LA PATHOLOGIE DÉGÉNÉRATIVE DE LA COIFFE DES ROTATEURS

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LA PATHOLOGIE DÉGÉNÉRATIVE DE LA COIFFE DES ROTATEURS"

Transcription

1 LA PATHOLOGIE DÉGÉNÉRATIVE DE LA COIFFE DES ROTATEURS

2 PLAN 1/ INTRODUCTION 2/ RAPPEL ANATOMIQUE 3/ PHYSIOPATHOLOGIE DES LÉSIONS DÉGÉNÉRATIVES DE LA COIFFE DES ROTATEURS 4/ DIAGNOSTIC CLINIQUE ET EXAMENS COMPLÉMENTAIRES 5/ FACTEURS PRONOSTIC D UNE RÉPARATION DE LA COIFFE DES ROTATEURS 6/ LES DIFFÉRENTES OPTIONS THÉRPEUTIQUES 7/ LES PRINCIPAUX TABLEAUX CLINIQUES ET LEUR PRISE EN CHARGE

3 1/ INTRODUCTION : Les lésions dégénératives (tendinopathie, rupture partielle ou transfixiante) de la coiffe des rotateurs (=CDR) sont très fréquentes. Des études anatomiques les retrouvent chez 35% des patients de 60 ans et plus. L incidence de ces lésions augmente avec l âge, mais notamment dans le cadre d accidents de travail ou de maladies professionnelles, il n est pas rare de les retrouver chez des patients parfois beaucoup plus jeunes. Elles concernent préférentiellement le bras dominant aussi chez l homme que la femme. Il s agit donc d un problème quotidien de prise en charge. Après un rappel anatomique de la coiffe des rotateurs, nous aborderons le problème de la physiopathologie de ces lésions dégénératives. Il s agit plutôt d une «usure» des tendons que d une véritable rupture qui implique souvent pour le patient, la notion de réparation. Nous exclurons de nos propos, les vraies ruptures traumatiques qui surviennent parfois chez des patients jeunes lors d une luxation. Nous insisterons ensuite sur l importance de l examen clinique, et sur les différents examens complémentaires à notre disposition. Nous poursuivrons en définissant les facteurs pronostiques de ces lésions pour comprendre la stratégie à mettre en œuvre. Pourquoi certaines usures de la coiffe des rotateurs ne sont pas du ressort de la chirurgie réparatrice et d autres le sont? Enfin, nous terminerons, en partant de différents tableaux radio-cliniques typiques, par un rappel des prises en charges thérapeutiques. 2/ RAPPELS ANATOMIQUES : A- Les muscles et tendons de la coiffe des rotateurs : Aux nombre de 4 (Fig. 1 et 2), ils sont d arrière en avant: - Le petit rond (Teres Minor), rotateur externe de l épaule, est innervé par le nerf axillaire. - Le sous-épineux (Infraspinatus), également un rotateur externe, est innervé par le nerf suprascapulaire. - Le sus-épineux (Supraspinatus) véritable starter de l abduction, est innervé par le nerf suprascapulaire. - Le sous-scapulaire (Subscapulairs) est lui rotateur interne de l épaule et innervé par le nerf sous-scapulaire.

4 Figure 1 : CDR vue postérieure et antérieure Figure 2 : CDR vue latérale (*= IR et **= LB) En plus de leur effet rotateur, le sous-epineux, le petit rond et le sous-scapulaire ont un rôle abaisseur de l épaule luttant ainsi contre l action élévatrice du deltoïde. Dans l action musculaire s exerçant sur l épaule, un déséquilibre naturel est présent entre les 2 rotateurs externes (sous-épineux et petit rond) et les 4 rotateurs internes (sous-scapulaire, grand pectoral, grand rond et grand dorsal) au profit des rotateurs internes. Ceci explique une décompensation plus fréquente des épaules lorsque qu une rupture concerne le sous-épineux, cette situation aggravant ce déséquilibre. Entre le sus-épineux et le sous-scapulaire se trouve un espace de glissement permettant une meilleure mobilité de l épaule, le «soufflet» de l épaule. Cette espace nommé intervalle des rotateurs (=IR) est traversée par la longue portion du biceps (=LB) (Fig. 2). B- Le tendon du long biceps : Le biceps brachial est constitué de deux chefs : - la courte portion se fixant sur l apophyse coracoïde et n ayant aucun trajet intra articulaire, - et la longue portion qui naît du labrum supérieur et du tubercule supra glénoïdien (Fig. 3). Sa portion intra articulaire passe au dessus de la tête humérale, avant d entrer dans une gouttière osseuse, pour devenir alors extra articulaire. Cette dernière se situe se situe entre le trochin en avant où se fixe le sous-scapulaire et le trochiter en arrière où se fixe d avant en arrière le sus-épineux, le sous-épineux et le petit rond. Le biceps est innervé par le nerf musculo-cutané. Cette anatomie fait subir à la LPB des contraintes intra-articulaires (possible conflit sous acromial) et extra-articulaires (glissement constant du tendon dans la gouttière lors de mouvements d élévation antérieure et de rotation de l épaule). Au niveau de son entrée dans sa gouttière, le tendon du LB est également soumis à d importante forces subluxantes. En effet, à ce niveau, il réalise un vrai coude à 90 sur une poulie de réflexion (Fig. 4 et 5). Ceci est le point faible du LB.

5 Figure 3 : Les 2 chefs du biceps Figure 4 : contraintes subluxantes permanentes sur le LB à l entrée dans sa gouttière L action du biceps se fait essentiellement au niveau du coude comme fléchisseur et surtout supinateur. En effet, il est bien démontré maintenant que la longue portion du biceps n a aucun effet abaisseur de l épaule. Figure 5 : sollicitations et contraintes permanentes sur le LB lors de l élévation antérieures ou lors des rotations. C- La bourse sous acromiale Principalement composée de tissu graisseux, elle contient aussi de nombreux vaisseaux. C est une bourse synoviale de glissement entre les tendons de la CDR et la voûte acromiocoracoïdienne. Elle ne semble pas contenir d éléments du système inflammatoire ce qui implique qu une bursite soit quasiment toujours la conséquence d une lésion sus ou sousjacente. D- La voute acromio-coracoïdienne Formant une structure ostéoligamentaire au dessus de la coiffe des rotateurs, elle est formée d arrière en avant : - par l acromion processus partant de l épine de l omoplate,

6 - le ligament acromio coracoïdien (LAC), - et l apophyse coracoïde en avant (Fig.6). Le LAC est à l origine de la formation du bec acromial antéro-externe par ossification ligamentaire. Figure 6 : Anatomie de la voute acromiocoracoïdienne E- La vascularisation tendineuse Quatre artères principales participent à la vascularisation de la coiffe : l artère supra-scapulaire, les artères circonflexes antérieure et postérieure et la branche acromiale de l artère acromiothoracique (Fig.7). Ces artères forment un arc anastomotique alimentant les tendons par deux voies : - l une musculaire, - l autre ostéo-périostée. Les tendons ne sont donc pas directement vascularisés et cette organisation génère une zone d hypovascularisation dite «zone «critique» située à 15 mm de l insertion osseuse du tendon. Cette zone critique est importante dans la genèse des lésions dégénératives de la coiffe des rotateurs (Fig. 8). Figure 7 : Anatomie de la vascularisation de la CDR

7 Figure 8 : zone critique hypovasculaire en microangiographie 3/ PHYSIOPATHOLOGIE DES LÉSIONS DÉGÉNÉRATIVES : Deux grandes théories s affrontent : - l une dite intrinsèque, le processus de dégénération se formant dans le tendon luimême ; - l autre dite extrinsèque, les structures contiguës au tendon engendrant sa dégénérescence. A- La théorie intrinsèque : Le processus dégénératif se forme dans le tendon lui-même : - Avec le vieillissement, le tendon a tendance à se fragiliser à cause d une désorganisation des fascicules de collagène, créant un tissu de granulation et des micro-calcifications intra tendineuses (Fig. 9). Les processus de cicatrisation finissent par être dépassés à cause d une vascularisation insuffisante (notamment dans la zone critique (Fig. 8)) et de la persistance d un conflit extra-articulaire surajouté. Ceci abouti à la rupture tendineuse classiquement partielle (profonde, superficielle ou intratendineuse) puis totalement transfixiante. Figure 9 : désorganisation progressive des fibres de collagène. - Dans le cas des calcifications intratendineuses, ces dernières augmentent l épaisseur tendineuse entrainant un conflit avec la voute sous-acromiale responsable alors d une inflammation chronique. Lors de la possible résorption (phase hyperalgique), la

8 calcification entraine une rupture tendineuse. Celle-ci n est généralement que partielle et se répare spontanément. B- La théorie extrinsèque : Pour certains, cette théorie est la principale cause des lésions dégénératives de la coiffe des rotateurs. Plusieurs éléments anatomiques peuvent être incriminés : - l acromion semblant être le principal élément entrant en conflit avec la CDR (Fig. 10), - le ligament acromio-claviculaire trop épais ou calcifié, - la bourse sous-acromiale (Fig. 10), - un ostéophyte inférieur de l articulation acromio-claviculaire (=AAC) (Fig. 11). Figure 10 : Conflit sous-acromial entre la coiffe supérieure, l IR, le LB et le bec acromial et le LAC Figure 11 : conflit secondaire aux ostéophytes inférieurs de l AAC La coiffe antéro-supérieure est la plus soumise aux contraintes induites par la voute coracoacromiale lors des mouvements d élévation antérieure. Ceci explique que les lésions dégénératives de la coiffe débutent le plus souvent au niveau de ce carrefour antéro-supérieur comprenant surtout la partie antérieure du sus-épineux, l intervalle des rotateurs et le long biceps (Fig. 10).

9 La pathologie dégénérative de la coiffe des rotateurs correspond donc plus à une «usure tendineuse chronique» qu à une rupture vraie qui sous-entendrait, qu avant la rupture, le tendon était sain. Il est probable qu il n y ait pas qu une vérité dans la genèse de ces lésions mais que les théories intrinsèques et extrinsèques soient intriquées et s aggravent mutuellement. C- Physiopathologie des lésions du long biceps (LB) Les lésions du LB sont présentes dans plus de 92% des lésions symptomatiques de la CDR. Il existe plusieurs stades lésionnels : - Ténosynovite (Fig. 11), - tendinopathie, - délamination (Fig. 11), - pré-rupture et ruptures, dont l enchainement constitue probablement l histoire naturelle de l évolution des lésions dégénératives du LB. A ces lésions de conflit, il faut ajouter une pathologie dynamique incluant les subluxations et luxations du LB en dehors de sa gouttière (Fig. 11bis). Figure 11 : aspect en arthroscopie d une ténosynovite du long biceps et d une délamination

10 Figure 11 bis : exemple de luxation du LB dans les fibres du sous-scapulaires. Vue arthroscopique à droite d un LB luxé avec désinsertion de la partie haute du sous-scapulaire (*=sous-scapulaire,**=lb) Le LB est sujet à la ténosynovite par la gaine synoviale qui l entoure et son parcours contraint par sa gouttière ostéo-fibreuse (Fig. 4 et 5). Le frottement chronique dans cette gouttière ostéofibreuse entretient la ténosynovite puis conduit à une délamination tendineuse (Fig. 11). L évolution peut ensuite aboutir à un LB hypertrophique (long biceps en sablier) qui ne peut glisser dans de la gouttière par inadéquation de calibre. Le tendon est alors pris en étaux entre la tête humérale et la glène lors de l élévation antérieure du bras, situation responsable de douleurs et d obstacle mécanique (Fig.12). Enfin, à cause de son hypertrophie intra-articulaire, le tendon dilate l entrée de la gouttière jusqu à provoquer sa propre subluxation. Figure 12 : LB en sablier avec incarcération intra-articulaire lors de l élévation du bras, vue arthroscopique d un LB incarcéré dans l articulation par défaut de glissement dans sa gouttière. La rupture spontanée du LB survient généralement dans le cadre de la progression d une lésion chronique partielle (délamination importante), et après un mouvement banal de la vie quotidienne ou une traumatisme mineur. Elle est souvent associée à une usure des tendons de la coiffe des rotateurs et est dite salvatrice puisque réalisant «une ténotomie naturelle» du LB qui soulage le patient. Le LB est également soumis à de nombreuses contraintes dynamiques responsables de lésions de ce dernier. En effet, naturellement du fait de son anatomie et de la torsion humérale, le tendon du long biceps présente une tendance naturelle à la subluxation médiale. Pour lutter contre ses contraintes, les ligaments gléno-huméral supérieur et coraco-huméral ainsi que le sous-scapulaire contribuent à la stabilisation du LB à l entrée de la gouttière, notamment dans sa partie médiale. Le bord antérieur du tendon supra-épineux constitue, lui, un stabilisateur postérieur et latéral. Un défaut d action d une de ces éléments stabilisateur conduit à une subluxation, voire une luxation médiale du LB en cas de désinsertion haute du sous-scapulaire (Fig. 11 bis). Une instabilité latérale peut aussi être retrouvée en cas de rupture du tendon du sus-épineux. (Fig. 4 et 5)

11 D- Evolution des lésions dégénératives de la CDR L évolution classique des lésions de la coiffe des rotateurs est la suivante (Fig.13): - bursite sous-acromiale, - puis tendinopathie chronique de la coiffe des rotateurs, - suivie de lésions partielles des tendons (face profonde (= face au contact de la tête humérale) ou superficielle (=face au contact de la bourse sous acromiale), intratendineuse), - évoluant vers des lésions transfixiantes, - suivies de ruptures tendineuses, - conduisant à une omarthrose excentrée (Fig. 14). Figure 13 : évolution de la bursite à la rupture transfixiante en passant par la tendinopathie chronique et les ruptures partielles (intratendineuse, superficielle et profonde). Figure 14 : omarthrose post rupture de CDR. On remarque une acétabulisation de l épaule Il est difficile de prévoir la rapidité d évolution et de passage d un stade à l autre. Il faut retenir que : - Toutes les tendinopathies ne vont pas évoluer vers des ruptures superficielles, profondes ou transfixiantes de la CDR. Tout traumatisme peut faire évoluer les lésions vers un stade supérieur.

12 - Les lésions partielles superficielles semblent cicatriser spontanément plus facilement que les lésions profondes. - Un tendon présentant une lésion transfixiante ne cicatrisera pas spontanément. - L évolution classique d une lésion transfixiante se fait vers l extension aux structures adjacentes et une rétraction médiale de plus en plus importante. - Le corps musculaire d un tendon rompu n est plus soumis à des contraintes et est donc le siège d une dégénérescence. Avec le temps, s installe une amyotrophie et une dégénérescence graisseuse (proportion de plus en plus importante de cellules graisseuse / cellules musculaires) irréversibles. - Tout traumatisme surajouté à ces lésions dégénératives peut entrainer une décompensation d une épaule au préalable asymptomatique et donner un tableau d épaule pseudoparalytique. - La pathologie du LB est prépondérante dans la genèse des douleurs des lésions dégénératives de la CDR. 4/ L EXAMEN CLINIQUE ET LES EXAMENS COMPLÉMENTAIRES A- L examen clinique a. Interrogatoire Il est primordial afin de préciser le contexte global du patient: - L âge. - La profession, le contexte de maladie professionnelle ou d accident de travail surajouté, les activités de loisirs ou sportives. - L historique des traitements et antécédents est repris - Le patient est-il fumeur? diabétique? - La douleur doit être localisée. Elle est le plus souvent antérieure ou latérale avec de fréquentes irradiations dans le bras ou les cervicales (Fig. 15). Les douleurs nocturnes sont très fréquentes. Leur intensité est évaluée par l EVA. Sa chronologie et son mode d apparition sont importants. Le plus souvent elle a débuté progressivement et s est possiblement aggravé suite à un traumatisme parfois mineur.

13 Figure 15 : localisation typique d une douleur montrée par le patient. Il faut insister et demander au patient où se situe «le maximum de douleur». b. Inspection Elle recherche : - Une amyotrophie surtout au niveau des fosses sus et sous-épineuse (Fig.16) mais aussi au niveau du deltoïde. - Une séquelle de luxation acromio-claviculaire. - Un signe de Popeye témoignant de la rupture proximale de la longue portion du biceps (Fig. 17). Figure 16 : amyotrophie des fosses sus et Sous-épineuse. Figure 17 : signe de Popeye c. Palpation La palpation de 3 zones est importante dans ce type de pathologies (Fig. 18) : - La gouttière du LB est presque toujours douloureuse à la palpation et lorsque l on fait rouler le LB sous le doigt en imprimant des rotation au bras. - Le Trochiter est plus souvent douloureux. Il doit être palpé sous le bord antéroexterne de l acromion, bras en légère rétropulsion et adduction pour le dégager du auvent acromial.

14 - L articulation acromio-claviculaire (=AC) peut être le siège d une arthropathie symptomatique ou non. Pour le savoir, il faut essayer de provoquer une douleur reconnue par le patient en palpant cette articulation. Figure 18 : palaption de la gouttière du long biceps, du trochiter et de l acromio-claviculaire d. Évaluation des mobilités L étude des mobilités en pathologie de l épaule est primordiale. Il faut noter que cet examen doit être BILATÉRAL et SYMÉTRIQUE et doit IMPÉRATIVEMENT analyser les amplitudes articulaires ACTIVE et PASSIVE. L étude de ces mobilités se fait essentiellement dans trois secteurs, l élévation antérieure (EA), la rotation externe coude au corps (RE1) et la rotation interne (RI) (Fig. 19). En effet l abduction pure n est pas un mouvement très physiologique. Sur ces épaules douloureuses, elle sera toujours limitée par la douleur. L étude des mobilités passives pour l EA et la RE1 doit être faite patient couché ceci permet d éliminer toutes les compensation de l articulation scapulo-thoracique et du rachis. Figure 19 : EA active, RE1 active et RI active examinées de manière bilatérale

15 Figure 20 : Mesure de l EA passive, patient couché avec ici une diminution de 30 environ. A droite, mesure de la RE1 passive patient également couché. Il est classique de retrouver dans la pathologie dégénérative de la coiffe, des mobilités proches de la normale ou une limitation douloureuse des derniers degrés de mobilité. Les derniers degrés de l élévation antérieure ainsi que la rotation interne sont le plus souvent limités par la douleur. Une limitation des amplitudes articulaires actives ne signifie pas «capsulite» ou plus exactement raideur de l épaule. En effet, pour parler de raideur de l épaule, il faut absolument que les amplitudes articulaires passives, patient couché, soient diminuées par rapport au côté controlatéral (Fig.20). Si tel est le cas, on peut alors parler de raideur de l épaule. En cas de raideur sévère, dans toutes les directions de l épaule, le testing de la coiffe des rotateurs est inutile car faussement positif du fait de la douleur liée à la raideur. Il faut dans ce cas soulager le patient et le rééduquer pour assouplir son épaule après avoir éliminé une omarthrose en réalisant une radiographie. A côté de ce tableau clinique de raideur, il existe des patients chez qui l EA active est très diminuée avec ascension du moignon de l épaule mais par contre l EA passive normale. Ce tableau clinique correspond à l épaule pseudo-paralytique (Fig. 21) et fait évoquer immédiatement une rupture de la CDR. Il n est pas rare d avoir un tel tableau clinique dans les suites d un traumatisme de l épaule. Figure 21 : Tableau typique d épaule pseudoparalytique avec une EA active impossible, ascension du moignon de l épaule mais une épaule parfaitement souple avec une EAP (avec son bras controlatéral) complète.

16 e. Testing des muscles de la CDR Tous les muscles de la coiffe des rotateurs ont leur test ainsi que le long biceps. La littérature foisonne de variantes de tous ces tests. Nous rappelons ici les tests les plus simples et plus utiles au quotidien. Il est important de les réaliser de manière comparative. Ils sont basés sur la capacité ou non de résistance d un muscle dans une position donnée. Ces tests sont normaux lorsque la position contre résistance est tenue et indolore. Sinon, il existe plusieurs variantes de positivité de ces tests : - (1) le test peut être douloureux mais tenu, - (2) il peut être douloureux et non tenu, - et (3) il peut être indolore mais non tenu. Ces manœuvres d une manière générale sont très sensibles mais moins spécifiques du fait de la fausse positivité de certaines manœuvres induite par la douleur. Pour rendre plus fiable l examen clinique, il ne faut pas hésiter à demander au patient d essayer de résister malgré la douleur - Testing du sus-épineux Il s agit de la manœuvre de Jobe qui teste l abduction dans le plan de l omoplate (Fig.22). Le bras du patient est mis à 90 d abduction, 30 d antépulsion et le pouce vers le bas. Le patient doit résister contre une force dirigée vers le sol, imprimée par l examinateur sur les avant-bras du patient. Figure 22 : Manœuvre de Jobe - Testing du sous-épineux Il s agit de la manœuvre de Patte qui teste la rotation externe (Fig. 23). Cette manœuvre peut être faite bras coude au corps (position RE1) ou plus rarement bras à 90 d abduction. L examinateur teste la force de rotation externe en imprimant une force sur le bord externe des avant bras et en demandant au patient de résister.

17 Figure 23 : Manœuvre de Patte coude au corps +++ ou à 90 d abduction - Testing du petit-rond L atteinte du petit rond est associée à l atteinte du sous-épineux. L épaule se retrouve donc sans aucun rotateur externe. Deux signes cliniques attestent l atteinte du petit rond : - (1) le signe du clairon qui consiste à demander au patient de mettre la main à la bouche. Ce geste n est possible qu en soulevant le coude au delà de l horizontal. - (2) le signe du portillon qui consiste à amener de manière passive le bras vers 30 de RE1, l examinateur lâche alors le bras en demandant au patient de garder la position, mais celui-ci n arrive pas et le bras automatiquement vient contre son ventre (Fig. 24). Figure 24 : A gauche : signe du clairon, le patient pour mettre la main à la bouche doit lever le coude au delà de l horizontal. A droite : signe du portillon, le patient ne peut tenir le bras en rotation externe, il revient automatiquement contre le ventre. - Testing du sous-scapulaire Il existe 2 manœuvres du sous-scapulaire qui testent les rotateurs internes. Le lift off test (Fig. 25) qui consiste à mettre la main dans le dos (dos de la main contre le rachis lombaire bas) et de demander au patient de décoller la main du dos. Une alternative consiste à ce que l examinateur décolle lui même la main du dos et demande au patient de maintenir la position. En cas d atteinte du sous-scapulaire, soit le patient dans le premier cas n arrive pas à décoller la main du dos, soit il n arrive pas à maintenir la position dans le second cas.

18 Figure 25 : Le lift off test et le Belly Press test ou le patient n arrive pas à amener son coude en avant. En cas d impossibilité de mettre la main dans le dos, une alternative peut être la manœuvre de Belly Press test qui consiste à mettre les 2 mains sur le ventre et à amener les coudes en avant réalisant ainsi une rotation interne (Fig 25). - Testing du long biceps La principale manœuvre du long biceps est le palm-up test (Fig. 26). Le bras du patient est mis à 90 d élévation antérieure, paume de la main vers le haut. Le patient doit résister contre une force dirigée vers le sol, imprimée par l examinateur sur les avant-bras du patient. f. Les tests de conflit sous-acromial Figure 26 : Le palm up test Il existe 3 tests classiques, le test de Neer, le test de Yocum et le test de Hawkins (Fig. 27). Ces 3 test sont très peu spécifique mais très sensible à la moindre pathologie de la coiffe.

19 Figure 27 : Manœuvres de Neer, Hawkins et Yocum. B- Les examens complémentaires a. La radiographie La radiographie de l épaule reste en 2011 indispensable au bilan initial d une épaule douloureuse suspecte d une lésion dégénérative de la CDR. Cette radiographie nécessite 4 incidences et doit être faite debout: une face 3 rotations (neutre, interne et externe) et un profil le plus souvent d omoplate ou de Lamy. Cet examen permet : - d éliminer les diagnostics différentiels, - de mettre en avant des signes secondaires d une pathologie chronique de la CDR, - et d appréhender les facteurs pronostic d une éventuelle réparation de la CDR. - Les diagnostics différentiels (Fig. 28): L omarthrose centrée, l ostéonécrose, une tumeur osseuse Figure 28 : omarthrose centrée et ostéonécrose post traumatique. - Les signes évocateurs ou associés à une pathologie de la CDR : Une calcification des tendons de la CDR (Fig. 29) La sclérose avec possibles microgéodes du trochiter (Fig. 30)

20 Un acromion crochu ou agressif pour la coiffe des rotateurs évocateur d un conflit sous-acromial (Fig. 31) Une ossification du LAC (Fig. 32) Une arthropathie acromio-claviculaire avec ostéophyte inférieur Figure 29 : Figure 30 : géode du trochiter et sclérose du trochiter = signes d une souffrance chronique de la CDR Figure 31 : différents types d acromion plat, courbe ou crochu. Figure 32 : ossification du LAC - Les facteurs pronostics Une ascension de la tête humérale avec pincement de l interligne acromio-huméral. Cette ascension signe l atteinte au minimum du sus et du sous-épineux Une omarthrose excentrée, évolution ultime des lésions dégénératives de la coiffe (Fig. 33).

21 Ces deux sitations radio-clinques sont des contre-indications à toute tentative de réparation de la CDR. Figure 33 : aspects radiographiques d omarthrose excentrée, évolution ultime des ruptures dégénératives de la CDR. b. L échographie Cet examen n a pas toujours bonne réputation car est «opérateur dépendant». Cependant actuellement avec un opérateur expérimenté, la sensibilité et la spécificité sont bonnes pour le dépistage des ruptures transfixiantes du sus-épineux (Figure 34). Cet examen semble moins performant pour le dépistage des ruptures partielles minimes. Cet examen a l avantage de permettre un examen dynamique notamment du long biceps à la recherche d une subluxation lors des rotations de l épaule. Il est donc de plus en plus fiable dans les mains d examinateurs expérimentés et reste un très bon outil de débrouillage associé au bilan radiographique. Figure 34 : exemple de rupture de la CDR à l échographie. c. L arthro-scanner

22 Cet examen reste encore aujourd hui l examen de référence car il permet: - L analyse des lésions profondes et transfixiante de la coiffe antérieure et postérieure. Il précise notamment la rétraction tendineuse dans le plan frontal mais également l extension sagittale (Fig. 35 et 35 bis). - L analyse des différentes structures osseuses. - L analyse de la dégénérescence graisseuse des muscles de la CDR (Fig. 36). - L analyse de l amyotrophie des muscles de la CDR (Fig 37). - L analyse précise, grâce à l injection du produit de contraste, des lésions du long biceps (SLAP, ténosynovite, subluxation) (Fig 38). Figure 35 : aspect d une rupture profonde inférieure à 50%, d une rupture profonde supérieure à 50% et d une rupture transfixiante avec passage du produit de contraste dans la bourse sousacromiale. Figure 35 bis : évaluation de la rétraction frontale de la rupture et de l extension sagittale. A noter sur la vue sagittale, un aspect courbe de l acromion. Figure 36 : Dégénérescence graisseuse importante (Stade 4) du sous-épineux à gauche (presque uniquement de la graisse (en noir)). Aspect de dégénérescence intermédiaire stade 2 du sus-épineux au centre. Classification de l infiltration graisseuse à droite.

23 Figure 37 : Amyotrophie du sus-épineux, il n occupe plus toute sa fosse Figure 38 : aspect de luxation du LB à gauche et de LB hypertrophique sur l arthrographie de droite. Cet examen a par contre l inconvénient de nécessiter une ponction articulaire. De plus cet examen est faussement normal en cas de lésion intratendineuse ou de la face superficielle isolée. d. L IRM Cet examen est encore, pour beaucoup de chirurgiens et radiologues, moins précis que l arthro-scanner pour le bilan des lésions profondes et transfixiantes de la CDR. En effet, il est encore de nos jours, dépendant de la machine mais également des séquences utilisées et demande une longue courbe d apprentissage pour son interprétation. De plus, son accessibilité est moindre que le scanner. L IRM permet cependant : - L analyse des lésions profondes et transfixiante de la coiffe antérieure et postérieure (Fig. 39) et précise notamment, la rétraction tendineuse dans le plan frontal mais également l extension sagittale. Il existe plus de faux positif avec l IRM qu avec l arthro-scanner. - L analyse de la dégénérescence graisseuse des muscles de la CDR. - L analyse de l amyotrophie des muscles de la CDR. - L analyse des lésions du long biceps

24 Figure 39 : exemple de rupture transfixiante, de rupture intratendineuse et de rupture de la face superficielle. Cet examen présente cependant les avantages d être non invasif et non irradiant, de permettre le diagnostic d une lésion intratendineuse ou superficielle de la CDR (Fig. 39), d une bursite. R en cas de raideur importante de l épaule associée.

LES TROUBLES MUSCULO- SQUELETTIQUES

LES TROUBLES MUSCULO- SQUELETTIQUES LES TROUBLES MUSCULO- SQUELETTIQUES DE L EPAULE CHEZ DES TECHNICIENNES DE LABORATOIRE L. MERIGOT, F. MARTIN, Avec la participation des Drs G. DALIVOUST, G. GAZAZIAN 26 Janvier 2010 1 SOMMAIRE 1. Introduction

Plus en détail

Articulations du coude et de l avant-bras

Articulations du coude et de l avant-bras Articulations du coude et de l avant-bras 1 Articulation du coude 1.1 Définition Le coude est l articulation intermédiaire du membre supérieur. Elle comprend trois articulations distinctes entre l humérus,

Plus en détail

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008 LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES Le 2 décembre 2008 DEROULEMENT DE LA RENCONTRE 1ère partie : les localisations des TMS, les facteurs d'apparition, la prise en charge thérapeutique 2ème partie : les chiffres

Plus en détail

Échographie normale et pathologique du grand pectoral

Échographie normale et pathologique du grand pectoral Échographie normale et pathologique du grand pectoral JL Brasseur, N Gault, B Mendes, D Zeitoun-Eiss, J Renoux, P Grenier G H Pitié-Salpêtrière Introduction La pathologie du grand pectoral est relativement

Plus en détail

Les luxations et instabilités de l'épaule Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003

Les luxations et instabilités de l'épaule Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Les luxations et instabilités de l'épaule Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003 anatomie descriptive et fonctionnelle de la scapulo-humérale

Plus en détail

MOUVEMENTS DE BASE (global) EN MUSCULATION. bphiver2013 Hamrouni Samy 1

MOUVEMENTS DE BASE (global) EN MUSCULATION. bphiver2013 Hamrouni Samy 1 MOUVEMENTS DE BASE (global) EN. bphiver2013 Hamrouni Samy 1 Squat Développé Couché Traction Traction bphiver2013 Hamrouni Samy 2 Un travail de ces mouvements sur appareils guidés est plus sécurisant mais

Plus en détail

Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003

Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003 Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003 Pré-Requis : Anatomie descriptive et fonctionnelle de l extrémité inférieure du radius Résumé : Les fractures

Plus en détail

Muscles de l'avant-bras et de la main

Muscles de l'avant-bras et de la main Muscles de l'avant-bras et de la main CHAPITRE PLAN DU CHAPITRE Vue d'ensemble des actions : muscles de l'articulation du coude et des articulations radio-ulnaires, 182 Vue d'ensemble des actions : muscles

Plus en détail

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER I : INTRODUCTION Dans le cadre de la Semaine Européenne de la Construction il est utile de se remémorer ou de prendre simplement conscience que notre

Plus en détail

Risques liés à l'activité physique au travail Hyper sollicitation articulaire

Risques liés à l'activité physique au travail Hyper sollicitation articulaire Risques liés à l'activité physique au travail Hyper sollicitation articulaire Mireille Loizeau Cours DIUST Paris Descartes-20 janvier 2015 1 Définition et facteurs de risque 2 Définition Contraintes bio-mécaniques,

Plus en détail

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE D. VAN LINTHOUDT La Chaux-de-Fonds Lausanne, le 19.11.2004 SYNDROMES DOULOUREUX PAR SURCHARGE DU MEMBRE SUPERIEUR épaule

Plus en détail

La musculation en période hivernaleeeee

La musculation en période hivernaleeeee Centre de formation CR4C Roanne Flash performance n 2 (entraînement, biomécanique, nutrition, récupération ) Réalisé par Raphaël LECA & Jean-Charles ROMAGNY www.culturestaps.com La musculation en période

Plus en détail

Athénée Royal d Evere

Athénée Royal d Evere Athénée Royal d Evere Prévention des hernies discales en milieu scolaire et dans la vie de tous les jours Présenté par Didier Vanlancker LEVAGE DE CHARGES POSITION INITIALE Levage de charges Jambes légèrement

Plus en détail

Ceinture Home Dépôt. Orthèse lombaire et abdominale. Mother-to-be (Medicus)

Ceinture Home Dépôt. Orthèse lombaire et abdominale. Mother-to-be (Medicus) Orthèse lombaire et abdominale Mother-to-be (Medicus) Prévention Soutient courbe lombaire Supporte poids du ventre Ajustable Soulage les maux de dos en position debout (Beaty et al. 1999) Ceinture Home

Plus en détail

Plan de traitement en massothérapie clinique Par: Roberto poirier PATHOLOGIES CERVICALES

Plan de traitement en massothérapie clinique Par: Roberto poirier PATHOLOGIES CERVICALES Plan de traitement en massothérapie clinique Par: Roberto poirier PATHOLOGIES CERVICALES PRINCIPE DE BASE POUR LE COU On travaille sur environ 6 pouces qui retient la boîte crânienne et son contenu De

Plus en détail

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre Page 1 Garantie Responsabilité civile - Lésions corporelles de l assurance automobile - Étude des dossiers de demande d indemnisation fermés en Ontario Descriptions des blessures Élaborées à partir des

Plus en détail

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13 Anatomie Enthésopathies Docteur Emmanuel Hoppé Service de Rhumatologie CHU Angers 18.10.2013 Symphyse pubienne Coxo-fémorales Bursopathies Sacroiliaques 4 tableaux 3 grands cadres Douleur lombofessière

Plus en détail

REEDUCATION APRES RUPTURE DU LIGAMENT CROISE ANTERIEUR OPERE

REEDUCATION APRES RUPTURE DU LIGAMENT CROISE ANTERIEUR OPERE REEDUCATION APRES RUPTURE DU LIGAMENT CROISE ANTERIEUR OPERE REEDUCATION APRES RUPTURE DU LIGAMENT CROISE ANTERIEUR OPERE Eric HALLARD, Kinésithérapeute La rupture du LCAE est de plus en plus fréquente

Plus en détail

COMMISSION NATIONALE D EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX ET DES TECHNOLOGIES DE SANTE. AVIS DE LA COMMISSION 08 février 2011 CONCLUSIONS

COMMISSION NATIONALE D EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX ET DES TECHNOLOGIES DE SANTE. AVIS DE LA COMMISSION 08 février 2011 CONCLUSIONS COMMISSION NATIONALE D EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX ET DES TECHNOLOGIES DE SANTE AVIS DE LA COMMISSION 08 février 2011 Nom : Modèles et références retenus : Fabricant : Demandeur : Données disponibles

Plus en détail

Protocoles canins pour les traitements par ondes de choc radiales STORZ MEDICAL

Protocoles canins pour les traitements par ondes de choc radiales STORZ MEDICAL Delivered by Protocoles canins pour les traitements par ondes de choc radiales STORZ MEDICAL Docteur Artem Rogalev et Spok APPLICATEURS - PARAMETRES MACHINE CERA-MAX C 15 : Grâce à sa composition en poudre

Plus en détail

ETUDE QUALITATIVE SUR LES

ETUDE QUALITATIVE SUR LES ETUDE QUALITATIVE SUR LES SÉJOURS CHIRURGICAUX POUR PATHOLOGIES DE L ÉPAULE ET L ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE EN SAVOIE ET HAUTE-SAVOIE AVRIL 2009 Observatoire Régional de la Santé Rhône-Alpes Espace Régional

Plus en détail

Quel que soit le matériel d ostéosynthèse, un certain nombre de principes permettent de bien conduire le geste chirurgical

Quel que soit le matériel d ostéosynthèse, un certain nombre de principes permettent de bien conduire le geste chirurgical Information supplémentaire 3 Quel que soit le matériel d ostéosynthèse, un certain nombre de principes permettent de bien conduire le geste chirurgical Installation Sur table normale, en décubitus dorsal

Plus en détail

Examen d une épaule en relation avec le travail. Docteur Virginie Fraselle Médecin Physique et Réadaptateur Cliniques Universitaires Saint-Luc

Examen d une épaule en relation avec le travail. Docteur Virginie Fraselle Médecin Physique et Réadaptateur Cliniques Universitaires Saint-Luc Examen d une épaule en relation avec le travail Docteur Virginie Fraselle Médecin Physique et Réadaptateur Cliniques Universitaires Saint-Luc Définitions La déficience correspond à toute perte de substance

Plus en détail

Troubles musculo squelettiques. Institut de Formation en Ergothérapie de Nancy Cours Ergonomie 2004 TMS François Cail - INRS

Troubles musculo squelettiques. Institut de Formation en Ergothérapie de Nancy Cours Ergonomie 2004 TMS François Cail - INRS Troubles musculo squelettiques Institut de Formation en Ergothérapie de Nancy Cours Ergonomie 2004 TMS François Cail - INRS 2003 Les TMS sont des pathologies multifactorielles à composante professionnelle

Plus en détail

Le cliché thoracique

Le cliché thoracique Le cliché thoracique Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Nomenclature radiologique... 1 2 Le cliché thoracique de face... 2 2. 1 Qualité du cliché... 1 2. 2

Plus en détail

La technique en 7 étapes. Déroulement du mouvement. ASTA Association Suisse de Tir à l Arc. Conseil des entraîneurs

La technique en 7 étapes. Déroulement du mouvement. ASTA Association Suisse de Tir à l Arc. Conseil des entraîneurs Déroulement du mouvement 1. Position Position des pieds Jambes Hanches Buste Tête 2. Bras d arc Main d arc Point de pression Coude Bras de l arc Epaule 3. Bras de corde Prise de corde Position des doigts

Plus en détail

Extraits et adaptations

Extraits et adaptations Extraits et adaptations Guide de prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS) en clinique dentaire - 2007 MOYENS DE RÉCUPÉRATION MUSCULAIRE Il est difficile de donner des soins dentaires en évitant

Plus en détail

Institut Régional de Réadaptation Nancy DUHAM 2010

Institut Régional de Réadaptation Nancy DUHAM 2010 C. Gable - DUHAM 2010 Les orthèses provisoires en pathologie traumatique LES FRACTURES DIGITALES LA MAIN COMPLEXE LES ENTORSES DIGITALES Institut Régional de Réadaptation Nancy DUHAM 2010 Colette Gable,

Plus en détail

Préfaces... 6. Introduction... 8

Préfaces... 6. Introduction... 8 Préfaces... 6 Introduction... 8 Comment aborder une problématique musculosquelettique chronique?... 10 Termes importants... 12 La douleur... 14 Repérage anatomique... 24 Les principaux syndromes musculosquelettiques...

Plus en détail

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 1 28/07/2011 08:28:01 & BONNES S TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES Le guide Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 2 28/07/2011 08:28:02 SOULEVER UN OBJET LOURD OU UNE PERSONNE

Plus en détail

LES ORTHESES DE COMPRESSION CONTENTION

LES ORTHESES DE COMPRESSION CONTENTION LES ORTHESES DE COMPRESSION CONTENTION Parfois sous estimées, les orthèses de compression contention augmentent le niveau de vigilance par leur mécanisme de «rappel à l ordre», préviennent les récidives

Plus en détail

Ostéoarticulaire 363

Ostéoarticulaire 363 Ostéoarticulaire 363 OS Fiche 1 Bilan avant prothèse pour omarthrose : radiographie Objectif Faire le diagnostic positif d omarthrose. Distinguer une omarthrose primitive d une omarthrose secondaire. Distinguer

Plus en détail

TECHNIQUES DE RENFORCEMENT MUSCULAIRE SOUS LA DIRECTION DE A. A. BELKHIRIA

TECHNIQUES DE RENFORCEMENT MUSCULAIRE SOUS LA DIRECTION DE A. A. BELKHIRIA TECHNIQUES DE RENFORCEMENT MUSCULAIRE SOUS LA DIRECTION DE A. A. BELKHIRIA OBJECTIF : Cette formation a pour objectif de favoriser la capacité de l étudiant à maitriser les fondamentaux du renforcement

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Rééducation après lésion dégénérative de la coiffe des rotateurs

Rééducation après lésion dégénérative de la coiffe des rotateurs 28 Article de revue Khelaf Kerkour, MCMK, Physiothérapeute, chef de l Hôpital Régional de Delémont, 2800 Delémont Jean-Louis Meier, Rhumatologue, médecin-chef, même adresse Jacques Mansuy, chef de clinique,

Plus en détail

SOMMAIRE LE COU P.4 L EPAULE / LE BRAS / LE POIGNET / LA MAIN P.6 LE TRONC P.12 LE GENOU P.16 LA CHEVILLE P.20 LE PIED P.22

SOMMAIRE LE COU P.4 L EPAULE / LE BRAS / LE POIGNET / LA MAIN P.6 LE TRONC P.12 LE GENOU P.16 LA CHEVILLE P.20 LE PIED P.22 SOMMAIRE LE COU P.4 - Collier cervical souple, semi rigide ou rigide L EPAULE / LE BRAS / LE POIGNET / LA MAIN P.6 - La clavicule, l immobilisation d épaule - Coudière, soutien du bras - Immobilisation

Plus en détail

Université Paris-VI. Orthopédie. Questions d internat

Université Paris-VI. Orthopédie. Questions d internat Université Paris-VI Orthopédie Questions d internat 2000 Christophe Castelain Michel Christofilis Marc Jayankura (ccapitie@free.fr) Camille Samaha Samy Zouaouy Mise à jour : 12 septembre 2000 2/252 Orthopédie

Plus en détail

Les postures, l appareillage Point de vue du médecin MPR. Dr. P. LUBLIN MOREL CMPR de COUBERT 2011

Les postures, l appareillage Point de vue du médecin MPR. Dr. P. LUBLIN MOREL CMPR de COUBERT 2011 Les postures, l appareillage Point de vue du médecin MPR Dr. P. LUBLIN MOREL CMPR de COUBERT 2011 Introduction Le rôle du médecin MPR : poser les indications Réflexion pluridisciplinaire Définir les objectifs

Plus en détail

ERGONOMIE au bureau lutter contre les TMS

ERGONOMIE au bureau lutter contre les TMS Qu est ce que l ergonomie d un poste de travail? ERGONOMIE au bureau lutter contre les TMS Un poste de travail ergonomique est un poste qui offre un environnement et des équipements permettant de créer

Plus en détail

La main traumatique: traumatismes ostéo- articulaires des doigts longs. DR Moughabghab

La main traumatique: traumatismes ostéo- articulaires des doigts longs. DR Moughabghab La main traumatique: traumatismes ostéo- articulaires des doigts longs. DR Moughabghab Rappel anatomique! Phalanges: P1 P2 P3 = os longs! Articulations IP = trochléennes un seul degré de liberté. - tête

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

D re Francine Borduas, médecin de famille, Québec D r Richard Blanchet, médecin de famille, expert en médecine du sport, Québec D r David Dixon,

D re Francine Borduas, médecin de famille, Québec D r Richard Blanchet, médecin de famille, expert en médecine du sport, Québec D r David Dixon, Conflits d intérêts Comité d élaboration D re Francine Borduas, médecin de famille, Québec D r Richard Blanchet, médecin de famille, expert en médecine du sport, Québec D r David Dixon, médecin de famille,

Plus en détail

La hernie discale Votre dos au jour le jour...

La hernie discale Votre dos au jour le jour... La hernie discale Votre dos au jour le jour... Votre dos est fragile. Ce document va vous aider à le préserver au jour le jour. Si vous venez de vous faire opérer, certaines activités vous sont déconseillées

Plus en détail

Biomécanique des pathologies de contraintes de l avant-pied et du médio-pied

Biomécanique des pathologies de contraintes de l avant-pied et du médio-pied Les Entretiens de Bichat Podologie 2013 Biomécanique des pathologies de contraintes de l avant-pied et du médio-pied C. Cazeau* * Clinique Geoffroy saint-hilaire, 59 rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris,

Plus en détail

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture 148 l e x a m e n m u s c u l o s q u e l e t t i q u e I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE Faites les exercices suivants au moins 2 fois par jour, tous les jours. Faites l effort de maintenir une

Plus en détail

A.V.C. Solutions aux séquelles neurologiques du membre inférieur et supérieur. d ATTELLES NEURO - ORTHOPÉDIQUES

A.V.C. Solutions aux séquelles neurologiques du membre inférieur et supérieur. d ATTELLES NEURO - ORTHOPÉDIQUES Solutions aux séquelles neurologiques du membre inférieur et supérieur A.V.C. Gamme innovante d ATTELLES NEURO - ORTHOPÉDIQUES Pour une réhabilitation motrice facilitée SYSTÈME DE RÉGLAGE BLOCABLE LIBERTÉ

Plus en détail

APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras

APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras Didier FONTÈS Institut Main, Epaule et Sport Paris Espace Médical Vauban - Paris VII e Séminaire DIU d Arthroscopie 2012 Le

Plus en détail

Manuel des Entraîneurs FITA. Avant-propos

Manuel des Entraîneurs FITA. Avant-propos Manuel des Entraîneurs FITA Avant-propos Avant-propos C hers entraîneurs,, En tant que Président de la FITA je suis pleinement satisfait de ce second niveau du Manuel des Entraîneurs. Pour qu un sport

Plus en détail

L'osteopathie à travers les troubles musculo squelettiques et le sport :

L'osteopathie à travers les troubles musculo squelettiques et le sport : L'osteopathie à travers les troubles musculo squelettiques et le sport : Dans de nombreux cas il est possible de prévenir les pathologies en étant à l écoute de ses dysfonctionnements, pertes d énergie,

Plus en détail

Genou non traumatique

Genou non traumatique Epidémiologie Genou non traumatique Laure Brulhart (Paola Chevallier) 25 37% des patients >50 ans souffrent de gonalgie 50% restriction dans les AVQ 33% consultent leur généraliste Facteurs associés avec

Plus en détail

Accidents musculaires. Dr Marie-Eve Isner-Horobeti Praticien Hospitalier Service de Médecine Physique et de Réadaptation CHU Strasbourg-Hautepierre

Accidents musculaires. Dr Marie-Eve Isner-Horobeti Praticien Hospitalier Service de Médecine Physique et de Réadaptation CHU Strasbourg-Hautepierre Accidents musculaires Dr Marie-Eve Isner-Horobeti Praticien Hospitalier Service de Médecine Physique et de Réadaptation CHU Strasbourg-Hautepierre I. Lésions musculaires aiguës Classification Clinique

Plus en détail

PATHOLOGIES NON OPEREES

PATHOLOGIES NON OPEREES PATHOLOGIES NON OPEREES DE LA COIFFE DES ROTATEURS ET MASSO-KINESITHERAPIE AVRIL 2001 Service des recommandations et références professionnelles Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

Démarche de prévention des TMS et outils pour l action

Démarche de prévention des TMS et outils pour l action Démarche de prévention des TMS et outils pour l action Ce document a pour objet de présenter de manière synthétique la démarche de prévention des TMS du membre supérieur avec des outils opérationnels permettant

Plus en détail

Suva Sécurité durant les loisirs Case postale, 6002 Lucerne. Renseignements Tél. 041 419 51 11

Suva Sécurité durant les loisirs Case postale, 6002 Lucerne. Renseignements Tél. 041 419 51 11 «Top 10» de l hiver Suva Sécurité durant les loisirs Case postale, 6002 Lucerne Renseignements Tél. 041 419 51 11 Commandes www.suva.ch/waswo-f Fax 041 419 59 17 Tél. 041 419 58 51 Auteurs Dr Hans Spring,

Plus en détail

Manuel de l ergonomie au bureau

Manuel de l ergonomie au bureau Manuel de l ergonomie au bureau 1 Manuel préparé par le Service environnement, santé et sécurité de l Université Concordia. Pour tout complément d information sur l ergonomie, les étirements et les autres

Plus en détail

Kinésithérapie et réadaptation pour les patients PSH Retour d'expérience 2006-2012. Alaitz AMEZQUETA kinésithérapeute + Équipe de rééducation

Kinésithérapie et réadaptation pour les patients PSH Retour d'expérience 2006-2012. Alaitz AMEZQUETA kinésithérapeute + Équipe de rééducation Kinésithérapie et réadaptation pour les patients PSH Retour d'expérience 2006-2012 Alaitz AMEZQUETA kinésithérapeute + Équipe de rééducation Anniversaire ASL Paris 26 mai 2012 Présentation de l'équipe

Plus en détail

Les anomalies des pieds des bébés

Les anomalies des pieds des bébés Les anomalies des pieds des bébés Pierre Mary Consultation d orthopédie pédiatrique Service d orthopédie et de chirurgie réparatrice de l enfant Hôpital Jean Verdier Hôpital Trousseau Comment étudier un

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

La chirurgie dans la PC

La chirurgie dans la PC La chirurgie dans la PC GF PENNECOT Marchant ou déambulant Grand handicapé Kinésith sithérapie Appareillage Médicaments Chirurgie neuro ortho LESION NEUROLGIQUE STABLE Spasticité Perte de la sélectivit

Plus en détail

Les Troubles Musculo-Squelettiques (T.M.S.)

Les Troubles Musculo-Squelettiques (T.M.S.) DOSSIER Les Troubles Musculo-Squelettiques (T.M.S.) De par leur fréquence et leur impact, tant médical que socioprofessionnel, les TMS constituent un problème majeur de santé au travail. Bien que de nombreuses

Plus en détail

SALLES DE TRAITE. et Troubles Musculo-Squeletiques (TMS)

SALLES DE TRAITE. et Troubles Musculo-Squeletiques (TMS) SALLES DE TRAITE et Troubles Musculo-Squeletiques (TMS) Recherche de pistes de prévention des TMS à partir d observations en situation réelle. Cas particulier des exploitantes agricoles. Pourquoi ce travail?

Plus en détail

Les troubles musculosquelettiques du membre supérieur

Les troubles musculosquelettiques du membre supérieur LE POINT DES CONNAISSANCES SUR LE POINT DES CONNAISSANCES SUR Que ce soit dans l industrie ou dans le tertiaire, le risque de TMS des membres supérieurs est omniprésent. Raphaël Dautigny Gaël Kerbaol ED

Plus en détail

LE LARYNX VUE ANTERIEURE DU LARYNX : Décembre 2007 Sources Étudiantes. Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes

LE LARYNX VUE ANTERIEURE DU LARYNX : Décembre 2007 Sources Étudiantes. Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes LE LARYNX Le larynx est un conduit aérien qui joue un rôle essentiel dans la phonation mais aussi dans la respiration. Suite au larynx, se trouve la glotte, une zone rétrécie qui délimite les voies aériennes

Plus en détail

Prise en charge médico-technique d une hémiparesie spastique: Evaluation clinique et instrumentale

Prise en charge médico-technique d une hémiparesie spastique: Evaluation clinique et instrumentale Prise en charge médico-technique d une hémiparesie spastique: Evaluation clinique et instrumentale Ould Ouali.A, Amari.A, Lyazidi.O, Benbetka.L, Lakrouf.F, Rachedi.M MPR-HMUS-Staoueli 3eme congrès de la

Plus en détail

FONCTION DU POUCE. Pr Gilbert VERSIER Service de chirurgie orthopédique HIA Begin 94160 ST-MANDE

FONCTION DU POUCE. Pr Gilbert VERSIER Service de chirurgie orthopédique HIA Begin 94160 ST-MANDE FONCTION DU POUCE Pr Gilbert VERSIER Service de chirurgie orthopédique HIA Begin 94160 ST-MANDE L iconographie est notamment issue des ouvrages de Mr Netter et Kapandji. LA COLONNE DU POUCE Constituée

Plus en détail

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR C Andreux et F L Huillier H Guerini, A Feydy, X Poittevin, F Thevenin, R Campagna, JL Drapé, A Chevrot Hôpital COCHIN, Paris, France OBJECTIF Proposer

Plus en détail

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Les spondylarthopathies 0.2% de la population en France Arthrites Réactionnelles rares S. Ankylosante

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

SIÈGE SURFACE DE TRAVAIL

SIÈGE SURFACE DE TRAVAIL Les accidents strictement de nature «ergonomique» coûtent une fortune aux entreprises canadiennes. En effet, Statistique Canada évaluait en 1996 à 1,5 milliards de dollars les coûts annuels associés aux

Plus en détail

Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)?

Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)? Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)? Ensemble de symptômes et d atteintes qui touchent principalement : nerfs ligaments tendons vaisseaux sanguins articulations disques intervertébraux muscles

Plus en détail

Prévention des escarres

Prévention des escarres Prévention des escarres MOBILISATION ET POSITIONNEMENT Historique 1848 : Robert Graves Ecrivait qu il était possible de prévenir les escarres par une mobilisation régulière. 1961 : Kosiak Etude sur les

Plus en détail

Prenez soin de votre dos. Informations et astuces contre les douleurs lombaires

Prenez soin de votre dos. Informations et astuces contre les douleurs lombaires Prenez soin de votre dos Informations et astuces contre les douleurs lombaires Prenez soin de votre dos 1 2 3 4 Des causes diverses, souvent liées au travail Plaintes et lésions Prévention: mieux vaut

Plus en détail

ANATOMIE DE L AVANT-BRAS

ANATOMIE DE L AVANT-BRAS ANATOMIE DE L AVANT-BRAS Marc Revol, Jean-Marie Servant Compris entre le coude et le poignet, l'avant-bras (forearm) possède 2 os reliés entre eux par une membrane interosseuse. Il présente donc 2 loges

Plus en détail

Le guide de la Santé du. Pied. 1 personne sur 5 a besoin de consulter un professionnel du pied.

Le guide de la Santé du. Pied. 1 personne sur 5 a besoin de consulter un professionnel du pied. Le guide de la Santé du Pied 1 personne sur 5 a besoin de consulter un professionnel du pied. Petit cours d histoire Les origines... À l origine, l homme marchait pieds nus sur des sols irréguliers. Avec

Plus en détail

Collection Soins infirmiers

Collection Soins infirmiers Collection Soins infirmiers Une production du Université de Caen Basse-Normandie Traumatologie : traitements des fractures Dr. J-P de ROSA CH. AVRANCHES-GRANVILLE Fractures diagnostic 2 Fractures-diagnostic

Plus en détail

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING TECHNIQUES D AVENIR Jonathan LONDNER, Aurélie HAUTIER Centre Régional de Traitement des Grands Brûlés Service de chirurgie Plastique, Hôpital de la Conception, Marseille. DIAGNOSTIC DÉTERSION BOURGEONNEMENT

Plus en détail

TMS et travail sur écran : Que faire? Penser et Agir avec l'ergonomie

TMS et travail sur écran : Que faire? Penser et Agir avec l'ergonomie TMS et travail sur écran : Que faire? Sommaire Les TMS : définition p 3 Les facteurs de risque des TMS p 4 Les enjeux des TMS p 5 Les obligations des employeurs p 6 Législation : quelques textes p 7 Les

Plus en détail

IFAS 11 décembre 2014 15 janvier 2015. M. BLOT Ergothérapeute. CHU de NIMES

IFAS 11 décembre 2014 15 janvier 2015. M. BLOT Ergothérapeute. CHU de NIMES IFAS 11 décembre 2014 15 janvier 2015 M. BLOT Ergothérapeute CHU de NIMES Introduction Définition de l hémiplégie Causes Evolution Conséquences Description Prise en charge du patient en fonction de l activité

Plus en détail

Retrouver une qualité de vie. Les implants dentaires : la meilleure solution naturelle. Education des patients

Retrouver une qualité de vie. Les implants dentaires : la meilleure solution naturelle. Education des patients Retrouver une qualité de vie. Les implants dentaires : la meilleure solution naturelle. Education des patients Les implants dentaires : la meilleure option de traitement. Qu est-ce qu un implant dentaire?

Plus en détail

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat rappeler l examen clinique du rachis Reconnaître les signes d alertes(red flags) Distinguer la lombalgie commune d une lombalgie

Plus en détail

PLAN D ATHLETISATION PROTOCOLES D EVALUATION DES QUALITES PHYSIQUES DES JOUEURS INTERNATIONAUX

PLAN D ATHLETISATION PROTOCOLES D EVALUATION DES QUALITES PHYSIQUES DES JOUEURS INTERNATIONAUX PLAN D ATHLETISATION PROTOCOLES D EVALUATION DES QUALITES PHYSIQUES DES JOUEURS INTERNATIONAUX TEST NUMERO 1 (1/3) Nom : Test Luc LEGER Navette (20m) Objectifs : Mesure de la VMA (Vitesse maximal aérobie)

Plus en détail

Protégez-vous des risques à l origine des troubles musculo squelettiques (TMS) Information prévention. Vous êtes plombier chauffagiste

Protégez-vous des risques à l origine des troubles musculo squelettiques (TMS) Information prévention. Vous êtes plombier chauffagiste Information prévention agir pour votre santé au travail Vous êtes plombier chauffagiste Vous ressentez une gène, une douleur, une raideur ou une perte de force de vos bras ; vous avez mal au dos C est

Plus en détail

C est un ensemble qui comprend les os unis entre eux par des articulations et mis en mouvement par des muscles.

C est un ensemble qui comprend les os unis entre eux par des articulations et mis en mouvement par des muscles. C est un ensemble qui comprend les os unis entre eux par des articulations et mis en mouvement par des muscles. Généralités : Les os s articulent entre eux pour fixer le squelette sur lequel s insèrent

Plus en détail

MON DOS AU QUOTIDIEN COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS

MON DOS AU QUOTIDIEN COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS MON DOS AU QUOTIDIEN COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS Le mal de dos? Nous sommes pratiquement tous concernés! En effet, plus de 80% de la population

Plus en détail

IMAGERIE DES LESIONS MUSCULO SQUELETTIQUES DU FOOTBALLEUR PROFESSIONNEL

IMAGERIE DES LESIONS MUSCULO SQUELETTIQUES DU FOOTBALLEUR PROFESSIONNEL Journées Françaises de Radiologie Paris, Octobre 2008 IMAGERIE DES LESIONS MUSCULO SQUELETTIQUES DU FOOTBALLEUR PROFESSIONNEL M SAID*, S BEN YAHIA**, R ATALLAH*, R ELA BED*, M ALLEGUE, K ELABED*, J DAHMENE**,F

Plus en détail

INNOVATION De la rééducation au sport santé. LPG crée le Neuro

INNOVATION De la rééducation au sport santé. LPG crée le Neuro INNOVATION De la rééducation au sport santé LPG crée le Neuro Physical Training! Bouger pour sa santé, une évidence pour les français? Bien que Faire du sport soit, chaque année, une des résolutions prioritaires

Plus en détail

Traumatologie de l enfant. Joël Lechevallier Saad Abu Amara

Traumatologie de l enfant. Joël Lechevallier Saad Abu Amara Traumatologie de l enfant Joël Lechevallier Saad Abu Amara Plan Spécificités de l enfant Traumatismes de l enfant Cas particuliers Traitement Spécificités de l enfant Traumatismes de l enfant Cas pa Physiologie

Plus en détail

La paralysie cérébrale. 4 - La motricité et les déplacements. livret informatif destiné aux familles du programme Enfants et adolescents

La paralysie cérébrale. 4 - La motricité et les déplacements. livret informatif destiné aux familles du programme Enfants et adolescents La paralysie cérébrale 4 - La motricité et les déplacements livret informatif destiné aux familles du programme Enfants et adolescents Centre de réadaptation Estrie, 2008 En général Les enfants bougent

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

MIEUX VIVRE AVEC SON HEMIPLEGIE

MIEUX VIVRE AVEC SON HEMIPLEGIE Comment aider un hémiplégique COMMENT AIDER UNE PERSONNE HÉMIPLÉGIQUE... - La sortie du lit - Le transfert - Au fauteuil - La marche en deux temps Chaque personne a gardé des capacités et des possibilités

Plus en détail

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Spondylarthrites. Décembre 2008

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Spondylarthrites. Décembre 2008 SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Spondylarthrites Décembre 2008 OBJECTIFS - Mieux identifier les patients atteints de spondylarthrite afin de raccourcir le délai entre l apparition des symptômes

Plus en détail

Equipe EPS 68 L athlétisme à l école primaire Page 56 sur 109

Equipe EPS 68 L athlétisme à l école primaire Page 56 sur 109 Equipe EPS 68 L athlétisme à l école primaire Page 56 sur 109 LANCER EN ROTATION lancer d anneaux FONDAMENTAUX Tenir l engin en pronation (paume vers le bas) Lancer avec tout le corps Les lancers en rotation

Plus en détail

dos La qualité au service de votre santé Avenue Vinet 30 1004 Lausanne - Suisse p r e n d r e s o i n d e s o n

dos La qualité au service de votre santé Avenue Vinet 30 1004 Lausanne - Suisse p r e n d r e s o i n d e s o n dos p r e n d r e s o i n d e s o n Avenue Vinet 30 1004 Lausanne - Suisse La qualité au service de votre santé Cette information, éditée par l Institut de physiothérapie de la Clinique de La Source, vous

Plus en détail

I. TECHNIQUES DE RÉÉDUCATION ET DE RÉADAPTATION 1. KINÉSITHÉRAPIE PASSIVE : PAS D ACTION MUSCULAIRE VOLONTAIRE DU PATIENT

I. TECHNIQUES DE RÉÉDUCATION ET DE RÉADAPTATION 1. KINÉSITHÉRAPIE PASSIVE : PAS D ACTION MUSCULAIRE VOLONTAIRE DU PATIENT CHAPITRE 1 PRINCIPALES TECHNIQUES DE RÉÉDUCATION ET DE RÉADAPTATION. SAVOIR PRESCRIRE LA MASSO-KINÉSITHÉRAPIE (ET L ORTHOPHONIE, NON TRAITÉ) Module 4. Handicap incapacité dépendance Question 53 Objectif

Plus en détail

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail