Dans ce numéro. Hiver

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1 2013 Hiver Photo : Sylvain Fleurant Dans ce numéro Entre vous et moi : L engagement La Coop Avant la mise au pâturage, l alimentation de dérobée. Utile et nécessaire pour pallier une production laitière plus faible. Gare aux problèmes sans une alimentation péri-vêlage adaptée. Pour des raisons bien évidentes, vous n utilisez pas le même carburant diesel en hiver qu en été. C est un peu la même chose pour l alimentation, qui doit s adapter selon les stades physiologiques. Table ronde : Régie pré et post-vêlage. Trois vétérinaires insistent sur de petits détails qui font la différence. Vaccination pour la santé des jeunes veaux. Pourquoi et comment utiliser de façon raisonnée la vaccination comme moyen de prévention de certaines maladies néo-natales. Réussir le départ grâce au colostrum. Du réchauffé? Une évidence? Et pourtant... Engraissement. Aliment miracle ou recette infaillible? Un pas de côté ou vers l avant?

2 Entre vous et moi. L engagement La Coop Bruno Langlois, agr., La Coop fédérée 2 Ne trouvez-vous pas que tout va de plus en plus vite? Déjà, le mois de février est bien entamé alors que c était hier qu on changeait d année sur le calendrier. Au fait, 2013 sera-t-elle une bonne année en production bovine? Les premiers jours furent de bon augure avec l annonce, en toute fin d année 2012, du retrait de la mesure du 25 %, à laquelle s est ajoutée une tendance à la baisse du prix du maïs depuis le début décembre. De bonnes nouvelles pour toute l industrie. Puis, Cargill a annoncé la fermeture, dès le 1er février, d un abattoir du Texas d une capacité de plus de 4600 bouvillons par jour. La réaction sur les marchés a été immédiate : une chute de presque 0,04 $/lb des contrats "Live cattle", qui a à son tour entraîné une baisse du prix des veaux de plus de 0,10 $/lb. Au moment d écrire ces lignes (fin janvier), le marché peine à rejoindre les prix antérieurs à cette annonce. Pourtant, tous les analystes s entendent pour dire que la rareté des veaux sera une réalité pour encore quelques années. Une certitude Si ma boule de cristal est incapable de vous faire une prédiction fiable, ce que je peux vous assurer, c est de l engagement du réseau La Coop envers la production bovine. Celle-ci constitue un maillon important de l agriculture du Québec et le réseau en est bien conscient. D abord, elle met en valeur certaines terres plus marginales, permet d utiliser des grains et sous-produits moins intéressants pour d autres productions animales et recycle efficacement des résidus issus de la transformation agroalimentaire. Ensuite, puisqu on parle de plus de 3000 entreprises bovines, elle maintient plusieurs services en région. Mais surtout, la production bovine permet à la relève de se lancer en agriculture plus facilement que bien d autres activités. Pour ces raisons, le secteur des productions animales du réseau La Coop s y implique depuis plusieurs années : Participation financière à des activités provinciales, régionales et locales, Projets de recherche, Réunions techniques, Disponibilité d une équipe d expertsconseils qualifiés et bien entendu le Focus Opti Bœuf. Un budget annuel imposant dont la seule source de financement repose sur vos achats. Un gros merci pour votre confiance. Vous pensez production bovine? Nous aussi! Nous vous réservons de belles surprises pour l année Le reste de l année sera-t-il aussi chaotique? Qui peut savoir? Les prévisions économiques sont généralement aussi fiables que la météo Rappelez-vous le prix du maïs il y a un an. Une baisse constante de janvier à mai qui avait fait dire à plusieurs : «Cet automne (2012), on va soigner du maïs à moins de 180 $/tonne!» Puis, à la mi-juin sont arrivées certaines informations qui ont fait bondir le prix à plus de 8 $ le boisseau.

3 Avant la mise au pâturage, l alimentation de dérobée par Karine Phaneuf, agr., et Bruno Langlois, agr. La Coop fédérée Malgré une excellente production laitière, il survient un moment où la quantité de lait ne suffit plus à la croissance d un veau. Mais à partir de quel moment? Dans une étude fort intéressante, Bartle et coll. a démontré que 30 jours après la naissance, il faut complémenter l alimentation du veau afin de combler son appétit. À 60 jours, avec une ration à plus de 33 % d ADF et inférieure à 14 % de PB, le lait comme seul aliment permettait un gain de moins de 0,5 livre par jour; autrement dit, le lait n assurait que la survie du veau dès l âge de 2 mois. Un monogastrique Pour s assurer de combler l apport de matière sèche, il faut donc fournir un aliment complémentaire au veau. Lequel? Le veau naît monogastrique. Contrairement au polygastrique dont les bactéries du rumen transforment certains glucides complexes (fibres) en sous-produits utilisables comme source de glucose, le monogastrique doit retrouver dans son alimentation des glucides plus simples, tels les sucres (lait et jeunes fourrages frais) et/ou l amidon. Ce sont d ailleurs les sucres des pâturages et l amidon des grains et moulées qui favorisent le développement d un rumen parfaitement fonctionnel et suffisant (75 % du volume gastrique) pour subvenir à l ensemble des besoins, soit vers l âge de 3 à 4 mois. Comme le démontre la photo 1, un veau de 4 semaines alimenté au lait et à la moulée possède déjà un tapis de papilles (extrême droite) sur toute la paroi du rumen, tandis que le rumen du veau nourri au lait et foin (photo 2) n a pas ces structures. Son rumen est complètement lisse et est incapable d absorber en grande quantité les acides gras volatils. Photo 1 : Rumen d un veau de 4 semaines alimenté au lait, foin et moulée. Photo 2 : Rumen d un veau de 4 semaines alimenté au lait et au foin. Soyons clairs Dit autrement, jusqu à un mois, le lait peut suffire à l appétit d un veau. Après, il lui faudra un aliment complémentaire. Pour calmer sa faim, il mangera ce qui lui sera servi. Si ce sont des fourrages entreposés, il se remplira la panse, mais absorbera bien peu de nutriments. Son réflexe sera de manger davantage; d où l aspect «pansu», caractéristique des jeunes veaux qui manquent de lait et qui n ont pas accès à des concentrés. Pour éviter ce phénomène, ce sont les concentrés qui constituent l aliment complémentaire de choix, de l âge de 1 à 4 mois. La moulée Déroboeuf La Coop représente une excellente option. Disponible avec ou sans facteurs anticoccidiens, elle est formulée pour procurer au veau le bon ratio protéine/amidon, ainsi que minéraux et vitamines, lui permettant d exprimer tout son potentiel génétique. Pratiquement, il faut compter 90 kg par veau (1 kg/jour/veau) pour cette période de 3 mois. Même avec les prix actuels des concentrés, la rentabilité est au rendez-vous. Une amélioration du GMQ de moins de 0,25 lb/j suffit pour payer le produit. C est peu quand on constate l écart de 0,4 lb (GMQ naissance-sevrage) qui existe entre la moyenne du PATBQ et le groupe «25 % supérieur». Un retour sur investissement potentiel de 60 %, en moins de 8 mois. Pas trop mauvais comme placement. Sans compter que le rumen des veaux sera plus efficace lors de la mise à l herbe. 3

4 Gare aux problèmes sans une alimentation péri-vêlage adaptée Par Karine Phaneuf, agr., et Bruno Langlois, agr., La Coop fédérée 4 Ce n est sûrement pas la première fois que vous l entendez : l alimentation et la régie péri-vêlage influencent fortement les résultats techniques et économiques d un troupeau vaches-veaux. Mais, qu est-ce que la période péri-vêlage au juste? Il s agit simplement des 60 jours avant le vêlage jusqu au début de la prochaine gestation. Trois grands défis attendent la vache pendant cette période où surviennent consécutivement mise bas, début de la lactation et saillie. Défi no 1 Il s agit de terminer la présente gestation et de se préparer à la lactation. C est durant cette période de 60 jours avant le vêlage que le fœtus acquière les 2/3 de son poids. Si l on combine cette réalité à la diminution d appétit, il faut alors concentrer la ration en protéine, énergie et minéraux. En fait, les besoins en protéine sont plus grands pendant cette période que pendant la lactation (tableau 1). De la même façon, il est habituellement impossible d apporter tous les minéraux, éléments mineurs et vitamines sans supplémentation. Toute déficience survenant à ce moment aura un effet direct sur la vache, le veau et le colostrum. Étant tous impliqués dans les réactions immunitaires, la vitamine E, le sélénium, le zinc et le cuivre sont particulièrement à surveiller. On les retrouve donc en plus grande quantité dans le minéral et le Pro-Bloc Tableau 1. Besoins de la vache en fonction du stade physiologique (vache de 625 kg). -60 JDV* -20 JDV +40 JDV V Matière sèche consommée (kg/) 12,3 11,3 12,5 13,5 Protéine (kg/j) 1,54 1,65 1,4 1,2 Énergie nette lactation (Mcal/j) 13 16,5 17,5 16 Calcium (g/j) Phosphore (g/j) Vitamine E (UI/kg) * JDV = jours du vêlage Source : SynchroWin Transi-Bœuf. La recommandation est de servir 100 g/vache/jour 45 jours avant le début des vêlages jusqu à la fin de ceux-ci. Défi no 2 Le plus difficile : mettre bas et assurer la survie du veau. Vrai ou Faux? «Des vaches à bœuf, ça vêle tout seul!» C est probablement vrai dans 85 à 90 % des cas. Mais qu en est-il pour les autres 10 à 15 %? Et est-ce à dire que le veau n a pas besoin d aide? Comment améliorer le taux de survie à un mois qui est souvent inférieur à 95 %, alors qu on vise plus de 97 %? À sa naissance, le veau doit être rapidement stimulé, asséché et réchauffé. L anoxie et l hypothermie font plus de dommages que l on croit. L engourdissement normal qui survient lors de l exposition au froid (le syndrome de «parler quand il fait -30 C») diminue énormément la vigueur et le réflexe de téter. Dans le cas où l instinct maternel serait insuffisant, par exemple après un vêlage difficile, le Bon Départ constitue une solution intéressante. C est une poudre savoureuse que l on saupoudre sur le dos du nouveau-né et sur le museau de la vache et qui stimule les réflexes normaux chez la vache. Ensuite, le fameux colostrum, comme apport de chaleur et anticorps. Ici, la règle des 3 P s applique : Plus vite Plus grande quantité Plus de veaux Dans les faits, plus de 25 % des veaux (1 sur 4) méritent un litre supplémentaire dans leurs 6 premières heures de vie. Malheureusement, chaque année, beaucoup trop de vaches, qui ont pourtant mené une gestation à terme, sont réformées simplement parce qu elles n ont pu «sauver» leur

5 veau. Est-ce toujours leur faute? Bien évidemment que non. Il n y a pas que la vache qui est responsable de la survie du veau; son propriétaire peut et doit intervenir. Pour ces veaux, le Colostrum Bovin Déshydraté, vendu dans vos coopératives, fera toute la différence. Défi no 3 Obtenir un intervalle vêlage-saillie fécondante inférieur à 80 jours après le vêlage. Pour y parvenir, les facteurs déterminants sont : La condition de chair au vêlage Le bilan énergétique L alimentation minérale avant la saillie. Richards et coll. (tableau 2) ont démontré l influence d une condition de chair faible (inférieure à une cote de 2 sur 5) sur le bilan reproductif. Ces chercheurs ont trouvé qu en moyenne, seulement 41 % des vaches maigres au vêlage seront gestantes après 21 jours d exposition au taureau, contre 52 % pour les vaches en bonne condition. Dans le même ordre d idée, Rutter et Randel ont simulé ce qui se passait lorsque l alimentation post-vêlage comblait ou ne comblait pas les besoins en énergie. Les conséquences d une restriction aussi faible que 10 % (un niveau pouvant très facilement passer inaperçu) ont été désastreuses : 63 % des vaches ayant subi la restriction ont perdu du poids contre moins de 40 % pour les autres groupes; Pour chaque vache ayant perdu du poids, il a fallu 30 jours de plus avant la première chaleur. En définitive, l alimentation péri-vêlage, c est du sérieux. En termes de coûts, la différence entre une bonne et une mauvaise alimentation sera souvent de moins de 30 $ par vache; les impacts sont cependant beaucoup plus grands. La chance et l habitude font souvent partie de la stratégie employée pendant cette période critique. Mais votre expert-conseil La Coop peut vous proposer beaucoup mieux. 5 Tableau 2. Effet de la condition de chair au vêlage sur la reproduction Condition au vêlage 2 et moins 2,5 et plus Alimentation post-partum Intervalle vêlage- 1re chaleur (jours) Gestations dans les 20ers jours de saillies (%) Basse Basse + suralimentation à la saillie Modérée ou élevée MOYENNE Basse Basse + suralimentation à la saillie Modérée ou élevée MOYENNE Source : Adapté de Richards et coll., Tableau 3. Effet des apports d énergie post-partum sur la condition de chair et le délai vêlage -1re chaleur. Niveau d énergie par rapport aux besoins Vaches ayant perdu de la condition après le vêlage (%) Intervalle Vêlage 1re chaleur (jours) 90 % 63, % 40, % 33,3 35 Toutes les vaches ayant perdu de la condition Toutes les vaches ayant maintenu leur condition Source : Adapté de Rutter et Randel, 1984.

6 Table ronde : Régie pré et post-vêlage par Jessica Guay-Jolicoeur, B.Sc, La Coop fédérée 6 Pour plusieurs producteurs vache-veau, les prochains mois annoncent le début de la période des vêlages. L objectif cette année? Assurer la santé des mères et atteindre un taux de survie des veaux supérieur à 97 %! Pour parvenir à réaliser cet objectif ambitieux, divers moyens doivent être utilisés. Afin de mieux comprendre tous ces éléments, quoi de mieux que de demander l avis de vétérinaires sur certains points de régie qu ils considèrent comme importants? C est ce que j ai fait en allant rencontrer trois vétérinaires pratiquant dans le secteur de la vache de boucherie. Le Focus : Durant les premières semaines de vie, quels sont les meilleurs signes de santé chez les veaux? Dr Quigley : Appétit égale santé! Il faut voir les veaux téter le plus rapidement possible après la naissance et de façon fréquente. Un bon remplissage abdominal est un signe d une bonne consommation de lait (colostrum). De plus, le veau doit être vigoureux, alerte à son environnement et avoir les yeux éveillés. Dr Bourassa : La sortie du méconium après la naissance est un signe que le veau est en santé et qu il a bu. Son expulsion rapide est un signe qu un transit intestinal se fait. NDLR : Le méconium est la matière fécale épaisse et collante excrétée par le nouveau-né et composée de bile, de sécrétions digestives et de cellules intestinales (Larousse, 2012). Le Focus : Et les signes de maladies? Dr Bourassa : Un veau se lève habituellement dans les minutes suivant sa naissance. Si celui-ci reste couché et ne cherche pas à aller boire, c est mauvais signe! Si, en plus, son poil reste humide et ébouriffé, qu il a la tête basse et les yeux creux, il est important d intervenir. Un nouveau-né avec cette allure présente toutes les caractéristiques d un veau à risque de maladie. Dans les deux premières semaines, il faut particulièrement surveiller les fesses et la queue des veaux afin de déceler tout signe de diarrhée. À partir d une semaine d âge, il faut aussi surveiller les signes de problèmes respiratoires comme la toux, le râlement et les écoulements nasaux. Dr Nolet : Soyez alerte à l hypothermie! Un veau en hypothermie aura une température rectale inférieure à 38 C, des frissonnements et refusera de se lever. Ce problème est souvent lié à une sous-alimentation et peut facilement dégénérer vers la mort. De plus, lorsque le veau présente une diarrhée, il est important de connaître précisément le moment de l apparition des premières selles molles ou liquides. Presque chaque microorganisme se manifeste à une période précise de la vie de l animal. En identifiant l âge du veau lors de sa diarrhée, il est plus facile d identifier l agent responsable et le traitement approprié. Le Focus : Quelles sont les trois plus fréquentes erreurs observées en pré et post vêlage? Dr Nolet : Tout d abord, le manque de surveillance à l approche des vêlages. Une surveillance accrue durant cette période est essentielle pour assurer le suivi de chaque vache et intervenir s il y a lieu. Il faut donc connaître les signes de préparation de la vache afin de savoir si tout se déroule normalement. Parmi ces signes, notons la dilatation de la vulve, le développement du pis et le relâchement des ligaments du bassin Dr Bourassa : En plus d un manque de surveillance, une autre erreur fréquente est la mauvaise évaluation du besoin d assistance à la mise bas. Chaque vêlage doit être traité au cas par Merci à nos collaborateurs Dr. Edwin Quigley, DMV - Praticien au Bureau vétérinaire de Frampton Dr Rock Bourassa, DMV - Praticien (à la retraite) à la Clinique vétérinaire de Richmond - Éleveur d un troupeau piémontais Dr Bernard Nolet, DMV - Praticien à la Clinique vétérinaire de L Érable, Plessisville.

7 cas, mais, lorsque rien ne s est passé une heure après l ouverture du col, il est habituellement temps d intervenir. Dr Nolet : On constate aussi qu il n y a pas assez d importance accordée à la prise du colostrum. Les veaux doivent consommer un colostrum de qualité, en quantité suffisante et dans des délais les plus courts possible après la naissance. On vise une consommation minimale de 10 % du poids vif de l animal dans les 6 à 8 heures suivant la naissance. Finalement, la propreté de l environnement à la naissance des veaux est un autre élément négligé. Il est important que les veaux puissent se coucher dans un endroit propre et sec. Ces conditions limitent les infections au niveau du nombril et protègent le veau contre l hypothermie. Il faut aussi considérer l hygiène du pis de la vache. Un pis propre est beaucoup plus attrayant à aller téter et il permettra de réduire les risques de transmission de maladies. Le Focus : Quelles sont les causes de prolapsus chez la vache de boucherie? Dr Quigley : Tout d abord, il faut bien différencier les deux types de prolapsus. Le prolapsus vaginal est la sortie et l inversion du vagin à l extérieur de l animal tandis que le prolapsus utérin est la sortie de l utérus à l extérieur de la vache. Dans le cas du prolapsus vaginal, les causes peuvent provenir d une mauvaise conformation de la vache, d une complication au niveau du vêlage ou encore de facteurs héréditaires. Le prolapsus utérin, quant à lui, peut plutôt être causé par une déficience en minéraux avant le vêlage, la mise bas d un gros veau, un vêlage difficile ou encore la présence d un prolapsus vaginal. d involution cervicale. L involution cervicale est le processus de fermeture du col et du retour de l utérus à sa forme initiale suite à la sortie du veau. Dr Bourassa : Il ne faut cependant pas toujours associer le prolapsus à un vêlage difficile. Il est aussi possible de voir cette irrégularité chez des vaches ayant eu des vêlages faciles. En effet, lors d une mise bas facile, il est possible que les contractions se poursuivent après la sortie du veau, ce qui peut provoquer le prolapsus. Le Focus : Donc, si je comprends bien, les causes de prolapsus peuvent être très variées et souvent difficiles à identifier. Il faut alors miser sur les solutions. Quelles sont-elles? Dr Nolet : À court terme, la solution est l intervention chirurgicale. Il faut tout d abord remettre en place le vagin et/ou l utérus soigneusement nettoyé pour ensuite suturer la vulve. Bien entendu, cette intervention se fait sous épidurale afin de diminuer la douleur ressentie par la vache, mais aussi pour arrêter le réflexe de pousser. Il est fortement recommandé de faire appel à un vétérinaire pour ce type d intervention, puisque l épidurale ne peut pas être effectuée par le producteur. À long terme, la solution est d éliminer (réformer) les sujets qui récidivent. Il ne faut cependant pas éliminer une vache à son premier épisode. En effet, étant donné les différentes causes, il est possible que le prolapsus ne soit pas dû à des facteurs héréditaires. Il se peut donc que ce ne soit qu un seul épisode isolé dans la vie de la vache. Le Focus : Est-il possible de prévenir les prolapsus? Dr Quigley : Comme les causes sont difficiles à identifier, il est plutôt compliqué d en faire la prévention. Et il existe toujours la possibilité que le prolapsus soit d origine héréditaire. Il est tout de même possible d adopter de bonnes pratiques d élevages pouvant diminuer leur prévalence, comme faire le bon choix de croisement pour les vaches. Par exemple, élever des femelles avec une bonne conformation, choisir des taureaux avec facilité de vêlage et ne pas garder pour l élevage des filles de vaches à prolapsus répétés. Finalement, il est important d adopter une bonne régie des minéraux deux mois avant la mise bas afin d éviter les débalancements ou encore les carences comme l hypocalcémie. Dr Bourassa : Il est aussi possible de réduire les risques de prolapsus en stimulant la vache à se lever et en lui apportant son veau immédiatement après le vêlage. Cette technique permettrait d attirer l attention de la vache entièrement sur son veau, lui permettant «d oublier» qu elle vient de vêler. 7 Dr Nolet : Les causes de prolapsus vaginal peuvent aussi être un relâchement des tissus vaginaux, des contractions dues à un inconfort ou une irritation vaginale ou l embonpoint de la vache. Pour le prolapsus utérin, les causes peuvent être un relâchement des ligaments utérins ou encore une absence

8 Photo Denis Simard 8 Le Focus : Quelles sont les conditions de vêlage idéales? Dr Quigley : Il est important de maintenir la vache dans un environnement propre et sec. Cette condition essentielle permet de maximiser la santé des nouveau-nés. Si les vêlages ont lieu à l intérieur, la situation idéale est d avoir des stalles individuelles de mise-bas d au moins 12 pieds par 12 pieds. Celles-ci doivent être recouvertes d une grande quantité de litière de bonne qualité (peu de poussière). Pour les vêlages extérieurs, il faut éviter les zones humides et s assurer d avoir une cage de contention à portée de la main. Cet outil est important dans l éventuel cas où le producteur ou le vétérinaire devrait intervenir. On peut aussi constater qu habituellement, les mises bas au pâturage permettent de diminuer les problèmes. Les vaches aux pâturages sont souvent moins grasses et font plus d exercice que les vaches gardées à l intérieur, deux facteurs déterminants pour la facilité au vêlage. Cependant, lorsque les vaches sont gardées à l extérieur, il faut être vigilant puisque lorsqu un problème survient, il devient beaucoup plus difficile à déceler et l intervention se complique. Dr Nolet : De plus, puisqu il est possible qu il y ait des interventions à faire durant cette période, il est important de configurer les aires de vêlage de façon à maximiser la sécurité du producteur ou du vétérinaire. Le Focus : Doit-on encourager l utilisation de la vêleuse? Dr Quigley : Certainement! Puisque c est un outil qui peut grandement aider une vache en difficulté de mise bas. Par contre, il faut encourager sa bonne utilisation. Il est important que son utilisateur comprenne bien les principes de son fonctionnement. Une précaution s impose : il ne faut jamais se servir d une vêleuse sans s assurer que le veau est bien placé. Dr Nolet : La vêleuse est essentielle et doit être utilisée lorsque le veau est bien placé et que la vache n est pas capable de l extérioriser seule. Donc, lorsqu il n y a pas ou plus de contractions, lorsque le veau est trop gros ou encore lorsque le passage est insuffisant, la vêleuse peut s avérer un outil très utile, voire indispensable. Dr Bourassa : Il est très important que chaque producteur possède une vêleuse à la ferme. Cet outil, lorsque bien utilisé, permet de sauver des veaux et des vaches. En conclusion, la saison des vêlages, c est en quelque sorte la saison des récoltes. Bien s y préparer et intervenir au bon moment peut faire toute la différence entre une bonne et une mauvaise récolte. Le taux de survie très élevé des veaux et des vaches est une des étapes menant à la réussite des entreprises vache-veau. L utilisation de la vêleuse Comme les vétérinaires l ont tous mentionné, la vêleuse est un outil très utile si on s en sert bien. Voici quelques rappels : 1- La position du veau : avant d utiliser la vêleuse, il est important de vérifier si le veau est bien positionné. Pour un veau se présentant vers l avant, il faut voir deux pattes accompagnées d une tête au dessus de celles-ci. Pour une présentation vers l arrière, il faut voir deux pattes et une queue. 2- La préparation de la vache : ne pas intervenir trop vite! En effet, la vêleuse est un outil permettant d aider manuellement la vache à faire une mise bas qu elle devrait habituellement faire naturellement. Ainsi, il est important de ne pas précipiter le processus et attendre que le col de l utérus soit bien dilaté. Une mauvaise utilisation de la vêleuse peut entraîner de graves conséquences pour la vache et/ou pour le veau. Il faut donc connaître les limites de cet appareil afin d éviter les situations catastrophiques comme des fractures au niveau des membres du veau ou encore des déchirures vaginales sévères, voire des fractures du bassin de la vache. Consultez le site pour observer un exemple de bonne utilisation de la vêleuse chez la vache de boucherie.

9 Vaccination pour la santé des jeunes veaux Photo Isabel Delaunière, Ferme FDLJ par Dr Paul Baillargeon, DMV MSc, Pfizer Santé Animale La diarrhée et les problèmes respiratoires chez les jeunes veaux constituent une perte importante pour les élevages vache-veau. Un rapport américain publié en 2011, analysant les données d'une enquête NAHMS (National Animal Health Monitoring System) de 2007, montre qu'environ 50 % des troupeaux vache-veau de 50 à 200 têtes estiment subir des pertes économiques excessives à cause de l'un ou l'autre de ces deux problèmes. Le nombre élevé d'agents pathogènes qui peuvent les déclencher est une caractéristique commune à ces deux maladies qui complique à la fois leur traitement et leur prévention. Ces infections peuvent être causées par des virus, des bactéries ou des parasites qui ont tous des caractéristiques épidémiologiques particulières donnant le même résultat au final, une diarrhée ou une pneumonie. Les règles sanitaires de base permettant d'augmenter la résistance des animaux et de diminuer le risque d'exposition sont le premier niveau d'intervention pour le contrôle de ces infections. La vaccination est un outil supplémentaire qui peut prévenir ou diminuer l'impact de plusieurs infections causant la diarrhée et les problèmes respiratoires chez les jeunes veaux. La «Bande des 5» Dans une conférence donnée récemment au Québec, le Dr Peter Constable, un chercheur reconnu internationalement, a présenté les infections causant la diarrhée chez les jeunes veaux comme «la Bande des 5» : deux bactéries, deux virus et un parasite. En voici les caractéristiques. Escherichia coli est une bactérie qui est normalement présente dans l'intestin de tous les êtres vivants. La souche qui cause la diarrhée des veaux a la caractéristique de pouvoir adhérer aux cellules de la muqueuse par le biais d'une structure appelée K99. L'infection survient en très jeune âge par l'ingestion d'aliments contaminés et la diarrhée est déclenchée en quelques heures. Typiquement, la colibacillose survient avant le 5e jour d'âge. Après avoir adhéré à la cellule intestinale, elle produit une toxine qui force la sécrétion des liquides corporels dans l'intestin. La déshydratation survient très rapidement et peut causer la mort en quelques heures. La présence d'anticorps neutralisant la structure K99 dans l intestin empêche la bactérie d'adhérer aux cellules de la muqueuse et la rend inoffensive. La vaccination des mères est très efficace pour augmenter la concentration de ces anticorps dans leur colostrum. Les veaux qui reçoivent ce colostrum enrichi sont ainsi très bien protégés contre l infection par E.coli K99. Le virus Rota bovin (vrb) et le virus Corona bovin (vcb) sont les deux virus les plus fréquemment impliqués dans la diarrhée des jeunes veaux. À cause de leur présence dans la population adulte, le colostrum des mères contient «naturellement» une quantité d'anticorps suffisante pour empêcher l'infection de s'établir dans les premiers jours après la naissance. Typiquement, ces deux infections apparaissent donc au cours de la deuxième semaine d'âge, au moment où la concentration d'anticorps dans le lait devient insuffisante pour assurer une protection efficace. Ces virus provoquent des lésions sévères à la muqueuse intestinale en détruisant les cellules qui les hébergent pour leur multiplication. La diarrhée est donc le résultat de la diminution de l'efficacité de l'intestin à absorber les liquides et les nutriments nécessaires au veau. En d autres mots, une plus grande quantité des nutriments ingérés passe tout droit à cause de cette malabsorption. Lors d infections expérimentales, ces virus pris individuellement causent une maladie moins sévère que la colibacillose. Sur le terrain, ils peuvent cependant faire équipe avec d'autres infections, la cryptosporidiose par exemple, et provoquer une maladie avec des signes cliniques plus sévères. La vaccination des mères permet ici aussi d augmenter la concentration d anticorps dans le colostrum. Le bénéfice de cette immunité peut cependant être masqué par l'action d autres infections présentes au même moment. Cryptosporidium parvum est un parasite normalement présent chez les adultes dans tous les troupeaux. Il produit des œufs ou oocystes qui peuvent survivre très longtemps, et ainsi s'accumuler, dans l'environnement des veaux. La quantité d'oocystes ingérés et l'âge du veau au moment de l infection influencent dramatiquement la sévérité de la maladie. C est la raison pour laquelle cette diarrhée devient souvent plus importante à mesure que la saison de vêlages avance. Les premiers signes cliniques apparaissent typiquement au cours de la deuxième semaine d âge. 9

10 10 Une caractéristique importante de C. parvum est de pouvoir compléter un cycle de vie intermédiaire à l'intérieur d un veau infecté et déclencher alors une deuxième vague de diarrhée chez un veau qui a déjà été malade. La durée des signes cliniques peut donc être beaucoup plus longue que ce qui est observé avec les autres infections. Les veaux souffrant de cryptosporidiose sont souvent affamés à cause de la mauvaise absorption des nutriments au niveau intestinal. La déshydratation souvent plus modérée que pour les autres diarrhées est alors accompagnée d une perte importante de masse musculaire même si le veau semble consommer adéquatement. Malgré l'apparition d'une résistance efficace vers l'âge d un mois, les anticorps présents dans le lait des mères ne contrôlent pas l'infection. Jusqu'à maintenant, les efforts pour produire un vaccin efficace n'ont pas donné de résultats probants, mais la recherche est active. La coexistence avec les infections par les virus brv et bcv contribue à la sévérité des signes cliniques. La vaccination pour prévenir l infection par ces deux virus diminuera souvent la sévérité de la diarrhée, sans affecter l incidence totale. Vous avez probablement noté que le compte n'y est pas pour la Bande des 5. Ce 5e joueur, Salmonella dublin, était inconnu au Québec jusqu'à tout récemment. Selon le bulletin de décembre 2012 du RAIZO (Réseau d alerte et d information biosanitaire du MAPAQ) l'infection, en provenance des États-Unis, a été identifiée dans 14 exploitations différentes au cours de la dernière année. Les signes les plus sévères sont observés chez les veaux de moins de 3 mois et incluent une température rectale élevée, de la diarrhée sévère et même sanguinolente et, occasionnellement, la mort subite des veaux infectés. Cette infection est une zoonose et constitue donc un risque pour la santé humaine. Il n'y a pas de vaccination disponible pour cette maladie. Une surveillance accrue est effectuée depuis janvier 2013 par les laboratoires du MAPAQ. Si ces signes cliniques sont observés chez des veaux de votre troupeau, n'hésitez pas à en informer rapidement votre médecin vétérinaire. Implanter un programme de vaccination pour la diarrhée des veaux. Considérant que la diarrhée apparait chez les veaux avant que leur système immunitaire ne puisse développer une protection efficace, c'est par la vaccination des mères qu on peut augmenter leur protection. Les anticorps produits apparaissent dans le colostrum et la première tétée devient le facteur critique pour l'efficacité de la prévention. La prise de colostrum doit survenir le plus tôt possible après la naissance et permettre l'ingestion d'une quantité suffisante : au moins 3 à 4 litres dans les 12 premières heures selon la grosseur du veau. Le vaccin ScourGuard 4KC permet de stimuler efficacement la production d'anticorps contre la colibacillose par E.coli K99 et contre les infections virales par le brv et le bcv. Lors de la première vaccination (Figure 1), une vache doit recevoir deux doses dont la première est administrée au moins 6 semaines avant le vêlage et la dernière, au moins 3 semaines avant le vêlage. Après cette première vaccination, seul un rappel annuel au moins 3 semaines avant le vêlage est nécessaire. Votre médecin vétérinaire peut vous aider à développer le programme d'injections approprié pour votre élevage et n'hésitez pas à contacter les services techniques de Pfizer Santé animale au besoin, pour vos questions sur le vaccin ScourGuard 4KC. Figure 1 - Plan de vaccination avec Scourgard 4K/C N bre de semaines avant le vêlage Primovaccination (de 6 à 9 semaines) Doses de rappel à la primovaccination (de 3 à 6 semaines) Rappel annuel (de 3 à 6 semaines) * Les doses administrées la première année doivent être espacées de 3 semaines au moins Les problèmes respiratoires chez les veaux Comme pour la diarrhée, plusieurs agents infectieux sont impliqués dans les maladies respiratoires des veaux : essentiellement des bactéries et des virus. Contrairement à la diarrhée où les infections peuvent être multiples au même moment, les infections du système respiratoire surviennent plutôt de façon séquentielle, une après l'autre. Le résultat, quel que soit l'agent, est une maladie comprenant une température rectale élevée, de la toux, du jetage nasal et une difficulté respiratoire chez un nombre parfois élevé d animaux. La mortalité peut survenir rapidement ou non, selon l évolution de la séquence d infections. Les animaux guéris cliniquement présentent des séquelles plus ou moins importantes qui ralentissent la croissance chez les jeunes. Il est impossible d'identifier l'infection responsable d'une maladie respiratoire sans passer par les examens de laboratoire. Le nombre élevé d agents infectieux potentiellement impliqués et la variabilité des signes observés sont la raison pour laquelle on désigne souvent cette condition par Complexe Respiratoire Bovin (CRB) plutôt que par «pneumonie». Le CRB : une série d infections Les voies respiratoires supérieures (gorge, sinus, cavités nasales) contiennent naturellement des bactéries qui peuvent être identifiées chez des animaux qui n ont pas de signes de maladie : Manheimia, Pasteurella, Histophilus et Mycoplasma. Ce sont les mécanismes de défense présents au niveau de la gorge et de la trachée qui empêchent normalement ces bactéries de parvenir aux poumons. Contrairement à leurs intestins, les poumons d un animal en santé sont donc exempts de toute bactérie ou virus. Les virus impliqués dans le CRB sont l IBR, le BRSV (virus respiratoire syncytial) et le PI3 (influenza bovin). Dans tous les troupeaux, ces virus sont naturellement présents de façon asymptomatique chez les bovins adultes qui agissent ainsi comme source d infections pour les veaux. Point culminant de la production d anticorps dans le colostrum La séquence des évènements qui composent un épisode de CRB dans un groupe de veaux est maintenant mieux comprise. Voyons comment. Un animal non protégé, tel un veau en fin d immunité colostrale, est la cible idéale. La première conséquence de l infection est une multiplication dans les voies respiratoires supérieures et une élévation rapide de la température corporelle. Les signes cliniques observés sont une baisse de l appétit et l abattement chez les animaux malades

11 qui cherchent alors à s isoler du groupe. L élévation de la température corporelle est un mécanisme important et utile dans les premières heures de la maladie pour ralentir la multiplication virale. La deuxième conséquence de l infection virale dans les voies respiratoires est de neutraliser le système de protection contre les bactéries présentes dans les voies respiratoires supérieures. Ces bactéries peuvent alors infecter les poumons et provoquer une pneumonie quelques jours après le début de la maladie virale. Plusieurs de ces bactéries peuvent y parvenir en même temps. Le temps requis pour produire les lésions pulmonaires varie d'une à l'autre : Manheimia étant typiquement la plus rapide et Mycoplasma la plus lente. L'administration d'un antibiotique au début d'un épisode respiratoire, au moment de l infection virale, a pour objectif de limiter le risque d'une infection des poumons par ces bactéries. Quel que soit l antibiotique administré, le traitement doit durer suffisamment longtemps pour couvrir la période de risque, soit au moins 5 jours. Un antibiotique à action prolongée comme Draxxin MD ou EXCEDE 200 permet d assurer une couverture efficace pour 7 à 14 jours avec un seul traitement. Compte tenu du rôle déclencheur des virus respiratoires, la vaccination pour prévenir la maladie virale initiale est le meilleur moyen de diminuer l'incidence du CRB dans les populations à risque. Des vaccins contre certaines infections bactériennes, Manheimia et Histophilus par exemple, aident à diminuer les conséquences de ces infections, mais ils ne diminuent cependant pas le comportement épidémique des épisodes de CRB. Le défi particulier des veaux Les anticorps maternels reçus à la naissance procurent une protection nécessaire contre les infections respiratoires pendant les premières semaines de vie, mais interfèrent en même temps avec l efficacité de certains vaccins. La durée de la protection d origine maternelle dépend de la quantité et de la qualité du colostrum reçu à la naissance et varie donc d'un veau à l'autre. Néanmoins, tous les veaux deviennent graduellement susceptibles vers le deuxième ou le troisième mois et c'est à ce moment que beaucoup des problèmes respiratoires surviennent. Les études épidémiologiques montrent que le virus respiratoire syncytial bovin (BRSV) est le virus le plus impliqué chez les jeunes à cette période. D'une part, la protection colostrale contre cette infection dure moins longtemps et, d autre part, n'agit pas assez efficacement dans les voies respiratoires supérieures pour prévenir l infection. Elle permet cependant de réduire la sévérité de la première infection naturelle par ce virus. Protection antivirale On sait depuis longtemps que pour protéger contre ce virus, l'administration intranasale d un vaccin pour le BRSV est plus efficace que l injection. De plus, ce mode d administration a l avantage d être efficace même en présence d'anticorps maternels. Inforce 3 est le premier vaccin à virus vivant modifié (VVM) pour administration intranasale comprenant un virus BRSV, en plus des virus IBR et PI3. Des essais cliniques ont démontré que ce vaccin procure le plus haut niveau de protection contre la maladie causée par le BRSV chez les veaux. Lors d essais cliniques contre une infection expérimentale qui a causé la mort de plus de 95 % des veaux témoins non vaccinés, il a protégé tous les veaux vaccinés, à partir de 3 jours d'âge. La protection contre le BRSV a duré au moins 2 mois dans ces essais et a aussi été démontrée contre les deux autres fractions du vaccin (IBR et PI3) dans des essais similaires. Les conditions de logement et la régie du colostrum sont des éléments de régie déterminants pour la prévention des problèmes respiratoires des jeunes veaux. Mais même dans les meilleures conditions, le CRB frappe souvent lorsque l'immunité colostrale diminue avec, le plus souvent, le BRSV comme déclencheur de l épisode. La vaccination avec Inforce 3 est maintenant un moyen efficace pour préparer les jeunes veaux à cette étape importante de leur vie. Inforce 3, disponible en doses individuelles, peut être administré de façon sécu- ritaire dès la naissance. Il peut aussi être administré à toutes les catégories de bovins, incluant les femelles gestantes. Une injection de Bovishield MD Gold 5 ou Bovishield MD Gold FP MD 5 après 3 mois d'âge est un rappel efficace pour l'immunité induite par Inforce 3 et permet en plus d'établir la protection pour le BVD qui est requise pour les femelles destinées à la reproduction et pour les veaux qui seront vendus pour l'engraissement. Vacciner les jeunes veaux contre les infections bactériennes du CRB? Des vaccins sont disponibles pour aider à prévenir la maladie causée par certaines infections bactériennes du CRB comme Manheimia (One Shot ) et Histophilus (Somubac ). Ces vaccins, de type inactivé, subissent l'interférence des anticorps maternels chez les jeunes veaux et ne procurent pas l'immunité visée avant au moins l'âge de 5 semaines et même plus pour les veaux qui ont reçu une bonne quantité d'anticorps maternels. Administrés au sevrage (ou après 3 mois d'âge) ils contribuent cependant à diminuer significativement les pertes causées par le CRB. Conclusion La gestion de la santé est un défi constant à relever. Elle nécessite l identification des problèmes existants et la compréhension des solutions efficaces supportées par les connaissances épidémiologiques acquises au fil du temps. Par exemple, la vaccination des mères avec ScourGuard 4KC pour la prévention de la diarrhée néonatale et celle des veaux avec Inforce 3 pour la prévention du CRB en jeune âge. Grâce à la recherche, la vaccination permettra éventuellement d élargir la protection à d autres agents pathogènes, comme Cryptosporidium ou Mycoplasma par exemple. La technologie «Haute Réponse Immunitaire» (HIR) développée à l Université de Guelph permet déjà de sélectionner les croisements qui ont une plus grande résistance aux infections courantes. La génomique permettra même de caractériser la compétence immunitaire de chaque individu et d adapter les actions de régie sanitaire en fonction de ce statut. Pour le programme de vaccination le plus approprié à votre élevage, consultez votre médecin vétérinaire. Les services techniques de Pfizer Santé Animale peuvent aussi vous y aider. N hésitez pas à les consulter. 11

12 Réussir le départ grâce au colostrum par Jean-Philippe Leblanc, agr. La Coop fédérée 12 En sport motorisé, pour compenser un mauvais départ, ça prend des performances exceptionnelles, tant de la part du pilote que de la machine. Chez le veau, la réussite du départ repose sur le colostrum. Pourquoi? Un double rôle Avant la mise bas, la vache procure à son veau un environnement de luxe : logement douillet, chauffage, nourriture. Il n y manque que l éclairage! À sa naissance, le veau se retrouve dans un environnement vraiment hostile. Il vit maintenant sur ses réserves. La première chose qu il remarque c est qu il y fait terriblement froid; en fait, il risque l hypothermie dès que la température est en bas de 10 C. L assèchement par la mère et la consommation rapide de colostrum le réchauffera et lui fournira beaucoup d énergie. C est d ailleurs le premier rôle du colostrum et souvent le moins connu. En plus des immunoglobulines (IgG) qu il contient, on y retrouve aussi une grande quantité de protéines, sucres, gras et vitamine A et E. Le second rôle maintenant. Le placenta ne permet pas le transfert d'anticorps (IgG) au fœtus durant la gestation. À la naissance, le veau possède un système immunitaire opérationnel, mais dépourvu d anticorps. La synthèse de ceux-ci commence seulement après quelques jours et le système immunitaire ne devient fonctionnel que vers l âge de 3 à 6 semaines (Franklin, 2004). On comprend bien que des infections sont susceptibles d apparaître chez les veaux avant cet âge. Pendant cette période, seuls les anticorps reçus par le colostrum pourront protéger le nouveau-né. Vaut donc mieux en avoir plus que pas assez! En fait, une bonne partie de ce qui est décrit dans l article du Dr Baillargeon, dans le présent Focus Opti Boeuf, n est possible que si le veau reçoit au bon moment la bonne quantité de colostrum. Une prise inadéquate de colostrum entraîne un «défaut de transfert passif», c'est-à-dire un taux d IgG sanguin inférieur à 10,0 g/l 24 à 48 heures après la naissance (McGuirk et Collins 2004). En fait, un apport adéquat de colostrum permettrait de prévenir 31 % de la mortalité des veaux au cours des trois premières semaines de vie (Wells et coll. 1996) et 22 % des mortalités totales des veaux (NAHMS, 1992). Même quand ils échappent à la mortalité, les veaux avec défaut de transfert passif présentent un poids corporel inférieur 6 mois plus tard (Dewell et coll. 2006). Sans oublier tout le travail que procurent des veaux malades! La question qui tue Est-ce que chacun de mes veaux a vraiment reçu la quantité de colostrum adéquate à sa naissance? La question paraît simple, mais y répondre est beaucoup plus difficile. Si je vous disais que, selon plusieurs études canadiennes et américaines, jusqu à 40 % des veaux sont en échec d un transfert passif des immunoglobulines (Wallace et coll. 2006, Trotz-Williams et coll. 2008), qu estce que vous en penseriez? Évidemment que beaucoup de veaux reçoivent des quantités inadéquates ou marginales de colostrum. Encore une fois, pourquoi? Le facteur clé de la réussite est le premier repas suivant la naissance. La capacité qu'a l'intestin grêle du veau d'assimiler les IgG décroît rapidement au cours des premières heures suivant la naissance. Après 12 heures, l absorption des anticorps a diminué de 50 % et après 24 heures, l'assimilation est pratiquement nulle. En pratique, il faut au moins 4 litres de colostrum au cours des 12 heures, avec un premier repas moins de 6 heures après la naissance. Malheureusement, dans le vache-veau, à moins de traire les vaches et de donner le colostrum au biberon, il est impossible de connaître la quantité réellement consommée. On surestime souvent cette quantité. D ailleurs, ce n est surtout pas parce qu un veau tète qu il boit! Jamais assez, mais toujours trop tard Une excellente méthode pour diminuer la fréquence de cas d hypothermie légère et de mauvais transfert d immunité est d identifier les veaux à risque : veaux de taures, jumeaux ou veaux de vaches à gros trayons, de vieilles vaches ou de vaches maigres. Un nombre normal se situe entre 15 et 25 % des veaux. Comme on dit : «Dans les premières heures suivant sa naissance, un veau à risque ne reçoit jamais assez de colostrum mais il le reçoit toujours trop tard!» Ensuite, sans se poser de question, sans se demander s ils ont bu ou non, on sert à chacun de ces veaux, le plus rapidement possible après la naissance, 1 litre de colostrum supplémentaire fait à partir du «Colostrum Bovin Déshydraté» disponible à votre coopérative. Un truc simple, réalisable et des plus efficaces. L essayer, c est l adopter!

13 Sachant que : un veau naissant souffre d hypothermie lorsque la température est inférieure à 10 C. les deux rôles du colostrum sont de réchauffer le veau et de lui fournir la totalité de son immunité passive. le transfert d immunité passive échoue chez 20 à 35 % des veaux, laissant ces veaux sans aucune défense contre les virus et bactéries pathogènes. «Faites comme eux et remédiez à la situation avec Colostrum Bovin Déshydraté MC «On porte une attention particulière à la saison des vêlages et à la croissance des veaux avant la mise au pâturage. Ça commence avec du minéral Transi-Bœuf à volonté deux mois avant le vêlage jusqu à la fin des saillies. Par la suite, les veaux ont accès à de l Opti Bœuf PSP PC à la dérobée de 3 semaines» jusqu à 4 mois avec foin sec à volonté. Au moment des vêlages, nous avons toujours une quantité de Colostrum Bovin Déshydraté, celui disponible à La Coop. On l utilise pour les veaux de taures, de vieilles vaches, les vêlages avant date, les jumeaux ou les veaux niaiseux! Nous attendons habituellement 2 à 3 heures avant d intervenir. C est un bon dépanneur comme on dirait. L administration de ce colostrum constitue un bon départ pour démarrer la vie du jeune veau qui va ensuite rejoindre sa mère. Ferme Roger Fortier et fils inc. Renaud et Germain Fortier Élevage pur-sang Simmental, Angus et F1 Saint-Pierre-Baptiste, Centre-du-Québec 125 vêlages en novembre, décembre et janvier Disponible auprès de votre expert-conseil 13 La Coop ««Chez nous, il y a toujours des sachets de Colostrum Bovin Déshydraté prêts à être utilisés. Mis à part les difficultés aux vêlages lorsqu il y en a, le colostrum en sachet vendu à La Coop me permet de sauver» tous les veaux. Mes pertes sont en bas de 3 %. J utilise le colostrum en poudre sans me poser de question sur les vêlages en soirée, les veaux de taures ou les veaux mous. Pour les vêlages réguliers, si 2 heures après la naissance je vois que le veau n a pas de vigueur, j utilise le colostrum de La Coop encore une fois sans me poser de question. Je n ai pas besoin d aller chercher le colostrum sur les vaches et risquer de me faire blesser. En d autres mots, c est plus facile de travailler! Je gave le veau à chaque fois. Une fois gavé, le veau a de la force et retrouve l instinct d aller voir sa mère.» Ferme Michel Parent St-Ambroise-de-Kildare, Lanaudière 40 vêlages ««J interviens avec le Colostrum Bovin Déshydraté sur mes vêlages de printemps, mais principalement ceux d automne. Avec des conditions parfois plus humides et/ou boueuses, je cherche vraiment à» donner une chance aux nouveau-nés. Même avec l apport du minéral Transi-Bœuf sur une période d environ deux mois avant le vêlage, je ne prends pas de chance quand je vois un veau plus faible que les autres. Avec mon emploi extérieur, près de 50 % des veaux reçoivent un sachet de colostrum en poudre au biberon 2 à 3 heures après la naissance. En fin de compte, je perds moins de veaux à la naissance et je réussis à tirer avantage de ma production.» Ferme La Douceur du Terroir Dominique Lépine St-Jacques-de-Montcalm, Lanaudière 58 vêlages

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