sur l'emploi Les entreprises multinationales et l'emploi
|
|
- Jean-René Larrivée
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 ui GEHEYA 22 Programme des entreprises multinationales Documents de travail Recherches sur les effets des entreprises multinationales sur l'emploi Document de travail n0 26 Les entreprises multinationales et l'emploi dans les zones franches d'exportation des pays d'asie par Rudy Maex Equipe regionale asienne pour la promotion de 1 'emploi, Bangkok -Genève, I Travai 1, 198-4
2
3 iii TABLE DES MATIERES Paye INTRODUCTION 1 CHAPITRE I : INDUSTRIALISATION A VOCATION EXPORTATRICE, INVESTISSEMENTS ETRANGERS DIRECTS ET ZONES FRANCHES D'EXPORTATION 3 1. L'exportation de produits nianufacturés par les pays en développement 3 2. Les investissements étrangers directs et les exportations de produits manufacturés Le role des zones franches d'exportation 16 CHAPITRE II : EFFETS DES ENTREPRISES MULTINATIONALES SUR L'EMPLOI DANS LES ZONES FRANCHES TATION DES PAYS. D.'ASIE La structure des investissements dans les zones franches d'exportation 29 a) Appartenance des entreprises etablies dans les zones franches d'exportation et origine des investissements étrangers 29 b) Repartition sectorielle des entreprises dans les zones franches d'exportation '. 31 c) Caractéristiques des investissements étrangers dans les zones franches Effets directs des entreprises multinationales sur l'eniploi dans les zones franches d'exportation en Asie Effetsindirects des entreprises multinationales sur l'emploi dans Fes franches d'exportation en Asie 41
4 - iv - CHAPITRE III : CARACTERISTIQUES BE L'EMPLOI LES ZONES FRANCHES D'EXPORTATION DES PAYS D'ASIE 56 Page 1. Caractéristiques des travailleurs em- 4 ployés dans les zones franches d'exportation Conditions de travail dans les zones franches d'exportation 61 CHAP ITRE IV : RESUME ET CONCLUSIONS 73 ANNEXE : Tableau 1 80 Tableau 2 81 Tableau 3 82 Tableau 4 87 ANNEXE : Documents de travail du Programme des entreprises multinatioriales du BIT (MULTI) 90
5 INTRO DUCT 10 N Le present document contient une étude analytique des investissements des entreprises multinationales (EM) dans les principaux pays d'asie oü 11 existe des zones franches d'exportation ainsi qu'une evaluation de 1 'impact direct et indirect de ces investissements sur l'emploi. On y trouve egalement une estimation du nombre des emplois qui ont été créés dans ces zones ainsi qu'un examen des types d'emploi qui se sont développés et des divers problèmes auxquels us ont donné lieu. Ii s'agit essentiellement de l'experience de quatre pays asiens, a savoir la Malaisie, Singapour, les Philippines et Sri Lanka. Dans les trois premiers pays, les entreprises multinati onales exi sterit depui s le debut des années sol xante-di x. Ii s'est donc écoulé suffisarnment de temps depuis cette date pour que l'on puisse évaluer leurs activités dans les zones franchesd'eportation de ces pays et savoir si, par le fait d'avoir apportc des capitaux etrangers considérables aux industries a haute intensité de main-d'oeuvre, les entreprises multinationales ne sont pas devenues par là d'importants facteurs de promotion de l'industrialisation et de l'emploi dans les pays concernés. Dans le quatrième pays précité, Sri Lanka, l'existence d'une zone franche d'exportation est plus rccente; l'activité de cette zone n'a débuté qu'en L'expérience de ce pays n'en est pas moms fort intéressante pour la raison que les circonstances y sont assez différentes de celles qui prevalaient ailleurs, a la fin des années soixante et au debut des années soixante-dix, lorsque les premieres zones franches ont été créées dans la region. Actuellement et depuis déjà années, une récession affecte les economies de la plupart des pays industrialises qul constituent pratiquement le seul débouché commercial pour les marchandises fabriquées ou assemblêes dans les zones franches d'exportation. Il n'est donc pas étonnant que les entreprises installées dans ces zones subissent de plus en plus les effets d'un marché en stagnation en méme temps que les inconvénients d'une concurrence grandissante. Les perspectives a long terme d'une augmentation de la production dans les zones franches sont également hypothequées par les tendances protectionnistes croissantes qui se font jour dans les pays industrialisés. En outre, les nouvelles technologies qui.se sont développées dans les applications de la micro-électronique risquent de redonner l'avantage aux pays industrialisés pour ce qui concerne la production dans ce domaine, production qul, a l'heure actuelle, est fortement concentrée dans les zones franches. Il n'empéche que le nombre des zones franches d'exportation n'a cessé de dans la region asienne. En 1981, on
6 2- comptait 26 zones d'exportation au sens propre de ce terme1. A ce chiffre, ii convient d'ajouter au moms les 27 "domaines industriels"(industrial Estates) de la République de Corée, de Hong-kong et de Singapour dont le role est similaire a celui des zones franches. Par ailleurs, dans plusieurs autres pays d'asie, des zones sont en construction ou en projet. Ii est prévu que, vers la fin de 1 'année 1982, sept nouvelles zones franches entreront en activité. En analysant cette croissanceininterrompue des zones franches d'exportation, on ne doit pas perdre de vue qu'il ne s'agit pas dun phénomene isolé. En fait, ces zones font souvent partie integrante d'un vaste effort concerté de plusieurs gouvernements de la region pour mettre en oeuvre des politiques économiques plus largement orientées vers l'extérieur et qui dependent de l'investissement direct de fonds étrangers,ainsi qu'on le démontrera ci-après au chapitre I. Cette politique contraste singulièrement avec celle qui avait cours dans beaucoup de pays dans les années soixante et même assez souvent encore dans les années soixante-dix, lorsque l'on ne concevait Ia réalisation de l'industrialisation qu'à travers une stratégie de simple substitution des importations. Actuellement, mérne 1 es pays qul ont été 1 es plus ardents protagoni stes de cette stratégie (tels 1 'Inde ou le Pakistan), et qul continuent a sly tenir, se sont rallies a cette politique de developpement accru des exportations et considèrent fréquemment les zones franches d'exportation comme un moyen initial d'y parvenir. L'auteur de ce document a fait de treslarges emprunts aux résultats des travaux menés par 1'Equipe régionale asienne pour la promotion de 1 (ARTEP)2 et consacrés a un de rëcherche sur les zones franches d'exportation etsur l'in-. dustrialisation entrainée par l'exportation. En outre, l'auteur aentrepris un certain nombre de recherches additionnelles sur le terrain afin d'ampl.ifier les données de base de la présente étude. Notes Pris dans leur sens strict, les termes "zones franches d'exportation" ou "zones de libre échange" ou "zones pour la promotion des investissements' ou "industries a régime d'entrepot douanier", etc. définissent l'établissement par certains pays (habituellement des pays en developpement) de sites industriels qui permettent - entre autres avantages - l'importation en franchise de matières premieres pour 1 'assemblage et la fabrication de marchandises destinées en premier lieu a l'exportation. Les dispositions réglementaires exactes qui régissent l'établissement de chaque zone particulière peuvent varier naturellement d'un pays a 1 'autre. 2 Asian Regional Team for Employment promotion.
7 -3- CHAPITRE I A VOCATION EXPORTATRICE, ETRANGERS DIRECTS ET ZONES FRANCRES D'EXPORTATION 1. L'exportation de produits manufactures par les pays en développpenient Durant la période qui couvre environ les dix dernières années, les exportations de produits manufactures ont eu un role essentiel et une importance croissante dans la mise en oeuvre des politiques de développement de nonibreux pays du tiers monde, notamment ceux de 1 'Asie de 1 'Est et du Sud. Les avantages accordés aux exportateurs de rnarchandises nianufacturées et l'afflux nouveau d'investissenients étrangers dans des activités de production a haute intensité de main-d'oeuvre (phenomenequi, en partie tout au nioins, est do a 1 'evolution des politiques de production des pays industrialisés) ont eu pour consequence que les exportations manufactucres1 des pays en développement2 sont passées de 2,5 milliards de dollars USA en 1960 a 32 milliards de dollars USA en 1975 et a 63 niilliards de dollarsusaen 19783,ce qui correspond a un taux annuel d'augrnentation de 19,6 pour cent (et même a un taux de 25 pour cent si l'on se réfère uniquement a la période ). Dans le même temps, les exportations de produits manufactures des pays industrialisés auqmentaient beaucoup moms rapidement (14,8 pour cent par an). Ainsi, en 1979, la part des pays en développement dans les exportations de produits manufactures s'élevait a 8,1 pour cent alors que c.e taux n'était que de 3,9 pour cent en Dans les pays en développement a économie de marché de 1 'Asie du Sud et de 1 'Est5, la croissance annuelle des exportations nianufacturicres a êté de 19,8 pour cent entre 1960 et 1979, ce taux étant a peu prés iden.tique pour l'ensemble des pays en développement. Mais, vers la fin de cette et 1979, le taux d'augmentation annuel a été supérieur a 30 pour cent. Passant de 1,6 milliard de dollars USA a 42 milliards, la part des economies en développement du sud et de l'est de 1'Asie dans les exportations mondiales de produits manufactures a augmenté de 2,4 pour cent en 1960 a 5,3 pour cent en Les exportations de produits manufactures des pays en développenient d'asie a économie planifiee7(qui ne sont pas incluses dans les totaux ci-aprës indiqués) se sont élevêesseulernent, en 1978, a 5,8 millions de dollars USA8.. Au cours des deux der-nicre-s
8 -4 décennies, ces exportations se sont accrues de 11,6 pour cent environ par année. Comme pour les pays d'asie a économie de marché, on constatequ'une rernarquable accélération s'est produite (20,1 pour cent d'augmentation annuelle) entre 1975 et 1 978g. La place de plus en plus grandissante prise par les produits nianufacturés dans les exportations des pays asiens en développement constitue un phénomène important ainsi qu'on peut le constater dans le tableau 1.1 ci-après. A 1 'exception de 1 'Inde, pour les années qui vont de 1960 a 1975, et de la Birrnanie, de la Malaisie et de Hong-kong, pour la période de 1975 a 1979, on constate que la part relative de la production manufacturière dans le total des exportations a eu une nette tendance a augmenter dans chacun des pays fi gurant au tableau 1.1. Le pourcentage d'augmentation le plus élevé pour 1 'ensemble de la période 1960 a 1973 est celul de la République de Corée (+ 75 pour cent), suivie du Pakistan (+ 29 pour cent) et de Singapour ( 25 pour cent). De 1975 a 1979, les augmentations les plus importantes ont été celles des Philippines (+ 19 pour cent), du Nepal (+ 16 pour cent) et de 1' Inde (+ 16 pour cent). Des pays tels que le Bangladesh, le Pakistan, le Nepal et 1' Inde, q1ui pratiquent traditionnellement une politique de substitution des importations, figurent parmi ceux qul ont les plus forts pourcentages d'exportation de produits manufactures et, pour certains de ces pays, la part du total des exportations est méme plus élevée que celle de Singapour, pays dont la polltique est pourtant trés orientée vers l'exportation. Toutefois, 11 ne faudrait pas se laisser induire en erreur par cette image d'orientation vers l'exportation que donne le tableau 1.1, car elle reflète mal la situation des economies prises dans leur ensemble. Ainsi, bien que les exportations de produits manufacturés atteignent un pourcentage important du total des exportations, on constate que pour la plupart des pays de 1 'Asie du Sud ces exportations se situent a un niveau encore trés bas, que ce soit en valeur absolue ou per capita. Les economies de ces derniers pays demeurent donc largement orientées vers le marché intérieur. En Inde et au Pakistan - deux pays considérés comme les grands exportateurs de l'asie du Sud -'les exportations per capita, en 1978, ont êtè seulement de 10,3 dollars USA et 19 dollars USA respectivement. Par comparaison, dans les pays en développement de l'asie de l'est, les chiffres correspondants se situent entre 75,1 dollars USA pour les Philippines et 4 406,1 dollars USA pour Singapour. L'augmentation de la part relative des exportations manufacturières des pays de 1 'Asie du Sud, par rapport au total des exportations de ces pays, dolt étre attribuée a la faiblesse de l'augmentation des exportations autres que celle des produits f
9 Tableau Pniircentage des produits manufactures dans le total des exportations des pays en déveloodement de l'asie du Sud et de l'est, Pays Pays a économie de Nepal n.a Bangladesh n.a Inde b) Pakistan Sri Lanka Birmanie 3b) 1 3 Indonésie (.) 1 3 Thailande Philippines Malaisie RCpublique de Corée Hong-kong Singapour Pays a économie Chine n.a. n.a. 49 a) Aux pays a il faut ajouter les pays et territoires tels que Macao, Brunéi, les Maldives, le Laos, le Kampuchea et le Bhoutan, etc. b) Chiffres de c) Y la République democratique de Corée. économie de marché mentionnés dans le tableau, compris (a part la Chine) la Mongolie, le Viet Nam et Sources: Calculé a partir de donnces de la Banque mondiale Rapport sur le développement mondial, 1978 et 1982; Niohs Uniës : des statistiques du commerce international, l979;et Nations Uni es : Annuaire des stati 5- tiques du commerce international, (.) = insignifiant. n.a. =nondisponible.
10 -6 manufactures plutot qu'à une quelconque dynamique de leurs exportations manufacturicres. Cela ressort du tableau 1.2 ou apparaissent les énormes differences entre pays du sud et pays de 1 'est de 1 'Asie pour ce qui est des exportations manufacturières, tant en chiffres absolus que per capita. C'est ainsi que l'on peut constater que, per capita, les exportations de Singapour sont fois plus importantes que celles de la Birmanie, la lanterne rouge de ce palmarès. Si l'on prend l'ensemble des sous-régions, on s'aperçoit qu'avec une population trois fois plus nonibreuse que celle de 1 'Asie de 1 'Est, 1 'Asie du Sud n'arrive a exporter qu'environ le dixième des exportations de la premiere. 11 apparait en outre que les exportations de troi s petits pays de 1 'Asie de 1 'Est (a savoir Hong-kong, la République de Corée et Singapour) atteignent a elles seules 35 pour cent des exportations de la production manufacturière des pays en développement de 1 'Asie du Sud et de 1 alors que les trois pays en question ont une population qui egale 2,2 pour cent a peine du total de la population de 1 'Asie de 1 'Est. Il est vrai que ces pays ont été les premiers de la region a se lancer dans la voie de 1 'industrialisation a vocation exportatrice : c'est sans doute la raison pour laquelle ils ont abondaminent moissonné les bénéfices du boom qu'ont connu les exportations manufacturières des pays en développement au cours des années soixante-dix. Leur stratégie qui est considérée actuellement comme ayant été éminemment payante a consisté a créer une économie de marché libre qui s'est spécialisée dans des secteurs particuliers en tenant cornpte des avantages qu'ils offraient. Cela impliquait l'abandon de pratiques interventionnistes telles que les restrictions a l'importation, le controle des changes, les taux de change artificiels et certaines subventions ou taxes douanières, etc. dont usaient et abusaient a 1 'époque la plupart des pays en développement pour tenter d'édifier une industrie nationale basée sur une politique de remplacement des importations. Une fois passée la premiere phase, que l'on a appeiée la "phase defacilité", de cette politique de substitution des importations, l'on s'est vite rendu compte que l'existence de barrières protectionnistes par trop élevées engendrait des probièmes économiques structurels caractérisés par la pénurie chroni que de devises étrangéres, la fai blesse du potentiel I ndustriel le développement d'industries de grande envergure et a haute concentration de capital et 1 'exiguité de la demande de travail. Les trois pays précités, ainsi que certains autres, n'ont pas souffert de tous ces incorivénients. Bien au contraire, en plus d'avoir enregistré une rapide croissance de leurs exportations de produits manufactures, us ont egalement connu un remarquable développement de l'ensemble de leur économie,ainsi que le reflcte
11 7 Tableau 1.2. Pays Exportations de produits manufactures dans les pays en développement de 1 tasie du Sud et de 1 Est, 1979 Population Exportations Exportations (en mu- de produits de produits lions) manufactures rnanufacturés (en millions per capita de dollars (en dollars US) US) Total pour l'/\sie du SUda) 890, ,2 Nepal 14,0 28 2,0 Bangladesh 88, ,9 Inde 659, ,7 Pakistan 79, ,3 Sri Lanka 14, ,1 Birmanie 32,9 28 0,9 Total pour 1'Asie de 308, ,4 Indonésie 142, ,4 Thailande 45, ,2 Philippines 46, ,2 Malaisie 13, ,8 République de Corée 37, ,1 Hong-kong 5, ,8 Singapour 2, ,6 Total pour les pays d'asie a économie planifiéed 1 036, ,7 Chine 964, ,5 Viet Nam 52, ,6 TOTAL POUR L'ASIEDU SUD, ET DE L'EST ET LES PAYS A ECONOMIE PLANIFIEE 2 235, ,6 a) Y compris le Bhoutan et les Maldives. b) c) Y compris Brunéi, le Laos, le Kampuchea, Macao, etc. Y cornpris la Mongolie et la Republique démocratique de Corée. - - Banque mondiale : Rapport sur le développement mondial, 1981 et 1982,et Far Eastern Economic Review's Asia 1981 Year Book.
12 -8 l'augmentation constante des taux de leur production turière et de leur produit intérieur brut (PIB) per capita De 1970 a 1979, par.exemple, la croissance du PIB de ces pays a été pratiquernent plus importante que celle de tous les autres pays en développement de 1 'Asie. De plus, des institutions internationales telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont rendu hommage a cette experience et recommandé qu'elle soit adoptée par les autres pays du tiers nionde, qui ont déjà atteint un certain stade de développernent A la vérité, au cours des années soixante-dix, plusieurs autres pays ont rejoint les rangs des nouveaux exportateurs de produits manufactures. Citons parmi eux la Thailande, dont les bénéfices dus a l'exportation de ses produits manufactures sont passes de 21 millions de dollars USA en 1968 a 572 millions en 1976 et a millions en Les Philippines et la Malaisie ont vu la valeur de leurs exportations manufacturières passer de 57 et de 85 millions de dollars respectivement 608 et 824 millions de dollars pour 1 'année 1976 et a et millions pour 1 'année Cependant, mêrne dans ces pays, les exportations per capita sont demeurées trés inférieures en valeur a celles de Singapour, de Hong-kong et de la République de Corée. Néanmoins, ils possèdent sans doute les meilleures chances de au groupe des "pays nouvellemerit industrialisés" dans les dix années qui viennent; on peut d'ailleurs constater qu'ils ont déjà commence a modifier leur ancienne politique de primauté a 1 'exportation en faveur de la nouvelle politique d'industrialisation a vocation adoptée, de longue date, par les pays pionniers d'asie L'êvolution de cette tendance et le nombre de pays appelés a faire partie du peloton des "pays nouvellenierit industrialisés" dépendront, entre autres, de la rapidité que ces pays mettront a restructurer leurs economies et a améliorer la gamme de leurs exportations en y incluant davantage de produits a forte intensité de travail qualifié et de capital. C'est la voie qui permettra a ces pays d'abandonner les marchés a forte proportion de niain-d'eouvre et de les laisser a de nouveaux venus dans le cadre de la division internationale du travail. Cependant, on commence a avoir quelques doutes sur la possibilité pour les pays industrialisés de pouvoir réaliser rapidement ces projets bases sur une haute intensité de capital et dé travail qualifie et, par voie de consequence, sur les chances que pourraient avoir les pays les moms développés d'accéder, a leur tour, aux premiers stades du développement que connurent les pays nouvehement industriahisés. Ces doutes sont suscités par les perspectives actuelles du marché des produits manufactures, perspectives qui sont loin d'être aussi bonnes qu'elles
13 -9-1'êtaient en Le fait est que, de plus en plus, 11 apparait que les exportations de marchandises manufacturées niarquent le pas dans plusieurs pays de la region. Ainsi, le de croissanco de ces exportalions a considêrablement baissé a Hong-kong, en Malaisie, a Singapour et en République de Corée pour 1 'année 1981 et, pour le premier trimestre de 1982, on a enregistré une nette chute de la des exportations manufacturières de certains de ces pays. La spectaculaire croissance des exportations de biens manufactures qui avait permis a plusieurs d'entre eux de se transformer en pays quasi industrialisés semble actuellement stoppée, au moi ns temporai rement. Ce sont les politiques protectionnistes adoptées par les pays industrialisés pour certains secteurs de leur économie qui menacent l'essor de ces exportations. A l'heure actuelle, les restrictions les plus sérieuses imposees aux pays en développement se produisent dans les secteurs du textile et de l'habillement. L'imposition de quotas et de clausesde sauvegarde a amenuisé les perspectives d'exportation. Hong-kong et la Republique de Corée, deux pays dans lesquels ces secteurs ont constitué 1 'élément essentiel de leur industriàlisation aux fins d'exportation, ont vu leurs quotas rarnenés au-dessous des niveaux d'autrefois, tandis que des pays relativement nouveaux venus sur le marché des textiles, tels la Thailande et le Sri Lanka, se sont vu imposer des restrictions qul leur interdisent d'envisager toute augmentation substantielle de leurs exportations, alors méme que celles-ci ne représentent encore qu'une infime partie de celles de la Republique de Corée et de Hong-kong. Cette situation est illustree dans le tableau 1.3 oq apparaissent les quotas d'importation des pays de la CEE pour les pays d'asie en ce qui concerne le commerce des principales productions textiles. Par exemple, les quotas accordés a Sri Lanka atteignent grosso modo 3 9 pour cent de ceux de Hong-kong. Dans certaines autres branches de production, les quotas combines afférents aux pays les moms développés d'asie, tels que Sri Lanka, la Thailande, la Malaisie, le Pakistan et les Philippines, atteignent seulement une fraction du quota de Hong-kong. Pour les categories de marchandises qui ne sont pas grevées par 1 'imposition de quotas ou pour lesquelles cette pratique est relativernent peu utilisée, l'êvolution rapide de l'exportation est freinée par des mesures de sauvegarde qui sont habituellement incluses dans les nouveaux contrats commerciaux. La CEE a pris l'initiative de renvoyer les discussions concernant l'accord international multifibres qul devaient s'engager pour le cuir et la chaussure afin precisément de mettre un a l'augmentation du taux des importations de chaussures. Pour ce qui est de ce dernier - -
14 Tableau 1.3. Quotas d'importation de 1 développement et territoi produits textil a CEE et leur utilisation pour les pays en res asiens concernant cinq categories de es (1979) (en riiilliers de pièces) Categorie Corée de Sri Lanka Thailande Malaisie Pakistani Singapour Philippines Macao 04 quota (% utilisation) (101) (100) (27) (82) (68) (103) (81) (77) (83) 05 quota (% utilisation) (97) (102) (17) (93) (79) (102) (60) (58) (107,) 06 quota (% utilisation) (97) (87) (86) (95) (61) (38) (95) (95) (96) 07 quota (% utilisation) (98) (99) (77) (86) (80) (73) (95) (80) (101) 08 quota n.a. n.a n.a. (% utilisation) (101) (97) (96) (86) n.a. n.a. (96) (95) n.a. Notes : 04 Chemises, T-shirts, etc. tricotés ou fabriques au crochet. 05 = Jerseys, pullovers, etc. tricotés ou fabriqués au crochet. 06 = Pantalons d'hommes et de femmes, shorts et culottes pour hommes. 07 = Blouses de femmes tissées et tricotées. 08 = Chemises d'hommes tissêes. Source Informations fournies par la Communauté économique européenne (CEE). 0
15 11 des restrictions quantitatives ont déjà été imposées au niveau national en Australie, en France, au Canada et au Royaume-Uni. Des accords commerciaux caractéristiques de cette tendance ont déjà été négocies par les Etats-Unis20. Les prodüits ainsi que certaines productions du secteur électronique, tels les postes de télévision en couleurs, ont également fait 1 'objet de mesures ayant pour but de les importations en provenance des pays en Ii va sans dire que de telles mesures (queue que soit la validité des raisons qui les motivent) ne font qu'exacerber les competitions commerciales entre les pays qui en sont au premier stade de développement de leurs exportations; d'autre part, ces mesures restreignent les possibilités d'exportation de la production a forte intensité de travail des pays nouvellement industrialisés vers les pays en développernent dont les economies et le niveau des salaires sont plus faibles. Si la récessi on économique mondi ale persi ste et si ces tendances au protectionnisme continuent a s'accentuer, c'est toute la stratégi e basée sur 1 'industrial i sati on a vocati on exportatri ce qul sera remise en question, car le point faible de cette stratégie, ainsi que certains critiques n'ont pas manqué de le souligner, est précisément qu'elle depend totalement de la croissance économique des pays industrialisés. Ii faut mentionner, a cet égard, que le système de monitorage des pays industrialisés pour controler le régime des quotas laisserait passablement a desirer. Ii semblerait donc que les politiques restrictives mises en oeuvre seraient moms efficaces que les quotas imposes ne le laissent paraitre. Il est evident que Si les chances de croissance des exportations manufacturières des pays du tiers monde continuent de s'amenuiser, les exportations manufacturières des zones franches, dirigées habituellement vers les pays industrialisés, s'en ressentiront forcément. Toutefois, le developpement des zones franches d'exportation ne depend pas seulement de la tendance des exportations de produits manufactures en général. Ii est aussi fortement conditionné par les tendances mondiales des investissements des entrepri ses multinationales. 2. Les investissements étrangers directs et les exportations de produits manufactures Dans tout ce qui s'écrit actuellement sur l'industrialisation entrainée par l'exportation, on a tendance a considérer que les investissements directs ont joué un role primordial dans la croissance rapidedes exportations manufacturières des pays en developpement22. Ii ne faut cependant pas perdre de vue que cette conviction est souvent mnal fondée car les statistiques indispensables
16 12 - ne sont pas habituellement fournies par les pays concernés. Pour ce qui est des investissements étrangers directs (qui sont en relation avec la production destinée tant a l'exportation qu'au marché domestique),.le tableau 1.4 montre que, de 1960 a 1968, les pays d'asie qul ont recu le plus d'investissements nets ont été, dans 1 'ordre, la Republique de Corée, la Malaisie et la Thailande. Après 1968, les investissernents etrangers directs se sont plutot portés vers Singapour et la Malaisie, alors que 1 'Indonésie, la Thailande et. les Philippines semblent avoir bénéficié d'un apport important de capitaux privés. Tel n'a pas été le cas pour les pays de 1 'Asie du Sud, comme 1 'Inde et le Pakistan. Tableau 1.4. Investissernents étrangers directs nets dans quelques pays d'asie, par année, (en millions de dollars USA) Pays Malaisie Singapour 160a Indonésie République a de Corée Thailande Philippines Pakistan Inde n.a. n.a. Sri Lanka -l - - -l Birmanie Nepal a Sources: Fonds monétaire international : Balance of Payments Statistics, (numéros divers); et Banque mondiale World Development Report (numéros divers). Méme Si les investissements étrangers directs se sont surtout concentrés dans les pays de 1 'Asie de 1 'Est, ou le développement des exportations est généralement plus important qu'en Asie du Sud, cela ne signifie pas nécessairement qu'il y ait une
17 - 13 relation de cause a effet entre le degré d'activité des entreprises multinationales et la progression des exportations de produits manufactures. Ii faut remarquer, tout d'abord, que les tendances observées dans les investissements étrangers directs ne reflétent pas entièrement le role des multinationales dans la region, étant donné 1 importance croissante prise par les operations autres que de sirnples prises de participation au capital. (Ces operations comprennent les ventes de brevets et de marques de fabrique, le transfert des techniques de fabrication, les accords d'assistance technique, les contrats de construction industrielle, les contrats de livraison des en mains, le franchisage, les con trats de gestion et de commercialisation, les accords ge coproduction, les services de prêts et de credits, etc.2.) En second lieu, les données dont on dispose géneralement sur l'apport net des investissements étrangers directs ne sauraient être cornparees a celles concernant leflux absolu de ces investissements. On en trouve un bon exemple dans le cas des Philippines. En 1980, total des investissements de ce pays a l'étranger a presque dépassé celui de l'apport des investissements étrangers directs faits aux Philippines, ramenant ainsi la valeur nette de cet apport a un minimum, alors que le flux absolu atteignait constamment un maximum24. En troisième lieu, c'est seulement une partie des investissements étrangers qui va a l'industrie manufacturiêre (et seulement une fraction des investissements faits dans cette industrie qui va aux industries exportatrices de produits manufactürés). On constate ainsi que, de 1965 a 1972, il y a eu, dans les pays en developpernent de 1 'Asie et de 1 'Océanie, une rnoyenne de 33 pour cent seulernent du flux net des investissements étrangers dans le secteur manufacturier25. Les données concernant l'ensemble des investissements directs faits dans sept pays asiens sélectionnés (tableau 1.5) offrent une image bien différente. Il ressort de ce tableau que la part du secteur manufacturier est nettement plus êlevée : elle se situe entre 48,7 pour cent aux Philippines et 100 pour cent a Hong-kong, en enregistrant des pointes d'augmentation entre les années 1972 et La valeur relative de ces données (estimations, nornbre limité de pays) empêche d'en tirer des conclusions valables pour l'ensemble de la region asienne. Enfin, l'orientation de l'industrie manufacturière vers l'exportation est très largement différente d'un pays a l'autre. A Singapour et a Hong-kong, par exemple, plus de la moitié de la production industrielle a été exportêe vers la fin des années soixante-dix. A Hongkong, le pourcentage se situe aux alentours de 85 pour cent26 et a Singapour 11 est de 62 pour cent27. Pour les autres pays de la region, les chiffres sont plus modestes, bien que parfois non negligeables. En Republique de Corée, par exemple, c'est le 25 pour cent de la valeur brute de la production rnanufacturiëre qui a prisie chemin-des exportations28-ce - chlffre a été de 22 pour, cent en Malaisie29 (pour 1 'année 1978), de 14,3 pour cent aux Philippines30 (pour 1 'année 1974) et de 6,7 pour cent en Inde31 et
18 Tableau 1.5. Montant cumulatif des investissements étrangers directs dans une selection de pays d'asie en développement par industrie principale etpourcertaines années Pays Année Total des Part de distribution I nvesti s- sements (en dollars USA) Secteur dustries tives des in- extrac- Secteur dustries turiêres des inmanufac- Secteur services des Autres secteurs Hong-kong.197:1 759,5 100, ,4 100,0 Inde ,8 4,2 9,2 3,7 Indonésie 1970' 1 581,4 74,9 19,2 5, ,0 37,5 57,0 10,3 Philippines ,0 5,7 39,2 52,5 2, ,0 12,6 48,7 34,0 4,7 Rep. de Coréel ,2 1,3 76,9 21, ,9 1,4 80,1 18,5 Singapour ,0 47,7 52, ,0 40,6. 59,3 Thailande ,2 0,1 97,3 2, ,7 93,1 6,8 Source : Nations Unies : Transnational (New York, 1978), p corporations in world development: a re-examination Note : "La region de 1'Asie et du Pacifique a enregistré l'augmentation la plus rapide pour ce qui est du flux des investissements étrangers directs dans les pays en développement durant les années soixantedix; sa part dans 1 'ensemble de ces investissements est passee de 17 pour cent en 1971 a 27 pour cent vers la fin de la décennie", Issues and programmes in various fields of activity of ESCAP: main issues in the transnational corporations, E/ESCAP/309, 11 February 1983, p. 1...
19 15 Toutefois, 1 'evolution de la repartition des investissements étrangers directs ne ressemble pas a celle de la production rnanufacturiêre elle-méme. On s'apercoit que, dans certains pays comme Singapour, Ia République de Corée et Hong-kong, les investissements concernent presque exclusivenient l'industrie nianufacturière d'exportation. Par contre, dans d'autres pays, tels que la Thailande, la Malaisie et les Philippines33, us sont beaucoup plus orientés vers le marché intérieur, bien que cette situation se soit radicalement transformée au cours des toutes dernières années. Le role joué par les investissements etrangers directs et les multinationales dans l'évolution des exportations de produits manufactures semble avoir été trés different dans chacun des divers pays en developpement de 1 'Asie. Ainsi, a Singapour, par exemple, l'impact des investissements étrangers dans les exportations de produits manufactures semble avoir été ênorme : en 1980, plus de 92 pour cent des exportations de marchandises manufacturées de ce pays provenaient, en effet, des entreprises ayant une forte participation de fonds etrangers, et 85 pour cent environ des firmes étaient controlées entièrement ou majoritairement par des étrangers34. En Malaisie, cette proportion atteignait probablement la même ampleur35. Dans la République de Corée, en 1977, des operations de coproduction menées conjointement par les multinationales et les firmes locales ont eu a leur actif 31 pour cent environ des exportations mnanufacturiêres de ce pays36 et, a Hong-kong, les multinationales sont responsables de 10 a 15 pour cent de ces exportations37. Dans la Republique de Corée, 1 'importance relative des exportations manufacturiêres des entreprises multinationales est probablement supérieure a celle qui apparait dans les chiffres indiques, car la croissance des exportat.ions de produits manufactures des entreprises multinationales est de loin plus forte que celle des firmes domestiques. (La part qui revient aux multinationales dans le total des exportations manufacturiëres est passée de 1,8 pour cent en 1962 a 13 pour cent en 1969 et a 28 pour cent en.1974.)38 Certaines informations donnent a penser qu'a Hong-kong, a Singapour et en Malaisie, les entrepri ses multi nationales ont accru leur part relative des exportations manufacturléres au cours de ces dernières années. Par contre, les estimations qui ant été faites pour 1 'Inde montrent que la part des firmes étrangères demeure insignifiante dans ce Ii en va de même au Pakistan. Ii est donc clair que l'importance relative des investissemerits des multinationales dans les exportations manufacturières des pays d'asie vane d'un pays a 1 'autre, au vu des données portant sur l'évolution de ces investissements durant les deux d-erniéres décennies. Ces differences sont patentes même pour les pays communément appelés "pays nouvellement industrialisés". Ainsi qu'on peut s'en rendre compte par ce qui precede, les multinationales ont joué un role inodeste dans certains pays tandis que
20 - 16 dans d'autres elles ont constitué un facteur primordial du développement des exportations manufacturières. Néanmoins, on peut raisonnablernertt penser qu'au cours des dernières années, ii y a eu, dans presque tous les pays en développement de la region asienne, un apport assez important d'investissements étrangers directs dans les industries manufacturières - quel que soit le degré de développement de ces pays. Pour ce qul est de Ia repartition par industrie, onconstate qu'au cours des deux dernières décennies les investissements étrangers directs lies aux exportations se sont faits pour une bonne part dans les industries alimentaires et dans les productions pétrolières et chimiques. Mais ces investissements ont été plus importants encore dans les industries de l'electronique, du vêtement et du textile, implaritées pour la plupart dans des zones franches d'exportation (ainsi qu'on le verra ci-après). 3. Le role des zones franches d'exportation Ces zones ont été souvent une sorte de continuation des traditionnels ports francs de l'époque coloniale qui furent créés pour stimuler le commerce hors douane. La creation des zones franches d'exportation4 a constitué, en quelque sorte, un pas en avant : des activités industrielles ont eu la permission de se dérouler egalement a l'intérieur d'un périmètre hors taxe. Actuellement, de nombreuses zones franches ont pour activité principale la transformation et l'assemblage de produits industriels. On peut décrire une zone franche d'exportation comme étant un site geographiquement isolé oü,sur le territoire d'un pays, certaines categories de marchandises, sous forme de matières premieres, de pièces détachées ou de produits finis et semi-finis, peuvent être importêes sans payer de droits de douane. Une fois assemblées, transformées ou manufacturées, ces marchandises peuvent être réexportées sans paiement de taxes. Dans le passé, plusieurs pays ont essayé d'aider les exportations manufacturières par le truchement d1un système assez peu commode de remboursenient des taxes douanières et autres redevances aux entreprises individuelles. On peut donc considérer que les zones franches d'exportation ont été également un moyen de simplification de certaines procedures administratives se rapportant a la promotion des exportations. Habituellement, les industries manufacturières qui désirent s'installer dans ces zones bénéficient de plusieurs autres avantages fiscaux et matériels. Ces stimulants comprennent, entre autres, des d'infrastructure telles que terrains, électricité, systèmes de communications, adduction d'eau, égoüts et
LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE?
LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? Françoise Lemoine & Deniz Ünal CEPII Quel impact de l expansion chinoise sur l économie mondiale? Rencontres économiques, 18 septembre
Plus en détailMONITEUR DE LA BRANCHE INDUSTRIE MEM. Avril 2014
MONITEUR DE LA BRANCHE INDUSTRIE Avril 2014 Éditeur BAKBASEL Rédaction Florian Zainhofer Esteban Lanter Max Künnemann Adresse BAK Basel Economics AG Güterstrasse 82 CH-4053 Basel T +41 61 279 97 00 F +41
Plus en détailTABLEAUX STATISTIQUES
Continentalisation Cahier de recherche 9-9 Décembre 199 ----------------------------- COMMERCE, CROISSANCE ET EMPLOI : LE CAS DU MEXIQUE TABLEAUX STATISTIQUES Afef Benessaieh et Christian Deblock Groupe
Plus en détailBaromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique
BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 211 15 1 5-5 -1-15 -2 - -3-35 21 22 23 24 26 27 28 29 21 211 Série dessaisonalisée
Plus en détailRésumé. La transformation du système de crédit du Brésil. Que peuvent apprendre les pays africains de la croissance et du développement du Brésil?
Que peuvent apprendre les pays africains de la croissance et du développement du Brésil? Résumé de recherche : Affectation de crédit pour l'investissement, la stabilité et la croissance : Leçons tirées
Plus en détailSUBVENTIONS. Notifications conformément à l'article XVI: 1 TURQUIE
ACCORD GENERAL SUR LES TARIFS DOUANIERS ET LE COMMERCE RESTRICTED L/7162/Add.l8 6 mai 1994 Distribution limitée (94-0829) Original: anglais SUBVENTIONS Notifications conformément à l'article XVI: 1 TURQUIE
Plus en détailBaromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique
BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 212 1 1 - -1-1 -2-2 -3-3 22 23 24 2 26 27 28 29 21 211 212 Série dessaisonalisée
Plus en détailMoniteur des branches Industrie MEM
Moniteur des branches Industrie MEM Octobre 2014 Editeur BAKBASEL Rédaction Florian Zainhofer Traduction Anne Fritsch, Verbanet GmbH, www.verbanet.ch Le texte allemand fait foi Adresse BAK Basel Economics
Plus en détailLES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013
LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES 1. Facteurs structurels du ralentissement de la croissance dans les BRIC 2. Interdépendances commerciales entre les BRIC et le reste du monde Françoise Lemoine, Deniz
Plus en détailAugust 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances
August 2014 ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances Résumé L Association canadienne de la construction (ACC) représente 20 000 entreprises membres
Plus en détailInvestissement en capital dans la transformation alimentaire canadienne
PROGRAMME DE RECHERCHE SUR LE SECTEUR DE LA TRANSFORMATION ALIMENTAIRE PROGRAMME DE RECHERCHE DE LA TRANSFORMATION ALIMENTAIRE / PROJET 6A PROJET 6a : CONNAISSANCES EN MATIÈRE D INNOVATION Investissement
Plus en détailÀ Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires
POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse
Plus en détailNC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés
NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés Champ d'application 1. La présente norme doit être appliquée à la préparation et à la présentation des états financiers consolidés d'un groupe
Plus en détailDeuxième Examen global de l Aide pour le commerce
Deuxième Examen global de l Aide pour le commerce Activités de la Banque africaine de développement 2008-2009 Groupe de la Banque Africaine de Développement GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT
Plus en détailECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011
BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats
Plus en détailCroissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés
POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance
Plus en détailAPPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES
4 mars 1996 FRANCAIS Original : RUSSE COMMISSION DE STATISTIQUE et COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'EUROPE CONFERENCE DES STATISTICIENS EUROPEENS OFFICE STATISTIQUE DES COMMUNAUTES EUROPEENNES (EUROSTAT) ORGANISATION
Plus en détail- Introduction : la globalisation commerciale d hier et d aujourd hui
Plan du cours : - Introduction : la globalisation commerciale d hier et d aujourd hui - I. Les théories du commerce international - les avantages comparatifs (Ricardo) - les dotations de facteurs (HOS)
Plus en détailà la Consommation dans le monde à fin 2012
Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du
Plus en détailTROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE
ORGANISATION FOR ECONOMIC CO-OPERATION AND DEVELOPMENT TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE 14-15 septembre 2006 Séoul, Corée Déclaration de Séoul (version définitive) CENTRE
Plus en détailPerspectives. Les Orientations générales de la politique monétaire en Afrique du Sud. Ediab Ali. que monétaire
ARTICLE & ETUDE Les Orientations générales de la politique monétaire en Afrique du Sud Ediab Ali Le concept de la politi- Économiste que monétaire La politique monétaire est une des plus importants piliers
Plus en détailComité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP)
F CDIP/12/INF/4 ORIGINAL : ANGLAIS DATE : 3 OCTOBRE 2013 Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) Douzième session Genève, 18 21 novembre 2013 RÉSUMÉ DE L ÉTUDE SUR LA PROPRIÉTÉ
Plus en détailKlako Group. Intégration, Comptabilité et Conseils fiscaux. Optimisation d Achat et Contrôle de Qualité
Klako Group Intégration, Comptabilité et Conseils fiscaux Optimisation d Achat et Contrôle de Qualité Beijing Hong Kong Shanghai Shenzhen Visitez notre site web à http://www.klakogroup.com Notre société
Plus en détailACCORD SUR LES SAUVEGARDES
Page 299 ACCORD SUR LES SAUVEGARDES Les Membres, Considérant l'objectif général des Membres qui est d'améliorer et de renforcer le système de commerce international fondé sur le GATT de 1994, Reconnaissant
Plus en détailL incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1
Affaires étrangè et Commerce International Canada Le Bureau de l économiste en chef Série de papiers analytiques L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada
Plus en détailEvaluation de l impact des indicateurs du. Cost of Doing Business sur le taux de croissance de Maurice
Evaluation de l impact des indicateurs du Cost of Doing Business sur le taux de croissance de Maurice Janvier 205 TABLE DE MATIERES I. Introduction... II. La Méthodologie... 3 III. Analyse Empirique...
Plus en détailLes perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI
Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds
Plus en détailTENDANCES DANS LE COMMERCE DE MARCHANDISES INTERNATIONAL : UN EXAMEN DES PAYS MEMBRES DE L'OCI
ORGANISATION DE LA CONFÉRENCE ISLAMIQUE CENTRE DE RECHERCHES STATISTIQUES, ÉCONOMIQUES ET SOCIALES ET DE FORMATION POUR LES PAYS ISLAMIQUES PERSPECTIVES DE L'OCI Juin 8 TENDANCES DANS LE COMMERCE DE MARCHANDISES
Plus en détailCommission des finances
Autorité internationale des fonds marins ISBA/21/FC/5 Commission des finances Distr. limitée 4 juin 2015 Français Original : anglais Vingt et unième session Kingston (Jamaïque) 13-24 juillet 2015 État
Plus en détailLIGNES DIRECTRICES ET RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX
MÉMORANDUM D11-6-5 Ottawa, le 4 janvier 1993 OBJET DISPOSITIONS RELATIVES AUX INTÉRÊTS ET AUX PÉNALITÉS : DÉTERMINATIONS, CLASSEMENTS OU APPRÉCIATIONS ET RÉVISIONS OU RÉEXAMENS ET EXONÉRATIONS DE DROITS
Plus en détailDocument 1.2: Définition de l indicateur d ouverture (OPENNESS) de Sachs et Warner,1995
PROGRAMME DE FORMATION CONTINUE SESSION 6 : RENNES, 1314 MARS 2008 Atelier : Ouverture et croissance Animé par Akiko SuwaEisenmann (EEP) L objectif de cet atelier est d examiner les données de plusieurs
Plus en détailObservation des modalités et performances d'accès à Internet
Observation des modalités et performances d'accès à Internet Avant-propos La base de cette étude est constituée par les informations collectées par l'outil Cloud Observer d'iplabel (chargement des différents
Plus en détailL Épargne des chinois
L Épargne des chinois (Patrick ARTUS Johanna MELKA) Colloque Cirem-Cepii-Groupama AM 29 septembre 25 Indicateurs de «qualité de vie» en Chine 199 1995 2 22 23 Nombre d'écoles par 1 habitants 9,1 7,82 6,48
Plus en détailInvestissements et R & D
Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités
Plus en détail(Actes non législatifs) RÈGLEMENTS
23.4.2010 Journal officiel de l Union européenne L 102/1 II (Actes non législatifs) RÈGLEMENTS RÈGLEMENT (UE) N o 330/2010 DE LA COMMISSION du 20 avril 2010 concernant l'application de l'article 101, paragraphe
Plus en détailVI. TENDANCES DE L INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER DANS LES PAYS DE L OCDE
VI. TENDANCES DE L INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER DANS LES PAYS DE L OCDE Introduction L investissement direct étranger a des effets bénéfiques sur l économie L investissement direct étranger (encadré
Plus en détailINCITATIONS FISCALES EN AFRIQUE DE L'OUEST
4 INCITATIONS FISCALES EN AFRIQUE DE L'OUEST Cette partie du rapport procède à une brève analyse d'une autre opportunité manquée d'accroître la base fiscale dans l'espace CEDEAO : les avantages fiscaux.
Plus en détailACCORD SUR LES MESURES CONCERNANT LES INVESTISSEMENTS ET LIEES AU COMMERCE
Page 153 ACCORD SUR LES MESURES CONCERNANT LES INVESTISSEMENTS ET LIEES AU COMMERCE Les Membres, Considérant que les Ministres sont convenus, dans la Déclaration de Punta del Este, que "à la suite d'un
Plus en détailService Public Fédéral FINANCES ---------------------------------------- Expertise et support stratégique. Bruxelles, le 11 décembre 2012
Service Public Fédéral FINANCES ---------------------------------------- Expertise et support stratégique Bruxelles, le 11 décembre 2012 Administration des Affaires Fiscales ----------------------------------------
Plus en détailPour les interventions des régions : article L.4211-1 du Code général des collectivités territoriales
Régime cadre exempté de notification N X59/2008 relatif aux aides sous forme de capital-investissement en faveur des PME Les autorités françaises ont informé la Commission de la mise en œuvre d un régime
Plus en détailHausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada
Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des
Plus en détailAperçu du rôle que tient EDC dans le succès canadien à Hong Kong et en Chine élargie
Aperçu du rôle que tient EDC dans le succès canadien à Hong Kong et en Chine élargie Exportation et développement Canada Juin 2012 Quelques mots sur EDC Organisme de crédit à l exportation du Canada créé
Plus en détailLes perspectives économiques
Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois
Plus en détailEtablissement et dépôt des comptes consolidés et du rapport de gestion consolidé
Département Informations micro-économiques Service Centrale des bilans boulevard de Berlaimont 14 - BE-1000 Bruxelles tél. 02 221 30 01 - fax 02 221 32 66 e-mail: centraledesbilans@nbb.be - site Internet:
Plus en détailUNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT
UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir
Plus en détailUne épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales
Une épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales Depuis maintenant plusieurs années, les collectivités locales s'efforcent d'augmenter leur épargne afin d'autofinancer
Plus en détailACQUISITIONS EN CHINE : ACHAT D ACTIFS OU PRISE DE PARTICIPATION?
Le marché chinois des fusions-acquisitions offre chaque année davantage d opportunités aux investisseurs étrangers: en 2010, le montant de transactions impliquant des entreprises étrangères s élevait à
Plus en détailWP Board No. 934/03. 7 mai 2003 Original : anglais. Comité exécutif 21 23 mai 2003 Londres, Angleterre
WP Board No. 934/03 International Coffee Organization Organización Internacional del Café Organização Internacional do Café Organisation Internationale du Café 7 mai 2003 Original : anglais Comité exécutif
Plus en détailComité sectoriel de la Sécurité sociale et de la Santé Section «Sécurité sociale»
Comité sectoriel de la Sécurité sociale et de la Santé Section «Sécurité sociale» CSSS/09/102 DÉLIBÉRATION N 09/055 DU 1 ER SEPTEMBRE 2009 RELATIVE À LA COMMUNICATION DE DONNÉES À CARACTÈRE PERSONNEL PAR
Plus en détailDans quelle mesure les entreprises des pays développés ont-elles intérêt à s'installer dans les pays en développement?
Terminale Enseignement spécifique de SES Devoir type bac DISSERTATION Dans quelle mesure les entreprises des pays développés ont-elles intérêt à s'installer dans les pays en développement? DOCUMENT 1 :
Plus en détailCOMMUNIQUÉ DE PRESSE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE La croissance mondiale des investissements publicitaires se poursuit : les achats publicitaires devraient croître de 4,8% en 2012. Un chiffre en légère progression par rapport aux
Plus en détailLes difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient
PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues
Plus en détailEnquête sur les perspectives des entreprises
Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,
Plus en détailChiffres clés de l assurance transport 2011 réalisés par l ABAM
Chiffres clés de l assurance transport 2011 réalisés par l ABAM Contenu 1. Facultés : la Belgique reste dans le top 15... 2 2. La branche CMR reste dans le vert... 3 3. Corps fluviaux... 4 4. Corps maritimes...
Plus en détailS engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée
S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée Rapport de situation 2013 RÉSUMÉ L UNICEF s est engagé à publier des rapports annuels de situation relatifs à la survie de l enfant en soutien
Plus en détailChiffre d'affaires par ligne de services
Troisième trimestre 2010 des revenus: EUR 1.210 millions Réservez au projet de loi: 90%, même par rapport au troisième trimestre 2009, 2010 Cash Flow Opérationnel s'élève à EUR 83 millions dans les neuf
Plus en détailIsraël WT/TPR/S/272 Page vii RESUME
Page vii RESUME 1. Israël n'a pas été épargné par les effets de la crise économique mondiale, mais son système financier a relativement bien résisté. Depuis le dernier examen (2006), le PIB réel a augmenté
Plus en détail26.6.2013 FR Journal officiel de l Union européenne L 174/1
26.6.2013 FR Journal officiel de l Union européenne L 174/1 INTRODUCTION CHAPITRE 19 LES COMPTES EUROPÉENS 19.1 Le processus d'intégration européenne a dicté la nécessité d'établir une séquence complète
Plus en détailLes banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse
Communiqué presse Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 19 juin 2014 Les banques suisses 2013 Résultats s enquêtes la Banque nationale suisse
Plus en détailLe nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien
Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,
Plus en détailDe quoi dépendent les taux de change? Si déficit dans les échanges extérieurs M>X demande de devises étrangères contre la monnaie nationale > offre
De quoi dépendent les taux de change? Si déficit dans les échanges extérieurs M>X demande de devises étrangères contre la monnaie nationale > offre de devises étrangères contre monnaie nationale dépréciation
Plus en détailÉtude d impact IBM sur les états frontaliers - Sommaire
Étude d impact IBM sur les états frontaliers - Sommaire Les États-Unis sont le marché touristique international le plus important pour le Canada et l Ontario. Par conséquent, on déploie des efforts importants
Plus en détailEtude de cas sur la politique régionale de l UE
Etude de cas sur la politique régionale de l UE Le développement des entreprises dans le Yorkshire et Humber Région, Royaume-Uni 1 Partie 1 - La création d'agences de développement régional en Angleterre
Plus en détailPublication de comptes financiers du secteur privé non-financier
Luxembourg, le 21 avril 211 Publication de comptes financiers du secteur privé non-financier Dans la mesure où le Service Central de la Statistique et des Etudes Economiques (STATEC) n'est pas encore à
Plus en détailPourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux
7 avril Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux La crise de 9 a eu des conséquences néfastes pour
Plus en détailRelocaliser la production industrielle, est-ce possible? Le retour du Made In France
Relocaliser la production industrielle, est-ce possible? Le retour du Made In France Cycle Innovation & Connaissance 54 petit déjeuner Pr. Jacques COLIN 22 janvier 8h30-10h Grasse Animatrice : Valérie
Plus en détailLes investissements internationaux
Conclusion : Doit-on réguler les IDE? Les investissements internationaux Introduction : Qu est ce qu un investissement direct à l étranger (IDE)? I) L évolution des IDE 1 Les IDE : une affaire entre riches
Plus en détailExaminer les risques. Guinness Asset Management
Examiner les risques Guinness Asset Management offre des produits d investissement à des investisseurs professionnels et privés. Ces produits comprennent : des compartiments de type ouvert et investissant
Plus en détailCONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-
CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union
Plus en détailGHANA. Les relations commerciales de la Belgique avec le
Les relations commerciales de la Belgique avec le GHANA Cette note est également disponible sur le site internet de l Agence pour le Commerce extérieur : www.abh-ace.be P a g e 1 TABLE DES MATIÈRES 1 La
Plus en détailDocuments comptables : bilan, compte de résultat et annexe
Documents comptables : bilan, compte de résultat et annexe La fin de l'année, pour les trésoriers, rime avec synthèse comptable. Trois documents doivent être produits. Les deux premiers (bilan et compte
Plus en détailOECD Insights International Trade: Free, Fair and Open? Les essentiels de l OCDE Le commerce international : Libre, équitable et ouvert?
OECD Insights International Trade: Free, Fair and Open? Summary in French Les essentiels de l OCDE Le commerce international : Libre, équitable et ouvert? Résumé en français Le commerce international influe
Plus en détailRoyaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers
Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation
Plus en détailLa dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande
N o 11 626 X au catalogue N o 018 ISSN 1927-5048 ISBN 978-1-100-99873-2 Document analytique Aperçus économiques La dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande par Komal Bobal, Lydia Couture
Plus en détailOptions en matière de réforme des systèmes financiers
Options en matière de réforme des systèmes financiers Hansjörg Herr et Rainer Stachuletz Le projet de mondialisation néolibérale est monté en puissance à la fin des années 1970 grâce aux politiques de
Plus en détailLa question sociale globale et les migrations. Présentation de Jean Michel Severino aux semaines sociales, 28 Novembre 2010
La question sociale globale et les migrations Présentation de Jean Michel Severino aux semaines sociales, 28 Novembre 2010 1. Nous connaissons un moment sans précédent de victoire contre la pauvreté 2.
Plus en détailAgricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.
Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs
Plus en détailENQUÊTE ACCÈS AU FINANCEMENT
ENQUÊTE ACCÈS AU FINANCEMENT Réf : FI09AA / 000 003 183 38704 / C1G4 Pour tout renseignement concernant cette enquête, vous pouvez contacter M xxxxxxxxxx - Tél.xx xx xx xx xx - Courriel : xxxxxxxxxx@insee.fr
Plus en détailTendances récentes dans les industries automobiles canadiennes
N o 11 626 X au catalogue N o 26 ISSN 1927-548 ISBN 978--66-2984-5 Document analytique Aperçus économiques Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes par André Bernard Direction des
Plus en détailECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION
ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et
Plus en détailLA ZONE OFFSHORE. Mme BAMOUS. Travail fait par : LEILA AIT SIDI AHMED. Encadré par : HAMZA CHATKI MOUNA GUENDOUZ
LA ZONE OFFSHORE Travail fait par : LEILA AIT SIDI AHMED HAMZA CHATKI MOUNA GUENDOUZ Encadré par : Mme BAMOUS Introduction : Plan : PARTIE I: LES PLACES FINANCIERES OFFSHORE: Définitions, concepts, avantages
Plus en détailLes concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales»
Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales» Les chaînes d activité mondiales (CAM) Les chaînes d activité recouvrent la gamme complète des fonctions et des tâches
Plus en détail6.VÊTEMENTS ET TEXTILES
6.VÊTEMENTS ET TEXTILES #INVESTINGUATEMALA L Industrie au Guatemala Information générale du pays Capitale Monnaie Taux de change (2012) Langue officielle Population Population active (2012) PIB (2012)
Plus en détailTIC. Panorama. L'industrie de l'information et de la communication la première industrie japonaise
TIC (Technologies de l'information et de la communication) Panorama L'industrie de l'information et de la communication la première industrie japonaise La taille du marché (en PIB réel) des technologies
Plus en détailDélégation Asie-Pacifique du Groupe Crédit Agricole à Hong Kong et à Shanghai. Le RMB s internationalise: Un simple filet d eau ou le déluge?
Délégation Asie-Pacifique du Groupe Crédit Agricole à Hong Kong et à Shanghai Le RMB s internationalise: Un simple filet d eau ou le déluge? Le Tour du Monde en 8 heures Poitiers, le 21 juin 2011 Agenda
Plus en détailLe Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté
18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté
Plus en détailla voie bilatérale reste la meilleure option
WWW.ELECTIONS.CH FICHE THEMATIQUE : SUISSE-UE la voie bilatérale reste la meilleure option L UE est un des principaux partenaires commerciaux de la Suisse. A l inverse, la Suisse est le deuxième partenaire
Plus en détailRégime de réinvestissement de dividendes et d achat d actions
Régime de réinvestissement de dividendes et d achat d actions Circulaire d offre Compagnie Pétrolière Impériale Ltée Aucune commission de valeurs mobilières ni organisme similaire ne s est prononcé de
Plus en détailFrance et Allemagne : deux moteurs aux régimes distincts
France et Allemagne : deux moteurs aux régimes distincts Philippe Waechter Directeur de la recherche économique de Natixis AM L a dynamique de l'économie française est-elle franchement différente de celle
Plus en détailNOTE FISCALE DU FIP SPI PROXIMITE 2014
NOTE FISCALE DU FIP SPI PROXIMITE 2014 La présente note doit être considérée comme un résumé des aspects fiscaux du Fonds d Investissement de Proximité («FIP») dénommé «FIP SPI Proximité 2014» (le «Fonds»)
Plus en détailInformations pour les bénéficiaires de projets
L AGENCE AMÉRICAINE POUR LE COMMERCE ET LE DÉVELOPPEMENT Informations pour les bénéficiaires de projets L Agence Américaine pour le Commerce et le Développement (U.S. Trade and Development Agency) 1000
Plus en détailChapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite)
Chapitre 6 Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique 1 Objectifs d apprentissage Faire la distinction entre le stock de capital et de la richesse et le flux de production, de revenu,
Plus en détailHong Kong: Sociétés offshore à Hong Kong :
Hong Kong: Le territoire de Hong Kong est situé sur les côtes Sud Est de la Chine et regroupe un grand nombre d îles. Ce territoire compte, à ce jour, près de sept millions d habitants. Hong Kong est revenu
Plus en détailPC 60/10 24 mars 2010 Original : anglais
PC 60/10 24 mars 2010 Original : anglais F Décisions et Résolutions adoptées par le Comité de promotion à sa 17 e réunion 1. Le Comité de promotion, présidé par M. Mick Wheeler (Papouasie-Nouvelle-Guinée),
Plus en détailUSA : Indices boursiers américains
- 1 USA : Indices boursiers américains Mots clés :! indice! Dow Jones Industrial Average (DJIA)! S&P 500! pension fund! mutual fund! index futures! pondération par le prix! pondération par la capitalisation
Plus en détailDocument de réflexion - RACHETER OU NE PAS RACHETER?
Document de réflexion - RACHETER OU NE PAS RACHETER? Version janvier 2015 Ce document est destiné aux personnes participantes du Régime et vise à les aider à déterminer si le rachat d une rente pour service
Plus en détailL'appel public à l'épargne, pour quel besoin de financement? (2/3)
L'appel public à l'épargne, pour quel besoin de financement? (2/3) Lors d'une précédente analyse, nous avions présenté deux outils d'appel public à l'épargne qui bénéficient d'un régime légal favorable
Plus en détailLes régimes douaniers économiques LES AVANTAGES DES REGIMES ECONOMIQUES
Les régimes douaniers économiques LES AVANTAGES DES REGIMES ECONOMIQUES Définition Un régime douanier correspond à la situation douanière d'une marchandise tierce ou communautaire et doit être distingué
Plus en détailComité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS.
Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS 28 mai 2012 Madame la Représentante permanente adjointe de Sri Lanka, Présidente
Plus en détail