COMPTE-RENDU D ACCRÉDITATION DE L HÔPITAL GÉRONTOLOGIQUE ET MÉDICO-SOCIAL DE PLAISIR-GRIGNON
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- Olivier Meloche
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1 COMPTE-RENDU D ACCRÉDITATION DE L HÔPITAL GÉRONTOLOGIQUE ET MÉDICO-SOCIAL DE PLAISIR-GRIGNON 220, rue Mansart PLAISIR CEDEX 19 Octobre 2004 Agence nationale d accréditation et d évaluation en santé
2 SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE-RENDU D ACCRÉDITATION»... p. 3 PARTIE 1 PRÉSENTATION DE L ÉTABLISSEMENT DE SANTÉ... p. 8 PARTIE 2 DÉROULEMENT DE LA PROCÉDURE D ACCRÉDITATION... p. 9 PARTIE 3 CONCLUSIONS DU COLLÈGE DE L ACCRÉDITATION I APPRÉCIATION DU COLLÈGE DE L ACCRÉDITATION SYNTHÈSE PAR RÉFÉRENTIEL... p. 10 II. DÉCISIONS DU COLLÈGE DE L ACCRÉDITAT ION II.1 Recommandations formulées par le Collège de l accréditation... p. 14 II.2 Modalités de suivi... p
3 COMMENT LIRE LE «COMPTE-RENDU D ACCRÉDITATION» Le «compte-rendu d accréditation» dont vous disposez résulte d une procédure d évaluation externe d un établissement de santé (hôpital ou clinique), conduite par l Agence Nationale d Accréditation et d Évaluation en Santé (ANAES). Cette procédure vise à développer les actions relatives à la qualité et à la sécurité des soins au sein de chaque établissement. Ce compte-rendu présente les résultats de la procédure engagée par l établissement. Pour en faciliter la lecture quelques informations vous sont proposées ci-dessous. L ANAES L ANAES est un établissement public administratif de l État créé en Ses missions sont de : - faire le bilan des connaissances sur les techniques diagnostiques et thérapeutiques ; - contribuer à améliorer la qualité et la sécurité des soins notamment en mettant en œuvre la «procédure d accréditation» des établissements de santé. I. QU EST-CE QUE L ACCRÉDITATION DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ? L accréditation est un moyen pour inciter l ensemble des professionnels des établissements de santé (soignants, médecins, personnels administratifs, agents d entretien ) à analyser leur organisation et à améliorer la qualité de la prise en charge des patients. La procédure d accréditation est obligatoire et intervient périodiquement. CE QUE N EST PAS L ACCRÉDITATION - Elle n établit pas un palmarès des hôpitaux ou cliniques. - Elle ne note pas les médecins, les soignants ou les services. - Elle ne décide pas de l attribution de moyens supplémentaires. -3-
4 II. QU APPORTE LA PROCÉDURE D ACCRÉDITATION? La procédure d accréditation favorise une meilleure organisation de l établissement au service de la personne soignée. Grâce à l auto-évaluation et à la visite des experts-visiteurs, elle permet aux professionnels de l établissement de santé de : réfléchir ensemble à leur organisation, en fonction des différents besoins des personnes soignées ; reconnaître les points forts et les points à améliorer ; définir des actions prioritaires ; faire évoluer leur façon de travailler. dans le but de : permettre à tous d accéder à des soins de qualité ; contribuer à mieux répondre aux différents besoins de chaque personne soignée ; améliorer la qualité et la sécurité des soins (cf. encadré) et des autres services (accueil, hôtellerie, information ). APPORT POUR LA QUALITÉ DES SOINS - L information de la personne soignée et de sa famille sur les conditions de séjour et sur son état de santé. - L amélioration de la sécurité des soins. - Une meilleure coordination des professionnels intervenant auprès de la personne soignée. - La réalisation de soins respectant les bonnes pratiques recommandées. III. COMMENT EST ÉTABLI LE COMPTE-RENDU D ACCRÉDITATION? La procédure d accréditation d un établissement de santé se déroule en plusieurs temps. Elle débute par une évaluation réalisée par les professionnels de cet établissement (appelée «auto-évaluation») à l aide d un manuel* d accréditation proposé par l ANAES. Ce manuel comporte 300 questions permettant l appréciation de la sécurité et de la qualité regroupées en 10 chapitres appelés référentiels. Ces référentiels sont complémentaires, de façon à traiter l ensemble des activités d un établissement et aboutir à une vision transversale de son fonctionnement. * Le manuel d accréditation est disponible sur le site Internet de l ANAES -4-
5 LES RÉFÉRENTIELS D ACCRÉDITATION 1. Droits et information du patient 2. Dossier du patient 3. Organisation de la prise en charge du patient 4. Management de l établissement et des secteurs d activité 5. Gestion des ressources humaines 6. Gestion des fonctions logistiques 7. Gestion du système d information 8. Qualité et prévention des risques 9. Vigilances sanitaires et sécurité transfusionnelle 10. Surveillance, prévention, contrôle du risque infectieux Après l auto-évaluation, l ANAES organise la visite de l établissement (la «visite d accréditation») pour observer son organisation et discuter avec les personnels des résultats de l auto-évaluation. Cette visite est réalisée par une équipe d «experts-visiteurs» (médecins, directeurs, soignants) formés par l ANAES. Pour garantir l indépendance de la procédure d accréditation, les experts-visiteurs sont issus d établissements de santé publics et privés d une région différente de celle de l établissement visité. Les résultats de cette visite et les observations de l établissement sur celle-ci sont analysés par le «Collège de l accréditation». LE COLLÈGE DE L ACCRÉDITATION Le Collège de l accréditation est un groupe composé de 15 professionnels, issus d établissements de santé (médecins, directeurs, soignants) nommés par le Ministre de la santé. Le Collège de l accréditation établit un «rapport d accréditation» qui est transmis à l établissement de santé et à l autorité dont il dépend dans sa région (Agence Régionale de l Hospitalisation ou ARH ). Le directeur de l ANAES élabore le compte-rendu d accréditation à partir du rapport d accréditation du Collège de l accréditation. -5-
6 DÉROULEMENT D UNE PROCÉDURE D ACCRÉDITATION Entrée de l établissement de santé dans la procédure Réalisation d une auto-évaluation par l établissement de santé Visite de l établissement et rédaction d un rapport par des experts-visiteurs Formulation d observations par l établissement de santé sur le rapport des experts-visiteurs Étude du rapport des experts-visiteurs et des observations de l établissement. Élaboration du rapport d accréditation par le Collège de l accréditation. Élaboration du COMPTE-RENDU D ACCRÉDITATION par le Directeur de l ANAES -6-
7 IV. QUE CONTIENT LE COMPTE-RENDU D ACCRÉDITATION? Le compte-rendu d accréditation contient les informations suivantes : - la présentation de l établissement de santé, - le déroulement de la procédure d accréditation, - les conclusions du Collège de l accréditation sur la situation de l établissement. Ces conclusions mettent en évidence une synthèse selon les 10 référentiels. Dans ses décisions, le Collège de l accréditation peut émettre : - des recommandations : demandes formulées à l établissement pour progresser sur des domaines précisés en perspective de la prochaine procédure ; - des réserves : constat(s) d insuffisances sur des domaines précisés et absence de dynamique de progrès ; - des réserves majeures : constat(s) d insuffisances graves relatives aux exigences de qualité et de sécurité, sans qu il y ait eu de preuves d actions correctrices. Les décisions du Collège de l accréditation peuvent se résumer de la façon suivante : APPRÉCIATIONS Sans recommandation Avec recommandations Avec réserves Avec réserves majeures MODALITÉS DE SUIVI Le Collège de l accréditation encourage l établissement de santé à poursuivre la dynamique engagée. L établissement de santé met en œuvre les mesures préconisées et assure le suivi des recommandations formulées par le Collège de l accréditation en vue de la prochaine procédure. L établissement de santé produit un rapport de suivi ou fait l objet d une «visite ciblée» sur les sujets concernés dans un délai fixé par le Collège de l accréditation. L établissement de santé doit apporter des solutions aux réserves majeures lors d une «visite ciblée» à une date fixée par le Collège de l accréditation. * * * Les comptes rendus d accréditation des établissements de santé ayant conclu leur procédure d accréditation sont disponibles auprès de la direction de chaque établissement concerné et sur le site Internet de l ANAES -7-
8 PARTIE 1 PRÉSENTATION DE L ÉTABLISSEMENT DE SANTÉ La présente procédure d accréditation concerne : - l Hôpital gérontologique et médico-social de Plaisir-Grignon, sis 220, rue Mansart PLAISIR CEDEX 19. L établissement a été créé en 1862, sous la forme d un «dépôt de mendicité». Au début des années quatre-vingt, il est devenu «hôpital hospice». Il a entamé sa conversion au début des années quatre-vingt-dix, en devenant l hôpital gérontologique et médico-social de Plaisir- Grignon («HGMS»). Il dispose actuellement de lits et places autorisés, dont installés, répartis ainsi qu il suit : - pôle sanitaire comprenant 400 lits ; - pôle médico-social gérontologique comportant 370 lits ; - pôle médico-social adultes et enfants handicapés comprenant 305 lits et places. L essentiel de l activité est tourné vers la gérontologie. La principale caractéristique récente de l établissement est son ouverture sur l extérieur. La restructuration a débuté concrètement dans les années quatre-vingt-dix. Elle se poursuit à un rythme soutenu. -8-
9 PARTIE 2 DÉROULEMENT DE LA PROCÉDURE D ACCRÉDITATION Ce rapport fait suite à l engagement de l établissement dans la procédure d accréditation en date du 1 er septembre Cette procédure a donné lieu à une auto-évaluation réalisée par l établissement, suivie d une visite effectuée du 9 au 13 février 2004 par une équipe multiprofessionnelle de 4 experts-visiteurs mandatée par l agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé. A l issue de cette visite un rapport des experts a été communiqué à l établissement qui a formulé ses observations auprès de l ANAES. Le rapport des experts ainsi que les observations de l établissement audit rapport ont été communiqués pour délibération au Collège de l accréditation en octobre Après avoir pris connaissance : - du rapport des experts, et plus particulièrement des modalités de réalisation de l auto-évaluation et de la visite, de la mise à disposition des documents de synthèse sur la sécurité et du suivi des recommandations faites par les organismes de contrôle, - des observations et informations complémentaires au rapport des experts fournies par l établissement, le Collège de l accréditation décide que l établissement faisant l objet du présent rapport a satisfait à la procédure d accréditation. -9-
10 PARTIE 3 CONCLUSIONS DU COLLÈGE DE L ACCRÉDITATION I APPRECIATION DU COLLEGE DE L ACCREDITATION Synthèse par référentiel I.1 Droits et information du patient Les droits et l information du patient font partie de l approche gériatrique des soignants de l établissement. Des actions d amélioration concernant le respect de la dignité et de l intimité sont prévues. Certaines d entre elles telles que la sensibilisation des nouveaux agents sont déjà entreprises. Des actions de formation sont programmées. Ces actions vont permettre de réactiver ces thèmes dans l esprit des soignants en attendant de les intégrer comme éléments fondamentaux du nouveau projet d établissement. L amélioration du respect de l intimité du patient doit être entreprise sans attendre la rénovation des locaux I.2 Dossier du patient Une politique du dossier du patient est fortement engagée dans l établissement. Une volonté d homogénéisation des supports et des organisations est en cours, parallèlement à la mise en œuvre d un dossier du patient informatisé. La charte du dossier du patient et résidant, élaborée de manière pluridisciplinaire, est la référence commune. La direction, le corps médical, les cadres paramédicaux sont moteurs dans cette démarche. Un programme de formation est planifié pour intégrer l ensemble des personnels à cette dynamique. Une démarche d amélioration continue de la qualité est bien engagée. Elle a déjà permis d effectuer des réajustements suite à des évaluations menées. Les fiches de dispensation des médicaments, la traçabilité du recueil du consentement du patient et le mode de destruction des documents d information confidentielle à éliminer sont des points sur lesquels l établissement doit encore s améliorer. -10-
11 I.3 Organisation de la prise en charge des patients L amélioration de l organisation de la prise en charge des patients est un objectif prioritaire pour les différentes instances de l établissement. À tous les échelons, les professionnels assurent une prise en compte «humaine» du type de patient hospitalisé. La continuité et la coordination des soins découlent d une prise en charge médicale permanente et de qualité qui bénéficie de la collaboration et du dynamisme de l équipe de pharmacie. Le personnel est très impliqué dans la qualité de l accueil et des soins aux patients et adhère pleinement aux groupes de travail (CLUD, soins palliatifs) et aux initiatives novatrices (structure «Espace, vie, accompagnement», «comité local d information et de coordination»). L engagement des professionnels garantit la pérennité de la dynamique qualité. Seule la prévention du tabagisme n est pas au niveau des efforts réalisés dans les autres domaines. L utilisation de protocoles diagnostiques et thérapeutiques est à développer. I.4 Management de l établissement et des secteurs d activité La politique relative au management de l établissement est clairement définie dans le COM signé en Les projets médical, soignant, social, qualité/prévention des risques et du système d information sont validés par les instances. Les conseils de service se réunissent, toutefois leurs projets sont à formaliser en définissant des indicateurs de suivi. Des outils de gestion permettant à chaque secteur d activité de s impliquer et de suivre son activité et ses ressources sont à mettre en œuvre. L encadrement s implique fortement dans la définition et la mise en œuvre de cette politique, cependant les personnels du terrain ne sont pas suffisamment associés. Une dynamique d amélioration est mise en œuvre. Des bilans annuels relatifs au suivi du COM sont effectués. Reste à formaliser le projet d établissement. L évaluation est à mettre en place. I.5 Gestion des ressources humaines La gestion des ressources humaines est structurée, l organigramme de la DRH est diffusé et connu. Le personnel est informé de tout ce qui a trait à cette fonction et a accès directement au service en tant que de besoin pour obtenir des renseignements. Des actions d améliorations ont été entreprises concernant les fiches de poste et à la validation des entretiens annuels d évaluation. D autres sont prévues. Une réelle dynamique de gestion des ressources humaines existe, dans un contexte de recrutement difficile. -11-
12 I.6 Gestion des fonctions logistiques La gestion des fonctions logistiques s effectue à plusieurs niveaux. Selon le domaine, elle est plus ou moins avancée dans la démarche qualité. L unité centrale de production est certifiée et les approvisionnements sont organisés. La fonction hôtelière fait l objet d un projet qui permettra à terme de mieux identifier les acteurs et de définir une politique globale de nettoyage. La blanchisserie actuelle est installée dans des locaux ne permettant pas un fonctionnement satisfaisant. La nouvelle blanchisserie sera opérationnelle avant la fin de l année. La formation du personnel à la sécurité incendie est à renforcer. Par ailleurs de nombreux gros chantiers de réhabilitation et de constructions sont en cours jusqu en Les changements qui en résulteront permettront une amélioration globale de la prise en charge de la fonction logistique. I.7 Gestion du système d information Le système d information actuel est inadapté, mais en cours de remplacement. Le nouveau système a bénéficié d un cahier des charges particulièrement complet et élaboré de façon pluridisciplinaire. Il intégrera le dossier médical. Des formations sont prévues, par le fournisseur au fur et à mesure de l installation des divers modules. Les règles et les moyens de fonctionnement répondent parfaitement aux exigences de confidentialité et de protection des données. Le département d information médicale est bien structuré. La dynamique qualité dans ce secteur est évidente, et pour être complète doit sensibiliser le personnel soignant à l utilisation de l outil informatique. I.8 Gestion de la qualité et prévention des risques L établissement est engagé dans une politique de gestion de la qualité et de prévention des risques depuis Cette politique a été accentuée en 2001, avec la mise en place d une direction de la qualité dotée de moyens humains adaptés, et d une politique de formation destinée aux acteurs qualité de l établissement. Les personnels d encadrement sont étroitement associés à la démarche. Les personnels de base, et les agents de nuit le sont beaucoup moins. Les besoins des patients sont pris en considération. Le programme d amélioration de la qualité est évalué et réajusté régulièrement. La démarche de prévention des risques se développe progressivement depuis Reste à poursuivre et développer la politique de mise en place des protocoles. -12-
13 I.9 Vigilances sanitaires et sécurité transfusionnelle Les vigilances sanitaires sont en place et opérationnelles. La sécurité transfusionnelle est assurée. Les responsabilités sont définies et connues. Le dossier transfusionnel est individualisé, et les règles de transfusion et de suivi du patient sont bien procédurées et appliquées. La formation et l information du personnel à tous les niveaux méritent plus d attention. Les activités de vigilances n ont pas fait, à ce jour, l objet d une évaluation, en dehors du traitement des fiches de signalement des événements indésirables. Un programme spécifique d audit interne doit être établi. I.10 Surveillance, prévention et contrôle du risque infectieux Une politique de prévention et de contrôle du risque infectieux est définie annuellement par le CLIN en concertation avec les instances et la direction. L appropriation de cette politique par les professionnels est à accroître, notamment par la communication et la formation. La mise en œuvre des actions par l équipe opérationnelle d hygiène pourrait utilement être renforcée par une coordination avec les services logistiques. Les correspondants en hygiène sont des professionnels du terrain qui s impliquent dans cette démarche. La politique d amélioration continue est engagée. Elle doit toutefois être étendue. -13-
14 II. DÉCISIONS DU COLLÈGE DE L ACCRÉDITATION II.1 Recommandations formulées par le Collège de l accréditation - Assurer la traçabilité du consentement des patients ou de leur représentant ; - Assurer le respect de l intimité du patient sans attendre la fin de la restructuration ; - Développer la formation du personnel notamment dans les domaines de la sécurité incendie et des vigilances et sur la prévention du risque infectieux. II.2 Modalités de suivi Au vu des éléments contenus dans le présent rapport d accréditation issu des résultats de l auto-évaluation, du rapport des experts consécutif à la visite sur site et des observations de l établissement à ce rapport, le Collège de l accréditation décide que l établissement a satisfait à la procédure d accréditation. Considérant la dynamique qualité de l établissement, le Collège de l accréditation décide qu il fait l objet des recommandations mentionnées ci-dessus. L établissement met en œuvre les actions correctives et en assure le suivi en perspective de la prochaine procédure d accréditation. -14-
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