sommaire 2.1 Tendances du reporting dans le monde 2.2 Évolution du reporting en France le reporting 2005

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2 sommaire Schéma de la méthodologie d analyse et d évaluation des rapports 3 Préambule 5 1 Top 20 et principales conclusions 6 2 État du reporting dans le monde 2.1 Tendances du reporting dans le monde 2.2 Évolution du reporting en France 10 3 Comparaison des rapports 3.1 Amélioration générale de la qualité des rapports 3.2 Analyse thématique des meilleurs rapports 15 4 Les sujets d actualité pour le reporting Lobbying 4.2 Reporting et gouvernance des entreprises publiques 4.3 Restructurations responsables 4.4 Crédibilité des rapports 4.5 Autres défis pour l avenir 24 5 Comment les rapports sont-ils utilisés? 26 6 Méthodologie 6.1 Objectifs de l étude 6.2 Trois méthodes d évaluation complémentaires 6.3 Limites de notre approche 1. Collecte des rapports du panel 140 entreprises - Téléchargement sur Internet - Demande par (du 1er juin au 15 juillet 2005) 2. Classement des rapports en 5 catégories 138 entreprises* Catégorie 0 : Reporting financier Catégorie 1 : Reporting financier avec mention du développement durable Catégorie 2 : Reporting HSE** ou GRH*** Catégorie 3 : Reporting HSE** et GRH*** Catégorie 4 : Reporting sur le développement durable 3. Evaluation selon une grille d analyse sectorielle 53 entreprises (catégorie 4 uniquement) Analyse sectorielle : - 4 enjeux communs à tous les secteurs d activité - 10 enjeux spécifiques au secteur d activité 4. Evaluation de la qualité globale des rapports 27 entreprises 48 critères couvrant les thèmes suivants : - Contexte et engagements - Qualité du management - Performance économique - Performance sociale et éthique - Performance environnementale - Etc. Voir détails de la méthodologie page 26 * 2 rapports non collectés. ** Hygiène - Sécurité - Environnement *** Gestion des ressources humaines

3 Préambule Deux ans après avoir publié l étude sur l Etat du reporting de développement durable 1 en France, nous renouvelons cette année notre partenariat avec SustainAbility et le PNUE. Cette étude, publiée en alternance avec l étude internationale Global Reporters, se veut une photographie du reporting des entreprises françaises par rapport aux meilleures pratiques internationales, trois ans après la mise en application de la loi sur les Nouvelles Régulations Economiques. Dans la première version de cette étude, nous avions identifié chez bon nombre d entreprises françaises, ce que nous avions appelé le «syndrome de Monsieur Jourdain» : reconnaissant que le développement durable était devenu un passage obligé, une évidence, les entreprises affirmaient en avoir toujours fait sans le savoir, en cantonnant la démarche à une saine gestion des ressources humaines, une politique de santé-sécurité digne de ce nom et une démarche d éco-efficience. Mais les enjeux clés étaient peu ou pas abordés - notamment la capacité des entreprises à intégrer le développement durable à leur stratégie, à redéfinir leurs produits pour les rendre compatibles avec le fonctionnement des écosystèmes, à apporter des solutions aux modes de consommation non durables voire à réinventer leur «business model». Le développement durable est un chemin de progrès semé d embûches et ceux qui s y aventurent risquent fort de tomber de Charybde en Scylla. D indéniables progrès ont été réalisés en deux ans, tant dans la quantité que dans la qualité des rapports : beaucoup d entreprises utilisent les standards internationaux, un vocabulaire consacré, couvrent un large spectre d enjeux, bref se conduisent en «bons élèves» du reporting. Sur le Top 20 français, onze entreprises sont ainsi au niveau des meilleurs rapports internationaux de l étude Global Reporters 2004 et gageons que la prochaine version de l étude internationale verra, à nouveau, le nombre d entreprises françaises augmenter dans le Top 50. Mais qu en disent les parties prenantes? Les rapports sont encore peu lus, peu utilisés pour comparer les entreprises ou servir d aide à la décision et globalement jugés trop peu crédibles. Faute d aborder de manière transparente les dilemmes et les enjeux les plus pertinents pour l activité (on retrouve ici les termes du vif débat anglo-saxon sur la notion de «materiality»), les rapports de développement durable risquent de manquer leur but : dans certains cas, ils ont la couleur du reporting, le goût du reporting mais est-ce vraiment du reporting? C est ce que nous avons appelé cette année (avec l aimable autorisation de Cadbury-Schweppes), le «syndrome Canada Dry». 3 Les entreprises françaises se sont engagées dans un chemin de progrès, c est la principale conclusion de cette étude. J en veux pour preuve également le soutien qu un certain nombre d entre elles nous ont accordé pour la première fois dans la réalisation de cette étude. Cet appui témoigne de l intérêt que les entreprises accordent au reporting et de leur volonté d améliorer leurs pratiques. Nous les remercions, ainsi que les partenaires, PNUE et SustainAbility, qui nous apportent leur expertise et nous permettent d assurer l indépendance des évaluations, notamment sur les rapports réalisés par les clients d Utopies. Elisabeth Laville, Fondatrice d Utopies 1 - État sur le reporting de développement durable 2003, Utopies / SustainAbility / PNUE

4 Préambule Monique Barbut, Directrice Division Technologie, Industrie et Economie - Programme des Nations Unies pour l Environnement - Lorsque le Programme des Nations Unies pour l environnement et le CERES (Coalition for Environmentally Responsible Economies) ont lancé la Global Reporting Initiative (GRI) en 1997, le défi majeur était de développer des indicateurs de performance sociale et économique. En effet, inspiré des pratiques de comptabilité et de reporting financiers, le reporting en matière environnementale existait déjà depuis quelques années. Depuis, des progrès considérables ont été réalisés dans les trois secteurs ; les rapports de développement durable ou de responsabilité sociale et environnementale se développent et couvrent désormais tous les piliers du développement durable. La deuxième revue annuelle des reporting extra-financier des entreprises françaises confirme cette tendance : la «triple bottom line» est devenue la norme. Les prochains défis portent sur la taille des entreprises concernées et sur le lien entre les différents types de reporting. Le reporting sur le développement durable doit-il se limiter aux grandes entreprises cotées en bourse? Que peut-on raisonnablement attendre de la part des entreprises plus petites, pour améliorer leurs performances sans alourdir leurs charges? Nous abordons cette question dans le cadre des travaux du Pacte Mondial des Nations Unies, au sein duquel nous encourageons les signataires à publier annuellement leur «communication sur les progrès» effectués. Aussi est-il crucial que nous définissions mieux les éléments qui doivent figurer dans un rapport, comment ils doivent être présentés, et que nous déterminions, pour chaque secteur, ce qu il est réellement pertinent d évaluer. 4 Un autre défi majeur est celui de l intégration entre les différents types de reporting, financiers et extra-financiers. L examen des différentes tentatives en la matière montre des résultats mitigés. Le dialogue entre parties prenantes reste le facteur clé pour indiquer aux entreprises comment mieux communiquer envers leurs différents publics. Le développement de la troisième version des lignes directrices de la Global Reporting Initiative pour 2006 confirme le caractère essentiel que revêt l engagement envers les parties prenantes en tant que principe de reporting. Les meilleures entreprises françaises l ont compris et s en servent dans leur management et dans leur communication stratégique. Félicitations aux équipes d Utopies et de SustainAbility pour le travail réalisé pour ce deuxième état du reporting sur le développement durable des entreprises françaises. Il confirme les progrès du reporting tant en quantité qu en qualité. Il rappelle également aux lecteurs et utilisateurs que nous sommes que nous devrions préciser davantage nos attentes vis-à-vis de ces rapports et nous interroger sur l usage que nous faisons des données qui nous sont présentées. Matt Loose - SustainAbility - Londres, Washington et Zürich Alors que la loi sur les nouvelles régulations économiques prend de l importance, le reporting de développement durable des entreprises françaises a gagné en maturité. En 2002, seules deux entreprises françaises étaient classées dans notre étude Global Reporters sur le reporting ( alors qu on en dénombre quatre dans la dernière étude de L intégration de bon nombre d entreprises françaises dans le Dow Jones SustainAbility Index en 2005 témoigne également de ce progrès en matière de transparence. La présente étude de 2005 d Utopies montre très clairement que ces améliorations rapides se sont poursuivies depuis un an. Nous sommes heureux de soutenir Utopies dans sa deuxième étude sur le reporting de développement durable des entreprises françaises. Comme pour la précédente étude, Utopies a utilisé la méthodologie Global Reporters de SustainAbility pour évaluer la qualité globale des rapports et permettre une comparaison avec les meilleures pratiques internationales. L étude révèle nombre de bonnes pratiques et donne les tendances du reporting en France. Concernant les principales avancées, on peut noter d une part les progrès des entreprises pour rendre compte de leur système de gouvernance même si il reste des progrès à faire ; d autre part, les progrès pour définir les outils et techniques utilisés afin d aborder les enjeux pertinents à leur secteur d activité. Cette évolution montre sans équivoque la progressive prise en considération des enjeux du développement durable dans les coeurs de métier et dans la stratégie de ces entreprises verra le lancement de la quatrième édition du programme Global Reporters, associant SustainAbility et le Programme des Nations Unies pour l Environnement (PNUE). Une nette évolution de la méthodologie marquera cette étude, qui vise à récompenser et promouvoir l intégration du développement durable en privilégiant l analyse du reporting des enjeux pertinents pour le secteur d activité concerné. Nous espérons constater une part grandissante de bonnes pratiques françaises dans la future étude Global Reporters 2006.

5 1 Top 20 et principales conclusions Les progrès du reporting en France Le reporting sur le développement durable est devenu incontournable pour les entreprises françaises, notamment sous l impulsion de la loi NRE. Les entreprises comprennent de plus en plus l intérêt qu elles ont à satisfaire les attentes d informations de leurs parties prenantes, même si elles ont encore du mal à évaluer et à communiquer l intérêt stratégique et financier à long terme. En 2005, 68% des entreprises du panel étudié 2 publient ainsi des informations sociales et environnementales alors qu elles n étaient que 41% en Mais le reporting a également progressé en qualité : la moyenne du Top 20 est en effet de 42,2% en 2005 contre 34,8% en Les 11 premières entreprises françaises se situent à hauteur du Top 50 international de (note supérieure à 39%). La 1 ère française, Lafarge est même au niveau de la 9 ème entreprise mondiale. Des pratiques encore inégales Cela étant la qualité du reporting varie fortement selon les secteurs d activité. Les entreprises industrielles à forts impacts directs (eau/énergie, chimie, matériaux) restent parmi les leaders et contribuent à l amélioration des pratiques de reporting, tout comme certains secteurs, aux impacts plus indirects, comme l automobile et la distribution. Les entreprises de services progressent également avec une forte percée du secteur des banques parmi les meilleures entreprises : elles représentent la moitié des 10 nouvelles entreprises entrées cette année dans le Top 20 - ce qui témoigne par ailleurs du dynamisme du reporting français. Autre bonne nouvelle, les secteurs identifiés comme inactifs en 2003 (médias, immobilier et construction), ont désormais amorcé une démarche qui ne suffit pas à ce jour pour entrer dans le Top 20 mais devrait permettre 20 meilleurs rapports français Lafarge (a) 59,9% 54,6% 2 Veolia Environnement (a) 57,8% 31,6% 3 Gaz de France (b) 51,6% 38,3% 4 Danone 48,4% 35,2% 5 Casino 47,9% 33,7% 6 Carrefour 46,9% 45,4% 7 La Poste 45,8% - 8 ADP (b) 44,3% - 9 Michelin 43,2% - 10 Total 39,6% 31,1% 11 Accor (a) (b) 39,1% 27,6% 12 Schneider Electric 38,5% - 12 Rhodia (a) 38,5% 31,6% 14 Société Générale 38% - 15 Crédit Agricole 37% - 16 Peugeot (b) 35,9% - 17 Renault (b) 35,4% 44,9% 18 Caisse d Epargne 34,4% - 18 Saint-Gobain 34,4% - 20 BNP-Paribas 32,3% - une réelle progression et des évolutions significatives dans les années à venir. Le syndrome «Canada Dry» Malgré les progrès réalisés, les entreprises semblent succomber cette année à ce que nous avons appelé le «syndrome Canada Dry» : une large majorité construit son reporting selon les standards internationaux (GRI), utilise le vocabulaire consacré et couvre un large spectre d enjeux. Pourtant, les rapports manquent encore leur cible : ils restent peu lus et utilisés, sont entièrement déconnectés des risques financiers et ne font pas apparaître clairement les implications du développement durable sur la stratégie de l entreprise. Résultat : la crédibilité des rapports est remise en cause par les parties prenantes. Un autre défi pour les entreprises, demain, consiste donc à développer des processus capables de restaurer la confiance : vérifications externes, intégration d avis critiques des parties prenantes, certification adaptée, etc entreprises du SB120, 10 entreprises publiques et 10 entreprises non cotées 3 - Dans la méthodologie Global Reporter, la qualité globale d un rapport est exprimée en pourcentage, 100% correspondant à la note maximale 4 - Risk & Opportunity - The Global Reporters 2004 Survey, SustainAbility / PNUE (a) Entreprises clientes d Utopies pour la réalisation des rapports (b) Entreprises ayant soutenu l étude - Les autres sponsors sont : ASF, ST Micro, Air-France-KLM, PSA et RATP

6 2 État du reporting dans le monde 2.1 Tendances du reporting dans le monde Bref historique Évolution des champs couverts par le reporting financier et extra-financier La nécessité de communiquer sur les performances extra-financières naît au début des années 90 La communication sur les performances extra-financières naît au début des années 90 conformément aux recommandations de l Agenda 21 et sous la pression des besoins croissants d information de la presse, des ONG (Organisations Non Gouvernementales) et de quelques fonds d investissement. Champs couverts par le reporting financier Reporting extra-financier (rapport annuel en conformité avec la loi OFR) Champs couverts par le reporting sur le développement durable 6 En parallèle, quelques pionniers convaincus de la responsabilité de l entreprise, comme Ben & Jerry s ou The Body Shop, ouvrent la voie du reporting que de nombreuses multinationales suivront. Mais le reporting extra-financier prend son véritable essor lorsque les industries comprennent l importance de l opinion publique et des médias sur leurs activités : en 1994, Le scandale opposant Greenpeace à Shell dans l affaire Brent Spar 5 est sans précédent et montre aux industriels la puissance des médias et l importance de la communication aux parties prenantes (actionnaires, salariés mais aussi ONG, associations, gouvernements, etc.). Les entreprises doivent désormais leur rendre des comptes afin d anticiper la remise en cause de leur réputation. Les premiers rapports publiés étaient axés sur l environnement, puis complétés par des informations sur l hygiène, la santé et la sécurité pour répondre aux inquiétudes nées lors des catastrophes de Seveso en 1976, de Bhopal en 1984 et de Tchernobyl en 1986, avant d intégrer les dimensions sociales et économiques. La normalisation des standards ( ) L ossature des rapports prend progressivement appui sur des lignes de conduite issues de concertations croisées (le plus Nature de l activité Situation financière Système de gouvernance Etc. souvent entre ONG et organisations internationales) visant à établir des standards internationaux. Appelée à se professionnaliser, cette pratique s institutionnalise en 1997 avec la Global Reporting Initiative (GRI 6 ), fruit d une concertation multipartite (PNUE, entreprises, ONG et syndicats) présentant une liste d indicateurs permettant d évaluer objectivement les performances environnementales, sociales et économiques Obésité / Marketing Gouvernement d entreprise CO 2 Amiante Passif environnemental Etc. Reporting ciblé pour les actionnaires Reporting ciblé pour les autres parties prenantes Source : Utopies, 2005 Impact social Impact environnemental Gouvernance / Politique Clients / Fournisseurs Société civile Etc. des entreprises. En août 2005, la référence GRI est utilisée par plus de 700 entreprises dans le monde mais seules 8% sont reconnues «En conformité» avec les lignes directrices. D autres normes ont ensuite vu le jour, comme le standard de vérification des rapports AA1000 développé par AccountAbility en 2003 et utilisé par plus d une 100 aine d entreprises en 2004 (voir «De la vérification vers l assurance», page 21). 5 - Shell annonce en 1994 le démantèlement de la plate-forme pétrolière Brent Spar en Mer du Nord, projet approuvé par le gouvernement anglais et par l Union européenne mais dont les conséquences sur l écosystème local alertent les organisations de défense de l environnement. Un groupe de militants de Greenpeace décide alors de faire le siège du site qui sera largement relayé par les médias. Devant la mobilisation de l opinion publique, le groupe pétrolier néerlandais se trouve contraint de négocier : il finira par renoncer à son projet initial de laisser tout simplement couler aux fonds des océans les différents composants de la plate-forme

7 Règles et risques du reporting Évolution du reporting financier et extra-financier L affaire Nike contre Kasky, concernant la mise en accusation de Nike en mai 2002 pour «publicité mensongère» sur les conditions de travail chez ses sous-traitants, a mis en évidence les risques liés à la diffusion de fausses informations dans un rapport de développement durable. La France franchit une nouvelle étape en 2003 avec la loi sur les Nouvelles Régulations Economiques (NRE), qui impose aux entreprises cotées de publier des informations sociales et environnementales dans leur rapport annuel. Malgré un lancement timide à cause de lignes directrices peu claires, la NRE a favorisé la généralisation du reporting de développement durable (voir «Augmentation du nombre de rapports de développement durable», page 10) Operating and Financial Review (GB) Sarbanes Oxley Act (EU) Rapport Bouton (FR) Faillite d Enron Reporting financier Reporting extrafinancier Reporting sur le développement durable Nouvelles Régulations Économiques (FR) Affaire Nike vs Kaskey (EU) Effet Enron : intégration d informations extra-financières dans le reporting financier Différents évènements ont structuré les reporting financier et de développement durable au fil du temps. On constate, aujourd hui, l intégration de plus en plus de critères non financiers dans les rapports destinés aux actionnaires (voir figure ci-contre à droite). En réaction aux scandales financiers d Enron et de Worldcom ( ) et afin de restaurer la confiance des investisseurs envers les sociétés cotées, le Sarbanes Oxley Act est promulgué en 2002 aux Etats-Unis. Le texte introduit des changements significatifs dans les pratiques de gouvernance d entreprise et de gestion financière : il engage personnellement la responsabilité des dirigeants en cas de divulgation délibérée de fausses informations financières et définit les conditions légales d audit des données comptables, notamment sur l indépendance des auditeurs. Sous la pression des actionnaires, le reporting financier fait état de ses évolutions en intégrant une discussion sur les règles de gouvernance de l entreprise. En France, le rapport Viénot II publié en 1999 et le rapport Bouton publié en septembre 2002 incitent à la transparence des entreprises françaises et préconisent une plus grande indépendance des administrateurs 7 afin de minimiser les conflits d intérêt. En parallèle, et toujours dans le cadre d une plus grande transparence, le «whistleblowing» (système d alerte) prend son essor aux Etats-Unis, puis plus largement dans les pays anglo-saxons. Dans un souci d éthique d une part et de protection de leur réputation d autre part, les Rapport Viénot II (FR) Crise financière mondiale * CERES : Coalition for Environmentally Responsible Economics Source : Utopies, 2005 entreprises mettent en place des structures permettant aux salariés de faire connaître, en toute sécurité, les éventuelles pratiques frauduleuses dont ils seraient témoins. Toutefois, cette pratique reste discutée en France, notamment d un point de vue légal. Favorisant encore un peu plus la prise en compte d enjeux non financiers, le Royaume-Uni fait à son tour le choix de la législation, en adoptant en mars 2005 l Operating and Financial Review (OFR). Contrairement aux pratiques initiées par la NRE et la GRI qui définissent une liste d indicateurs ou de sujets à traiter, l OFR laisse à l entreprise le soin d identifier les sujets «pertinents» de son activité à communiquer aux parties prenantes concernées (y compris les actionnaires). Ainsi des données relatives aux problèmes d obésité pour les industries agroalimentaires ou à la gestion de l amiante pour l industrie de la construction devraient Champs couverts par les rapports 1997, 2000, Global Reporting Initiative Rapport The Body Shop (GB) CERES* Rapport Ben & Jerry s Review (EU) figurer dans les rapports financiers (voir figure ci-contre à gauche). La mise en place de l OFR renforcera la tendance d un document regroupant informations financières et extra-financières. De nouveaux pays font le choix du reporting Après les pays anglo-saxons et l Europe de l Ouest, le reporting s étend peu à peu à d autres pays. Le Top 50 des meilleurs rapports internationaux 8 accueillait en 2004, des rapports issus de pays «économiquement émergents» : le Brésil avec l entreprise de cosmétique Natura et l Afrique du Sud avec l entreprise de télécommunications MTN Group et la société de produits chimiques et de fourniture d énergie Sasol Pour le périmètre société ou société du groupe : ne pas être ou avoir été salarié ou mandataire social dans les 5 années précédentes. Ne pas être contrôlé par l exécutif dans une autre société. Ne pas avoir eu de rapports avec l un des clients ou des fournisseurs. 8 - Risk & Opportunity - The Global Reporters 2004 Survey, SustainAbility / PNUE

8 2.2 Évolution du reporting en France 8 Historique du reporting en France Depuis 2001, les entreprises françaises ont commencé à développer leur reporting extra-financier et à rattraper leur retard dans ce domaine. Plusieurs facteurs ont favorisé cette évolution : le développement de l Investissement Socialement Responsable (ISR) et la multiplication des questionnaires, le partage d expériences de pratiques pionnières au sein d organisme comme l ORSE ou EPE et depuis 2002, l application de la loi sur les Nouvelles Régulations Economiques. Évolution du reporting (% d entreprises dans chaque catégorie) Catégorie 0 : reporting financier 16% 6% Catégorie 1 : reporting financier avec mention du développement durable 20% 22% Catégorie 2 : reporting HSE ou GRH 23% 4% Catégorie 3 : reporting HSE et GRH 14% Que s est-il passé en deux ans? L État du reporting 2003 avait montré que peu d entreprises respectaient la loi NRE «à la lettre» 9. Il faut noter qu à ce jour, sa non-application (c est-à-dire l absence de reporting sur les données sociales et environnementales) n a pas entraîné de conséquences juridiques pour les entreprises. Les impacts de cette loi sont donc limités. Il n en reste pas moins que l entreprise ne communiquant pas sur ses données extrafinancières s expose à des risques au niveau de son image : exclusion des principaux indices éthiques et à plus long terme, crises liées à la non connaissance / prise en compte des attentes et enjeux émergents. Toutefois, des évolutions en matière de développement durable sont à noter depuis La plupart des entreprises se sont dotées d une direction du développement durable alors qu auparavant le reporting était souvent piloté par la direction HSE ou communication de l entreprise. En outre, des progrès significatifs ont été faits par les entreprises françaises en matière de reporting. Le nombre d entreprises ne présentant pas de reporting financier a été divisé par plus de la moitié en 2 ans (voir ci-contre à gauche). Désormais 68% d entre elles élaborent un rapport extra-financier (associant au minimum des aspects HSE et GRH, contre 41% en 2002). Les PME comme Malongo et la Nouvelle Économie Fraternelle font encore figure d exception en publiant un rapport de développement durable. des résultats mondiaux mais équivalente à celle des entreprises nord-américaines. Dans le Top 20 français, ils sont inférieurs aux meilleures pratiques mondiales. Si les rapports français ont encore des progrès à faire en matière d accessibilité (lisibilité, organisation et clarté) et de vérification des rapports, ils obtiennent une note pratiquement équivalente sur la qualité du management (présentation des systèmes de management environnementaux, sociaux et économiques, voir ci-dessous). Répartition des scores moyens français par rapport aux scores moyens internationaux par thème Contexte et engagement 57% 52% Qualité du management 48% 45% Performance économique 47% 36% Performance sociale et éthique 50% 40% Catégorie 4 : reporting sur le développement durable 31% Quelques rapports français au niveau international Performance environnementale 47% 40% Reporting 2002 Reporting % 37% La liste des entreprises présentes dans chaque catégorie se trouve à la page suivante Source : Utopies, 2005 En 2000, ST Microelectronics (avec un rapport essentiellement environnemental) était la seule entreprise française figurant parmi le Top 50 international 10. En 2002, 3 entreprises apparaissent dans le classement : Suez, Danone et Alcan. En 2004, 4 rapports français arrivaient à ce niveau : Veolia Environnement, Lafarge, Total et Carrefour. La moyenne de leurs performances en matière de reporting est inférieure à la moyenne Accessibilité et vérification 56% 40% Top 50 mondial, reporting 2002 Top 20 français, reporting 2004 Source : Utopies, SustainAbility, État du reporting sur le développement durable 2003, Utopies / SustainAbility / PNUE 10 - Global Reporters 2000, SustainAbility / PNUE

9 Répartition des rapports en fonction du degré de couverture des enjeux clés Rapports Rapports 2004 Catégorie 0 : reporting financier (pas de reporting extrafinancier accessible au 15 juillet 2005) ADP Beneteau Equant Eurazeo Euronext France Télévisions Gemplus Géophysique GFI Informatique Infogrames Ipsos M6 Neopost Ratp SNCF Sophia Sopra SR Teleperformance Transiciel Ubisoft Unilog Equant Marionnaud Oberthur Card Syst. Scor Unilog Catégorie 1 : reporting financier avec mention du développement durable Alten Cap Gemini CDC (hors finance) Club Med Eurodisney Fimalac Facom Gecina Générale de Santé Groupe Steria Imerys Klepierre La Poste Lagardère Leclerc Natexis Orange Publicis Rémy Cointreau Rodriguez Seb Soitec SPIR Communication Wavecom Alstom Alten April Group Assystem Beneteau Business Objects Camaieu Cap Gemini Eurazeo Fimalac Foncières Lyonnaises France Télévisions Gemplus Générale de Santé Géophysique CGG GFI Informatique Groupama Groupe Steria Ingenico Ipsos M6 Publicis Rémy Cointreau Réseau Ferré de France Rodriguez SES Global FDR Sopra SPIR Communication SR Teleperformance ST Micro Trigano Ubisoft Catégorie 2 : reporting HSE ou GRH Alstom Altran Atos origin Bic Bonduelle Business objects Bouygues (Eau / Energie / Déchets) CDC (Finance) Ciments Français Clarins Crédit Agricole Dassault Elior Essilor Galeries Lafayette Grandvision Havas Hermès Ingenico Intermarché L Oréal Marionnaud Nexans NRJ Pinguely Haulotte PPR SCOR Technip Thomson Unibail Vallourec Wendel Zodiac Altran Elior Medidep 9 Catégorie 3 : reporting HSE et GRH Air liquide Altadis Bacou-Dalloz Carbone Lorraine CNP EADS EDF Eiffage LVMH Michelin Saint-Gobain Sagem Schneider Electric Sodexho TF1 Thales Valeo Vinci Wanadoo Air Liquide Atos origin Bacou-Dalloz CDC Carbone Lorraine Ciments français Clarins CNP Assurances Dassault EADS Eiffage Essilor Euler Hermes EuroDisney Euronext Eurotunnel Galeries Lafayette Gecina Havas Hermès Keolis Klepierre Lagardere L Oréal Nouvelle Economie Fraternelle Neopost Norauto NRJ Pages Jaunes Pierre et Vacances Rexel Safran Soitec TF1 Thalès Thomson Unibail Vallourec Vinci Wendel Zodiac Catégorie 4 : Reporting sur le développement durable Accor AGF Air-France Alcatel Arcelor AREVA ASF Auchan Aventis AXA BNP-Paribas Bouygues (Routes uniquement) Carrefour Casino- Crédit Lyonnais Danone Dexia Eurotunnel Faurecia France Telecom Gaz de France JC Decaux Lafarge Monoprix Pechiney Pernod Ricard Provimi PSA Renault Rhodia Sanofi-Aventis Société Générale ST Micro Suez Total Veolia Environnement Vivendi Universal (Télécoms uniquement) Accor ADP AGF Air-France-KLM Alcatel Altadis Arcelor AREVA Auchan ASF AXA Bic BNP-Paribas Bonduelle Bouygues Caisse d Epargne Carrefour Casino Club Med Crédit Agricole Danone Dexia EDF Faurecia France Telecom Gaz de France Guyenne Gascogne Imerys JC Decaux La Poste Lafarge LVMH Malongo Michelin Nature et Découvertes Natexis Nexans PSA PPR Provimi RATP Renault Rhodia Saint-Gobain Sanofi-Aventis Schneider Electric Seb SNCF Société Générale Sodexho Suez Technip Total Valeo Veolia Environnement Vivendi Universal

10 3 Comparaison des rapports 3.1 Amélioration générale de la qualité des rapports 10 Augmentation du nombre de rapports de développement durable Le graphique suivant présente l évolution du reporting des entreprises. 46% des entreprises ont progressé, principalement dû au fait des rapports intégrant les aspects HSE et GRH alors qu ils n abordaient qu un seul de ses aspects il y a 2 ans. 5% des entreprises sont passées dans une catégorie inférieure principalement parce que leur rapport de développement durable n était pas prêt au moment de la réalisation de cette étude. Évolution de la répartition des rapports entre 2003 et % 50% Amélioration du niveau de reporting La moyenne des notes a progressé de plus de 7% en 2 ans (42,2% en 2005 contre 34,8% en 2003), confirmant la tendance à l augmentation de la qualité du reporting au niveau mondial. Les résultats sont assez serrés entre les entreprises en fin de liste. Il y a à peine 7 points entre le 10 ème et le 20 ème, alors qu il y a 20 points entre le 1 er et le 10 ème. En effet, il y a deux types d entreprises : Les entreprises françaises, souvent déjà internationalisées (pétrole, grande distribution), qui se placent en concurrence avec les meilleurs entreprises de leur secteur au niveau mondial et obtiennent de très bons résultats : Veolia Environnement, Lafarge, Total et Carrefour font partie du Top 50 mondial en 2004, Les autres entreprises, poussées par le contexte français : questionnaire des agences de notation, loi NRE, pairs au sein de l ORSE, pour qui, il s écoule en général de 2 à 4 ans avant que leur reporting intègre les bonnes pratiques internationales. «faiseurs de tendance» pour qui l enjeu principal est l influence sur d autres secteurs, a réellement décollé. Ainsi, les banques ont plus particulièrement progressé avec aujourd hui 5 banques ayant un rapport de développement durable contre 4 en De même, pour la distribution, la majorité des entreprises du secteur présentent un rapport de développement durable même si seul Carrefour fait partie du Top 20 cette année. Le secteur des médias et de la communication fait exception avec une disparité entre les entreprises n abordant pas le développement durable (France Télévisions, M6, Publicis) et des entreprises communiquant sur leurs données de HSE et GRH ou de développement durable (Havas, TF1, Vivendi Universal). Enfin, le secteur des assurances n est plus représenté dans le Top 20 en 2005, car si les enjeux transversaux (impacts environnementaux des bureaux, fournisseurs et employés - restructuration mis à part) continuent à être traités, les enjeux sectoriels (investissement socialement responsable, lutte contre la criminalité financière, éthique dans la relation client et développement de produits intégrant le développement durable) sont peu identifiés et incomplètement traités relativement aux autres secteurs. 5% Des enjeux sectoriels de mieux en mieux traités Des entreprises non cotées au niveau du SBF 120 Entreprises ayant évolué vers une catégorie supérieure Près de 40 % des rapports abordent les enjeux spécifiques à leurs activités La sélection des entreprises non cotées s est effectuée sur les critères suivants : Entreprises ayant évolué vers une catégorie inférieure Entreprises classées dans la même catégorie Ont été prises en compte dans ce graphique, les 120 entreprises ayant été notées à la fois en 2003 et en Source : Utopies, 2005 Par rapport à 2003, 27 nouvelles entreprises présentent un rapport HSE et GRH ou de développement durable. Ce sont principalement des entreprises ayant amélioré leur reporting. Mais il y a également de nouvelles entreprises intégrées au panel (ex. : Caisse d Epargne, Nature & Découvertes, Malongo) et des entreprises dont le rapport de développement durable n avait pu être pris en compte en 2003 (ADP, RATP). Les entreprises s attachent désormais à mieux identifier et communiquer sur leurs impacts directs (liés à leurs activités) mais également indirects (liés au cycle de vie des produits et à la chaîne de valeurs - amont et aval). Pionniers du reporting, les industriels (chimie, automobile, transport) dont les impacts directs sont importants, sont en bonne position dans le Top 20 des entreprises françaises (voir page 5). Les sociétés de services progressent rapidement Concernant les entreprises de service, les résultats de cette étude 2005 confortent les conclusions de l étude réalisée en 2003 : le reporting de ces Implantation en France et capital indépendant, Qualité et intérêt du rapport de développement durable. Ainsi bien qu elles n aient pas d obligation en matière de reporting extra-financier, certaines entreprises non cotées, arrivent au niveau des meilleures du SBF 120 : la Caisse d Epargne, Auchan, Nature et Découvertes et Malongo. La première se classe dans le Top 20 et les trois autres présentent des rapports de développement durable assez complets. La PME Malongo s attache particulièrement à expliquer les performances du commerce équitable et de ses relations avec les communautés locales productrices de café, ainsi que l emballage de ses produits.

11 Répartition des rapports par secteur Aéronautique Affichage publicitaire Agro-alimentaire Assurance et réassurance Automobile Banque / finance Chimie / pharmacie Ciment Construction Cosmétiques Distribution Eau, énergie, déchets Électronique Fournitures électriques Fret Immobilier Infrastructures Matériaux Média / communication Nucléaire Pétrole / Gaz Produits de grande consommation Secteurs controversés (tabac, armement, jeux) Télécoms Tourisme Transport Catégorie 0 : reporting financier Catégorie 1 : reporting financier avec mention du développement durable Catégorie 2 : reporting HSE ou GRH Catégorie 3 : reporting HSE et GRH Catégorie 4 : reporting sur le développement durable Tous les secteurs ne sont pas représentés. Certaines entreprises apparaissent dans plusieurs secteurs. Source : Utopies, 2005 Les leaders ont contribué à l amélioration des pratiques de leur secteur Le secteur des banques a fait une percée qui se confirme nettement, puisque 4 d entre elles figurent parmi le Top 20 alors qu il n y en avait qu une seule en Le leader, Dexia, s est ainsi fait rattrapé par ses concurrents. Le secteur automobile s agrandit, lui aussi, avec l entrée de Peugeot et Michelin dans le Top 20 ; Valeo publie également un rapport de développement durable, alors que seul Renault apparaissaient dans le Top 20 en Dans la distribution, Casino devance Carrefour qui était le leader du secteur en 2003 ; Auchan, Guyenne et Gascogne et PPR publient également un rapport de développement durable. Au sein du Top 20, on voit apparaître 3 nouvelles entreprises qui n avaient pas de rapport en 2002 : ADP, Schneider Electric et Saint-Gobain. Les sorties du classement 10 entreprises sont sorties du classement du Top 20. Différentes raisons peuvent expliquer ces évolutions. Tout d abord, les évolutions internes des entreprises (ex. : fusion / absence du SBF 120) ont pu conduire à l absence de certaines entreprises du panel de l étude (Crédit Lyonnais et Péchiney). D autres entreprises ont obtenu des notes inférieures, leur rapport de développement durable n ayant pas pu être pris en compte pour l étude car il n était pas publié au 15 juillet 2005 (Monoprix, ST Microelectronics, Pernod Ricard). Suez, 2 ème du classement en 2003, avait été évalué sur la base du rapport du groupe et du «Rapport responsabilité environnementale et sociétale» de Suez Environnement, qui n a été publié à temps pour être pris en compte cette année. De plus, la plupart des 10 entreprises sorties du Top 20 en 2005 se situaient en fin de classement en 2003 : ceci ne traduit donc pas nécessairement une baisse du niveau de qualité de ces rapports mais plus certainement l émergence de nouveaux acteurs au niveau français (en 2003, ADP, Michelin, Schneider Electric et Saint-Gobain ne publiaient pas de rapport sur le développement durable). 11

12 3.2 Analyse thématique des meilleurs rapports 12 La méthodologie Global Reporters, qui a été utilisée ici pour évaluer la qualité globale des rapports (voir la méthodologie page 26), regroupe 48 critères d analyse regroupés en 7 thématiques commentées ci-dessous. La comparaison des notes se fait sur la base de l analyse réalisée par SustainAbility en et de l analyse des entreprises françaises réalisée cette année. La différence de périmètre du panel initial (tous les rapports internationaux dans le premier cas et les rapports des 120 premières entreprises françaises dans le deuxième) constitue un biais dans la comparaison des notes moyennes. Les rapports français étant comparés aux meilleures pratiques mondiales, il est alors prévisible que les notes moyennes françaises soient inférieures. Il n en reste pas moins que cette analyse donne des éléments de réflexion pour l amélioration du reporting des entreprises françaises. Contexte et engagements Notes pour la thématique «Contexte et engagements» * Moyenne des notes Note maximale Note minimale 35% 32,5% Top 50 mondial, reporting 2002 Top 20 français, reporting % 52% 80% 72,5% Meilleurs rapports pour la thématique «Contexte et engagements» * BP Novo Nordisk BAA Veolia Environnement Schneider Electric Lafarge Danone Les 3 meilleurs rapports mondiaux Les 4 meilleurs rapports français La communication des entreprises françaises sur leurs engagements et sur le contexte de mise en œuvre de leurs politiques représente la catégorie où leurs scores dépassent les 50% et obtiennent le meilleur résultat moyen. Ce groupe de critères comprend la présentation des entreprises, la déclaration des dirigeants, l identification des enjeux, l engagement envers les parties prenantes, l identification du «business case» (l intérêt financier de la démarche de développement durable), et la vision du futur de l entreprise. Veolia Environnement est l entreprise française la mieux placée pour ce groupe de critères (voir le graphique ci-dessus). Certaines entreprises commencent à identifier de façon systématique leurs enjeux. Sur les questions environnementales et sociales plus particulièrement, les entreprises françaises ont des notes très proches des entreprises mondiales. Elles commencent aussi à évoquer les difficultés qu elles peuvent rencontrer pour la mise en œuvre de leur démarche de responsabilité sociale et environnementale, ce qui confirme au niveau français la tendance mondiale. Gaz de France présente une des meilleures pratiques dans ce domaine en listant les défis qu elle rencontre dans son rapport. Total identifie et développe les sujets sensibles tels que les dilemmes entre le respect des droits de l Homme et la non-ingérence dans la politique des pays où il est présent. ADP et Casino, chacun dans leur domaine, commentent les difficultés rencontrées et les retards pour mettre en œuvre leur politique. Enfin, les entreprises françaises accusent un certain retard sur l implication des parties prenantes dans le reporting et sur l explication des valeurs et principes influençant leurs décisions. Qualité du management 80% 78% 78% 72,5% 70% 67,5% 67,5% Concernant le reporting sur la qualité du management (gestion des dimensions économiques, sociales et environnementales, gouvernance, influence sur le secteur, influence sur les consommateurs, gestion des relations fournisseurs, etc.), BAA domine avec une note de 83%, alors que la première entreprise française dans ce domaine, Lafarge, obtient 61,1%. Les entreprises françaises éprouvent des difficultés à aborder la gestion de la dimension économique (quels sont les principes et politiques qui guident les impacts économiques générés par les activités?), ainsi que de leur influence sur les autres entreprises ou sur les consommateurs. Le retard par rapport aux meilleures entreprises mondiales est très important concernant d autres critères comme les positions publiques et le lobbying, qui restent très peu traités en France. Seuls Lafarge et de Gaz de France se démarquent (voir «Lobbying», page 16). Notes pour la thématique «Qualité du Management» * Moyenne des notes Note maximale Note minimale 28% 25% 48% 45% Top 50 mondial, reporting 2002 Top 20 français, reporting ,1% Meilleurs rapports pour la thématique «Qualité du Management» * BAA HP Rabobank Novo Nordisk Lafarge Carrefour Gaz de France Les 4 meilleurs rapports mondiaux Les 3 meilleurs rapports français 72% 69% 61,1% 55,6% 55,6% 69% 83% 83% 11 - Risk & Opportunity - The Global Reporters 2004 Survey, SustainAbility / PNUE Source : Utopies, SustainAbility 2004 *

13 Performance économique Les écarts de notes entre les entreprises françaises et les meilleures pratiques mondiales sont parmi les plus importants pour la performance économique. Les deux premières mondiales obtiennent un résultat de 71% contre 54,2% pour les deux meilleures françaises. Les performances financières sont rarement intégrées (voir «Vers un rapport annuel intégrant des données de développement durable», page 24) ou liées au rapport de développement durable et, la plupart du temps, aucun Notes pour la thématique «Performance économique» * Moyenne des notes Note maximale Note minimale 21% 16,7% 36% 47% Top 50 mondial, reporting 2002 Top 20 français, reporting ,2% 71% Meilleurs rapports pour la thématique «Performance économique» * renvoi spécifique n est fait vers les autres types de rapports (rapport annuel, document de référence, etc.). Les investissements tangibles (investissement dans le capital) et intangibles (savoir-faire, capital humain, réputation, etc.) sont aussi rarement donnés, et peu d entreprises expliquent le volume et/ou la nature de leurs dépenses en R&D. Les impacts économiques sur les communautés locales sont souvent peu décrits, ADP communique sur cet aspect notamment au travers du développement des transports en communs qui accompagnent le développement de l économie locale. Et Michelin présente quelques résultats sur ses actions de réindustrialisation des bassins d emploi. Pour ces trois critères (performances financières, investissements et impacts économiques), on peut noter des différences significatives avec les entreprises mondiales, plus avancées sur ces thèmes. À noter aussi le fait que l impact économique sur les salariés est le critère de cette catégorie le mieux traité, car le plus facilement et le plus traditionnellement quantifié. Performance sociale et éthique Notes pour la thématique «Performance sociale et éthique» * Moyenne des notes Note maximale 40% 50% 82% Meilleurs rapports pour la thématique «Performance sociale et éthique» * Rabobank BT Group Veolia Environnement Lafarge Peugeot Accor Total La Poste Casino Les 2 meilleurs rapports mondiaux Les 7 meilleurs rapports français 53,6% 53,6% 46,4% 46,4% 46,4% 46,4% 46,4% 75% 82% L hygiène, la sécurité et la qualité du cadre de travail sont les thèmes pour lesquels les entreprises ont acquis une sérieuse expérience de reporting. La diversité se limite le plus souvent à l emploi des femmes et des personnes handicapées. PPR et Suez se démarquent en présentant pour l un, des données sur la différence de rémunération entre hommes et femmes et l intégration des seniors et des minorités culturelles et pour l autre, la répartition des salaires par branche comparés au coût de la vie locale. Performance environnementale 13 Novartis Kesko BT Group Michelin Veolia Environnement Crédit Agricole SA Société Générale ADP 54,2% 54,2% 45,8% 45,8% 45,8% 71% 71% 69% Note minimale 21% 28,6% Top 50 mondial, reporting 2002 Top 20 français, reporting ,6% Ce groupe de critères comprend notamment la l hygiène et la sécurité, la diversité, le dialogue social, les droits humains, le développement des communautés ou la lutte contre la corruption. Notes pour la thématique «Performance environnementale» * Moyenne des notes Note maximale Note minimale 7% 40% 47% 89% 82,1% Lafarge 45,8% Les 3 meilleurs rapports mondiaux Les 6 meilleurs rapports français Les thématiques les moins bien développées sont l intégrité et les droits de l Homme, bien que la plupart des entreprises aient signé le Pacte Mondial des Nations Unies. 10,7% Top 50 mondial, reporting 2002 Top 20 français, reporting 2004 Source : Utopies, SustainAbility 2004 *

14 Meilleurs rapports pour la thématique «Performance environnementale» * Unilever BP Veolia Environnement Lafarge ADP Les 2 meilleurs rapports mondiaux 57,1% 53,6% 89% 86% 82,1% Saint-Gobain et Veolia Environnement développent de manière détaillée l intégration de cette problématique dans leur stratégie. Saint-Gobain présente l élaboration de ses produits comme une opportunité de diminuer son impact environnemental, à l image des moquettes créées par Interface. Il aborde également la reprise de ses produits en fin de vie. Veolia Environnement présente la façon dont tous les produits et services sont liés au développement durable ce qui donne une vision de l intégration du développement durable dans la stratégie de l entreprise. Meilleurs rapports pour la thématique «Accessibilité et vérification» * CFS Lafarge Shell Gaz de France Carrefour Les 2 meilleurs rapports mondiaux 62,5% 83% 79,2% 79% 75% 14 Les 3 meilleurs rapports français Ce groupe de critères comprend les critères liés à l énergie, les déchets, l eau, les émissions de gaz à effet de serre, le changement climatique, la biodiversité, le transport et la logistique. Les résultats des entreprises françaises en matière de reporting sur les performances environnementales sont relativement proches des entreprises mondiales. C est d ailleurs la catégorie la mieux traitée. On peut remarquer en France une tendance à communiquer essentiellement sur ses principaux impacts et à laisser de côté les enjeux plus indirects ou moins visibles. Conformité, amendes et responsabilité juridique Le Crédit Agricole obtient la meilleure note des entreprises françaises en présentant les modalités de mise en conformité légales vis-à-vis de la lutte anti-blanchiment ainsi qu en évoquant des sanctions pécuniaires à l encontre de deux entités du groupe. Accessibilité et vérification Notes pour la thématique «Conformité, amendes et responsabilité juridique» * (de 1 à 4) Moyenne des notes Les 3 meilleurs rapports français Notes pour la thématique «Accessibilité et vérification» * Moyenne des notes Note maximale Note minimale 8,3% 29% 40% 56% 83% 79,2% Performances sur les produits et la responsabilité des activités Impacts des produits et services Notes pour la thématique «Impact des produits et services» * (de 1 à 4) 0,4 1,2 Note maximale 2 Top 50 mondial, reporting 2002 Top 20 français, reporting Top 50 mondial, reporting 2002 Top 20 français, reporting 2004 rapport court et synthétique, comprenant de nombreux renvois précis vers son site Internet et la présence de l avis critique des parties prenantes sur le rapport. Moyenne des notes 2,5 2,3 Note maximale Top 50 mondial, reporting 2002 Top 20 français, reporting Concernant l accessibilité et la vérification des rapports, les meilleures entreprises françaises sont au niveau des meilleures mondiales. Pour ce critère, on remarque de grands écarts entre les résultats français. Entre Lafarge (1 er pour cette thématique) et Carrefour (3 ème pour cette thématique) il y a près de 15 points d écart, ce qui s explique par l hétérogénéité des critères : du périmètre de reporting à l avis des parties prenantes. Lafarge se démarque avec un Source : Utopies, SustainAbility 2004 *

15 4 Les sujets d actualités pour le reporting 2005 Le rapport sur l état du reporting de développement durable 2003 avait mis en avant «des angles morts du reporting». Ce constat découlait à la fois de l analyse des risques sectoriels mais également des meilleures pratiques mondiales qui ont traditionnellement 2 à 3 ans d avance sur l intégration des pratiques dans le reporting des entreprises françaises. Ainsi, l influence sur les modes de consommation à travers le marketing ou le lobbying était, entre autres, à ce moment-là un des sujets les moins bien traités. 2 ans après et quelques vifs débats sur les évolutions réglementaires (protocole de Kyoto, REACH), la transparence des entreprises sur leurs positions publiques est un thème d actualité pour qui s intéresse à la stratégie d une entreprise à long terme. De même, le questionnement sur le rôle de l État en tant qu actionnaire et ses conséquences sur la gouvernance des entreprises publiques s avère plus que d actualité à l heure des privatisations en cours ou à venir. En 2003, peu d entreprises abordaient le problème de la gestion des restructurations même si l enjeu était d actualité dans l industrie (électronique, matériaux) et de manière plus contextuelle dans les télécoms (éclatement de la bulle Internet). Les délocalisations, à l origine de certaines restructurations, n en sont encore qu à leur début en France 12 mais les cas de Danone ou Metaleurop ont montré que l image d une entreprise peut être profondément et durablement altérée. En 2002, une Directive européenne a été promulguée afin d obliger les entreprises à communiquer sur les évolutions d effectif pour anticiper ces changements et les communiquer aux employés. Lors de l analyse des meilleurs rapports français il y a 2 ans, la moitié des rapports n incluait pas de vérification. Au sein du Top 20 en 2003, toutes les vérifications émanaient d auditeurs traditionnels et restaient très calquées sur l audit comptable. Ce constat reste vrai aujourd hui malgré l émergence de standards. Or les utilisateurs de rapports de développement durable ne cessent de questionner les entreprises sur la crédibilité de ces informations, confirmant l actualité de cette thématique. Ces sujets, d ores et déjà identifiés en 2003 comme des angles morts du reporting, sont peu traités par les rapports, exceptés quelques bonnes pratiques. Ce chapitre a pour but d alerter les entreprises sur les enjeux de ces sujets et à recommander Comment la France peut-elle tirer parti des délocalisations de services?, McKinsey Global Institute, 2005

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