LA MEDECINE NUCLEAIRE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LA MEDECINE NUCLEAIRE"

Transcription

1 LA MEDECINE NUCLEAIRE A) Généralités Définition C est la discipline qui regroupe les utilisations médicales des substances radioactives (ou radionucléides) présentées en sources non scellées, c est-à-dire sous des formes susceptibles de dispersion : sous la forme liquide ou la forme gazeuse. Le principe repose sur le fait d utiliser des radionucléides (la plupart du temps d origine artificielle) qui sont chimiquement identiques aux éléments naturels ou bien des molécules (médicaments, anticorps) rendues radioactives en leur liant un radionucléide (on parlera alors de marquage). On distingue : - la Médecine Nucléaire «in Vitro» où l on ajoute en laboratoire des radionucléides à des échantillons biologiques pour permettre de dosage de substances à de très faibles concentrations (dosages d hormones thyroïdiennes et hypophysaires, dosages de marqueurs tumoraux) on nomme aussi cette discipline la RadioImmunoAnalyse (RIA). Actuellement, le marqueur radioactif le plus utilisé en immuno-analyse est l'iode 125. En effet, ses caractéristiques physiques de période (60 jours) et de rayonnement (gamma de 35 kev) en font l'isotope de choix : une durée de 4 à 8 semaines selon la vitesse de radiolyse du traceur (c'est-à-dire la rupture de la liaison entre l'anticorps ou l'antigène et l'iode 125), un rayonnement gamma détectable dans des compteurs à scintillation, mais d'énergie faible pour éviter une irradiation externe du personnel (l activité manipulée étant très réduite). - la Médecine Nucléaire «in Vivo» où l on administre directement le radiopharmaceutique à l homme par voie veineuse (le plus souvent). La médecine nucléaire «in vivo» regroupe deux utilisations majeures : L étude diagnostique = la scintigraphie Le but thérapeutique = la radiothérapie C est une discipline jeune qui se développe depuis une trentaine d année et en pleine expansion actuellement, malgré un retard considérable par rapport aux autres pays européens : le taux d équipement en France n est que de 6 gamma-caméras par million d habitants alors qu il est de 23 caméras en Belgique. Compte tenu de la grande possibilité de contamination, le service de médecine nucléaire est soumis à des autorisations particulières pour utiliser ces sources et doit disposer de moyens spécifiques de radioprotection afin de protéger le personnel et le public.

2 B) La SCINTIGRAPHIE 1) Définition La scintigraphie est une technique d imagerie par introduction de produit radioactif dans l organisme. Elle permet d étudier la forme, la situation, la taille d un organe, et surtout d y localiser une éventuelle zone anormale ayant augmenté ou diminué sa capacité d y fixer le vecteur injecté. Les résultats y sont alors visualisés sous forme d images. Elle permet également d apprécier la valeur fonctionnelle de l organe (cinétiques de fixation ou d élimination obtenus sous forme de courbes ou de pourcentages). Elle sert donc pour le diagnostic puisqu on obtient donc une image physiologique qui traduit le fonctionnement de l organe, du tissu ou des cellules, c est à dire leur métabolisme sans les perturber. 2) Bases d imagerie : comparaison entre la radiologie et la scintigraphie L objectif de tout système d imagerie est d obtenir, à partir d un objet tridimensionnel, une image, généralement plane qui soit un reflet aussi fidèle que possible de l objet.une telle opération nécessite l intervention d un agent physique (ici, les ondes électromagnétiques X ou γ) qui effectue le transfert d information entre l objet et l image. Le but est d obtenir l information désirée en irradiant le moins possible le patient. a) technique par transmission C est typiquement le fait de l imagerie radiologique qu elle soit en projection (radiologie conventionnelle) ou qu elle soit tomographique (tomodensitométrie ou scanner), le tube à rayons X est placé d un côté du patient et le recueil des rayons transmis s effectue de l autre côté, que ce soit au moyen d un écran fluorescent (scopie), d un film radiologique (radiographie), ou au moyen d un détecteur de rayonnement (radiologie numérisée ou scanner). On étudie donc l atténuation du rayonnement par les différentes structures de la partie à étudier du patient: on obtient une image anatomique. Principe de la radiologie source radiogène «objet» image de projection plane d un volume

3 b) technique par émission Elle repose sur l enregistrement des signaux émis par les organes à imager. La scintigraphie utilise l émission à partir d une substance radioactive introduite dans l organisme (en quantité infime) généralement couplée à une molécule qui présente une affinité pour un organe particulier. La détection des rayonnements γ émis par la molécule est réalisée par voie externe grâce à un appareillage particulièrement sensible: la gamma-caméra. Principe de la scintigraphie Gamma caméra => image de projection plane d un volume «objet» + source radioactive On utilise pour cela des produits radioactifs qui ont une affinité pour l organe à étudier ou les combiner avec une molécule pharmaceutique qui, elle, possède cette affinité. Lorsque le radiopharmaceutique est capté de façon plus importante par un certain type de tissu par rapport à la normale, on parlera d hyperfixation. On parlera d hypofixation dans le cas contraire. 3) Caractéristiques communes à toutes les scintigraphies - innocuité complète - examen atraumatique - irradiation le plus souvent inférieure ou identique à celle délivrée par une radio ou un examen tomodensitomètrique du même organe - parfaitement réalisable en pédiatrie - extrême rareté et le plus souvent bénignité des réactions allergiques, même chez les sujets polyallergiques - pas d hospitalisation pour ce type d exploration - pas de nécessité d être à jeun (dans la très grande majorité des cas)

4 - seules deux contre-indications : - la grossesse. Le prescripteur s assure théoriquement de l absence de grossesse chez sa patiente et il fera réaliser la scintigraphie dans les dix premiers jours qui suivent la date des règles. Il est cependant évident indispensable que la personne administrant le radiotraceur s assure de l absence de cette contre-indication. L exception est pour l urgence vitale : la femme enceinte chez qui on soupconne une embolie pulmonaire. On fera alors la scintigraphie de perfusion seule et en prenant soin de n injecter que le tiers de l activité normale. - l allaitement (C.I relative). Il suffit de l interrompre 48 heures à la suite d une scintigraphie avec un traceur technetié, d augmenter la diurèse avec des boissons abondantes et d éliminer le lait deux à trois fois par jour avec un tire-lait. Pour les autres traceurs à période plus longue, il faut interroger le médecin isotopiste. 4) Les différents types de scintigraphies On réalise dans la plupart des services de médecine nucléaire les scintigraphies suivantes : - la scintigraphie osseuse (tumeurs bénignes ou malignes, rhumatologie, traumatologie, infections ) (avec l HMDP - 99m Tc) - les scintigraphies pulmonaires: - de perfusion (injection IV de particules embolisantes à base d albumine humaine) - de ventilation (à l aide de gaz radioactifs ou de fines particules en suspension dans l air) - les scintigraphies cardiaques : - étude de la perfusion myocardique (au 201 thallium ou au MIBI- 99m Tc)) - ventriculographie isotopique (calcul de la Fraction d Ejection Ventriculaire Gauche) - la scintigraphie thyroïdienne (à l 123 Iode ou au 99m Tc seul) - la scintigraphie de perfusion cérébrale (HMPAO - 99m Tc) - les scintigraphies rénales (dynamiques ou statiques) (DMSA - 99m Tc OU DTPA- 99m Tc)) - la scintigraphie au 67 Gallium permet l étude des infections car il se fixe sur les tissus inflammatoires mais se fixe aussi sur la sarcoïdose et un certain nombre de tumeurs (Ostéite, Ostéomyélite chez le jeune enfant, spondylodiscite). - la scintigraphie à l octréotide marqué à l 111 Indium permet d étudier la présence d un certain nombre de tumeurs portant des récepteurs à la somatostatine (tumeurs neuroendocriniennes)

5 C) Les RADIO-PHARMACEUTIQUES 1) Définition Substance ou composition contenant un radio-nucléide pouvant être administrés à l homme dans un but diagnostique ou thérapeutique. Il nécessite une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché). Certains traceurs tels que l 123 I ou le 201 Tl ont des affinités naturelles pour certains organes (thyroïde, myocarde, etc). Mais ce n est pas une propriété courante ; il faut donc utiliser des médicaments qui ont un tropisme connu pour un organe spécifique en leur associant un radionucléide (généralement le 99m Tc): c est le principe du marquage. Le radio-isotope est appelé le marqueur, la molécule qui va l emmener est appelée le vecteur. L ensemble forme le traceur radioactif ou radiotraceur ou radiopharmaceutique. marqueur vecteur radioactif froid marquage vecteur Traceur ou radiopharmaceutique 2) Production de radionucléides Dans leur grande majorité, les radio-nucléides sont produits artificiellement. Ces radio-nucléides sont générés en soumettant les isotopes stables au bombardement de particules d énergie élevée soit dans des accélérateurs soit dans des réacteurs nucléaires ; certains radio-nucléides se forment dans le combustible des réacteurs nucléaires par réaction de fission de l 235 U. 1) Radionucléides directement livrés par les industriels Les radionucléides suivants arrivent sous forme liquide et sont directement injectables: 201 Tl, 123 I, 111 In, 67 Ga, 18 F Ils peuvent être obtenus de deux manières: - soit par fission - soit par bombardement d une cible d un élément de Z proche avec des particules lourdes

6 a) Fission Ces produits sont obtenus dans un réacteur ou «pile» où de l uranium 235 est irradié par un flux de neutrons. L excès de neutrons produit la fission du noyau d uranium en 2 gros noyaux fils. 235 U: = X +/- 100: 99 Mo = Y+/- 130: 133 Xe 131 I Un certain nombre de radioéléments très important tel que l iode 131 I sont isolés des produits de fission. Il présente «l avantage» d être peu onéreux (ce qui, en médecine, peut parfois être un inconvénient, ex : autrefois, usage de l 131 I pour faire des scintigraphies thyroidïennes). b) bombardement par neutrons Le principe est de transformer le plus grand nombre possible de noyaux stables d une cible en noyaux instables en la bombardant par un flux de particules. Les neutrons sont les particules les plus fréquemment employées, il a une charge nulle et sa trajectoire n est pas influencée par la barrière de potentiel du noyau. On bombarde des neutrons sur une cible ce qui crée des radionucléides. Ainsi on peut créer de l 131 I en irradiant une source de 130 Te qui devient à son tour du 131 Te qui se désintègre en 131 I. c) bombardement par particules chargées (par un cyclotron) On bombarde des protons sur une cible ce qui crée des radionucléides. Ainsi l on crée l 123 I, le 201 Tl (cible de thallium naturel bombardé par des protons de 31 MeV) mais aussi des produits pour la TEP tels que l 15 O et surtout le 18 F. Les produits de cyclotron sont des produits chers, à disponibilité limitée (France, Hollande) avec un planning de production établi longtemps à l avance. 2) les Générateurs Les radionucléides ayant une demi-vie courte (quelques heures à quelques secondes) sont très utilisés en médecine nucléaire, car ils permettent l administration d activité élevée sans une augmentation notable de l irradiation du patient, rendant ainsi possible une meilleure information pour un temps d examen plus court. A cause de leur courte période, les livraisons dans les services posent des problèmes évidents pour les producteurs et les utilisateurs. Les générateurs isotopiques permettent par le principe de filiation radioactive de disposer de ces élements à vie courte avec une plus grande disponibilité. En effet, un certain nombre de radionucléides donnent un autre élement lui-même radioactif. Nous parlerons ainsi d un «élément père» et d un «élément fils».

7 Dans la mesure où la période du père est supérieure à celle du fils, un régime dit d équilibre va s établir entre la quantité d isotope fils produit par la décroissance du père et la quantité d isotope fils disparaissant par sa propre décroissance. Il faut deux caractéristiques essentielles à tout générateur de radionucléides : - un excellent rendement d extraction du radionucléide fils : > à 95 % - une très grande pureté chimique et radionucléidique du fils extrait Loi de filiation : un générateur est donc un système constitué de deux radioisotopes l un de période longue, générateur d un autre de période plus courte. Les deux radioéléments sont dits en filiation : λ 1 λ 2 1 => 2 => 3 Activité en élément-fils au temps t A2 = λ 2. Α 0 1 ( e -λ 1 t -e -λ 2 t ) λ 2 λ 1 Activité initiale de l élément père Le plus courant des générateurs est celui du 99 Mo- 99m Tc qui est incontournable en médecine nucléaire tant son utilisation est grande. Le générateur 99 Mo- 99m Tc a) principe Son principe repose sur la présence d une colonne en verre remplie d alumine où est adsorbé l oxyde de Molybdène (MoO3), une arrivée de sérum physiologique en tête de colonne (éluant), un dispositif de recueil de l éluat et l ensemble est protégé par plusieurs cm de plomb, compte tenu des différentes émissions du 99 Mo - émission β - (436 et 1214 kev) - émission γ (739 et 778 kev)

8 Schéma général du générateur 99 Mo- 99m Tc Protège- flacon en W avec un flacon en dépression (5 ml) récupérant le 99m TcO 4 aiguille Sérum physiologique + pertéchnétate 99m TcO 4 Robinet d arrêt Circuit du sérum physiologique Colonne d alumine (siège du Molybdène) MoO3 Poche de sérum physiologique Sérum physiologique + pertéchnétate 99m TcO 4 b) Détails de la filiation 99 Mo- 99m Tc Blindage en plomb de plusieurs cm Il existe deux modes de productions du 99 Mo: - par irradiation avec une faible activité spécifique 98 Mo + neutrons => 99 Mo + γ - par fission de l 235 U enrichi, avec une forte activité spécifique mais avec la présence d autres radio-isotopes ( 131 I, 133 Xe) séparés du 99 Mo par des méthodes radiochimiques et des résines échangeuses d ions L utilisation de l élément fils d une filiation radioactive se fait donc après séparation de l élément générant fortement retenu par la phase stationnaire (colonne d alumine retenant le 99 Mo dans le cas du générateur de 99m Tc, ce dernier est entraîné par du sérum physiologique). Le Molybdène est émetteur β - et pose donc un problème de radioprotection s il se trouve dans l éluat : injecté, il est capté par le système réticulo-endothélial (tissu réticulé de la rate, des ganglions lymphatiques, moelle osseuse, foie,...) qu il irradie.

9 Elément père Elément fils Mo T = 66h β 87 % 99 m Tc % T = 6h 13 % 99 Tc 43 Le molybdène 99 Mo a un période physique de 66 heures, il se désintègre à 13 % en 99 Tc et à 87 % en 99m Tc. Le 99 Tc a une période de ans (il se transforme par émission β - en 99 Ru) on considérera qu il est stable. La courbe d activité du 99 Mo décroît donc avec une période de 66 h. Après chaque élution, il faut attendre 23 heures pour que l activité du 99m Tc rejoigne la courbe du 99 Mo (on parle d équilibre de régime) et donc soit maximale. Utilisé dans le service entre 8 à 10 jours, le générateur représente le seul moyen d obtention du pertechnétate de sodium 99m TcO - 4,Na +. Log de l activité courbe de décroissance courbe de décroissance de l élément père 99 Mo de l élément fils 99m Tc 24 h 36h 48 h Temps en heures Log de l activité élutions 99 Mo 99m Tc 24 h 48 h 72 h Temps en heures

10 c) Et en pratique En fait, il n est pas indispensable d attendre 23 heures pour recueillir une bonne activité ; en effet, 4 heures après une élution, un générateur peut fournir 30 % de l activité en 99m Tc de la première élution. La perte d activité 20 heures plus tard ne sera alors que de 4 % de l activité normalement obtenue lors d une élution quotidienne. Log de l activité 1 ère élution 2ème élution 3ème élution 100 % 30 % 96 % 99 Mo 24 h 28 h 48 h 72 h Temps en heures d) Notion d activité spécifique Elle correspond au rapport de l activité de 99m Tc sur la masse globale de technétium ( 99m Tc+ 99 Tc). Son intérêt est évident lors des marquages de molécules vectrices par le 99m Tc puisque son isomère 99 Tc, lorsqu il est présent en trop grande quantité (éluat datant de plusieurs heures), rentre directement en compétition (c est le même élément). De même, un générateur devra toujours être élué une deuxième fois le soir s il ne l a pas été dans la journée, car plus le temps entre deux élutions est faible et plus l activité spécifique est élevée (et nous avons vu que l activité disponible n en est que très peu amputée). e) Précautions d emploi du générateur Radioprotection : - le générateur se trouve dans l enceinte plombée de la sorbonne - l élution doit se faire avec un protège-pot en plomb car l activité peut y être très importante (jusqu à 37 GBq) Stérilité : - flacons d élutions stériles et sous dépression (2 types : 5 et 10 ml) ; nettoyer le bouchon du flacon d élution avec la solution antiseptique fournie par le fabricant ou avec de l alcool mais sans arroser le bouchon (risque de réduction du 99m Tc, modifiant alors le rendement de marquage) - replacer le bouchon contenant un liquide bactéricide sur l aiguille entre deux élutions Il existe d autres types de générateurs ( 81m Kr) que nous ne détaillerons pas.

11 3) Tableau récapitulatif des principaux traceurs en scintigraphie et leurs caractéristiques physiques Radionucléides Période physique Energie du ou des émissions γ Energie des éventuelles émissions β 99m Tc 6 h γ: 140 kev (91 %) 201 Tl 72 h X: kev (90 %) γ: 135 kev (3%) γ: 167 kev (10%) 123 I 13 h γ: 159 kev (83 %) 81m Kr 13 s γ: 190 kev (67 %) 133 Xe 5,3 j γ: 80 kev (38 %) β max: 346 kev 111 In 2,8 j γ: 170 kev (90%) γ: 245 kev (94%) 67 Ga 78 h Un petit moyen mnémotechnique: γ: 93 kev (39%) γ: 185 kev (21%) γ: 300 kev (17%) In-Telli-Gence (In - Tl - Ga) 2,8-3-3,2 jours 4) Vecteurs Le vecteur doit avoir une affinité avec l organe à explorer a) ce peut être le traceur lui-même Ex: iode => hormones thyroïdiennes => thyroïde thallium => équivalent du potassium => muscles xénon (gaz) => alvéoles pulmonaires technétium => thyroïde, estomac

12 b) des médicaments Le médicament radiopharmaceutique est un médicament qui, lorsqu il est prêt à l emploi, contient un ou plusieurs isotopes radioactifs, dénommés radionucléides, incorporés à des fins médicales Ex : le diphosphonate est connu comme étant métabolisé par les cellules ostéoblastiques de l os dans la formation des cristaux d hydroxyapatites. En additionant un radionucléide (le technétium 99m) à cette molécule, on obtient une image de la répartition de ce médicament au sein des os. c) une molécule organique métabolisable Cholestérol => corticosurrénales = norcholestérol marqué à l iode 131 d) un anticorps (qui cherche son antigène) Anticorps anti ACE => tumeurs e) une captation grâce à des caractères physiques - Microsphères de sérum-albumine (90 μm de diamètre)=> embolise les poumons - Colloïdes (micro-particules chargées) => dépôt sur le foie ou dans les vaisseaux lymphatiques 5) Marquages Ils sont la plupart du temps réalisés sur le site d utilisation par les manipulateurs, les infirmiers, les techniciens de laboratoire ou les radiopharmaciens. Ils ont lieu dans un endroit particulier au service où sont stockés les radionucléides : le laboratoire chaud (labo chaud). On réalise un marquage par addition d une solution contenant un radionucléide appelé marqueur (le plus souvent le technétium) à une molécule vectrice (contenu dans un petit flacon (appelé aussi kit) sous forme d une poudre lyophylisé). On complète avec du sérum physiologique afin d obtenir un volume satisfaisant (5 ou 10 ml) pour y prélever l activité nécessaire (le tout constitue alors le radiotraceur) et injecter alors le patient. La plupart des préparations (ou reconstitutions) ainsi réalisées servent à plusieurs examens durant un temps relativement court (de quelques dizaines de minutes à huit heures après le marquage en fonction du vecteur) ; on y prélève alors l activité nécessaire à la réalisation d un examen de manière stérile avec la seringue que l on utilisera pour injecter le patient. Certaines préparations plus spécifiques (et aussi plus coûteuses) seront réalisées pour un seul patient et nécessiteront un contrôle de marquage par le radiopharmacien avant l injection (de manière à ne pas irradier inutilement le patient). La préparation est, la plupart du temps, simple (simple reconstitution avec le traceur et du sérum physiologique) mais doit être réalisée à l intérieur d une boîte à gants plombée et sous dépression pour des raisons évidentes de radioprotection.

13 Quelquefois le marquage peut nécessiter un chauffage au bain-marie (MIBI pour l étude du myocarde) ou l addition d acide chlorhydrique, un chauffage au bain-marie puis un refroidissement brutal (dans de la glace) et enfin une addition de soude (nanocolloïdes pour les scintigraphies hépatiques). Enfin certains types de marquage sont plus complexes et réalisés par les radiopharmaciens tel le marquages des leucocytes qui sert à la détection des infections (sur prothèse le plus souvent). importance de la stérilité - la plupart des préparations sont administrées par voie IV - elle doit être absolue en intra-rachidienne et en intra-articulaire importance de la radioprotection La préparation du kit (flacon contenant le radiopharmaceutique) et les seringues doivent donc être réalisées dans l enceinte blindée (radioprotection) tout en respectant les conditions de stérilité. (voir fiche de préparation). 6) Caractéristiques des Radiopharmaceutiques a) Le rendement de marquage C est le rapport de molécules vectrices marquées sur le nombre total de molécules vectrices, le rendement de marquage doit être supérieur à %. Il est contrôlé par le radiopharmacien lors de la réception d un nouveau lot, sauf dans le cas de certaines préparations plus fragiles ou plus complexes à réaliser (MIBI, Pentétréotide- 111 In, ). Dans le cas d un rendement de marquage inférieur à 95 %, on évitera l injection du produit. b) La stabilité de marquage Après la reconstitution du kit, les molécules vectrices marquées se dégradent au court du temps ce qui à pour conséquence d altèrer la qualité des images. La durée d utilisation pour réaliser les injections est variable selon les kits : d une dizaine de minutes (HMPAO) à plusieurs heures (huit heures pour les MAAH). La plupart se conservent à température ambiante, quelques-uns nécessitent d être conservés au réfrigérateur après reconstitution (ex: cas du 99m Tc-MAG3). c) L activité spécifique L activité en MBq d une solution contenant un marqueur n est pas la seule à prendre en considération, l activité spécifique est également capitale. En cas de présence importante d isotope stable, on a : - une diminution du rendement de marquage car il y a une compétition chimique entre l isotope radioactif et l isotope stable - une baisse du rapport signal/bruit - une hausse du risque toxique Il existe une diminution de l activité spécifique avec le temps. Il existe donc une limite de validité.

14 d) Les puretés - pureté radiochimique: absence d autres éléments ex: 99 Mo dans le 99m Tc (pose un problème de radioprotection car le 99 Mo va dans le système réticulo-endothélial et l irradie (émission β ). - pureté radionucléique: absence d autres isotopes ex: 123 I, 124 I, 127 I (l 123 I doit être injecté dans la journée qui suit sa création par le cyclotron : il se transforme en 125 I et en 124 I qui ont des périodes plus longues et des émissions moins énergétiques qui irradient beaucoup le patient) 7) Radiopharmaceutique idéal pour le diagnostic - demi-vie adaptée à la durée de l examen : suffisamment longue pour permettre le taux de fixation optimal au niveau de la cible et suffisamment brève pour limiter l irradiation du patient - fraction libre nulle - marquage stable - émission d un seul gamma de 100 à 200 kev - disponibilité aisée - marquage à froid - spécificité par rapport à la cible - absence de rayonnement β pour limiter l'irradiation - non toxique le Technétium 99m Tc Il est utilisé dans la plupart des scintigraphies tant il s approche du radiopharmaceutique idéal. Il répond à plusieurs critères: - non toxique - émetteur γ «pur» (il émet peu d électrons de Conversion Interne) - rayonnement utilisable γ = 140 kev qui est une énergie optimale pour un maximum de sensibilité des systèmes usuels de détection - période de 6 h : - pas trop courte pour la durée de l examen (étude de processus physiologique de qq h) - pas trop longue pour limiter l irradiation du patient - facilement disponible grâce au générateur 99 Mo- 99m Tc sous la forme de pertechnétate de sodium ( 99m Tc O4-, Na+) - se lie aisément aux différentes molécules vectrices - possibilité de l utiliser directement comme vecteur pour réaliser des scintigraphies (thyroidïenne, recherche de diverticule de Meckel) Le pertechnétate libre augmente la radioactivité de fond et produit des images en se concentrant principalement dans la thyroïde, la muqueuse gastrique, les glandes salivaires et lacrymales, et comme il est éliminé par voie urinaire, on observe les reins et la vessie => on peut donc voir ces types d images (très rapidement) lors d un mauvais marquage.

15 8) Contrôle de qualité 1) la spectrométrie Elle est réalisée pour la recherche d impuretés. 2) la chromatographie Le radiopharmacien réalise ce contrôle de qualité du marquage lors de la réception d un nouveau lot de vecteurs ou devant un résultat anormal (visualisation de la thyroïde lors d une scintigraphie osseuse, par exemple). Le principe repose sur la migration du radiopharmaceutique sur un papier spécial et sa séparation avec le traceur seul. 9) Modes d administration Le traceur peut être administré : - par voie veineuse (le plus souvent) mais aussi - par inhalation (scintigraphies pulmonaires de ventilation) - par voie orale (étude de la vidange gastrique et des reflux gastro-oesophagiens, administration possible per os de l 123 I est pour la scintigraphie thyroïdienne) et parfois - par voie intrathécale (fuite du LCR) - par voie sous-cutanée (scintigraphie lymphatique) - par voie intra-articulaire (traitements) - par voie artérielle (très rarement) N.B :l administration par inhalation, par voie orale et surtout par voie intraveineuse est réalisé par les manipulateurs et les infirmiers du service, toutes les autres administrations le sont par les médecins.

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire Imagerie Imagerie de Gamma Caméra Tomographie d émission monophotoniqueou TEMP: radiopharmaceutiqueémetteurs de rayonnement Gamma Imagerie de Caméra TEP

Plus en détail

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les

Plus en détail

Médecine nucléaire Diagnostic in vivo

Médecine nucléaire Diagnostic in vivo RADIOPROTECTION : SECTEUR MÉDICAL Médecine nucléaire Diagnostic in vivo TEP-TDM ou TEP (1) au fluor 18 et autres émetteurs de positons Définition : acte à visée diagnostique utilisant actuellement du fluor

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE CP7 MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE 1 ) Relation d'équivalence entre la masse et l'énergie -énergie de liaison 2 ) Une unité d énergie mieux adaptée 3 ) application 4

Plus en détail

La physique nucléaire et ses applications

La physique nucléaire et ses applications La physique nucléaire et ses applications I. Rappels et compléments sur les noyaux. Sa constitution La représentation symbolique d'un noyau est, dans laquelle : o X est le symbole du noyau et par extension

Plus en détail

EPREUVE COMMUNE DE TIPE 2009 partie D ANALYSES RADIOCHIMIQUES ET ISOTOPIQUES : LES TRACEURS RADIOACTIFS

EPREUVE COMMUNE DE TIPE 2009 partie D ANALYSES RADIOCHIMIQUES ET ISOTOPIQUES : LES TRACEURS RADIOACTIFS EPREUVE COMMUNE DE TIPE 2009 partie D ANALYSES RADIOCHIMIQUES ET ISOTOPIQUES : LES TRACEURS RADIOACTIFS 5 Temps de préparation : 2 h 15 Temps de présentation devant le jury : 10 minutes Entretien avec

Plus en détail

Rapport final sur les priorités en matière de surveillance de la médecine

Rapport final sur les priorités en matière de surveillance de la médecine Département fédéral de l'intérieur DF) Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Protection des consommateurs Rapport final sur les priorités en matière de surveillance de la médecine

Plus en détail

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire Énergie Table des A. Énergie 1. 2. 3. La centrale Énergie Table des Pour ce chapitre du cours il vous faut à peu près 90 minutes. A la fin de ce chapitre, vous pouvez : -distinguer entre fission et fusion.

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride

Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride Benjamin GEISSLER Centre d d Imagerie Nucléaire St-Etienne, Roanne, Le Puy en Velay 1967 2007 Principes Spécialit cialité médicale (1950) Radiologie Radiothérapie

Plus en détail

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique Energie nucléaire Quelques éléments de physique Comment produire 1 GW électrique Nucléaire (rendement 33%) Thermique (38%) Hydraulique (85%) Solaire (10%) Vent : 27t d uranium par an : 170 t de fuel par

Plus en détail

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Connaissances et savoir-faire exigibles : () () (3) () (5) (6) (7) (8) Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. Définir et calculer l énergie

Plus en détail

Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires

Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires Nassiba Tabti A.E.S.S. Physique (A.E.S.S. Physique) 5 mai 2010 1 / 47 Plan de l exposé 1 La Radioactivité Découverte de la radioactivité

Plus en détail

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie

Plus en détail

8/10/10. Les réactions nucléaires

8/10/10. Les réactions nucléaires Les réactions nucléaires En 1900, à Montréal, Rutherford observa un effet curieux, lors de mesures de l'intensité du rayonnement d'une source de thorium [...]. L'intensité n'était pas la même selon que

Plus en détail

Équivalence masse-énergie

Équivalence masse-énergie CHPITRE 5 NOYUX, MSSE ET ÉNERGIE Équivalence masse-énergie. Équivalence masse-énergie Einstein a montré que la masse constitue une forme d énergie appelée énergie de masse. La relation entre la masse (en

Plus en détail

Médecine nucléaire Diagnostic in vivo

Médecine nucléaire Diagnostic in vivo RADIOPROTECTION : SECTEUR MÉDICAL Médecine nucléaire Diagnostic in vivo hors TEP (1) Définition : acte à visée diagnostique utilisant des radionucléides artificiels administrés en sources non scellées

Plus en détail

Rad4Med.be, premier acteur global dans le nucléaire médical

Rad4Med.be, premier acteur global dans le nucléaire médical Bruxelles, 15 octobre 2013 Communiqué de presse Rad4Med.be, premier acteur global dans le nucléaire médical La radioactivité au service de la médecine, un savoir-faire belge qui s exporte dans le monde

Plus en détail

Bases physiques de l imagerie en

Bases physiques de l imagerie en Bases physiques de l imagerie en Médecine Nucléaire (MN) Pr. Malika ÇAOUI Service de Médecine Nucléaire CHU International Cheikh Zaid Faculté de Médecine et de Pharmacie - Rabat- 02/12/2010 Pr. Malika

Plus en détail

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation Chapitre 6 Réactions nucléaires 6.1 Généralités 6.1.1 Définitions Un atome est constitué d électrons et d un noyau, lui-même constitué de nucléons (protons et neutrons). Le nombre de masse, noté, est le

Plus en détail

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée EXERCICE I : PRINCIPE D UNE MINUTERIE (5,5 points) A. ÉTUDE THÉORIQUE D'UN DIPÔLE RC SOUMIS À UN ÉCHELON DE TENSION.

Plus en détail

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Nature de l activité : Réaliser 3 types de productions écrites (réécriture de notes, production d une synthèse de documents, production d une argumentation)

Plus en détail

Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre)

Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre) Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre) 1. A la découverte de la radioactivité. Un noyau père radioactif est un noyau INSTABLE. Il se transforme en un noyau fils STABLE

Plus en détail

Nouvelles caméras CZT cardiaques: une seconde vie pour le thallium 201?

Nouvelles caméras CZT cardiaques: une seconde vie pour le thallium 201? Symposium Covidien, Nice, 10 mai 2010 Nouvelles caméras CZT cardiaques: une seconde vie pour le thallium 201? Bernard Songy Centre Cardiologique du Nord St-Denis Thallium 201: Le thallium 201 présente

Plus en détail

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015 Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la

Plus en détail

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 Lycée Galilée Gennevilliers L'énergie nucléaire : fusion et fission chap. 6 JALLU Laurent I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 II. Équivalence masse-énergie... 3 Bilan de masse de la

Plus en détail

P17- REACTIONS NUCLEAIRES

P17- REACTIONS NUCLEAIRES PC A DOMICILE - 779165576 P17- REACTIONS NUCLEAIRES TRAVAUX DIRIGES TERMINALE S 1 Questions de cours 1) Définir le phénomène de la radioactivité. 2) Quelles sont les différentes catégories de particules

Plus en détail

Transformations nucléaires

Transformations nucléaires Transformations nucléaires Stabilité et instabilité des noyaux : Le noyau d un atome associé à un élément est représenté par le symbole A : nombre de masse = nombre de nucléons (protons + neutrons) Z :

Plus en détail

Interactions des rayonnements avec la matière

Interactions des rayonnements avec la matière UE3-1 : Biophysique Chapitre 2 : Interactions des rayonnements avec la matière Professeur Jean-Philippe VUILLEZ Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

C4: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

C4: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C C4 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 30 C4: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les nucléons:

Plus en détail

L ÉNERGIE C EST QUOI?

L ÉNERGIE C EST QUOI? L ÉNERGIE C EST QUOI? L énergie c est la vie! Pourquoi à chaque fois qu on fait quelque chose on dit qu on a besoin d énergie? Parce que l énergie est à l origine de tout! Rien ne peut se faire sans elle.

Plus en détail

IMAGERIE SCINTIGRAPHIQUE. Formation Générale en Sciences Médicales 2 année

IMAGERIE SCINTIGRAPHIQUE. Formation Générale en Sciences Médicales 2 année IMAGERIE SCINTIGRAPHIQUE Formation Générale en Sciences Médicales 2 année Module biopathologie-imagerie Denis Mariano-Goulart Faculté de médecine et CHRU de Montpellier http:\\scinti.etud.univ-montp1.fr

Plus en détail

Fédération de Recherche en Imagerie multimodalité (FRIM) Inserm Universités Paris Diderot & Paris Nord CNRS AP-HP

Fédération de Recherche en Imagerie multimodalité (FRIM) Inserm Universités Paris Diderot & Paris Nord CNRS AP-HP Fédération de Recherche en Imagerie multimodalité (FRIM) Inserm Universités Paris Diderot & Paris Nord CNRS AP-HP Directeur Dominique Le Guludec Tomographie d'emission MonoPhotonique (TEMP) Convention

Plus en détail

DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION

DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION Physique Chapitre 4 Masse, énergie, et transformations nucléaires DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION Date :. Le 28 juin 2005, le site de Cadarache (dans les bouches du Rhône)

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA 3-1 : Physique Chapitre 8 : Le noyau et les réactions nucléaires Professeur Eva PEBAY-PEYROULA Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Finalité du chapitre

Plus en détail

Lycée français La Pérouse TS. L énergie nucléaire CH P6. Exos BAC

Lycée français La Pérouse TS. L énergie nucléaire CH P6. Exos BAC SVOIR Lycée français La Pérouse TS CH P6 L énergie nucléaire Exos BC - Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. - Définir et calculer l'énergie de liaison par nucléon. - Savoir

Plus en détail

Transformations nucléaires

Transformations nucléaires I Introduction Activité p286 du livre Transformations nucléaires II Les transformations nucléaires II.a Définition La désintégration radioactive d un noyau est une transformation nucléaire particulière

Plus en détail

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES Questionnaire EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES SCP 4010-2 LE NUCLÉAIRE, DE L'ÉNERGIE DANS LA MATIÈRE /263 FORME C Version corrigée: Équipe sciences LeMoyne d'iberville, septembre 2006. QUESTION 1 (5 pts) 1. La

Plus en détail

Comme les précédentes,

Comme les précédentes, dmt TC dossier médico-technique 106 Médecine et rayonnements ionisants: fiches d aide à l analyse des risques en médecine nucléaire Six nouvelles fiches d aide à l analyse des risques font suite à une

Plus en détail

Simulation d'un examen anthropomorphique en imagerie TEMP à l iode 131 par simulation Monte Carlo GATE

Simulation d'un examen anthropomorphique en imagerie TEMP à l iode 131 par simulation Monte Carlo GATE Simulation d'un examen anthropomorphique en imagerie TEMP à l iode 131 par simulation Monte Carlo GATE LAURENT Rémy laurent@clermont.in2p3.fr http://clrpcsv.in2p3.fr Journées des LARD Septembre 2007 M2R

Plus en détail

C3. Produire de l électricité

C3. Produire de l électricité C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres

Plus en détail

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE DESCRIPTION DU MÉTIER Le masseur-kinésithérapeute ou «kiné» dans le langage courant, effectue sur prescription médicale des actes de gymnastique médicale, de massage, de

Plus en détail

Panorama de l astronomie

Panorama de l astronomie Panorama de l astronomie 7. Les étoiles : évolution et constitution des éléments chimiques Karl-Ludwig Klein, Observatoire de Paris Gaël Cessateur & Gilles Theureau, Lab Phys. & Chimie de l Environnement

Plus en détail

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE Séminaire de Xavier GARBET pour le FIP 06/01/2009 Anthony Perret Michel Woné «La production d'énergie par fusion thermonucléaire contrôlée est un des grands défis scientifiques

Plus en détail

Chap 2 : Noyaux, masse, énergie.

Chap 2 : Noyaux, masse, énergie. Physique. Partie 2 : Transformations nucléaires. Dans le chapitre précédent, nous avons étudié les réactions nucléaires spontanées (radioactivité). Dans ce nouveau chapitre, après avoir abordé le problème

Plus en détail

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Elisabeth Vangioni Institut d Astrophysique de Paris Fleurance, 8 Août 2005 Une calculatrice, une règle et du papier quadrillé sont nécessaires au bon fonctionnement

Plus en détail

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE Distributeur exclusif de GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE INTRODUCTION...2 GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE...2 La température...2 Unités de mesure de température...3 Echelle de température...3

Plus en détail

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron à Saint-Louis Cancers & imagerie médicale Un progrès majeur pour une meilleure prise en charge des patients. Accroitre les possibilités

Plus en détail

Groupe professionnel énergie de Centrale Nantes Intergroupe des centraliens de l énergie

Groupe professionnel énergie de Centrale Nantes Intergroupe des centraliens de l énergie Groupe professionnel énergie de Centrale Nantes Intergroupe des centraliens de l énergie Conférence du 19 mai 2006 rue Jean Goujon, 19h certitudes et incertitudes sur la fusion nucléaire - rôle d ITER

Plus en détail

Sensibilisation à la protection contre les rayonnements ionisants

Sensibilisation à la protection contre les rayonnements ionisants Sensibilisation à la protection contre les rayonnements ionisants version 2010 Formateur: Patrice Charbonneau Pourquoi une sensibilisation Code du travail 2008 (ex 2003-296) relatif à la protection des

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

5 >L énergie nucléaire: fusion et fission

5 >L énergie nucléaire: fusion et fission LA COLLECTION > 1 > L atome 2 > La radioactivité 3 > L homme et les rayonnements 4 > L énergie 6 > Le fonctionnement d un réacteur nucléaire 7 > Le cycle du combustible nucléaire 8 > La microélectronique

Plus en détail

Complément: Sources naturelles de rayonnement

Complément: Sources naturelles de rayonnement Complément: Sources naturelles de rayonnement 1 Notions de dose Dose absorbée en 1 point (D) unité: Jkg -1 ou gray (Gy) valeur moyenne de l énergie impartie (déposée) à la matière par unité de masse à

Plus en détail

Fiche de révisions sur les acides et les bases

Fiche de révisions sur les acides et les bases Fiche de révisions sur les s et les s A Définitions : : espèce chimique capable de libérer un (ou plusieurs proton (s. : espèce chimique capable de capter un (ou plusieurs proton (s. Attention! Dans une

Plus en détail

Historique. Les radiations nucléaires 1

Historique. Les radiations nucléaires 1 Les radiations nucléaires Dans notre vie de tous les jours, nous sommes continuellement bombardés de radiations de toutes sortes. Certaines sont naturelles et d autres, artificielles. Les premières proviennent

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

4. Conditionnement et conservation de l échantillon

4. Conditionnement et conservation de l échantillon 1. Objet S-II-3V1 DOSAGE DU MERCURE DANS LES EXTRAITS D EAU RÉGALE Description du dosage du mercure par spectrométrie d absorption atomique de vapeur froide ou par spectrométrie de fluorescence atomique

Plus en détail

PHY113 : Cours de Radioactivité 2009-2010

PHY113 : Cours de Radioactivité 2009-2010 Cours de Radioactivité Le but de ce cours est de permettre aux étudiants qui seront amenés à utiliser des sources radioactives d acquérir les bases de la radioactivité. Aussi bien au niveau du vocabulaire

Plus en détail

Conseil Supérieur d Hygiène Rue de L Autonomie 4. Recommandations en matière de thérapie au moyen de radionucléides sous forme non scellée

Conseil Supérieur d Hygiène Rue de L Autonomie 4. Recommandations en matière de thérapie au moyen de radionucléides sous forme non scellée SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement Conseil Supérieur d Hygiène Rue de L Autonomie 4 B-1070 BRUXELLES Recommandations en matière de thérapie au moyen de radionucléides

Plus en détail

La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009

La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009 La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009 La matière L atome Les isotopes Le plasma Plan de l exposé Réactions nucléaires La fission La fusion Le Tokamak

Plus en détail

Fiche de données de sécurité

Fiche de données de sécurité Produit 2T QUAD R BIODEGRADABLE Page 1/5 Etiquette du produit ETIQUETAGE (d usage ou CE) Phrases de risque Conseils de prudence ETIQUETAGE TRANSPORT Non concerné Néant Néant Non concerné 1. IDENTIFICATION

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Renouvellement à 50000MW étalé sur 20 ans (2020-2040) rythme de construction nucléaire: 2500MW/an

Renouvellement à 50000MW étalé sur 20 ans (2020-2040) rythme de construction nucléaire: 2500MW/an L uranium dans le monde 1 Demande et production d Uranium en Occident U naturel extrait / année 40.000 tonnes Consommation mondiale : 65.000 tonnes La différence est prise sur les stocks constitués dans

Plus en détail

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases

Plus en détail

L IRSN VOUS OUVRE TOUTES SES PORTES

L IRSN VOUS OUVRE TOUTES SES PORTES Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine L IRSN VOUS OUVRE TOUTES SES PORTES SAMEDI 15 SEPTEMBRE 2012 ENTRÉE LIBRE DE 10H30 À 17H SUR PRÉSENTATION D UNE CARTE D IDENTITÉ 31, AVENUE DE LA DIVISION

Plus en détail

LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON - A L G A D E

LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON - A L G A D E LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON Sylvain BERNHARD - Marion DESRAY - A L G A D E Membre de l UPRAD, Union Nationale des Professionnels du Radon LES EXPOSITIONS PROFESSIONNELLES

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Terrorisme nucléaire. Michel WAUTELET Université de Mons 6 août 2011

Terrorisme nucléaire. Michel WAUTELET Université de Mons 6 août 2011 Terrorisme nucléaire Michel WAUTELET Université de Mons 6 août 2011 Terrorisme nucléaire Menace ou risque? - Avril 2010, Washington: Barack Obama réunit un sommet de 47 pays sur le sujet - Terrorisme?

Plus en détail

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6 Acides et bases Acides et bases Page 1 sur 6 Introduction Sont réputés acides et bases au sens des règles de sécurité en vigueur en Suisse, les solides ou liquides qui ont une réaction acide ou alcaline

Plus en détail

Qu est ce qu un gaz comprimé?

Qu est ce qu un gaz comprimé? Qu est ce qu un gaz comprimé? Il existe plusieurs produits à base de gaz ou de mélanges de gaz sous pression conservés dans des bouteilles 1. La plupart de ces gaz sont classés dans la catégorie des «gaz

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Les produits d usage domestique comprennent les produits de nettoyage (p. ex., les nettoie-vitres et les produits de nettoyage

Plus en détail

NOTE N : Evaluation des rejets radioactifs gazeux des installations de production de radio-traceurs au moyen d un cyclotron. Note 10-004-F rév.

NOTE N : Evaluation des rejets radioactifs gazeux des installations de production de radio-traceurs au moyen d un cyclotron. Note 10-004-F rév. Note 10-004-F rév. 0 1/6 NOTE N : date: 10-004-F 18/12/2009 Traducteur: / Nombre de pages: 6 Nombre d annexes: / Evaluation des rejets radioactifs gazeux des installations de production de radio-traceurs

Plus en détail

a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov

a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov V. Les réactions r thermonucléaires 1. Principes a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov 2. Taux de réactions r thermonucléaires a. Les sections

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

Visite à l ICV. En 2009, la création du GIE ICV-VVS permet de franchir un cap en regroupant toutes les ressources disponibles aux filiales ICV et VVS.

Visite à l ICV. En 2009, la création du GIE ICV-VVS permet de franchir un cap en regroupant toutes les ressources disponibles aux filiales ICV et VVS. Visite à l ICV Cette entreprise analyse les échantillons que les viticulteurs leur transmettent de toute la région PACA (départements 13, 83, 84 et un peu du 06, ce sont en général des coopératives viticoles

Plus en détail

Dossier «L énergie nucléaire»

Dossier «L énergie nucléaire» Dossier «L énergie nucléaire» (ce dossier est en ligne sur le site de La main à la pâte : http://www.inrp.fr/lamap/?page_id=16&action=2&element_id=374&domainsciencetype_id=7) Rédacteur David WILGENBUS

Plus en détail

Introduction. Installation de SPIRAL

Introduction. Installation de SPIRAL JOURNEES ACCELERATEURS Roscoff 20/22 mars 2000 PROJET SPIRAL : LE POINT M.P. Bourgarel, P. Bertrand, C. Barué, D. Bibet, B. Bru, A. Chabert, F. Chautard, M. Di Giacomo, M. Duval,G. Gaubert, S. Gibouin,

Plus en détail

NEPHROGRAMME ISOTOPIQUE EXPLORATION DE L HYPERTENSION RENO-VASCULAIRE

NEPHROGRAMME ISOTOPIQUE EXPLORATION DE L HYPERTENSION RENO-VASCULAIRE NEPHROGRAMME ISOTOPIQUE EXPLORATION DE L HYPERTENSION RENO-VASCULAIRE D r Eric OUHAYOUN Service de Médecine Nucléaire - P r J.P. Esquerré CHU Purpan Toulouse - France Néphrogramme isotopique Principe :

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

Fiche de données de sécurité

Fiche de données de sécurité Produit TRANSOIL 140 Page 1/6 Etiquette du produit ETIQUETAGE (d usage ou CE) Phrases de risque Conseils de prudence ETIQUETAGE TRANSPORT Non concerné Non concerné 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA

Plus en détail

Gestion moteur véhicules légers

Gestion moteur véhicules légers Module 8 Gestion moteur véhicules légers Orientation véhicules légers Diagnosticien d'automobiles avec brevet fédéral Orientation véhicules utilitaires Modules 7 à 9 Modules 10 à12 Modules 1 à 6 UPSA,

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - 1 Suite énoncé des exos du Chapitre 14 : Noyaux-masse-énergie I. Fission nucléaire induite (provoquée)

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Production mondiale d énergie

Production mondiale d énergie Chapitre 14: Autres sources d énergie Énergie nucléaire Énergie solaire Énergie géothermale Hydro-électricité Énergie éolienne Production mondiale d énergie 23% 39% 27% Coal Nuclear Hydro Geothermal Petroleum

Plus en détail

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES L OUTIL IDEAL POUR TOUTES LES DETECTIONS IMMUNOCHIMIQUES pour toutes les techniques immunodosages (EIA/ELISA) dot/ westernblot immunohistochimie immunocytochimie cytométrie en flux quel que soit le système

Plus en détail

Livret d accueil des stagiaires

Livret d accueil des stagiaires Livret d accueil des stagiaires SOMMAIRE : I/ Présentation du service II/Le métier de manipulateur III/ Modalités d encadrement IV/ Votre stage V/ Bilan global de votre stage I/ Présentation du service

Plus en détail

Opérateur d analyseurs à fluorescence X portatifs. Livret de renseignements sur la certification et la préparation relatives aux évaluations

Opérateur d analyseurs à fluorescence X portatifs. Livret de renseignements sur la certification et la préparation relatives aux évaluations Livret de préparation à l examen de RNCan Version 3 - Révisé 17/12/2010 Opérateur d analyseurs à fluorescence X portatifs Livret de renseignements sur la certification et la préparation relatives aux évaluations

Plus en détail

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème? Cas clinique n 1 Michel que vous suivez de longue date a l impression depuis quelques jours, d entendre des battements irréguliers le soir en se couchant ; il va parfaitement bien par ailleurs et rapporte

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

SURVEILLANCE MEDICALE RENFORCEE ET CMR

SURVEILLANCE MEDICALE RENFORCEE ET CMR SURVEILLANCE MEDICALE RENFORCEE ET CMR Docteur M.D. RAINE, Médecin du Travail, SIEST AMET, Rosny-sous-Bois 93 1- La Surveillance Médicale Renforcée (SMR), bébé de la «réforme» de 2004, instaurée par le

Plus en détail