s inspirant d une formule célèbre, «qu un autre 34 La remarque suivante traduit bien ce fait; «vous savez, tant qu on est utile, on n est pas vieux. Broch 194 CG8.indd 22 17/04/ :17:47

3 Balises du groupe cible, attentes implicites et explicites.4 23 monde est possible». Ces valeurs autres sont : la patience, la lenteur, l écoute, la disponibilité, l attention portée aux autres toutes les valeurs dont notre monde semble avoir terriblement besoin. D une certaine façon les magazines qui vendent une image de l aîné actif et dynamique rendent également compte de cette image 35 même si la catégorie des personnes âgées dépendantes a sans doute du mal à s identifi er à ce genre de magazine. Certains se disent d ailleurs choqués de ne pas avoir vu de personnes de plus de 70 ans inscrites sur les listes électorales. Bien qu il soit légitime qu un homme politique à la longue carrière se retire pour laisser la place à d autres, il semble moins normal qu une personne retraitée, qui souhaite s investir pour sa commune ait toutes les diffi cultés du monde pour se présenter. 2/ Il faut revaloriser la vieillesse, comme l ont dit certains «on parle bien de "mourir dans la dignité" mais jamais de "vieillir dans la dignité"». Vieillir est considéré par d autres comme le «moment où on n aime plus la vie», ce qui tranche sensiblement avec le slogan «dans vieillesse, il y a vie». Afi n de revaloriser l image de cette période de la vie, il faudrait peut-être commencer par ne plus assimiler la notion de très grand âge dépendant avec celle de confusion mentale. Très souvent, tant dans les tables rondes que dans les entretiens, d aucuns, sous le mode de l humour, parlaient de leur propre futur en commençant par l expression «quand on sera alzheimer». Cette remarque illustre bien le lien immédiat que l on fait entre le grand âge et la maladie mentale comme si le premier devait obligatoirement découler sur le second. Cette pathologisation du grand-âge cristallise de manière remarquable la dévalorisation sociale des dernières années de la vie. Les personnes rencontrées disent avoir peur de cette maladie non pas pour elles-mêmes mais bien pour l image qu elles donneront d elles-mêmes à leurs proches si cela arrivait. Ce qui fait peur c est le calvaire que vont endurer les enfants d une part, et les moments de conscience où la personne se rendra compte de son état d autre part. B/ Créer et maintenir un lien social 1/ Lors de l entretien en maison de repos, une dame nous a confi é qu elle était souvent considérée comme hautaine par les autres résidents, mais en réalité, elle accordait une toute autre explication à la distance qu elle plaçait dans ses relations : cette distance était due à son éducation. Celle-ci ne l avait pas préparée à discuter avec des personnes d autres milieux sociaux que le sien. Cette personne stigmatisait la difficulté de concilier une grande proximité physique avec une distance sociale qui peut parfois être importante. Cette réfl exion met en exergue une des diffi cultés liée au vivre ensemble tout en étant différents. Des échanges que nous avons pu avoir, il semble bien que la qualité du lien social, tant en institution qu au domicile est primordiale à l épanouissement de la personne 36. 2/ Pour continuer l exemple repris au point 1, il faut également dire que la personne qui a témoigné n avait jamais rien dit aux autres pensionnaires des raisons de ses diffi cultés relationnelles. On a souvent tendance à croire que le lieu fait lien et que de mettre en place un lieu (par exemple, un conseil des résidents) où l on peut dire les choses est suffi sant. En réalité, les personnes, en plus de ces lieux où dire les choses, sont en attente de lieux où l on peut se dire soi. Comme nous l écrivions précédemment, le lieu ne fait pas obligatoirement lien. Des ateliers spécifi ques où l on peut parler de soi, de son passé, de ses enfants et petits-enfants, de ses soucis, pourraient, en ce sens, permettre à certains de construire une vraie vie relationnelle sur le lieu de vie. Un animateur gérontologique, ou une formation d un membre du personnel à 35 Les thématiques du magazine «Plus» sont : les gens, société, santé, droit, mode et beauté, tourisme, culture, art de vivre. Tous ces items témoignent d une centration sur l individu. 36 «Malgré mes problèmes, je ne dois pas trop me plaindre, mes enfants viennent me voir souvent et Madame X (une autre résidente, ndla) me tient compagnie». Broch 194 CG8.indd 23 17/04/ :17:52

4 «Bien vieillir en province de Luxembourg» 4. Balises du groupe cible, attentes implicites et explicites 24 l animation gérontologique, pourrait, en ce sens, apporter une plus value aux institutions. 3/ L intergénérationnel, cette notion très à la mode, permet également de maintenir des liens avec d autres sans ghettoïser la personne âgée. Mais l intergénérationnel ne doit pas être un vernis qui donne une bonne vitrine à l organisation qui le met en place, il doit surtout être une méthodologie permettant la mise en contact et ce, en évitant une triple réduction : - la réduction aux extrêmes : trop souvent les activités intergénérationnelles sont comprises comme l organisation d activités unissant des personnes âgées et des jeunes enfants. L intergénérationnel est une notion très large qui se donne pour objectif de brasser les différentes catégories d âges afi n de permettre une meilleure connaissance mutuelle. En ce sens, organiser des activités avec des jeunes ou des moins jeunes adultes doit aussi être considéré comme faisant partie de l intergénérationnel. - la réduction à l extraordinaire : se déplacer une fois par an avec une classe d enfants de maternelle dans une institution ne permet pas de travailler l interconnaissance entre les générations. Si l on veut développer du lien, il faut respecter deux critères : la liberté conjointe de s investir dans la relation et la mise en place d un système qui permet des contacts fréquents et non seulement ponctuels. - La réduction à l extra-familial : bien qu une ouverture vers d autres personnes que celles de son cercle proche soit une richesse, il ne faut pas oublier que le premier lien intergénérationnel à privilégier est celui que peut entretenir la personne âgée avec sa famille. Certaines personnes se plaignent du manque de contacts avec les proches et en souffrent. Permettre de maintenir ce lien est un défi à relever par toutes les institutions s occupant de la personne âgée. 4.4 Rupture anthropologique : modification du lien intergénérationnel Une société à 4 ou 5 générations L allongement de l espérance de vie crée dans notre société une situation tout à fait unique. Au lieu d une structuration séculaire en trois générations (enfants, parents, grands-parents), on voit apparaître une société constituée de 4 voire 5 générations. En effet, si l on considère qu une génération contient 25 années, un enfant de 5 ans a un parent de 30 ans, un grand-parent de 55 ans, un arrière-grand-parent de 80 ans et dans certains cas si cet écart intergénérationnel est réduit entre chaque génération il peut y avoir un arrière-arrière-grand parent de 85 ans ( ). Cette nouvelle structuration pose de nombreuses questions : Quel modèle ai-je alors que mes propres grand-parents au même âge que moi étaient déjà morts depuis 20 ans? Comment vivre le deuil de mes enfants, voire peut-être même de mes petits-enfants à qui je survis? Comment envisager mon placement dans la même maison de repos que mon parent? Toutes ces questions existentielles se posent de manière abrupte alors qu aucun modèle n est en place pour aider les personnes à se positionner et à adopter une attitude claire par rapport à leur propre vieillissement. Broch 194 CG8.indd 24 17/04/ :17:57

5 Balises du groupe cible, attentes implicites et explicites La solidarité intergénérationnelle classique Le principe de solidarité classique à trois générations est un principe de don et contre-don étalé dans le temps. Schématiquement, l individu reçoit les 20 premières et les quelques dernières années de sa vie des autres générations et il donne les 40 années où il est «productif». Cette solidarité repose sur l espérance d une non-rupture de cette chaîne entre les générations. La Sécurité Sociale, par exemple, repose fondamentalement sur ce principe Reconfiguration du lien Avec le passage à 4 générations, il y a une nécessité de repenser le principe de solidarité entre les générations. De nos rencontres, il s avère qu actuellement la «génération-sandwich» 37 se retrouve à devoir soutenir les parents très âgés tout en aidant leurs propres enfants (que ce soit fi nancièrement si c est possible ou via la garde des petits-enfants ou de tout autre service rendu gracieusement). Ce qui est fondamental c est que cette génération trouve (pour une grande part des personnes interrogées) légitime de s occuper de leurs parents âgés mais refuse qu il en soit de même pour elle quand elle sera devenue plus âgée. Ces personnes refusent d «avoir à faire subir» à leurs enfants la prise en charge d une personne âgée. Elles justifi ent cela par le fait que leurs enfants «ont déjà suffi samment d activités comme ça». Accepter la «charge» des anciens mais refuser d en devenir une soi-même, tel semble être le leitmotiv général. Comme si cette génération acceptait, revendiquait même, d endosser un nouveau statut. Les conséquences de ce revirement dans le lien intergénérationnel sont multiples et il est encore trop tôt pour établir un constat ou tirer des conclusions dans les prochaines années à venir. Mais on peut déjà souligner deux conséquences importantes : - Les personnes ne souhaitent pas être prises en charge par leurs enfants mais reportent leurs attentes sur le rôle que doit jouer l Etat. Les attentes s expriment sur une revalorisation des pensions, une augmentation des offres de transports en commun adaptés, une offre d hébergements diversifi és et adaptés aux besoins et attentes spécifi ques, un investissement plus important dans l offre de services à domicile, - Cette attente, conjuguée au délitement du lien de dépendance par rapport à la famille proche, peut avoir une conséquence inattendue. En effet, à promouvoir un modèle où les générations postérieures n ont pas à soutenir individuellement le grand-âge, il se pourrait bien que ces mêmes générations ne voient plus un intérêt à les soutenir collectivement. Autrement dit, pourquoi payer des impôts pour faire fonctionner des services pour des groupes cibles qui ont revendiqué leur autonomie? La situation serait alors intenable. En cassant la dépendance intergénérationnelle familiale on pourrait détériorer la conscience de la nécessité des liens entre les générations. Par là-même, toutes les attentes du groupe cible par rapport à l Etat pourraient perdre certaines de leurs justifi cations auprès des autres catégories d âge. Pour le dire de manière plus simple, les personnes qui souhaitent ne pas dépendre de leurs enfants ne sont-elles pas en train de scier la branche sur laquelle elles comptent s asseoir? 37 Celle des grands parents. Broch 194 CG8.indd 25 17/04/ :18:01

6 «Bien vieillir en province de Luxembourg» 5. Rencontre avec les opérateurs Rencontre avec les opérateurs 47 opérateurs ont été rencontrés. La quantité de l information étant particulièrement importante, nous l avons regroupée en 8 thématiques. Pour chacune de ces thématiques, les grands enjeux vous seront présentés. Ensuite, nous mettrons à jour quelques pratiques originales qui méritent d être mises en avant. Nous terminerons par les attentes ou projets du secteur. 5.1 L hébergement Les grandes tendances Peu de variété De manière générale, en province de Luxembourg, les infrastructures d hébergement actuellement existantes sont principalement les maisons de repos (MR) et les maisons de repos et de soins (MRS) 38. 1/La MR est «un établissement destiné à l hébergement de personnes âgées de soixante ans au moins qui y ont leur résidence habituelle et y bénéfi cient de services collectifs familiaux, ménagers, d aide à la vie journalière et, s il y a lieu, de soins infi rmiers ou paramédicaux» 39. Le monde des MR vient de connaître un passage aux normes 40 qui, de l avis général, était bien nécessaire même s il menace l existence des «petites maisons familiales» 41. 2/La MRS est «destinée aux personnes nécessitant des soins et dont l autonomie est réduite en raison d une maladie de longue durée, étant entendu toutefois : a) que ces personnes ont dû subir, après une évaluation diagnostique pluridisciplinaire, l'ensemble des traitements actifs et réactivant sans qu'ils se soient soldés par le rétablissement complet des fonctions nécessaires à la vie quotidienne et sans qu'une surveillance médicale journalière et un traitement médical spécialisé permanent ne s'imposent; b) qu'une évaluation pluridisciplinaire de nature médico-sociale doit démontrer que toutes les possibilités de soins à domicile ont été explorées et que, par conséquent, l'admission dans une maison de repos et de soins est opportune; c) que l'état de santé général de ces personnes exige, outre les soins du médecin généraliste et les soins infi rmiers, des soins paramédicaux et/ou kinésithérapeutiques ainsi qu'une aide dans les activités de la vie quotidienne; d) qu'elles doivent être fortement tributaires de l'aide de tiers pour pouvoir accomplir les actes de la vie journalière et doivent, en outre, satisfaire à un des critères de dépendance» lits agréés; 662 lits agréés en MR publique, 1536 en MR privée, 473 lits agréés en MRS publique pour 267 en MRS privée. Un total de 1135 lits publics et de 1803 pour le privé. (Chiffres issus du site de la DGASS). 39 Au sens du décret du Gouvernement wallon du 5 juin Pour s en convaincre, c est un décret wallon du 5 juin 1997 relatif aux maisons de repos, aux résidences-services et aux centres d accueil de jour pour personnes âgées et portant création du conseil wallon du Troisième Age qui a force de loi pour ces compétences. Ce texte a été modifi é par le décret du 6 février Ces décrets ont été exécutés grâce aux arrêtés du Gouvernement Wallon du 3 décembre 1998, modifi é par ceux des 6 mai 1999, 13 janvier 2000, 18 juillet 2000, 11 janvier 2001, 22 mars 2001, 13 décembre 2001, 7 mars 2002, 4 juillet 2002, 2 septembre 2002, 22 mai 2003, 15 janvier 2004, 22 décembre 2005 et 7 juillet Il est en effet interdit d ouvrir une MR comportant moins de 26 lits. 42 AR du 21/09/2004 fi xant les normes pour l agrément spécial comme maison de repos et de soins ou comme centre de soins de jour. Broch 194 CG8.indd 26 17/04/ :18:06

7 Rencontre avec les opérateurs.5 27 Le monde des MR et MRS connaît de grands bouleversements puisqu il a été décidé de requalifi er un nombre important de lits MR en lits MRS. Les infrastructures doivent donc répondre à des critères différents, la mise aux normes est particulièrement onéreuse. Certes des subsides existent mais ceux-ci ne sont disponibles que pour les ASBL et le secteur public, les institutions privées ne peuvent donc pas y prétendre. Ce qui pourrait à terme poser problème quand on connaît la répartition géographique spécifi que des maisons privées et publiques en province. Une logique d hébergement à deux vitesses pourrait se mettre en place si le secteur privé répercute sur le prix de l hébergement ses coûts liés à la mise aux normes. (cartes p ) mais certains services spécifi ques éclosent 1/ La résidence-services La résidence-services est «un ou plusieurs bâtiments quelle qu en soit la dénomination, constituant un ensemble fonctionnel et comprenant des logements particuliers destinés aux personnes âgées de soixante ans au moins, leur permettant de mener une vie indépendante et disposant obligatoirement de services auxquels elles peuvent faire librement appel; les locaux, équipements et services collectifs de la résidenceservices peuvent également être accessibles à d autres personnes âgées de soixante ans au moins.» 43. Ce type d hébergement semble, d un avis presque unanime, être une solution idéale car il permet une transition douce du domicile vers un hébergement collectif. Il apparaît comme une solution particulièrement intéressante pour les couples 44. Un de ses défauts est qu il est considéré comme fort onéreux. (carte p. 30) 2/ Le cantou «Le concept de cantou vise à la création d'un lieu de vie communautaire où des personnes en perte d'autonomie trouvent un espace où la communication, l'entraide et les relations sont favorisées par la participation aux actes de la vie quotidienne. L'objectif des cantous vise à rendre à ses usagers une autonomie collective face à la perte d'autonomie individuelle et ce, dans un environnement protégé. Stimulé par les membres du personnel et sa famille à laquelle il est demandé de s'impliquer dans le projet, l'usager sera incité à exploiter toutes ses potentialités. Deux conditions essentielles touchent l'organisation matérielle du cantou : l'existence d'un lieu communautaire unique et polyvalent dans lequel se déroulent l'ensemble des activités de la vie quotidienne et la possession par chacun des membres du groupe d'un espace personnel. Le concept s'inspire de trois principes qui défi nissent l'action sociale mise en oeuvre dans les cantous : - La participation des usagers à la vie quotidienne selon un mode de vie communautaire - La participation responsable des entourages à la prise en charge des besoins du groupe - La participation responsable des personnels polyvalents et stables à la prise en charge des personnes accueillies» 45 La défi nition donnée sur le site cantous.be ne signale pas une donnée importante : le cantou est un hébergement s adressant aux personnes atteintes de maladies neuro-dégénératives. On retrouve, de l avis général, en MR et MRS, des personnes atteintes par ce type de maladies et dont la cohabitation avec les autres résidents posent problème. La mise en place de structures adaptées semble donc apporter une solution. Aux yeux de certains, cependant, ce type d hébergement est perçu comme un lieu d isolement de la personne qui ne rentre pas dans notre modèle standard du vieillissement. 43 Seulement 39 lits agréés pour la province. Tous dans le secteur privé (source DGASS) 44 Conformément au décret du G.W. du 5 juin Cfr le site Broch 194 CG8.indd 27 17/04/ :18:11

8 Maisons de repos 28 Nombre de MR MR Privée MR Publique Les maisons de repos se répartissent de manière harmonieuse sur le territoire provincial. Marche, Durbuy, Vielsalm et Houffalize, bien que ne faisant pas partie de communes «leaders» en terme de personnes de plus de 60 ans, drainent vraisemblablement une part importante des habitants de la zone Erezée, Rendeux, La Roche. Bouillon focalise un nombre important de MR. La zone ouest-ardenne compte de manière quasi systématique un établissement par commune (même pour des petites communes). Une certaine harmonie existe entre la répartition de lits publics et privés. La zone est-ardenne ainsi que le sud se trouve dans une situation différente. Bien que la population de plus de 60 ans soit moindre qu ailleurs (à l exception de Martelange, Virton et Aubange), le nombre d établissements est relativement important. De plus, les établissements privés sont surreprésentés par rapport au secteur public. Broch 194 CG8.indd 28 17/04/ :18:16

9 Maisons de repos et de soins 29 Nombre de MRS MR Privée MR Publique Durbuy, Marche et Houffalize restent des gros pôles dispensateurs de services. La zone ouest de l Ardenne se conforme de manière proche à la réalité en terme de vieillissement de la population. Virton, également, polarise une offre d hébergement intéressante. Assez logiquement, l est-ardennais et le sud de la province n offrent que peu de structures MRS. Broch 194 CG8.indd 29 17/04/ :18:21

10 Accueil alternatif 30 Court séjour Résidence Service Maison des aînés Masion d'accueil communautaire Centre de soins de jour Centre d'accueil de jour Au niveau du court-séjour, l offre se cristallise entre une zone proportionnellement plus âgée (Bouillon, Paliseul, Tellin) et une zone plus jeune (Libramont, Habay, Attert, Arlon). Le nord de la province ne dispose pas de services reconnus. L offre provinciale de court-séjour est principalement investie par le secteur privé et non par les MR et MRS publiques. Le secteur des résidences-services devrait encore fortement se développer sur l ensemble du territoire, le secteur public n y est pas présent. Les différentes communes s inscrivant dans le projet de création de logements adaptés (CIS) ne sont pas pointées. Il s agit des communes de Aubange, Fauvillers, Gouvy, Tintigny, Vaux-sur-Sûre. Les maisons d accueil communautaires (ou structures apparentées) sont au nombre de 3. Une maison des Aînés a vu le jour à Marche. Les centre d accueil de jour sont sous-représentés (et uniquement dans le sud). Il n y a qu un seul centre de soins de jour sur la province (Etalle). L offre alternative, qu elle soit de jour ou résidentielle, est globalement peu féconde sur l ensemble du territoire. Les projets de la Coopérative Immobilière Sociale seront donc les bienvenus. Broch 194 CG8.indd 30 17/04/ :18:28

11 Rencontre avec les opérateurs / La Coopérative Immobilière Sociale Depuis mars 2004, le Département du Développement Citoyen et la Coopérative Immobilière Sociale Scrl FS ont initié le démarrage de nouveaux projets immobiliers à vocation sociale en Province de Luxembourg. Cinq projets sont actuellement en cours de développement avec les communes d Aubange, Fauvillers, Gouvy, Tintigny et Vaux-sur-Sûre. D autres projets sont également en cours de discussion, notamment à Arlon, Hotton et Vielsalm. Ces projets concernent l implantation de 25 habitations neuves, plus particulièrement destinées à héberger des personnes âgées ou à mobilité réduite. L objectif de ces habitations est de créer, à proximité des villages, un lieu de vie où différentes catégories de personnes peuvent cohabiter. Cette initiative peut être considérée comme intergénérationnelle. Cette mesure semble être particulièrement intéressante et rencontre un intérêt de la part des personnes âgées rencontrées bien que cette mesure ne soit pas vraiment une alternative à la maison de repos. En effet, même si une solidarité de voisinage peut être stimulée et bien que les services d aide à domicile soient de plus en plus opérants, la personne particulièrement dépendante ne pourra envisager son maintien dans ce genre de structure. 4/ Le village Senior A Messancy, il existe depuis quelques années un village senior, concept importé des USA, qui propose aux personnes de plus de 50 ans et n ayant plus d enfants à charge de s installer dans un «village» créé sur mesure aux besoins spécifi ques de cette catégorie d âge. Le village de Messancy comporte une soixantaine de logements privatifs construits de plain-pied, accessibles pour les personnes à mobilité réduite. Parallèlement, le village propose une série de services 46 qui pour intéressants qu ils soient, ne sont pas encore opérationnels (le bâtiment pour contenir ces différents services est construit mais il est vide). 5/ D autres initiatives sont possibles L offre de services d hébergement pour les personnes âgées est, à l heure actuelle, très diversifi ée. En voici quelques exemples pouvant peut-être inspirer quelques autorités communales à la recherche de réponses innovantes et, qui, de surcroît, ne sont pas nécessairement onéreuses : L habitat-kangourou Formule consistant, pour une personne retraitée ou un ménage de retraités, à occuper le rez-de-chaussée tandis qu un jeune ménage ou une jeune famille - non parente avec le ou les retraités - habite à l étage ou aux étages. 46 trois espaces sont mis à disposition : 1/ l espace sports et détente (piscine couverte, sauna, jacuzzi, solarium, salle de gymnastique et yoga, fi tness et cardio sous la conduite d un kinésithérapeute) 2/ l espace horéca (service traiteur, coin salon-bar et restauration avec vue sur le lac, salle des fêtes et cérémonie, différents kiosques) 3/ l espace accueil, conciergerie qui peut s occuper de la gestion des services (nettoyages, entretien, dépannage, nettoyage à sec), de l organisation de séances d encadrement (initiation au monde de l informatique et des médias, club de marche, atelier de bricolage, activités récréatives, bénévolats divers, conférences et débats), de l organisation de transports (taxi, navette vers les hypermarchés, excursions et services de livraison en alimentation, boissons, petits mobiliers), de la gestion des soins de beauté (coiffeur à domicile, esthéticienne, pédicure). Ces différents services sont renseignés sur le site internet du village senior. Broch 194 CG8.indd 31 17/04/ :18:35

12 «Bien vieillir en province de Luxembourg» 5. Rencontre avec les opérateurs 32 Les communautés intergénérationnelles Habitat ou l on met en avant les rencontres intergénérationnelles que ce soit dans les extrêmes (petite enfance-aînés) ou dans l intergénérationnel global (toutes les structures d âge sont présentes). Un exemple en province est l auberge du Vivier à Habay. Les communautés intragénérationnelles autour d une valeur fondamentale Maisons d aînés où se retrouvent non seulement des personnes du même âge et de la même génération mais aussi et surtout des personnes qui ont choisi d y vivre, mues par le partage d une même valeur ayant été la grande raison de leur vie. Les familles d accueil Est considéré comme famille d accueil, tout ménage n ayant pas atteint 60 ans au moment du dépôt de la candidature, qui organise en son sein et à titre onéreux, l accueil permanent ou temporaire, à temps complet ou partiel d une ou deux personnes vieillissantes. Les petites unités de vie Caractérisées par : -l insertion dynamique dans les géographies à dimension de quartier ou de village. -la petite taille -la combinaison du «chez soi intimiste» et du «chez nous» sécuritaire -la responsabilisation des entourages familiaux et professionnels -l articulation autour d un projet de vie Exemple type : maison Abbeyfi eld. et les projets ne manquent pas en province de Luxembourg Nous reprenons ci-dessous tous les projets qui nous ont été renseignés par les communes. ARLON -Le CPAS envisage d ouvrir des lits MRS au sein de la Maison de Repos «Soir Paisible». -Projet de Résidence-services en cours. AUBANGE -Projet en cours de construction de logements adaptés pour personnes âgées à mobilité réduite dans le centre d Athus. -Extension de ce projet dans les années à venir (même site). -Envisage une structure d accueil de jour. -Projet de MR ou MRS (publique) = reprise des locaux Bellevue. BOUILLON -MRS Les BASTIONS : 2 lits de court séjour (CPAS) sont opérationnels mais ne sont pas repris dans le listing agréé. Broch 194 CG8.indd 32 17/04/ :18:40

13 Rencontre avec les opérateurs.5 33 CHINY -«Résidence-services», 10 rue du Faing : 15 maisonnettes indépendantes pour personnes âgées. Le CPAS assure les aides ménagères et les repas à la demande. -Le CPAS projette d engager (2007?) une personne pour assurer le déplacement des personnes âgées qui résident dans les maisonnettes (courses ). -Le CPAS projette d engager un emploi APE (temps plein) pour consacrer du temps aux résidents : les rencontrer une fois par semaine pour établir un bilan personnel, et afi n de rompre un éventuel isolement. FLORENVILLE -Projet de cantou. -A titre exceptionnel, lits de court séjour dans les homes Saint Jean-Baptiste et La Concile. -Résidence Les Chênes rue des Epérides, 71 Florenville : 12 appartements pour personnes de plus de 60 ans (situés près du home, les résidents peuvent bénéfi cier des services du home). -Résidence Les Peupliers rue de Margny, 36 Villers devant Orval : 8 appartements HOUFFALIZE -Projet d un centre de garde-malades et de senior sitting avec la participation de bénévoles pour diminuer le coût du service et le rendre accessible à tous. LA ROCHE -Le CPAS de La Roche met en location des appartements adaptés réservés spécifi quement aux personnes âgées, sans intervention fi nancière du CPAS. LEGLISE -Projet de cantou entre *le privé *la commune *le CPAS -Projet d un centre d accueil de jour et d un centre de soins de jour si possibilité d obtenir des aides. LIBRAMONT -Projet d un Centre d accueil de jour. -Foyer Centre Ardenne : groupe de logements sociaux destinés aux personnes du 3 ème âge. -Projet d une Résidence-services, rue du Serpont. MARCHE-EN-FAMENNE -Bungalows pour personnes âgées, 60 ans minimum, situés dans les jardins de la Maison de Repos et de Soins Libert. Broch 194 CG8.indd 33 17/04/ :18:43

14 «Bien vieillir en province de Luxembourg» 5. Rencontre avec les opérateurs 34 MARTELANGE -En cours de réalisation 9 appartements pour personnes seules, valides, de plus de 60 ans, loués par la Commune (loyer réduit). Le nettoyage est organisé par la Commune. NASSOGNE -La Maison de Repos «Résidence Maffa», ouverte depuis le 6 mars 2006, a introduit la demande pour obtenir l agrégation MRS. NEUFCHATEAU -Aménagement en cours d une aile pour 8 personnes désorientées, «cantou» au home «Clos des Seigneurs». VAUX SUR SURE -Construction, en cours de réalisation, de 7 maisons spécialement adaptées pour couples de 60 ans et plus. VIELSALM -Recherche d un lieu d accueil pour les personnes âgées dans le centre de la commune car la maison de repos est située à l extérieur de la ville et les résidents sont isolés. Ce lieu leur permettrait de pouvoir se réunir en ville et ainsi avoir accès aux magasins et aux activités de la cité. -La Fondation Rurale de Wallonie envisage la création d un village pour les aînés sur la commune. Ce projet est en cours d analyse et son éventuelle réalisation dépendra des résultats de l enquête. VIRTON -Projet de construction de maisons individuelles pour personnes âgées à proximité d un home (offre de services) Quelques pratiques originales Nous allons ici relever l une ou l autre réalisation qui se font en institution et qui sortent de ce que l on a l habitude de voir. 1/ Au niveau du lien social : - En 1996, deux personnes ont suivi différentes formations sur l écoute et la communication. Elles ont pu découvrir une démarche toute particulière, celle du Clown Relationnel. Pour mettre en œuvre cette nouvelle méthodologie relationnelle, elles sont parties à la rencontre de personnes hospitalisées (principalement auprès de personnes âgées). Ce groupe est actuellement composé d une dizaine de personnes. «Les Gros nez Rouges», tel est son nom, est un groupe structuré qui mène son action sur l ensemble de la province de Luxembourg. Ils souhaitent étendre l expérience vers d autres lieux, que d autres personnes puissent les rejoindre et Broch 194 CG8.indd 34 17/04/ :18:48

15 Rencontre avec les opérateurs.5 35 se former. Ils aimeraient approfondir leur démarche et leur propre formation. Mais la formation «Clown Relationnel» s étale sur un minimum de deux années et demande disponibilité, remise en question et investissement personnel et fi nancier. Ces conditions limitent l arrivée de nouveaux volontaires. Une autre dimension est mise en avant par le groupe de Sainte-Ode : réunir dans un projet «Auguste Lux» les différents intervenants clowns hospitaliers qui sont actifs dans la province de Luxembourg afin d établir un code éthique commun aux différentes pratiques et de diffuser des informations concernant celles-ci. Pour ce faire, le groupe a participé dernièrement à un colloque international. - Dans une des institutions rencontrées nous avons pu prendre connaissance d un mode de fonctionnement original en ce qui concerne le statut de ce que l on appelle «l occupationnel». Cette institution considère que l occupationnel n est pas accessoire dans le projet de vie, que l on doit le déléguer à un animateur pour distraire les personnes âgées. Cette institution considère que les activités à mettre en place sont l affaire de tous 47 et celles-ci doivent se mettre en place uniquement avec des personnes intéressées par l activité proposée. Pour donner un exemple, telle personne, qui travaille à l entretien et qui a comme centre d intérêt la cueillette de fruits et la fabrication de confi tures, va organiser pour ceux qui le souhaitent (familles, direction, personnel médical, résidents) une activité en extérieur, relative à son centre d intérêt. Un autre exemple : il est donné la possibilité aux résidents de nettoyer eux-mêmes leur linge. Cela redonne de l autonomie à la personne, de plus cela évite de devoir mettre en place une activité parfois vide de sens pour combler les longues heures d ennui. -Certaines institutions demandent à des artistes d exposer temporairement leurs œuvres dans les couloirs de l institution. Cela crée du lien en ce sens que ces œuvres offrent la possibilité de réagir et d affi rmer son goût (qu il soit positif ou négatif) pour l œuvre exposée. -Certains, également, ouvrent leurs portes à des personnes âgées venant de l extérieur (et ce sans nécessairement être reprises comme centres de jour). Cela permet de maintenir des liens entre le village ou la ville et la maison de repos. -Il est également renseigné que, malgré la demande pour des lieux où un débat collectif doit pouvoir se passer, la formalisation peut avoir comme corollaire une aggravation de la tension qui aurait dû s estomper. L existence de lieux informels de résolution de confl its est à tenir en compte même s il ne faut pas que ces lieux puissent masquer l émergence de problèmes. 2/ Au niveau de l organisation de la structure. -Une des institutions rencontrées a créé une ASBL faisant office de comité de résidents à ceci près que, de par sa structure, les décisions qui y sont prises sont beaucoup plus contraignantes que dans un comité de résidents traditionnel. -Certaines structures se sont regroupées en créant une ASBL. Cette ASBL s occupe du volet transport et organisation d activités. Outre l économie d échelle réalisée, il est important de souligner que ce mode de fonctionnement est susceptible d aider à la création de liens entre résidents de structures différentes. 47 Résidents, familles, directeur, infi rmières, personnel d entretien et de cuisine. Broch 194 CG8.indd 35 17/04/ :18:52

16 «Bien vieillir en province de Luxembourg» 5. Rencontre avec les opérateurs 36 -Une structure comportant des profi ls de résidents fort différenciés peut, nous l avons déjà vu, créer des problèmes. En ce sens, créer des espaces (restaurant, salon, ) adaptés fonctionnellement aux dépendances de chacun peut contribuer à améliorer le mieux être dans la structure Quelques attentes du secteur Nous développons 4 attentes formulées par le secteur, celle-ci ne sont pas exhaustives, mais traduisent bien les centres d intérêt d un milieu professionnel confronté à de grands bouleversements. 1/ une attente pour l accueil d urgence : comme nous avons pu le voir, l entrée dans une infrastructure se fait de manière de plus en plus tardive et sur un «coup de tonnerre» tout bascule parfois du jour au lendemain. Cette dynamique ne facilite pas la création d un projet de vie pour la personne. Le secteur est en attente de places d accueil d urgence. Rôle que pourrait, pour partie, assumer les lits de court-séjour, mais ceux-ci sont peu nombreux (15 lits reconnus pour l ensemble de la province) et peu répartis sur le territoire 48. En vertu du chiffre de la population de plus de 60 ans, le nombre de lits maximal autorisé est de 40 pour l ensemble de la Province. 49 2/ une attente pour plus de contacts entre institutions; certains gestionnaires disent se sentir seuls dans leur pratique professionnelle. Une collaboration leur permettrait d entrevoir d autres perspectives, notamment en terme de transport. De l avis presque général, la concurrence entre institutions, vu la demande générale importante, n est que peu opérante; des collaborations pourraient donc être envisagées. 3/ une attente pour des formations : les différents gestionnaires soulignent l importance des formations pour les différentes catégories de personnes, qu ils soient infi rmiers, d entretien, de cuisine, para-médicaux, 4/ une attente pour de meilleurs relais vers le pouvoir politique : cette attente a été exprimée par des gestionnaires d établissements privés. Ils se sentent les parents pauvres de leurs homologues du public, le contact avec le monde politique ne semble pas naturel et serait par ailleurs essentiel. 48 Pour le sud : - 5 pour Arlon - 3 pour Habay - 1 pour Attert Pour l ouest : - 2 pour Bouillon - 2 pour Libramont - 1 pour Paliseul - 1 pour Tellin 49 La norme est de 7,8 lits par habitants de plus de 60 ans. Broch 194 CG8.indd 36 17/04/ :18:57

17 Rencontre avec les opérateurs Les solutions d accueil de jour Les grandes tendances 1/ Les centres de jour Un centre de jour se défi nit comme suit : «centre situé au sein d une maison de repos ou d une maison de repos et de soins ou en liaison avec elle, où sont accueillies, pendant la journée, des personnes âgées de soixante ans au moins, en perte d autonomie, qui y bénéfi cient de soins familiaux et ménagers et, au besoin, d une prise en charge thérapeutique et sociale». 50 Deux centres sont agréés en province. Selon l arrêté d exécution du 3 décembre 1998 ce nombre pourrait être plus important. En effet, «le programme relatif au nombre de places d accueil de jour est fi xé à 2 places pour 1000 personnes âgées de plus de 60 ans au moins pour chaque arrondissement.». Or chacune de ces deux structures dispose l une comme l autre de 15 places agréées. Ces deux structures couvrent l arrondissement de Virton 51, les quatre autres arrondissements n étant pas couverts. Il y aurait une possibilité théorique de 102 places sur l ensemble du territoire de la province (51286 personnes de plus de 60 ans 52 ). 2/ Les maisons d accueil communautaires Indépendamment des centres de jour, se mettent également en place des structures que l on pourrait qualifi er de «maisons d accueil communautaires». Ces structures, qui n ont pas de reconnaissance offi cielle, offrent comme particularité, par rapport au service précédent, de n être pas rattachées à une structure MR ou MRS. La maison communautaire 53 fonctionne avec des aides familiales responsables, entourées de bénévoles. Le nombre de jours où le service est offert au public est établi en fonction des disponibilités de chacun. De nos rencontres, nous pouvons dire que le phénomène aurait tendance à se propager par contacts : en effet, la création de la maison d Anloy a suscité celle de Fays-les-Veneurs. Vresse-sur-Semois, Gedinne, Neufchâteau et Bertrix sont également intéressés par cette initiative. Toutes ces communes sont contiguës des deux «expériences-pilotes». 3/ Cera Foundation L ADMR a demandé à Cera 54 d intervenir pendant trois ans dans le développement de nouvelles maisons d accueil communautaires en Wallonie rurale. En parallèle à ce projet, deux modules de formations seront développés sur la thématique de l accompagnement des aidants naturels et sur la thématique du soutien aux «animateurs des maisons d accueil communautaire». 50 Selon le décret du G.W. du 5/7/97 51 Une structure se situe à Etalle et une à Virton. 52 Statistiques de l IWEPS, population totale 2005 par âge. 53 Il en existe, à notre connaissance, 3 en province de Luxembourg, une à Anloy et une à Fays-les-Veneurs. Il existe également une structure qui peut être qualifi ée de maison d accueil communautaire à Differt. 54 Cera est un groupe fi nancier coopératif qui via sa fondation s investit dans le mécénat coopératif à fi nalité sociale. Broch 194 CG8.indd 37 17/04/ :19:01

18 «Bien vieillir en province de Luxembourg» 5. Rencontre avec les opérateurs Les originalités Outre l intérêt marqué par Neufchâteau et Bertrix, nous pouvons renseigner trois communes qui, via les questionnaires, nous ont informés de leur projet. HOUFFALIZE Projet d un centre d accueil de jour. MARCHE-EN-FAMENNE Un centre d accueil de jour est prévu dans les projets d agrandissement de la Maison de retraite Libert. MESSANCY La Commune étudie actuellement la possibilité de créer un centre de réunions et d activités de jour pour personnes âgées isolées et/ou handicapées Les attentes Un renforcement de l équipe semble nécessaire dans les 3 maisons d accueil communautaires rencontrées, soit en procédant à l engagement d un travailleur supplémentaire soit en permettant aux aides familiales des services d aide à domicile d assurer des remplacements ou d aider à la préparation des repas de midi. Ce renforcement permettrait de soutenir le travailleur actuel étant entendu qu il n est pas toujours facile d être seul. Il permettrait également d envisager l ouverture de jours supplémentaires. D autre part, ce faible encadrement donne à certaines personnes encore valides la possibilité d aider dans la prise en charge des moins valides, ce qui incontestablement crée un lien interpersonnel et redonne dans certains cas un sens à l existence Le secteur de l aide et des soins à domicile Les grandes logiques du système A. Une offre de services très large Le maintien à domicile, nous l avons vu, est le mode de vieillissement qui recueille le plus de suffrages. Ce maintien n est possible pour les personnes particulièrement dépendantes que dans la mesure où des aidants naturels peuvent s investir dans ce maintien. Organiser une prise en charge full time par des professionnels uniquement n est pas fi nancièrement envisageable. Le secteur des aides s est remarquablement diversifi é, ces services comptent des infi rmières, des aides familiales, des garde-malades, de la télé-vigilance, des repas à domicile, Nous allons ici nous centrer exclusivement sur les aides familiales et les garde-malades, ce secteur étant celui pour lequel les interlocuteurs ont le plus exprimé leurs inquiétudes. 55 «Je viens ici pour aider» et non pour être aidé. Broch 194 CG8.indd 38 17/04/ :19:07

19 Rencontre avec les opérateurs.5 39 B. Les aides familiales, ménagères et les garde malades 1/ l arrêté d agrément des services d aide L arrêté réglant l agrément des services d aide aux familles et aux personnes âgées et l octroi de subventions à ces services est celui du 16 décembre Cet arrêté, modifi é de nombreuses fois 56, agrée et subsidie les services exerçant une ou plusieurs des activités suivantes : «- une aide à la vie quotidienne. Celle-ci a pour but de réaliser avec le bénéfi ciaire des actes de vie quotidienne, tels que défi nis par l arrêté du Gouvernement wallon du 16 juillet 1998 portant approbation du statut de l aide familiale, en vue de lui permettre de continuer à participer à la vie sociale - une garde à domicile. Celle-ci a pour but d optimaliser le bien-être mental, physique et social du bénéfi ciaire qui, pour des raisons de santé, a besoin d une assistance renforcée à son domicile» 57 Cet arrêté détermine un contingent territorial d heures subsidiables sur base de zones (chaque zone étant censée constituer une entité plus ou moins homogène). Pour la province, il y a deux zones : la zone 12, Luxembourg nord (composée des arrondissements administratifs de Bastogne, Neufchâteau et Marche-en- Famenne, soit 29 communes) et la zone 13, Luxembourg sud (composée des arrondissements administratifs de Virton et Arlon, soit 15 communes). Cet arrêté, dans sa forme actuelle, pose problème aux différents services pour au moins trois points : 1. Les critères de programmation, qui sont, en fait, la clé de répartition des heures subsidiables en Région Wallonne sont construits de la manière suivante : «Pour déterminer, en application de l article 7bis, 1 er, le nombre maximum d heures d aide à la vie journalière quotidienne attribué à une zone d activités, il est tenu compte des critères pondérés de la manière suivante : 1 la population divisée par tranches d âge selon les catégories suivantes : a/ personnes ayant moins de 25 ans : 10% b/ personnes ayant de 25 à 75 ans : 5% c/ personnes ayant plus de 75 ans : 50% 56 Cet arrêté a été modifi é par : - l AECFR du 24 décembre l AECFRn du 13 juillet l AGW du 6 avril l AGW du 25 avril l AGW du 23 juillet l AGW du 17 décembre l AGW du 8 avril l AGW du 19 juillet l AGW du 13 décembre l AGW du 29 janvier l AGW du 22 avril l AGW du 15 avril l AGW du 9 mars l AGW du 13 juillet issu du site Wallex, coordination offi cieuse de l arrêté du 16/12/1988. Broch 194 CG8.indd 39 17/04/ :19:11

20 «Bien vieillir en province de Luxembourg» 5. Rencontre avec les opérateurs 40 2 les caractéristiques socio-économiques suivantes de la population : a/ le revenu moyen par déclarant : 10% 58 b/ le taux de chômage :15% 59 c/ la densité de la population : 5% 60 3 l offre de lits de maison de repos, de maison de repos et de soins et de résidence-services : 5% 61» Ces précisions posent quelques questions. D abord, il faut remarquer que si l arrêté prévoit depuis le 29 janvier 2004 de reconnaître les gardes à domicile comme missions reconnues pouvant recevoir un agrément, il n en est pas de même pour la subsidiation de ces mêmes heures même si ces postes sont soutenus via l octroi de points APE pour partie. Une des craintes du secteur étant que, dans une prochaine mouture de modifi cation de l arrêté, les heures de garde malade soient intégrées mais sans que le quota d heures total ne soit augmenté. Cette clé de répartition n est pas avantageuse pour la province de Luxembourg : - Elle met en avant la prépondérance du nombre de personnes de plus de 75 ans (50%), or dans notre province, ce taux, nous l avons vu, est plus bas qu ailleurs. - Notre taux de demandeurs d emploi est inférieur à la moyenne En province de Luxembourg, les poches de vieillissement ne se posent pas selon une logique nordsud (cfr la carte avec les différents taux de vieillissement en province). - Il faut aussi remarquer que la densité de population n est guère favorable à notre verte province. - On peut se rendre compte également (en se rapportant aux cartes ayant comme thématique l hébergement) que les communes de l ouest de la province qui favorisent la mise en place de structures d hébergement pour personnes âgées sont défavorisées puisqu elles se voient attribuer un nombre d heures inférieur (bien que ce critère ne compte que pour 5%). 2. Une des diffi cultés du secteur est de rester dans une enveloppe fermée en province de Luxembourg depuis 1999, le nombre d heures globales n ayant pas augmenté depuis cette période. Il y a bien théoriquement la possibilité de bénéfi cier d heures supplémentaires mais les deux zones de la province ne sont pas considérées comme zones d activités défi citaires. 3. Il faut aussi signaler que l octroi des subventions est subordonné à une série de critères dont notamment le fait «de ne pas excéder, pour un même bénéfi ciaire, une durée de 200 heures par trimestre pour l ensemble des prestations d aide à la vie quotidienne fournies par un même service ou par des services différents». Même si le Ministre peut déroger sur base d un rapport 58 Plus celui-ci est important, moins la zone comptera d heures. 59 Plus celui-ci est important, plus la zone comptera d heures. 60 Plus celle-ci est importante, plus la zone recevra d heures. 61 Plus il y a de structures sur un territoire, plus le nombre d heures sera bas. 62 Selon les chiffres du Forem, le taux de demande d emploi (nombre de demandeurs d emploi par la population active) est de 12,64% pour la direction générale d Arlon (cela correspond aux limites de la province) pour 19,09% en Région Wallonne (et 24,23% pour la DG de Mons par exemple). Ce chiffre nous classe en deuxième position, juste derrière le Brabant Wallon. Des disparités locales subsistent en fonction des arrondissements (comme l a d ailleurs remarqué le Gouverneur Caprasse lors de sa mercuriale de novembre 2006) : 11,54% pour l arrondissement d Arlon, 11,63% pour l arrondissement de Bastogne, 12,8% pour l arrondissement de Neufchâteau, 12,25% pour l arrondissement de Virton et 14,77% pour l arrondissement de Marche (chiffres pour octobre 2006). Broch 194 CG8.indd 40 17/04/ :19:16

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