Clinical and epidemiological aspects of animal coronavirosis

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1 Les coronaviroses des animaux, aspects cliniques et épidémiologiques Clinical and epidemiological aspects of animal coronavirosis Par Philippe VANNIER (1), (communication présentée le 26 juin 2003) RÉSUMÉ L auteur présente un panorama d ensemble des coronavirus animaux et humains sous leurs aspects épidémiologiques et cliniques. Les manifestations cliniques qu ils entraînent sont liées à leur tropisme tissulaire variable (épithéliums digestifs ou respiratoires, tissus nerveux, foie, péritoine, plèvre ) ; la spécificité de tissus est en général assez marquée et le passage d une espèce à une autre très limité. Un exemple est particulièrement développé dans le cadre des hypothèses que l on peut formuler sur l origine du SRAS, celui de deux maladies à coronavirus du porc, la gastro-entérite transmissible (GET) et le coronavirus respiratoire porcin (CRVP) responsable de troubles respiratoires proches des pneumonies. La GET décrite depuis 1946 se traduit par des entérites graves, surtout chez le jeune où la mortalité est de 100 % ; le tropisme du virus est essentiellement intestinal et très peu respiratoire. Le CVRP, apparu en 1986, est extrêmement contagieux mais beaucoup moins pathogène, il cause des troubles respiratoires. Les études de biologie moléculaire montrent que c est un virus GET mutant avec une délétion sur deux sites de l ARN ; cette mutation a entraîné un changement radical du tropisme devenu respiratoire et faiblement intestinal, une diminution de la virulence et une contagiosité accrue (voie aérienne). L apparition de l épizootie de CVRP a coïncidé avec la disparition du GET, ce qui laisse penser à un phénomène de vaccination croisée que la parenté étroite des virus rend assez vraisemblable. Mots-clés : coronavirus, animaux, homme, gastro-entérite transmissible du porc, coronavirus respiratoire porcin, pathologie, épidémiologie. (1) Directeur de la Santé Animale et du Bien-être des Animaux de l'afssa, Directeur du Laboratoire d Études et de Recherches Avicoles et Porcines AFSSA site de Ploufragan. 9

2 SUMMARY The author reviews the current clinical and epidemiological data on human and animal coronaviruses. The clinical expression of coronavirus infections is associated to their tissue tropism which varies from one virus to another (digestive and respiratory epithelia, nervous tissue, liver, peritoneum, pleura ). The tissue specificity is generally well defined and interspecies transmission appears to be very limited. Two porcine coronaviruses provide a particularly interesting illustration of one of the hypotheses on the origin of SARS (Severe Acute Respiratory Syndrome): porcine Transmissible Gastroenteritis Virus (TGEV) and Porcine Respiratory Coronavirus (PRCV), responsible for acute digestive disorders and pneumonia-like respiratory disorders, respectively. TGEV, first described in 1946, causes severe enteritis, especially in young piglets where the mortality rate is 100% ; its tissue tropism is mainly enteric and only mildly respiratory. PRCV, which appeared in 1986, causes extremely contagious but much less pathogenic respiratory disorders than TGEV. Molecular biology studies showed that this virus is a TGEV mutant, with a deletion on 2 RNA sites which changed its tropism radically to being predominantly respiratory and only mildly enteric, along with reduced virulence and enhanced contagiosity (mainly airborne transmission). The PRCV epizoonosis coincided with the disappearance of TGEV, which suggests a cross-vaccination phenomenon, supported by the close antigenic relationship between the 2 viruses. Key words: human and animal coronaviruses, porcine transmissible gastroenteritis, porcine respiratory coronavirus, digestive and respiratory disorders, epidemiology. Cette présentation des coronavirus animaux est faite sous un angle clinique et épidémiologique en insistant sur quelques virus intéressants, notamment par rapport aux ruptures de tropisme qui sont peut-être en cause dans le syndrome de pneumonie atypique à coronavirus (SRAS). INVENTAIRE DES CORONAVIRUS Le tableau 1 recense selon les espèces hôtes et les propriétés antigéniques des virus les différents coronavirus identifiés dans le monde animal et rapporte, très succinctement, la position de quelques coronavirus humains, en insistant sur leur tropisme car la multiplicité du tropisme selon les virus en cause est un aspect essentiel. Chez les oiseaux, on peut regrouper les coronavirus en deux groupes antigéniques, bien que la classification ait un peu évolué récemment, notamment par rapport à des considérations plus génétiques : le virus de la bronchite infectieuse (BI) de la poule dont le tropisme est essentiellement respiratoire et le coronavirus de la dinde (TCV) qui a un tropisme plus intestinal. Espèces Groupes Nom Hôte Pathologie antigéniques Oiseaux 2 1) BI Poule Respiratoire 2) TCV Dinde Entérite Mammifères 2 1) HCV-OC43 Homme Respiratoire BCV Veau Entérite MHV Souris Multiple (Hépatite) HEV Porc Encéphalite Porc Entérite-Respiratoire 2) HCV-229E Homme Encéphalite GET/CVRP Porc Entérite/respiratoire CCV Chien Entérite FIP Chat Ascite - Péritonite Non classés HECV Enfant Entérite PED Porc Entérite FECV Poulain Entérite RCV Rat Respiratoire SK et SD Homme Encéphalite (sclérose en plaque) RCV Lapin Entérite Tableau 1 : Principaux coronavirus animaux. Légende : BI : Bronchite Infectieuse - TCV : Turkey Coronavirus (Coronavirus de la dinde) - HCV : Human Coronavirus (Coronavirus humain) - BCV : Bovine Coronavirus (Coronavirus bovin) - MHV : Mouse Hepatitis Virus (Virus de l Hépatite de la souris) - HEV : Hemagglutinating Encephalomyelitis Virus (Virus hémagglutinant de l Enchéphalomyélite) - GET : Gastro-Entérite Transmissible - CVRP : Coronavirus Respiratoire Porcin - CCV : Canine Coronavirus (Coronavirus Canin) - FIP : Feline Infectious Peritonitis (Virus de la Péritonite Infectieuse Féline) - HECV : Human Enteritis Coronavirus (Coronavirus entéritique humain) - PED : Porcine Epidemic Diarrhea (Virus de la Diarrhée Epidémique Porcine) - FECV : Foal Enteritis Coronavirus (Coronavirus entéritique du poulain) - RCV : Rat Coronavirus (Coronavirus du rat) - REV : Rabbit Coronavirus (Coronavirus du lapin) - SK-SD : noms de code de souches 10

3 Chez les mammifères, les coronavirus sont aussi regroupés en deux groupes antigéniques : un premier groupe dont le chef de file est le coronavirus humain souche OC 43 à tropisme respiratoire ; il comprend aussi un coronavirus bovin à tropisme plus digestif, qui touche surtout le jeune, le virus de l hépatite murine chez la souris, qui a un tropisme multiple mais entraîne surtout des lésions d hépatite et un premier virus chez le porc à tropisme essentiellement nerveux, virus intéressant parce que son expression clinique a été différente en Europe et en Amérique du Nord. Le deuxième groupe comprend avec un autre coronavirus de l homme, la souche HCV-229 E, deux virus du porc, le virus de la gastro-entérite transmissible (GET) majoritairement digestif et le coronavirus respiratoire porcin (CVRP) à tropisme majoritairement respiratoire, le coronavirus du chien à tropisme digestif et le virus de la péritonite infectieuse du chat à tropisme multiforme mais provoquant essentiellement une péritonite, donc digestif abdominal. Quelques coronavirus ne sont pas encore classés : un autre virus humain (HECV) qui atteint essentiellement les enfants avec des troubles digestifs, le virus de la diarrhée épidémique porcine( PED) qui cible spécifiquement le tube digestif, le coronavirus du poulain également digestif (FECV), le virus du rat (RCV), respiratoire, et deux souches virales (SK et SD) qui ont été isolées chez l homme à partir de l encéphale de patients atteints de sclérose en plaque ; enfin un coronavirus a été isolé du lapin chez lequel il entraîne essentiellement des manifestations digestives (RCV). POUVOIR PATHOGÈNE DES CORONAVIRUS Le pouvoir pathogène des coronavirus est résumé de façon synthétique dans le tableau 2. Chez l homme, en dehors du virus de la pneumonie atypique qui constitue le thème de la communication de Jean- Espèces Souches Symptômes virales Homme OC 43*, B 14*, Rhume (Hors SRAS) LP* EUS matières fécales de patients atteints de gastro-entérite (CV-like) associée à encéphalite (isolement du cerveau de patients 229E atteints sclérose en plaques) Rat Sialodacryoadenite -glandes salivaires et lacrymales + rhinite Rongeurs agent de Parker -pneumonie interstitielle sans lésion des glandes salivaires Souris VHM + stress -hépatite avec foyers de nécrose Volailles BI détresse respiratoire 90 % de mortalité chez le jeune chute de ponte chez les pondeuses, néphrites Une douzaine de sérotypes Chat PIF forme péritonéale (la plus fréquente) Ascite, troubles digestifs/ictère forme thoracique : pleuropneumonie forme nerveuse : encéphalite Chien CCV Diarrhées sévères et très contagieuses chez chiot (idem veau, lapin, dindon) mortalité élevée. Porc 1) HEV Prévalence sérologique très élevée, forme clinique rare Isolements peu fréquents, difficiles multiplication lente sur cellules primaires (syncytia) Jeune porcelet (> 1 sem. < 8 sem.) sensible USA Canada : encéphalite, tremblements, pédalage, hyperesthésie. Europe : vomissement (atteinte bulbe rachidien, nerf vague) - dépérissement Paroi estomac : réplication digestive et nerveuse Diarrhée chez porcs de tous âges: plus sévère chez porcelet (Mortalité 50 %) 2) DEP 1977 Ne se multiplie pas en culture cellulaire (CV 777) (sauf sur Véro + Trypsine) GET décrite depuis Prévalence variable (pathologie d hiver) Morbidité 100 % porcs de tous âges, Jeune très sensible (Mortalité 100 %) 3) GET et CVRP Tropisme intestinal (cellules épithéliales jéjunum-ileum avec atrophie des villosités) et un peu respiratoire. CVRP apparu en 1986, (pneumonie) structure identique au GET sauf deux délétions tropisme radicalement modifié : respiratoire (cellules épithéliales, macrophages alvéolaires) et faiblement intestinal. Très contagieux (prévalence 100 % dans toute l Europe) mais moins pathogène que le GET, son apparition est concomitante de la disparition de GET (vaccination?). Tableau 2 : Pouvoir pathogène des coronavirus. * noms de code de souches 11

4 Claude Manuguerra, un certain nombre de souches ont un tropisme respiratoire supérieur et sont responsables de rhinite, on peut parler plus simplement de «rhume». D autres souches de coronavirus, qui n ont pas été clairement identifiées, ont été isolées de matière fécale de jeunes patients atteints de gastro-entérite et certaines, notamment celles isolées du cerveau de patients atteints de sclérose en plaques, sont associées à un tropisme nerveux, ce qui bien entendu ne prouve pas une relation de cause à effet. Chez les rongeurs, on trouve deux types d agents viraux, l agent de la sialodacryoadénite, virus qui atteint les glandes salivaires et les glandes lacrymales et infecte aussi l appareil respiratoire supérieur et l agent de Parker, plutôt associé à une pneumonie interstitielle sans que des lésions des glandes salivaires ne soient observées. Chez la souris, le virus de l hépatite murine peut induire une hépatite grave en présence d un certain nombre de facteurs favorisants qui peuvent être d autres agents infectieux ou des parasites et qui entraînent une aggravation de l expression clinique de l infection par ce coronavirus. Chez les volailles, les coronavirus sont responsables de la bronchite infectieuse. Leur tropisme est essentiellement respiratoire et induit 90 % de mortalité chez les très jeunes sujets ; lorsque la poule pondeuse est infectée, ils provoquent des chutes de ponte très importantes et dans certains cas, des lésions rénales. On a ici un témoignage de l extrême plasticité antigénique et génétique de ces virus, puisque plus d une douzaine de sérotypes de souches de bronchite infectieuse sont connus chez les volailles. Chez le chat, le virus de la péritonite infectieuse féline s exprime par une forme péritonéale avec des troubles digestifs, mais peut aussi avoir une expression clinique thoracique avec des pleuropneumonies ou nerveuse avec des encéphalites ; la communauté antigénique entre ce virus et celui de la GET (gastro-entérite transmissible du porc) est telle que, très souvent, on utilise ce dernier dans les réactions de séroneutralisation pour mettre en évidence les anticorps FIP (feline infectious peritonitis) chez le chat. Enfin on connaît un coronavirus du chien qui entraîne des diarrhées extrêmement sévères et à haute contagiosité chez le chiot avec une mortalité très élevée ; des symptômes similaires ont été observés avec ce virus chez le veau, le lapin et le dindon. Le virus hémaglutinant encéphalitique (HEV) présente une prévalence sérologique extrêmement élevée de par le monde et ses manifestations cliniques sont rares ; les isolements de ce virus sont peu fréquents, une des raisons en est sans doute la difficulté de l isoler en culture cellulaire car il se multiplie lentement sur cellules primaires en entraînant la formation de syncytiums. Le jeune porcelet y est surtout sensible entre 1 et 8 semaines et exprime cliniquement cette infection de façon d ailleurs très différente en Europe et aux États-Unis ou au Canada : dans ces deux pays, la forme clinique se traduit par des tremblements qu on appelle crises de pédalage et par de l hyperesthésie, manifestations signant l atteinte du système nerveux central. En Europe, le système nerveux central est également atteint mais l expression clinique est dominée essentiellement par des vomissements et du dépérissement. Le vomissement est lié à la présence et la multiplication du virus dans la paroi de l estomac, ce virus migrant à partir du bulbe rachidien le long du nerf vague : sont donc associées une réplication digestive limitée à l estomac et une réplication nerveuse de ce virus. Deux autres virus relativement différents, bien qu apparentés, sont le virus de la gastro-entérite transmissible (GET) et le coronavirus respiratoire porcin (CVRP). Hubert Laude nous expliquera pourquoi l origine du CVRP est certainement le virus de la gastro-entérite transmissible. La gastro-entérite transmissible existe chez le porc depuis très longtemps, les premiers cas cliniques ont été décrits en 1946, la prévalence est extrêmement variable. Surtout pathologie d hiver, elle apparaît essentiellement entre le mois d octobre et le mois de mars chaque année et peut entraîner une morbidité de 100 % chez les porcs de tous âges, mais les jeunes sont particulièrement sensibles à ce virus avec une mortalité de 100 % chez les porcelets de moins de 3 semaines. L affection se traduit par de la diarrhée (figure 1), des vomissements, avec chez le jeune une déshydratation extrêmement rapide et une mortalité importante. Ce virus a une forte réplication digestive, notamment dans les cellules épithéliales de l intestin grêle (figure 2), essentiellement limitée au jéjunum et à l iléon où il induit une atrophie des villosités intestinales ; on peut CAS PARTICULIER DES CORONAVIRUS DU PORC Ce point sur les coronavirus du porc nous permet de mentionner l adaptabilité de ces virus à leurs cibles tissulaires dans cette espèce. En 1977, une première émergence virale est apparue chez le porc : le virus de la diarrhée épidémique porcine (DEP) entraînant une diarrhée chez les porcs de tous âges, diarrhée plus sévère chez le porcelet ; ce virus peut induire une mortalité d environ 50 %, il ne se multiplie pas en culture cellulaire sauf quand il est inoculé sur cellule Véro en présence de trypsine, ce qui est assez classique pour un certain nombre de virus. Figure 1 : On observe chez des truies gestantes une diarrhée profuse extrêmement importante ; à droite un animal normal et à sa gauche une truie en phase clinique aiguë de gastroentérite transmissible. 12

5 le trouver aussi dans l appareil respiratoire mais en quantité bien moindre. La pathogénie de la diarrhée est très différente de celle due aux infections bactériennes qui causent une inflammation de la muqueuse et une hypersécrétion due aux toxines microbiennes ; cette diarrhée résulte au Figure 2 : Coupe en congélation d intestin de porc infecté ; on observe par immunofluorescence la présence du virus dans le cytoplasme des cellules épithéliales des villosités intestinales. contraire de l atteinte des cellules épithéliales qui ne sont plus capables de produire la lactase responsable de la dégradation du lactose. Dans une seconde phase, l abrasion des villosités (figures 3 et 4) entraîne leur disparition et la diminution de la surface d absorption intestinale ; puis dans un troisième temps, des cellules migrant à partir des glandes de Harder viennent en quelque sorte reconsolider les villosités, mais non fonctionnelles, elles ne synthétisent pas de lactase. Le lactose qui n est plus dégradé en hexoses augmente la pression osmotique du milieu A B C Figure 3 : Les trois microphotographies montrent en A des villosités de taille normale, en B et C des villosités infectées qui présentent une abrasion plus (en C) ou moins (en B) importante (d'après HESS RG, BACHMAN PA et HÄNICHEN T (1977) Zentralbl Veterinarmed. B, 24 (9), Figure 4 : Observation directe des villosités fixées dans le formol ; on voit à gauche des villosités en forme de doigt, qui sont parfaitement normales et à droite une muqueuse abrasée par le virus de la gastro-entérite transmissible. intestinal, ce qui entraîne un appel d eau important vers la lumière intestinale et une diarrhée de type osmotique. Si l on compare le pouvoir pathogène de virus qui ont à peu près les mêmes effets, comme celui par exemple du virus responsable de la diarrhée épidémique porcine, avec celui des différents coronavirus, on constate des diarrhées beaucoup plus sévères dans la gastro-entérite transmissible, ce qui peut s expliquer directement par l abrasion des villosités. En 1986, est apparu en Europe un nouveau virus avec un tropisme respiratoire extrêmement prononcé induisant des pneumonies plus ou moins sévères, et on a vu ce virus envahir les populations porcines du Danemark, de la Belgique, de la France, de la Grande-Bretagne, puis de l Espagne. En quelques mois, il a pratiquement infecté l ensemble de la population porcine européenne. Hubert Laude vous expliquera en détail que ce virus est très proche du GET porcin. Deux évènements génétiques se sont produits : une délétion de 672 nucléotides dans le gène qui code la protéine de la spicule et une double délétion du premier cadre ouvert de lecture du gène qui code une protéine non structurale. Ces quelques modifications du génome ont entraîné une modification radicale du tropisme, puisqu on est passé pour le virus de la gastro-entérite transmissible d un virus à tropisme essentiellement digestif à un virus à tropisme presque uniquement respiratoire se multipliant dans les cellules épithéliales de l appareil respiratoire et les macrophages alvéolaires. On retrouve bien par immunofluorescence quelques cellules infectées dans l intestin grêle mais leur nombre reste très réduit. Ce virus a envahi toute l Europe où pratiquement 100 % des troupeaux porcins se sont trouvés porteurs d anticorps spécifiques ; on peut quand même penser à une corrélation ou tout du moins à une correspondance entre l apparition de ce coronavirus respiratoire et la disparition quasi totale de la gastro-entérite transmissible en Europe, puis aux Etats-Unis. On s est rendu compte que lorsque les virus grippaux de sous-type H 1 N 1 étaient associés à ce coronavirus respiratoire, on observait une maladie beaucoup plus sévère que lors d une infection unique par l un ou l autre de ces virus : la sévérité de la maladie dépendait de la séquence de co-infection des deux virus. Autrement dit, cette sévérité était certainement beaucoup plus induite par la réaction de l hôte et notamment par la production des interleukines sécrétées que par le virus lui-même, ce qui est extrêmement intéressant dans le contexte actuel (voir l exposé de Bernard Charley). En conclusion, on peut dire a posteriori que ce coronavirus respiratoire porcin, émergent en 1986, a eu des effets beaucoup plus bénéfiques que négatifs sur la population porcine. Bien qu il ait ajouté à la pression infectieuse d autres virus à tropisme respiratoire, il a été sans doute responsable de la disparition de la gastro-entérite transmissible dans la population porcine. Ce coronavirus respiratoire porcin est aussi un modèle de la rupture brutale de tropisme de deux virus quasiment uniques puisque quelques évènements génétiques mineurs ont induit cette rupture de tropisme. 13

6 DISCUSSION Professeur Jeanne Brugère Picoux : Merci beaucoup, il nous reste un peu de temps pour la discussion sur ce problème des tropismes très variés observés en pathologie animale avec surtout l exemple du virus porcin. Y a t il des questions dans la salle? Hubert Laude : Vous proposez qu il n y ait pas seulement une relation temporelle mais aussi une relation de cause à effet entre l émergence et la vague d infection à virus respiratoire et la disparition du virus GET. C est effectivement un scénario très vraisemblable mais comment expliquez-vous, puisqu on suppose que cette disparition s est faite suite à un effet de vaccination dû à l infection par CVRP, les échecs relatifs pour protéger expérimentalement des porcs contre la GET en les vaccinant avec des virus à tropisme respiratoire? Philippe Vannier : Je n ai pas d explication totalement convaincante, mais des facteurs de type épidémiologique jouent certainement un rôle. D abord, la rapidité de la propagation du coronavirus respiratoire dans l ensemble de la population porcine européenne en l espace de quelques mois montre l extrême contagiosité de ce virus ; ce n est pas forcément étonnant dans la mesure où les virus étant excrétés dans le milieu extérieur, la transmission par voie aérienne est très importante. À partir du moment où le virus sauvage passe dans un troupeau, il exerce une pression infectieuse très forte associée à des réponses immunes par les systèmes immunitaires locaux, pulmonaire et mammaire, qui ont un effet puissant sur la protection passive du jeune porcelet contre la forme clinique de la gastro-entérite transmissible. De plus, les échecs vaccinaux n ont quand même pas été totaux et des protections partielles ont été obtenues avec le coronavirus respiratoire vis-à-vis des infections de gastro-entérite transmissible. Je pense d une part que les modèles expérimentaux de gastro-entérite transmissible ne simulent pas très exactement l infection naturelle, l infection spontanée du jeune porcelet présentant des caractères particuliers (par exemple progressivité, dose infectieuse, mode d inoculation) qui ne sont pas identiques dans les conditions expérimentales et que d autre part, la morbidité peu sévère mais induite à 100 % dans un troupeau par le coronavirus respiratoire peut avoir un impact plus homogène sur l immunité de l ensemble des animaux du troupeau ; une réplication virale du virus de la gastro-entérite transmissible peut être régulée du fait de cette homogénéité immunitaire au sein de ce troupeau et d après ce que l on connaît des réactions d une population, la réponse immunitaire collective d un troupeau est un facteur très important à côté de la réponse individuelle pour maîtriser ou non une infection. Ce sont les deux hypothèses que j avancerai. Ce ne sont que des hypothèses, je n ai pas les éléments de démonstration absolument définitifs. Pierre Larvor : On peut aussi penser, dans le même ordre d idées sur le caractère collectif de la protection, que l expansion territoriale d une épidémie peut être arrêtée, même par une protection vaccinale médiocre, pourvu que tous les animaux d une région soient vaccinés, même pas très bien, ce qui freine et finit par stopper la transmission d une ferme à une autre. X. : Par rapport à ce qui s est passé chez le porc, étant donné la forte prévalence des coronavirus chez les bovins et aussi chez les jeunes veaux, ne peut-on imaginer une hypothèse du même ordre, c est-à-dire un passage un jour du coronavirus digestif au coronavirus respiratoire bovin? On entend parfois évoquer l hypothèse de coronavirus respiratoire chez les bovins et j aurais voulu savoir si on pouvait transposer ce modèle d évolution. Ph. Vannier : Je retournerai la question plus vers Hubert Laude. Je pense que la génétique moléculaire est extrêmement intéressante et il est clair que la plasticité génétique des coronavirus est un facteur favorisant, puisque dans la bronchite infectieuse des volailles, le problème des recombinaisons génétiques entraînant l apparition de nouveaux sérotypes est important et bien connu et donc l hypothèse paraît tout à fait plausible. Un autre facteur pourrait être la densité des populations : il y a une très grosse différence dans la structure des populations bovine et porcine, notamment par la proportion relative adulte/jeune, ce qui fait que les facteurs épidémiologiques sont modifiés ; cela peut-il jouer, je ne peux pas le dire. C est aussi un facteur qui peut affecter le comportement des virus dans les populations avicoles, dont les effectifs sont évidemment encore plus grands que dans les populations porcines et surtout les populations bovines. Je pense que ce sont des éléments non négligeables dans l émergence d un certain nombre de nouveaux problèmes ou dans l évolution des virus en fonction des densités de population. Jean-Louis Guénet : Deux questions : quelle est la parenté phylogénétique de ces virus avec d autres virus qui sont impliqués dans la santé animale ou humaine? Sait-on quelque chose des infections spontanées dans la faune sauvage qui pourrait nous renseigner sur l origine éventuelle de l épizootie. 14

7 Ph. Vannier : Sur la parenté phylogénétique, je laisserai la parole à Hubert Laude, puisque ce sera l objet de son exposé ; il vous donnera des éléments extrêmement précis sur ce point. Quant à la faune sauvage, elle fait l objet d une surveillance épidémiologique dans plusieurs pays européens et notamment en France à travers le réseau SAGIR qui est piloté par l Office National de la Chasse, l AFSSA et l École vétérinaire de Lyon. Concernant la gastro-entérite transmissible, je n ai pas de données récentes, mais le coronavirus respiratoire porcin a été identifié effectivement chez le sanglier. Cependant le sanglier a peu d impact sur l évolution de l infection chez les animaux domestiques, et je ne pense pas qu il puisse y avoir un lien entre les deux. Pour les oiseaux sauvages, le problème est un peu différent et on le voit pour d autres types de virus notamment les virus influenza où là, bien entendu, la faune sauvage joue pour beaucoup. En matière de coronavirus aviaire, je ne peux cependant pas vous répondre car je n ai pas en tête de données récentes sur l infection de la faune sauvage. J. Brugère Picoux : Étant responsable de l enseignement de pathologie aviaire à l École vétérinaire d Alfort et le virus de la bronchite infectieuse étant le prototype des coronavirus connu depuis les années 30, j ai vu évoluer ce virus dit respiratoire vers des mutants qui n étaient en fait doués que d un tropisme pour l appareil génital ; on disait même parfois qu il était inexact de parler de bronchite infectieuse pour ces coronavirus aviaires qui entraînaient principalement une baisse du taux de ponte. Ceci montre qu il y a une grande variabilité dans le pouvoir pathogène des coronavirus vis-à-vis des tissus, mais finalement ces virus ne passent pas aisément d une espèce à l autre, j étais la première surprise quand il a été émis pour le SRAS l hypothèse d une origine animale, dans la mesure où dans le domaine vétérinaire, on n observe pas souvent de transmission des coronavirus d une espèce aviaire à l autre. Je voudrais avoir votre avis sur cette origine animale domestique qu on a évoquée dès le départ pour le SRAS. Ph. Vannier : Je n ai pas d opinion sur la question parce que je ne connais rien du SRAS ; je pense que Jean-Claude Manuguerra nous en dira plus. Je crois que ceci ne peut être vérifié et démontré que par des enquêtes épidémiologiques comparées avec des virus parfaitement identifiés tant chez l animal que chez l homme et par une comparaison génétique des virus ; je n ai pas lu dans la littérature d éléments probants sur ce point, mais cela ne veut pas dire qu il n y a pas une réalité, encore faut-il la démontrer. J. Brugère Picoux : Je crois que l on ne trouve que ce que l on cherche, on a peut-être trouvé pour le moment un réservoir sauvage en Chine, je crois qu on en saura peut-être plus avec nos collègues. Merci beaucoup M. Vannier pour cette belle démonstration concernant le grand nombre de coronavirus rencontrés tant en médecine humaine qu en médecine vétérinaire et nous passons maintenant à la biologie cellulaire concernant ces coronavirus avec Hubert Laude de l INRA de Jouy-en-Josas, qui va tout nous apprendre sur la phylogénie pour répondre aux questions qui ont déjà été posées. 15

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