Les Céramiques Industrielles

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les Céramiques Industrielles"

Transcription

1 C.A.R.M.A. CENTRE D ANIMATION REGIONAL EN MATERIAUX AVANCES Rapport Les Céramiques Industrielles Applications industrielles et développements potentiels dans les Alpes-Maritimes Etude réalisée par le CARMA octobre 1999

2 Avant - propos Mieux intégrer la recherche scientifique, notamment la recherche publique, dans le développement technologique et la faire participer plus directement à l innovation est l une des missions du CADAS. Aussi l initiative du Conseil Général des Alpes-Maritimes de réaliser une étude à caractère technique et scientifique sur un sujet aussi actuel que celui des céramiques techniques mérite-t-elle notre attention. Le présent ouvrage, exposant de façon claire et accessible, successivement les propriétés et les applications puis les modes de production industrielle des différents types de céramiques offre non seulement à l ingénieur utilisateur mais aussi à de nombreux acteurs du monde industriel et du monde économique une ouverture de grande qualité sur un secteur en plein essor, encore trop mal connu du public mais aux conséquences économiques et stratégiques considérables. Le principe de la fabrication des céramiques remonte aux origines les plus lointaines de l humanité. Le rôle de ces matériaux dans la vie des hommes a été si grand à travers les âges qu ils sont passés dans notre patrimoine par une succession constante de progrès des techniques et des arts. Les céramiques techniques modernes, aux propriétés les plus spectaculaires, prennent naturellement leur place dans cette suite ininterrompue de créations et de découvertes en apportant des réponses si bien adaptées aux nouveaux défis qu elles sont souvent sans concurrence. Longtemps, les sources du progrès des céramiques ont été l art créatif de l homme et sa quête de beauté. Aujourd hui la science prend le relais et génère des idées nouvelles et des possibilités d application en grand nombre. Mais l innovation dans ce domaine ne peut voir le jour qu au cœur d associations de technologies différentes qui demandent que les chercheurs et les industriels se rapprochent, se comprennent et bâtissent ensemble leurs succès. De la création en solitaire on passe à de nouvelles structures de travail qui tirent leur fécondité de la qualité des relations entre les hommes et leur confiance réciproque. Peut-on imaginer une meilleure perspective? Seuls peuvent être déçus ceux qui recherchent dans les céramiques les grands échos médiatiques qu ils confondent avec le succès. De tout temps, la création dans le domaine des céramiques a été le fruit de l application sérieuse du travail, cette règle reste valable pour l avenir. Les académies ont en particulier pour rôle d apporter leur soutien aux efforts les plus utiles. Les céramiques techniques modernes entrent dans le champ des activités humaines particulièrement bénéfiques à la société. Elles offrent de larges spectres d application, dans l électronique avec les céramiques fonctionnelles, dans les prothèses de haut de gamme en médecine et dans les multiples emplois industriels avec les céramiques structurales. Elles sont partout des facteurs irremplaçables de progrès. Nous souhaitons donc à cet ouvrage la grande diffusion et l impact qu il mérite. Puissent de nombreuses initiatives analogues voir le jour dans d autres domaines de la recherche technique. Michel LAVALOU Président du Conseil pour les Applications de l Académie des Sciences (CADAS)

3 Le mot du Président L innovation industrielle repose pour une grande part, sur la connaissance technologique sans cesse actualisée des domaines concernés. Rechercher une information spécifique dans un domaine donné nécessite non seulement un investissement en temps considérable mais exige aussi des connaissances et des outils souvent détenus par des spécialistes. La veille technologique, la recherche documentaire, l information technique sont aujourd hui reconnues comme des activités professionnelles à part entière que la petite entreprise a souvent bien du mal à organiser en interne. Ainsi de nombreux projets ne voient pas le jour et sont abandonnés faute de pouvoir disposer au bon moment de l information technique nécessaire. Le Centre Régional en Matériaux Avancés développe une activité d information technologique proche des préoccupations industrielles. Actionnant son réseau d experts au sein des laboratoires industriels et de recherche, utilisant les bases de données en matériaux, «surfant» sur Internet, le CARMA offre un niveau de réponses de mieux en mieux adapté aux questions posées par les entreprises. Plus d une centaine de réponses spécifiques sont fournies gratuitement chaque année aux adhérents de notre association. D autres informations sont organisées de manière collective (dossiers thématiques techniques, conférences techniques). Le présent ouvrage constitue un état de l art dans le domaine des céramiques techniques industrielles. La synthèse d un domaine pour lequel se côtoient de nombreuses propriétés physiques des matériaux et des applications industrielles aussi différentes a nécessité plusieurs centaines d heures de travail. Plusieurs enquêtes ont été menées auprès des laboratoires de compétences, des fournisseurs et des utilisateurs de céramiques. Les premiers chapitres sont consacrés à la présentation générale des céramiques et de leurs propriétés physiques et chimiques. Les chapitres suivants décrivent les principales méthodes d élaboration des céramiques ainsi que les nombreuses applications industrielles recensées. Ainsi, nous découvrons qu autour du Vallauris de la céramique traditionnelle se sont développés des secteurs d applications industrielles très divers (médical, électronique, nucléaire, chimique, mécanique, etc.). Enfin, les derniers chapitres nous permettent de découvrir les perspectives de développement des céramiques ainsi que les différents contacts nécessaires pour trouver l information dans ce domaine. Cet ouvrage est destiné aux bureaux d études et aux laboratoires R&D souhaitant utiliser les céramiques pour le développement de produits. Les étudiants en matériaux y trouveront aussi une illustration vivante et appliquée d un type d matériau qu ils auront forcément rencontré au cours de leur scolarité. Le Conseil général des Alpes Maritimes a souhaité soutenir financièrement ce projet contribuant ainsi à la création d un outil facilitant les liens entre les enseignants, les chercheurs et l industrie. Nous remercions le Conseil général des Alpes Maritimes et plus particulièrement son Président, Monsieur Charles GINESY. Nous remercions aussi Monsieur Christian TAFANI pour le soutien actif qu il a su montrer tout au long de ce projet. Enfin, cet ouvrage n aurait pu voir le jour sans le travail de fourmis entrepris pendant plusieurs mois par mademoiselle Carine RIZZI, puis Monsieur Lionel DURAND. Nous tenons à les remercier ainsi que toutes les personnes ayant contribué à fournir les renseignements qui figurent dans cet ouvrage et en particulier Monsieur Olivier LACOUR (Thomson Marconi Sonar), Monsieur Philipe VINCENT (MXM), Monsieur Alain PRONER (SNMI), Madame Claire OSTYN et Monsieur Christophe CHAPUT (CTTC), Monsieur Bruno ALEONARD (SEPR). Christian LENOTRE Président du CARMA

4 Présentation du Carma Le Centre d Animation Régional en Matériaux Avancés a initié son activité en Depuis cette date, le CARMA organise et structure ses actions de manière à répondre aux besoins des industriels dans le domaine des matériaux. Deux types d actions coexistent. La première dans laquelle s inscrit la réalisation du présent ouvrage traitant des céramiques industrielles est une action d information technique. Celle-ci se décline par l organisation d un cycle de conférences techniques, l édition d un journal ("Info CARMA"), les réponses à des questions spécifiques, l édition de rapports techniques. La seconde activité correspond à la résolution de problèmes technologiques allant du calcul et l expérimentation à la réalisation d un prototype. En 1999, le CARMA a reçu un soutien financier de la DRIRE (Direction Régionale de l Industrie, de la Recherche et de l Environnement), du Conseil Régional de la région Provence-Alpes-Côte d azur ainsi que du Conseil Général des Alpes-Maritimes. L autre partie de son financement provint du fruit de des prestations d études ainsi que des cotisations des membres de l association. Ce travail de synthèse a été assuré par Carine Rizzi et Lionel Durand, sous la direction de Jena-Claude Giannotta. CONTACT Tél. : Fax : carma@carma.fr

5 Sommaire SOMMAIRE INTRODUCTION 1. Les céramiques : un marché en pleine expansion 2. Présentation et énumération des céramiques 3. Les différentes familles de céramiques CHAPITRE 1 : PROPRIETES DES CERAMIQUES FONCTIONNELLES 1. Propriétés diélectriques 2. Propriétés électroniques 3. Propriétés magnétiques 4. Propriétés électro-optiques CHAPITRE 2 : PROPRIETES DES CERAMIQUES STRUCTURALES 1. Réfractarité et propriétés thermiques 2. Propriétés mécaniques 3. Propriétés thermomécaniques 4. Propriétés chimiques 5. Propriétés de radioactivité 6. Propriétés de bioréactivité CHAPITRE 3 : ELABORATION DES CERAMIQUES 1. Différentes étapes d élaboration 2. Mise en forme des céramiques électrofondues 3. Mise en forme des céramiques de revêtement par projection thermique 4. Mise en oeuvre des céramiques CHAPITRE 4 : APPLICATIONS DES CERAMIQUES FONCTIONNELLES 1. Utilisation des céramiques diélectriques «normales» 2. Utilisation des céramiques à constante diélectrique élevée 3. Utilisation des céramiques piézo-électriques 4. Utilisation des céramiques conductrices 5. Utilisation des céramiques magnétiques 6. Le marché actuel des céramiques fonctionnelles CHAPITRE 5 : APPLICATIONS DES CERAMIQUES STRUCTURALES 1. Pièces soumises à une basse température (ambiance à 500 C) 2. Pièces soumises à une température moyenne (de 500 C à 1000 C) 3. Pièces soumises à une haute température (au-delà de 1000 C) CHAPITRE 6 : APPLICATIONS DES REVETEMENTS CERAMIQUES OBTENUS PAR PROJECTION THERMIQUE 1. Revêtements pour barrière thermique 2. Revêtements d oxydes de chrome 3. Autres revêtements CHAPITRE 7 : LE MARCHE REGIONAL DES CERAMIQUES 1. Utilisation régionale dans le domaine de l électronique 2. Utilisation régionale dans le domaine du médical 3. Utilisation régionale pour l équipement industriel 1

6 Sommaire 4. Utilisation régionale dans d autres domaines 5. Conclusion CHAPITRE 8 : LES DOMAINES DE RECHERCHE 1. Développement de nouveaux procédés d élaboration 2. Recherches sur la composition des matériaux 3. Recherches pour le développement de nouveaux matériaux 4. Développement de nouvelles techniques d assemblage 5. Recherches pour améliorer les propriétés des céramiques 6. Utilisation des céramiques comme matériaux de substitution CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES ANNEXES ANNEXE 1 : OU TROUVER LES INFORMATIONS RELATIVES AUX CERAMIQUES TECHNIQUES 1. Auprès du G.F.C. 2. Grâce aux bases de données ANNEXE 2 : LES DIFFERENTES CERAMIQUES ANNEXE 3 : LEXIQUE ANNEXE 4 : QUELQUES DATES ANNEXE 5 : LES CONFERENCES BIBLIOGRAPHIE 2

7 Introduction INTRODUCTION 1. Les céramiques : un marché en pleine expansion Dans le cadre du Fonds d'aide au développement économique, le Conseil général a décidé de conduire une analyse des différents pôles de compétences présents sur le territoire des Alpes-Maritimes. Les utilisations et les besoins industriels en céramiques techniques sur la région étant mal élucidés, le Conseil général a proposé au CARMA de mener une étude sur ce thème. L objectif de cette étude est de dresser un état de l art dans le domaine des céramiques techniques, de recenser les produits proposés par les fournisseurs français et de présenter les développements ainsi que les futures applications. Enfin les entreprises locales utilisatrices de céramiques ainsi que les centres de compétences dans le domaine sont présentés de manière à permettre un rapprochement entre les besoins industriels et les moyens des laboratoires de recherche. Les céramiques, ancestralement utilisées, ont connu depuis une vingtaine d années de nouvelles applications dans les domaines de pointe. Leur nouvelle forme n a pour ainsi dire plus aucun rapport avec leur forme traditionnelle. Appelées dorénavant céramiques techniques, elles jouent un grand rôle dans les défis technologiques lancés à l industrie. En 1993, le marché mondial de ces nouveaux matériaux étaient évalués à 11 milliards de dollars et devrait, d ici à l an 2000, doubler et atteindre 21,7 milliards de dollars. Il est largement dominé par le Japon avec notamment des firmes comme Kyocera, Murata, NGK. Les parts de marché sont très différentes suivant les usages. Ainsi, les céramiques électroniques (ou fonctionnelles) représentent à elles seules 70 % du volume total. Les céramiques structurales constituent l autre partie mais leur utilisation est très fragmentée sur de nombreux domaines (prothèses de hanche, échangeurs thermiques et chimiques, outils de coupe, ). Les quantités utilisées pour chacun de ces secteurs restent la plupart du temps assez faibles. Pour chacun, le volume mondial n excède pas 100 millions de dollars. Selon l étude financée par le Ministère de l Industrie et confiée au Cabinet de Conseil International Arthur D. Little [16], la France est présente dans trois catégories : les céramiques à usage mécanique (robinets, buses de pulvérisation, prothèses de hanche), les céramiques à usage électrique et électronique (substrats boîtiers, ferrites) et les céramiques à usage thermochimique (échangeurs chimiques, membranes de filtration). Aujourd hui, l industrie française des céramiques ne rassemble pas moins de 25 fournisseurs et usineurs de ces matériaux. Les produits proposés sont utilisés dans de nombreux domaines. Ces secteurs d activité sont principalement l équipement industriel et l armement (8 % chacun).ceci dit, les matériels électriques (6 %) et l équipement ménager (5,5 %) occupent également une place importante. La France suit la tendance mondiale en employant des céramiques structurales (en petit nombre) sur de nombreux secteurs tels que les machinesoutils, la robinetterie ou les outils de coupe. Cependant, bien qu elle soit présente sur le marché des céramiques électroniques avec des sociétés comme Thomson, Eurofarad ou Egide, la France développe davantage le marché des céramiques structurales. En effet, ces dernières constituent 65 % des produits proposés par les fournisseurs français. La France est un acteur important au niveau des céramiques structurales monolithiques grâce à de grands groupes comme Saint-Gobain et des PMI dynamiques (C&C, Céramiques Techniques et Industrielles, ). Pour les matières premières, la France est surtout présente dans la production des poudres d alumine avec Péchiney (alumine technique) et Baïckowski (alumine ultra-pure), de même que dans les poudres de zircone (SEPR). Elle fabrique également des nitrures d aluminium (Elf Atochem). Notre pays bénéficie aussi d instituts et de laboratoires très performants, de centres universitaires de recherche dont certains sont associés au CNRS (ENSCM de 3

8 Introduction Montpellier, INSA de Lyon, Centre des Matériaux de l Ecole des Mines de Paris, Ecole des Mines de Saint-Etienne) et d une école d ingénieur reconnue dans le domaine (ENSCI de Limoges). En région Provence-Alpes-Côte d Azur, l industrie des céramiques est très peu représentée. SEPR est pour ainsi dire l unique fournisseur implanté dans la région. Les céramiques fonctionnelles sont utilisées dans le domaine des composants électroniques (SGS Thomson, Vichay Division Sfernice) et l électronique pour la défense (Thomson Marconi Sonar, Safare Crouzet, Pons). Les céramiques structurales sont essentiellement employées dans le secteut biomédical (MXM, EUROS, Thomson Microsonics ). Dans le présent rapport, nous allons d abord introduire les céramiques fonctionnelles, structurales et de revêtement en présentant leurs structures et propriétés générales. Le chapitre suivant présente les méthodes de mise en forme et de mise en œuvre. La présentation des principales applications industrielles et plus particulièrement de celles de la région Provence- Alpes-Côte d Azur, ainsi qu une synthèse des développements technologiques constituent la dernière partie de ce rapport. 2. Présentation et énumération des céramiques Technique millénaire, la céramique (du grec keramikos, «argile cuite») est le premier matériau que l homme ait fabriqué par transformation de matières premières. C est l art dont les procédés ont le moins changé : on façonne une pâte que l on cuit dans un four pour effectuer la transmutation de matière qui aboutira à un objet de céramique. Les céramiques doivent leurs qualités distinctives tant à la composition de la pâte qu aux modalités de cuisson. Les nuances de couleurs, les variétés d aspect dépendent des composants de la pâte : les métalloïdes qu ils contiennent provoquent des réactions colores différentes suivant que l on opère la cuisson en atmosphère oxydante ou réductrice. Les premières céramiques employées étaient les silicates. Elles étaient utilisées pour les poteries émaillées. Elles ont connu ensuite une utilisation plus étendue allant de la porcelaine aux appareils sanitaires. Les oxydes purs, les carbures, les borures, les nitrures, les siliciures, les sulfures ont été successivement inclus dans la catégorie des céramiques. Il faut, tout de même, distinguer deux types de matériaux : - les céramiques traditionnelles (silico-alumineux), qui sont issues de matières premières naturelles (argile, feldspath, kaolin, quartz) et généralement mises en oeuvre par coulée (barbotine), - les céramiques techniques (associations métal-métalloïde), obtenues le plus souvent par frittage (traitement thermomécanique qui, dans un premier temps, provoque la cohésion de granulés de poudre avec un «aggloméré» préparé par compression à froid, cette ébauche étant ensuite chauffée dans des fours spéciaux) ou électrofusion (les oxydes sont coulés directement dans un moule). Nous nous intéresserons à ces dernières. Elles sont apparues car les céramistes ont été sollicités pour développer de nouveaux matériaux très fiables, très performants et nécessitant l'utilisation de nouvelles technologies. Elles mettent à profit leurs propriétés électriques, isolantes, magnétiques, optiques, supraconductrices, thermiques, thermomécaniques... Ces matériaux associent des liaisons covalentes et ioniques. Ce sont des solides ionocovalents, mais qui peuvent avoir parfois un caractère métallique. Du point de vue de leur 4

9 Introduction composition chimique, les composés céramiques sont des associations métal-métalloïde. Il convient de faire la différence entre un métal et un composé métallique qui peut être une céramique. Nous avons présenté ci-après un tableau récapitulatif sur les principales céramiques utilisées en les regroupant d après leurs fonctions et leurs qualités. Fonctions Qualités utilisées Compositions Electriques isolant (substrats électroniques) Al 2 O 3, BeO, AlN Electroniques ferroélectricité (condensateurs) BaTiO 3, SrTiO 3 piézo - électricité ( filtres, transducteurs) PZT (PbZrTiO) semiconductivité (thermistances, varistances) BaTiO 3, SiC, ZnO conductivité ionique (sondes à oxygène) ZrO 2, Al 2 O 3? conductivité électronique ReO 2, ReO 3, Cr 2 O 3, VO, TiO Magnétiques supraconductivité YBaCuO, LaSrCuO ferrites doux ( têtes magnétiques, capteurs ) Fe 3 O 4, ZnO - Fe 2 O 3 ferrites durs (aimants, unité de mémoire) (Pb, Sr) O - 6 Fe 2 O 3 (bandes et disques magnétiques) Fe 2 O 3?, CrO 2 Chimiques (détecteurs de gaz) ZnO, Fe 2 O 3, SnO 2 (catalyseurs) cordiérite, zéolithe (micro - filtration, membrane) Al 2 O 3, ZrO 2 Thermiques réfractarité (radiateurs IR) ZrO 2, TiO 2 Mécaniques Thermomécaniques réfractarité (échangeurs de chaleur) tenue mécanique (outils de coupe, filières) bon comportement à l usure et au frottement (joints d étanchéité, buses, paliers, roulements) tenue mécanique (abrasifs) résistance à la contrainte à haute température (turbines, moteurs, aubes, soupapes, tuyères) SiC WC - Co, TiC, TiN Al 2 O 3, ZrO 2, Si 2 N 4, SiC, B 4 C SiO 2, Al 2 O 3, SiC Al 2 O 3, ZrO 2, Si 3 N 4, SiC, composites (réflexion optique) TiO 2 Optiques (éclairage, fenêtres transmission IR) mullite, Al 2 O 3 (détection IR) SeZn, SZn (lasers) Y 2 O 3 / ThO 2 5

10 Introduction Biomédicales (luminescence) biocompatibilité (ciments, prothèses dentaires et articulaires) oxydes terres rares Al 2 O 3, ZrO 2, C / C biocompatibilité (comblement osseux) hydroxyapatite HA (combustibles) UO 2, UO 2 / PuO 2 Nucléaires (protection) Al 2 O 3, B 4 C, C, SiC (dispositifs de contrôle) BN, EuO 2, Gd 2 O 3 Militaires résistance au choc (blindage, écrans thermiques, détection) Al 2 O 3, SiC PRINCIPALES CERAMIQUES UTILISEES [3] 3. Les différentes familles de céramiques D'autres informations concernant les céramiques sont fournies dans l'annexe 2. Les céramiques techniques peuvent être classées en plusieurs familles que nous présentons dans ce chapitre sous forme de tableaux récapitulatifs. Les principales propriétés des céramiques seront présentées dans le chapitre suivant. La famille des oxydes métalliques est la plus importante parmi les composés céramiques binaires. Cette première famille de céramiques est présente dans pratiquement tous les domaines. Nous avons réuni dans le tableau ci-dessous les principaux oxydes. Noms Oxyde d aluminium Oxyde de béryllium Synonymes formules Alumine Al 2 O 3 α- Alumine (corindon) γ - Alumine (bromellite) Be O Struct. cristal. couleurs hexagonale incolore rhombique incolore cristalline microscopique blanc hexagonale blanc Densités (kg/dm 3 ) Temp. de fusion ( C) Utilisations 3, mécanique, thermique, thermomécanique, électronique, biomédical, chimique, optique, nucléaire, militaire. 3, ± 15 3,5-3,9 3, ±30 électronique Oxyde de cérium Céria Ce O 2 cubique brun - blanc 7, mécanique Oxyde de chrome Cr O 2 poudre brun - noir Cr 2 O 3 hexagonale vert Oxyde cobalt Co 2 O 3 hexagonale ou rhombique 300 thermomécanique, magnétique. 5, ± 25 5,

11 Introduction Oxyde d étain Co O (cassitérite) Sn O 2 Oxyde d europium Eu 2 O 3 Oxyde de fer (wuestite) Fe O (magnétite) Fe 2 O 3 (hématite) Fe 2 O 3 Fe 3 O 4 cubique rose tétraédrique hexagonale ou rhombique blanc poudre rose pale cubique noir cubique noir ou poudre rouge - noir trigonale brun - rouge à noir 6, ± 20 électronique 6, électronique, chimique 7,42 nucléaire 5, ± 1 magnétique 5, ± 5 magnétique 5, chimique magnétique Oxyde de gadolinium Oxyde de magnésium Oxyde de manganèse Oxyde de nickel Oxyde de plutonium Oxyde de silicium Gd 2 O 3 poudre amorphe 7, ± 20 nucléaire Magnésie (périclase) Mg O (manganosite) Mn O (bunsenite) Ni O cubique incolore 3, thermique cubique vert 5,43-5,46 (3,7-3,9) magnétique cubique 6, magnétique vert - noir Pu O 2 cubique 11,46 nucléaire (quartz) Si O 2 (tridymite) Si O 2 (cristobalite) SiO 2 hexagonale incolore rhombique incolore cubique ou tétraédrique incolore Oxyde de tantale Ta 2 O 5 rhombique incolore Oxyde de titane Oxyde d uranium Oxyde de vanadium anatane (octaédrique) Ti O 2 (brookite) (rutile) U O 2 V 2 O 5 tétraédrique brun - noir rhombique blanc tétraédrique incolore rhombique ou cubique brun - noir rhombique rouge - jaune 2,64-2, électronique, mécanique 2, , ± 5 8, ± 10 électronique 3,84 mécanique, électronique, thermique, optique. 4, , , ± 20 nucléaire 3, électronique Oxyde d yttrium (yttria) Y 2 O 3 cubique ou poudre 5, additif de frittage Oxyde de zinc Oxyde de zirconium (zincite) Zn O Zircone Zr O 2 (HfO 2 <2%) hexagonale blanc monoclinique en dessous de 1000 C et cubique au dessus blanc 5, électronique, chimique 5, thermomécanique, thermique, mécanique, électrique, électronique, 7

12 Introduction Oxydes terres rares chimique, biomédicale optique FAMILLE DES OXYDES METALLIQUES [12] Les carbures que nous présentons maintenant, ont un point de fusion élevé, une haute stabilité, une grande dureté et une très bonne conductivité thermiques et électrique. Mais ils sont très fragiles. De plus, de nombreux carbures réfractaires sont disposés à subir l attaque de l atmosphère. Les carbures métalliques, surtout WC, VC, TaC, et TiC sont souvent employés en tant qu outils de coupe et pour la fabrication de composants haute température dans les domaines aéronautique et nucléaire. La haute section de capture des neutrons de B 4 C a permis son emploi dans les écrans des réacteurs nucléaires. Nous avons réuni dans le tableau ci-dessous les principaux carbures. Noms Carbone Carbure de bore Synonymes formules C B 4 C Struct. cristal. couleurs Densités (kg/dm 3 ) Temp. de fusion ( C) Utilisations amorphe noir 1,8-2, nucléaire rhomboédrique noir 2, mécanique, nucléaire Carbure de Co 3 C rhombique 8, cobalt Carbure d hafnium HfC 12, carbure d insertion Carbure de molybdène MoC Mo 2 C hexagonale hexagonale 8,4 9, Carbure de niobium NbC cubique 7, Carbure de silicium SiC hexagonale ou cubique incolore - noir Carbure de tantale TaC Carbure de tungstène W 2 C hexagonale 17, Carbure de titane TiC cubique 4, ± 90 Carbure de titane thermique, thermomécanique, mécanique, électrique, électronique, nucléaire, chimique, militaire. cubique noir 13, carbure d insertion carbure d insertion, mécanique Ti 2 C hexagonale 15, Carbure de tungstène WC hexagonale noir 15, ± 50 mécanique Carbure de vanadium VC cubique 5, Carbure de vanadium V 2 C hexagonale 5, Carbure de zirconium ZrC cubique 6, carbure d insertion 8

13 Introduction Graphite C hexagonale noir 2, fibres réfractaires Famille des carbures [10, 12] La troisième famille que nous présentons est celle des nitrures. Les éléments de transition de troisième, quatrième et cinquième groupe de la classification périodique, les séries des actinides et des lanthanides, le bore, le silicium et l aluminium forment des nitrures à haut point de fusion. Dans la structure des nitrures, les atomes d azote occupent des positions interstitielles du réseau métallique. Les nitrures réfractaires ont un point de fusion plus élevé que les oxydes et les sulfures correspondant mais tendent à se dissocier plus facilement. Pour cette raison, ils sont assez peu utilisés. Toutefois, le Si 3 N 4 (nitrure de silicium) et le BN (nitrure de bore) connaissent un intérêt croissant. Ils sont stables dans l air et résistent assez bien aux attaques chimiques. Le BN est appliqué comme abrasif ou composant en milieu oxydant à température élevée. Le Si 3 N 4 est utilisé pour la fabrication de composants statiques et dynamiques pour des emplois jusqu à 1200 C en milieux oxydants. Ce dernier est aussi utilisé en tant qu accessoire des turbines à gaz. Nous avons réuni dans le tableau ci-dessous les principaux nitrures. Noms Nitrure d aluminium Nitrure de béryllium Nitrure de bore Nitrure de hafnium AlN Synonymes formules Struct. cristal. couleurs Densités (kg/dm 3 ) Temp. de fusion ( C) Utilisations hexagonale blanc 3,26 >2200 électronique Be 3 N 2 cubique 2200 hexagonale BN blanc 2, mécanique, nucléaire cubique face centrée HfN 13, Nb 2 N hexagonale 8,08 Nitrure de scandium ScN cubique face centrée 4, Nitrure de silicium Si 3 N 4 poudre amorphe 3, Nitrure de tantale Nitrure de titane Nitrure d uranium Nitrure de vanadium Nitrure zirconium TaN TiN UN VN FAMILLE DES NITRURES [12] mécanique, thermique, électronique hexagonale bronze - brun ou noir 16, ± 50 électronique cubique jaune - bronze 5, mécanique cubique face centrée 14, cubique face centrée 6, ZrN hexagonale 7, Les borures ont un point de fusion très élevé, compris entre 1900 et 3000 C, et sont peu volatiles. De plus, ils ont une basse résistivité électrique, une haute stabilité et une dureté 9

14 Introduction élevée. Mais ils sont très peu résistants à l oxydation à des températures supérieures à 1200 C. L application des borures la plus répandue est la fabrication de creusets pour les métallisations sous vide. Nous avons réuni dans le tableau ci-dessous les principaux borures. Noms Borure de barium Borure de calcium Borure de cérium Borure de hafnium Borure de lanthane Borure de molybdène Borure de niobium Borure de strontium Borure de tantale Borure de thorium Borure de titane Borure de zirconium Synonymes formules Struct. cristal. couleurs Densités (kg/dm 3 ) BaB 6 cubique 4,36 >2100 CaB 6 cubique 2,33 >2100 CeB 6 cubique >2100 HfB 2 hexagonale 10, cubique LaB 6 violet métallique 2, MoB tétragonale >2180 NbB orthorombique >2000 SrB 6 cubique 3,3 >2100 TaB orthorombique >2000 ThB 6 cubique 6,4 >2100 TiB 2 hexagonale 4, ZrB 2 hexagonale 6, Temp. de fusion ( C) FAMILLE DES BORURES [12] Nous ne considérons que les siliciures réfractaires des métaux de transition des quatrième, cinquième et sixième groupes. Contrairement aux carbures, nitrures et de nombreux borures, ce ne sont pas des composés interstitiels mais plutôt de substitution, à cause de leur grand rayon atomique (r=1,17 Å). Les siliciures ont des densités modérées, des points de fusion assez peu élevés, une grande dureté et une bonne résistance à l oxydation. Nous avons réuni dans le tableau ci-dessous les principaux siliciures. Noms Disiliciure de molybdène Disiliciure de titane Disiliciure de tungstène MoSi 2 Synonymes formules Densités (kg/dm 3 ) TiSi 2 4, WSi 2 9, Temp. de fusion ( C) FAMILLE DES SILICIURES [12] Les sulfures métalliques appartiennent surtout aux groupes 3B, 4B, 5B, et 2A. Ils sont thermodynamiquement stables à haute température et possèdent un point de fusion élevé. Noms Synonymes formules Densités (kg/dm 3 ) Temp. de fusion ( C) BaS 4,33 >

15 Introduction Sulfure de cérium CeS 5, Ce 2 S 3 5, Sulfure de magnésium MgS 2,85 >2000 Sulfure de thorium ThS 9,57 >2200 ThS 2 7, Th 2 S 3 7, Sulfure de titane Sulfure d uranium Th 4 S 7 7, TiS 4,46 >2000 US 10, FAMILLE DES SULFURES [12] US 2 7, U 2 S 3 8,81 >2000 Nous avons réuni dans le tableau ci-dessous les principaux halogénures. Noms Synonymes formules Struct. cristal. couleurs Fluorure de calcium (fluorite) cubique CaF 2 incolore Fluorure de lithium LiF cubique blanc FAMILLE DES HALOGENURES [12] Densités (kg/dm 3 ) Temp. de fusion ( C) Utilisations 3, optique 2, optique En plus des composés binaires présentés précédemment, il existe des composites, c est à dire des matériaux renforcés avec des fibres (voir tableau ci-dessous). Noms Céramique composite Composite C / C Composite SiC / SiC Composite UO 3 / UO 3 Composite Y 2 O 3 / ThO 2 Utilisations thermomécanique essentiellement pour l industrie aéronautique thermomécanique, biomédical nucléaire optique LES COMPOSITES On présente dans le tableau ci-dessous les composés ternaires. 11

16 Introduction Noms Synonymes formules Chromate de LaCrO 3 lathium Titanate de baryum BaTiO 3 Titanate de (pérovskite) CaTi calcium O 3 Titanate de fer (illménite) FeTi O 3 Titanate de SrTiO 3 strontium Utilisations électronique électrique, électronique électronique LES COMPOSES CERAMIQUES TERNAIRES Les composés céramiques ne se limitent pas à deux ou trois éléments. Il existe beaucoup de composés à quatre éléments ou plus. Nous les représentons dans le tableau suivant. Noms Synonymes formules Alumine - zircone AZS - silice Carbure de WC - Co tungstène - cobalt (cermet) Cordiérite 2 Al 2 O 3-2 MgO - 5 SiO 2 Cuprates YBaCuO BiSrCaCuO LaSrCuO Utilisations thermique mécanique chimique électronique pour supraconductivité TlBaCaCuO Hydrate d alumine Hydroxyapatite H A Laine de basalte Laine de kaolin chimique Ca 10 (PO 4 ) 6 (OH) 2 biomédical La 2-x Ba x CuO 4-x électronique pour supraconductivité thermique thermique Magnésie - CaO - MgO thermique dolomite Magnésie - oxyde MgO - Cr 2 O 3 thermique de chrome MgCr 2 O 4 - TiO 2 électronique Mullite Al 2 O 3-30% TiC Al 2 O 3 -ZrO 2 optique mécanique mécanique Oxydes mixtes de cuivre - lanthane - baryum La 2-x Ba x CuO 4-x électronique pour les supraconducteurs Phosphate Ca 3 (PO 4 ) 2 biomédical 12

17 Introduction tricalcique (Pb, Sr)O- 6 Fe 2 O 3 magnétique PLZT électro-optique PZT Se Zn Silico - alumineux Zéolithe PbO - ZrO 2 - TiO 2 PS - ZrO 2 système SiO 2 - Al 2 O 3 TiO 2 - BaTiO 3 Zn 1-x Mn x Fe 2 O 4 ZnO - Fe 2 O 3 ZrO - MgO électronique pour la piézoélectricité thermomécanique optique thermique électrique électronique magnétique chimique électronique COMPOSES À PLUS DE TROIS ELEMENTS 13

18 Propriétés des céramiques fonctionnelles CHAPITRE 1 PROPRIETES DES CERAMIQUES FONCTIONNELLES 1. Propriétés diélectriques [1, 2, 8] Les qualités électriques des céramiques sont liées aux propriétés suivantes ou à leurs combinaisons : - rigidité diélectrique, - résistivité, - permittivité diélectrique et facteur de pertes. La tension applicable entre deux conducteurs séparés par un milieu matériel quelconque n est pas sans limite. Ainsi, l application à deux électrodes, situées de part et d autre de la céramiques, d une tension croissante conduit, pour une certaine valeur cette tension, eu phénomène de rupture diélectrique qui se caractérise du point de vue électrique, par la brusque apparition d un courant important correspondant à la mise en court-circuit des électrodes. Un arc joignant les électrodes perfore la céramique. Le rapport de cette tension à l écartement des électrodes est la rigidité diélectrique ou tenue de la perforation (unité : V / m). Elle dépend de nombreux facteurs tels que la porosité, la taille et l homogénéité de taille de grains, la présence de défauts de microstructure. La tension de claquage diminue lorsque la température augmente. Il existe deux modes de perforation : la perforation disruptive et la perforation thermique. [2] La perforation disruptive résulte d une destruction localisée de la structure sans qu il se produise d échauffement notable. La perforation thermique est due à un abaissement des caractéristiques isolantes, du fait de l échauffement provoqué soit par une application prolongée de la tension, soit par une évacuation insuffisante de la chaleur dégagée par l ionisation du diélectrique. Ces deux modes de perforation interviennent souvent simultanément. Un volume croissant du matériau augmentant la probabilité de présence de défauts aléatoires, la rigidité diélectrique est d autant plus grande que l épaisseur du matériau est faible. [2] Pour les céramiques, la rigidité diélectrique est de l ordre de 4 à 5 V/m pour des épaisseurs du matériau supérieures à quelques dixièmes de millimètre et sensiblement plus importantes pour des épaisseurs inférieures. De telles valeurs permettent d utiliser les céramiques sous de faibles épaisseurs. L alumine ou le nitrure d aluminium ont une rigidité diélectrique assez élevée (exemple : matériaux à teneur en alumine 99 % : E d = 17kV / mm). De même, les porcelaines ont une bonne rigidité avec 20kV / mm. Pour des céramiques de permittivité relative élevée (1000 par exemple), toutes les occlusions gazeuses sont fortement sollicitées et provoquent des amorçages internes pouvant déclencher la perforation. Pour les céramiques classiques dont la permittivité relative est faible (6 à 10), les petits défauts sont sans importance et il faut de fortes occlusions gazeuses pour déclencher des amorçages internes suivis généralement d une perforation totale. [2] La résistivité (unité S.I. : Ω.m) est la caractéristique électrique d une substance conductrice, numériquement égale à la résistance d un cylindre de cette substance de longueur et de section unités. La résistivité ρ, intrinsèque au matériau, est liée à la résistance R du matériau par la relation : 14

19 Propriétés des céramiques fonctionnelles R = ρ l s où R est résistance d un fil cylindrique et homogène. La résistivité varie avec la température et le champ électrique. La résistance est le quotient de la tension U par l intensité I : R = U/I Or, si P est la puissance électrique transformée en chaleur, P = UI donc R est aussi : R = P/I 2 Les céramiques peuvent être aussi bien isolantes que conductrices. Les oxydes dont sont formées la plupart des céramiques sont généralement isolants lorsqu ils sont purs. Par exemple, le titanate de baryum pur présente une résistivité de plus de Ω.cm. Dans les stéatites (voir Annexe 3), la résistivité augmente avec la pureté et la teneur en talc. Dans les céramiques liées par une phase vitreuse, la résistivité augmente quand la teneur en oxydes alcalins diminue. [2] La résistivité de certains carbures est : Pour WC : ρ = 17 µω.cm, VC : ρ = 156 µω.cm, Ti 2 C: ρ = 1200 µω.cm. [8] Les notions de permittivité diélectrique et d angle de perte (ou facteur de puissance) définissent le matériau diélectrique. Elles sont dépendantes de la température ainsi que de la fréquence d utilisation. [1] Soit la permittivité diélectrique relative complexe : ε r = ε r1 -J ε r2 où ε r1 est la permittivité diélectrique relative réelle et ε r2 est la permittivité diélectrique relative imaginaire. La permittivité diélectrique (unité S.I. : F.m -1 ) est : ε= ε r ε 0, avec ε 0 : permittivité diélectrique du vide. La valeur ε 0 est : ε 0 = 8, F.m -1. L angle de perte est l angle δ tel que : tg δ = ε r2 / ε r1. Il définit l écart par rapport à l idéal du déphasage courant-tension. (voir figure ci-dessous) [2] CONSTRUCTION DE FRESNEL MONTRANT LE DEPHASAGE COURANT-TENSION DANS LE CAS D'UN CONDENSATEUR REEL ET DEFINISSANT L'ANGLE DE PERTE d [2] Le tableau ci-dessous réunit les permittivités relatives de quelques matériaux. La permittivité dépend de la fréquence et de la température. Matériaux ε r Vide 1 Air 1,004 15

20 Propriétés des céramiques fonctionnelles Mylar 3 Papier 4,6 Mica 4,8 Verres 3,7 à 19 Alumine 9 Ti 2 O 150 Ba Ti O à 4000 PERMITTIVITE RELATIVE DE QUELQUES MATERIAUX [2] Les charges positives et négatives qui constituent un matériau ne sont pas nécessairement distribuées symétriquement. Si les centres de gravité (±q) ne coïncident pas (d 0), le matériau possède un moment dipolaire électrique qui est un vecteur de norme 2dq et de direction de d à +d. La polarisation diélectrique est, par définition, le moment dipolaire électrique par unité de volume. Tout matériau possède une telle polarisation lorsqu il est placé dans un champ électrique extérieur, miss certains possèdent une polarisation spontanée (en l absence de champ) détectable par changement de température (effet pyroélectrique). La polarisation des céramiques pyroélectriques est une fonction monotone de la température. Les ferroélectriques sont des matériaux possédant une polarisation électrique en l absence de champ électrique extérieur, la direction de polarisation étant inversée par l application du champ. [13] Si le champ électrique est suffisamment élevé, la courbe donnant la variation de la polarisation des céramiques ferroélectriques en fonction du champ n est plus linéaire. C est une courbe fermée analogue au cycle d hystérésis magnétique. Ce qui permet de définir une polarisation permanente P r et un champ coercitif E c. Les cristaux ferroélectriques sont des dérivés de la pérovskite (CaTiO 3 ) et de l ilménite (FeTi O 3 ). Les titanates de baryum, de magnésium, de strontium ou de calcium, les niobates ou les zirconates sont des céramiques ferroélectriques. Nous avons réuni les principales propriétés des céramiques électrotechniques dans le tableau suivant. 16

Plan du chapitre «Milieux diélectriques»

Plan du chapitre «Milieux diélectriques» Plan du chapitre «Milieux diélectriques» 1. Sources microscopiques de la polarisation en régime statique 2. Etude macroscopique de la polarisation en régime statique 3. Susceptibilité diélectrique 4. Polarisation

Plus en détail

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS)

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS) apacité Métal-solant-Semiconducteur (MS) 1-onstitution Une structure Métal-solant-Semiconducteur (MS) est constituée d'un empilement de trois couches : un substrat semiconducteur sur lequel on a déposé

Plus en détail

Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements

Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements 7 juin 2012 Francis Peters Bien qu il n y ait pas de nano particules dans les usines qui produisent les mélanges

Plus en détail

Méthodes de Caractérisation des Matériaux. Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/

Méthodes de Caractérisation des Matériaux. Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/ Méthodes de Caractérisation des Matériaux Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/ 1. Symboles standards et grandeurs électriques 3 2. Le courant électrique 4 3. La résistance électrique 4 4. Le

Plus en détail

Chapitre 11 Bilans thermiques

Chapitre 11 Bilans thermiques DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere Module d Electricité 2 ème partie : Electrostatique Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere 1 Introduction Principaux constituants de la matière : - protons : charge

Plus en détail

Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension

Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension Cyril BUTTAY CEGELY VALEO 30 novembre 2004 Cyril BUTTAY Contribution à la conception

Plus en détail

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie Cours d électricité Introduction Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Le terme électricité provient du grec ἤλεκτρον

Plus en détail

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année Cours d électricité Circuits électriques en courant constant Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Objectifs du chapitre

Plus en détail

MESURE DE LA TEMPERATURE

MESURE DE LA TEMPERATURE 145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les

Plus en détail

LA ZIRCONE - INFORMATION POUR LE PRATICIEN. La réalité sur ce matériau - questions pratiques et leurs réponses FRANÇAIS

LA ZIRCONE - INFORMATION POUR LE PRATICIEN. La réalité sur ce matériau - questions pratiques et leurs réponses FRANÇAIS LA ZIRCONE - INFORMATION POUR LE PRATICIEN La réalité sur ce matériau - questions pratiques et leurs réponses FRANÇAIS Zr La zircone et ses possibilités 2 La zircone et ses possibilités Qu est ce que la

Plus en détail

efelec NOTES D'INFORMATIONS TECHNIQUES LES TESTS DIELECTRIQUES LES ESSAIS DE RIGIDITE ET D'ISOLEMENT

efelec NOTES D'INFORMATIONS TECHNIQUES LES TESTS DIELECTRIQUES LES ESSAIS DE RIGIDITE ET D'ISOLEMENT NOTES D'INFORMATIONS TECHNIQUES LES ESSAIS DE RIGIDITE ET D'ISOLEMENT efelec Parc d'activités du Mandinet - 19, rue des Campanules 77185 -LOGNES - MARNE LA VALLEE Téléphone : 16 (1) 60.17.54.62 Télécopie

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE ÉVAPORATION SOUS VIDE 1 I SOMMAIRE I Sommaire... 2 II Évaporation sous vide... 3 III Description de l installation... 5 IV Travail pratique... 6 But du travail... 6 Principe... 6 Matériel... 6 Méthodes...

Plus en détail

L École nationale des pompiers du Québec. Dans le cadre de son programme de formation Pompier I

L École nationale des pompiers du Québec. Dans le cadre de son programme de formation Pompier I L École nationale des pompiers du Québec Dans le cadre de son programme de formation Pompier I QUATRIÈME ÉDITION MANUEL DE LUTTE CONTRE L INCENDIE EXPOSÉ DU PROGRAMME D ÉTUDES POMPIER 1 SUJET 4 Énergie

Plus en détail

RELAIS STATIQUE. Tension commutée

RELAIS STATIQUE. Tension commutée RELAIS STATIQUE Nouveau Relais Statique Monophasé de forme compacte et économique Coût réduit pour une construction modulaire Modèles disponibles de 15 à 45 A Modèles de faible encombrement, avec une épaisseur

Plus en détail

Notes. Schéma général PRODUCTION ÉLECTROLYTIQUE Composés inorganiques, nonmétaux

Notes. Schéma général PRODUCTION ÉLECTROLYTIQUE Composés inorganiques, nonmétaux XXXX C25 PROCÉDÉS ÉLECTROLYTIQUES OU ÉLECTROPHORÉTIQUES; APPAREILLAGES À CET EFFET (électrodialyse, électro-osmose, séparation de liquides par l électricité B01D; usinage du métal par action d une forte

Plus en détail

On peut être «lourd» et agile!

On peut être «lourd» et agile! éditorial Traitements & Matériaux 412 Octobre - Novembre 2011 3 On peut être «lourd» et agile! La métallurgie est considérée comme une industrie «lourde», les traitements thermiques comme de «vieux» procédés,

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

VARIO 200 / 200ZR LE FOUR À CÉRAMIQUE DOTÉ D UNE TECHNOLOGIE DE CUISSON RÉVOLUTIONNAIRE. www.zubler.de

VARIO 200 / 200ZR LE FOUR À CÉRAMIQUE DOTÉ D UNE TECHNOLOGIE DE CUISSON RÉVOLUTIONNAIRE. www.zubler.de FR VARIO 200 / 200ZR LE FOUR À CÉRAMIQUE DOTÉ D UNE TECHNOLOGIE DE CUISSON RÉVOLUTIONNAIRE www.zubler.de Made in Germany Précision, innovation, pérennité et haute qualité. De telles valeurs sont pour nous

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

Applications des supraconducteurs en courant fort

Applications des supraconducteurs en courant fort Applications des supraconducteurs en courant fort Xavier CHAUD Ingénieur de Recherche du CNRS au Laboratoire National des Champs Magnétiques Intenses à Grenoble Introduction Propriétés supraconductrices

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION

LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION ) Caractéristiques techniques des supports. L infrastructure d un réseau, la qualité de service offerte,

Plus en détail

Circuits intégrés micro-ondes

Circuits intégrés micro-ondes Chapitre 7 Circuits intégrés micro-ondes Ce chapitre sert d introduction aux circuits intégrés micro-ondes. On y présentera les éléments de base (résistance, capacitance, inductance), ainsi que les transistors

Plus en détail

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique Chapitre 7 Circuits Magnétiques et Inductance 7.1 Introduction 7.1.1 Production d un champ magnétique Si on considère un conducteur cylindrique droit dans lequel circule un courant I (figure 7.1). Ce courant

Plus en détail

Colle époxydique multi usages, à 2 composants

Colle époxydique multi usages, à 2 composants Notice Produit Edition 20 01 2014 Numéro 9.11 Version n 2013-310 01 04 02 03 001 0 000144 Colle époxydique multi usages, à 2 composants Description est une colle structurale thixotrope à 2 composants,

Plus en détail

Brochure d information pour le patient

Brochure d information pour le patient Brochure d information pour le patient Des dents «tout céramique» qui vous donneront un sourire éclatant! Le matériau «zircone» : n La zircone est une céramique hautes performances utilisée, entre autres,

Plus en détail

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs CHAPITRE 1 TRANSFORMATIONS LENTES ET RAPIDES 1 Rappels sur les couples oxydantsréducteurs 1. Oxydants et réducteurs Un réducteur est une espèce chimique capable de céder au moins un électron Demi-équation

Plus en détail

Les composites thermoplastiques

Les composites thermoplastiques Les composites thermoplastiques Définition Par définition, un thermoplastique (anglais :thermoplast) est un matériau à base de polymère (composé de macromolécules) qui peut être mis en forme, à l état

Plus en détail

Les résistances de point neutre

Les résistances de point neutre Les résistances de point neutre Lorsque l on souhaite limiter fortement le courant dans le neutre du réseau, on utilise une résistance de point neutre. Les risques de résonance parallèle ou série sont

Plus en détail

LE CETIME votre partenaire pour le progrès et l innovation:

LE CETIME votre partenaire pour le progrès et l innovation: 1 www.cetime.ind.tn LE CETIME votre partenaire pour le progrès et l innovation: met à votre disposition des compétences et des moyens techniques pour vous assister dans vos démarches d innovation et d

Plus en détail

Les Rencontres Scientifiques Colas

Les Rencontres Scientifiques Colas Les Rencontres Scientifiques Colas «L avenir du véhicule électrique» 2 juin 2009 avec Yves CHABRE Docteur ès-sciences Consultant pour véhicules électriques et Pierre MIDROUILLET Directeur Général de PVI

Plus en détail

P M L R O G W. sylomer. Gamme de Sylomer Standard. Propriétés Méthode de test Commentaires. Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte

P M L R O G W. sylomer. Gamme de Sylomer Standard. Propriétés Méthode de test Commentaires. Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte Matière : Couleur : Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte Gris Recommandations d usage : Pression (dépend du facteur de forme) Déflexion Pression statique maximum :. N/mm ~ % Pression dyn. maximum :. N/mm

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Références pour la commande

Références pour la commande avec fonction de détection de défaillance G3PC Détecte les dysfonctionnements des relais statiques utilisés pour la régulation de température des éléments chauffants et émet simultanément des signaux d'alarme.

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 Lycée Galilée Gennevilliers L'énergie nucléaire : fusion et fission chap. 6 JALLU Laurent I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 II. Équivalence masse-énergie... 3 Bilan de masse de la

Plus en détail

Champ électromagnétique?

Champ électromagnétique? Qu est-ce qu un Champ électromagnétique? Alain Azoulay Consultant, www.radiocem.com 3 décembre 2013. 1 Définition trouvée à l article 2 de la Directive «champs électromagnétiques» : des champs électriques

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

Poser un carrelage mural

Poser un carrelage mural Thierry Gallauziaux - David Fedullo Poser un carrelage mural Deuxième édition 2012 Groupe Eyrolles, 2012, 978-2-212-13490-2 Poser un carrelage mural Le carrelage est un revêtement de sol ou mural indémodable.

Plus en détail

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE Distributeur exclusif de GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE INTRODUCTION...2 GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE...2 La température...2 Unités de mesure de température...3 Echelle de température...3

Plus en détail

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE CP7 MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE 1 ) Relation d'équivalence entre la masse et l'énergie -énergie de liaison 2 ) Une unité d énergie mieux adaptée 3 ) application 4

Plus en détail

BALAIS Moteur (charbons)

BALAIS Moteur (charbons) BALAIS Moteur (charbons) 1/ Rôle a) Pour les machines électriques comportant des bagues (alternateur moteur asynchrone) : moteur universel Les balais doivent maintenir un contact constant avec la bague

Plus en détail

EXCELLENCE INNOVATION QUALITÉ SERVICE OUVERTURE

EXCELLENCE INNOVATION QUALITÉ SERVICE OUVERTURE FR www.exxelia.com «Fabricant de produits spécifiques de haute technicité, nous nous engageons à mettre au service de nos clients notre savoir-faire unique et nos solutions innovantes. La qualité et le

Plus en détail

LA PHYSIQUE DES MATERIAUX. Chapitre 1 LES RESEAUX DIRECT ET RECIPROQUE

LA PHYSIQUE DES MATERIAUX. Chapitre 1 LES RESEAUX DIRECT ET RECIPROQUE LA PHYSIQUE DES MATERIAUX Chapitre 1 LES RESEAUX DIRECT ET RECIPROQUE Pr. A. Belayachi Université Mohammed V Agdal Faculté des Sciences Rabat Département de Physique - L.P.M belayach@fsr.ac.ma 1 1.Le réseau

Plus en détail

C3. Produire de l électricité

C3. Produire de l électricité C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres

Plus en détail

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE Eau chaude sanitaire 2 5 6 6 CONNAÎTRE > Les besoins d eau chaude sanitaire > Les modes de production > La qualité de l eau > Les réseaux de distribution > La température de l eau REGARDER

Plus en détail

1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence.

1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence. Règle de l octet : tendance qu on les atomes à s entourer de 8 électrons dans l édifice moléculaire. Ce n est pas une règle générale. Composés respectant la règle de l octet Composés ne respectant pas

Plus en détail

Chauffage par induction

Chauffage par induction Guide Power Quality Section 7: Efficacité Energétique www.leonardo-energy.org/france Edition Août 2007 Chauffage par induction Jean Callebaut, Laborelec Décembre 2006 1 Introduction... 3 2 Principes physiques...

Plus en détail

La charge électrique C6. La charge électrique

La charge électrique C6. La charge électrique Fiche ACTIVIT UM 8. / UM 8. / 8. La charge électrique 8. La charge électrique C6 Manuel, p. 74 à 79 Manuel, p. 74 à 79 Synergie UM S8 Corrigé Démonstration La charge par induction. Comment un électroscope

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

5 Applications. Isolation intérieure des murs de fondation. ISOFOIL est un panneau isolant rigide laminé d un pare-vapeur d aluminium réfléchissant.

5 Applications. Isolation intérieure des murs de fondation. ISOFOIL est un panneau isolant rigide laminé d un pare-vapeur d aluminium réfléchissant. FICHE TECHNIQUE 120-1.4 07.21.13.13 1 Nom du produit ISOFOIL 2 Manufacturier ISOFOIL est fabriqué par Groupe Isolofoam, entreprise québécoise et important manufacturier de produits isolants depuis plus

Plus en détail

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29 Expérience n 29 Semi-conducteurs Description Le but de cette expérience est la mesure de l énergie d activation intrinsèque de différents échantillons semiconducteurs. 1 Montage expérimental Liste du matériel

Plus en détail

0.8 U N /0.5 U N 0.8 U N /0.5 U N 0.8 U N /0.5 U N 0.2 U N /0.1 U N 0.2 U N /0.1 U N 0.2 U N /0.1 U N

0.8 U N /0.5 U N 0.8 U N /0.5 U N 0.8 U N /0.5 U N 0.2 U N /0.1 U N 0.2 U N /0.1 U N 0.2 U N /0.1 U N Série 55 - Relais industriels 7-10 A Caractéristiques 55.12 55.13 55.14 Relais pour usage général avec 2, 3 ou 4 contacts Montage sur circuit imprimé 55.12-2 contacts 10 A 55.13-3 contacts 10 A 55.14-4

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

Instruments de mesure

Instruments de mesure Chapitre 9a LES DIFFERENTS TYPES D'INSTRUMENTS DE MESURE Sommaire Le multimètre L'oscilloscope Le fréquencemètre le wattmètre Le cosphimètre Le générateur de fonctions Le traceur de Bodes Les instruments

Plus en détail

Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ

Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Les propriétés mécaniques des métaux et alliages sont d un grand intérêt puisqu elles conditionnent

Plus en détail

Présentation d une matrice emplois-expositions aux fibres céramiques réfractaires

Présentation d une matrice emplois-expositions aux fibres céramiques réfractaires Santé travail Maladies chroniques et traumatismes Présentation d une matrice emplois-expositions aux fibres céramiques réfractaires Quelques applications à un échantillon de population en France Groupe

Plus en détail

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules I. La liaison covalente 1) Formation d une liaison covalente Les molécules sont des assemblages d atomes liés par des liaisons chimiques résultant d interactions

Plus en détail

Chapitre1: Concepts fondamentaux

Chapitre1: Concepts fondamentaux Dans ce chapitre, nous présentons un certain nombre de concepts et des notions scientifiques qui seront utilisés dans notre étude. Dans cette partie qui constitue un support théorique pour notre mémoire,

Plus en détail

Vis à billes de précision à filets rectifiés

Vis à billes de précision à filets rectifiés sommaire Calculs : - Capacités de charges / Durée de vie - Vitesse et charges moyennes 26 - Rendement / Puissance motrice - Vitesse critique / Flambage 27 - Précharge / Rigidité 28 Exemples de calcul 29

Plus en détail

Microscopies Électroniques

Microscopies Électroniques Microscopies Électroniques M2 Microscopie Électronique en Transmission Diffraction Nicolas Menguy Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés Plan Le microscope électronique en transmission

Plus en détail

PMI-MASTER Smart. PMI portatif. Le premier spectromètre par émission optique ARC / SPARK réellement portable

PMI-MASTER Smart. PMI portatif. Le premier spectromètre par émission optique ARC / SPARK réellement portable PMI portatif PMIP Le premier spectromètre par émission optique ARC / SPARK réellement portable ORTABI Trois possibilités de transport...... pour répondre à vos besoins Portabilité et commodité Grâce à

Plus en détail

Adhésif structural pour le collage de renforts

Adhésif structural pour le collage de renforts Notice Produit Edition 18/07/2014 Numéro 3022 Version N 2014-253 N identification : 020206040010000001 Adhésif structural pour le collage de renforts Description est une colle structurale thixotrope à

Plus en détail

Le monde nano et ses perspectives très prometteuses.

Le monde nano et ses perspectives très prometteuses. Le monde nano et ses perspectives très prometteuses. I/ Présentation du monde nano. Vidéo «Science Suisse : Christian Schönenberger, nano-physicien», 12 min. «Christian Schönenberger conduit le Swiss Nanoscience

Plus en détail

Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs

Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs Phase d'initiation de la corrosion vis-à-vis de la - pénétration d'agents

Plus en détail

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Connaissances et savoir-faire exigibles : () () (3) () (5) (6) (7) (8) Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. Définir et calculer l énergie

Plus en détail

OCEANE Machine de brasage double vague

OCEANE Machine de brasage double vague Information générale Un concept de machine qui offre une performance remarquable, machine spécialement conçue pour les petites et moyennes séries, idéal pour toutes les exigences de production. Tout le

Plus en détail

crm+ capteurs à ultrasons Extrait de notre catalogue en ligne : Mise à jour : 2015-06-29

crm+ capteurs à ultrasons Extrait de notre catalogue en ligne : Mise à jour : 2015-06-29 Extrait de notre catalogue en ligne : crm+ capteurs à ultrasons Mise à jour : 2015-06-29 microsonic gmbh, phoenixseestraße 7, d-44263 dortmund, allemagne, tél : +49 231 9751510, fax : +49 231 97515151,

Plus en détail

Eléments constitutifs et synthèse des convertisseurs statiques. Convertisseur statique CVS. K à séquences convenables. Source d'entrée S1

Eléments constitutifs et synthèse des convertisseurs statiques. Convertisseur statique CVS. K à séquences convenables. Source d'entrée S1 1 Introduction Un convertisseur statique est un montage utilisant des interrupteurs à semiconducteurs permettant par une commande convenable de ces derniers de régler un transfert d énergie entre une source

Plus en détail

Etude de la réduction électrochimique d oxydes d actinides en milieu sels fondus

Etude de la réduction électrochimique d oxydes d actinides en milieu sels fondus Etude de la réduction électrochimique d oxydes d actinides en milieu sels fondus Benoît Claux To cite this version: Benoît Claux. Etude de la réduction électrochimique d oxydes d actinides en milieu sels

Plus en détail

Convertisseurs statiques d'énergie électrique

Convertisseurs statiques d'énergie électrique Convertisseurs statiques d'énergie électrique I. Pourquoi des convertisseurs d'énergie électrique? L'énergie électrique utilisée dans l'industrie et chez les particuliers provient principalement du réseau

Plus en détail

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs COURS 1. Exemple d une chaîne d acquisition d une information L'acquisition de la grandeur physique est réalisée par un capteur qui traduit

Plus en détail

Le triac en commutation : Commande des relais statiques : Princ ipe électronique

Le triac en commutation : Commande des relais statiques : Princ ipe électronique LES RELAIS STATIQUES (SOLID STATE RELAY : SSR) Princ ipe électronique Les relais statiques sont des contacteurs qui se ferment électroniquement, par une simple commande en appliquant une tension continue

Plus en détail

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER Laure Delaporte ConstruirAcier Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc SCHAFFNER des Ateliers SCHAFFNER chef de file du GT4 Jérémy TROUART de l Union des Métalliers

Plus en détail

Eléments de caractérisation des diamants naturels et synthétiques colorés

Eléments de caractérisation des diamants naturels et synthétiques colorés Actualités gemmologiques Eléments de caractérisation des diamants naturels et synthétiques colorés Dr. Erel Eric 1 Développés depuis les années 50 pour leurs applications dans les domaines des abrasifs,

Plus en détail

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire Énergie Table des A. Énergie 1. 2. 3. La centrale Énergie Table des Pour ce chapitre du cours il vous faut à peu près 90 minutes. A la fin de ce chapitre, vous pouvez : -distinguer entre fission et fusion.

Plus en détail

LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON - A L G A D E

LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON - A L G A D E LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON Sylvain BERNHARD - Marion DESRAY - A L G A D E Membre de l UPRAD, Union Nationale des Professionnels du Radon LES EXPOSITIONS PROFESSIONNELLES

Plus en détail

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique Energie nucléaire Quelques éléments de physique Comment produire 1 GW électrique Nucléaire (rendement 33%) Thermique (38%) Hydraulique (85%) Solaire (10%) Vent : 27t d uranium par an : 170 t de fuel par

Plus en détail

Normes CE Equipements de Protection Individuelle

Normes CE Equipements de Protection Individuelle E. P. I D O C U M E N T D I N F O R M A T I O N Normes CE Equipements de Protection Individuelle Normes CE EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE Définitions : E.P.I : Tout dispositif ou moyen destiné

Plus en détail

Origine du courant électrique Constitution d un atome

Origine du courant électrique Constitution d un atome Origine du courant électrique Constitution d un atome Electron - Neutron ORIGINE DU COURANT Proton + ELECTRIQUE MATERIAUX CONDUCTEURS Électrons libres CORPS ISOLANTS ET CORPS CONDUCTEURS L électricité

Plus en détail

Élaboration et caractérisation de cellules photovoltaïques de troisième génération à colorant (DSSC)

Élaboration et caractérisation de cellules photovoltaïques de troisième génération à colorant (DSSC) Faculté Polytechnique Élaboration et caractérisation de cellules photovoltaïques de troisième génération à colorant (DSSC) Prof. André DECROLY Dr Abdoul Fatah KANTA andre.decroly@umons.ac.be Service de

Plus en détail

Les transistors à effet de champ.

Les transistors à effet de champ. Chapitre 2 Les transistors à effet de champ. 2.1 Les différentes structures Il existe de nombreux types de transistors utilisant un effet de champ (FET : Field Effect Transistor). Ces composants sont caractérisés

Plus en détail

Projet SETHER Appel à projets 2008. Adrien Patenôtre, POWEO Adrien.patenotre@poweo.com

Projet SETHER Appel à projets 2008. Adrien Patenôtre, POWEO Adrien.patenotre@poweo.com Projet SETHER Appel à projets 2008 Adrien Patenôtre, POWEO Adrien.patenotre@poweo.com SETHER STOCKAGE D ELECTRICITÉ SOUS FORME THERMIQUE À HAUTE TEMPÉRATURE Partenaires : POWEO, SAIPEM, CEA, CNAM, GEMH,

Plus en détail

ALARME DOMESTIQUE FILAIRE

ALARME DOMESTIQUE FILAIRE ALARME DOMESTIQUE FILAIRE DOSSIER RESSOURCES Académie de LYON BAC Pro Électrotechnique, Énergie, Équipements Communicants Page 1 sur 15 SOMMAIRE Introduction... page 3/15 Le sous-système : maquette alarme

Plus en détail

L énergie sous toutes ses formes : définitions

L énergie sous toutes ses formes : définitions L énergie sous toutes ses formes : définitions primaire, énergie secondaire, utile ou finale. Quelles sont les formes et les déclinaisons de l énergie? D après le dictionnaire de l Académie française,

Plus en détail

Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote.

Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote. K4. Point triple de l azote I. BUT DE LA MANIPULATION Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote. II. BASES THEORIQUES Etats de la matière La matière est constituée

Plus en détail

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche La gravure Après avoir réalisé l étape de masquage par lithographie, il est alors possible d effectuer l étape de gravure. L étape de gravure consiste à éliminer toutes les zones non protégées par la résine

Plus en détail

LE CHAUFFAGE. Peu d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. Pas d entretien. Pas d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien.

LE CHAUFFAGE. Peu d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. Pas d entretien. Pas d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. LE CHAUFFAGE 1. LE CHAUFFAGE ELECTRIQUE Le chauffage électrique direct ne devrait être utilisé que dans les locaux dont l isolation thermique est particulièrement efficace. En effet il faut savoir que

Plus en détail

Les effets de température

Les effets de température Les effets de température 1. Introduction La chaleur issue du combustible est transférée au caloporteur (eau) grâce au gradient de température qui existe entre ces deux milieux. Combustible Gaine Eau Profil

Plus en détail

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire À propos d ITER Le projet ITER est un projet international destiné à montrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion thermonucléaire contrôlée. Le 8 juin 005, les pays engagés dans le projet

Plus en détail

La physique nucléaire et ses applications

La physique nucléaire et ses applications La physique nucléaire et ses applications I. Rappels et compléments sur les noyaux. Sa constitution La représentation symbolique d'un noyau est, dans laquelle : o X est le symbole du noyau et par extension

Plus en détail

DES ÉCOLES DES MINES D ALBI, ALÈS, DOUAI, NANTES. Épreuve de Physique-Chimie. (toutes filières) Mardi 18 mai 2004 de 08h00 à 12h00

DES ÉCOLES DES MINES D ALBI, ALÈS, DOUAI, NANTES. Épreuve de Physique-Chimie. (toutes filières) Mardi 18 mai 2004 de 08h00 à 12h00 CONCOURS COMMUN 004 DES ÉCOLES DES MINES D ALBI, ALÈS, DOUAI, NANTES Épreuve de Physique-Chimie (toutes filières) Mardi 18 mai 004 de 08h00 à 1h00 Barème indicatif : Physique environ /3 - Chimie environ

Plus en détail

3 Charges électriques

3 Charges électriques 3 Charges électriques 3.1 Electrisation par frottement Expérience : Frottons un bâton d ébonite avec un morceau de peau de chat. Approchonsle de petits bouts de papier. On observe que les bouts de papier

Plus en détail

Version 1. Demandeur de l étude : VM - BETON SERVICES 51 Boulevard des Marchandises 85260 L'HERBERGEMENT. Auteur * Approbateur Vérificateur(s)

Version 1. Demandeur de l étude : VM - BETON SERVICES 51 Boulevard des Marchandises 85260 L'HERBERGEMENT. Auteur * Approbateur Vérificateur(s) Département Enveloppe et Revêtements Division HygroThermique des Ouvrages N affaire : 12-007 Le 10 avril 2012 Réf. DER/HTO 2012-093-BB/LS CALCUL DES COEFFICIENTS DE TRANSMISSION SURFACIQUE UP ET DES COEFFICIENTS

Plus en détail