LE MARCHE DES GROS BOVINS DANS LE MONDE *

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1 Cheptel - Abattages LE MARCHE DES GROS BOVINS DANS LE MONDE * LE CHEPTEL LES ABATTAGES - Le cheptel (cf. tableau 1 en annexe) En 2003, le cheptel bovin mondial n a pas enregistré de variation significative. Les progressions observées dans certains pays, dont la Chine (+ 2 %) et le Brésil (+ 1,5 %), ont été compensées par des baisses, notamment en Australie, aux Etats-Unis, en Russie et en Europe. Au Brésil, le cheptel a enregistré une nouvelle hausse de 2,5 millions de têtes. Le troupeau continue de se développer dans le Centre-Ouest du pays. En Uruguay (- 0,8 %) et en Argentine (- 0,2 %), les évolutions ont été très faibles. La sécheresse qu a connue l Ouest de l Argentine n a pas provoqué de diminution significative du cheptel. Par contre, l'intérêt économique croissant de la culture du soja chasse le troupeau bovin des terres reconvertibles et provoque son déplacement vers des zones plus arides du pays. En Australie, la sécheresse de 2002 a provoqué des abattages importants qui ont conduit à une forte réduction du cheptel (- 5,7 %). Le cheptel de l Union européenne poursuit son repli structurel (- 1,8 %) amplifié par la baisse des effectifs de vaches allaitantes. Aux Etats-Unis, le repli du cheptel se poursuit (- 0,6 %) entretenu par le niveau élevé des abattages de génisses et de vaches en La baisse du cheptel s est poursuivie dans les pays d Europe de l Est accédant à l'union européenne (- 1,1 %) et surtout en Russie où il a encore diminué de 4,1 %. Au Japon, après la crise de l ESB, la reprise des abattages a entraîné une légère baisse du cheptel (- 1,4 %). - Les abattages (cf. tableau 2 en annexe) L année 2003 a été marquée par l'apparition de cas d ESB dans de nouveaux pays, au Canada à compter du mois de mai et aux Etats Unis en décembre. En Argentine, la découverte de nouveaux cas de fièvre aphteuse dans le Nord du pays n a pas eu de conséquences importantes sur les marchés. Après la hausse sensible enregistrée en 2002 (+ 2,8 %), les abattages de bovins ont connu un léger repli (- 0,4 %) en 2003 malgré le développement de la production dans les pays d'amérique du Sud. La forte croissance de la production du Brésil s'est poursuivie en 2003 (+ 3,3 %) tirée par des prix élevés et l'expansion des exportations. En quatre ans, l'offre brésilienne s'est accrue de 12 %. L'essentiel de son développement s'est effectué dans le Centre-Ouest du pays à partir d'animaux résistant au climat tropical (zébus, ou parfois buffles). En Uruguay, les abattages sont en hausse de 4,7 % suite à la reconstitution du cheptel en 2002 après la décapitalisation qui a suivi l épidémie de fièvre aphteuse en Les prix favorables à l exportation ont amélioré la rentabilité du secteur. L Argentine a enregistré une hausse plus modérée (+ 1,8 %). * Les tableaux et les graphiques sont en annexe, de la page 39 à la page 43 LE MARCHE DES PRODUITS CARNES ET AVICOLES EN

2 Echanges En Chine, les abattages ont augmenté de 3 % tandis qu au Japon ils ont fortement baissé (- 15 %) par rapport au niveau très élevé enregistré en 2002 après la crise de l ESB de En Nouvelle Zélande, les abattages ont connu une nouvelle hausse de 7,6 % en raison de la très bonne rentabilité de la production et de sorties plus précoces suite à la sécheresse. En Australie, les abattages ont fortement diminué (- 5,7 %) par rapport au niveau élevé de 2002 consécutif à la sécheresse. Dans l Union européenne, les abattages ont été en baisse de 1,9 % après la progression enregistrée en 2002, suite au report des livraisons de la crise de Ce recul de la production européenne s'explique par la baisse continue du cheptel de souche. Aux USA, la diminution des abattages (- 2 %) a également été liée aussi à une baisse du cheptel. Les abattages de la Russie (- 4,3 %) ont poursuivi leur repli ininterrompu depuis plus de 10 ans, qui résulte de la diminution du cheptel. LES ECHANGES Les échanges de viandes sont depuis quelques années fortement perturbés par les crises sanitaires. Cependant, en 2002, les flux avaient repris après les fortes perturbations qui avaient suivi la découverte de cas d'esb dans l'union européenne en 2000 puis au Japon en Mais en 2003, le commerce a de nouveau été fortement perturbé par le déclenchement d'une crise de l ESB au Canada. La baisse des échanges observée en 2003 ( tec) est le résultat du repli des exportations du Canada ( tec). La baisse des disponibilités de certains pays exportateurs, notamment l'australie et l'union européenne, a également contribué à limiter les échanges dans ce secteur. - Les exportations (cf. tableau 3 en annexe) La découverte d un cas d ESB au Canada a provoqué dès la mi-mai la fermeture du marché américain, puis de ceux des autres clients d'asie, aux viandes et animaux canadiens. Les exportations canadiennes, qui avaient atteint 1,093 million de tec en 2002, ont diminué de 48 %. Le premier cas d'esb aux Etats-Unis ayant été découvert en décembre 2003 dans l Etat de Washington, la fermeture de la plupart des marchés clients qui a suivi, n'a eu qu'un impact très limité sur le volume des exportations américaines de 2003, qui ont légèrement progressé ( tec). Les exportations australiennes ont diminué de tec en 2003 (- 9,6 %) en raison de la forte baisse de ses disponibilités, de la hausse des prix à la production et de la réévaluation de la monnaie australienne face au dollar. Ce pays reste cependant le premier exportateur mondial de viande bovine. Les exportations australiennes ont été concurrencées par celles des pays d Amérique du Sud sur le marché des Etats-Unis et du Moyen Orient pour les conserves et par les exportations de l Inde, plus compétitives sur les marchés du Moyen Orient et du Sud-Est asiatique. Par contre, les exportations australiennes se sont renforcées sur le Japon. Le Brésil, qui est devenu ces dernières années l un des principaux exportateurs de viande bovine, a poursuivi en 2003 le développement de ses ventes sur les marchés mondiaux ( tec). La progression des exportations brésiliennes a été réalisée pour l essentiel sur le Moyen Orient où elles ont pris la place des viandes européennes. Le Brésil a aussi exporté 34

3 Echanges des quantités croissantes vers la Russie et vers l'union européenne. Sur cette zone, il est parvenu à placer des volumes importants ( tec) de viandes fraîches malgré le niveau élevé de la protection tarifaire. Par contre, ses exportations vers les Etats-Unis et les pays du Sud-Est asiatique ont stagné. Ce pays, autrefois déficitaire, se positionne dorénavant comme le 3 ème exportateur mondial de viande bovine, juste derrière l Australie et les USA. Le retour sur les marchés internationaux de l Argentine et de l Uruguay, après l épidémie de fièvre aphteuse en 2001, s est poursuivi en 2003 grâce aux fortes dévaluations de leur monnaie en 2002, qui leur ont permis de retrouver des conditions de compétitivité favorables pour exporter. Cependant, leurs excédents restent modestes. L Argentine a enregistré une légère hausse de ses exportations ( tec) notamment vers le Chili et d autres pays d Amérique du Sud et vers l'union européenne dans le cadre de ses contingents tarifaires. Les expéditions de l Uruguay se sont accrues de tec notamment vers le Canada et les Etats-Unis, qui ont réouvert leurs marchés, fermés au moment de la crise de la fièvre aphteuse. En 2003, les exportations de l Union européenne ont diminué de tec (- 11,5 %) et n atteignent que tec. La baisse de la production est de nouveau responsable de la réduction de l'excédent exportable bien que près de tec de stocks publics aient été remises sur le marché. Les achats des pays du Moyen-Orient ont été très faibles notamment ceux de l Egypte qui a pourtant formellement réouvert son marché à l Irlande en Les exportations vers la Russie, qui a encore une fois été le seul client significatif de l Union européenne, n'ont pas été perturbées par la mise en place du système de contingentement russe. Les exportations d animaux vivants vers le Liban ont diminué. - Les importations (cf. tableau 4 en annexe) En 2003, la demande des principaux pays importateurs a diminué d'environ tec, suite à la forte baisse des achats des Etats-Unis au Canada et au recul des importations russes. Les Etats-Unis, qui sont les principaux importateurs mondiaux, ont fortement diminué leurs achats ( tec). L'essentiel de cette baisse provient du recul des achats au Canada qui ont cessé depuis le mois de mai, date de la fermeture de la frontière aux produits bovins canadiens. Les importations en provenance d'australie ont également diminué suite à la baisse des disponibilités dans ce pays. Au Japon, la légère reprise de la consommation a entraîné une hausse des importations ( tec) qui n'ont cependant pas encore retrouvé leur niveau d avant la crise de l'esb. Les difficultés économiques de la Corée du Sud ont limité la poursuite de la hausse de la consommation. Ses importations ont cependant enregistré une légère progression ( tec) par rapport à 2002 dont ont profité ses fournisseurs traditionnels, la Nouvelle Zélande, l Australie et les USA. Les importations des autres pays du Sud-Est asiatique, notamment la Malaisie, l Indonésie et les Philippines, sont restées globalement stables à environ tec. La Nouvelle Zélande a pu reconquérir des positions sur ces marchés au détriment de l Australie. Sur le marché atlantique, les pays du Moyen-Orient ont légèrement augmenté leurs importations, qui ont atteint tec en La part des importations en provenance de l Union européenne a encore diminué, et ne représente qu'environ 9 % de ce marché. De même, les achats à l Argentine ont diminué de 43 % et ceux à l Uruguay de 36 %. Ces pertes ont été compensées par le développement des importations en provenance du Brésil qui a assuré 40 % de l'approvisionnement et en provenance de l'inde. Les importations de l Union européenne en 2003 ont augmenté de 5,3 % pour atteindre environ tec. Elles proviennent à près de 90 % des pays du Mercosur. La dévaluation des monnaies de l Argentine et du Brésil, ainsi que la réévaluation de l euro par rapport au dollar, ont LE MARCHE DES PRODUITS CARNES ET AVICOLES EN

4 Prix accru la compétitivité des viandes sud américaines. Le Brésil a exporté à droits pleins des volumes importants et croissants de viandes fraîches ( tec en 2003) en acquittant le droit plein. La Russie a mis en place à compter du 1 er avril un système de contingentement de ses importations de viandes bovines. Jusqu'à un volume total de tonnes pour la période du 1 er avril au 31 décembre, le droit de douane était de 15 %. Pour les volumes importés en supplément de ce quota, il a atteint 60 %. Les importations russes ont diminué d'environ tec en 2003, mais il n'est pas certain que la mise en place de ce dispositif explique la baisse des importations. L'Union européenne qui est restée le principal fournisseur de la Russie n'avait pas l'offre suffisante pour maintenir ses exportations au niveau de Par contre, les achats au Brésil ont progressé. LES PRIX (cf. tableau 5 en annexe) Les prix à la production des gros bovins, exprimés en dollar, ont été nettement orientés à la hausse en Selon les pays, ces hausses proviennent des effets cumulés de la dépréciation du dollar par rapport à la monnaie nationale et de l augmentation des prix exprimés en monnaie nationale. Aux USA, dès le début 2003, les cours des gros bovins ont été orientés à la hausse suite à la diminution des disponibilités de viandes et à la croissance de la demande. Puis ils se sont brutalement envolés, à compter du mois de juin, avec l arrêt des importations canadiennes qui représentaient 1 million de tonnes en Enfin en décembre, les cours se sont effondrés à la suite de la découverte d un cas d ESB aux Etats-Unis. En moyenne sur l'année, ils ont augmenté de 27 %. Dans le Mercosur, les cours des bovins ont été orientés à la hausse, notamment en Argentine où la reprise économique a provoqué une hausse de la demande intérieure. Dans l Union européenne, les prix exprimés en dollar ont connu une hausse de 17,4 % due à la dépréciation du dollar face à l euro. En euro, le prix moyen pondéré à la production de l Union européenne n'a augmenté que de 0,9 % PRIX A LA PRODUCTION DANS LES PRINCIPAUX PAYS EXPORTATEURS 3500 US$ / Tonne * Argentine Australie Brésil UE USA En Australie, les cours ont augmenté de 33,9 % en dollar. La hausse de la demande de viandes australiennes sur les marchés internationaux, la diminution des disponibilités intérieures et 36

5 Consommation l'embargo décrété par la plupart des pays sur les viandes canadiennes ont fait augmenter les prix australiens, exprimés en monnaie locale. La dépréciation du dollar américain par rapport à la monnaie australienne a accentué la hausse des prix exprimés en dollar. LA CONSOMMATION (cf. tableaux 6 et 7 en annexe) La consommation de viande bovine est restée globalement stable en 2003, avec des évolutions divergentes selon les pays. Un nombre croissant d'entre eux a connu des crises sanitaires majeures, notamment liées à l ESB, et qui s expriment par des changements importants dans la consommation. Les consommateurs canadiens ont réagi à la crise de l ESB de manière différente de celle des européens ou des japonais. La progression des disponibilités intérieures, provoquée par l'effondrement des exportations, a entraîné une sensible hausse de la consommation. Aux Etats-Unis, la forte hausse des prix a entraîné une baisse de la demande, que la crise de l ESB a accentué en décembre. Au Japon, la consommation n'a connu qu'une légère reprise après deux années consécutives de baisse, la hausse des prix de détail ayant limité la demande. En Chine, la hausse de la production a permis d accroître le disponible pour la consommation. La consommation a légèrement diminué en Australie avec la baisse de la production, mais la forte hausse des prix de la viande ovine a facilité le maintien de la demande à un niveau élevé. En Argentine, la reprise économique et la hausse des disponibilités ont permis un léger redressement de la consommation. Au Brésil et en Uruguay, la forte demande pour l exportation et les prix élevés ont entraîné une baisse de la consommation. Dans l Union européenne, elle a poursuivi sa reprise (+ 1,4 %) et retrouvé un niveau légèrement supérieur à celui d avant la crise. LES PREVISIONS POUR 2004 La production et les échanges En 2004, les abattages dans le monde devraient enregistrer une baisse d environ 1 %. Sur le marché pacifique, la production devrait augmenter en Asie, notamment en Chine, en Inde et au Canada. Par contre, elle devrait diminuer chez les autres grands producteurs. En effet, l Australie devrait enregistrer une forte baisse suite à la reconstitution de son cheptel. Mais la diminution la plus importante devrait se produire aux Etats-Unis où la découverte d un cas d'esb en décembre 2003 pourrait entraîner un repli des abattages en raison notamment de l arrêt des importations d animaux vivants. La production devrait continuer de diminuer (- 1,3 %) dans l'union européenne à 15. De nouvelles augmentations de production sont à attendre en Amérique du Sud, notamment au Brésil pour satisfaire le développement des exportations, mais aussi en Argentine et en Uruguay suite à l'accroissement du cheptel. Pour l Uruguay, la production devrait être tirée par les exportations et par l accès préférentiel du marché des Etats-Unis obtenu récemment. La disparition momentanée pour cause d'esb des exportations des Etats-Unis et du Canada, respectivement 2 ème et 3 ème exportateurs mondiaux en 2002, devrait conduire à une forte contraction du commerce international et à une profonde modification des flux qui devraient profiter aux autres exportateurs, notamment aux pays du Mercosur. L'Australie qui devrait être le LE MARCHE DES PRODUITS CARNES ET AVICOLES EN

6 Prévisions grand gagnant de la mise en quarantaine de ses deux principaux concurrents sera pénalisée par la baisse de ses disponibilités. Le commerce extérieur de l'union européenne devrait subir une nouvelle dégradation avec une nouvelle diminution de la production et la baisse des sorties de stocks. La consommation La consommation de viande bovine devrait diminuer de nouveau en Des baisses sont à attendre aux Etats-Unis et au Canada suite à la découverte de cas d'esb, mais également dans l'union européenne, en Russie et en Australie en raison du repli des disponibilités. La consommation devrait également diminuer au Japon et en Corée du Sud suite à la probable baisse des importations, conséquence de la fermeture de leur marché aux viandes américaines. Par contre, le développement de la demande en Chine devrait se poursuivre. Au Brésil, l accroissement de la production devrait être complètement absorbé par les exportations, facilitées et encouragées par la hausse des prix sur les marchés internationaux. La consommation devrait à nouveau baisser. Les prix En 2004, les prix des gros bovins devraient connaître une évolution favorable dans l Union européenne du fait d'une baisse sensible de l'offre, et ceci malgré une conjoncture économique encore difficile et la concurrence des autres viandes, notamment du porc. En Australie également, la fermeture des marchés du Sud-Est asiatique aux viandes américaines devrait entraîner une nouvelle et forte hausse des cours qui sera d autant plus importante que les disponibilités australiennes sont en repli. Au Brésil, les cours, exprimés en réal, devraient également fortement augmenter, avec le développement de la demande pour l exportation. Une évolution similaire devrait prévaloir en Argentine, où la reprise économique pourrait se traduire par un accroissement de la demande et entraîner un progression des cours. Aux Etats-Unis, la crise de l ESB et la fermeture des marchés asiatiques devraient entraîner une forte baisse des cours. 38

7 Annexes Tableau 1 : Cheptel bovin des principaux pays producteurs millions de têtes Brésil 154,7 157,5 158,9 161,3 163,8 1,5 Chine 124,4 127,0 128,7 128,2 130,8 2,0 Etats-Unis 99,1 98,2 97,3 96,7 96,1-0,6 Russie 28,6 27,0 25,5 24,5 23,5-4,1 UE 84,0 82,7 82,6 80,9 79,4-1,8 Argentine 49,4 49,8 50,2 50,8 50,7-0,2 Australie 26,6 27,6 27,7 27,9 26,3-5,7 Pays accédant à l'ue 11,8 11,2 10,6 10,3 10,2-1,1 Autres pays d'europe de l'est** 3,2 2,8 3,3 3,5 3,0-14,8 Uruguay 10,4 10,4 10,6 11,9 11,8-0,8 Nouvelle Zélande 8,9 9,1 9,4 9,7 9,8 1,0 Japon 4,7 4,6 4,5 4,6 4,5-1,4 TOTAL pays sélectionnés 605,7 607,9 609,3 610,3 609,9-0,1 TOTAL monde 1330,9 1347,2 1354,2 1360,5 1359,0-0,1 * Estimations Source : OFIVAL d après USDA, FAO et Commission européenne ** Roumanie, Bulgarie, Croatie, Bosnie et République fédérale de Yougoslavie Tableau 2 : Abattages de gros bovins et de veaux dans les principaux pays producteurs * %/03*/02 Etats-Unis ,0 UE ,9 Russie ,3 Brésil ,3 Chine ,0 Argentine ,8 Uruguay ,7 Australie ,7 Pays accédant à l'ue ,6 Autres pays d'europe de l'est** ,6 Nouvelle Zélande ,6 Japon ,6 TOTAL pays sélectionnés ,4 TOTAL monde ,4 * Estimations Source : OFIVAL d après USDA, EUROSTAT, GIRA et FAO ** Roumanie, Bulgarie, Croatie, Bosnie et République fédérale de Yougoslavie LE MARCHE DES PRODUITS CARNES ET AVICOLES EN

8 Annexes Tableau 3 : Principaux pays exportateurs de gros bovins et de veaux - animaux vivants, viandes, conserves - Etats-Unis ,4 UE ,5 Ukraine ,3 Brésil ,4 Argentine ,9 Australie ,6 Pays accédant à l'ue ,7 Autres pays d'europe de l'est** ,7 Nouvelle Zélande ,9 Canada ,8 Uruguay ,7 TOTAL pays sélectionnés ,1, USDA, EUROSTAT et PROCAR ** Roumanie, Bulgarie, Croatie, Bosnie et République fédérale de Yougoslavie Tableau 4 : Principaux pays importateurs de gros bovins et de veaux - animaux vivants, viandes, conserves * %03*/02 Etats-Unis ,4 UE ,3 Russie ,5 Brésil ,0 Canada ,6 Pays accédant à l'ue Autres pays d'europe de l'est** Japon ,1 Moyen-Orient*** ,5 Afrique hors Afr. Nord ,8 Asie du Sud-Est ,6 Corée du Sud ,2 TOTAL pays sélectionnés ,7, USDA et EUROSTAT ** Roumanie, Bulgarie, Croatie, Bosnie et République fédérale de Yougoslavie *** Afrique du Nord incluse Tableau 5 : Prix à la production des gros bovins en dollars par tonne * %03*/02 Argentine ,4 Australie ,9 Brésil ,6 UE ,4 Etats-Unis ,1 40

9 Annexes Tableau 6 : Consommation de viande bovine dans les principaux pays * %03*/ 02 Etats-Unis ,7 UE ,4 Brésil ,7 Chine ,0 Russie ,3 Argentine ,7 Mexique ,3 Moyen-Orient** ,5 Japon ,4 Inde ,3 Pays accédant à l'ue ,7 Autres pays de l'europe de l'est*** ,0 Canada ,5 Australie ,2 Afrique du Sud ,8 Corée du Sud ,2 Uruguay ,8 TOTAL pays sélectionnés ,2 TOTAL monde ,4, EUROSTAT et FAO ** Afrique du Nord incluse *** Roumanie, Bulgarie, Croatie, Bosnie et République fédérale de Yougoslavie Tableau 7 : Consommation individuelle de viande bovine dans les principaux pays kg/hab/an * %03*/ 02 Argentine 65,6 64,5 63,7 57,1 57,4 0,4 Etats-Unis 45,2 44,1 43,3 44,2 42,6-3,7 Australie 37,2 36,8 33,8 36,8 35,9-2,6 Brésil 35,0 35,9 35,7 35,4 34,6-2,1 Canada 33,8 33,3 32,0 30,6 32,0 4,7 Uruguay 56,2 54,8 37,4 43,4 39,1-9,8 UE 19,9 19,1 17,8 19,8 20,0 1,3 Mexique 17,6 18,0 18,0 17,8 18,1 2,0 Russie 17,3 14,7 15,5 16,4 15,2-7,0 Afrique du Sud 13,5 13,8 13,7 13,3 13,2-0,9 Corée du Sud 10,8 10,9 10,0 11,2 11,6 2,9 Japon 12,2 12,6 11,2 10,4 10,4 0,2 Pays accédant à l'ue 9,7 8,8 8,3 7,5 7,7 2,3 Autres pays de l'europe de l'est** 8,2 8,2 9,1 8,4 7,9-6,0 Moyen-Orient*** 6,1 6,2 5,7 5,9 6,0 0,5 Chine 4,0 4,2 4,3 4,5 4,6 2,2 Inde 2,6 2,6 2,5 2,4 2,4-2,1 TOTAL pays sélectionnés 11,2 11,4 11,1 11,3 11,2-1,0 TOTAL monde 9,9 9,9 9,7 9,8 9,7-1,6, EUROSTAT et FAO ** Roumanie, Bulgarie, Croatie, Bosnie et République fédérale de Yougoslavie *** Afrique du Nord incluse LE MARCHE DES PRODUITS CARNES ET AVICOLES EN

10 Annexes Les pays candidats à l Union européenne (hors Chypre, Malte et Turquie) Tableau 8 : Cheptel bovin (enquêtes de décembre de l année précédente) 1000 têtes Estonie ,9 Hongrie ,5 Lettonie ,8 Lituanie ,6 Pologne ,4 Rép. slovaque ,6 Rép. tchèque ,6 Slovénie , ,1 Bulgarie ,0 Roumanie ,6 Total 10 PECO ,6 Tableau 9 : Abattages de bovins Estonie ,0 Hongrie ,5 Lettonie ,1 Lituanie ,9 Pologne ,8 Rép. slovaque ,0 Rép. tchèque ,9 Slovénie , ,6 Bulgarie ,1 Roumanie ,0 Total 10 PECO ,3 Tableau 10 : Consommation de viande bovine Estonie ,9 Hongrie ,2 Lettonie ,5 Lituanie ,4 Pologne ,3 Rép. slovaque ,4 Rép. tchèque ,9 Slovénie , ,7 Bulgarie ,1 Roumanie ,5 Total 10 PECO ,2 42

11 Annexes Tableau 11 : Consommation de viande bovine par habitant kg/habitant Estonie 15,7 11,4 12,1 12,1 11,4-5,8 Hongrie 5,1 5,5 5,3 4,5 4,8 6,7 Lettonie 10,8 10,4 9,6 9,1 9,6 5,5 Lituanie 18,9 14,6 16,5 16,9 16,5-2,4 Pologne 8,6 7,8 7,2 5,7 5,8 2,4 Rép. slovaque 10,4 8,1 7,0 7,6 7,8 3,0 Rép. tchèque 11,6 10,6 9,5 10,4 10,6 1,9 Slovénie 21,6 21,0 22,5 20,0 21,0 5,0 9,7 8,8 8,3 7,5 7,7 2,3 Bulgarie 11,2 9,4 9,9 8,4 8,5 1,4 Roumanie 6,9 7,3 9,5 9,1 9,1 0,6 Total 10 PECO 9,2 8,5 8,7 7,9 8,1 1,8 Tableau 12 : Importation de viande bovine et d animaux vivants Estonie ,0 Hongrie ,0 Lettonie ,0 Lituanie Pologne Rép. slovaque ,0 Rép. tchèque ,0 Slovénie , ,7 Bulgarie ,4 Roumanie ,0 Total 10 PECO ,3 Tableau 13 : Exportation de viande bovine et d animaux vivants Estonie Hongrie ,2 Lettonie Lituanie ,0 Pologne ,1 Rép. slovaque ,0 Rép. tchèque ,6 Slovénie , ,7 Bulgarie ,3 Roumanie ,0 Total 10 PECO ,5 LE MARCHE DES PRODUITS CARNES ET AVICOLES EN