Stratégies de reproductions

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1 Ethologie 2 (Mme Clerens) Stratégies de reproductions Le moteur principal de la vie est la reproduction, pour permettre a ses propres gènes d'être propagé d'une génération a l'autre (optimiser la FITNESS). Le choix de vie est fonction de l'intérêt de chaque individu, et est donc lié aux différente stratégies de reproductions. Trade-off : décision, choix effectués en fonction des couts et bénéfices qu'ils apportent. Attention en éthologie on utilise «la mère est sure que» ou «le mâle a intérêt a» ce sont des comportement stéréotypé (gènes différents de conscience). L'évolution vise a favoriser la probabilité de survie de la descendance. Reproduction sexuée 2 paramètres principaux interviennent : Le coût et le gain. Le coût : temps, énergie, diminution des chances d'avoir d'autres petits, moins de temps pour se nourrir, vulnérabilité + effort reproductif. Le gain : brassage des gènes, lutte contre les parasites (car ils devront s'adapter a de nouveaux gènes donc + de chance de les voir disparaître) + Optimiser sa fitness. I) Effort reproductif : effort sexuel : production de gamètes recherche et conquête du partenaire éloignement des rivaux effort parental : coût de l'élevage des petits accroître leurs chances de survie si couvée grande, dépense énergétique journalière encore plus grande variation de l'investissement en fonction de l'âge 1) effort sexuel (gamètes différentes : anisogamie). 2 types de gamètes : gamètes femelle : volumineux, peu nombreux, immobile, avec des réserves grosse énergie dépensée gamètes mâles : petits, nombreux, mobile, sans réserve peu d'énergie dépensée Les mâles cherchent a s'accoupler plusieurs fois pour permettre a leurs gènes de subsister (car si plusieurs accouplements avec la femelle la probabilité que ce soit leurs gènes qui soient transmis est plus faible). Ils doivent la plus part du temps par des parades attirer les femelles en leurs montrant leurs atouts par rapport a d'autres. Ils ne participent que peu à l'effort parental (partent généralement avant). Les femelles doivent choisir un mâle en «bonne santé», avec un beau territoire («riche»), aillant des bons gènes etc. Elles participeront quasi entièrement a l'effort parental.

2 Les femelles s'investissent plus dans l'effort parental car les mâles ont une incertitude de la paternité (lors de fécondations interne). Après la fécondation il y a une grande partie des mâles qui abandonnent les petits en partant en premier la femelle a donc le choix de partir ou de rester... (dans certains cas la femelle est obligé de rester par exemple en cas fécondation interne). Lors de la fécondation externe il n'y a que 30% de soins maternels. (Fécondation interne 86%). Cependant chez certaines espèces le mâle élève seul les petits (cas de fécondation externe), exemple l'hippocampe crapaud accoucheur (alytes) ou l'épinoche. Il y a aussi chez les punaises d'eau les femelles qui pondent de gros œufs couteux en énergie, après la ponte elle laisse donc le mâle s'en occuper : les oxygéner et les humidifier (il réalise alors des pompes subaquatiques :p). Stratégies de reproduction : cycle de reproduction : reproduction annuelle : beaucoup d'espèces reproduction courte : rongeurs reproduction longue : frégate (1an) reproduction une fois dans leur vie : unique : saumons, congres ou insectes ou irrégulièrement : pétrel bleu (année sabbatique), vipère aspic Lorsque les progénitures utilisent les ressources personnelles de la mère (vipère aspic) capital breeders (technique majoritairement utilisée par les vivipares). Lorsque c'est grâce aux ressources de la chasse income breeders. Types de fécondations : fécondation différée : cas de la chauve souris (insémination en automne et fécondation lors de l'ovulation de septembre) ou des insectes (spermatèque). ovo-implantation différée : cas du chevreuil, otarie ou ours (accouplement en été, blastocyste stoppé jusqu'à l'automne puis naissance au printemps) gestation gastrique : cas de la grenouille (avale ses œufs, effectue un jeun pendant 8 semaines puis expulsion des petits). a) Différents mode de sexualité : 1) Monogamie Definition : le fait de passer plus de temps avec un individus pendant au moins une saison. différente conditions : couple stable pendant une saison au minimum mâle et femelle semblable investissement parental équivalent pour mâle et femelle Chez certains mammifères, poisson mais surtout 92% des oiseaux. La monogamie ne signifie pas forcement durable a vie!!! Exemple de monogamie durable : cygnes, tourterelle, oies, pigeons... Chez les oiseaux marins les deux oiseaux sont indispensable a la survie des petits. Chez les oiseaux chanteurs le mâle accroît le taux de survie des petits (de moitié). Chez les monogames les accouplements hors couples sont nombreux (ex hirondelle : 30% d'accouplements hors couples ou mandarins qui élèvent parfois deux couvés en même temps).

3 Il existe des divorces dans les couples monogames (ex flamant rose), différentes raisons : consentement mutuel : succès reproductif (fitness) réduit initiative d'un partenaire intrusion d'un élément extérieur Intérêt des accouplements hors couple Mâles : production de jeunes, augmentation de la fitness Femelles : brassage génétique plus grand, potentiel de survit de la descendance plus grand. Assurance contre stérilité, incompatibilité génétique 2) Polygamie polygynie : c'est le fait pour un mâle de vivre et de s'accoupler avec plusieurs femelles. Il y a deux possibilité : ou la vie en Harem ou en Lek. Harem Un mâle dominant avec les femelles, coût énergétique important. Les mâles sont souvent nettement différent des femelles, vivement colorés et bien armés. Exemple : éléphant de mer 1 tonne ½ plus lourd que la femelle. Lek Arène ou s'agrègent les mâles, chaque mâle a un micro-territoire ou il s'exhibe pour convaincre les femelles : véritable marché de mâles. (les mâles au centre ont plus d'importance, ce sont les + âgés). Polyandrie : c'est le fait pour une femelle de vivre et de s'accoupler avec plusieurs mâles. Très représenté chez les insectes, et quelques mammifères (ours, lynx). Polygynandrie : c'est une vie communautaire, de promiscuité (On prend le mâle ou la femelle d'à côté ex: chat bonobos macaques partouzard lol). 3 dérives de la polygynandrie : le mâle va monopoliser l'accès a une femelle pendant toute la période reproductrice Un couple va s'isoler pendant quelques semaines une femelle va s'accoupler hors groupe 2) Selection sexuelle Définition de Darwin : les membres du même sexe sont en compétition pour l'autre sexe (ressources limités) qui exerce un choix sur le premier. Il y a donc sélection (dans l'évolution) des caractères qui accroissent les chances de succès sexuel. Les deux éléments clés de la sélection sexuelle sont la compétition et la sélection par «avantage» Le choix des mâles par les femelles se fait grâce à (sélection par avantage): la force, la richesse (territoire), les cadeaux la qualité des soins paternels la compatibilité génétique les caractères sexuels secondaires, symétrie etc...

4 Parfois pour attirer les femelles les caractères sexuels secondaire peuvent nuire a la survie (antagoniste). Plusieurs cas possible : ornement gênant a la fuite par exemple (paon) rendant l'animal visible de loin (cerf) ornements dangereux pour sois même (babyrussa) très affaiblissant car couteux en énergie Handicape : c'est la survit avec un désavantage. Si il arrive a survivre c est qu'il est malin et en bonne santé donc intérêt reproductif (sélection sexuelle +). En absence de bénéfice visible, comment peut-il y avoir reproduction? 2 hypothèses : 1) Emballement évolutif : choix au hasard d'un mâle (avec un trait spécifique) corrélation positive entre le trait particulier et sa bonne survit produit des descendant avec ce même avantage fitness augmenté lorsque la sélection naturelle rattrape la sélection sexuelle il y a stabilisation de l'évolution. 2) Bons gènes pressions de sélection mènent a des signaux honnêtes (par ex brame révélateur de la bonne santé) femelles préferent des mâles qui paradent vigoureusement les mâles choisis possèdent un bon système immunitaire etc... [Rappel : Les mâles chercheront la plupart du temps a conquérir le maximum de femelles, défendre ses intérêt (combats).] Avoir la certitude de la paternité pour un mâle est primordiale. Pour cela il peut surveiller la femelle avant et/ou après accouplement, empêcher tout nouvel accouplement via goutte de cire, déposer une phéromone répulsive voir se sacrifier du mâle en laissant une partie de son appareil génital dans la femelle. Mâles satellites : Mâle dépourvu de caractères sexuels secondaire. Il intercepte une femelle quand elle s'approche d'un mâle disposant des bons atouts. Males voleurs : Volent le cadeau apporté par un autre mâle en se faisant passer pour une femelle. Cannibalisme sexuel : Peuvent manger le mâle après l'accouplement. Développement d'une stratégie : apport d'un gros cadeau (proie morte), que la femelle mangera pendant la reproduction et le mâle partira vite vite après (ex : veuve noire). Compétition spermatique : C'est en général le dernier mâle qui se reproduit avec la femelle qui la fécondera. Si il y a grande compétition entre mâle, on s'aperçoit qu'il y a une grande quantité de sperme délivré. Il peut aussi y avoir l'accumulation de spermes dans une spermatèque. Cas des bonobos : Vie en société dominé par des femelles, très intelligent pour résoudre les conflit ils copulent encourage le partage, réconciliation et apaise les tensions.

5 Stratégie pour lutter contre la compétition spermatique (après fécondation) : multiplier les accouplements forcer un mâle a répandre ses propres gènes (punaise du lit, viole un mâle) récupérer ou neutraliser le spermes des autres mâles (libellule : penis bifide avec brosse) empêcher la fécondation par les mâles suivants (destruction des voies génitales : canard avec spicule de kératine + utilisation du choix cryptique : voie très génitales très complexe de la femelle qui induira un choix de partenaire précis) Il y aurait deux types de spermatozoides : fécondant et guerriers. Il peut aussi y avoir choix des spermatozoides comme chez la poule qui expulse les spermatozoides des mâles qu'elle ne veut pas. Il peut y avoir aussi des infanticides (par les lions par exemple). Parasitisme : oiseau va pondre son œuf dans nid d'un autre oiseau rejeteurs : le petit va éjécter tous les autres œufs non rejeteurs : vivre avec les autres petits