mémoire de Juin 1996, proposé par Christian Manez dans le cadre d'une Maîtrise de Science Economiques mention Economie Internationale

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1 1 sur :16 mémoire de Juin 1996, proposé par Christian Manez dans le cadre d'une Maîtrise de Science Economiques mention Economie Internationale Sommaire I. Introduction II. Les Principes de la Méthode D Elliott A. L APPORT DE FIBONACCI 1. LA SÉQUENCE DE FIBONACCI 2. LE «NOMBRE D OR» ET LE «RATIO D OR» 3. LA «SPIRALE LOGARITHMIQUE» B. LES RÈGLES DE BASE 1. INTRODUCTION ET TERMINOLOGIE a) Introduction b) Terminologie 2. LES RÈGLES IMPÉRATIVES a) Le principe b) Les règles de base 3. LA DURÉE : UNE NOUVELLE CLASSIFICATION. a) à propos des degrés...

2 2 sur :16 b) Application c) Exemple III. Les configurations 1. LES FIGURES DE CORRECTION a) Le Zig-Zag (5-4-5) b) Le Flat c) La Poussée d) Les Triangles 2. LES FIGURES D IMPULSION a) L Impulsion Standard b) L extension c) La Cassure d) Le Triangle Diagonal IV. Une Nouvelle Approche De La Méthode D Elliott : L Utilisation De L Indicateur De Saturation A. INTRODUCTION 1. PRINCIPES DE BASE DES OSCILLATEURS 2. LES PRINCIPAUX SIGNAUX FOURNIS PAR LES OSCILLATEURS B. PRÉSENTATION DU MODÈLE M.A.C.D. (MOVING AVERAGE CONVERGENCE DIVERGENCE) 1. DÉFINITION 2. CONSTRUCTION 3. AVANTAGES DU MODÈLE M.A.C.D. 4. INCONVÉNIENT DU MODÈLE M.A.C.D. 5. APPLICATION DU MODÈLE M.A.C.D. 6. CONCLUSION

3 3 sur :16 C. PRÉSENTATION DU STOCHASTIQUE 1. DÉFINITION 2. CONSTRUCTION 3. AVANTAGE DU STOCHASTIQUE 4. INCONVÉNIENT DU STOCHASTIQUE D. L INDICATEUR DE SATURATION E. L APPORT DE L INDICATEUR DE SATURATION POUR LA MÉTHODE D ELLIOTT IV. Conclusion 73

4 4 sur :16 I. INTRODUCTION Depuis quelques années, dans la littérature financière, on assiste à de nombreux débats concernant l utilisation croissante de nouveaux outils d analyse et de prévision des mouvements de marché. Ces outils faisant appel à une étude de l évolution d un marché, principalement sur la base d études graphiques sont englobés sous le terme d analyse technique, selon la définition de John J. Murphy (1986). Ces pratiques sont souvent opposées à l analyse fondamentale. Les analystes fondamentaux pensent qu il faut chercher dans certaines informations, certains indicateurs économiques (les fondamentaux, à déterminer suivant les variables étudiées), les orientations futures des mouvements de marchés. Pour les analystes techniques, le marché est irrationnel : les marchés financiers sont épidermiques et leur psychologie n a rien à voir avec la logique que fournit l analyse fondamentale. Ils ne sont pas régis par la raison, mais par la psychologie des foules. Faut-il être chartiste, fondamentaliste ou défenseur de l efficience des marchés, adopter des règles systématiques de trading, ou tout simplement se fier à son intuition, au «bon sens» ou aux «rumeurs», comme le font bon nombre de traders? Bien évidemment, et on peut le regretter, il n y a pas de réponse nette : tout va dépendre de l état du marché, de l horizon temporel de prévision et des objectifs que l on se fixe. Par ailleurs, il faut éviter d opposer systématiquement analyse fondamentale et analyse technique. Non seulement ce débat n apporte rien, mais en plus, il ne semble pas avoir de sens réel. Les deux approches sont complémentaires et l état du marché ainsi que l horizon temporel de la prévision «dicte» la méthode à employer. Aussi, de nombreuses études qui ont tenté de monter le pouvoir prédictif des modèles fondamentaux ont abouti aux conclusions suivantes :

5 5 sur :16 Ä En premier lieu, plus l horizon temporel est court et plus la marche au hasard («Random Walk») semble de nature à donner de meilleurs résultats que les modèles, selon les critères choisis (R. Meese et K. Rogoff (1983,1984), M. Finn (1986)) ; Ä Par ailleurs, ces modèles semblent plus appropriés pour prévoir l évolution des cours au-delà d un mois (R. Meese et K. Rogoff (1983,1984), M. Finn (1986)) ; Ces remarques illustrent bien la réelle difficulté que rencontrent les modèles fondamentaux et la faiblesse de leur pouvoir prédictif surtout dans le très court terme. En effet, ces résultats ont sérieusement remis en question l hypothèse d efficience au sens fort des marchés (par opposition à l efficience globale, sur le très long terme). Et cela d autant plus que les analystes se sont rendu compte que les marchés ne mouvaient plus s analyser d un point de vue macroéconomique et qu il était nécessaire de les considérer comme un enchevêtrement de microstructures, intégrant de nouvelles propriétés comme les anticipations, les comportements mimétiques, la notion de risque systémique, etc... Mais malgré ces échecs, il est évident que les acteurs sur les marchés sont dans l obligation de s intéresser à la formation des cours à très court terme («intra-days»); d où le développement de nouveaux outils de prévision faisant appel à l analyse technique. En particulier, dans la littérature comme sur les marchés, la méthode de prévision issue des travaux d Elliott est considérée comme la plus aboutie des analyses techniques dans le domaine chartiste, celle qui donne les meilleurs résultats et par conséquent la plus appliquée. En effet, Elliott a donné une dimension nouvelle aux travaux chartistes de son prédécesseur Charles Dow, notamment à travers le concept de vagues, plus connue sous l appellation «Elliott Waves». C est la raison pour laquelle il nous a semblé intéressant de présenter et, par la même occasion démystifier la théorie des Vagues d Elliott, car elle est la plus répandue actuellement et donc exerce une forte influence sur les marchés. Ainsi il sera intéressant de présenter dans un premier temps les principes de la méthode d Elliott, en traitant successivement de l apport des travaux de L. Fibonacci et des règles de base de cette méthode d analyse technique. Puis dans une seconde partie, nous présenterons un développement récent des modalité d application de la méthode, réduisant le risque d erreur et palliant à certaines limites: il s agit de l utilisation de l indicateur de saturation.

6 6 sur :16

7 7 sur :16 II. LES PRINCIPES DE LA MÉTHODE D ELLIOTT La théorie des Vagues d Elliott est essentiellement un système de règles empiriques visant l interprétation de l évolution des cours sur les marchés financier afin d effectuer des prévisions. Cette méthode est perçue comme étant la plus complète et la mieux élaborée. En effet, le principal avantage de cette méthode est qu elle se caractérise par sa généralité et sa précision. La généralité donne très souvent du recul par rapport au marché et la précision permet de déceler les changements de direction. Par ailleurs, elle repose sur une vision psychologique des marchés. La théorie d Elliott est également la théorie la plus travaillée et la plus suivie. Elle offre l avantage d intégrer certains éléments de l analyse chartiste traditionnelle. Pour cela, elle peut être considérée comme une théorie enveloppante de l analyse technique. Après avoir décrit l apport de L. Fibonacci, nous présenterons les règles qui régissent cette méthode, ainsi que les modifications subies récemment par celle-ci. A. L apport de Fibonacci Les travaux de R.N. Elliott connurent deux influences bien différentes. Tout d abord, il approfondit certains principes que Charles Dow n avait qu esquissés. Chez les deux hommes, la psychologie humaine est aussi déterminante pour comprendre l évolution des marchés (mais Elliott va plus loin dans son analyse). Une des preuves irréfutables de cette influence se retrouve d ailleurs dans les termes qu Elliott emploie et qui font référence à la mer (notamment le terme de «vague»). Le second guide d Elliott est beaucoup plus inattendu et plus éloigné dans le temps puisqu il s agît de Leonardo Fibonacci, mathématicien du XIII e siècle, auquel R.N. Elliott va reprendre une partie de ses conclusions concernant le Nombre d Or et la fameuse série de Fibonacci. L intuition d Elliott est assez étonnante: il suppose, en effet, que les fluctuations des marchés sont le reflet d une somme de réactions psychologiques individuelles (Dow) et doivent refléter une harmonie fondamentale de la nature (Fibonacci). Selon lui, les marchés doivent fluctuer en respectant une harmonie naturelle, telle qu on peut la retrouver dans la plupart des manifestations découvertes par Fibonacci. Les marchés doivent ainsi varier en suivant une certaine perfection ordonnée par la nature et qui est celle découverte par Fibonacci. A partir de la série mathématique et des ratios de Fibonacci et après une étude pointilleuse de

8 8 sur :16 l évolution du Dow Jones, R.N. Elliott est parvenu à déduire un ensemble de principes et de règles qui fondent sa théorie. Nous les exposerons plus loin. Donc, dans son dernier ouvrage sur le principe des vagues Nature s Law - The secret of the Universe, Elliott lui-même considérait que la base de la théorie des vagues est une suite de nombres, ou plus exactement une séquence mathématique découverte par ce mathématicien du XIII e : Leonardo Fibonacci. Né à Pise entre 1170 et 1180, Leonardo Fibonacci, dont le père était un officier de l administration et un commerçant renommé, fût le premier mathématicien à introduire le système décimal et les chiffres arabes (0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9) en Europe, grâce à son ouvrage Liber Abaci (Livre de Calcul) publié en 1202 puis revu en Ce système de chiffres devenu universel avait le mérite d offrir une puissance de calcul incomparable à celle des systèmes numériques grecs et romains qui utilisaient les sept symboles I, V, X, L, D et M. Il introduisait également le 0 jusqu alors inconnu. Fibonacci fût un des plus grands mathématiciens du moyen âge et posa les jalons d importants développements en mathématiques, en physique et en astronomie. Il publia ainsi deux autres oeuvres Practicia Geometriae et Liber Quadratorum, mais malgré l apport considérable de ses travaux, l homme est resté dans l oubli. 1. La séquence de Fibonacci Dans l ouvrage Liber Abaci, Fibonacci présente une série de nombres aux pouvoirs multiples, que l on appelle la séquence de Fibonacci. La série est la suivante: Elle se construit de façon très simple : on obtient chaque chiffre en sommant les deux derniers chiffres de la série.

9 9 sur :16 L auteur présente d abord sa découverte comme la solution à un problème mathématique concernant le taux de reproduction des lapins. En effet, le problème posé était: «Un couple de lapins étant dans un espace clos, combien de couples de lapins peut-il engendrer en un an sachant que chaque couple donne naissance à un nouveau couple à partir du deuxième mois?» La figure 1 montre l arbre généalogique de la famille de lapins dont la croissance est exponentielle. Mois arbre généalogique des lapins Couples En 12 mois M. et Mme Lapin auront une famille de 144 couples figure 1 La séquence de Fibonacci résultant du problème des lapins possède beaucoup de propriétés intéressantes; les nombres qui la composent étant entre autres liés par une relation constante. Nous ne présenterons que les quatre propriétés les plus intéressantes, car les autres n ont qu un rapport lointain avec le sujet nous concernant, à savoir la méthode d Elliott. Voici ces propriétés:

10 10 sur :16 Œ La somme de deux nombres adjacents quelconques de la séquence donne le nombre suivant de la séquence: Par exemple : = = = = = = = = = 13 etc... jusqu à n Le détail des prochaines propriétés peut être observé sur la Fig. 2 qui est une table des ratios entre tous les nombres de Fibonacci de 1 à 44 Table des Ratios de Fibonacci ,5 1 1,5 2,5 4 6,5 10, ,5 44, ,333 0, ,667 2,667 4, ,33 18,33 29, ,2 0,4 0,6 1 1,6 2,6 4,2 6, ,8 28,8 8 0,125 0,25 0,375 0, ,625 2,625 4,25 6,875 11, ,077 0,154 0,231 0,385 0, ,615 2,615 4,23 6,846 11, ,0476 0,0952 0,1429 0,238 0,381 0, ,619 2,619 4,238 6, ,0294 0,0588 0,0882 0,147 0,235 0,3824 0, ,618 2,618 4, , , , ,0909 0,1455 0,236 0,3818 0, ,618 2, , , ,0337 0, , ,146 0,236 0,382 0, , , , ,0347 0, ,0903 0,1458 0,236 0,382 0,618 1 figure 2

11 11 sur :16 Plus on va loin dans la série, plus le rapport de deux nombres consécutifs approche 1,618 (Nombre d Or) ou son inverse 0,618(Ratio d Or) et ceci à partir du quatrième nombre de la séquence. Ž Le rapport de deux nombres pris un sur deux dans la séquence est 2,618 ou son inverse 0,382 La série de Fibonacci dispose de bien d autres propriétés, mais le plus important réside dans celles, beaucoup plus troublantes, du «Nombre d Or» et du «Ratio d Or» (1, 618 et 0,618) 2. Le «Nombre d Or» et le «Ratio d Or» Ils peuvent être calculé précisément de la manière suivante :

12 12 sur :16 Les proportions qu ils représentent sont plaisantes à l oeil. On les rencontre souvent dans la musique, les arts, l architecture et la biologie. William Hoffer écrivait ainsi dans le Smithsonian Magazine de décembre 1975 : «... le rapport de 0, à 1 est la base mathématique de la forme des cartes à jouer, du Parthénon, des tournesols, des coquilles d escargot, des vases grecs et des galaxies lointaines en spirale. Les grecs utilisaient beaucoup cette proportion dans leur art et leur architecture. Ils l appelaient déjà le Nombre d Or. [...] Les apparitions répétées des nombres de Fibonacci et de la Spirale d Or dans la nature explique exactement pourquoi la proportion de 0, à 1 est si agréable dans l art. L homme perçoit ainsi l image de la vie dans l art à travers le Nombre d Or.» De même, la confrérie pythagoricienne avait choisi l étoile à cinq branches comme symbole, chaque segment étant relié au segment inférieur suivant le Nombre d Or. L Egypte antique avait déjà adopté à jamais le Nombre d Or, à travers la construction des pyramides dont l hypoténuse a une longueur égale à 161,8% de la moitié de la base, de telle sorte que la hauteur de la pyramide est la racine carrée de 161,8% de la moitié de la base. Aussi, R.N. Elliott a été le premier à observer que les marchés évoluaient aussi en suivant un certain ordre, régit par la séquence de Fibonacci. Il a donc mis en relation les enseignements de son prédécesseur Charles Dow, selon lesquels le marché et le prix du marché ne sont que la représentation de l ensemble de ses intervenants et de leur psychologie, et ceux de Fibonacci selon lesquels l univers est régit par un ordre. En effet, selon R. Prechter, «il ne faut pas rejeter la possibilité pour le marché des actions d avoir aussi une forme; car il est aussi une partie de la réalité de la vie». R.N. Elliott va même au delà de toutes les autres théories dans l étude de la forme, il stipule que «quels que soient l horizon de temps et la forme, le schéma de base reste le même». L évolution des marchés peut être comparée à la forme d une Spirale Logarithmique. 3. La «Spirale Logarithmique»

13 13 sur :16 La première étape de sa construction est l élaboration d un Rectangle d Or, lequel est divisé ensuite en un carré et un plus petit Rectangle d Or, comme sur la figure 3. Ce processus peut théoriquement être répété à l infini. Il apparaît que les carré en résultant, marqués A, B, C, D, E, F, etc... s enroulent vers le centre. Les diagonales en pointillé, elles-mêmes liées par le Nombre d Or, soulignent le centre théorique des carrés qui s enroulent. Une spirale peut être tracée à partir de ce point central, en reliant les points d intersection avec chaque carré par ordre de taille grandissante. Ces points tracent une Spirale Logarithmique. figure 3 La Spirale Logarithmique est, comme les Vagues d Elliott, sans limite et garde une forme constante. Si l on regarde une Spirale Logarithmique à travers un microscope, l allure générale est la même que celle de la spirale d une galaxie vue à travers un télescope. Un seconde propriété de cette spirale est que, où que l on soit dans la spirale logarithmique, le ratio entre tout rayon à partir du centre théorique de la spirale et celui qui le précède à 90 degrés, est égal à 1,618 (fig. 4); Nous verrons que dans la théorie d Elliott ce phénomène est observé lorsque l on évolue d un degré à un autre.

14 14 sur :16 figure 4 Les nombres de Fibonacci ont encore bien d autres propriétés, mais celles que nous venons de détailler suffisent déjà pour apprécier l importance de ces nombres tant dans notre vie de tous les jours que dans l univers le plus lointain. La question qui se pose est : «Tout cela a-t-il vraiment quelque chose à voir avec les marché financiers?» Pour Elliott, la réponse est affirmative; Inspiré par cette omniprésence universelle du Nombre d Or et des autres ratios de la série, Elliott en a conclu que les cours de la bourse devaient également être entretenus par ce véritable mystère de la nature. En effet, l auteur considère que «le concept idéal de progression d un marché est une base excellente pour la construction de la Spirale d Or», comme illustré sur la figure 5 toutefois très approximative. Dans cette construction, le sommet de chaque vague successive de degré supérieur touche la courbe en expansion logarithmique, ce qui laisse entrevoir d importantes propriétés sur ces vagues.

15 15 sur :16 figure 5 Selon A.J. Frost ce principe apparaît si clairement dans les marchés financiers car ces marchés sont la plus importante manifestation de psychologie de masse au monde, «un reflet presque parfait de la condition psychologique collective de l humanité, tout en étant lié à la réalité de l évolution de l homme, à l économie et au monde des affaires.» Le marché financier aurait bien la même base mathématique que tous ces phénomènes naturels. Il restait «simplement» à en découvrir la formule et les règles. Elliott y consacra en tout près de vingt ans de sa vie et nous à légué une véritable théorie pratique de l influence des Nombres de Fibonacci sur l évolution des marchés financiers, tout en conservant une vision pragmatique basée sur la psychologie des intervenants. Nous allons maintenant consacrer la prochaine partie à la présentation des règles de base de la théorie d Elliott, en y apportant la vision la plus actualisée possible.

16 16 sur :16 B. Les règles de base 1. Introduction et terminologie a) Introduction Avant d aborder la méthode d Elliott, nous allons justifier le choix de cet outil, en expliquant à quels problèmes sont confrontés les analystes avec les marchés d une part, avec les autres outils d analyse d autre part. Pour prendre des décisions avec un maximum de sécurité ƒ, l approche doit s effectuer selon trois directions : Ä une analyse historique qui permet de connaître l évolution des cours, volumes et positions ouvertes sur la durée la plus longue possible. Ä une analyse en terme de temps et d amplitude. Ä utiliser les modèles les plus efficients. En effet, l analyste technique prend pour hypothèses que le marché à de la mémoire, que le prix du marché contient toute l information disponible (le marché est efficient) et que l histoire se répète. Par conséquent pour réaliser des prévisions à l aide de l analyse technique, il faut disposer de graphiques complets quelque soit l horizon de la prévision. Les spécialistes des valeurs françaises connaissent bien l indice INSEE base , référence incontournable du marché parisien. Ces graphiques doivent être disponibles sur des bases mensuelles, hebdomadaires, quotidiennes, horaires et sub-horaires correspondant aux différents niveaux de l indicateur de. A l heure actuelle, tous les bons logiciels permettent cette subdivision. En ce qui concerne la question de temps et d amplitude, bien souvent les opérateurs ne s intéressent qu aux variations de cours ou bien d indices ( la plupart des modèles d analyse technique donnent des signaux qualitatifs). Bien que ce paramètre soit essentiel pour réaliser une stratégie, il est évident que la notion de temps le soit autant sinon plus. En effet, un opérateur aura souvent une bonne prévision en amplitude, mais il perdra de l argent s il ne sait pas à quel moment il devra dénouer sa position. Cet problème parait bénin, mais il devient crucial lorsque l opérateur se situe sur un marché de contrats à terme où il faut payer des marges journalières lorsque les cours évoluent à l inverse de celui escompté.

17 17 sur :16 En ce qui concerne l utilisation des modèles, il semble opportun d estimer des résultats et de les confirmer par un ou plusieurs modèles. En effet, la décision se fera lorsque les prévisions seront concordantes sur plusieurs modèles. Aussi, on diminue le degré d incertitude lors d une période de retournement de tendance, lorsque l on possède simultanément des indications provenant de modèles à court, moyen et long terme. Cependant, il est difficile de comparer les résultats de modèles efficaces sur du long terme avec ceux issus de modèles efficaces à plus court terme. En rapport à ce qui a été écrit précédemment, la méthode d Elliott semble être la méthode qui convient le mieux. Effectivement, elle peut être utilisée pour des prévisions en temps et en amplitude comprises entre quelques minutes et plusieurs années. La méthode fonctionne sur tous les marchés si ils sont efficients. Ceci est possible si on considère que l objectif de la méthode est de modéliser le comportement psychologique des opérateurs. La méthode d Elliott est basée sur la reconnaissance des formes prédéterminées formées par l évolution des cours. Pour cela, un graphique de bonne qualité est essentiel car les formes ne sont pas forcément évidentes; certains modèles décrits plus loin tel que le M.A.C.D. doivent aider à trouver les formes spécifiques. Si, à un moment donné, la configuration du marché ne correspond pas à une figure connue, mieux vaut ne pas tenter d appliquer la méthode. Cependant, une des propriétés majeures de cette méthode est qu elle permet d effectuer un analyse multi-scénarii. En effet, la pratique de la méthode consiste à se fixer une série d objectifs en hausse ou en baisse et à considérer qu à partir du moment ou certains seuils sont franchis, certains objectifs peuvent être éliminés, et l évolution du marché ne peut plus être remise en cause car la configuration est parfaitement identifiée. Ces configurations ( ou Patterns) sont classées en figures qui sont soumises à un certain nombre de règles. Certaines d entre elles sont dites impératives alors que d autres sont dites contingentes. Les règles contingentes seront exposées lors de la présentation des configurations afin de mieux coller à chaque situation. Ce mélange d une approche objective et d une approche intuitive est une des raisons du succès de la méthode d Elliott sur les marchés financiers. Comme nous le verrons, le respect de ces règles permet de faire des prévisions de bonne qualité. b) Terminologie Avant d aborder la théorie, nous allons donner quelques définitions des termes les plus courants dans la méthode d Elliott. Vague :

18 18 sur :16 A un degré donné, une vague correspond soit à la tendance principale, soit à la tendance de correction (fig. 6) figure 6 Sous-vague : Il s agit de chacun des mouvements composant une vague. C est une notion relative. En effet, à un degré n, une vague est composée de sous-vagues. Mais au degré n-1, les sous-vagues précédentes deviennent des vagues. Ces vagues sont elles-mêmes composées de sous-vagues au degré n-2, etc... Ceci est valable dans tous les cas de figure, excepté le cas où l on se trouve au plus infime degré. Tendance principale :

19 19 sur :16 A un degré donné, la tendance principale sera haussière si l amplitude mesurée pour passer de l état survendu à suracheté est supérieure à l amplitude mesurée pour passer de l état suracheté à survendu suivant, c est à dire si un mouvement de hausse et supérieur en amplitude au mouvement de baisse suivant. Dans ce cas, la baisse s appellera plutôt Correction. La tendance principale sera baissière à un degré donné, lorsque l amplitude de la baisse (entre l état suracheté et survendu) sera supérieur à l amplitude de la hausse (entre d état survendu et suracheté) suivant. Dans ce cas, la hausse s appellera plutôt Reprise technique. Vague d impulsion : loin. Vague allant dans le sens de la tendance principale. Un définition plus précise sera donnée plus Vague de correction : Vague allant dans le sens opposé de la tendance principale. Ce type de vague sera détaillé plus loin dans cette partie. Extension : amplitude d une vague ou d une sous-vague plus importante que celle attendue (en général supérieure à 161%) 2. Les règles impératives Les règles impératives doivent être respectées simultanément. Si l une d entre elles est contredite, cela signifie qu une erreur s est glissée dans le raisonnement.

20 20 sur :16 Nous définirons les règles impératives en cumulant le principe de la méthode d Elliott et les règles de base. a) Le principe Chaque type de vague d Elliott est composée elle-même de trois ou cinq vagues, elles-mêmes composées de sous-vagues. Tout mouvement de la tendance principale se décompose en cinq vagues. Tout mouvement de la tendance de correction peut se décomposer en trois vagues. b) Les règles de base Ces règles se cumulent donc au principe. Règle n 1 Pour chaque tendance principale correspond une tendance de correction. C est à dire qu après un mouvement dans un sens, il y a un autre mouvement en sens contraire. Par exemple, sur la figure 14, si l on considère que la tendance principale est le mouvement compris entre le 13/8 et le 20/8, la correction sera enregistrée du 20/8 au 31/8. Si l on prend pour tendance principale le mouvement compris entre le 31/8 et le 16/9, la correction se fera du 16/9 au 21/9. Enfin, pour une tendance principale entre le 13/8 et le 15/10 on constate une correction entre le 15/10 et le 4/11. Règle n 2 A un degré donné, une vague de correction doit impérativement avoir une durée comprise entre 0,38 et 1 fois celle de la vague d impulsion précédente, sauf si la correction est un triangle en vague 4. Si la durée est trop courte, le décompte est faux, car il s agit seulement de la première des trois sous-vagues qui composent la correction. En revanche, si la correction retrace totalement la vague d impulsion, un remise en cause du décompte précédent est nécessaire (d où l intérêt de garder en vue l anticipation d un second scénario). Sur notre exemple, les ratios sont respectés.

21 21 sur :16 Règle n 3 La tendance principale peut avoir un cadre de durée très large comprise entre quelques minutes et plusieurs années. Afin de faciliter le repérage du type de vague dans lequel l opérateur se situe, R.N. Elliott propose une nomenclature (fig. 7), encore respectée aujourd hui. On distingue 9 degrés de vagues. Nous exposerons les problèmes rencontrés quant à la durée correspondant à la nomenclature. figure 7 Il est intéressant de noter que les six premier degrés, en partant de la duré la plus courte, correspondent aux niveau de saturation rencontrés dans les modèles ondulatoires, tels que le Stochastique ou le M.A.C.D. Nous verrons dans la seconde partie l intérêt de ce rapprochement, en terme de gain d efficacité pour la méthode d Elliott. Règle n 4 Dans la tendance principale, les vagues sont notée de 1 à 5, alors que dans la correction les vagues sont notées de A à C (fig. 6).

22 22 sur :16 Règle n 5 A un degré donné, le premier mouvement est composé de cinq vagues dans la tendance principale et de trois vagues de correction. Cet ensemble représente donc la première et la seconde vague du degré supérieur (fig. 6). Règle n 6 A un degré donné dans une tendance haussière, le plancher de la vague 4 ne doit pas casser le sommet de la vague 1, sauf dans le cas d un Triangle Diagonal (voir plus loin). De même dans une tendance principale baissière, le sommet de la vague 4 ne doit pas dépasser le plancher de la vague 1 (sauf pour un Triangle Diagonal). Cette règle est essentielle, et le non-respect de celle-ci peut entraîner des erreurs de décompte. Règle n 7 La vague 3 de la tendance principale ne peut pas être la vague de la tendance principale ayant la plus faible amplitude. Nous verrons que cette règle engendre des propriétés intéressantes dans certains cas, notamment celui de la vague d extension. Règle n 8 Dans la tendance principale, une des trois vagues d impulsion est en extension. 3. La durée : une nouvelle classification. a) à propos des degrés...

23 23 sur :16 Nous verrons comment la méthode d Elliott s est adaptée aux évolutions de la sphère financière, en ce qui concerne la classification des durées et de ce qu Elliott appelait «degré». Dans l ouvrage d origine, R.N. Elliott proposait des niveaux de durées échelonnés entre la journée et cinquante ans et plus. En effet, R.N. Elliott parlait de : Grand Supercycle... pour une durée de 50 ans Supercycle... pour une durée de 15 ans Cycle... pour une durée de 7 ans Primaire... pour une durée de 4 ans Intermédiaire... pour une durée de 1 an Mineur... pour une durée de quelques mois Minutes... pour une durée de 1 mois Minuette... pour une durée de quelques jours Sous-Minuette... pour une durée de quelques heures

24 24 sur :16 A titre d exemple, nous pouvons observer la décomposition du trend du Dow Jones depuis 1920 effectuée par R. Prechter dans son ouvrage Elliott Waves Theorist (fig. 8). Ceci ne correspond plus aux besoins actuels qui sont centrés sur des périodes échelonnées entre quelques minutes et quelques mois. En effet, dans la pratique, les traders n utilisent que très rarement les grands cycles et s arrêtent souvent au cycle primaire. figure 8 Ainsi de nombreux auteurs et fabricants de logiciels de trading s accordent à penser que la grille d origine doit être modifiée afin de la faire coïncider avec d autres critères d évaluation tels que l indicateur de saturation. Dans la méthode d Elliott, un niveau de saturation correspondra donc à un degré. En dehors du problème d exactitude des prévisions, le problème majeur des analystes est celui de la communication. Comme il n est pas rare que sur les marchés, une personne lise un journal économique, écoute un conseil ou échange une idée avec un autre intervenant, ce point particulier est tout à fait important. Déjà, si un technicien parle de court terme, moyen terme, long terme avec un économiste ils ne parleront pas de la même chose puisque le court terme économique est en général perçu comme une durée allant de six mois à un an, alors que pour un technicien de marché trois mois représentent une période de très long terme.

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