Béton armé et précontraint I ETUDE D UNE POUTRE CONTINUE. E.N.P.C. module B.A.E.P.1. Jean Marc JAEGER Setec TPI. ENPC Module BAEP1 Séance 2 1

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Béton armé et précontraint I ETUDE D UNE POUTRE CONTINUE. E.N.P.C. module B.A.E.P.1. Jean Marc JAEGER Setec TPI. ENPC Module BAEP1 Séance 2 1"

Transcription

1 Béton armé et précontraint I ETUDE D UNE POUTRE CONTINUE Jean Marc JAEGER Setec TPI E.N.P.C. module B.A.E.P.1 ENPC Module BAEP1 Séance 2 1

2 ENPC Module BAEP1 Séance 2 2

3 11. POUTRE CONTINUE Plan d étude du ferraillage DONNEES D ENTREE 1 Équarrissage de la poutre, schéma statique,matériaux, charges appliquées, DIMENSIONNEMENT DES ARMATURES A L E.L.U. 2 Calcul des sollicitations enveloppes de flexion et de tranchant, 3 Détermination des armatures longitudinales inférieurs à mi-travée en ELU, 4 Détermination des armatures longitudinales supérieures sur appui en ELU, 5 Détermination des armatures transversales en ELU. DETERMINATION DU FERRAILLAGE PRATIQUE 6 Construction de l épure d arrêt des barres longitudinales, 7 Répartition des barres transversales 7 Étude des zones d appui, 8 Étude de la liaison âme table. VERIFICATIONS A L E.L.S. 9 Vérification des contraintes de compression du béton en ELS, 10 Vérification des ouvertures de fissure en ELS, 11 Vérification des flèches de structure à l ELS. CALCUL AU FEU ETABLISSEMENT DU PLAN DE FERRAILLAGE ENPC Module BAEP1 Séance 2 3

4 Plan d étude d une poutre en béton armé La justification d une poutre en béton armé se fait selon les étapes suivantes : i) Données d entrée : les dimensions transversales (hauteur h, largeur b) et longitudinales (portée à franchir l) figurent sur les plans de coffrage ainsi que les caractéristiques des matériaux utilisés (f ck, f yk ); les charges appliquées font l objet de plans spécifiques. ii) Sollicitations internes : la détermination de la distribution des sollicitations internes (N,M,V) s effectue avec la résistance des matériaux (R.D.M.) en considérant un comportement élastique de la structure. Ces sollicitations sont calculées dans les différents états : ELU Fondamental, ELS caractéristique, ELS quasi-permanent..etc iii) Calcul des sections critiques aux ELU: les sections d acier, A en flexion et A sw /s vis-à-vis de l effort tranchant, sont calculées en ELU dans les sections dimensionnantes (les plus sollicitées : mi-travée et appui). iv) Ferraillage pratique : à partir des sections d acier théoriques il faut définir un ferraillage pratique longitudinal et transversal, cette étape est très importante elle conditionne la faisabilité de la mise en œuvre du ferraillage et du bon bétonnage de la poutre. v) Vérifications aux E.L.S. : les justifications des clauses ELS (limitation des contraintes du béton, limitation des ouvertures de fissures, limitation des flèches) sont ensuite réalisées à partir du ferraillage pratique, si elles ne sont pas vérifiées le ferraillage est modifié. vi) Calcul au feu : une fois effectué le «calcul à froid» de la poutre il faut vérifier son comportement au feu. ENPC Module BAEP1 Séance 2 4

5 11.1 POUTRE CONTINUE Données d entrée 0.60 m 2 appuis 250mm*250mm 8.10 m 8.10 m 2.00 m 16.2 m Matériaux f ck = 45MPa f yk = 500MPa 0.15 m 0.80 m 0.60 m Durabilité XC3, S4 Charges uniformément réparties g = 80 KN/ml q = 25 KN/ml ENPC Module BAEP1 Séance 2 5

6 Effort tranchant : diagramme des sollicitations enveloppes aux E.L.U. L étude R.D.M. de tous les cas de chargement générés par la combinaison E.L.U. fondamentale (1,35 ou 1,0) G + (1,00 ou 0) Q, soit 8 cas de charges en tout dans le cas de la poutre continue à deux travées, donne le diagramme des efforts tranchant enveloppes le long de la poutre MN MN ENPC Module BAEP1 Séance 2 6

7 10. EFFORT TRANCHANT : Modèle bielle-tirant θ α z ENPC Module BAEP1 Séance 2 7

8 Effort tranchant : généralités L étude de la résistance à l effort tranchant d une poutre en béton armé implique d appréhender le fonctionnement global de la structure aux états limite ultimes et le mode de transmission des efforts par un réseau de bielles de béton comprimé et de tirants formés par les armatures passives. Dans le cas courant où il est nécessaire de disposer des armatures transversales, les modèles classiques de treillis de Mörsh prennent maintenant en compte des bielles d inclinaison variable et non plus uniquement des bielles à 45. La résistance à l effort tranchant est critique dans la mesure où les ruptures d effort tranchant sont fragiles c'est-à-dire brutales. Modèle bielles-tirants Le modèle bielles-tirant permet de décrire le cheminement interne des charges appliquées sur une poutre en béton armé, depuis le point d application jusqu aux appuis, en tenant compte du mode de mise en place des armatures. Les tirants équilibrent les tractions internes et sont constitués par les armatures inférieures longitudinales et les armatures transversales. L inclinaison de ces dernières par rapport à l horizontale est noté α sachant que dans la grande majorité des cas α = 90 pour des raisons pratiques. Les bielles de béton comprimé suivent la trajectoire des contraintes principales de compression dites isostatiques de compression, elles sont inclinées d un angle θ par rapport à l horizontale et représentées en pointillés épais sur la figure cidessus. En partie supérieure, des bielles horizontales correspondent aux efforts de compression équilibrés par la zone comprimée. ENPC Module BAEP1 Séance 2 8

9 10. EFFORT TRANCHANT : Généralités Un essai de chargement d une poutre isostatique en béton armé permet de voir l évolution de la fissuration au fur et à mesure du chargement de cette poutre. Essais de poutres en béton armé JR Robinson et JM Demorieux ENPC Module BAEP1 Séance 2 99

10 Principe du calcul des armatures transversales Un effort appliqué en face supérieure d une poutre en béton armé descend en partie basse de la poutre par des bielles de compression. Les composantes horizontales de ces bielles sont équilibrées par le tirant inférieur que constituent les armatures longitudinales inférieures de la poutre. Les composantes verticales de ces bielles sont «remontées» en partie haute de la poutre par les tirants que constituent les armatures transversales. De nouvelles bielles se forment successivement jusqu à la dernière bielle arrivant sur appui nommée bielle d about. On pourrait considérer qu une bielle se forme par cours d armatures transversales. Le rôle des armatures d effort tranchant est de coudre les deux parties de la poutre séparées par une fissure, ces armatures doivent «remonter» la composante verticale de l effort véhiculé par la bielle de compression en notant que cette composante est l effort tranchant. Le principe du calcul des armatures transversales est simple, il s agit de dénombrer les barres d acier traversant la fissure et de comparer l effort résistant développé par ces aciers à l effort agissant. Il faudra également vérifier que la contrainte de compression dans les bielles est acceptable. Ces vérifications sont faites en E.L.U. L angle d inclinaison des bielles, qui avait traditionnellement pour valeur 45, est maintenant laissé au choix du projeteur béton armé dans les limites suivantes : 1 cotg θ 2,5 ou 21.8 θ 45 ENPC Module BAEP1 Séance 2 10

11 10. EFFORT TRANCHANT Procédure générale (éléments de hauteur constante) V Ed effort tranchant agissant de calcul V Rd,c effort tranchant résistant en l absence d armatures V Rd,s effort tranchant repris par les armatures transversales V Rd,max effort tranchant maximal équilibré par les bielles - COMPRESSION DES BIELLES V Ed V Rd,max : limite avant écrasement des bielles de compression - ARMATURES D EFFORT TRANCHANT V Ed V Rd,c V Ed > V Rd,c : aucune armature transversale (ou ferraillage minimal) : armatures transversales requises Section ENPC Module BAEP1 Séance 2 11

12 Procédure du calcul à l effort tranchant L Eurocode 2 définit dans les procédures générales de vérification (6.2.1) quatre valeurs de calcul. Ces vérifications sont faites exclusivement aux états limites ultimes. V Ed est l effort tranchant agissant de calcul, V Rd,c est l effort tranchant résistant de calcul en l absence d armature d effort tranchant, V Rd,s est l effort tranchant de calcul pouvant être repris par les armatures d effort tranchant, V Rd,max est l effort tranchant de calcul maximal pouvant être repris par l élément avant écrasement des bielles de compression. Une première analyse consiste à vérifier si il est nécessaire ou non de disposer des armatures transversales dans l élément, c est le cas dès que V Ed V Rd,c. Les éléments ne nécessitant pas d armatures transversales sont rares. Deux vérifications sont ensuite à faire, la première qui consiste à s assurer que V Ed V Rd,s permet de dimensionner les armatures d effort tranchant, la seconde qui consiste à vérifier que V Ed V Rd,max permet de déterminer l angle d inclinaison des bielles θ ou de définir l équarrissage du béton. ENPC Module BAEP1 Séance 2 12

13 11.7 POUTRE CONTINUE Calcul de V Ed,m Cas de charges réparties Il n y a pas lieu d effectuer de vérification à l effort tranchant à une distance du nu de l appui inférieure à d. Dans les régions ou il n y a pas de discontinuité de V Ed, la détermination des armatures d effort tranchant sur une longueur élémentaire l=z(cotg θ+cotgα) peut être effectuée en utilisant la plus petite valeur de V Ed sur cette longueur.» Remarque : non cumulable avec la clause «distance d du nu de l appui (8) EC2 ENPC Module BAEP1 Séance 2 13

14 Calcul de V Ed Le calcul de l effort tranchant agissant de calcul V Ed se fait en premier lieu en zones d appui là où il est le plus élevé. On distingue en fait trois valeurs, la première pour vérifier la résistance de la bielle d appui et les deux suivantes pour calculer les armatures transversales en tenant compte du fait que les charges appliquées à proximité d un appui sont transmises directement sur appui : V Ed sur appui : calculé au nu de l appui d après la résistance des matériaux, cet effort sert à calculer la résistance de la bielle sur appui et celle de l appui luimême, V Ed,m dans le cas ou la poutre est principalement soumise à des charges uniformément réparties, il n y a pas lieu d effectuer de vérification à l effort tranchant à une distance du nu de l appui inférieure à d (hauteur utile avec d 0.9h), il convient de maintenir les armatures requises jusqu au droit de l appui (6.2.1(8)). Mais dans les mêmes conditions il est précisé (6.2.3(5)) que la détermination des armatures sur une longueur élémentaire l=z(cotg θ+cotgα) peut être effectuée en prenant la plus petite valeur de V Ed sur cette longueur. Ces deux clauses ne sont pas cumulables, selon la valeur retenue pour θ on retiendra soit la première (θ=45 ) soit la seconde (zcotgθ>d) pour faire le calcul des armatures par comparaison de V Ed,m et de V Rd,s. ENPC Module BAEP1 Séance 2 14

15 11.7 POUTRE CONTINUE Calcul de V Ed Réduction par transmission directe d charges appliquées à av de l appui : 0.5d<a v <2d minorées par β=a v /2d a v <0,5d minorées par β=0,25 et les armatures totalement ancrées au droit de l appui a v 0.25m De plus : «Dans les régions ou il n y a pas de discontinuité de V Ed, la détermination des armatures d effort tranchant sur une longueur élémentaire l=z(cotg θ+cotgα) peut être effectuée en utilisant la plus petite valeur de V Ed sur cette longueur.» Remarque : non cumulable avec la clause «distance d du nu de l appui» (8) EC2 ENPC Module BAEP1 Séance 2 15

16 Calcul de V ed (suite) V Ed,réduit dans le cas ou des charges concentrées sont appliquées sur la face supérieure de l élément, à une distance a v du nu de l appui telle que 0,5d a v 2d, la contribution de cette charge peut être multipliée par β=a v /2d. Pour a v 0,5d il convient de prendre a v = 0,5d. Cette réduction peut être appliquée pour la vérification de V Rd,c. Elle n est valable que si les armatures longitudinales sont totalement ancrées au droit de l appui. La valeur de V Ed calculée sans appliquer le coefficient β doit vérifier la condition V Ed 0,5b w d 0,6(1-f ck /250) f cd. La valeur V Ed,réduit doit satisfaire la condition V Ed,réduit A sw f ywd sin α (6.2.2 (19)) ou A sw f ywd représente la résistance des armatures qui traversent les fissures d effort tranchant dans la zone chargée. Il ne convient de ne tenir compte des armatures d effort tranchant que dans la partie centrale de la zone chargée sur une longueur 0.75a v. ENPC Module BAEP1 Séance 2 16

17 10. EFFORT TRANCHANT V Rd,c résistant béton Effort tranchant résistant sans armature V Rd,c = [0.18/γ c k (100 ρ l f ck ) 1/ σ cp ] b w d et V Rd,c > (v min +k 1 σ cp ] b w d 200 k = 1+ 2,0 avec d en mm d Asl ρ1 = avec Asl aire d'armatures longitudinales b d σ v ancrées au delà de la section de calcul cp min w = 0 en flexion simple = 0,035k 3/ 2 fck 1/ 2 Section ENPC Module BAEP1 Séance 2 17

18 Calcul de V Rd,c Dans le cas ou l effort tranchant de calcul V Ed est inférieur à l effort tranchant résistant sans armatures transversales V Rd,c il n y a pas lieu de placer d armatures transversales. ENPC Module BAEP1 Séance 2 18

19 10. EFFORT TRANCHANT : INCLINAISON DES BIELLES Angle entre la bielle et la fibre moyenne : θ θ 1,0 cotg θ 2, θ 45 Le choix de l angle θ conditionne : - la densité d armatures tranversales (A sw /s quand θ ) - la contrainte de compression des bielles (σ b quand θ ) - les dispositions sur appui (bielle d about, sous-tendeur) Section (2) ENPC Module BAEP1 Séance 2 19

20 Calcul de la section d acier aux états-limites ultimes L Eurocode intègre le fait que le principe de ferraillage d une poutre a une influence sur son mode de rupture et sur l inclinaison des bielles. L angle d inclinaison des bielles θ peut être choisi dans les limites 1 cotg θ 2,5 soit un angle d inclinaison des bielles compris entre 21,8 et 45. En adoptant un angle θ = 21.8 on réduira la densité des armatures transversales et on augmentera le taux de compression des bielles d about (les plus sollicitées), de la même manière un angle θ = 45 permet de limiter le taux de compression des bielles. Un processus de choix consiste à adopter une valeur de θ, à vérifier que le taux de compression des bielles d appui est acceptable soit V Ed V Rd,max puis à calculer les armatures à partir de la condition V Ed V Rd,s. Mais le choix de l angle θ conditionne également toutes les vérifications d appui ainsi que l épure d arrêt des barres longitudinales. Le choix ne peut se faire qu après une analyse complète de la poutre. ENPC Module BAEP1 Séance 2 20

21 3. EFFORT TRANCHANT : GEOMETRIE DE LA BIELLE z θ α z.cosθ z.cotgαsinθ z.cotgθ z.cotgα Épaisseur de la bielle : b w Largeur d appui de la bielle: z.(cosθ + cotg α.sinθ) Longueur d appui de la bielle sur l horizontale : z.(cotgθ + cotgα) ENPC Module BAEP1 Séance 2 21

22 Géométrie de la bielle Il est utile de bien comprendre les caractéristiques géométriques des bielles de compression considérées par l Eurocode 2 : - La bielle courante est inclinée d un angle θ par rapport à la fibre moyenne. - L épaisseur de cette bielle est notée b w et correspond à la plus petite valeur de la largeur de la section comprise entre la membrure comprimée et la membrure tendue. - La longueur d appui de cette bielle sur les armatures longitudinales ENPC Module BAEP1 Séance 2 22

23 10. EFFORT TRANCHANT : ARMATURES Calcul de V Rd,s 1,0 cot θ 2,5 V Rd,s α F s t θ α z z.(cotθ+cotα) s V z.(cotθ + cotα) Asw =. Fst sinα = zf ywd.(cotθ cotα).sinα s s Cas le plus courant α = π/2 (armatures verticales) : Rd, sy + Section (3) V z.cotθ Asw, sy =. Fst fywd. z.cotθ s s Rd = ENPC Module BAEP1 Séance 2 23

24 Calcul de la section d acier aux états-limites ultimes Le calcul de l effort tranchant de calcul pouvant être équilibré par les armatures d effort tranchant V Rd,s consiste à dénombrer les barres d acier qui traversent une fissure inclinée de θ par rapport à l horizontale, puis à calculer l effort résistant de ces barres et à le projeter sur la verticale. Un cours d armatures transversale a une section notée A sw et les différents cours sont espacés d une distance s. L analyse géométrique considère un triangle de hauteur z dont un coté est parallèle à la fissure inclinée de θ par rapport à l horizontale et l autre parallèle aux aciers transversaux inclinés de α par rapport à l horizontale. Le nombre de cours d armatures qui traversent la fissure est égal à z(cotgθ+cotgα)/s, chaque cours développe un effort résistant F st = A sw f ywd en notant f ywd le taux de travail de ces aciers et est incliné de α sur l horizontale. En projetant cet effort résistant sur la verticale on obtient l expression de V Rd,s (avec A sw aire de la section d un cours d armatures transversales, s espacement entre deux cours successifs, z bras de levier, qui résulte du calcul en flexion ou qui peut être pris égal à 0.9d, f ywd limite d élasticité de calcul des armatures transversales égal à f yk /γ s et θ angle d inclinaison des bielles). L inéquation V Ed V Rd,s permet alors de calculer A sw / s. Le choix de s permet ensuite d en déduire A sw, l espacement en zone d appui est souvent voisin de 10cm, celui-ci augmente au fur et à mesure que l on se déplace vers la mi-travée tout en étant plafonné à un maximum précisé ci-dessous. ENPC Module BAEP1 Séance 2 24

25 10. EFFORT TRANCHANT : BIELLES Contrainte de compression des bielles z.(cosθ+cotα.sinθ) V Rd,max = b w. z.(cosθ + cotα.sinθ ). σ.sinθ c z b w σ c = b w 2. z.(cotθ + cotα).sin θ. σ c V Rd,max θ α σ c =ν f cd ν = 0,6 (1-f ck /250) Section (3) Cas le plus courant α = π/2 (armatures verticales): V Rd, max = bw. z. ν. fcd /(cotθ + tanθ ) ENPC Module BAEP1 Séance 2 25

26 Vérification de la contrainte de compression des bielles Le calcul de l effort tranchant de calcul maximal pouvant être repris par l élément avant écrasement des bielles de compression est effectué en déterminant l aire de la section droite de la bielle, en lui associant un taux de compression maximum pour déterminer l effort de compression maximal dans la bielle et en projetant l effort obtenu sur la verticale pour le comparer à l effort trachant. Le taux de compression maximal du béton qui résulte de l application de la méthode bielle et tirants est égal à : σ c =ν 1 f cd avec ν 1 =0,6 pour f ck 60MPa et ν 1 =0,9-f ck /200>0.5 si f ck >60MPa. Dans le cas ou α = 90 l expression de V Rd,max se simplifie tel qu indiqué ci-dessus en notant b w la largeur d âme de la poutre, z le bras de levier qui résulte du calcul en flexion ou qui peut être pris égal à 0.9d, ν 1 = 0,6 pour f ck 60MPa et ν 1 =0,9-f ck /200>0.5 si f ck >60MPa, f cd la contrainte de calcul du béton et θ angle d inclinaison des bielles. ENPC Module BAEP1 Séance 2 26

27 11.2 POUTRE CONTINUE Epure d arrêt des barres Moments de flexion enveloppes E.L.U. (MNm) +0.73MNm MNm ENPC Module BAEP1 Séance 2 27

28 Epure d arrêt des barres Le diagramme des moments de flexion enveloppes (moments de flexion extrêmes dans chaque section) s obtient en considérant toutes les dispositions possibles des chargement aux ELU. L étude des sections les plus sollicitées (zone de mi-travée, appui intermédiaire) fournit les sections d acier à mettre en œuvre dans celles-ci. Le ferraillage pratique de ces sections est constitué d une certain nombre de lits d acier (en général 3 lits pour les armatures inférieures) comportant chacun le même nombre de barres par lit. Les armatures à mettre en œuvre dans les sections intermédiaires, moins sollicitées, vont être réduites progressivement en arrêtant successivement les lits d acier. L épure d arrêt des barres (par lit) se construit en exprimant simplement que le moment résistant de la section armée avec 1, 2 ou 3 lits (cas général) doit toujours rester supérieur au moment sollicitant donné par la courbe enveloppe des moments de flexion. Selon les conventions de signe RDM on considère le moment maximum pour les aciers longitudinaux inférieurs et le moment minimum pour les aciers longitudinaux supérieurs (nommés «chapeaux»). Deux points sont à prendre en compte lors de la construction de cette épure: - le décalage de la courbe de moment : dans une structure en béton armé les efforts cheminent par un réseau de bielles (et de tirants) dont l inclinaison impose un décalage des moments, on parle de la «courbe décalée», - la longueur de scellement des armatures : une armature ne sera efficace à 100% dans une section donnée qu après une certaine longueur appelée longueur de scellement. ENPC Module BAEP1 Séance 2 28

29 11.8 POUTRE CONTINUE Décalage des moments de flexion Équilibre des moments par rapport à A : F F F td td td. z +. z + V = V A sw Rd, sy Rd, sy f. z cotα z (cotθ + cotα).sinα = V s 2 z z.cotα = VRd, sy..cotθ 2 2 ywd ( cotθ cotα ) 2 Rd, sy z..cotθ 2 z(cotθ+cotα)/2 F td représente le supplément de traction dans la membrure tendue provoqué par le seul effort tranchant (supposant une haute densité d armatures transversales) A F td V Rd,sy α θ z Section ENPC Module BAEP1 Séance 2 29

30 Décalage de la courbe enveloppe des moments Considérons une section droite Σ soumise à un moment de flexion M ELU et un effort tranchant V ELU. Le calcul, dans la section Σ,des aciers équilibrant le moment de flexion M ELU donne une section d acier A st. En réalité le moment de flexion dans cette section est équilibré par une bielle de compression, inclinée d un angle θ et passant par le centre de gravité de la section Σ, qui s appuie sur des armatures de flexion situées dans une section voisine de Σ. Il faut tenir compte du surcroît de traction correspondant dans la section Σ, le décalage de la courbe des moments permet de tenir compte de cet effet. Le calcul de ce surcroît de traction s effectue en exprimant de deux manières le moment de flexion au point A, intersection de la ligne d action de la bielle et de celle de la résultante des compressions du béton : à partir de l effort tranchant équilibré par les armatures transversales et à partir des efforts effectivement équilibrés par les barres transversales et par les barres longitudinales. ENPC Module BAEP1 Séance 2 30

31 11.8 POUTRE CONTINUE Décalage des moments de flexion M a l = = F V F td td. z = V. z = z Rd, sy Rd, sy. a l ( cotθ cotα ) 2 Effet du supplément de traction dû à l effort tranchant sur l épure d arrêt des armatures longitudinales: M A : enveloppe de M ed /z B : effort effectif de traction C : effort de traction résistant a l : décalage = z(cotθ - cotα)/2 M R1er lit M R 2 lits M R 3 lits Section ENPC Module BAEP1 Séance 2 31

32 Décalage de la courbe des moments Les deux courbes enveloppes des moments de flexion sont décalées pour tenir compte de l inclinaison des bielles due à l effort tranchant, chacune dans le sens le plus défavorable, d une quantité égale à a l =z/2(cotgθ-cotgα). Principe du calcul d arrêt des barres La courbe représentant le moment résistant doit envelopper la courbe de moment sollicitant décalée de a l : On trace les deux courbes enveloppes du moments de flexion, on décale ensuite ces deux courbes de a l, dans le sens le plus défavorable, On calcule les moments résistants M R du premier lit d acier, puis des deux premiers lits puis des 3 premiers lits et ainsi de suite, L intersection de chaque moment résistant avec la courbe de moment décalé détermine l épure d arrêt des barres, Il faut ensuite vérifier que les longueurs d ancrage de calcul sont bien assurées entre deux lits successifs ENPC Module BAEP1 Séance 2 32

33 11.3 POUTRE CONTINUE Calcul du moment résistant On fait l hypothèse du pivot B h A αd d N N st c α = = A f yd = N = b 0.8αd st A f 0.8bd fcd β = 1.4α yd fcd b On vérifie l hypothèse, alors : moment réduit : µ hauteur utile : d hauteur de béton comprimé : αd bras de levier : βd allongement des aciers : ε st raccourcissement du béton : ε c M = βd R Af yd ENPC Module BAEP1 Séance 2 33

34 Moment résistant d une section Le moment résistant M R d une section armée avec un, deux ou trois lits d acier (ou plus) est le moment maximum que l on peut appliquer à cette section tout en satisfaisant aux critères de l état limite ultime. Les deux équations d équilibre du béton armé se résolvent en adoptant cette fois comme inconnues le moment de flexion M R et la hauteur de béton comprimé αd. Le principe est le suivant: - on fait l hypothèse d une section en pivot B, les aciers travaillant au taux f yd, - on en déduit l effort de traction équilibré par les armatures et donc l effort de compression repris par le béton comprimé, - d où la hauteur de béton comprimé αd et le bras de levier βd, - le moment de flexion est directement déduit de la connaissance du bras de levier et de l effort de traction équilibré par les aciers. On vérifie que l hypothèse est justifiée, si elle ne l est pas on refait le calcul avec les hypothèses résultant de la première itération. ENPC Module BAEP1 Séance 2 34

35 11.10 POUTRE CONTINUE Ancrage des aciers sur appui Effort de traction à ancrer sur appui F A E = VEd (cotθ cotα) / 2 β A avec β 0.25 appui 2 travée 2 = Dispositions d ancrage l bd longueur d ancrage de calcul Fig ENPC Module BAEP1 Séance 2 35

36 Ancrages des barres longitudinales sur appui L effort de traction dans les armatures longitudinales à ancrer sur appui d extrémité, dans une poutre isostatique soumise à une flexiuon simple, est donnée par l article (5) de l EC2, il est égal à : F E V = Ed (cotθ cotα)/ 2 La section d acier à ancrer totalement sur appui a pour valeur A ap = F E /f yd, cette valeur doit être supérieure à β 2 A travée avec β 2 > A noter que ce dernier coefficient est égal à 0 selon l Annexe Nationale. Ces aciers doivent ancrés d une longueur d ancrage l bd définie selon le schéma cidessus. Sur un appui intermédiaire, l effort F E tel que calculé ci-dessus s applique mais doit être réduit d une valeur M appui /z du fait de la compression en fibre inférieure générée par le moment sur appui. La longueur d ancrage sur appui intermédiaire doit être au moins égale à dix diamètres. En général les barres longitudinales inférieures s arrêtent à 1cm de l axe de l appui et se recouvrent via une barre couvre joint qui a pour longueur 2l bd +2cm. ENPC Module BAEP1 Séance 2 36

37 11.10 POUTRE CONTINUE Longueur d ancrage Longueur d ancrage de référence l b,rqd = 39 Φ l b, rqd σ f f 1 sd bd ctd = ( Φ / 4)( σ contrainte de calcul de la barre = = 2,25η η f f 1 ctk 0,05 2 / γ c sd ctd / ) = 39Φ avec σ = 2.99MPa = 2.0/1.5 = 1.33MPa η = 1.0 conditions d' adhérence bonnes f bd sd = 470MPa et η = pour Φ 32mm Longueur d ancrage de calcul l b,rqd bd = = l b,rqd l b,rqd l c bd α α 1 d 2 = α α α 3 α = 0.7 si α 0,7 c = min(c1; a/2) 3 α d α l 4 5 b, rqd > 3Φ sinon l b,min α 1 = 1.0 Section ENPC Module BAEP1 Séance 2 37

38 Longueur d ancrage l bd La longueur d ancrage de calcul l bd se déduit de la longueur d ancrage de référence l b,rqd. Cette longueur d ancrage de référence se calcule en supposant que la contrainte d adhérence entre la barre et le béton est constante et ne peut dépasser une valeur égale à f bd. En exprimant que l effort à ancrer a pour valeur l aire d acier A s = πφ²/4 supportant une contrainte de traction σ sd et que cet effort est équilibré par une surface périmétrique d acier πφ l b,rqd suportant une contrainte f bd on aboutit à l expression de la longueur d ancrage de référence l b,rqd = (φ/4) (σ sd / f bd). La longueur d ancrage de calcul l bd vaut : l bd = α 1 α 2 α 3 α 4 α 5 l b,rqd Les coefficients α i sont précisés par le Tableau 8.2 des règles EC2 dont un extrait figure ci-contre. ENPC Module BAEP1 Séance 2 38

39 11.10 POUTRE CONTINUE Vérification de la bielle d about Contrainte maximale σ Rd,max σ Rd,max = 0.85 (1- f ck /250) f cd Contrainte bielle σ bielle = (V Ed /sinθ)/(b appui.a 1.sinθ) Fig Nota: avec θ=22 il n est pas toujours facile d assurer cette condition Section ENPC Module BAEP1 Séance 2 39

40 Bielle d about L étude de la bielle d about se fait selon un modèle bielles-tirants définit par l article 6.5 des règles EC2. L angle de la bielle d about peut être différent de l inclinaison des bielles en zone courante pour tenir compte des charges appliquées directement en zone d appui. L effort de compression dans la bielle d about a pour valeur: F cd2 = V Ed / sin θ. La contrainte de compression dans la bielle d about a pour valeur: σ Rd2 = (V Ed / Sin θ) / (b a ppui a 1 sin θ) Cette contrainte doit rester inférieure à la contrainte maximum dans un nœud soumis à compression et à traction, soit: σ Rd,max = 0,85 (1-f ck /250) f ck /γ c ENPC Module BAEP1 Séance 2 40

41 11.11 POUTRE CONTINUE Aciers de couture âme-table Contrainte de cisaillement longitudinale V Ed = F d / (h f. x) ν f cd sinθ f cosθ f x distance entre deux sections x < 1/4 l p (poutre isostatique) F d variation d effort normal sur x Armatures de couture A st f yd /s f >V Ed.h f /cotgθ f h f épaisseur de la table (15cm) θ f angle des bielles (45 ) Section ENPC Module BAEP1 Séance 2 41

42 Cisaillement entre l âme et la membrure supérieure La prise en compte de la table de compression dans les calculs de section en flexion se traduit des efforts de compression agissant sur la partie de table située en dehors de l âme de la poutre. Ces efforts de compression, F d, n existent pas en zone de moment nul, ils vont donc «rejoindre» progressivement l âme par le biais de variations progressives F d entre deux sections successives séparées de x. Il convient de limiter la contraintes de compression dans les bielles dites «en arête de poisson» en vérifiant la valeur limite de la contrainte de cisaillement longitudinale V Ed. Des armatures de couture doivent être disposées tout du long de la liaison âmetable. L angle d inclinaison des bielles doit être compris entre 45 et 26,5 pour les membrures comprimées. ENPC Module BAEP1 Séance 2 42

43 11.13 POUTRE CONTINUE Plan de ferraillage ENPC Module BAEP1 Séance 2 43

44 Plan de ferraillage Les sections d acier calculées servent de base pour l établissement du plan de ferraillage d exécution. Des outils de calcul et de dessin automatiques sont souvent utilisés pour faciliter la production de plans. Les calculs de vérification manuels sont indispensables pour s assurer de la validité et de la cohérence des résultats. Une grande partie du travail de l ingénieur béton armé consiste à vérifier que le ferraillage peut être mis en œuvre facilement et que celui-ci n entravera pas le bon bétonnage (descente du béton au moment du coulage) de l ensemble de la poutre. ENPC Module BAEP1 Séance 2 44

Application BAEP 1 Poutre continue à deux travées

Application BAEP 1 Poutre continue à deux travées ENPC Béton Armé Et Précontraint Application BAEP Poutre continue à deu travées On considère une poutre continue à deu travées de 8,m de portée a poutre est en béton C5 et a une section en T de 6cm de hauteur

Plus en détail

Chapitre 12. Bâtiments à ossature mixte en zone sismique.

Chapitre 12. Bâtiments à ossature mixte en zone sismique. 12.1 Chapitre 12. Bâtiments à ossature mixte en zone sismique. 12.1. Introduction. Il existe des solutions mixtes acier-béton très diverses dans le domaine du bâtiment. A côté des classiques ossatures

Plus en détail

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER Laure Delaporte ConstruirAcier Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc SCHAFFNER des Ateliers SCHAFFNER chef de file du GT4 Jérémy TROUART de l Union des Métalliers

Plus en détail

DÉVERSEMENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYMÉTRIQUE SOUMISE À DES MOMENTS D EXTRÉMITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE

DÉVERSEMENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYMÉTRIQUE SOUMISE À DES MOMENTS D EXTRÉMITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE Revue Construction étallique Référence DÉVERSEENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYÉTRIQUE SOUISE À DES OENTS D EXTRÉITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE par Y. GALÉA 1 1. INTRODUCTION Que ce

Plus en détail

Exemple d application du EN 1993-1-2 : Poutre fléchie avec section tubulaire reconstituée

Exemple d application du EN 1993-1-2 : Poutre fléchie avec section tubulaire reconstituée Exemple d application du EN 1993-1-2 : Poutre fléchie avec section tubulaire reconstituée P. Schaumann, T. Trautmann University of Hannover Institute for Steel Construction, Hannover, Germany 1 OBJECTIF

Plus en détail

DISPOSITIONS GÉNÉRALES

DISPOSITIONS GÉNÉRALES DISPOSITIONS GÉNÉRALES ÉTAIEMENT 2 MANUTENTION La manutention manuelle est aisée en raison de la légèreté des poutrelles FILIGRANE. Toutefois, en cas de manutention par grue avec élingues ou palonnier,

Plus en détail

Problèmes sur le chapitre 5

Problèmes sur le chapitre 5 Problèmes sur le chapitre 5 (Version du 13 janvier 2015 (10h38)) 501 Le calcul des réactions d appui dans les problèmes schématisés ci-dessous est-il possible par les équations de la statique Si oui, écrire

Plus en détail

Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques

Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques Descriptif du support pédagogique Le banc d essais des structures permet de réaliser des essais et des études

Plus en détail

Prise en compte des Eurocodes dans le dimensionnement d ouvrages d art courant en béton armé. Comparaison avec «l ancienne» réglementation.

Prise en compte des Eurocodes dans le dimensionnement d ouvrages d art courant en béton armé. Comparaison avec «l ancienne» réglementation. Prise en compte des Eurocodes dans le dimensionnement d ouvrages d art courant en béton armé. Comparaison avec «l ancienne» réglementation. Projet de Fin d Etude Auteur : GODARD Sandy Elève ingénieur en

Plus en détail

PCB 20 Plancher collaborant. Fiche technique Avis technique CSTB N 3/11-678

PCB 20 Plancher collaborant. Fiche technique Avis technique CSTB N 3/11-678 Plancher collaborant Fiche technique Avis technique CSTB N 3/11-678 V1/2011 caractéristiques du profil DÉTAIL GÉOMÉTRIQUE DU 22 728 104 épaisseur (mm) 0,5 0,7 poids (dan/m 2 ) 5,3 7,4 APPLICATION CONSEILLÉE

Plus en détail

GLOSSAIRE DU BÉTON ARMÉ

GLOSSAIRE DU BÉTON ARMÉ GLOSSAIRE DU BÉTON ARMÉ Accessoires Articles, à l'exception des barres d'armature; par exemple, les supports de barre. Adhérence Force de liaison entre l'acier d'armature et le béton. Armature en cisaillement

Plus en détail

COMMENT FAIRE DES ESCALIERS?

COMMENT FAIRE DES ESCALIERS? COMMENT FAIRE DES ESCALIERS? Conception et mise en œuvre GUIDE TECHNIQUE 2012 Union des Métalliers C O L L E CT I O N R E C H E R C H E D É V E LO P P E M E N T M É T I E R 4 INTRODUCTION 13 PARTIE I GÉNÉR

Plus en détail

LE GÉNIE PARASISMIQUE

LE GÉNIE PARASISMIQUE LE GÉNIE PARASISMIQUE Concevoir et construire un bâtiment pour qu il résiste aux séismes 1 Présentation de l intervenant Activité : Implantation : B.E.T. structures : Ingénierie générale du bâtiment. Siège

Plus en détail

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 562 ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 563 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE J... 562 POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS

Plus en détail

ÉLÉMENTS D'ISOLATION ACOUSTIQUE HALFEN ISI 10-F BÉTON

ÉLÉMENTS D'ISOLATION ACOUSTIQUE HALFEN ISI 10-F BÉTON ÉLÉMENTS D'ISOLATION ACOUSTIQUE HALFEN ISI 10-F BÉTON SOMMAIRE Pages L'acoustique dans le bâtiment : amortissement des bruits d'impact dans les escaliers 3 Méthodes de mesure et de justification Gamme

Plus en détail

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti .0 RISQUES GEOLOGIQUES DU SITE NOTES. LIQUÉFACTION : On ne doit pas trouver de sols granulaires liquéfiables, lâches, saturés, ou qui pourraient compromettre la performance sismique du bâtiment, dans des

Plus en détail

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert DISQUE DUR Le sujet est composé de 8 pages et d une feuille format A3 de dessins de détails, la réponse à toutes les questions sera rédigée sur les feuilles de réponses jointes au sujet. Toutes les questions

Plus en détail

Activités numériques [13 Points]

Activités numériques [13 Points] N du candidat L emploi de la calculatrice est autorisé. Le soin, la qualité de la présentation entrent pour 2 points dans l appréciation des copies. Les résultats seront soulignés. La correction est disponible

Plus en détail

AC AB. A B C x 1. x + 1. d où. Avec un calcul vu au lycée, on démontre que cette solution admet deux solutions dont une seule nous intéresse : x =

AC AB. A B C x 1. x + 1. d où. Avec un calcul vu au lycée, on démontre que cette solution admet deux solutions dont une seule nous intéresse : x = LE NOMBRE D OR Présentation et calcul du nombre d or Euclide avait trouvé un moyen de partager en deu un segment selon en «etrême et moyenne raison» Soit un segment [AB]. Le partage d Euclide consiste

Plus en détail

GUIDE DE DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES POUR LE BATI NEUF SITUE EN ZONE D ALEA DE TYPE FONTIS DE NIVEAU FAIBLE

GUIDE DE DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES POUR LE BATI NEUF SITUE EN ZONE D ALEA DE TYPE FONTIS DE NIVEAU FAIBLE GUIDE DE DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES POUR LE BATI NEUF SITUE EN ZONE D ALEA DE TYPE FONTIS DE NIVEAU FAIBLE Document établi par : CSTB 84, avenue Jean Jaurès Champs-sur-Marne F-77447 Marne-la-Vallée Cedex

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

LES ESCALIERS. Les mots de l escalier

LES ESCALIERS. Les mots de l escalier Les mots de l escalier L escalier :ouvrage constitué d une suite régulière de plans horizontaux (marches et paliers) permettant, dans une construction, de passer à pied d un étage à un autre. L emmarchement

Plus en détail

Cours de résistance des matériaux

Cours de résistance des matériaux ENSM-SE RDM - CPMI 2011-2012 1 Cycle Préparatoire Médecin-Ingénieur 2011-2012 Cours de résistance des matériau Pierre Badel Ecole des Mines Saint Etienne Première notions de mécanique des solides déformables

Plus en détail

MOTO ELECTRIQUE. CPGE / Sciences Industrielles pour l Ingénieur TD06_08 Moto électrique DIAGRAMME DES INTER-ACTEURS UTILISATEUR ENVIRONNEMENT HUMAIN

MOTO ELECTRIQUE. CPGE / Sciences Industrielles pour l Ingénieur TD06_08 Moto électrique DIAGRAMME DES INTER-ACTEURS UTILISATEUR ENVIRONNEMENT HUMAIN MOTO ELECTRIQUE MISE EN SITUATION La moto électrique STRADA EVO 1 est fabriquée par une société SUISSE, située à LUGANO. Moyen de transport alternatif, peut-être la solution pour concilier contraintes

Plus en détail

Projet de Fin d Etudes ANNEXE 1 : Présentation du Collège Doctoral Européen

Projet de Fin d Etudes ANNEXE 1 : Présentation du Collège Doctoral Européen Génie Civil Septembre 2006 Projet de Fin d Etudes ANNEXE 1 : Présentation du Collège Doctoral Européen Tournier Guillaume, élève ingénieur 5 ème année Partie résidentielle Atrium & jardins intérieurs Espace

Plus en détail

PURE : dans les data centres

PURE : dans les data centres PURE : Rendre planifiable en toute sécurité le câblage dans les data centres L EFFET PURE : DEUX FOIS PLUS DE CONNEXIONS ET * 15 MÈTRES DE LONGUEUR DE lien EN PLUS PreCONNECT PURE constitue une étape majeure

Plus en détail

Colle époxydique multi usages, à 2 composants

Colle époxydique multi usages, à 2 composants Notice Produit Edition 20 01 2014 Numéro 9.11 Version n 2013-310 01 04 02 03 001 0 000144 Colle époxydique multi usages, à 2 composants Description est une colle structurale thixotrope à 2 composants,

Plus en détail

B1 Cahiers des charges

B1 Cahiers des charges B1 Cahiers des charges B1 cahiers des charges 35 B.1 Cahiers des charges Ce chapitre contient les cahiers des charges. Pour plus d informations, nous réfèrons au paragraphe B.3. Mise en oeuvre et B.4 Détails

Plus en détail

Les dimensions mentionnées sont pour la plupart reprises dans la réglementation (STS54, NBN EN 3509), RGPT, arrêté royal du 07/07/97)

Les dimensions mentionnées sont pour la plupart reprises dans la réglementation (STS54, NBN EN 3509), RGPT, arrêté royal du 07/07/97) Préliminaires Les dimensions mentionnées sont pour la plupart reprises dans la réglementation (STS54, NBN EN 3509), RGPT, arrêté royal du 07/07/97) Ces obligations assurent la sécurité dans les escaliers

Plus en détail

Concepts généraux de la surveillance électronique des ponts routiers au ministère des Transports du Québec

Concepts généraux de la surveillance électronique des ponts routiers au ministère des Transports du Québec Concepts généraux de la surveillance électronique des ponts routiers au ministère des Transports du Québec Marc Savard, ing, Ph. D. et Jean-François Laflamme, ing, M. Sc. Service de l entretien, Direction

Plus en détail

Fonctions linéaires et affines. 1 Fonctions linéaires. 1.1 Vocabulaire. 1.2 Représentation graphique. 3eme

Fonctions linéaires et affines. 1 Fonctions linéaires. 1.1 Vocabulaire. 1.2 Représentation graphique. 3eme Fonctions linéaires et affines 3eme 1 Fonctions linéaires 1.1 Vocabulaire Définition 1 Soit a un nombre quelconque «fixe». Une fonction linéaire associe à un nombre x quelconque le nombre a x. a s appelle

Plus en détail

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ANALYSIS OF THE EFFICIENCY OF GEOGRIDS TO PREVENT A LOCAL COLLAPSE OF A ROAD Céline BOURDEAU et Daniel BILLAUX Itasca

Plus en détail

Mur double - appui plancher béton sur linteau Cellumat. 1/Détail: mur double appui hourdis béton sur linteau Cellumat

Mur double - appui plancher béton sur linteau Cellumat. 1/Détail: mur double appui hourdis béton sur linteau Cellumat Détails 1. Mur double - appui plancher béton sur linteau Cellumat 1/Détail: mur double appui hourdis béton sur linteau Cellumat Crochet type mur sec Mortier Membrane d'étanchéite Chaînage béton Brique

Plus en détail

Conception parasismique des diaphragmes de toit selon la norme CSA-S16

Conception parasismique des diaphragmes de toit selon la norme CSA-S16 Conception parasismique des diaphragmes de toit selon la norme CSA-S16 Robert Tremblay École Polytechnique, Montréal, Canada SCGC - Québec Québec, 16 Avril 2009 Plan 1. Information générale 2. Exemple

Plus en détail

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble.. 1 Définition GÉNÉRALITÉS Statique 1 2 Systèmes matériels et solides Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..une pièce mais aussi un liquide ou un gaz Le solide : Il est supposé

Plus en détail

II - 2 Schéma statique

II - 2 Schéma statique II - 2 Schéma statique Philippe.Bouillard@ulb.ac.be version 7 septembre 2006 Schéma statique Définition Appuis et liaisons [Frey, 1990, Vol. 1, Chap. 5-6] Éléments structuraux Sans références Les dias

Plus en détail

TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE

TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE L'objectif de ce tutorial est de décrire les différentes étapes dans CASTOR Concept / FEM permettant d'effectuer l'analyse statique d'une

Plus en détail

COB supports pour connecteurs multibroches

COB supports pour connecteurs multibroches CO supports pour connecteurs multibroches CO TCQ + CO TSFS (CO...CMS, en alternative) CO CMS CO TSFS Emploi Le système CO permet d utiliser les connecteurs multibroches, à l intérieur des armoires électriques,

Plus en détail

Ce guide se divise en six chapitres, dont quatre sont dédiés à une catégorie de bâtiment :

Ce guide se divise en six chapitres, dont quatre sont dédiés à une catégorie de bâtiment : INTRODUCTION Constructions de pointe et d usage courant, les escaliers métalliques doivent répondre à d autres exigences, que celle de pouvoir passer d un niveau à un autre. L un des principaux points

Plus en détail

EGCO. Technologies pour l industrie du bâtiment. Acoustique du bâtiment

EGCO. Technologies pour l industrie du bâtiment. Acoustique du bâtiment EGCO Technologies pour l industrie du bâtiment Acoustique du bâtiment Acoustique du bâtiment Sommaire Page Produit Utilisation 6 Apérçu des produits 9 Découplage de paliers et arcades 10 Egcopal Introduction

Plus en détail

Les moments de force. Ci-contre, un schéma du submersible MIR où l on voit les bras articulés pour la récolte d échantillons [ 1 ]

Les moments de force. Ci-contre, un schéma du submersible MIR où l on voit les bras articulés pour la récolte d échantillons [ 1 ] Les moments de force Les submersibles Mir peuvent plonger à 6 000 mètres, rester en immersion une vingtaine d heures et abriter 3 personnes (le pilote et deux observateurs), dans une sphère pressurisée

Plus en détail

des giratoires en béton

des giratoires en béton Chapitre Réalisation des giratoires en béton.1 Les giratoires en béton à dalles courtes.1.1 Les joints et leur calepinage.2 Les giratoires à dalles courtes goujonnées.3 Les giratoires en béton armé continu.

Plus en détail

PROCÉDURE D INSTALLATION DE RAMPES/DESCENTE STANDARDISÉE

PROCÉDURE D INSTALLATION DE RAMPES/DESCENTE STANDARDISÉE PROCÉDURE D INSTALLATION DE RAMPES/DESCENTE STANDARDISÉE REV. JANVIER 2014 Table des matières Installation... 3 Introduction... 3 Notions générales... 3 Rampe... 3 Consignes générales... 3 Verre, modèle

Plus en détail

Guide de conception. Sécurité incendie des halls industriels

Guide de conception. Sécurité incendie des halls industriels Projet mené grâce au financement du programme de recherche Research Fund for Coal & Steel RFS2 CR 2007 00032 Sécurité incendie des halls industriels Guide de conception Sommaire 1. Introduction... 2 2.

Plus en détail

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007.

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. Pour mieux comprendre les résultats ici une petit plan où il y a signalées les différentes

Plus en détail

LE NOUVEAU SYSTEME DE BRAS PORTEUR

LE NOUVEAU SYSTEME DE BRAS PORTEUR LE NOUVEAU SYSTEME DE BRAS PORTEUR 28 Même conception Charges admissibles de 600 à 1 800 N Un ensemble complet et cohérent Même design Association possible de versions différentes horizontalement et verticalement

Plus en détail

Vis à béton FBS et FSS

Vis à béton FBS et FSS Vis à béton FBS et FSS Un montage rapide et de hautes performances. ETA-11/0093 ETAG 001-6 Usage multiple pour application non structurelle dans le béton Z-21.8-2015 ETA-11/0095 ETAG 001-3 Option 1 pour

Plus en détail

Contenu de la présentation Programme 28.10.2010

Contenu de la présentation Programme 28.10.2010 Fire Safety Day 2010 28 octobre 2010 - Leuven Note d information technique NIT 238 L application de systèmes de peinture intumescente sur structures en acier Source: Leighs Paints ir. Y. Martin CSTC/WTCB

Plus en détail

Systèmes de levage et de fixation

Systèmes de levage et de fixation Systèmes de levage et de fixation ocal Presence Global Competence Sommaire 01. rtéon: présentation de la société 04 02. Système de levage artéon 06 03. Système de levage par ancres plates 14 04. Système

Plus en détail

OBLIGATION D INSTALLATION D UN GARDE-CORPS

OBLIGATION D INSTALLATION D UN GARDE-CORPS 2 CHAPITRE OBLIGATION D INSTALLATION D UN GARDE-CORPS 2.1. CAS GÉNÉRAL L installation d un garde-corps est obligatoire lorsque la hauteur de chute comptée à partir de la zone de stationnement normal (ZSN)

Plus en détail

Produits préfabriqués lourds

Produits préfabriqués lourds Fiche Prévention - E4 F 13 14 Produits préfabriqués lourds Manutention, stockage et transport Les produits préfabriqués lourds sont nombreux et communément utilisés sur les chantiers de gros œuvre. Parmi

Plus en détail

Le seul ami de Batman

Le seul ami de Batman Le seul ami de Batman Avant de devenir un héros de cinéma en 1989, Batman est depuis plus de 50 ans un fameux personnage de bandes dessinées aux États-Unis. Il fut créé en mai 1939 dans les pages de Détective

Plus en détail

PROGRAMME D HABILETÉS EN FAUTEUIL ROULANT (WSP-F)

PROGRAMME D HABILETÉS EN FAUTEUIL ROULANT (WSP-F) PROGRAMME D HABILETÉS EN FAUTEUIL ROULANT (WSP-F) LIGNES DIRECTRICES POUR LE PARCOURS À OBSTACLES VERSION 4.1 CANADIENNE-FRANÇAISE Les activités d entraînement et d évaluation du WSP-F 4.1 peuvent se dérouler

Plus en détail

Le chantier compte 4 étapes :

Le chantier compte 4 étapes : 02 Bien mettre en place le 03 béton désactivé La technique du béton désactivé consiste à mettre en valeur les granulats en éliminant la couche superficielle du mortier en surface. Un chantier de béton

Plus en détail

Arval. Planchers collaborants. Cofraplus 60

Arval. Planchers collaborants. Cofraplus 60 Cofraplus 6 es photos : Image de synthèse (a Tour) Sport City Tower, Doha (Qatar) Architecte : Concept Architect Hadi Simaan, Floride (USA) Structure : Arup, ondres (Royaume-Uni) Au milieu, à droite Parking

Plus en détail

INSTRUCTIONS COMPLÉTES

INSTRUCTIONS COMPLÉTES INSTRUCTIONS COMPLÉTES Le Service de plans du Canada, un organisme fédéral-provincial, favorise le transfert de technologie au moyen de feuillets, de croquis et de plans de construction qui montrent comment

Plus en détail

Guide d application de la STI INF RC

Guide d application de la STI INF RC RC Agence ferroviaire européenne RC Conformément au mandat cadre C(2007)3371 final du 13.07.2007 Référence ERA: ERA/GUI/07-2011/INT Version ERA: 1.00 Date: 27 février 2012 Document préparé par Type document:

Plus en détail

Coffrage MBA pour ceintures et linteaux

Coffrage MBA pour ceintures et linteaux Coffrage MBA pour ceintures et linteaux Une console d armature d un nouveau genre et un système d éléments à insérer les uns dans les autres pour fixer les barres d armature Le premier système de A à Z!

Plus en détail

>I Maçonnerie I Escaliers

>I Maçonnerie I Escaliers ESCALIERS >I Maçonnerie I Sommaire Terminologie Textes de référence Mise en œuvre Conception Finition Produits Cahier des Clauses Techniques Particulières g Terminologie n Ouvrage de circulation verticale

Plus en détail

COFFRES FORTS CSE, I, II & III E

COFFRES FORTS CSE, I, II & III E COFFRES FORTS Série Série E Coffre de Sécurité Série J Classe I E Série Classe II E Série Classe III E Série GP 4 & 5 Classe IV & V E Entreprise certifiée ISO 9001 Système de management de la Qualité Nouvelle

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Essais de charge sur plaque

Essais de charge sur plaque Page No.: 1 L essai de charge sur plaque est exécuté entre autres dans des galeries d exploration ou dans des puits, mais il peut aussi être exécuté à la surface en appliquant un poids mort ou en chargeant

Plus en détail

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE Sciences et Technologies de l Industrie et du Développement Durable ENSEIGNEMENTS TECHNOLOGIQUES TRANSVERSAUX

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE Sciences et Technologies de l Industrie et du Développement Durable ENSEIGNEMENTS TECHNOLOGIQUES TRANSVERSAUX BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE Sciences et Technologies de l Industrie et du Développement Durable ENSEIGNEMENTS TECHNOLOGIQUES TRANSVERSAUX Coefficient 8 Durée 4 heures Aucun document autorisé Calculatrice

Plus en détail

N09 Viaduc de Chillon

N09 Viaduc de Chillon Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication DETEC Office fédéral des routes N09 Viaduc de Chillon Solution innovante en relation avec la RAG Conférence JERI

Plus en détail

Muret Laurentien MC. Classique et Versatile

Muret Laurentien MC. Classique et Versatile Muret Laurentien MC Classique et Versatile Le muret Laurentien par son look classique s agence à toutes nos gammes de pavé. Qualités et caractéristiques Intégration particulièrement harmonieuse du muret

Plus en détail

Quick Tower. Blocs verticaux nus Page 123. Quick Point. Plaques pour Quick Tower Page 124. Präge Fix. Makro Grip. Quick Point. Quick Tower.

Quick Tower. Blocs verticaux nus Page 123. Quick Point. Plaques pour Quick Tower Page 124. Präge Fix. Makro Grip. Quick Point. Quick Tower. Blocs verticaux nus Page 123 Plaques pour Page 124 119 - La solution idéale pour vos machines à broche horizontale Pour plaques ou 96 Grille de positionnement continue Compatible avec tous les systèmes

Plus en détail

ITAS Escaliers industriels et plate-formes de travail

ITAS Escaliers industriels et plate-formes de travail ITAS Escaliers industriels et plate-formes de travail Plate-forme de travail avec escalier sur rotative offset. Les constructions ITAS facilitent le montage des balustrades simples ou des escaliers et

Plus en détail

Document Technique d Application BERLIMUR

Document Technique d Application BERLIMUR Document Technique d Application Référence Avis Technique 3/14-767 Annule et remplace l Avis Technique 3/10-657 Mur à coffrage intégré une face Incorporated shuttering wall one side Wand mit integrierter

Plus en détail

ICS Destiné à remplacer EN 926-1:1995. Version Française

ICS Destiné à remplacer EN 926-1:1995. Version Française NORME EUROPÉENNE EUROPÄISCHE NORM EUROPEAN STANDARD PROJET pren 926-1 Mars 2004 ICS Destiné à remplacer EN 926-1:1995 Version Française Equipement pour le parapente - Parapentes - Partie 1: Prescriptions

Plus en détail

[Colonnes mixtes acier-béton préfabriquées ORSO-V] Colonnes ORSO-V pour exigences statiques les plus élevées et dimensionnement efficace.

[Colonnes mixtes acier-béton préfabriquées ORSO-V] Colonnes ORSO-V pour exigences statiques les plus élevées et dimensionnement efficace. Journal pour la clientèle de F.J. Aschwanden SA Septembre 2010 [Colonnes mixtes acier-béton préfabriquées ORSO-V] Colonnes ORSO-V pour exigences statiques les plus élevées et dimensionnement efficace.

Plus en détail

Monitoring et suivi du comportement des chaussées

Monitoring et suivi du comportement des chaussées Monitoring et suivi du comportement des chaussées Pierre Hornych Juliette Blanc IFSTTAR - LAMES 1/xx MONITORING ET SUIVI DU COMPORTEMENT DES CHAUSSÉES DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS ET PERSPECTIVES Introduction

Plus en détail

Guide Technique Pour la Charpente de Mur. LSL et LVL SolidStart LP

Guide Technique Pour la Charpente de Mur. LSL et LVL SolidStart LP Conception aux états limites LSL et LVL SolidStart LP Guide Technique Pour la Charpente de Mur 1730F b -1.35E, 2360F b -1.55E and 2500F b -1.75E LSL 2250F b -1.5E and 2900F b -2.0E LVL Veuillez vérifier

Plus en détail

Exprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 %

Exprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 % 23 CALCUL DE L INTÉRÊT Tau d intérêt Paul et Rémi ont reçu pour Noël, respectivement, 20 et 80. Ils placent cet argent dans une banque, au même tau. Au bout d une année, ce placement leur rapportera une

Plus en détail

PARTIE NUMERIQUE (18 points)

PARTIE NUMERIQUE (18 points) 4 ème DEVOIR COMMUN N 1 DE MATHÉMATIQUES 14/12/09 L'échange de matériel entre élèves et l'usage de la calculatrice sont interdits. Il sera tenu compte du soin et de la présentation ( 4 points ). Le barème

Plus en détail

Analyse statique d une pièce

Analyse statique d une pièce Analyse statique d une pièce Contrainte de Von Mises sur une chape taillée dans la masse 1 Comportement d un dynamomètre On considère le dynamomètre de forme globalement circulaire, excepté les bossages

Plus en détail

SINE QUA NON. Découverte et Prise en main du logiciel Utilisation de bases

SINE QUA NON. Découverte et Prise en main du logiciel Utilisation de bases SINE QUA NON Découverte et Prise en main du logiciel Utilisation de bases Sine qua non est un logiciel «traceur de courbes planes» mais il possède aussi bien d autres fonctionnalités que nous verrons tout

Plus en détail

LES ESCALIERS. Du niveau du rez-de-chaussée à celui de l'étage ou à celui du sous-sol.

LES ESCALIERS. Du niveau du rez-de-chaussée à celui de l'étage ou à celui du sous-sol. LES ESCALIERS I. DÉF I NIT I O N Un escalier est un ouvrage constitué d'une suite de marches et de paliers permettant de passer à pied d'un niveau à un autre. Ses caractéristiques dimensionnelles sont

Plus en détail

RAPPORT DE CLASSEMENT. RAPPORT DE CLASSEMENT n EFR-14-002348

RAPPORT DE CLASSEMENT. RAPPORT DE CLASSEMENT n EFR-14-002348 Voie Romaine F-57280 Maizières-lès-Metz Tél : +33 (0)3 87 51 11 11 Fax : +33 (0 3 87 51 10 58 n EFR-14-002348 Selon les normes EN 15650 : 2010 et EN 13501-3 : 2007 Concernant Une gamme de clapets type

Plus en détail

Annexe A. Annexe A. Tableaux et données relatifs à la vérification par Eurocode 3 A.3

Annexe A. Annexe A. Tableaux et données relatifs à la vérification par Eurocode 3 A.3 Annexes Annexe A : Tableaux et données relatifs à la vérification par Eurocode 3... A.2 Annexe B : Format des fichiers générés et utilisés par CADBEL... A.11 Annexe C : Calcul de la résistance au flambement

Plus en détail

Le béton léger prêt à l emploi, la solution idéale pour les applications intérieures et extérieures

Le béton léger prêt à l emploi, la solution idéale pour les applications intérieures et extérieures TZ-fert_franz.QXD 20.09.2006 13:52 Uhr Seite 1 Le béton léger prêt à l emploi, la solution idéale pour les applications intérieures et extérieures Préparation: Ajouter la quantité d eau requise (voir indications

Plus en détail

Le point de vue du contrôleur technique

Le point de vue du contrôleur technique Le point de vue du contrôleur technique mars 2010 P-E Thévenin Contrôle technique en zone sismique le contrôle technique missions et finalité contrôle technique obligatoire les attestations PS de contrôle

Plus en détail

Construire en zone sismique - Conception et bonnes pratiques

Construire en zone sismique - Conception et bonnes pratiques La construction face au risque sismique Nouvelle réglementation Auch 27 novembre 2012 Construire en zone sismique - Conception et bonnes pratiques Albane RAMBAUD Sandrine MARNAC CETE du Sud Ouest / DALET

Plus en détail

LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE

LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE 2. L EFFET GYROSCOPIQUE Les lois physiques qui régissent le mouvement des véhicules terrestres sont des lois universelles qui s appliquent

Plus en détail

Généralités. Aperçu. Introduction. Précision. Instruction de montage. Lubrification. Conception. Produits. Guides à brides FNS. Guides standards GNS

Généralités. Aperçu. Introduction. Précision. Instruction de montage. Lubrification. Conception. Produits. Guides à brides FNS. Guides standards GNS Généralités Aperçu Introduction Précision Instruction de montage Lubrification Conception page............................. 4............................. 5............................. 6.............................

Plus en détail

protection incendie Ouvrant de façade : Orcades

protection incendie Ouvrant de façade : Orcades protection incendie Ouvrant de façade : Orcades FTE 502 130 D Mai 2011 Orcades ouvrant de façade d amenée d air Avantages Esthétique soignée (grille Cyclades en façade intérieure en option). Bonne isolation

Plus en détail

RÉALISATION DE GRAPHIQUES AVEC OPENOFFICE.ORG 2.3

RÉALISATION DE GRAPHIQUES AVEC OPENOFFICE.ORG 2.3 RÉALISATION DE GRAPHIQUES AVEC OPENOFFICE.ORG 2.3 Pour construire un graphique : On lance l assistant graphique à l aide du menu Insérer è Diagramme en ayant sélectionné au préalable une cellule vide dans

Plus en détail

Version 1. Demandeur de l étude : VM - BETON SERVICES 51 Boulevard des Marchandises 85260 L'HERBERGEMENT. Auteur * Approbateur Vérificateur(s)

Version 1. Demandeur de l étude : VM - BETON SERVICES 51 Boulevard des Marchandises 85260 L'HERBERGEMENT. Auteur * Approbateur Vérificateur(s) Département Enveloppe et Revêtements Division HygroThermique des Ouvrages N affaire : 12-007 Le 10 avril 2012 Réf. DER/HTO 2012-093-BB/LS CALCUL DES COEFFICIENTS DE TRANSMISSION SURFACIQUE UP ET DES COEFFICIENTS

Plus en détail

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre

Plus en détail

Construction. Sarnavap 5000E SA. Pare-vapeur. Description du produit. Tests

Construction. Sarnavap 5000E SA. Pare-vapeur. Description du produit. Tests Notice Produit Edition 09.2012 Identification no4794 Version no. 2012-208 Sarnavap 5000E SA Pare-vapeur Description du produit Sarnavap 5000E SA est un pare-vapeur auto-adhésif pour système en adhérence

Plus en détail

Bien lire l énoncé 2 fois avant de continuer - Méthodes et/ou Explications Réponses. Antécédents d un nombre par une fonction

Bien lire l énoncé 2 fois avant de continuer - Méthodes et/ou Explications Réponses. Antécédents d un nombre par une fonction Antécédents d un nombre par une fonction 1) Par lecture graphique Méthode / Explications : Pour déterminer le ou les antécédents d un nombre a donné, on trace la droite (d) d équation. On lit les abscisses

Plus en détail

Etude du SIMULATEUR DE VOL «FLY-HO»

Etude du SIMULATEUR DE VOL «FLY-HO» ECOLE NATIONALE DE L AVIATION CIVILE Session 212 CONCOURS DE RECRUTEMENT D ELEVES INGENIEURS DU CONTROLE DE LA NAVIGATION AERIENNE Epreuve optionnelle obligatoire de SCIENCES INDUSTRIELLES POUR L INGENIEUR

Plus en détail

SYSTÈMES DE CONFÉRENCE. Système de conférence analogique CDS 4000 04. Système de conférence numérique DCS 6000 06

SYSTÈMES DE CONFÉRENCE. Système de conférence analogique CDS 4000 04. Système de conférence numérique DCS 6000 06 Système de conférence analogique CDS 4000 04 Système de conférence numérique DCS 6000 06 DIS, Danish Interpretation Systems, fait partie des fabricants les plus réputés de systèmes de conférences. DIS

Plus en détail

Point n 3 de l ordre du jour. Monsieur le président, Mesdames et Messieurs les Conseillers généraux,

Point n 3 de l ordre du jour. Monsieur le président, Mesdames et Messieurs les Conseillers généraux, Point n 3 de l ordre du jour Rapport du Conseil communal au Conseil général concernant une demande de crédit de Fr. 111'456.- pour la réfection des pieux du débarcadère d Auvernier Monsieur le président,

Plus en détail

Mur Hybride, bien plus qu un simple mur

Mur Hybride, bien plus qu un simple mur Mur Hybride, bien plus qu un simple mur Correction des ponts thermiques Maçonnerie de type a RT 2012 Mur Hybride R = 1,45 Pose rapide Porotherm GF R20 Th+ Mur Hybride énergie économie écologie émotion

Plus en détail

DPGF - LOT 3 - CVC / PLOMBERIE

DPGF - LOT 3 - CVC / PLOMBERIE 4, rue Dolorès Ibarruri DPGF - LOT 3 - CVC / PLOMBERIE L entreprise a la responsabilité de prévoir les bonnes quantités de fourniture pour la réalisation des travaux : - faire les métrés et renseigner

Plus en détail

GUIDE TECHNIQUE PANNEAUX BOIS MASSIFS TOURILLONNES

GUIDE TECHNIQUE PANNEAUX BOIS MASSIFS TOURILLONNES GUIDE TECHNIQUE PANNEAUX BOIS MASSIFS TOURILLONNES 1 INTRODUCTION AU PRODUIT 3 QUALITE PROFILS 4 CARACTERISTIQUES TECHNIQUES 9 TABLEAU DE PRE-DIMENSIONNEMENT 10 2 INTRODUCTION AU PRODUIT DESCRIPTION Les

Plus en détail

MISE À LA TERRE POUR LA SÉCURITÉ ÉLECTRIQUE

MISE À LA TERRE POUR LA SÉCURITÉ ÉLECTRIQUE Les informations techniques PROMOTELEC MISE À LA TERRE POUR LA SÉCURITÉ ÉLECTRIQUE La sécurité des personnes contre un défaut d isolement survenant dans un matériel doit être assurée. En effet, un défaut

Plus en détail

Les Cheminements piétons

Les Cheminements piétons Les Cheminements piétons 2 Les cheminements Le cheminement usuel doit être le plus court possible. Il lie entre eux tous les maillons de la vie sociale. Domicile Services publics Écoles Transports Travail

Plus en détail