Gabon Profil pays EPT 2014
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- Pierre-Louis Brousseau
- il y a 7 ans
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1 Profil pays EPT 4 Contexte général Pays d Afrique Centrale à revenu intermédiaire tranche supérieure (PIB/habitant de 56 $US en ), le a une population totale d un peu plus,6 millions d habitants en. Sur les dernières années, la croissance réelle de la richesse nationale a été de,% alors que celle de la population a été de,4% ce qui fait que le PIB/habitant constant de est légèrement inférieur à celui de. En, la population en âge de fréquenter le primaire représente,4% de la population totale contre 7,6% au niveau de l Afrique subsaharienne ce qui indique qu au la contrainte démographique pèse moins dans la conduite de la politique éducative que dans beaucoup d autres pays africains. Le taux de prévalence du VIH&SIDA est de 5%. Le est classé au 6 ème rang sur 87 au niveau de l indice de développement humain (IDH). Contexte macroéconomique et démographique () PIB par habitant ($ E.U.),56 Population totale (),633 % de la population en âge de fréquenter le primaire.4 % des enfants d'âge du primaire non scolarisés ND Prévalence VIH&SIDA (5-49 ans) 5.% IDH (classement) 6/87 Principaux indicateurs de l EPT ou année la plus récente. L indice africain de développement EPT pour le était de 69,8 en ce qui constituait une situation plus favorable que la moyenne d Afrique sub-saharienne (39). Ce taux est passé à 8, en. Il semble donc assez probable que le atteindra une grande partie des objectifs de l EPT d ici 5. Indice africain de développement EPT (8) (IAD/EPT) ASS (57) Max ASS (9) Min ASS (8) En considérant les trois dimensions directement mesurées par l indice africain de développement EPT, on note que l achèvement du primaire (objectif ), qui était de 74% en était déjà passé à 86% en 5 ce qui laisse supposer, si on s en réfère à la tendance observée, qu il doit être aujourd hui très proche de %. En ce qui concerne la parité filles/garçons au primaire (objectif 5), celle-ci est aujourd hui pratiquement atteinte (97,% en ). On note par ailleurs que la proportion de personnes alphabétisées de quinze ans et plus (objectif 4), est de 89% en fin de période alors qu elle était de 77,4% en 4. Il est fort probable que ce taux soit sous-estimé dans la mesure où les données ayant servi à son calcul, notamment le taux d achèvement du primaire, sont relativement anciennes (5)
2 Par ailleurs, le TBS du préscolaire (objectif ) qui était de 4,6% en a plus que doublé sur la période pour atteindre environ 35,3% en (l Afrique sub-saharienne présente une moyenne d environ %). En lien avec l objectif 3, le taux d achèvement du secondaire ( er cycle) continue de progresser, atteignant 48 % en, contre 35 % pour l Afrique sub-saharienne en moyenne. Objectif Développement de la petite enfance. Taux Brut de Scolarisation du préscolaire Objectif Enseignement primaire universelle. Taux d achèvement du primaire Objectif 3 Compétences nécessaires dans la vie courante chez les jeunes et les adultes. Taux d achèvement du secondaire premier cycle Objectif 4 Alphabétisation des adultes. Taux d alphabétisation des adultes Objectif 5 Équité entre les genres dans l enseignement primaire Indice de parité de sexe au primaire (5) (74) 8 (34) (77) () Objectif 6 Qualité de l éducation Proportion d élèves de 5ème année du primaire ayant le niveau minimal requis* à l évaluation PASEC Français 5 7 Mathématiques Légende Objectif à 5 (Valeur de ou proche entre parenthèses) Moyenne Afrique Subsaharienne Fourchette de valeurs ASS (min/max) Objectif 6 Moyenne Pays PASEC (5 ) Fourchette de valeurs (min/max) Pays PASEC (5-) Note : * Au moins 4% de bonnes réponses Scolarisation : pyramide éducative ou année la plus récente. Parmi les objectifs de l EPT, les données présentées dans la fiche-pays permettent de détailler davantage l évolution des indicateurs de scolarisation (accès, rétention, transition) et d équité. Comme il est possible de le constater à la lecture des profils de scolarisation et des pyramides éducatives, les données disponibles pour le sont relativement anciennes puisque les plus récentes concernent l année scolaire 4/5. En 5, 86% des enfants d une classe d âge achevaient l enseignement primaire et 74% des enfants d une classe d âge accédaient au er cycle
3 de l enseignement secondaire. Il est tout à fait possible, que le ait augmenté son offre à ce niveau d enseignement et que l accès au secondaire soit quasi universel aujourd hui. Par ailleurs, ¼ d une classe d âge achevaient un enseignement secondaire complet en 5, valeur qui a dû encore progresser depuis. Finalement, la part de l enseignement technique dans l enseignement secondaire global a diminué passant de 7% en à 3% en 5. Qualité des apprentissages ou année la plus récente. Concernant la qualité des apprentissages (objectif 6), on dispose des données de l évaluation des apprentissages menée par le PASEC en 6. On note qu en 5 ème année du primaire, la comparaison des items communs avec onze autres pays de la sous-région classe le au premier rang en français avec un score moyen de 6,4/ (contre une moyenne de 3,7/ pour les pays considérés) et au quatrième rang en mathématiques avec un score moyen de 44,3/ (contre une moyenne de 38,/). Le a donc été nettement plus performant en français qu en mathématiques lors de cette évaluation. Au-delà de la simple comparaison des scores moyens avec d autres pays, il est intéressant de connaître le taux d échec scolaire dans les deux disciplines. Ainsi, 6 % des élèves gabonais de 5 ème année du primaire sont considérés en échec scolaire en français et 4 % en mathématiques. Si le français apparaissait être maitrisé par une forte proportion d élèves de 5 ème année du primaire en 6, il n en est pas de même des mathématiques.
4 Financement de l éducation ou année la plus récente. Minimum Afrique Subsaharienne Moyenne Afrique Subsaharienne Maximum Afrique subsaharienne Mobilisation des ressources, Répartition du budget courant de l éducation, 8 Ressources propres en % du PIB 9 66 % % (yc EFTP) % Dep. Courantes de l'ed. dans les dep. Courantes de l'etat 8 4 % Supérieur % Autres niveaux Les résultats déjà obtenus par le en matière de progression vers les objectifs de l EPT l ont été via une importante mobilisation financière puisque les ressources domestiques de l État représentaient 9% du PIB en (moyenne de % en Afrique sub-saharienne) et la part de l éducation dans les dépenses courantes de l État était de % en 8. A cette même date, la part des dépenses courantes d éducation allouée au primaire représentait seulement 3% contre 44 % en moyenne en Afrique sub-saharienne. Cette valeur est souvent constatée dans les pays ayant atteint la SPU et qui donnent ensuite la priorité au développement de l enseignement secondaire. On sait qu en 5 le était déjà très proche de la SPU et il se peut qu il l ait atteinte quelques années plus tard renforçant ainsi le besoin d une offre scolaire plus conséquente pour répondre à la demande pour l enseignement secondaire. Paramètres de la politique éducative ou année la plus récente. Par ailleurs, si on observe la part des dépenses hors salaires enseignants, on se rend compte que celle-ci est très importante (56% contre 4 % pour la moyenne des pays d Afrique sub-saharienne) ce qui montre que les ressources allouées aux dépenses administratives et pédagogiques dans l enseignement primaire au sont plus importantes que la masse salariale enseignante. Un enseignant du primaire coûte environ,8 unités de PIB/habitant à l État contre une moyenne de 3,5 unités de PIB/habitant en Afrique sub-saharienne, ce qui peut paraitre normal étant donné l importance du PIB/habitant au comparé à celui d une grande majorité des pays africains. Le ratio élève-maître du primaire est de 4: (légèrement en dessous de la moyenne d Afrique subsaharienne qui est de 44:). Ainsi, le a privilégié les dépenses administratives et pédagogiques plutôt que de recruter plus d enseignants (ce qui aurait permis d avoir moins d élèves par enseignant dans les classes). Cette option apparait tout à fait pertinente lorsque l on observe le coût unitaire public pour un élève du primaire : 4% du PIB/habitant, très en dessous de la moyenne d Afrique sub-saharienne qui s élève à % du PIB/habitant.
5 Minimum Afrique Subsaharienne Moyenne Afrique Subsaharienne Maximum Afrique subsaharienne Ratio élève maître dans le public, Salaire moyen enseignant du public en PIB/hab, Part des dépenses hors salaire enseignants (%), 8 Pourcentage de redoublants, Pourcentage du privé dans les effectifs, Coût public par élève en % du PIB par habitant (Dép. courantes), (yc EFTP) EFTP Supérieur
6 En effet, à travers ce coût unitaire faible (même si au regard de nombreux autres pays africains le PIB/habitant est nettement plus élevé au ), le pays a préféré arbitrer en faveur d une enveloppe relative aux dépenses administratives et pédagogiques plus importante plutôt que sur deux autres options à savoir un salaire plus élevé pour les enseignants ou un meilleur taux d encadrement des élèves dans les classes. Toutefois, le pourrait améliorer significativement à la fois le taux d encadrement des élèves dans les classes ainsi que le coût unitaire de l enseignement primaire en mettant en place des mesures visant à réduire considérablement les redoublements qui s élèvent, en moyenne, encore à plus de 4% en 8 (la valeur la plus élevée de tout l Afrique sub-saharienne). L enseignement secondaire apparait aujourd hui privilégié dans la répartition intra sectorielle des dépenses courantes d éducation puisque ce sous-secteur en reçoit 43% en 8 (contre une moyenne de 3 % en Afrique sub-saharienne) ce qui confirme que le développement de ce soussecteur est devenu une priorité pour les autorités gabonaises. Le financement de l enseignement supérieur correspond à % des dépenses courantes d éducation tandis que tous les autres niveaux se partagent les 4% restants. Comme pour l enseignement primaire, les coûts unitaires de scolarisation sont plus faibles que ceux constatés en moyenne en Afrique sub-saharienne du fait de la relative modération des rémunérations des enseignants (à titre d exemple le salaire moyen des enseignants de l enseignement secondaire s élève à,3 unités du PIB/habitant contre une moyenne de 4,8 et 5,9 unités de PIB/habitant pour chacun des deux cycles secondaire dans l ensemble de l Afrique sub-saharienne.
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