I. La monnaie et sa place dans l économie
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- Judith Gravel
- il y a 7 ans
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1 MONNAIE ET FINANCEMENT DE L ECONOMIE 1 La monnaie est un bien capable de servir d intermédiaire dans les échanges, d unité de compte et de réserve de valeur. I. La monnaie et sa place dans l économie La monnaie est un bien très particulier. On la définit aujourd hui à travers ses trois fonctions. Mais il apparaît que ses formes ont évolué, que des biens utilisés comme monnaie n ont pas toujours rempli les trois fonctions, et que la théorie économique elle même n a pas une position unique quant à son rôle dans l économie. A. Les fonctions de la monnaie 1. Intermédiaire des échanges La monnaie favorise les échanges : la fonction première de la monnaie est de servir d intermédiaire dans les échanges. Elle dissocie le troc en deux opérations distinctes : Elle permet ainsi d éviter les inconvénients liés au troc, notamment le risque de blocage de l échange faute de contractant et les coûts d attente et de stockage. Cependant, la monnaie dépasse souvent ce rôle d intermédiaire pour devenir l objet même de certains échanges. Par la distribution des revenus, l épargne, les placements, les marchés de capitaux, la monnaie circule et entraîne de nouvelle opérations. 2. Unité de compte La monnaie améliore la mesure de la valeur : la monnaie est l unité de mesure de la valeur. Les prix sont exprimés en monnaie, qui est l équivalent universel, le numéraire, c est à dire le bien qui permet de «nombrer» les autres biens. La fonction d unité de compte de la monnaie permet d abandonner le système complexe des prix relatifs et donc de simplifier l information. 3. Réserve de valeur La monnaie peut servir de réserve de valeur : de par sa fonction d intermédiaire dans les échanges, la monnaie sert de réserve de pouvoir d'achat. en conservant de la monnaie dans leur patrimoine, les agents économiques en font un «actif» dont la principale caractéristique est la liquidité. La liquidité d un actif est son aptitude à se transformer en moyen de paiement aisément, rapidement et sans coût. La monnaie est naturellement l actif le plus liquide puisqu elle permet, par définition, de régler des échanges sans coût et sans délai. On trouve dans cette notion l origine de l expression «liquide» qui désigne les pièces et les billets. B. La monnaie dans la pensée économique 1. Les motifs de détention de monnaie et la neutralité de la monnaie Pour les économistes classiques et néoclassiques, les agents économiques ne désirent de la monnaie qu en vue de réaliser des transactions. La demande de monnaie ne dépens donc que des dépenses que projettent les ménages, des investissements que les entreprises souhaitent réaliser La monnaie n est alors qu un instrument d échange. elle ne peut être demandée pour elle même et ne peut en aucun cas modifier la réalité des échanges. Cette approche débouche donc sur la dichotomie entre la sphère réelle et la sphère monétaire. L équilibre sur le marché des biens ne dépend pas du marché de la monnaie. Selon l expression des classiques, «la monnaie est un voile»
2 MONNAIE ET FINANCEMENT DE L ECONOMIE 2 et son effet sur l économie réelle est neutre. Pour Keynes au contraire, la monnaie n est pas neutre, elle peut être désirée pour elle même du fait de sa principale qualité : la liquidité. Trois motifs peuvent, selon lui, expliquer cette préférence : Transaction Précaution Spéculation Besoin de monnaie pour faire face aux dépenses imprévues (il dépend du niveau du revenu) Besoin de monnaie pour régler les échanges futurs ( il dépend du niveau du revenu) Besoin de monnaie pour réaliser des plus values financières (il dépend du niveau du taux d intérêt) Préférence pour la liquidité Pour Keynes, le taux d intérêt est une variable déterminante de la détention de monnaie pour le motif de spéculation ; en effet, les agents arbitrent alors entre la monnaie et les actifs financiers. Lorsque le taux d intérêt est faible, le prix des titres émis auparavant est élevé et les nouveaux titres sont peu rémunérateurs ; les agents détiennent donc un plus grande quantité de monnaie. À l inverse, lorsque le taux d intérêt est élevé, le prix des titres diminue et les agents profitent des opportunités de plus value et de la meilleure rémunération des nouveaux placements financiers ; la quantité de monnaie demandée diminue alors. En définitive, Keynes met en évidence une demande de monnaie allant bien au delà du besoin de transaction. Selon lui, cette demande est liée à la préférence pour la liquidité. Elle est une fonction croissante du revenu et décroissante du taux d intérêt. 2. L influence de la quantité de monnaie sur les prix Dés Ricardo, un lien apparaît entre le niveau des prix et la quantité de monnaie en circulation, c est à dire l offre de monnaie. Selon l équation de Fisher (1911), ce lien peut même prendre une forme mathématique. La théorie quantitative de la monnaie met en relation le flux de monnaie en circulation et la valeur des transactions effectuées sur la même période : M*V = P*T, avec : M : quantité de monnaie en circulation V : vitesse de circulation de la monnaie (nbre de fois qu une unité monétaire est utilisée à des fins de transaction), P : niveau général des prix, T : volume des transactions. Si l on considère que V est stable à court terme, alors il apparaît que c est le niveau des prix qui s ajuste aux variations de M et de T. Si la quantité de monnaie augmente plus vote que le volume des transactions, le niveau des prix augmente. Une offre excessive de monnaie est inflationniste. Ce type de raisonnement inspirera plus tard Milton Friedman et le courant monétariste selon lequel la masse monétaire doit progresser à un rythme déterminé à l avance et égal au taux de croissance de la production. Les monétaristes s opposeront alors aux keynésiens qui prônent une politique monétaire active. C. Les formes de la monnaie 1. L évolution des formes de monnaie L évolution historique est marquée par un mouvement permanent de dématérialisation de la monnaie. Cette dématérialisation apparaît dans ses formes successives : monnaies marchandises, métaux précieux, pièces, billets, monnaie scripturale. Les premières monnaies sont des monnaies marchandises : bétail, coquillages, thé, etc. Ce sont des biens qui possèdent une utilité et une valeur intrinsèque indépendantes de leur rôle monétaire. Les métaux précieux présentent toutes les qualités requises pour devenir de bonnes monnaies. Ils sont en effet inaltérables, divisibles et rares. Sous leur forme pesée, ils restent d abord une forme de monnaie marchandise (bijoux, vaisselle). Frappés du sceau de l autorité, pièces et lingots d or et d argent deviennent une monnaie à part entière. Dés le moyen age, pour limiter le coût et les risques liés au transport d or et d argent, les marchands achètent et vendent par inscription sur des comptes.
3 MONNAIE ET FINANCEMENT DE L ECONOMIE 3 La monnaie scripturale est la monnaie inscrite sur des comptes. Elle est immatérielle. La monnaie scripturale fait intervenir les banquiers, qui reçoivent les dépôts les inscrivent sur des comptes et mettent des moyens de paiement (virements, traites puis chèques ) à la disposition des titulaires de ces comptes. Les règlements sont constitués des débits et des crédits des comptes concernés. Avec les certificats de dépôts d or, qui deviendront les billets de banque, commence à circuler de la monnaie papier. Ces billets donnent à leurs titulaires la certitude d un échange contre de l or sur présentation à la banque émettrice. La monnaie fiduciaire est basée sur la confiance (fiducia en latin) vis à vis de l émetteur puisque la valeur nominale est supérieure à la valeur du support (papier). Avec la constitution des banques centrales, les billets de banque finiront par devenir inconvertibles et auront cours forcé (il ne sera plus possible de les refuser en règlement des transactions. 2. Les formes actuelles de la monnaie Deux formes monétaires subsistent aujourd hui : la monnaie scripturale, devenue très majoritaire, et la monnaie fiduciaire, qui regroupe les pièces (aussi appelées monnaie divisionnaire) et les billets. Aujourd hui, la monnaie est essentiellement scripturale. Les dépôts à vue dans les banques représentent l essentiel des moyens de paiement. Les monnaies fiduciaires ne subsistent que pour les paiements de faible montant. Les moyens de paiement en monnaie scripturale sont nombreux. Le plus traditionnel, le chèque, reste majoritaire en France (47% des opérations). Les banques tentent de lui substituer des instruments moins coûteux en traitement (paiements par carte, virement). Les moyens de paiement s automatisent et se dématérialisent, les supports papier disparaissent au profit de traitements informatisés. À partir de 1999, l entrée en vigueur de l euro comme monnaie unique dans la plupart des pays de l union européenne imposera un basculera monétaire des monnaies nationales vers cette nouvelle monnaie. La monnaie scripturale sera la première concernée, notamment pour les opérations bancaires, puis la monnaie fiduciaire à partir de D. La masse monétaire La notion de masse monétaire évoque al comptabilisation de toutes les unités monétaires. Son périmètre dépend des définitions retenues. Certains placements ont en effet rendu plus floue la frontière entre les actifs monétaires et les autres. 1. La délimitation de la masse monétaire : les agrégats La masse monétaire regroupe des formes de monnaie. Elle inclut donc les moyens de paiement : pièces, billets, dépôts à vue, permettant de régler les dettes immédiatement. Cette première définition est aisée et objective. Mais la masse monétaire inclut aussi les actifs liquides, qui répondent à la fonction de réserve de valeur de la monnaie. La délimitation est alors plus difficile tant est devenue floue la frontière entre les actifs liquides et les actifs financiers. Un agrégat monétaire est un ensemble homogène d actifs monétaires correspondant à une définition possible de la masse monétaire en fonction d un certain niveau de liquidité.
4 MONNAIE ET FINANCEMENT DE L ECONOMIE 4 La Banque de France établit quatre agrégats monétaires, M1, M2, M3 et M4, correspondant à des délimitations de plus en plus larges de la masse monétaire, incluant successivement des formes d actifs de moins en moins liquides : 2. L évolution de la masse monétaire L évolution de la masse monétaire fait apparaître jusque dans les années quatre vingt dix une montée des actifs monétaires au détriment des formes plus liquides de monnaie. Les innovations monétaires des années quatre vingt ont joué un rôle déterminant dans cette évolution. Jusqu en 1993, la structure de la masse monétaire évolue au profit des actifs les moins liquides. C est en effet M3-M2 qui augmente le plus sur cette période, sous l influence de l augmentation des titres d OPCVM monétaires (SICAV et fonds communs de créances monétaires). À partir de 1993, un changement dans la fiscalisation de ces titres provoquera un transfert vers d autres formes monétaires. La part des moyens de paiement (M1) et de l épargne sur livret (M2-M1) dans la masse monétaire totale augmente alors, essentiellement
5 MONNAIE ET FINANCEMENT DE L ECONOMIE 5 sous l effet du transfert des OPCVM vers des comptes et des livrets bancaires plus traditionnels. En 1987 apparaît une catégorie (M4-M3) constituée de nouveaux actifs monétaires (billets de trésorerie et bons du trésor négociables). Cette catégorie reste minoritaire, mais sa part augmente régulièrement dans le total, contrairement à M3-M2 dont la part diminue depuis II. Création monétaire et politique monétaire Le pouvoir de créer la monnaie fait partie du pouvoir politique. Dés l apparition des monnaies métaux ; les rois et les princes font frapper les pièces et les lingots de leur sceaux, concrétisant ainsi leur autorité en la matière. Par la suite, l autorité des États se manifestera par le contrôle des banques centrales sur les opérations d émission de billets, puis de crédit bancaire. Aujourd hui, la tendance est à l indépendance des banques centrales, et même, dans l union européenne, à l abandon du pouvoir monétaire au profit d une instance supranationale. A. Mécanisme et acteurs de la création monétaire. Connaissant la composition essentiellement scripturale de la masse monétaire, il est naturel que la création monétaire repose sur des écritures en comptes et fasse essentiellement intervenir les banques, la fabrication des billets n étant qu un aspect marginal de la création monétaire. 1. Le principe de la création de monnaie La création de monnaie consiste en la mise à disposition des agents économiques de moyens de paiements totalement nouveaux. Seuls les agents financiers, notamment les banques, habilitées à gérer les moyens de paiement scripturaux, peuvent réaliser cette opération. Il leur suffit d inscrire une somme sur le compte d un agent non financier pour créer une quantité supplémentaire de monnaie scripturale. Cette inscription ne se fait pas gratuitement, mais en contrepartie d une créance, c est à dire en échange d une promesse de remboursement ultérieur. La création de monnaie par les agents financiers consiste donc à transformer des créances en moyens de paiement. À l échéance de ces créances, il y a destruction de monnaie. À tout moment, la masse monétaire est donc constitué de la différence entre la monnaie créée et la monnaie détruite. Les contreparties de la masse monétaire sont les créances en contreparties desquelles la monnaie est émise. Les crédits à l économie, accordés par les banques aux particuliers et aux entreprises, représentent plus de 80% des contreparties. Les créances sur le Trésor, deuxième contrepartie, varient en fonction des choix de financement du budget de l État. les créances sur l extérieur, solde des échanges avec le reste du monde, sont une contrepartie positive ou négative (selon le sens du solde des échanges avec le reste du monde) de la masse monétaire. 2. Les acteurs de la création monétaire On distingue trois catégories d acteurs dans la création monétaire : les banques, la banque centrale et le trésor public. La création de monnaie a pour principale origine la distribution de crédits par les banques, qui peuvent littéralement «multiplier la monnaie». en effet, lorsqu une banque accorde un prêt à un de ses clients ou escompte un effet de commerce, elle met à disposition des agents non financiers de nouvelles unités monétaires jusqu au remboursement du prêt ou à l échéance de l effet. lorsqu une banque accorde un crédit à son client et verse la somme sur son compte, elle augmente à la fois l actif (créance sur le client) et le passif (compte du client) de son bilan. Elle crée donc de la monnaie ex nihilo. En revanche, on ne peut pas parler de création monétaire lorsque la banque prête des ressources qu elle a collectées auparavant. Les banque sont les principaux acteurs de la création de monnaie scripturale.
6 MONNAIE ET FINANCEMENT DE L ECONOMIE 6 La banque joue un rôle déterminant dans le processus de création monétaire. En premier lieu, elle est à l origine de la création de la monnaie centrale. La monnaie centrale est la monnaie émise par la banque centrale. Elle inclut les billets et les avoirs des agents financiers (banques et trésor public) sur leur compte à la banque centrale. Cette monnaie ne fait que partiellement partie de la masse monétaire puisque ni les sommes inscrites aux comptes des banques et du trésor à la banque centrale, ni les billets en caisse dans les banques ne représentent de la monnaie en circulation. La monnaie centrale est pourtant hiérarchiquement supérieure. Elle conditionne la quantité de monnaie scripturale créée par les banques, et représente pour la banque centrale l instrument de contrôle de l émission de crédits par les banques. En dehors de la monnaie centrale, la banque centrale ne crée qu assez peu de monnaie. Disposant du monopole de l émission des billets, elle les met à la disposition des banques contre de la monnaie centrale, mais il ne s agit que d un changement de forme de monnaie centrale et non d une création monétaire. La banque centrale crée de la monnaie quand elle accorde des avances au trésor (possibilité aujourd hui interdite en France) ou quand elle achète des titres publics. La banque centrale crée également de la monnaie à travers les achats de devises étrangères aux banques et aux particuliers : elle transforme une créance sur l extérieur en moyen de paiement. Le rôle du trésor dans la création monétaire est essentiellement un rôle d orientation. en effet, c est lui qui choisit la part des besoins de l État qui sera financée par création monétaire. Dans ce cas, il fait appel à la banque centrale ou aux banques. En revanche, lorsqu il vend des bons du trésor aux agents non financiers, il ne crée pas de monnaie, puisqu il se contente de transformer des moyens de paiement en créances. B. Les limites à la création monétaire et la politique monétaire 1. Les limites à la demande de monnaie La demande de crédits aux banques, principales source de création monétaire, n est pas toujours croissante. Deux facteurs au moins peuvent contribuer à sa réduction : la faiblesse de l activité économique et la préférence des agents, et des entreprises en particulier, pour des financements non monétaires. Lorsque l activité économique est ralentie, en période de récession, les agents économiques sont peu demandeurs de crédits aux banques. Les entreprises font de mauvaises prévisions et investissent moins, les particuliers réduisent leur consommation et limitent leurs achats immobiliers. Leurs besoins de crédits sont donc plus restreints. En 1993, le ralentissement économique s est traduit par une diminution de la masse monétaire. En outre, pour ce qui concerne les deux autres contreparties, les créances sur le trésor et sur l extérieur fluctuent en fonction du déficit budgétaire et du solde de la balance des paiements. Lorsque les déficits publics diminuent et que les échanges extérieurs sont équilibrés ou excédentaires, la demande de monnaie est moins élevée. 2. La limitation de l offre de crédits par les banques Trois phénomènes limitent les banques dans leur création monétaire. Tous sont liés à la quantité de monnaie centrale dont elles disposent. Elles doivent tout d abord être en mesure de procurer à leur clientèle les billets nécessaires. La demande de billets correspond aujourd hui à environ 20% des dépôts et dépend essentiellement des habitudes des entreprises et des particuliers en matière de paiement. Les banques tentent en permanence de réduire le taux de paiement en liquide au profit de paiements en monnaie scripturale. La banque centrale leur procure ces billets en débitant le compte qu elle leur tient. Or, non seulement ce compte doit rester excédentaire,
7 MONNAIE ET FINANCEMENT DE L ECONOMIE 7 mais les banques doivent y conserver des réserves obligatoires, non rémunérées. Elles doivent enfin faire face au règlement des compensations interbancaires issues des paiements des clients des différentes banques. Si le règlement de la compensation interbancaire reste normalement équilibré, les deux premiers besoins de monnaie centrale augmentent avec la quantité de crédits accordés par chaque banque. Les banques sont donc contraintes à une certaine liquidité, c est à dire à disposer d une quantité suffisante de monnaie centrale. Selon le principe du multiplicateur de crédit, l augmentation de la masse monétaire est un multiple de l augmentation de la monnaie centrale disponible, multiple d autant moins grand que le taux de réserves obligatoires et les demandes de billets sont élevés. Ce principe est aujourd hui contesté dans son pouvoir explicatif des mécanismes de création monétaire, tant c est le refinancement par la banque centrale qui est aujourd hui une conséquence de l émission de crédits et non l inverse (principe du diviseur de crédits). 3. La politique monétaire et ses instruments Par la politique monétaire, la banque centrale utilise le canal monétaire pour atteindre des objectifs finals. La politique monétaire actuelle fixe par exemple comme objectifs finals la stabilité des prix et l obtention d un niveau déterminé du taux de change. Pour atteindre ces objectifs, la banque centrale utilise des instruments liés au contrôle du crédit bancaire. La contrainte de liquidité bancaire limite la création de monnaie scripturale par les banques. Dans le cadre de la politique monétaire, la banque centrale intervient de deux façons : elle peut accroître le besoin de monnaie centrale et influencer le coût d obtention de la monnaie centrale. En premier lieu, la banque centrale fixe le montant des réserves obligatoires que les banques doivent constituer. Cette monnaie centrale immobilisée et non rémunérée limite leur possibilité d émission de crédits. Le taux des réserves obligatoires est aujourd hui très réduit (de l ordre de 1%) et ne représente plus un instrument privilégié de la conduite de la politique monétaire. C est aujourd hui principalement par son intervention sur le marché monétaire que la banque centrale contrôle l émission de crédits, pour favoriser ou, au contraire, restreindre le refinancement des banques en agissant sur le taux d intérêt du refinancement. Par la fixation de ses taux directeurs, la banque centrale rend plus ou moins coûteux le refinancement des banques. Elle contrôle ainsi leur liquidité, donc leurs possibilités de création monétaire. En France, la politique monétaire a longtemps été menée par la banque de France sous l autorité directe du ministre de l économie et des finances. Aujourd hui, dans le cadre de l harmonisation européenne et de la préparation au passage à la monnaie unique, la banque de France est indépendante. En son sein, c est un conseil de la politique monétaire qui définit les grandes lignes de la politique monétaire française. Dans le cadre de l euro, c est une banque centrale européenne indépendante des gouvernements nationaux qui mènera la politique monétaire européenne unique. III. Le financement de l économie En faisant le solde des besoins et des ressources de financement des agents économiques, on constate que certains agents ont un besoin net de financement alors que d autres dégagent une capacité de financement.
8 MONNAIE ET FINANCEMENT DE L ECONOMIE 8 Le financement monétaire correspond à la création monétaire et le financement non monétaire utilise les capacités de financement existantes. La finance directe se fait par émission de titres sur les marchés de capitaux et l intermédiation financière fait intervenir les banques et les autres institutions financières. A. Évolution du financement de l économie et désintermédiation financière 1. La problématique du financement de l économie et son évolution Le rôle du système financier a largement évolué en France depuis le début des années quatre vingt dix. Auparavant, les entreprises avaient structurellement un besoin net de financement alors que les ménages dégageaient des ressources et que la situation financière de l État était proche de l équilibre. cet état de fait s est sensiblement transformé, et l État est aujourd hui le principal agent à besoin de financement alors que les sociétés dégagent des capacités de financement. 2. Désintermédiation et nouvelle intermédiation financière Dans la conception traditionnelle des circuits de financement, la finance directe s effectue sur les marchés de capitaux, et la finance indirecte par l intermédiaire des banques. Si l on adopte cette vision, l économie française a connu, au cours des années 80, un vaste mouvement de désintermédiation financière, les marchés de capitaux prenant une place de plus en plus importante dans le financement de l économie. L évolution des financements montre qu il faut réviser la conception traditionnelle de l intermédiation. en effet, plusieurs phénomènes ont conduit les intermédiaires à avoir un rôle de plus en plus important sur les marchés de capitaux. La nouvelle intermédiation financière désigne les circuits par lesquels les intermédiaires financiers interviennent dans la finance directe. Ils s agit alors de financements intermédiés du point de vue de l offre de financement mais désintermédiés du point de vue de la demande. Plusieurs évolutions caractérisent la nouvelle intermédiation financière. Les banques détiennent la majorité des OPCVM (organismes de placement collectifs en valeurs mobilières), c est à dire des organismes permettant d accéder collectivement aux marchés de capitaux par l achat de parts, dont le poids a considérablement augmenté au cours des années quatre vingt. Les banques émettent des titres sur les marchés de capitaux (marché monétaire en particulier), elles prennent des participations dans le capital des entreprises. Pour toutes ces raisons, il est de plus en plus difficile d opposer le financement par les banques et la finance directe. B. Le financement par les marchés de capitaux 1. L organisation du financement par les marchés Trouver un financement sur les marchés consiste à vendre des titres financiers à des personnes disposant des capacités de financement. Différents marchés de capitaux permettent l obtention de différents types de financements selon la nature du titre, sa durée, son montant. Il faut distinguer le marché monétaire, où s échangent des actifs monétaires, c est à dire des titres de créance à court et moyen terme, et le marché financier où circulent les titres à long terme (notamment les actions et les obligations). Le marché monétaire est constitué depuis 1985 de deux compartiments. D une part, le marché interbancaire, réservé aux institutions financières pour le refinancement : la banque centrale y refinance les banques en prenant
9 MONNAIE ET FINANCEMENT DE L ECONOMIE 9 leurs créances en pension ou sur appel d offre. d autre part, le marché des titres de créances négociables à court terme est ouvert aux agents non financiers : les sociétés peuvent y émettre des billets de trésorerie, le Trésor public des bons du Trésor négociables, les banques des certificats de dépôt. Malgré l ouverture, les institutions financières constituent les acteurs les plus actifs de ce nouveau marché et il a surtout permis aux banques de se refinancer par appel à de nouveaux prêteurs, (sociétés d assurance, caisses de retraite, OPCVM, etc.) et à l État de se procurer des sources de financement supplémentaires. Le marché financier permet l émission de titres à long terme (actions et obligations), mais aussi leur revente. Certains titres sont proposés au public, le marché financier est alors désigné sous le terme de Bourse. Le marché financier assure les financements à long terme. Deux grands types de financements peuvent y être obtenus : des capitaux propres lorsqu il s agit d actions, des capitaux empruntés lorsqu il s agit d obligations. la caractéristique du marché financier est de permettre la revente de ces valeurs mobilières sur un marché secondaire. Marché primaire et marché secondaire sont liés car la réussite des émissions dépend largement des possibilités de revente des titres. Au cours des années 80, le marché financier a pris une grande importance dans le financement de l économie française grâce à la déréglementation et à l apparition de nouvelles formes de titres (titres participatifs, obligations convertibles, actions à bon de souscription ). 2. Les conséquences du développement des marchés de capitaux La plupart des marchés de capitaux du monde fonctionnent aujourd hui librement. Des fonds peuvent être placés dans n importe quel marché monétaire ou financier, revendus le lendemain pour être placés dans un autre pays. Cela a entraîné une forte accélération des mouvements internationaux de capitaux. L importance de ces mouvements impose aux gouvernements économiques d importantes contraintes de politique économique. Les mouvements internationaux de capitaux influencent la valeur des monnaies. Lorsqu un montant important de capitaux afflue vers un marché, la valeur de la monnaie nationale augmente car elle est très demandée. À l inverse, quand les capitaux fuient un pays, le taux de change de la monnaie diminue. Les marchés de capitaux font donc peser sur les gouvernements économiques une contrainte liée à la valeur de la monnaie : il faut maintenir des taux d intérêt élevés pour attirer les capitaux. Cette contrainte ne serait pas trop forte si l économie pouvait se passer des capitaux étrangers. Ce n est pas forcément le cas. Ainsi, en France, une part importante de la dette publique (sous forme de bons du Trésor) est détenue par des investisseurs étrangers. Ces investisseurs ne financent l État que si le risque est acceptable et il ne l est plus si la valeur du franc est menacée. Ces investisseurs demandent alors une rémunération encore meilleure des bons du Trésor, ce qui pèse sur le budget de l État. C. Le financement indirect par les crédits Lorsque les banques accordent des crédits, elles permettent aux agents économiques de financer des activités de production, de consommation, d investissement. mais les banques peuvent aussi recevoir des dépôts, c est à dire des ressources financières inemployées. L intermédiation des établissements de crédit dans le financement de l économie permet d ajuster les capacités de financement aux besoins. En effet, les intermédiaires peuvent transformer un grand nombre de placement de court terme en un seul prêt à long terme ; en outre, les institutions financières permettent de mutualiser le risque de financement.
10 MONNAIE ET FINANCEMENT DE L ECONOMIE L évolution du financement par crédit Les crédits financent aujourd hui à part sensiblement égale les sociétés et les ménages, à la fois pour leurs besoins de court terme (trésorerie) et de long terme (investissements, habitat). Les établissements de crédit indexent de plus en plus le taux d intérêt des crédits qu ils accordent sur les taux d intérêt du marché monétaire. En effet, les banques «achètent» le plus souvent sur ce marché l argent qu elles prêtent. On constate néanmoins des écarts de taux en fonction de l échéance et en fonction de l emprunteur. Le montant des crédits accordés dépend de nombreux facteurs : situation économique, politique de financement des entreprises et de l État, taux d investissement, trésorerie des ménages, etc.
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