PATRIMOINE & JARDINS DE HAUTE-SAINTONGE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "PATRIMOINE & JARDINS DE HAUTE-SAINTONGE"

Transcription

1 PATRIMOINE & JARDINS DE HAUTE-SAINTONGE LE PATRIMOINE ARCHITECTURAL DE LA HAUTE SAINTONGE Grâce à ce document vous allez découvrir l'histoire des villages de la Haute - Saintonge dont la vie s'articule de façon presque immuable autour d'un patrimoine roman des plus riches, avec une densité de monuments du XIIe siècle que l'on ne peut énumérer ici. Retenons cependant' les superbes portails de Chadenac, Saint Fort sur Gironde, Avy, Fontaines d'ozillac, les clochers de Moings, Rouffignac, Echebrune, Nieul Le Virouil... Un autre patrimoine plus modeste est venu s'ajouter progressivement à celui du Haut-Moyen-Age et chacun faisant visiter sa ville ou son village n'oubliera pas de montrer le château des anciens seigneurs des lieux, les belles demeures aux nobles portails, d'autres encore évoqueront les petites histoires qui se déroulaient autour du lavoir, de la fontaine, du four à pain ou de la halle. Tout le monde spontanément pourra dire que la Haute-Saintonge possède de jolies fermes abritant souvent un puits en pierre au cœur d'un jardin secret. HAUT EN COULEUR L'inventaire réalisé par la Communauté des Communes a permis à notre région de redécouvrir et de retrouver à travers une foule de témoignages, la vie des u champagnes " ouvertes et humanisées, des bois, des vignobles, du marais sud saintongeais. Ce petit pays a souffert dans le passé, de la guerre de cent ans aux guerres de religion, de mille maux qui ont brisé ses habitants, ses maisons et ses églises. Il a connu, plus près de nous des moments noirs de misère comme la crise du phylloxéra, à la fin du XIXème siècle. Et pourtant il a bien vécu, construit, aménagé un territoire et un paysage d'une douceur extrême. Les multiples découvertes, ont permis de faire revivre de vieux métiers disparus, de comprendre ces terroirs et ceux qui les ont habités, surtout ces petits propriétaires dont Maurice Bures disait, parlant du saintongeais en général, qu'il était" pratique "et " positif ". "Cette aventure de l'esprit" ainsi que le souhaitait André Malraux en parlant de l'inventaire Cette" aventure" a considérablement changé notre façon de voir le monde qui nous est si proche.

2 Oser ce voyage dans le temps, c'est aller à la rencontre du vrai visage des Saintongeais qui ont un réel sens de la convivialité. Vous entrerez dans leurs maisons anciennes, leurs fermes cossues à cour carrée ou plus modestes de forme allongée. Vous aimerez cet habitat fait de la belle pierre blonde qui ponctue le paysage de caractère et d'art de vivre. Vous vous laisserez charmer par de jolis pigeonniers, surprendre par des moulins à vent. Tout ce patrimoine vous étonnera et vous séduira par la rigueur sans faille et aussi par l'indicible douceur qui l'entourent. CLAUDE BELOT Président de la Communauté des Communes de Haute-Saintonge CHATEAUX ET MANOIRS la haute-saintonge compte presque autant de châteaux, manoirs et logis que d'églises. on l'ignore trop souvent car nombre d'entre eux sont cachés, blottis dans un bois ou dans un repli de terrain et très souvent ce sont des propriétés privées. ils témoignent d'un passé riche et de la situation frontalière de la haute-saintonge avec l'aquitaine, pendant la guerre de cent ans et les guerres de religion. une légende raconte que dieu avait ordonné à saint-pierre de disposer les châteaux en france. il en avait un plein sac. il posa d'abord les châteaux autour de paris, les châteaux de la loire, les manoirs bretons... a la fin de la journée, il était épuisé, mais il en restait un plein fond de sac, alors il déversa le tout sur la saintonge. Châteaux, manoirs et forteresses de l'aunis et saintonge - edition rupella les châteaux forts aux tours de bois perchées sur une motte et entourées de douves et d'une palissade, ont succédé les constructions en pierre. ces forteresses composées d'une à plusieurs tours ou donjons reliées par un rempart ou une courtine, sont toujours situées sur une hauteur, ou un point stratégique. elles ont progressivement amélioré leur système de défense en se dotant de chemins de ronde, de créneaux, de meurtrières ou d'archères. il ne reste que peu d'exemples complets de cette époque en haute-saintonge, néanmoins certains châteaux présentent des vestiges caractéristiques, tels ceux de cônac, ainsi que les donjons de montendre, pons et montguyon les châteaux du XVe siècle a la fin de la guerre de cent ans, la région fut dévastée, de nombreux châteaux tombaient en ruine. certains furent reconstruits à l'issue de cette longue période de troubles. ils conservèrent leurs caractères défensifs, qui furent adaptés aux progrès de l'artillerie tout en privilégiant leur aspect esthétique. il reste de très beaux exemples

3 de ces châteaux du xve siècle, notamment ceux de jonzac, meux, beaulon et callières à clérac. CHÂTEAUX TARDIFS ET MANOIRS Ils rassemblent les châteaux des styles plus récents des XVIe, XVIIe et XVIIle siècles et sont souvent des propriétés privées. Nous pouvons en citer quelques uns : Le château de Chaux, que l'on peut apercevoir sur la route entre Chevanceaux et Montguyon. Cet édifice du XVIIIe siècle, flanqué à chaque angle de tours circulaires est tout à fait remarquable. Le château de La Faye à Villexavier. Il subsiste aujourd'hui de ce château du XVIIe siècle qui formait un U, l'aile droite dont les combles sont éclairés par de magnifiques lucarnes hautes à volutes et frontons semi-circulaires. Le Logis de Beaulieu à Germignac : du XVIe siècle, il demeure de cet édifice un magnifique pigeonnier. Le château de Plassac du XVIIIe siècle forme un long bâtiment composé d'un haut pavillon central prolongé par deux avant-corps latéraux, coiffés de frontons rectangulaires. Ce château est le dernier témoin des demeures aristocratiques du XVIIIe siècle en Haute- Saintonge. Le château de Lussac : du XVIIIe siècle, ce manoir qui rappelle les belles chartreuses bordelaises, domine la Seugne. Composé d'un petit bâtiment rectangulaire entouré de deux tours carrées, il est agrémenté d'un bel escalier à balustres à quatre étages qui descend vers la rivière. Le château et le parc sont ouverts au public. LES FERMES ALLONGEES Dans cette région où "la population active agricole est encore actuellement bien plus élevée que dans la plupart des autres régions françaises, ce type d'habitat constitue un patrimoine immobilier quantitativement très important, et donc méritant considération. " La longue histoire vécue par cette région avec ses périodes de reculs et d'avancées est inscrite dans les vestiges de l'habitat. Les demeures rurales médiévales n'ont pas résisté aux épreuves du temps. Mais de nombreuses maisons ayant abrité les activités de familles paysannes illustrent encore l'histoire de nos campagnes durant les cinq derniers siècles. Geneviève Reunaud note encore que l'ensemble immobilier répertorié pourrait se répartir ainsi " 9% des bâtiments de nos fermes remonteraient au XVIe ou XVIIe siècle, 29% au XVIIIe, 55% au XIXe

4 et 7% au XXe siècle " En 1800, la maison paysanne de Haute- Saintonge dans sa forme la plus simple est composée d'une pièce unique, qui sert en même temps de salle à manger et de chambre à coucher, surmontée d'un grenier et prolongée d'une étable. Cet agencement présent dès la Révolution, perdure jusqu'à la moitié du XIXe siècle. A partir de 1850, la maison paysanne de Haute-Saintonge présente une configuration différente. C'est souvent le résultat d'un lent processus éducatif causé par la croissance économique et les transformations des activités. L'espace habitable s'agrandit avec l'aménagement d'une chambre. Les bâtiments réservés à l'exploitation agricole s'allongent avec l'ajout des servitudes. Ce n'est qu'à la fin du XIXe et début du XXe siècle, que la partie habitable se modifie considérablement, avec la construction d'un étage et l'aménagement d'un corridor central. Le toit constitué de deux versants irréguliers, est souvent couvert de tuiles canal de couleur claire. Le plus petit versant est orienté au sud. Le plus grand, qui recouvre la partie arrière des bâtiments agricoles et le chai, est situé au nord. La façade appareillée en moellon et pierre de taille du pays, présente deux à quatre fenêtres de chaque côté de la porte d'entrée. Suivent une porte pour l'écurie et un portail pour la grange. De petites ouvertures rondes ou carrées éclairent les greniers et les combles. Le logement est en rez-de-chaussée avec un grenier en surcroît. Secret de maison La ferme allongée saintongeaise se compose d'une habitation surmontée d'un immense grenier et de bâtiments d'exploitation, hangar, grange, écurie qui se trouvent en prolongement de l'habitation. Le chai est situé à l'arrière de la maison. L'accès au grenier se faisait à l'origine par une simple échelle. On trouve encore parfois l'escalier parallèle au mur de façade de l'habitation avec un garde-corps, abrité sous un auvent formé par un prolongement du pan de toit et reposant sur un poteau de bois ou pilier de pierre. En haut de l'escalier, il n'est pas rare de trouver la pierre d'évier. Le Balet Le balet désigne en Saintonge un auvent destiné au rangement des outils agricoles. Cependant il peut avoir d'autres fonctions, près de la maison d'habitation, il abrite le puits, le bois de chauffage, il est parfois utilisé pour faire sécher le linge. La construction d'un balet est simple, un toit à un versant recouvert de tuiles canal repose sur un ensemble de poteaux et de chevrons en bois. Le pigeonnier Dans la ferme allongée saintongeaise, le pigeonnier est intégré dans la façade, il est formé d'un bloc de pierre monolithe à double entrée et piste d'envol. Une saillie en pierre semblable à un larmier, appelée " piège à rat ", empêche les prédateurs, rats, fouines, belettes d'y accéder. Autrefois, le nombre des pigeonniers correspondait au besoin de la famille. On trouve aussi des trous pour moineaux, ce sont des multiples cavités aux dimensions plus petites, creusées dans un mur

5 de la maison. De nos jours, les pigeonniers sont tombés en désuétude, ils doivent probablement leur déclin à l'accroissement de l'élevage des gros volatiles au XIXe siècle. Le Puits Jadis, toutes les maisons rurales possédaient un puits. Seul moyen de s'approvisionner en eau potable. Tantôt commun à plusieurs habitations et dès lors placé sur un dégagement de la voie publique tantôt rattaché à une exploitation. Tout d'abord on appelait le sourcier, afin de localiser la source. Le puisatier pouvait alors commencer son travail. La construction de forme ronde était maçonnée pratiquement - jusqu'à la nappe phréatique, qui pouvait se trouver à une vingtaine de mètres, avec des encoches' sur les côtés pour y descendre. L'orifice du puits ' était surmonté d'un mur construit en moellon, coiffé d'une margelle sur laquelle reposait un système de pompage rudimentaire, (le bonhomme, poulie suspendue à un treuil et protégée par un petit toit). Les puits de fermes allongées, simples dans leur conception, n'étaient jamais très éloignés de la maison. On les trouve parfois adossés au bâtiment. Certains sont placés à l'intérieur d'édicules en pierre soigneusement appareillés et couverts de-maçonneries en forme de dôme. L'EVIER L'évier fait partie intégrante de l'ameublement de la cuisine de la ferme allongée. Taillé dans la pierre, il présente des formes différentes : parfois très simple, encastré dans le mur ou bien reposant sur des pieds de la forme harmonium. La cuvette traverse le mur dans sa totalité, ce qui permet l'écoulement des eaux usées vers l'extérieur par la sortie d'évier appelée " souillard ". Souvent une petite lucarne ronde ou carrée au dessus de l'évier permet l'aération et le passage de la lumière. LE POTAGER ET LA CHEMINEE Deux éléments incontournables de la cuisine de la ferme allongée saintongeaise sont la cheminée et le potager. Recouvert le plus souvent de faïence bleue, le potager côtoie toujours la cheminée. Des braises étaient en effet entreposées dans son foyer afin de réchauffer les aliments. Le potager est en fait l'ancêtre de la cuisinière. Dans sa partie inférieure un orifice servait à récupérer les cendres. La cheminée est généralement en pierre, pourvue de piédroits et de corbeaux plus ou moins saillants. Le décor assez rare limité à la face du manteau peut comporter des rosaces, des étoiles, des coeurs ou des soleils. LES DEPENDANCES Les dépendances de la ferme allongée se situent en prolongement de la maison d'habitation. La plupart du temps, l'écurie jouxte la partie d'habitation, suivie de la grange, du chai ou du cellier, pour conserver vin ou eau de vie à l'abri de la lumière. Parfois transformés pour les besoins de la polyculture, de la laiterie et de l'élevage, ils se trouvent

6 dans la partie postérieure de la maison. Tous ces bâtiments abritaient l'ensemble des activités très variées de la ferme. Certains bâtiments fonctionnaient toute l'année, comme l'écurie ou la grange où l'on soignait les animaux et où on entreposait le foin. D'autres éléments, comme le chai servait uniquement à l'époque des vendanges. LES GRANDES FERMES CAREES Cette architecture rurale est le résultat de la croissance économique, de la transformation des activités et des nouvelles techniques d'exploitation. Parfois la ferme allongée s'est agrandie, s'est refermée et s'est dotée d'un portail. Mais quand on parle en Haute Saintonge de ces grandes fermes carrées cela concerne davantage les grandes exploitations viticoles très soignées. Au fond de la cour le logis principal est souvent une vaste demeure séparée par un couloir central qui dessert les différentes pièces. La couverture à deux croupes est en tuiles "tige de botte", la façade en pierre de taille est pourvue d'un étage et d'un surcroit, une corniche couronne le mur. En 1850, le commerce de l'eau de vie connaît un essor considérable. Les importants propriétaires distillateurs éprouvent le besoin de matérialiser cette aisance. Le style des maisons traditionnelles est aménagé pour leur donner plus d'allure, cherchant à imiter celui des maisons bourgeoises. Cependant les fermes carrées ou viticoles, ne se retrouvent pas uniformément sur le territoire de la Haute-Saintonge. Le XVIIIe siècle fut l'âge d'or du cognac, symbole de l'âme, de l'esprit et de la noblesse de la Haute- Saintonge. Cette période se prolongea jusqu'à la fin du XIXe siècle, où apparut le phylloxéra qui détruisit une grande partie du vignoble, ruinant les petits propriétaires et les bouilleurs de cru. Malgré cette terrible crise, la reconstitution d'un vignoble dès 1898 reprit lentement et avec beaucoup de difficultés. Les diverses fonctions des exploitations sont réparties en général, entre plusieurs bâtiments disposés de façon plus ou moins ordonnée. De part et d'autre de la cour, elle-même séparée en deux parties, l'une réservée au jardin, l'autre à la ferme, se répartissent les communs, bâtiments d'exploitation, distillerie et chais. Cette cour est accessible sur le côté par un portail monumental. Les chais sont facilement identifiables, à cause de leurs tuiles noircies par un champignon qui se nourrit de évaporation de l'eau de vie " la part des anges ". Bruissement d'ailes et roucoulements LES PIGEONNIERS Les pigeonniers rythment le paysage saintongeais depuis des siècles. Les plus anciens datent de la fin du XVIe siècle. La date de 1595 apparaît sur les lucarnes du pigeonnier de Beaulieu à Germignac. Toutefois la plupart d'entre eux appartiennent au XVIle et XVIIIe siècle. Cet édifice qui porte plusieurs noms (colombier, pigeonnier ou encore fuie) est construit de façon isolée près des logis ou des châteaux, soit intégré aux dépendances des grandes fermes. La forme

7 peut-être ronde ou carrée. Les pigeonniers sont identifiables à la corniche de protection qui les ceinture, celle-ci est placée sous les entrées des pigeons, ressemblant à un larmier, elle empêche les rats et les fouines de poursuivre leur ascension le long des murs et de pénétrer dans le colombier par les ouvertures supérieures. Cette corniche est également appelée " piège à rat ". Les lucarnes, indispensables à l'aération et à l'ensoleillement de l'habitat, constituent un autre élément important de l'architecture d'un pigeonnier. Un lanternon vient quelquefois couronner l'édifice et apporte une touche esthétique tout en ayant les mêmes fonctions que les lucarnes. Au delà de ces caractéristiques générales, on peut distinguer deux types de pigeonniers. Les colombiers à pieds, fréquemment désignés sous le terme de fuie, se rencontrent en général près des logis et des châteaux. Ils apparaissent comme l'affirmation d'un privilège seigneurial ; en effet au même titre que le moulin ou le four banal, seuls les seigneurs étaient autorisés à en posséder un. Ces édifices à étage remplissent deux fonctions, le premier niveau était constitué d'un four, d'une cave, d'un porche ou encore d'un rezde-chaussée réservé à l'élevage des lapins ou des volailles. La porte d'entrée de ces constructions est souvent très simple soit en plein cintre ou à linteau droit. Toutefois, il n'est pas rare de rencontrer des portes richement ornées ou décorées de blasons. Ce décor provenant de la volonté du propriétaire d'affirmer sa position sociale. La structure intérieure des pigeonniers est simple. Des cellules ou boulins sont aménagés pour servir de nids aux pigeons. Pour ne pas affaiblir la maçonnerie, ces boulins ne sont pas creusés mais s'appuient sur la construction. Les logements des oiseaux sont constitués par la superposition de moellons équarris et de pierres de taille. Des pots de terre cuite sont aussi utilisés comme nichoirs et sont entassés et calés par des éclats de pierre consolidés par un mortier de sable. Seules, les ouvertures rondes apparaissent sous un enduit à la chaux qui recouvre le parement intérieur des murs. Une échelle tournante permettait au propriétaire d'atteindre les nids les plus hauts. Ce système s'articulait autour d'un mât central muni de pivots en fer aux extrémités. Il était guidé en bas par une assise de pierre et en haut par une des poutres maîtresses de la charpente. Le propriétaire pouvait ainsi visiter l'ensemble des nids de son pigeonnier. LES JARDINS Les jardins contigus aux habitations sont entourés de différents types de murs, en pierre de taille avec chaperons, d'une hauteur variable d'1m 50 à 2 m.50 ou bien en moellons liés de terre avec des chaînages de raidissement de pierres de taille, appareillées tous les trois ou quatre mètres ainsi qu'aux angles. Le couronnement des murets est constitué de larges dalles avec une pente double dévers, ou encore de tuiles creuses simplement posées. Ces tuiles sont recouvertes d'une ou deux couches de petits moellons à pierre sèche. Des roses trémières agrémentent souvent.de façon régulière, ces murets.

8 Un pays calqué sur un paysage de vignes... LES PORTAILS L'élément qui constitue le fleuron d'une exploitation et dont le propriétaire peut se montrer le plus fier est sans doute le portail. A partir de 1850, la construction des portails se généralise, auparavant, seuls les vieux logis du XVIIe et XVIIIe siècle en possédaient un. Dorénavant, même les plus humbles propriétaires, à l'image des grands, tiennent à avoir leur portail, doublé d'une petite porte pour les piétons. Le seul accès à la cour est alors un vaste porche. Les fermes viticoles organisent leurs bâtiments en ordre serré. Autour d'une cour fermée, où l'on accède par une double porte charretière et piétonnière. Une date gravée ou sculptée sur la clef de voûte accompagne parfois le nom ou les simples initiales du propriétaire. Les pilastres apparaissent le plus souvent au XIXe siècle, parfois cannelés, d'ordre dorique et ils encadrent la porte charretière, souvent décorés une belle corniche moulurée ou parfois un entablement à ornement.végétal ou géométrique. Les clefs prennent la forme d'une volute. En Haute Saintonge s'affichent différents types de portails, soit à l'arc utilitaire simple, soit à l'arc de triomphe, signe de réussite sociale. Les portails couverts sont parfois surmontés de galeries ou de pigeonniers. L'appareillage est en pierre de taille, les montants et linteaux sont en bois, les ardivèles (ferrures) aux formes arrondies sont très caractéristiques de la Saintonge. Aux XVIIIe et XIXe siècles, le portail est couvert, la cour reste fermée, à l'abri des regards extérieurs. Au XXe siècle, il reste ouvert et par la richesse et la variété de ses décorations, représente un atout majeur dans le paysage saintongeais Ceslieux de savoir faire... FOUR A PAIN La fabrication du pain nécessitait autrefois toute une préparation. Pour commencer, un feu de bois était allumé à l'entrée du four. Les braises étaient ensuite répandues uniformément à l'aide d'une barre de fer, appelée fourgon ou rouable. Le four était jugé suffisamment chaud lorsque la voûte était blanche. Les braises étaient alors retirées. L'âtre ou la sole étaient nettoyés avec un écouvillon sorte de perche en bois équipée de vieux chiffons mouillés, à l'aide d'une pelle en bois à long manche. On sortait alors les pains des panetons, petits paniers d'osier qui servaient à les introduire dans le four. Dix minutes suffisaient à la cuisson du pain. La température du four baissait ensuite progressivement pour retrouver le froid de la pierre deux jours plus tard. CONSTRUCTION ET APPAREILLAGE Briques, tuileaux, moellons et pierre de taille sont les éléments nécessaires à la construction d'un four à pain. Les fondations sont formées d'une assise de pierres plates, d'une couche de mortier et de gros cailloux disposés successivement jusqu'à l'obtention de la base. Pour bien concentrer et conserver la chaleur, les fours ont le plus

9 souvent une forme légèrement ovoïde. L'âtre, ou la sole, est dallé de pierres plates, de carreaux de terre cuite ou de briques, sa surface légèrement inclinée vers l'avant facilite l'évacuation des cendres. Elle est disposée à une hauteur d'environ un mètre pour aider à l'enfournement. Pour obtenir la forme arrondie de la voûte, ou chapelle, il était nécessaire d'entreposer de la terre ou du sable que l'on modelait selon la forme désirée. Il suffisait ensuite de poser des briques ou tuileaux en cercles concentriques sur le modèle et de terminer par un tuileau formant clé. Lorsque l'ensemble était sec, on ôtait le contenu. La gueule du four est formée le plus souvent de tuileaux placés en éventail, mais aussi de pierres de taille ou briques. L'entrée est fermée par une porte métallique avec un oeilleton permettant de surveiller la cuisson. Cependant à cause de la diversité des matières premières trouvées sur place, les fours saintongeais peuvent présenter des formes inattendues et des matériaux différents. Jusqu'au début du XXe siècle, on trouve un four à pain pratiquement dans tous les foyers, c'est un lieu de vie où l'on se rassemble une fois par semaine à plusieurs familles parfois, pour pétrir et cuire le pain si précieux. Selon les nombreux matériaux trouvés sur place, briques, tuileaux, moellons et pierres de taille, les fours n'ont pas tous le même aspect mais ils gardent toujours un principe de construction et de fonctionnement identique LAVOIRS ET FONTAINES Selon la richesse des communes on rencontre différents types de lavoirs. Ils peuvent être couverts, agrémentés de pans de bois ou de murs maçonnés de forme rectangulaire ou ovale, situés au bord d'une rivière ou alimentés par une fontaine. LAVOIRS Le lavoir est un lieu traversé par l'eau vive d'une fontaine ou d'une rivière, couvert ou non, avec quelques marches de pierre ou un bassin rectangulaire. La plupart des lavoirs de Haute-Saintonge ont été construits vers la fin du siècle dernier. Les femmes, souvent isolées dans leurs foyers, se retrouvaient au lavoir pour accomplir la besogne fastidieuse qu'était de rincer le linge. L'eau, bien entendu, n'alimentait pas encore les maisons. Les lavoirs résonnent encore de leurs échanges verbaux et de leurs plaisanteries qui donnaient à la "bughée" son atmosphère récréative. LA LESSIVE En évitant la semaine Sainte et juste avant l'automne venait le temps de la grande lessive. Dans la buanderie, dans deux bughours, sortes de cuves en pierre de taille, les lavandières déposaient des ceps de vignes, des sacs de cendre de bois, ainsi que le linge recouvert de racines d'iris séchées pour le parfum. Les draps et le gros linge étaient

10 au fond et tout au dessus venait le petit linge fin. Puis à l'aide d'un pot à anses, les villageoises y versaient de l'eau bouillante chauffée dans un chaudron. Cette opération durait toute une journée. Le lendemain, chemises et draps étaient apportés dans une brouette au lavoir pour y être rincés. Les femmes utilisaient alors les battoirs et les gardegenoux pour accomplir cette pénible tâche. Entre lavage, rinçage, séchage et rangement la lessive pouvait durer une semaine. LES BUGHOURS ET LES PONNES Les bughours sont des cuves en pierre utilisées pour la lessive. Leur contenance était en général de quatre cents litres. La base était percée afin de permettre l'écoulement des eaux vers le chaudron. De dimensions différentes, on s'appelait ponnes les cuves contenant trois cents litres, le ponnon (cent cinquante litres )et la ponnuche (cinquante litres). Le bord supérieur se terminait par une collerette appelée " orle " et l'ouverture de la base, d'un diamètre de cinq centimètre, était désigné sous le nom de " trute ". Quant au morceau de bois circulaire et creusé au centre, par lequel s'écoulait l'eau, il se nommait " chênerole " ou " chenelle ". LE GARDE-GENOUX ET LE BATTOIR Le garde-genoux, ou "gard'g'neuil" en patois, est une sorte de coffre ouvert en bois utilisé par les lavandières. Les femmes le garnissaient de paille et de chiffons afin de pouvoir passer la journée de rinçage agenouillées sans se blesser. Ils pouvaient être sur pieds, munis d'une planche oblique pour le battage du linge. Le plus souvent ils étaient ordinaires, faits d'une simple caisse de bois fermée sur trois côtés. Le battoir est la planchette de bois qui servait à battre le linge. Cette opération consistait tout simplement à faire sortir le lessis du tissu. LA BUANDERIE On appelle buanderie le local où se déroulait la lessive. Elle se situait dans le prolongement de la maison ou dans une dépendance. A l'intérieur reposaient deux bughours, ou ponnes, placés sur un soubassement en pierre. Entre ces deux cuviers, était installé un chaudron (récipient en fonte permettant de chauffer l'eau du lavage) sur un foyer plus ou moins rudimentaire. Les bughours étaient reliés au chaudron par des tubes de bois permettant à l'eau de circuler. LES MOULINS A VENT ET A EAU LES MOULINS A VENT Autrefois, ils étaient légions et la Haute-Saintonge comptait dans son patrimoine bâti plus de cinq cents majestueux moulins à vent, dressés sur des tertres ou collines et animaient le paysage. Leur construction ronde était appareillée en moellon pour les plus anciens et en pierre de taille pour les plus récents. D'un fonctionnement à la fois simple et très sophistiqué, muni d'un mécanisme semblable à celui d'une horloge, ils connurent leurs heures de gloire au XIXe siècle.

11 De nos jours, il ne reste pratiquement plus que des tonnelles abandonnées, souvent envahies par la végétation. Pourtant certains ont bénéficié du regain d'intérêt pour les vieilles pierres et sont restaurés peu à peu. Les trois moulins à vent, de Champagnac et Saint-Germain de-vibrac sur la colline des sept moulins en sont la preuve. Les restaurations de ceux de Saint-Simon de Bordes, Saint- Thomas de Conac, Saint-Dizant du Bois, sainte-ramée...sont en train de faire revivre ce patrimoine. Les moulins saintongeais présentent toujours deux portes pratiquement toujours opposées, une fenêtre et une lucarne. La toiture est recouverte de bardeaux en bois, deux ouvertures sont aménagées, l'une pour l'emplacement des ailes et l'autre pour le guivre, qui servait à orienter la calotte pour mettre les ailes au vent. La toiture du moulin qui supporte les quatre grandes ailes est mobile. BRUIT DE VILLAGE Le meunier pouvait en fonction de la direction du vent, changer l'orientation de ses voiles en faisant pivoter le toit sur 360. Les ailes prises au vent entraînaient le rouet et la lanterne, permettant ainsi à la meule de tourner et de moudre le grain. Une fois écrasé, le grain descendait dans une maie par un couloir creusé dans le mur. LES MOULINS A EAU Comme l'indique leur nom, ces moulins étaient entraînés par la force de l'eau. Un bras artificiel de rivière, appelé bief ou biau, en saintongeais, passait sous la bâtisse et actionnait la roue à aubes qui entraînait l'ensemble du mécanisme. La bâtisse toujours située dans un environnement remarquable et bien entretenu, est constituée en moellons avec des ouvertures petites et rares. L'intérieur; lui est curieux, le mécanisme réglé comme une horloge obéissait au doigt et à l'oeil du meunier affairé qui ne cessait de contrôler l'approvisionnement du grain, la qualité de la farine, la vitesse de la rotation et ainsi de suite, dans une ambiance de poussière, de bruit et d'odeur que l'on ne rencontre plus. LES MAISONS A PANS DE BOIS Le torchis, ou banche ou bauge est un " matériau formé de terre grasse et de paille hachée, employé comme remplissage dans les pans de bois ". cette technique de construction médiévale fréquente dans les villes a été également utilisée en milieu rural pour édifier des bâtiments dont l'ossature simple de bois est remplie de terre mélangée à des végétaux. Ce mode de construction est courant dans le sud de la Charente-Maritime, région aux terres argileuses où se sont d'ailleurs installées de nombreuses tuileries et poteries où fonctionnent encore aujourd'hui de grosses usines utilisant cette richesse du sol. Cet habitat apparaît dans le sud de la Haute Saintonge et s'explique

12 par la présence des forêts de chênes. Il existe ainsi le hameau de Bonnin situé dans la commune de la Barde, sur la rive droite de la rivière la Dronne. Il est entouré de prairies naturelles et de champs cultivés, pour les parties les mieux drainées, la toponymie relève des zones humides, le " mouillis ", le " cassard ", les " marais ", les " Nauves de Mathé ". Le hameau bien groupé, composé de maisons, chais, granges et étables dont une partie est de haute valeur patrimoniale. L'architecture dominante est à pans de bois. Certains bâtiments sont du XVe et XVIle siècles. Il s'agit du dernier village de ce genre en Haute-Saintonge. L'intérêt historique, ethnologique de ce type d'architecture est unique en Charente-Maritime. Des recherches historiques ont permis de retrouver les notes de l'abbé Noguès qui parle ainsi de ce patrimoine en "A Saint-Aigulin, pour ne citer qu'une localité, c'est à peine, si en 1850 on comptait quatre ou cinq maisons de pierre ". METHODE Le torchis appelé aussi bardissage est un enduit composé de terre argileuse, de paille, ou de joncs lacustres, pétris ensemble, que l'on appliquait sur des chevilles de bois fixées entre deux poteaux solidement enfoncés dans le sol. Ces pièces verticales et obliques étaient rainurées et ponctuées d'encoches permettant d'insérer les chevilles qui servaient à accrocher le torchis. Sur cet enduit, on étendait ensuite un crépi de mortier ordinaire que l'on blanchissait à la chaux. Le contour des ouvertures était toujours en bois. Il n'y avait pas de vitre et l'on se contentait d'un volet à jour, espèce de treillis, ou de contrevent plein percé de trous, sur lequel on ajustait une toile pendant l'hiver. La maison d'habitation se présentait sous la forme d'une pièce unique carrée et d'un comble à surcroît, le tout couvert de tuiles creuses. Les encadrements des baies, très petites étaient en terre à l'origine, mais la pierre a souvent été introduite dans les jambages lors de l'élargissement de ces ouvertures. Ces granges à pans de bois et pisé, participent au patrimoine ethnologique et sont le témoignage des multiples manières d'habiter ou de travailler des anciens. Issu d'un savoir-faire et de matériaux locaux, ce patrimoine très fragile est pris en considération par beaucoup, bien qu'il ait subi les agressions du temps et l'abandon des propriétaires. Ces granges sont un véritable livre d'histoire reflétant l'hétérogénéité historique, économique et culturelle de la région Un programme de réhabilitation engagé par la Communauté de Communes a permis de donner à deux granges une " seconde jeunesse ". Elles ont été remontées à la Maison de la Forêt à Montlieu la Garde où elles ont été converties en hall d'exposition des métiers anciens liés au bois. Elles se retrouvent ainsi préservées, réanimées et enfin reconnues par le public. Une autre grange vient d'être remise en état au hameau de "Motard" à St Pierre du Palais.

13 HABITAT URBAIN L'habitat jonzacais est très diversifié, il va des maisons boutiques traditionnelles de la fin du Moyen-Age à l'éclectisme architectural des XIXe et XXe siècles, lié à l'industrialisation progressive, à la fabrication et à l'amélioration des matériaux et techniques de construction. Cette extrême diversité a également été influencée par l'histoire, les goûts architecturaux et les modes, d'où la difficulté d'établir une typologie représentative de l'habitat urbain jonzacais. A Jonzac, les constructions de pierre se multiplient relativement tôt du fait de la présence de carrières de pierre. Les XVIIe et XVIIle siècles voient le développement de la symétrie, de l'appareillage en pierre de taille dans les principaux éléments de structure et de la décoration des bâtiments. L'évolution des techniques accentue cette tendance aux XIXe et XXe siècles. Dans l'ensemble architectural urbain de Jonzac, deux grandes familles se distinguent, il s'agit des maisons dont la façade est en moellons enduits et celles dont la façade est en pierre de taille. Ces dernières sont plus nombreuses. Tous quartiers confondus on distingue quatre à cinq types de façades représentatives de l'ensemble architectural urbain. Les façades en moellons et en moellons enduits Les façades ayant conservé des moellons enduits sont peu nombreuses à Jonzac. (Proportionnellement à la pierre de taille). Cependant, quelques exemples ont conservé les caractéristiques de la maison boutique du Moyen-Age. Il s'agit sans doute des maisons les plus anciennes du XVe siècle. Généralement, elles possèdent un étage, voire un étage surmonté d'un surcroît, (comble dont le sol est situé au-dessous du faîte des murs gouttereaux). Le rez de chaussée est occupé par une boutique. La symétrie des ouvertures et des travées n'est pas la règle, mais la forme des ouvertures est le plus souvent rectangulaire. Ces façades ne possèdent pas d'ornementation particulière. Les façades en pierre de taille L'adoption de la pierre de taille apparaît dans l'architecture urbaine vers le XVIIe siècle. Mais elle correspond surtout à un changement d'activité du centre historique. Les façades des maisons boutiques traditionnelles des tanneurs et autres artisans du cuir ont disparu en même temps que leur activité déclinait à la fin du XVIIIe siècle, au profit de façades plus classiques, où la symétrie devient la règle. Il est intéressant de noter que seule la façade sur rue a été modifiée. Les anciens quartiers des tanneurs alors devenus ceux de la bourgeoisie rentière, qui s'est développée au moment de la prospérité liée au cognac au XIXe siècle, laisse libre cours à l'accumulation, de décors et d'éléments sculptés les plus divers. De nombreuses façades ont généralement été refaites en pierre de taille lors de l'élargissement des rues et de l'alignement des façades

14 lors des grands travaux de voirie du XIXe siècle. L'ECOLE PUBLIQUE C'est en 1833 que le ministre Guizot fit voter la loi qui imposait aux communes de plus de 500 habitants, d'avoir une école. Les maîtres étaient alors payés par les parents. Les familles les plus pauvres recevaient une aide de la commune. L'école d'avant 1833 occupait des lieux informels, vieilles maisons, granges, cures ou encore écuries, la situation n'était pas meilleure dans les autres départements. Vers 1860, on prescrivit des règles strictes envers les constructions scolaires : taille à donner à l'école en fonction de la population des communes, matériaux à utiliser, séparations entre l'école de filles et de garçons, le préau et le logement du maître. Lors des expositions universelles, de 1867 et de 1878, des milliers d'instituteurs furent invités à des conférences pédagogiques et à la présentation de maquettes, plans de véritables constructions, modules d'écoles ou de mairies-écoles. La IIIe République couronna l'œuvre déjà entreprise en mettant en place le dispositif financier afin de voir chaque commune propriétaire de son école (loi du 1er juin 1878). " Le règlement pour la construction et l'ameublement des maisons d'école " date du 17 juin 1880, signé du ministre Jules Ferry. La IIIe République imposa donc la construction des écoles le 28 mars 1882 et. l'enseignement public primaire devint alors obligatoire, laïque et gratuit. L'école ou la mairieécole s'inscrivent alors avec plus ou moins de discrétion dans le bâti du village, le modèle le plus répandu étant celui que nous avons tous connu, la mairie constituant le corps central, l'école des filles et des garçons se trouvant dans les ailes symétriques de l'édifice. De nombreuses écoles vont alors s'implanter en Haute-Saintonge. On retrouve encore aujourd'hui des caractères communs à ces constructions, les mêmes organisations : la mairie, le logement de l'instituteur et les classes de chaque côté, l'une pour l'école des tilles et l'autre pour l'école des garçons. La façade de la construction peut-être parfois surmontée d'un fronton où sont inscrits "Groupe Scolaire»"une date, tandis que les portes des deux classes qui le flanquent sont surmontées des indications suivantes: "GARÇONS" "FILLES". Ces groupes scolaires sont d»^ par leur affectation d'origine ainsi que d'autres édifices, témoins de l'histoire et du combat de certains hommes. Il est souhaitable de conserver ce patrimoine scolaire, car les écoles du XIXe siècle sont le combat de ceux qui pensaient comme Babaud-Laribière en 1865, affirmant que : «Tant qu'il restera un enfant sans instruction, tant que les notions élémentaires des sciences, de la littérature et des beaux-arts ne seront pas vulgarisées et répandues, comme l'air et la lumière, je ne saurais me montrer satisfait, car plus j'y réfléchis, plus je suis convaincu que vivre et savoir sont inhérents l'un à l'autre, et que l'homme absolument ignorant ne saurait être un citoyen utile».

15 - auteur du " Recueil de lettres charentaises " paru dans le journal " La Gironde " il s'adresse ainsi au rédacteur en chef du journal "j'appartiens comme vous à l'école de la démocratie libérale - LES HALLES Pôles de la vie communautaire, les halles jouaient un rôle important dans les bourgs et les villages, où s'effectuaient les échanges de toutes sortes de marchandises. Elles avaient un rôle social et économique manifeste. De vaste halles à la charpente portée par des poteaux en bois ou des piliers en pierre occupaient jadis le centre de certains bourgs. Le 10 août 1599, Bertrand de Cugnac notait à propos de la halle toute neuve de Fontaines d'ozillac, et des droits de foire et marchés ceci : "la taxe des droits et debvoir que paiyeront doresnavant les marchands qui viendront, estalleront et apporteront en vante marchandises, bétail, denrées au devant de lacdite halle ".bulletin des Archives de l'aunis et Saintonge. Cette halle a subi de nombreuses restaurations et reconstructions surtout pendant la période révolutionnaire. La commune devenue propriétaire contribua à l'entretenir et c'est dans la première moitié du XIXe siècle que l'on planta les seize pieds de tilleuls que l'on peut voir encore de nos jours. Dans les années 1980, c'est l'architecte A.Billard qui en fit la restauration, préservant ainsi un des derniers témoins de ce patrimoine. Il ne subsiste aujourd'hui que très peu d'exemples de ces marchés couverts typiques du patrimoine de Haute-Saintonge. Souvent détruites et abandonnées, ces halles furent parfois remplacées au XIXe siècle, par une architecture de fer de style Baltard ou Eiffel. L'architecte Victor Baltard est surtout resté célèbre pour avoir innové en matière d'architecture métallique. Les halles centrales de Paris, construites en et détruites en 1972, en sont un exemple. Née sous le second empire, l'architecture de fer était alors utilisée pour les ouvrages utilitaires tels les ponts, les hangars et les halles. Grâce à ses possibilités techniques, elle renouvela la conception de toute l'architecture. Les constructions métalliques de Haute-Saintonge n'ont malheureusement pas toutes été conservées. Il reste cependant les belles halles de Jonzac de style Eiffel. Construites en 1889 (projet réalisé sous le mandat de Charles Misant) elles ont remplacé l'ancienne halle sur la place du marché. La structure en fer correspondait à la mode des marchés couverts dits " modernes ", ce fut l'entreprise orléanaise Guyot Pelletier qui en conçut l'architecture jugée parfaite et " d'aspect élégant ". La toute première halle de Jonzac se trouvait à l'origine sur la place du château, elle fut déplacée sur la place dite du marché en La légende veut que les tilleuls qu'on voit tout prés du château aujourd'hui, aient pris l'emplacement même des poteaux en bois de la première halle. Ces halles où l'on vendait, distribuait, troquait et échangeait toutes sortes de marchandises eurent une vie très longue jusqu'à un abandon progressif. Les foires très fréquentées au cours des siècles ont perdu

16 peu à peu de leur activité. Elles ont été remplacées par les grands marchés des gros bourgs puis par les supers et hypermarchés. Ainsi beaucoup de communes ne pouvant assumer le passé, ce patrimoine a été abandonné. On peut voir cependant les halles de Fontaines d'ozillac, restaurées dans l'esprit ancien, celles de Jonzac et enfin celles de Montendre où subsiste une belle charpente " en châtaignier qui présente la forme d'une carène de vaisseau renversé ". Ces halles, construites en 1863 en remplacèrent d'autres à caractère médiéval. Cette inscription figure sur le mur de façade : " A la mémoire des sept chevaliers, français vainqueurs des sept chevaliers! anglais à Montendre le XIX mai MCCCCII ", ceci en souvenir du combat entre chevaliers anglais et français en 1402, en contrebas du] château de Montendre. MAISONS BOURGEOISES La construction des maisons bourgeoises en Haute-Saintonge est étroitement liée à l'essor du cognac. Entre le XVIe et le XVIIe siècle, cette activité viticole apporta la richesse et l'opulence à la région. Et l'on vit apparaître ces demeures, affichant la richesse de leurs propriétaires. L'essor que prit le cognac à cette époque fut fortement concurrencé par le vin de Bordeaux. Le vin de pays charentais était alors lourdement taxé. Le commerce avec les Hollandais en favorisa la distillation. Il fut alors nommé " vin brûlé ". Puis à la demande des anglais gui recherchaient des eaux de vie typées et de qualité, afin de satisfaire la clientèle aisée, un traité commercial fut signé avec l'angleterre en A cette période, La région connut une richesse rapide. C'est alors que dans la deuxième moitié du XIXe siècle, on vit apparaître ces demeures bourgeoises " provocantes ", ressemblant parfois à de petits châteaux. Elles affichaient la fortune de leurs propriétaires. C'est la qualité du terroir qui déterminait le nombre de ces maisons bourgeoises dans les communes. Ainsi, le Sud de la Haute-Saintonge, qui se situe en " bon bois " n'en possède guère, alors qu'en entrant dans la " petite Champagne ", leur nombre s'accroît. La structure des maisons bourgeoises s'établit généralement selon un plan type. La base est carrée avec une façade symétrique, un rez-de-chaussée, un ou deux étages, des combles éclairés par des lucarnes et un toit à quatre pans recouvert d'ardoise. La construction est en pierre de taille, les murs latéraux sont parfois en moellons. La façade plus ou moins décorée donne au bâtiment toute sa particularité. Perron avec balustrades, pilastres, bandeaux, corniches sculptées et frontons sont les éléments architecturaux les plus récurrents. La façade principale est toujours décorée car elle est à la vue des passants. Sur les côtés, les maisons se prolongent souvent par deux petites ailes en rez-de-chaussée, servant de dépendances. A l'intérieur la structure est toujours la même, une large entrée dessert les pièces où se situent les cheminées. Le même agencement se retrouve à l'étage, auquel on accède par un escalier. Ces maisons bourgeoises

17 sont séparées de la route par des murets et des piliers ornés sur lesquels sont posées des grilles Les dépendances et les maisons des domestiques sont éloignées dans la cour de l'exploitation. La maison bourgeoise peut être une ancienne demeure de ferme réaménagée, ou bien avoir été construite en intégralité vers La crise du phylloxéra mit malheureusement un terme à ces constructions laissant nombre d'entre elles inachevées. PORTES, FENETRE ET LUCARNES On accède fréquemment à la porte d'entrée d'une maison bourgeoise par un perron de pierre, constitué de quelques marches. La porte en bois ouvragé à double battants est surmontée d'une imposte éclairant le vestibule, l'encadrement peut être différent d'une maison à l'autre, donnant ainsi sa particularité, en segment d'arc, en plein cintre, rectangulaire ou en anse de panier et orné de pilastres ciselés, de fragment de corniche et de fronton. Les lucarnes, quant à elles, ont toujours eu un rôle fonctionnel. La lucarne d'accès, appelée gerbière permettait d'engranger dans les combles, les réserves de paille et de grains. Dans les maisons bourgeoises ce rôle disparaît laissant à la lucarne, le soin d'éclairer et de ventiler le grenier. Les formes de lucarne les plus répandues sont celles à fronton triangulaire, à capucine avec avancée en console, cintrées à fragment de corniche, semi-circulaire. Elles sont souvent dotées d'ailerons à volutes, à ornement végétal ou géométrique.. L'AMENAGEMENT INTERIEUR Le sol des maisons bourgeoises était recouvert d'un carrelage dans le vestibule et de parquet dans les autres pièces ainsi qu'à l'étage. Chaque pièce possédait une cheminée de petite dimension, souvent en marbre ouvragé, à la hotte peu saillante. La cuisine était à l'époque équipée d'un potager recouvert de faïence bleue, les portes étaient en merisier, en chêne, ou en noyer, encastré dans le mur ou saillant. L' arrière cuisine, située dans une aile de la maison, servait à l'élaboration des repas, laissant ainsi la cuisine propre. L'APPAREILLAGE Les maisons bourgeoises en Haute-Saintonge peuvent être construites totalement en pierre de taille. Mais parfois les murs latéraux sont en moellons enduits. A cela deux raisons, un souci d'économie ou bien le maintient des murs existants lors de la transformation des bâtiments en maisons bourgeoises. LES JARDINS On pénètre dans la propriété par une grille d'entrée, plus ou moins décorée, s'appuyant sur des piliers de pierre ouvragés, surmontés parfois de pot à feu. Le jardin est ceint de murets en pierre, sur lesquels reposent des grilles en fer forgé. Les abords de la maison bourgeoise sont soignés et recherchés. Le jardin est planté d'espèces rares pour l'époque, sapins, cèdres du Liban, magnolias, Palmiers (importé par les botanistes des colonies aux siècles précédents), arbres de Judée, buis taillés. Bassins d'eau, kiosques, serres décorent les

18 DECORATION EXTERIEURE Les façades des maisons sont généralement agrémentées de décorations plus ou moins ouvragées, qui donnent au bâtiment toute sa particularité. Les perrons qui mènent aux portes d'entrée comportent des balustrades en pierre ou en ferronnerie. Les pilastres sont disposés aux angles de la façade ou autour des ouvertures. Des bandeaux parfois doubles, séparent les étages. Les sous-toits sont constitués de corniches moulurées, à modillons, à volutes, mais aussi à motifs végétaux ou géométriques. Les façades sont parfois ornementées de frontons triangulaires, circulaires, brisés ou entrecoupés et de fragment de corniche. Un balcon de pierre ou de ferronnerie surmonte la porte d'entrée. Ces balcons reposent sur des corbeaux de soutènement sculptés des mêmes motifs que ceux de la façade. Suivant le goût et les moyens du propriétaire, la maison possède parfois un décor totalement unique. BIBLIOGRAPHIE cd rom : " les pierres racontent ". inventaire de la Haute-Saintonge. cdchs association horizon bois et forêt : " inventaire des trois monts " chantier patrimoine de la cdchs : " inventaire de la Haute-Saintonge jolibois b., joanne f., neveu j.c : " coutumes en charente-maritime " - ed. du geste - col. " la bouiité " - parthenav, fortin j. : " vignes et cognac en pays charentais " - ed. du ceste col. " la bouiité " - parthenay fortin j., combes j. : " la charente-maritime autrefois " ed. norvath ecully, doyon c. : " l'architecture ruraie et bourgeoise en france " -ed. ch. massin, jean s. : " architecture ruraie française en poitou-charentes coiie r. : " châteaux, manoirs et forteresses d'aunis et de saintonge " - tome i ii.iii ed. rupella, la rocheiie a association promotion patrimoine : " châteaux, manoirs et logis " - ed. patrimoine et médias inventaire du patrimoine du poitou-charentes sous ia direction de yves jean riou, conservateur en chef de i'inventaire. chaieureux remerciements à. françoise doutreuwe, yves jean riou, aiain fioriant, jacqueline fortin, eric waiter, ciiies cuirai, marie-ange rapiteau, geneviève reunaud et chariotte pon-willemsen conservateurs en chef de l inventaire drac poitiers.

Vocabulaire maisons Maisons Paysannes de Charente

Vocabulaire maisons Maisons Paysannes de Charente Vocabulaire maisons Maisons Paysannes de Charente Définition de la maison C est l abri qui permet aux humains de vivre décemment. Elle se compose de 4 murs et d un toit qui nous apparaissent ainsi : -

Plus en détail

Désignation. Localisation. Description de l édifice. Historique, datation édifice. Protection / Statut juridique. Architecte, auteur

Désignation. Localisation. Description de l édifice. Historique, datation édifice. Protection / Statut juridique. Architecte, auteur Nom : Pont sur La Barberolle Typologie architecturale secondaire : Dénomination : ouvrage d'art / pont Dénomination secondaire : Typologie régionale : Localisation Canton : Bourg de Péage / Pays : Drôme

Plus en détail

communes du pays de brouilly. Four du hameau de Chardignon Saint-Lager

communes du pays de brouilly. Four du hameau de Chardignon Saint-Lager Schéma de restaurationvalorisation du petit patrimoine des communes du pays de brouilly. Four du hameau de Chardignon Saint-Lager SOMMAIRE 1) ÉDIFICE PRÉSENTE... 3 A) DÉNOMINATION ET POSITION GÉOGRAPHIQUE...

Plus en détail

OMBTOD 1123. Villa - OMBTOD 1123 - Italie» Ombrie» Todi 8 Personnes - 4 Chambres. Description de la propriété

OMBTOD 1123. Villa - OMBTOD 1123 - Italie» Ombrie» Todi 8 Personnes - 4 Chambres. Description de la propriété Villa - OMBTOD 1123 - Italie» Ombrie» Todi 8 Personnes - 4 Chambres Description de la propriété Belle villa indépendante, située en haut d'une colline, qui domine les vallées et les collines et qui offre

Plus en détail

La Chapelle de la Ferme d Ithe

La Chapelle de la Ferme d Ithe La Chapelle de la Ferme d Ithe Le Tremblay-sur-Mauldre / Jouars-Pontchartrain (78 Yvelines) Une dizaine de jeunes, âgés de 17 à 20 ans, ont inauguré, durant les deux dernières semaines de juillet, une

Plus en détail

Villa dite Saint-Cloud

Villa dite Saint-Cloud Villa dite Saint-Cloud 54 boulevard Frédéric-Garnier Royan Dossier IA17046390 réalisé en 2014 Copyrights Copyrights Auteurs (c) Région Poitou-Charentes, Inventaire du patrimoine culturel Enquêteur : Suire

Plus en détail

Le château de Versailles Architecture et décors extérieurs

Le château de Versailles Architecture et décors extérieurs Le château de Versailles Architecture et décors extérieurs Les rois de France viennent régulièrement chasser à Versailles à partir du XVI ème siècle. Henri IV y amène son fils, le futur Louis XIII. Devenu

Plus en détail

AGORA 2014 Appel à idées Habiter les toits à Bordeaux Et pour compléter

AGORA 2014 Appel à idées Habiter les toits à Bordeaux Et pour compléter AGORA 2014 Appel à idées Habiter les toits à Bordeaux Et pour compléter 1 SOMMAIRE Vues générales des toits 3 Type de charpentes, de la plus simple à la plus sophistiquée quelques coupes transversales

Plus en détail

LES ESCALIERS. Les mots de l escalier

LES ESCALIERS. Les mots de l escalier Les mots de l escalier L escalier :ouvrage constitué d une suite régulière de plans horizontaux (marches et paliers) permettant, dans une construction, de passer à pied d un étage à un autre. L emmarchement

Plus en détail

PROJET DE RESTAURATION DE L ANCIEN COUVENT DE LA VISITATION. Monument Historique. Place de la République 72000 LE MANS

PROJET DE RESTAURATION DE L ANCIEN COUVENT DE LA VISITATION. Monument Historique. Place de la République 72000 LE MANS PROJET DE RESTAURATION DE L ANCIEN COUVENT DE LA VISITATION Monument Historique Place de la République 72000 LE MANS 01 PRÉSENTATION DE LA VILLE Le Mans Paris Rennes Nantes Le Mans À seulement 50 minutes

Plus en détail

CONNAISSANCE DU PATRIMOINE ARCHITECTURAL ET URBAIN RAPPORT DE PRÉSENTATION

CONNAISSANCE DU PATRIMOINE ARCHITECTURAL ET URBAIN RAPPORT DE PRÉSENTATION ARCHITECTURAL ET URBAIN ZPPAUP Montpellier Gambetta Clemenceau Figuerolles Rapport de présentation Juillet 2006 Page 73 Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager SECTEUR GAMBETTA

Plus en détail

Ferme dite la Vieille Cour, actuellement maison

Ferme dite la Vieille Cour, actuellement maison Ferme dite la Vieille Cour, actuellement maison 11 route côtière Chenac-Saint-Seurin-d'Uzet Dossier IA17045091 réalisé en 2012 Copyrights Copyrights Auteurs (c) Région Poitou-Charentes, Inventaire du patrimoine

Plus en détail

ESCALIERS. passer des dénivellations supérieures à 7%

ESCALIERS. passer des dénivellations supérieures à 7% ESCALIERS passer des dénivellations supérieures à 7% 2 définitions essentielles : Contremarche et giron Le rapport H/G donne la pente d une volée de marches ex : 16 cm / 32 cm = 50% Emmarchement, emprise,

Plus en détail

Un pavillon se compose de murs et d'un toit qui peuvent être réalisés de différentes façons suivant le budget donné :

Un pavillon se compose de murs et d'un toit qui peuvent être réalisés de différentes façons suivant le budget donné : Un pavillon se compose de murs et d'un toit qui peuvent être réalisés de différentes façons suivant le budget donné : l'assemblage de parpaings le moulage dans un coffrage donnant une forme circulaire

Plus en détail

LES MENUISERIES PRÉAMBULE

LES MENUISERIES PRÉAMBULE fiche technique / 07 PRÉAMBULE Le chalet d'alpage possède peu d'ouvertures en façade compte tenu de plusieurs facteurs sociologiques et techniques : il est utilisé principalement pour se reposer et mettre

Plus en détail

DRACULA (RESURRECTION)

DRACULA (RESURRECTION) DRACULA (RESURRECTION) SOLUTION - Page 1 - MONDE 1 : LE COL DE BORGO Le Cimetière Prendre la pioche posée au fond vers la cabane à outils. Déposer la pioche sur la fosse du dragon où se voient des volutes

Plus en détail

PROCES VERBAL DE DESCRIPTION

PROCES VERBAL DE DESCRIPTION SELARL SICARD MORIN Huissiers de Justice Associés près le Tribunal de Grande Instance de SAINTES 15-17, Faubourg Taillebourg BP. 14 17412 SAINT JEAN D ANGELY Tél : 05 46 32 04 98 Fax : 05 46 32 11 28 PROCES

Plus en détail

Maison, actuellement bureaux

Maison, actuellement bureaux Maison, actuellement bureaux 95 avenue du Grand-Port Chourdy-Pont Rouge Aix-les-Bains Dossier IA73002139 réalisé en 2013 Copyrights Copyrights Auteurs Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine

Plus en détail

Municipalité de Saint-Marc-sur- Richelieu

Municipalité de Saint-Marc-sur- Richelieu Plania Municipalité de Saint-Marc-sur- Richelieu Chapitre 11 Dispositions particulières applicables à certaines zones P031607 303-P031607-0932-000-UM-0023-0A Municipalité de Saint-Marc-sur-Richelieu 102

Plus en détail

LE LAVOIR DE LA MONTAGNE - RAPPORT DE PRESENTATION - DOSSIER PHOTOGRAPHIQUE

LE LAVOIR DE LA MONTAGNE - RAPPORT DE PRESENTATION - DOSSIER PHOTOGRAPHIQUE LE LAVOIR DE LA MONTAGNE - RAPPORT DE PRESENTATION - DOSSIER PHOTOGRAPHIQUE 1 La mairie de Ressons-le-Long souhaite restaurer le lavoir de la Montagne. L opération fait l objet d une souscription «Fondation

Plus en détail

Hôtel de voyageurs, Hôtel de la Galerie, puis Grand Hôtel de la Galerie, puis Métropole Hôtel, actuellement Hôtel Métropole

Hôtel de voyageurs, Hôtel de la Galerie, puis Grand Hôtel de la Galerie, puis Métropole Hôtel, actuellement Hôtel Métropole Hôtel de voyageurs, Hôtel de la Galerie, puis Grand Hôtel de la Galerie, puis Métropole Hôtel, actuellement Hôtel Métropole 11 place Carnot 179 rue du Casino Centre historique Aix-les-Bains Dossier IA73001168

Plus en détail

Décrète : Ce règlement est applicable aux zones définies à l'article premier. Fait à Rabat, le 21 chaabane 1384 (26 décembre 1964). Ahmed Bahnini.

Décrète : Ce règlement est applicable aux zones définies à l'article premier. Fait à Rabat, le 21 chaabane 1384 (26 décembre 1964). Ahmed Bahnini. Décret n 2-64-445 du 21 chaabane 1384 (26 décembre 1964) définissant les zones d'habitat économique et approuvant le règlement général de construction applicable à ces zones.( BO n 2739 du 28 Avril 1965)

Plus en détail

2014-2015. Animations pédagogiques TANINGES. - Ecoles primaires - Cycles 2 et 3. Arcade MAISON du PATRIMOINE

2014-2015. Animations pédagogiques TANINGES. - Ecoles primaires - Cycles 2 et 3. Arcade MAISON du PATRIMOINE Animations pédagogiques 2014-2015 TANINGES - Ecoles primaires - Cycles 2 et 3 «Située à Taninges, au cœur de la vallée du Giffre, la Maison du Patrimoine vous emmène dans une rue reconstituée pour découvrir,

Plus en détail

Usine de décolletage Anthoine Emile et ses fils actuellement Sté M.B.A. décolletage

Usine de décolletage Anthoine Emile et ses fils actuellement Sté M.B.A. décolletage Usine de décolletage Anthoine Emile et ses fils actuellement Sté M.B.A. décolletage 50 rue Jeanne-d'arc avenue de Saint-Martin rue des Rânes Sallanches Dossier IA74000771 réalisé en 2005 Copyrights Copyrights

Plus en détail

Techniques et matériaux

Techniques et matériaux Techniques et matériaux Bois Techniques et matériaux Le savais-tu? L Homme utilise le bois pour se construire un abri depuis la Préhistoire. est employé depuis longtemps en architecture car il peut se

Plus en détail

NOTRE PERE JESUS ME PARLE DE SON PERE. idees-cate

NOTRE PERE JESUS ME PARLE DE SON PERE. idees-cate NOTRE PERE JESUS ME PARLE DE SON PERE idees-cate 16 1 L'EVANGILE DE SAINT LUC: LE FILS PRODIGUE. Luc 15,11-24 TU AS TERMINE LE LIVRET. PEUX-TU DIRE MAINTENANT, QUI EST LE PERE POUR TOI? Un Père partage

Plus en détail

Prix de vente : 362 000 Euros

Prix de vente : 362 000 Euros Visite du bien : 630202 Localisation : Sagonne Ville proche : Bourges à 42 Km Autoroute : A71 40 Km Aéroport : 40 Km Une authentique ferme Berrichonne rénovée avec soin dans un petit coin de paradis! Au

Plus en détail

La pierre Cette pierre extraite de la carrière n'est qu'un caillou. L'homme, avec ses outils, va la façonner, la modeler, lui donner vie.

La pierre Cette pierre extraite de la carrière n'est qu'un caillou. L'homme, avec ses outils, va la façonner, la modeler, lui donner vie. La pierre Cette pierre extraite de la carrière n'est qu'un caillou. L'homme, avec ses outils, va la façonner, la modeler, lui donner vie. Carrière souterraine de Thénac exploitée depuis l'antiquité - cr1974

Plus en détail

les Vorzes Magneux-Haute-Rive Dossier IA42003352 réalisé en 2007

les Vorzes Magneux-Haute-Rive Dossier IA42003352 réalisé en 2007 Ferme les Vorzes Magneux-Haute-Rive Dossier IA42003352 réalisé en 2007 Copyrights Copyrights Auteurs Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel ; Conseil général de la Loire Guibaud

Plus en détail

SOMMAIRE. Des dallages de caractère pour des piscines très exclusives RUSTIQUE BULLÉE 04 ABBAYE 12 PIERRE DU LOT 10 COLLÉGIALE 16

SOMMAIRE. Des dallages de caractère pour des piscines très exclusives RUSTIQUE BULLÉE 04 ABBAYE 12 PIERRE DU LOT 10 COLLÉGIALE 16 2011 Des dallages de caractère pour des piscines très exclusives De l atmosphère restituée des anciennes bâtisses à l esprit de modernité des maisons contemporaines, les dallages et margelles PIERRA signent

Plus en détail

Dans la maison réservée à l intendante, il est possible d avoir une chambre supplémentaire sur demande.

Dans la maison réservée à l intendante, il est possible d avoir une chambre supplémentaire sur demande. Villa - BREIRE 021 - France» Bretagne» Ile de Ré 16 Personnes - 8 Chambres Description de la propriété Villa d'exception prestige de 970 m2 sur l'ile de Ré dans un secteur privilégié LA NOUE EN RE avec

Plus en détail

La construction au Moyen Age

La construction au Moyen Age PlÄdÄliac - CÅtes d Armor 02 96 34 82 10 service-educatif@la-hunaudaye.com www.la-hunaudaye.com La construction au Moyen Age A quoi sert un chäteau fort? Les chäteaux forts ont trois usages. Ils servent

Plus en détail

Article. «L escalier : montez, c est ouvert!» François Varin. Continuité, n 114, 2007, p. 47-51.

Article. «L escalier : montez, c est ouvert!» François Varin. Continuité, n 114, 2007, p. 47-51. Article «L escalier : montez, c est ouvert!» François Varin Continuité, n 114, 2007, p. 47-51. Pour citer cet article, utiliser l'information suivante : http://id.erudit.org/iderudit/17461ac Note : les

Plus en détail

3. Ligne Eaux-Vives - Moillesulaz

3. Ligne Eaux-Vives - Moillesulaz 200 3. Ligne Eaux-Vives - Moillesulaz Se développant sur 3,991 km, la ligne des Vollandes relie Les Eaux- Vives à Annemasse en France par Moillesulaz (carte nationale 1/100000). 201 Bâtiment des voyageurs

Plus en détail

Regard sur le béton. Maison «Mannaz» à Wasseiges

Regard sur le béton. Maison «Mannaz» à Wasseiges Regard sur le béton Maison «Mannaz» à Wasseiges La maison «Mannaz» s implante dans la campagne de la Hesbaye, ouverte sur son paysage et ancrée dans son patrimoine bâti. L architecte Yves Delincé traduit

Plus en détail

SAINT-PETERSBOURG EN PETIT GROUPE MEILLEUR TARIF GARANTI 2015/2016

SAINT-PETERSBOURG EN PETIT GROUPE MEILLEUR TARIF GARANTI 2015/2016 SAINT-PETERSBOURG EN PETIT GROUPE MEILLEUR TARIF GARANTI 2015/2016 Vous n'aimez pas les voyages en groupe? Le voyage sur mesure vous paraît trop cher? Vous n êtes pas rassurés à l idée de voyager seul?

Plus en détail

acceptée Cadastre 2651388 acceptée Zonage Nbre pièces 9 Nbre chambres 3+0 Nbre salles de bains + salles d'eau 4+1

acceptée Cadastre 2651388 acceptée Zonage Nbre pièces 9 Nbre chambres 3+0 Nbre salles de bains + salles d'eau 4+1 Luc Fournier, Courtier immobilier agréé GROUPE SUTTON IMMOBILIA INC. Agence immobilière 793, RUE MONT-ROYAL EST MONTREAL (QC) H2J 1W8 http://www.suttonquebec.com 514-529-1010 Télécopieur : 514-597-1032

Plus en détail

Un état descriptif de 1776 nous permet de mesurer la qualité de la conservation du bâtiment conçu par Mathurin Cherpitel.

Un état descriptif de 1776 nous permet de mesurer la qualité de la conservation du bâtiment conçu par Mathurin Cherpitel. L Hôtel du Châtelet L Hôtel du Châtelet Dès le 18 ème siècle, l Hôtel du Châtelet est considéré comme une des plus belles demeures de Paris par les voyageurs qui en font la description à la fin du siècle.

Plus en détail

2ème OPERATION Travaux d'urgence de l'eglise paroissiale et intégration architecturale de la porte des morts

2ème OPERATION Travaux d'urgence de l'eglise paroissiale et intégration architecturale de la porte des morts 2ème OPERATION Travaux d'urgence de l'eglise paroissiale et intégration architecturale de la porte des morts DESCRIPTION ET PLAN L église paroissiale de Cernay- La- Ville inscrite à l inventaire des Monuments

Plus en détail

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS?

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? Par Philippe et Marie-Noëlle LENOIR Un couple du Volontaires du Progrès qui travaille à GALIM Département des Bamboutos, Province de l Ouest, nous adresse cette fiche

Plus en détail

C0nstruire une mais0n. Sommaire

C0nstruire une mais0n. Sommaire Sommaire Page 2 : Le terrain Page 3 : Les raccordements Page 4 : Les fondations Page 5 : La chape Page 6 : Les murs Page 8 : Les planchers Page 9 : Le toit Page 10 : La charpente Page 12 : Les tuiles C0nstruire

Plus en détail

Dossier de Presse 5 juin 2008 20. L Oeuvre de Vauban à Besançon

Dossier de Presse 5 juin 2008 20. L Oeuvre de Vauban à Besançon Dossier de Presse 5 juin 2008 20 L Oeuvre de Vauban à Besançon Dossier de Presse 5 juin 2008 21 Besançon : des défenses façonnées par un méandre dominé > 21 27 La citadelle Historique La position stratégique

Plus en détail

APPLICATIONS DE LA RT2012. 1/ Quels bâtiment neufs (hors extensions) sont soumis à la RT2012?

APPLICATIONS DE LA RT2012. 1/ Quels bâtiment neufs (hors extensions) sont soumis à la RT2012? 1/ Quels bâtiment neufs (hors extensions) sont soumis à la RT2012? Textes en vigueurs : Arrêté du 26 octobre 2010, arrêté du 28 décembre 2012, arrêté du 11 décembre 2014. Fiche d'application du 26 Février

Plus en détail

UN NOUVEAU CADRE DE VIE...

UN NOUVEAU CADRE DE VIE... UN NOUVEAU CADRE DE VIE... Résider sur la rive d un parc Située au cœur du nouveau quartier résidentiel Rives de Seine, la résidence Rive de Parc est une réalisation exceptionnelle à plusieurs titres.

Plus en détail

- 1 - Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Conseillers généraux,

- 1 - Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Conseillers généraux, - 1 - Commune de Bevaix Conseil général Rapport du Conseil communal au Conseil général à l appui d une demande de crédit de Fr. 600'000.- pour la rénovation de l immeuble rue du Temple 4. Monsieur le Président,

Plus en détail

3. DETAILS ARCHITECTURAUX

3. DETAILS ARCHITECTURAUX 3. DETAILS ARCHITECTURAUX ZPPAUP d Aubusson. Synthèse de l étude. C. Guiorgadzé, juillet 2007. page 79 1. La façade 1.1. Les matériaux du mur 1.2. Composition des façades 1.3. Baies : formes, proportions,

Plus en détail

Tables. Tables individuelles réglables en hauteur manuellement

Tables. Tables individuelles réglables en hauteur manuellement Table réglable en hauteur Ropox Ergobasic, largueur 90 cm, inclinable Cette table économique réglable en hauteur est basée sur la table thérapeutique ROPOX ST, depuis des années une image fidèle dans les

Plus en détail

La Mayenne, Archéologie, Histoire, 2011 Publié avec le concours des Archives départementales du Conseil général de la Mayenne

La Mayenne, Archéologie, Histoire, 2011 Publié avec le concours des Archives départementales du Conseil général de la Mayenne La Mayenne, Archéologie, Histoire, 2011 Publié avec le concours des Archives départementales du Conseil général de la Mayenne Une architecture rurale de la Renaissance en Mayenne? L exemple du canton de

Plus en détail

Nouvel immeuble de bureaux pour la C.U.B - Groupe FAYAT

Nouvel immeuble de bureaux pour la C.U.B - Groupe FAYAT COMPTE RENDU DE VISITE ECOLE CENTRALE PARIS Nouvel immeuble de bureaux pour la C.U.B - Groupe FAYAT Introduction Pour la dernière journée de notre voyage d intégration, nous avons été accueillis le vendredi

Plus en détail

Le logement dans tous ses états. Définition : le logement et l'habitat

Le logement dans tous ses états. Définition : le logement et l'habitat Le logement dans tous ses états 17/10/ 2012 Définition : le logement et l'habitat Le logement est un produit : une maison, un appartement, un type 3, un duplex L'habitat est un service : l'espace produit

Plus en détail

77-77b rue Etienne-Richerand Lyon 3e Dossier IA69001278 réalisé en 2009. Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel ; Ville de Lyon

77-77b rue Etienne-Richerand Lyon 3e Dossier IA69001278 réalisé en 2009. Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel ; Ville de Lyon Charpente Perrier frères puis Bourgey marchand de bois et savonnerie puis fournisseur industriel Netex Sno puis ébéniste Denys et UNICO meubles puis transport Limousin et chauffage Marcadal actuellement

Plus en détail

A l entrée du quartier, les militaires venaient boire un verre de bière blonde «un canon». L école a été construite par Monsieur Pottier, avocat.

A l entrée du quartier, les militaires venaient boire un verre de bière blonde «un canon». L école a été construite par Monsieur Pottier, avocat. LES RESTOS DU CŒUR Lundi 17 octobre, deux dames qui sont bénévoles, sont venues répondre à nos questions. Les restos du cœur ont été créés en 1985 par Coluche pour donner un coup de pouce pendant la période

Plus en détail

Ywood Les Docks Libres à Marseille

Ywood Les Docks Libres à Marseille Ywood Les Docks Libres à Marseille S. Bouquet 1 Ywood Les Docks Libres à Marseille Stéphane Bouquet NEXITY / YWOOD FR-Paris, Marseille 2 Ywood Les Docks Libres à Marseille S. Bouquet 5 ème Forum International

Plus en détail

LES MOSAIQUES DU CREDIT AGRICOLE

LES MOSAIQUES DU CREDIT AGRICOLE LES MOSAIQUES DU CREDIT AGRICOLE Au I er siècle après Jésus-Christ, la ville romaine d Arles (photo ci-dessous) est entourée de remparts. Elle comporte de grandes rues principales appelées Cardo et Decumanus.

Plus en détail

12107 Letellier Ahuntsic-Cartierville (Montréal) H3M 2Z9

12107 Letellier Ahuntsic-Cartierville (Montréal) H3M 2Z9 12107 Letellier Ahuntsic-Cartierville (Montréal) H3M 2Z9 Plan unité (plan 1 de 3) rez de chaussée, 2 e et mezzanine Superficie : 1 860 pi 2 Description : Condo sur 2 niveaux avec mezzanine, 3 cac, terrasse

Plus en détail

Eglise paroissiale Saint-Martin

Eglise paroissiale Saint-Martin Eglise paroissiale Saint-Martin place de la Mairie Armbouts-Cappel Dossier IA59002570 réalisé en 2005 Copyrights Copyrights Auteurs (c) Région Nord - Pas de Calais - Inventaire général Frémaux Céline Rédacteur

Plus en détail

Octobre 2007 : pourquoi la réforme des demandes d autorisation d urbanisme?

Octobre 2007 : pourquoi la réforme des demandes d autorisation d urbanisme? Octobre 2007 : pourquoi la réforme des demandes d autorisation d urbanisme? Objectifs : prise en compte de l insatisfaction et de l attente des usagers réduire le nombre d autorisations simplifier les

Plus en détail

LE PARC DE FIGUEROLLES

LE PARC DE FIGUEROLLES LE PARC DE FIGUEROLLES SUR LES RIVES DE L ETANG L DE BERRE A MARTIGUES LE PATRIMOINE RURAL DU SITE Vue aériennea du site de Figuerolles en limite Nord de la Commune de Martigues Le caractère re rural de

Plus en détail

LE W, UN ÎLOT VIVANT DANS LA VILLE

LE W, UN ÎLOT VIVANT DANS LA VILLE LE W, UN ÎLOT VIVANT DANS LA VILLE Habitat, bureaux, commerces : le W conjugue les trois fondamentaux de l urbain. Dans cet esprit, Vauban Immobilier, Scharf Immobilier, GIPA et Rive Gauche CB Richard

Plus en détail

De La Terre Au Soleil

De La Terre Au Soleil De La Terre Au Soleil Atelier d Architecture S. Anwoir Architecte Les motivations Respect environnemental et investissement à long terme: Participation au développement durable (protéger notre environnement,

Plus en détail

Hôtel du Petit Moulin

Hôtel du Petit Moulin Hôtel du Petit Moulin Au cœur de Paris Dossier de Presse 29/31 rue du Poitou 75003 Paris Tél : 33(0)1 42 74 10 10 Fax : 33(0)1 42 74 10 97 Contact Presse : karol.lor@pdlr.fr www.paris-hotel-petitmoulin.com

Plus en détail

usine de petit matériel électrique

usine de petit matériel électrique Usine de petit matériel électrique dite Lampes Visseaux, puis Claude, Paz et Visseaux, puis I.T.T. puis G.T.E., actuellement Sylvania Lighting International France (S.L.I. France) 22 rue Berjon Lyon 9e

Plus en détail

un lieu d exception pour goûter l art de vivre en bretagne

un lieu d exception pour goûter l art de vivre en bretagne un lieu d exception pour goûter l art de vivre en bretagne le château du grand val accueille séminaires et incentives haut de gamme Le Château du Grand Val, dont les origines remontent au XVème siècle,

Plus en détail

Lexique. -- Lycée GABRIEL -- Architecture et habitat - Argentan - Orne - L Y C É E POLYVALENT GABRIEL ARGENTAN MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE

Lexique. -- Lycée GABRIEL -- Architecture et habitat - Argentan - Orne - L Y C É E POLYVALENT GABRIEL ARGENTAN MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE ACADÉMIE DE CAEN L Y C É E POLYVALENT GABRIEL ARGENTAN Lexique Abside Extrémité d'une église, en demi-cercle ou polygonale, entourant le chœur, où se plaçait le clergé.

Plus en détail

2 Pour les puits de lumière :

2 Pour les puits de lumière : CHAPITRE V LES USAGES ET BÂTIMENTS PRINCIPAUX SECTION I RÈGLE GÉNÉRALE Domaine d'application 59. Les normes contenues dans le présent chapitre s'appliquent à toutes les zones. Dispositions générales aux

Plus en détail

Présentation renouveau école Georges Pamart

Présentation renouveau école Georges Pamart MAIRIE DE QUERENAING DEPARTEMENT DU NORD REPUBLIQUE FRANCAISE LIBERTE EGALITE FRATERNITE Arrondissement de Valenciennes - Canton de Valenciennes Sud www.querenaing.fr Présentation renouveau école Georges

Plus en détail

LA CHARPENTE. Les principales pièces des charpentes traditionnelles

LA CHARPENTE. Les principales pièces des charpentes traditionnelles Les principales pièces des charpentes traditionnelles La charpente (fig. 5.1 et 5.2) : ensemble de pièces en bois qui portent la couverture. Les charpentes présentent diverses formes et différentes pentes

Plus en détail

4. Les services et prestations internes

4. Les services et prestations internes 4. Les services et prestations internes Parc aquatique Deux jolies piscines dont une chauffée, une pataugeoire, un jacuzzi et un toboggan le tout encadré d'un magnifique espace solarium avec bains de soleil.

Plus en détail

COMMUNE D HAUTERIVE CONSEIL GENERAL

COMMUNE D HAUTERIVE CONSEIL GENERAL COMMUNE D HAUTERIVE CONSEIL GENERAL Rapport du Conseil Communal au Conseil Général à l appui d une demande de crédit pour l exécution de travaux de réfection des toitures de la Maison des Arcades et Galerie

Plus en détail

(B.O. n 2739 du 28-4-1965, page 489) LE PREMIER MINISTRE,

(B.O. n 2739 du 28-4-1965, page 489) LE PREMIER MINISTRE, DECRET N 2-64-445 DU 21 CHAABANE 1384 (26 DECEMBRE 1964) DEFINISSANT LES ZONES D HABITAT ECONOMIQUE ET APPROUVANT LE REGLEMENT GENERAL DE CONSTRUCTION APPLIABLE A CES ZONES (B.O. n 2739 du 28-4-1965, page

Plus en détail

RESTRUCTURATION DE LA BIBLIOTHEQUE DE TOURS

RESTRUCTURATION DE LA BIBLIOTHEQUE DE TOURS RESTRUCTURATION DE LA BIBLIOTHEQUE DE TOURS LIEU : SURFACE D INTERVENTION: COÛT : LIVRAISON : ARCHITECTES : ARCHITECTES ASSOCIES : B.E.T. : MAÎTRE DE L OUVRAGE : MISSION : TOURS 3 000 m² (SHON) 3 845 000

Plus en détail

Menuiseries du bâtiment

Menuiseries du bâtiment D. Mugniery C. Pruvost Menuiseries du bâtiment Portes et fenêtres Volets Parquets Escaliers Revêtements muraux Agencement Graphisme de couverture : Maud Warg Maquette intérieure : Maud Warg Mise en pages

Plus en détail

120, rue Roger Salengro - BP 113 93701 DRANCY Cedex Tél.01.48.30.95.16 Fax. 01.48.30.32.14

120, rue Roger Salengro - BP 113 93701 DRANCY Cedex Tél.01.48.30.95.16 Fax. 01.48.30.32.14 FREJUS SEJOUR EN PENSION COMPLETE : LES RESIDENCES DU COLOMBIER NOTRE PROPOSITION A PARTIR de 419 par ADULTE / SEMAINE 1-Situation Les «Résidences du Colombier» sont situées dans une pinède agrémentée

Plus en détail

CASERNE NIEL Quai des Queyries à Bordeaux DIAGNOSTIC POUR LA CONSERVATION D UNE CHARPENTE METALLIQUE

CASERNE NIEL Quai des Queyries à Bordeaux DIAGNOSTIC POUR LA CONSERVATION D UNE CHARPENTE METALLIQUE CASERNE NIEL Quai des Queyries à Bordeaux DIAGNOSTIC POUR LA CONSERVATION D UNE CHARPENTE METALLIQUE S O M M A I R E CHAPITRE 1 - PRÉSENTATION GÉNÉRALE... 2 CHAPITRE 2 - SÉCURITÉ DES PERSONNES VIS A VIS

Plus en détail

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti .0 RISQUES GEOLOGIQUES DU SITE NOTES. LIQUÉFACTION : On ne doit pas trouver de sols granulaires liquéfiables, lâches, saturés, ou qui pourraient compromettre la performance sismique du bâtiment, dans des

Plus en détail

C ÉTAIT IL Y A TRÈS LONGTEMPS QUAND LE COCHON D INDE N AVAIT PAS ENCORE SES POILS.

C ÉTAIT IL Y A TRÈS LONGTEMPS QUAND LE COCHON D INDE N AVAIT PAS ENCORE SES POILS. C ÉTAIT IL Y A TRÈS LONGTEMPS QUAND LE COCHON D INDE N AVAIT PAS ENCORE SES POILS. MAIS UN JOUR IL PARTIT PLUS AU NORD POUR DÉCOUVRIR LE MONDE. IL MARCHAIT, MARCHAIT, MARCHAIT SANS S ARRÊTER.IL COMMENÇA

Plus en détail

Normes de subventionnement pour travaux de conservation et restauration des bâtiments mis sous protection

Normes de subventionnement pour travaux de conservation et restauration des bâtiments mis sous protection Normes de subventionnement pour travaux de conservation et restauration des bâtiments mis sous protection CFC GENRE DE TRAVAIL SUVBENTIONNALBE 0 TERRAIN 04 Financement avant le début des travaux 05 Conduites

Plus en détail

Soltis Toitures et Isolation Durable

Soltis Toitures et Isolation Durable Soltis Toitures et Isolation Durable Contactez-nous au 02 779 97 12 www.soltis.be info@soltis.be département de Soltis S.A. avenue Général Wahis 16G 1030 Bruxelles Soltis Toitures et Isolation Durable

Plus en détail

PLAN DE SITUATION C'est le plan qui localise votre terrain PCMI 1. SAINT DENIS - Bellepierre Parcelle AY 592. Ech : 1/ 2000 ème

PLAN DE SITUATION C'est le plan qui localise votre terrain PCMI 1. SAINT DENIS - Bellepierre Parcelle AY 592. Ech : 1/ 2000 ème PERMIS DE M. X. Plan de situation. Plan de masse 3. Coupe 4. Notice descriptive. Façades et plan de toiture. Insertion graphique 7. Photo dans le paysage proche 8. Photo dans le paysage lointain Mise à

Plus en détail

table et fer à repasser tables pliantes (75X180) et chaises Armoire à pharmacie, tabouret Baignoire, Lavabo, WC 2 étendeurs, tapis de bain, poubelle

table et fer à repasser tables pliantes (75X180) et chaises Armoire à pharmacie, tabouret Baignoire, Lavabo, WC 2 étendeurs, tapis de bain, poubelle Pièce Cuisine Séjour- salon Arrière cuisine fermée Salle de bain WC Chambres étage Objet dans chaque pièce Réfrigérateur-congélateur Lave linge séchant Lave vaisselle Four micro-onde, grill Buffet de vaisselle

Plus en détail

5 555 $ (2015) 1 379 $ (2015)

5 555 $ (2015) 1 379 $ (2015) Sean Broady, Courtier immobilier ROYAL LEPAGE ELITE Agence immobilière 443, boul. Beaconsfield Beaconsfield (QC) H9W 5Y1 http://www.teambroady.ca 514-697-9181 Télécopieur : 514-697-9499 sbroady@royallepage.ca

Plus en détail

12109 Letellier Ahuntsic-Cartierville (Montréal) H3M 2Z9

12109 Letellier Ahuntsic-Cartierville (Montréal) H3M 2Z9 12109 Letellier Ahuntsic-Cartierville (Montréal) H3M 2Z9 Plan unité (plan 1 de 2) 2 e et mezzanine Superficie : 1 220 pi 2 Description : Condo sur 2 niveaux avec mezzanine, 3 cac, terrasse 20 pi x 30 pi,

Plus en détail

DUBROVNIK. Hors les murs - un paysage en echo avec la ville - DOCUMENT SOUMIS AU DROIT D'AUTEUR

DUBROVNIK. Hors les murs - un paysage en echo avec la ville - DOCUMENT SOUMIS AU DROIT D'AUTEUR La ville de Dubrovnik prend part à l Europan 11 pour questionner la manière d inplanter un parking conséquent voué à subvenir aux nécéssités d accueil générées par une ville classée au patrimoine mondiale

Plus en détail

AM Terrasses. Fabricant de terrasses bois CATALOGUE TERRASSES M O B I L - H O M E - R E S TA U R A N T S - P I S C I N E - S U R M E S U R E

AM Terrasses. Fabricant de terrasses bois CATALOGUE TERRASSES M O B I L - H O M E - R E S TA U R A N T S - P I S C I N E - S U R M E S U R E AM Terrasses Fabricant de terrasses bois CATALOGUE TERRASSES M O B I L - H O M E - R E S TA U R A N T S - P I S C I N E - S U R M E S U R E AM CATALOGUE Terrasses TERRASSES Fabricant de terrasses bois

Plus en détail

Détermination des enjeux exposés

Détermination des enjeux exposés RAPPORTS CETE de LYON Centre d'études Techniques de LYON Département Laboratoire de Clermont-Ferrand Affaire 19526 Détermination des enjeux exposés au risque inondation de l'oeil à Cosne d'allier novembre

Plus en détail

Mesdames et Messieurs,

Mesdames et Messieurs, Mesdames et Messieurs, Afin de rendre votre séjour à plus agréable et convivial, nous organisons pour vous un weekend découverte de la Vienne. En collaboration avec l Office de Tourisme, nous avons sélectionné

Plus en détail

Etude technique et historique. Association Culturelle Pierre Abélard -2006 LE PALLET

Etude technique et historique. Association Culturelle Pierre Abélard -2006 LE PALLET Le Pallet Comprendre la chapelle Sainte-Anne Etude technique et historique Association Culturelle Pierre Abélard -2006 LE PALLET SOMMAIRE - Page 2 - La chapelle aujourd hui. Introduction Rappel historique

Plus en détail

Au printemps, les activités fleurissent au château du Haut-Kœnigsbourg!

Au printemps, les activités fleurissent au château du Haut-Kœnigsbourg! Communiqué de presse Printemps 2015 Au printemps, les activités fleurissent au château du Haut-Kœnigsbourg! En cette saison printanière, accompagnés par une douce chaleur et de légères brises, les visiteurs

Plus en détail

Immeuble, Le Square Duvernay

Immeuble, Le Square Duvernay Immeuble, Le Square Duvernay rue Duvernay rue Comte-de-Loche Quartier de la gare Aix-les-Bains Dossier IA73002041 réalisé en 2012 Copyrights Copyrights Auteurs Région Rhône-Alpes, Inventaire général du

Plus en détail

Cours de Structures en béton

Cours de Structures en béton Cours de Structures en béton Chapitre 12 DETAILS DE CONSTRUCTION Section 12.3 Les murs 12.3.1 Le mur extérieur en béton armé 12.3.2 Le mur extérieur en maçonnerie traditionnelle 12.3.3 Le mur extérieur

Plus en détail

Direction des Services Techniques. Phase I : DIAGNOSTIC. de type «R, X, L» : Ile Fanac

Direction des Services Techniques. Phase I : DIAGNOSTIC. de type «R, X, L» : Ile Fanac Direction des Services Techniques Phase I : DIAGNOSTIC de type «R, X, L» : Ile Fanac Commission Communale d Accessibilité pour les Personnes Handicapées (CCAPH) Réunion n 4 du 13 février 2008 1 ère partie

Plus en détail

Chambord. Séminaires & réceptions

Chambord. Séminaires & réceptions Chambord Séminaires & réceptions Emplacements des espaces de location Lille Le Mont-St-Michel Paris Strasbourg Chambord Terrasses 12 Les terrasses Bordeaux 12 Toulouse Nice Corse Sommaire Bras de croix

Plus en détail

un très vieux parent!

un très vieux parent! Le parcours des objets,... de la fouille au musée! Dessin : Sonia Souvenir CEDARC Tous les objets présentés dans le musée ont été découverts lors de fouilles archéologiques. Ils ont été dégagés de la terre,

Plus en détail

LOCAUX COMMUNS CREATION D'UNE PEPINIERE D'ENTREPRISES ESQUISSE N 2 RDC R+1 R+2 R+3 TOTAL Accueil 47 473 m2 Bureau administration 15 Local repro/archives 12 Petite salle de réunion 35 Salle de conférence

Plus en détail

PROCÈS VERBAL DE CONSTAT D'ÉTAT DES LIEUX

PROCÈS VERBAL DE CONSTAT D'ÉTAT DES LIEUX Maître N d'étude : Tél. : Fax : email : @ PROCÈS VERBAL DE CONSTAT D'ÉTAT DES LIEUX Référence du dossier : xxxxxxxxxxxxxx Page 1/8 PROCÈS VERBAL DE CONSTAT L'AN DEUX MILLE DOUZE ET LE VENDREDI NEUF NOVEMBRE

Plus en détail

DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N

DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N CARACTERE DE LA ZONE Zone faisant l objet d une protection en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt notamment du

Plus en détail

Vu le dahir du 7 kaada 1371 (30 Juillet 1952) relatif à l urbanisme et, notamment, son article 18 ;

Vu le dahir du 7 kaada 1371 (30 Juillet 1952) relatif à l urbanisme et, notamment, son article 18 ; Décret n 2-64-445 du 21 chaabane 1384 (26 décembre 1964) définissant les zones d habitat économique et approuvant le règlement général de construction applicable à ces zones. (B.O. n 2739 du 28-4-1965,

Plus en détail

PORTFOLIO ETUDES D ARCHITECTURE LOUISE LEONARD

PORTFOLIO ETUDES D ARCHITECTURE LOUISE LEONARD PORTFOLIO ETUDES D ARCHITECTURE LOUISE LEONARD Mail : leonardlouisearchitecte@yahoo.fr Site Web : www.leonardlouisearchitecte.sitew.com BI-CURSUS, DESS, MATERIAUX POUR L ARCHITECTURE 2003-2004 École d

Plus en détail