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1 LA RÉFÉRENCE TECHNIQUE DES PROFESSIONNELS DE L'INFORMATIQUE SOA, l état de l art PAGE 6 SOA : Architectures & outils PAGE 16 L univers étrange des unités d œuvre PAGE 46 Bimestriel - mai/juin n 67 Qualité interne de ses logiciels : mythes et réalités PAGE 35 Imprimez moins, maîtrisez vos coûts! PAGE 29

2 ZOOM OUTSOURCING L AVIS DES DIRECTIONS INFORMATIQUES Ministère des Finances Direction Générale des Impôts Nadine Chauvière Sous-Directrice des SI de la DGI «Les solutions d Application Intelligence CAST nous aident à obtenir une meilleure visibilité de notre parc applicatif au travers de tableaux de bord composés d indicateurs techniques objectifs afin de faciliter le dialogue avec les équipes et avec nos maîtrises d ouvrage.» Groupe SFR Cegetel Eric Eteve Directeur Informatique Centre Ingénierie Mobilité «La solution CAST de gestion de la soustraitance est un élément clé dans le système de pilotage mis en place par SFR-Cegetel sur ses TMA. Nous avons constaté une attention plus particulière apportée par les SSII à la qualité des livrables et à la fiabilité des chiffrages depuis qu ils savent que nous pouvons facilement les auditer» Framatome - Groupe AREVA Michel Fondeviole DSI de Framatome-ANP «CAST fournit des critères objectifs d appréciation dans le dialogue parfois difficile avec le sous-traitant ainsi que des indicateurs nécessaires au suivi de l évolution des applications et constitue au sein de Framatome un outil de progrès partagé.» EN SAVOIR PLUS Demandez le Livre Blanc rédigé par le Gartner Group et CAST sur ce thème : «Information Series on Application Management» : Découvrez l expérience de plusieurs sociétés utilisatrices de solutions d Application Intelligence :

3 La maîtrise des applications et des prestataires dans une opération d outsourcing De la valeur ajoutée de l Application Intelligence pour piloter efficacement un parc applicatif sous-traité Les entreprises, devenues plus mûres vis-à-vis de l outsourcing, sont désormais capables d opérer des externalisations plus stratégiques. On l a récemment observé dans l automobile avec Renault ou dans la grande distribution avec Carrefour. Dans l externalisation des applications métier, c est surtout la volonté d accroître l efficacité opérationnelle de l informatique qui est motrice : pouvoir fournir plus rapidement un service à valeur ajoutée aux utilisateurs et aux clients dans un contexte en perpétuelle évolution. Comme dans n importe quelle opération d outsourcing, le contrat liant le fournisseur est capital, en particulier les SLAs. Néanmoins, les applications métier étant par nature soumises à de fréquents changements en cours de contrat, les seuls SLAs se révèlent vite insuffisants pour garantir la qualité de service et éviter les dérives de coûts. C est là que le bât blesse : l externalisation des applications métier occasionne un risque de perte rapide de savoir-faire technologique et par conséquent critique. Vigilance et suivi sont de mise pour garder le contrôle de la qualité de service et éviter les dépendances par nature dangereuses. L externalisation réussie d applications métier est donc le fruit d une vision anticipatrice partagée avec le prestataire. Sont ainsi apparues des solutions dites d Application Intelligence, basées sur une technologie avancée d analyse de code source. En fournissant des indicateurs techniques aux donneurs d ordre, ces solutions permettent de piloter un parc applicatif sous-traité en temps réel, tant en terme de qualité, que de maintenabilité et de coût. Résultat : le donneur d ordre conserve la maîtrise intellectuelle de ses applications métier et le contrôle de la relation avec son sous-traitant. La valeur ajoutée de ce type de solutions d Application Intelligence est visible à chaque étape d une opération d outsourcing, comme décrit ci-après. Recette technique Fin de contrat Cycle de vie d'une opération d'outsourcing Contrôle des coûts Appels d'offres Suivi de projet Audit de l existant et préparation des appels d offres Déterminer les caractéristiques techniques du portefeuille applicatif existant avant de le sous-traiter Disposer d informations de référence pour évaluer les propositions des sous-traitants Obtenir une image à l instant t des applications pour permettre un suivi dans le temps Transfert de connaissances Transfert vers le prestataire Réduire la phase d acquisition de la connaissance pour entreprendre plus vite des tâches productives Diminuer le coût lié à la production d une documentation exploitable et maintenable par le prestataire Contrôle de la qualité et des coûts en cours de projet Suivre l évolution de la maintenabilité et de la qualité pour éviter toute dérive Etre capable de valider la quantité et la qualité du travail facturé Etre en mesure de challenger le sous-traitant lors des négociations d avenants Industrialiser les recettes techniques Renouvellement de contrat, transfert ou ré-internalisation Déterminer et qualifier les écarts entre la prestation prévue et les livrables recettés Disposer des informations techniques caractéristiques du portefeuille applicatif en fin de prestation Le leader mondial de ce type de solutions est d ailleurs un éditeur français, CAST. Reconnu par les analystes informatiques comme précurseur du marché, CAST compte plus 500 comptes utilisateurs de sa plate-forme d Application Intelligence dans le monde. Publi-Reportage

4 Edito édito LA RÉFÉRENCE TECHNIQUE DES PROFESSIONNELS DE L'INFORMATIQUE Jusqu où ira la détermination de Microsoft dans son combat contre le logiciel libre de droits et gratuit? La question se pose après l annonce par le géant du logiciel que l ensemble des logiciels libres violent au moins 235 brevets qu il détient, dont 42 pour le seul noyau Linux. Sans présupposer de la réalité ni de l ampleur de cette assertion que Microsoft se refuse à détailler plus avant, reconnaissons cependant qu il s agit d une escalade significative de l affrontement. L objectif en est clair : accroître le revenu de ses ventes de licences. La stratégie relève quant à elle du classique : diviser pour mieux régner. Dans un premier temps, il s agit de jouer sur l aversion au risque des plus grandes entreprises, entendez par là celles du Fortune En échange d une promesse d immunité elles sont priées de verser leur écot. Une fois que celles-ci se seront rendues aux arguments du géant, les nombreux petits artisans du logiciel libre tomberont comme des fruits mûrs. Les plus craintives des premières ont d ores et déjà passé des accords directs avec Microsoft. Pour les autres un premier pas a déjà été effectué par l intermédiaire du tour de passe-passe juridique que représente l accord avec Novell (26 % des distributions Linux payantes) rendu public à la fin de l année dernière. Des discussions similaires avec Red Hat (65 %) ont également eu lieu et sont aujourd hui au point mort. L accord conclu a bien évidemment déclenché une levée de boucliers de la part des chantres du logiciel libre qui perçoivent fort justement le risque vital que leur fait courir une telle évolution. Reste à savoir si Microsoft passera à l étape suivante consistant à entamer des poursuites devant les tribunaux pour violation de licence. L Open Invention Network, association émanant de grandes entreprises de l informatique, qui a acquis un ensemble de brevets pouvant poser problème à Microsoft pourrait alors entrer en jeu. Pour Microsoft, s attaquer à Red Hat ou à tout autre membre de l association pour violation de brevet reviendrait automatiquement à déclencher des poursuites de l OIN sur la base des propres brevets qu elle détient. Toutes proportions gardées l escalade actuelle n est pas sans rappeler celle de 1962 à Cuba, avec Richard Stallman président de la Free Software Foundation dans le rôle de leader de la révolution (notez la ressemblance) et dont la GNU Public Licence jouera un rôle essentiel dans l histoire. Jean-Pierre FORESTIER Rédacteur en Chef Editeur Press & Communication France Une filiale du groupe CAST 3, rue Marcel Allégot Meudon - FRANCE Tél. : Fax. : http :// redaction@it-expertise.com Rédacteur en chef Jean-Pierre Forestier jp.forestier@it-expertise.com Directeur de publication Aurélie Magniez a.magniez@it-expertise.com Abonnements/Publicité abonnement@it-expertise.com Conception Graphique C. Grande c.grande@it-expertise.com Imprimeur Moutot Imprimeurs Parution IT-expert - (ISSN ) est un journal édité 6 fois par an, par P & C France, sarl de presse au capital de ,61. Avertissement Tous droits réservés. Toute reproduction intégrale ou partielle des pages publiées dans la présente publication sans l autorisation écrite de l éditeur est interdite, sauf dans les cas prévus par les articles 40 et 41 de la loi du 11 mars P&C France. Toutes les marques citées sont des marques déposées. Les vues et opinions présentées dans cette publication sont exprimées par les auteurs à titre personnel et sont sous leur entière et unique responsabilité. Toute opinion, conseil, autre renseignement ou contenu exprimés n engagent pas la responsabilité de Press & Communication. Abonnements Prix pour 6 numéros (1 an) France ; U.E. : 89 TTC Dom TOM, Autres Pays : 128 TTC Un bulletin d abonnement se trouve en page 33/34 de ce numéro. Vous pouvez vous abonner sur Abonnements/Default.aspx ou nous écrire à abonnement@it-expertise.com 4 IT-expert n 67 - mai/juin 2007

5 IT-expert n 67 - mai/juin 2007 Sommaire 6 Dossier SOA, l état de l art Nous entendons tous parler depuis plusieurs mois de SOA, mais que se cache-t-il derrière cet acronyme. Ce dossier vous présente le concept, l impact et l avenir de SOA. Vous découvrirez également les témoignages de James Odell, expert du sujet et d Emmanuel Gonon, PDG d Oslo. 16 Technique SOA : Architectures & outils Cet article traite de façon pragmatique et technique de SOA, comment structurer SOA? comment mettre en œuvre les patterns architecturaux? 25 Actualités Internationales Actualités internationales et annonces produits chez les éditeurs 29 Quoi de Neuf Docteur? Imprimez moins, maîtrisez vos coûts! Les grands acteurs du monde de l impression surfent sur la prise de conscience écologique. Sont-ils devenus les nouveaux défenseurs de la planète ou ont-ils «juste» trouvé de nouveaux arguments marketing? Cet article tente de faire un point sur les nouvelles technologies et produits proposés par les fabricants d imprimantes. 35 Comment ça Marche? Qualité interne de ses logiciels : mythes et réalités La qualité du code est souvent perçue comme trop coûteuse, pourtant elle est source d économies, rend l informatique plus réactive et protège l entreprise de nombreux maux. 42 Fenêtre sur cour Interview de Philippe VIALLETELLE et Franck DUPONT de la société STMicroelectronics, site de Crolles STMicroelectronics avait besoin de modéliser puis rationaliser les processus de gestion des ressources opérationnelles directes pour donner de la visibilité et de la souplesse à leur organisation. L entreprise a, pour cela, mis en œuvre un projet SOA et nous fait partager son expérience sur le sujet. 46 Rubrique à brac L univers étrange des unités d œuvre Les unités d œuvre, à présent utilisées par les sociétés privées, sont directement inspirées de l administration. Cet article explique leur fonctionnement au travers d exemples et d une présentation synthétique des évolutions du code des marchés publics. IT-expert n 67 - mai/juin

6 Dossier & Interviews SOA, l état de l art Toute personne qui s intéresse à l informatique d entreprise a entendu parler des SOA ou Architectures Orientées Services (AOS), présentes dans la plupart des discours marketing des fournisseurs de technologies. Mais quelle est la réalité derrière cet acronyme et où en sommes-nous dans leur mise en place? Que peuvent en attendre les entreprises et quelle sera la prochaine vague conceptuelle et technologique? Les SOA sont la couche informatique et métier qui rend possible le e-business, sept ans après que le concept eut été présenté. Après avoir défini le concept de SOA et vu les raisons qui ont déclenché son émergence, nous analyserons son impact sur les entreprises, puis nous présenterons les technologies qui constitueront la deuxième vague du SOA. 6 IT-expert n 67 - mai/juin 2007

7 Les SOA : le concept qui change l informatique Définition et concept Les SOA sont la manière par laquelle on conçoit, définit et construit des applications en utilisant des blocs applicatifs réutilisables appelés Services. Les Services sont des fonctions clairement définies, indépendantes de la plateforme technique et de l état des autres services. Cette collection de services hétérogènes, interopérables et faiblement couplés permet de créer et d exécuter des applications composites selon les processus métiers de l entreprise. Pour PAC, un projet SOA inclut forcément la gestion des processus métiers (BPM pour Business Process Management), leur pilotage (BAM pour Business Activity Monitoring), un outil d intégration (ESB), la gestion des données et le respect des standards les plus couramment admis : SOAP, UDDI, WSDL, BPEL Le concept de SOA peut être comparé à un «embrayage», entre les besoins métier et les ressources informatiques, qui lie les services fonctionnels et les services techniques. Cette liaison est la force du SOA mais aussi la source de sa complexité. Elle nécessite une nouvelle approche, qui implique fortement les métiers dans la conception du système d information. De ce fait les SOA sont des projets qui peuvent être dirigés soit par les métiers (par le «haut») soit par l informatique (par le «bas»), ou, ce qui est le cas le plus fréquent et souvent le plus productif, par une collabo- ration très forte entre les métiers et l informatique. Le principe du SOA est finalement assez proche de celui adopté avec succès par Dell : faire du sur-mesure de manière moins coûteuse et plus industrialisées, en s appuyant sur des composants normalisés et standardisés. C est le principe du «Légo» logiciel. Le SOA permet la fusion des approches «construire» ou «build» et «acheter» ou «buy» de la constitution des systèmes d information. Cette approche consiste en un assemblage plus ou moins lâche de composants logiciels (progiciels ou pas) autour de processus métiers. Ces «systèmiers SOA» se rapprochent des modèles industriels d un Renault ou d un Thales qui sont des assembleurs de composants, développés en interne ou en externe à l entreprise. Le développement logiciel rejoint ainsi de ce qui se fait dans les autres industries. On bâtit à la demande des applications spécifiques selon les processus changeants de l entreprise. La valeur de l applicatif s est déplacée du composant applicatif à l assemblage des composants et à la pertinence du processus métier par rapport aux besoins toujours en évolution de l entreprise. Dans ce contexte, le chef d orchestre est celui qui maîtrise les processus de l entreprise et les réseaux qui permettent de constituer ce système d information composite. L innovation réside de plus en plus sur ces capacités. L alignement des métiers et de l IT L informatique s étend à toutes les activités de l entreprise, à la fois horizontalement et verticalement. Elle évolue vers toujours Les différentes approches SOA Approche orientée métier Approche Mixte Approche orientée informatique Objectifs Métiers Règles Métiers Portefeuille d activités de l entreprise Portefeuille de services de líentreprise ESB Composants Ressources?! F F F F F F Processus Métiers Orchestrations Services Métiers Services Techniques IT-expert n 67 - mai/juin

8 Compta. Paie Logistique, etc. Processus métiers ERP Produire Mainframe Portails EAI Vendre Client Serveur Services Síadapter SOA Organisation en silos Orientée production Pilotée par l offre Organisation matricielle Orientée client Pilotée par la demande Organisation en réseau Orientée réactivité Pilotée par l innovation MATÉRIEL LOGICIEL RÉSEAUX SERVICE plus d automatisation, de collaboration, de standardisation, de distribution et de virtualisation. Elle devient plutôt un élément créateur de valeur ajoutée, qu un centre de coûts. C est devenu un élément si vital pour l entreprise que les problèmes du SI peuvent avoir des effets redoutables sur l économie «réelle». Ainsi les systèmes d information ont toujours suivi l organisation et les besoins des entreprises depuis qu ils existent. Au fur et à mesure de l évolution des entreprises et des systèmes d informations, métier et informatique se sont rapprochés et intégrés. L informatique est devenue indispensable à l heure de l entreprise organisée en réseau et pilotée par l innovation. L avènement des SOA est lié à ces besoins. Technologiquement, une évolution plus qu une révolution Les SOA sont une évolution de l informatique qui reprend et modernise plusieurs concepts déjà existants. C est le cas des technologies issues des environnements mainframes (RPC qui deviennent Web RPC puis Web Services), de l objet (idée du composant logiciel) et du client/serveur (distribution), qui ont posé les fondements du SOA. L émergence des technologies Internet (TCP/IP, standards Web, serveurs d applications, portail ) a été le catalyseur de la vague SOA en permettant une distribution et une intermédiation gran- Vague Technologique Mainframe (1970 ) Client/serveur (1985 ) Composants (1995 ) SOA (2005 ) Besoin Métier Processus clés Collaboration Automatisation Agilité Automatisation des processus clés Collaboration Automatisation Agilité Automatisation des processus Intégration des processus Collaboration Automatisation Agilité Intermédiation Entreprise virtuelle Collaboration Automatisation Agilité Applications Développement spécifique Applications financières Progiciel de Gestion Intégré (PGI) Applications composites (CRM, SCM, extended ERP) Orchestration de services Modélisation d applications Intergiciel clé OS Bases de données, MOM, moniteur transactionnel Corba, EAI, serveur d applications BPM, BAM, ESB, EDA & Intergiciel Integré Topologie Centralisé 1-2-tiers Distribué 2-3-tiers Distribué 3 - N-tiers Distribué N-tiers Réseau Terminal passif SNA Ethernet Internet Internet V2 8 IT-expert n 67 - mai/juin 2007

9 dissante. L EAI est le précurseur de nombreuses technologies SOA : le bus de messages, le BPM, le BAM Cette vague technologique majeure peut être comparée à la révolution industrielle qu ont connue un bon nombre d autres industries. Le SOA, la gouvernance IT, le logiciel libre, les externalisations et les délocalisations sont les symptômes d une activité qui passe de l artisanat à l époque industrielle. Qu attendre des SOA? Les SOA virtualisent et standardisent de plus en plus les socles applicatifs et intergiciels permettant aux équipes informatiques (internes ou externes) de mieux se concentrer sur les parties les plus porteuses de valeur ajoutée pour la société, imbriquant l informatique et les fonctions de l entreprise. C est un alignement créateur de valeur. L ensemble du SI sera ainsi aligné sur les processus métiers de l entreprise. Technologies de l information, processus et utilisateurs seront de plus en plus intégrés et interdépendants. Ceci entraîne une meilleure automatisation et une plus grande réactivité du système dans son ensemble. Les SOA sont un des catalyseurs de l informatique «omniprésente», où l informatique, les processus et les utilisateurs sont de plus en plus intégrés. montée vers la valeur ajoutée, en dépit de la standardisation qui en résulte, a un coût important car elle reposera beaucoup sur des investissements importants (conseil, intégration, logiciels ). Utilisateurs Processus IT Utilisateurs Processus IT Cependant, il faut se garder de voir les SOA comme la panacée. La mise en place de ces architectures est un processus long, lourd et structurant pour l entreprise puisque l on répertorie, audite, crée une sémantique commune. On modifie ensuite l architecture du système, des applications et des interactions en son sein tout en limitant au maximum les adhérences dans le système. C est d autant plus structurant que l on touche à la fois les processus informatiques et métiers de l entreprise. Cette Impact des SOA Le S de SOA Le S de SOA ne désigne pas seulement un modèle technique de composition d applications en services, il désigne aussi la prépondérance de la notion de services avec des notions telles que services informatiques ou niveau de services. Automatisation, standardisation, remontée vers les processus métiers, architecture, urbanisme, gouvernance, complexité On devine rapidement que les SOA sont une vague technologique qui est très orientée services informatiques. Cette expansion des services est due à la haute valeur ajoutée des prestations qui sont réalisées et à la banalisation croissante des outils logiciels associés. Face au besoin de ces profils, centrés sur les processus avec des compétences mixtes informatiques et fonctionnelles, les SSII doivent évoluer vers des structures fusionnant de plus en plus conseil IT, conseil en processus, conseil en organisation et intégration de systèmes pour devenir des prestataires globaux de services à forte valeur ajoutée. Cependant, nombre de ces compétences sont rares sur le marché français, ce qui renchérit d autant leurs coûts. Les clients finaux vont aussi fortement se développer dans leurs compétences SOA car à mesure que leur activité deviendra de plus en plus dépendante de l informatique, il leur faudra aussi maîtriser les technologies SOA pour pouvoir s assurer de leurs capacités d innovation sur leurs processus, le contrôle de leurs prestataires, l alignement MOE/MOA IT-expert n 67 - mai/juin

10 De nouveaux postes tels que «composeur» logiciel ou responsable des processus vont émerger au sein des DSI pour faire face à la nouvelle manière de développer et d aligner son SI sur ces métiers. Les SSII et les clients finaux, qui développent des composants logiciels, pourront aussi devenir, dans cette optique SOA, en quelque sorte des éditeurs de logiciel. Car avec cette vague SOA, la question est maintenant de savoir qui connaît le mieux les processus d un secteur économique, les SSII, clients finaux ou les éditeurs de logiciels? Ainsi, éditeurs, SSII et clients pourront être concurrents et vont devoir plus collaborer et partager leurs composants au sein de communautés d intérêts. Cet avènement d une industrie informatique de plus en plus centrée sur le service, le réseau et fortement standardisée risque de bouleverser le marché d ici à 2010 ; d autant plus qu il faut ajouter à cela l impact démographique dû au vieillissement et la montée en puissance des délocalisations de services informatiques. Le S désigne aussi les niveaux de services qu un client est en droit d exiger de ses applications et processus métiers informatisés. C est un point crucial des SOA d autant plus que la technologie nous permet maintenant de mesurer et de quantifier ces niveaux de services. Les niveaux de services ou SLA sont déjà bien connus des exploitants et des infogérants, mais moins des entités qui travaillent en mode projet, ce qui peut être un frein. Les départements projets doivent travailler la main dans la main avec les exploitants pour justement définir ces Services et les SLA associés. Il faut mettre en place des paramètres et des méthodes communs d évaluation et d amélioration. Les SOA sont donc aussi un catalyseur pour l amélioration de la gouvernance et de la collaboration au sein de la DSI. Avec ces SLA, on peut mesurer les performances de son processus métiers, de son application, par rapport ses prestataires. On peut aussi le faire en interne pour facturer ses services et l utiliser en externe en mode B2B. Le A de SOA Le A de SOA est souvent «oublié» des discours marketing mais c est la partie la plus structurante et la plus créatrice de valeur ajoutée d une démarche SOA. Le SOA ne se conçoit pas sans intégration forte avec les métiers. Il nécessite une réflexion et une refonte architecturale IT et fonctionnelle puisque l on construit différemment les applications de son système d information. L importance de la phase d urbanisation et d architecture dans un projet SOA ne doit pas être sous-estimée, au risque de rencontrer les problèmes qu ont connus ces grands déploiements de PGI qui n avaient pas été assez préparés. Les projets SOA stratégiques sont des projets qui peuvent impacter de grands pans de l entreprise à l instar des grands projets PGI. Les SOA amènent les entreprises à redéfinir et réévaluer la pertinence de leurs processus métiers et de la traduction informatique de ces processus, pour pouvoir tirer pleinement parti des avantages des technologies SOA. Avec la «modularisation» et la flexibilité héritée des fonctions transformées en services, on peut assembler à la volée des services logiciels qui peuvent déjà être des progiciels, des parties de progiciels ou des développements spécifiques, pour créer une nouvelle application. La réutilisation est forte, la maintenance réduite et on s approche du degré de personnalisation que l on peut avoir avec un développement spécifique «classique». La conception des services est lente au début, mais elle s accélère au fur et à mesure que le nombre de services augmente et que l on profite au maximum des capacités de réutilisation offertes par les services déjà existants. Ce développement composite combinant les approches «Build» et «Buy» génère toutefois d une importante complexité, qu il faudra savoir gérer. La mise en place de ces systèmes nécessite aussi d importantes études préalables autour de la notion de services, de sémantique, de 10 IT-expert n 67 - mai/juin 2007

11 gouvernance, d urbanisme et d architecture des systèmes concernés par le projet SOA. Cette conception composite, a priori entropique, doit être fortement pilotée et encadrée, d où le renouveau actuel des notions de gouvernance et de gestion des projets informatiques. Ce sont certes des points cruciaux pour la réussite de tout projet informatique, mais leurs apports sont encore plus évidents dans le cas des projets SOA. Les processus codés en «dur» au sein des applications progicielles sont maintenant trop rigides. L avenir appartient à des applications composites alignées au mieux sur les processus de l entreprise et qui sont développées, exécutées et pilotées au sein des plates-formes intergicielles (middlewares). Les processus métiers sont de plus en plus définis et intégrés au niveau de la couche intergicielle, qui de ce fait, s accapare une part importante de la valeur ajoutée et de l intelligence du système. Les acteurs traditionnels de l intergiciel ont déjà saisi l opportunité des SOA et sont en avance par rapport aux géants du progiciel applicatif qui ont dû développer une plate-forme intergicielle et redévelopper leur patrimoine applicatif. Ils doivent «désintégrer» leurs progiciels, découpler applications, bases de données et processus, modulariser et ensuite réintégrer mais au niveau des processus tout en respectant au maximum les standards. PGI Processus Modules applicatifs Données L entreprise proactive, le SOA 2.0 Interview de James Odell James Odell est l un des spécialistes les plus reconnus pour le SOA, le BPM, l EDA, les systèmes complexes et les systèmes à base d agents. Il a une chaire à l OMG et à l IEEE et est un membre actif du Cutter Consortium. Qu entendez-vous par SOA? James Odell : Les SOA ne concernent pas seulement les services, les points clés sont la notion d architecture, de gestion des processus métiers, de gestion des événements et de MDA/MDD (développement orienté modèle). Les SOA, centrées sur les processus, rapprochent la vision métier de son exécution informatique. Les SOA flexibilisent le SI et le cachent le plus possible aux yeux des métiers. Qu est-ce qui empêche une adoption plus large des SOA? SOA Processus James Odell : La bonne compréhension de la liaison entre architecture métier et architecture informatique reste difficile dans les entreprises ainsi que l intégration nécessaire entre les équipes métiers et informatiques. De plus la complexité inhérente et croissante des systèmes d information freine l adoption des SOA. M o d u l e s a p p l i c a t i f s Avez-vous une idée de ce que sera la prochaine étape du SOA? Référentiel données Le SOA permet aux éditeurs applicatifs d ouvrir leurs progiciels, de gagner en agilité au niveau des processus, bien qu ils perdent une partie de la maîtrise qu ils avaient sur ce marché ; la conception d applications en mode SOA, d une manière composite est, elle aussi, un changement culturel et méthodologique majeur James Odell : C est la technologie agents. Cette technologie apporte une valeur ajoutée indéniable aux plateformes SOA en les flexibilisant et en leur permettant de gérer la complexité croissante des modèles métiers et des systèmes d information. Ce sont des systèmes logiciels fortement distribués et automatisés, hautement flexibles, intrinsèquement liés au métier puisqu ils sont basés sur du développement orienté objectifs. IT-expert n 67 - mai/juin

12 Plateforme SOA orientée agents Interview d Emmanuel GONON - PDG Fondateur d Oslo Parlez-nous un peu d Oslo, premier éditeur d une plateforme SOA orientée agents. Emmanuel GONON : Oslo est un éditeur de logiciels permettant d informatiser des opérations qui ne l étaient pas complètement avec les solutions existantes (par exemple, la synchronisation des activités d un aéroport pour réduire les retards des avions). Ces opérations sont aujourd hui difficilement informatisables car elles sont trop complexes et longues à programmer, elles évoluent très rapidement, et elles s appuient sur un grand nombre de sources de données et d événements. Grâce à notre offre, OSLO Suite, nous pouvons modéliser facilement les objectifs et règles métier, déclencher les processus métier correspondant au contexte de l entreprise et les adapter automatiquement aux événements auxquels elle est confrontée. Nous pouvons enfin intégrer rapidement ces opérations avec les systèmes existants et tous les capteurs de données. OSLO Suite s inscrit parfaitement dans le monde SOA en accroissant ses capacités vers l EDA. Quelle est votre stratégie? Emmanuel GONON : Nous visons d ici deux ans à être le champion du «Dynamic Business», en nous appuyant sur : une offre de rupture nous permettant d être considéré comme le leader des plateformes proactives, la prochaine étape du SOA ; des partenaires technologiques (Oracle, Cisco, BEA ) et intégrateurs (Cap Gemini, ITC, Infosys, Steria, Unilog ) de renom ; une implantation d ores et déjà internationale (US). Quels sont les avantages de votre plateforme? Emmanuel GONON : Ils sont nombreux, et ont pour objectif d accroître l agilité de la société, en la rendant dynamique. OSLO Suite permet d informatiser les opérations business les plus complexes, dans des temps de développement divisés par 5. Modélisation proche du métier permettant de développer des applications en ligne avec les objectifs business, Offre intégrée et orientée modèle facilitant l évolutivité et réduisant les coûts de maintenance, Alignement parfait entre les acteurs du projet (utilisateur métier, business analystes, architecte, développeurs IT). pour eux. C est aussi une nécessité pour faire face aux changements impulsés par les SOA, pour rester la plateforme sur laquelle leurs principaux clients définissent leurs processus critiques et pour pouvoir pénétrer fortement les bastions du développement spécifique. Ces plateformes intergicielles, issues des serveurs d applications, sont en train de s étoffer pour devenir la plateforme unique (J2E ou.net) sur laquelle on bâti et intègre ses applications selon ses processus métiers. 12 IT-expert n 67 - mai/juin 2007

13 Après le SOA, le SOA 2.0. Évolutions socio-économiques et son impact sur l IT En même temps que les entreprises évoluent vers le SOA, l économie continue à se transformer et à évoluer à une vitesse sans cesse croissante. L environnement des entreprises se complexifie de plus en plus (papy-boom, mondialisation, délocalisations, réglementations, nouvelles organisations ), et les entreprises se doivent de rester guidées par l innovation et d accroître leur flexibilité possible. Le système d information, crucial dans la création de valeur des entreprises modernes, se doit de pouvoir suivre ces changements et les demandes de plus en plus complexes des métiers de l entreprise. Les contraintes sur les systèmes d information s accroissent elles aussi : masse des informations à gérer, besoins transactionnels, interdépendance des entreprises, nécessité de l innovation et d aligner business et IT, superposition des couches technologiques Le paradigme temporel a lui aussi changé, l entreprise est de plus en plus en temps réel et elle tente maintenant d être proactive. La réponse est la prochaine étape du SOA, symbolisé par l entreprise proactive. L entreprise proactive, le SOA 2.0. Les outils informatiques vont toujours plus loin et après avoir permis à l entreprise de travailler et de réagir en temps réel, ils lui permettent maintenant de devenir proactive. L entreprise proactive utilise déjà les technologies SOA, tout en ayant besoin de plus pour faire face la complexité croissante de son environnement et réagir au plus vite et au plus juste. Ce concept va plus loin que le stade de l information temps réel. Il permet aux entreprises : De réagir immédiatement et d anticiper les besoins de leurs clients, fournisseurs, et de leur environnement en général pour créer des opportunités et éviter les problèmes potentiels. De gérer des niveaux de complexité que la technologie et/ou l humain n arrivaient pas à maîtriser auparavant. De construire un système d information adaptif, de plus en plus automatisé et capable de délivrer une valeur ajoutée supérieure. Les plateformes capables de délivrer ce concept combinent plusieurs outils aujourd hui distincts que sont : les moteurs de règles métier, le BPM, les plateformes SOA, les outils EDA, outils décisionnels L intégration de ces plateformes permet de corréler les événements et les objectifs de l entreprise. De cette conjonction, et conformément aux règles métiers édictées par l entreprise, le SI peut déclencher des actions automatiques et/ou humaines de manière à ce que l entreprise puisse anticiper les menaces et les opportunités qui s offrent à elle et réagir au plus vite. Cette complexité est difficilement prévisible et il est quasiment impossible de prévoir toutes les exceptions. Il faut des systèmes autonomes, proactifs mais qui restent gérables et alignés sur les objectifs du métier. La technologie la plus porteuse autour de l approche d entreprise proactive est le concept de systèmes multi-agents (voir interviews de James Odell et d Emmanuel Gonon). Le concept agent est l optimum actuel dans les technologies distribuées et dans l intermédiation logicielle. Il se base sur le développement orienté objectifs, il est donc naturellement aligné avec les besoins métiers. Chaque agent se voit assigner un ou plusieurs objectifs métiers selon les règles et les processus de l entreprise. Il exécute ses objectifs en conjonction avec les objectifs des autres agents avec qui il est en interaction, créant une sorte d intelligence collective. Chaque agent peut se voir attribuer de nouveaux objectifs selon les besoins de l entreprise et comme les agents et le système sont orientés objectifs, ils sont capables de faire face aux exceptions non prévues. La flexibilité et la réactivité sont donc optimales. Ce sont des systèmes capables de gérer en temps réel des événements complexes que l homme ou d autres systèmes informatiques n arrivent pas à gérer. Par son approche innovante, le concept de systèmes multi-agents supplée aux limitations actuelles des approches SOA classiques, encore trop rigides et limitées dans la gestion de la complexité et d événements imprévus, dans la «proactivité» face à un environnement de plus en plus imprévu et changeant. Les applications de ce concept d entreprise proactive sont nombreuses : détection de fraudes dans la finance et les télécoms, sécurité et contre-terrorisme, gestion temps réel d unité militaires sur le terrain, gestion dynamique de portefeuilles d investissements, gestion proactive de la relation client, pilotage des anomalies sur la chaîne logistique, e-business L entreprise proactive totalement en réseau, guidée par l innovation et basée sur un système d information SOA 2.0. est en train de devenir une réalité. Mathieu Poujol Consultant Sénior Pierre Audoin Consultants PAC est la principale société européenne spécialisée dans les études et le conseil marketing et stratégique à destination des acteurs des technologies de l information. IT-expert n 67 - mai/juin

14 LA RÉFÉRENCE TECHNIQUE DES PROFESSIONNELS DE L'INFORMATIQUE Pour compléter votre bibliothèque de référence technique, commandez vite les anciens numéros* d IT-expert à tarif préférentiel! IT-expert n 53 Janvier/février 2005 DOSSIER : La gouvernance du système d information Le projet LDAP Firefox votre prochain navigateur? JSF versus Webforms Interview Intermarché L entreprise sous le feu de la guerre de l information IT-expert n 57 Septembre/Octobre 2005 IT-expert n 58 Novembre/décembre 2005 IT-expert n 59 Janvier/février 2006 IT-expert n 60 Mars/avril 2006 DOSSIER : Equiper les forces de terrain d une solution mobile La gestion des utilisateurs centralisée ou le provisioning Les alternatives à la suite bureautique Microsoft Les Tags RFID : révolution technologique ou cauchemar Les solutions Linux DOSSIER : L intégration de contenu, un problème bien réel Les JavaServer Faces face à Struts Sybase Adaptive Server Enterprise 15 Interview de Nicolas Maquaire, Président de l éditeur Français EntropySoft Zoom client SAINT-GOBAIN Informatique et téléphonie : à quand la convergence? DOSSIER : Vers un standard pour le pilotage des coûts informatiques - Un levier de performance économique : AB C/ABM Contrôle des développements externalisés & solutions de gouvernance K9a : une nouvelle grille de lecture pour la conduite agile de projets de systèmes d information Interview de Jérôme Dupont, Directeur Conventions & Projets du GIP-MDS La guerre des processeurs aura-t-elle lieu? DOSSIER : La qualité des applications développées en technologies objet L industrialisation des développements au secours des échecs projets Environnements de Développement Intégrés Urbanisme des Systèmes d Information versus Architecture d Entreprise Interview de Monsieur SAINT-ALME, Responsable NTIC chez AG2R Contrôle d accès au réseau * Dans la limite des stocks disponibles IT-expert n 62 Juillet/août 2006 DOSSIER : Panorama sur les techniques Agiles PHP5, une alternative à.net et J2EE? Eclipse : le Big Bang Callisto Test Driven Development Interview d Elisabeth Le Boité, Responsable Qualité et Système d Information du SIB Syndicat Interhospitalier de Bretagne Qui arrêtera Google? IT-expert n 63 Septembre/octobre 2006 DOSSIER : La géolocalisation Géolocalisation, les techniques alternatives au GPS Le positionnement par GPS Géolocalisation, tout n est pas permis Interview de Me Gérard HAAS, Docteur en droit Recyclage des e-déchets IT-expert n 64 Novembre/décembre 2006 DOSSIER : Capital Immateriel Windows Vista : le nouveau système d exploitation de Microsoft Les curseurs sous SQL Server Interview de Mme Seigneur, Directeur Informatique du Conseil Général de Vendée Wimax IT-expert n 65 Janvier/Février 2007 DOSSIER : Web 2.0 entreprise, quelles réalités? ITIL et ISO20000 Logiciel libre :Qu exiger de son prestataire informatique? Les wikis : définitions fonctionnelles et techniques Interview de Monsieur Kabla, DSI de Dassault Systèmes Ventes France Une approche structurée de la certification du réseau : l audit automatique du réseau et la validation des changements des configurations

15 Offre Spéciale Je souhaite acheter les numéros suivants Tarifs TTC (TVA : 5,5 %) 1 exemplaire : 8 10 exemplaires : 60 5 exemplaires : 35 Autre quantité : IT-expert n 56 Juillet/août 2005 DOSSIER : La veille et ses outils L interopérabilité des systèmes d informations : fantasme ou perspective? SQL Server 2005 Les clés du succès en gestion desmétadonnées Interview SCOR Consolidation de messagerie, dimensionnement du réseau : Le juste équilibre Année 2005 N 53 N 56 N 57 N 58 Année 2006 N 59 N 60 N 61 N 62 N 63 N 64 Année 2007 N 65 N 66 Pour commander les anciens numéros d IT-expert, il vous suffit de nous renvoyer ce document à l adresse suivante : IT-Expert 3, rue Marcel Allégot Meudon - France Tel : +33 (0) Fax : +33 (0) Adresse d expédition & de facturation IT-expert n 61 Mai/juin 2006 DOSSIER : Optimiser innovations et transformations en gérant le portefeuille de projets et d applications Subversion : le grand départ? L accessibilité numérique Wi-Fi Mme Mlle M. Nom Prénom Société Fonction Adresse CP Ville Tél Fax IT-expert n 66 Mars/Avril 2007 Chèque joint à l ordre de Press & Communication France Règlement à réception de facture DOSSIER : Sécurité : Les applications, le talon d Achille des entreprises RIA (Rich Internet Application) : définitions et panorama des solutions Gestion des droits numériques en entreprise avec RMS Un observatoire pour mesurer l urba Interview d Hubert Tournier, Senior Manager chez Deloitte Consulting & Risk Services Les DRM : une introduction Date : Signature obligatoire :

16 Technique SOA : architectures & outils Quel modèle pour un SI modernisé? Quelle est l utilité de SOA dans ce cadre? Y a-t-il plusieurs sortes de SOA? Quelle approche technique : REST versus WS-* : encore une nouvelle guerre dont les informaticiens sont friands? Tels sont les thèmes abordés dans cet article, qui souhaite mettre en évidence une approche pragmatique de SOA, bien distincte d une approche purement Web Service. Position du problème Le modèle présenté dans la figure 1 part du principe qu un système d information (SI) doit aider l entreprise à traiter les événements métier qu elle reçoit. Un SI moderne doit aider l entreprise à traiter ces événements en temps réel ou quasi réel. Le modèle proposé distingue donc plusieurs couches : La couche de récupération des événements métier ; La couche processus métier ; La couche service métier ; La couche service technique ; La couche bases de données & référentiels. Dans chacune des couches, SOA peut apporter des éléments de modularité et de flexibilité, voire permettre la mise en place de nouveaux types d application. Remarquons cependant que ce modèle ne suffit pas nécessairement pour représenter un SI très hétérogène, organisé en silos, ce qui est souvent le cas des très grandes entreprises. Il est nécessaire de prévoir alors une couche de communication entre ces silos, afin de faciliter la mise en place de processus transverses, comme l illustre la figure IT-expert n 67 - mai/juin 2007

17 Application interactive de type portail Serveur de réception de message SERVICES SERVICES METIER GESTION DES EVENEMENTS ENTRANT Web service (faáade) d'accès au SI PROCESSUS METIER Ouvrir le SI aux partenaires Les clients : les SI de ces partenaires (clients, fournisseurs ) Service normalisé, robuste & sécurisé : normes WS-* (WSDL/SOAP) Traitement automatisé, asynchrone Application interactive Ouverture du web 2.0 sur Internet Les clients : Mashps, Widgets (uwa), Web Desktop Service simplifié orienté données : approche REST Service applicatif Service fonctionnel Service entité Services techniques divers (mapping O/R, log ) Structurer le SI Les clients : les processus métier Service allégé : Spring/EJB3 Serveur d'envoi de message Infos non structurées Bases de données La couche de gestion des événements entrants Quel que soit le canal d arrivée de ces événements (fichier plat, message XML, formulaire rempli sur le portail Internet, etc.), cette couche a pour objectif de router l événement métier reçu vers le processus métier qui devra traiter l événement. Elle peut bien évidemment assurer d autres tâches, telle que la validation syntaxique des événements entrants ou la sauvegarde systématique de ces événements à des fins de robustesse (aucun événement ne doit être perdu) ou d audit (quels types d événement sont reçus via quel canal d entrée?). Elle s appuiera pour ce faire sur des services techniques (log ) ou métier (service de validation, service de routage). Rôle de SOA : cette couche peut offrir comme canal privilégié d interaction des (web) services accessibles directement par les systèmes d information des partenaires et clients de l entreprise. La couche des processus métier Cette couche a pour objectif de traiter les événements qui lui sont adressés. Un processus métier peut revêtir plusieurs formes. Dans un contexte SOA, ce sera un processus automatisé, orchestrant l appel aux services métier (un processus étant décrit via le langage BPEL). Un processus BPEL est lui-même un service, accessible par la couche de gestion des événements entrants. Cette approche est la seule qui permette d assurer que tous les événements seront traités en temps et en heure. Mais dans certains cas, un événement peut/doit être routé vers un acteur humain, cet acteur utilisera alors une application interactive pour traiter l événement. L application interactive sera elle aussi cliente des services métier. Enfin, il ne faut oublier les batchs, qui peuvent traiter un lot d événement entrant lorsque c est pertinent (ensemble de commandes émises par la même entreprise, lots de chèque, etc.). IT-expert n 67 - mai/juin

18 GESTION DES EVENEMENTS ENTRANT PROCESSUS TRANSVERSES Bus d'entreprise (ESB) Web service d'accès au silo Web service d'accès au silo Web service d'accès au silo La couche des services métier Cœur de l approche SOA, chaque service métier doit offrir un ensemble cohérent de traitements métier : cela peut concerner par exemple l accès à la «vision client» (obtenir un ensemble synthétique d information sur le client, l état de ses comptes, l historique de ses relations avec l entreprise ), ou la simulation d un crédit immobilier, ou le calcul d impôts et de taxes diverses, etc. Un service métier peut être soit un service d accès à des informations, soit un service de calcul et de vérification de règles métier, soit une composition des deux. La composition de service devrait jouer un grand rôle dans nos futures pratiques de développement, nous y revenons un peu plus loin. La couche des services techniques Le rôle d un service technique est de donner accès à une ressource technique donnée : on citera par exemple l accès aux bases de données relationnelles, au CICS d un mainframe, à un système de GED, à un outil de log, à un ESB, etc. Un service métier peut s appuyer sur un ou plusieurs services techniques pour exécuter ses traitements. Par exemple, un service métier dont le rôle est de donner accès aux objets métier «client» aura besoin de s appuyer sur un service technique d accès au mainframe (via CICS) ou à SAP. Ensuite structurer : les patterns SOA On retrouve donc SOA à trois endroits dans le modèle précédent, comme la figure 1 le met en évidence. On distinguera donc 3 patterns architecturaux de mise en œuvre de l approche SOA, en abrégé «patterns SOA». Chaque pattern a pour objectif la conception et le déploiement de services. Ces patterns sont présentés dans le tableau comparatif suivant. Mettre en œuvre SOA, c est donc dans un premier temps déterminer le type de Pattern Architectural à appliquer. Certains projets ne nécessiteront qu un seul de ces patterns. D autres au contraire en nécessiteront deux voire trois. 18 IT-expert n 67 - mai/juin 2007

19 Pattern ouvrir le SI(lo)» P attern «modulariser le SI» Pattern «Web 2.0» Client díun service conçu via le pattern Système d information des partenaires de l entreprise Application composite (processus BPEL, application interactive MVC, batch) Internaute, via des applications de type Mashup ou Widgets Design Pattern de conception détaillée du service Façade -Injection de dépendance -Façade lorsque le service encapsule l accès à un existant (mainframe, SAP ) CRUD (Create Research Update Delete) Caractéristique du service Service «gros grain», distribué, avec une garantie de sécurité et de robustesse, et éventuellement de performance Service «gros grain» et «grain moyen». La distribution doit être possible mais elle n est pas nécessaire pour les services métier. La sécurisation n est pas indispensable (dialogue client / service interne au SI) Service de type «flux d information» (RSS, Atom) Modalité d accès au service Synchrone lorsque le service est accédé via Internet. Asynchrone lorsque le service ouvre un silo (cf. figure 2). Synchrone lorsqu il s agit d un service métier ou d un service technique. Asynchrone lorsqu il s agit d un processus. Synchrone Format de description du service et des opérations qu il offre Norme WSDL Interfaces JAVA ou C# Standard de fait REST (formalisé via ATOM par exemple) Format des informations échangées entre client et service Document XML (respectant un schéma de référence) associé à des informations structurées (objets métier) Objets (éventuellement sérialisés) Document XML, associé à des informations non structurées : pages XHTML, document PDF Protocole de communication réseau SOAP sur HTTP ou autre Les services sont colocalisés : pas de distribution a priori. En cas de nécessité on utilise RMI (via des EJB Session) ou JMS (via des Message Driven Bean) HTTP «de base» Container de service Axis, Xfire Spring Container EJB 3 (avec ou sans distribution) Toute application sachant répondre à des requêtes REST (gestionnaire de blog respectant ATOM par exemple) Exemple d utilisation du pattern architectural Relation automatisée entre le SI d une banque distribuant des produits d assurance, et le SI de l assureur assurant la gestion back office. Toute nouvelle application «orientée objet» peut être structurée ainsi : ce pattern est une évolution des architectures objet n tiers. Un service est accédé via une petite application dédiée, installée dans un «container» dédié : Widget de Netvibes (UWA), Gadgets de Google Desktop Mettre en œuvre les patterns architecturaux : quels outils? Outils pour le pattern «ouvrir le SI» Les services à mettre en place pour cette ouverture ont trois caractéristiques : Ils sont naturellement distribués : c est-à-dire que les clients de ces services sont distants, et accèdent aux services via Internet (cas de la figure 1) ou via un réseau interne (cas de la figure 2). Cette contrainte incontournable implique de prendre des précautions en terme de performance ; Ils doivent dialoguer avec leur client indépendamment de la technologie respective d implémentation du service comme du client : l interopérabilité est une condition sine qua non du succès. Enfin, ils doivent offrir un minimum (voire un maximum!) de robustesse et de sécurité : la robustesse comme la sécurité ne sont pas des contraintes purement techniques! Elles comportent un enjeu business fort. En effet, l accès à ces services peut être payant : un partenaire ne paiera pas pour un service non robuste! Par ailleurs un service non sécurisé peut conduire à des dégâts dont on connaît l impact économique potentiel. La nécessité de rendre interopérable les mondes Java,.Net, PHP, mainframe etc. ont conduit à l éclosion des normes WS-*. Afin d offrir des garanties en terme de robustesse, un service exposé sur Internet doit publier ses engagements de service (Service Level Agreement de 99 % par exemple) et se donner les moyens de les respecter. IT-expert n 67 - mai/juin

20 <wsp:policy> <wsp:exactlyone> <wsse:securitytoken TokenType= wsse:x509v3 wsp:usage= wsp:required wsp:preference= 50 /> <wsse:securitytoken TokenType= wsse:kerberosv5tgt wsp:usage= wsp:required wsp:preference= 10 />a </wsp:exactlyone> </wsp:policy> Les engagements que prend un fournisseur de service en matière de disponibilité sont décrits dans ses conditions générales de vente, et éventuellement dans un fichier au format WS-Policy. Cette norme a en effet été créée pour permettre d expliciter la politique d un fournisseur de service. Pour pouvoir respecter sa SLA, un fournisseur de service doit monitorer ses accès. Ce monitoring lui permet de surveiller ses performances et d anticiper une augmentation de la demande. Il existe plusieurs façons de mettre en place un tel monitoring : dans le monde Java, si on ne veut pas recourir d emblée à des solutions complètes mais coûteuses (par exemple dans le cadre d un projet pilote), le recours à JMX et à la programmation orientée aspect peuvent être des outils intéressants. Il doit aussi réguler ses accès en authentifiant les consommateurs du service. L authentification permet de réguler les utilisateurs simultanés, mais aussi d assurer un accès restreint à des données protégées. Elle peut se faire simplement par identifiant/mot de passe ou avec des systèmes plus sophistiqués (certificats numériques, tickets Kerberos, etc.). Par ailleurs, pour assurer la confidentialité des flux échangés, le fournisseur de service pourra utiliser SSL, ou bien des méthodes plus sophistiquées avec WS-Security. Cette norme décrit comment crypter et signer des documents XML transportés via SOAP. Plus généralement, il est possible de décrire l ensemble de la politique de sécurité appliquée (règles sur l authentification et la confidentialité) dans un fichier au format WS-SecurityPolicy. L exemple ci-dessus présente le cas d un Web Service acceptant une authentification par certificat X509 ou par ticket Kerberos, avec une préférence pour les certificats. WS-Policy et WS-SecurityPolicy sont des normes intéressantes car très structurantes, mais elles ne sont pas encore beaucoup utilisées dans la pratique. Par contre, WS-Security est une norme aboutie implémentée dans les grands serveurs d applications du marché. Outils pour le pattern Web 2.0 L approche REST (Representational State Transfer ) repose sur deux principes : un service REST est un service d accès à une ressource informationnelle identifiée par une adresse Internet (URL). Exemples de ressource : news d un site web, entrée d un blog, page d un Wiki, etc. invoquer un service REST, c est-à-dire accéder à la ressource, c est utiliser directement le protocole HTTP HTTP permet d envoyer à un serveur web des requêtes définies par des mots clefs : GET, POST, PUT, DELETE, TRACE Appliquer le pattern REST consiste essentiellement à définir pour chacun des mots clefs HTTP une sémantique spéciale. Illustrons cela en montrant comment un serveur de contenu supportant ATOM, protocole couramment utilisé dans le monde de la gestion de contenu web, définit les services qu il offre à ses clients. ATOM manipule deux entités de base, les entrées (ATO- MEntry) et les flux (ATOMFeed). Une entrée décrit une information, un flux est associé à l ensemble des informations rassemblées sous un même toit. Service ATOM Mot clef http Sémantique Résultat Créer une information POST Permet de créer une nouvelle information en utilisant une requête POST contenant une ATOMEntry Une URL sur l information nouvelle créée sur le serveur Editer une information GET PUT DELETE Rechercher l information Mettre à jour l information Supprimer l information Rechercher des informations GET Interroge le serveur pour récupérer les dernières informations créées. Un ATOMFeed, contenant les informations demandées en particulier les x derniers documents créés, plus un lien vers les y derniers documents créés 20 IT-expert n 67 - mai/juin 2007

21 Un exemple d ATOMEntry <entry> <title>un exemple d entree</title> <summary>trop simple </summary> <author> <name>martin Dupont</name> <url> </author> <issued> t12:29:29</issued> <created> t14:10:58z</created> <modified> t14:10:58z</modified> <id>identite de l entree</id> <content type="application/xhtml+xml" xml:lang="en-us"> <!-- le contenu de l entree. Alternative : il est possible de remplacer par une URL vers le contenu- -> </content> </entry> Et un exemple d ATOMFeed <feed> <!-- le lien vers les 20 dernieres entrees--> <link rel="prev" type='application/x.atom+xml' title="les 20 Entrees precedentes" href=" <!-- le lien vers le service permettant de creer une entree --> <link rel='service.post' type='application/x.atom+xml" title="créer une nouvelle information" href="xxx.atomapi "/> <! les 2 dernières entrees, avec leur contenu --> <entry> <id> <!-- le lien vers le service permettant d éditer l entree --> <link rel= "service.edit" type='application/x.atom+xml" href="/yyy/zzz.atomapi"/> <title> mon entree </title> <content> <!-- ici, on trouve en general un resume ou les premieres lignes du blog--> </content> <issued> t20:52:57-05:00</issued> <modified> t20:52:57-05:00</modified> </entry> <entry> </entry> </feed> IT-expert n 67 - mai/juin

22 WS-* vs REST : une conclusion possible (mais provisoire)? L avantage de l approche REST est sa (relative) simplicité. Le succès de la blogosphère, qui repose en partie sur ATOM, a d ailleurs propulsé cette approche comme un concurrent potentiel des Web Services. Mais ce n est pas si simple Il ne faut pas oublier que ce type de protocole manipule avant tout des informations pas ou peu structurées. Dans le monde des SI de gestion, manipulant des informations plus structurées, cela peut poser des problèmes : Comment récupérer non seulement une commande, mais également les lignes de cette commande, la description du produit commandé par ligne, le ou les bons de livraison, etc.? Avec REST, il faudra faire autant de demande qu il y aura de ressource concernée, et de plus il faudra utiliser les ATOM- Feed dans un contexte non prévu au départ. Comment rechercher non pas les «x dernières commandes», mais les commandes «reçues entre telle et telle date et non encore livrées» : autrement dit, comment utiliser (simplement) des critères de recherche? Comment demander un devis, c est-à-dire la valorisation d une commande? L approche REST est orientée «Données» et non pas «Traitement», or les services SOA ne sont pas uniquement orientés Données. Comment garantir sécurité, robustesse et performance? Conclusion En conclusion, quel est le futur de SOA? En ce qui concerne l ouverture du SI (les patterns 1 et 3), on pariera sur un rapprochement des approches WS-* et REST/ATOM pour répondre à certains besoins précis. Quand à l approche «les services sans les web services» illustrée par le pattern 2, le combat entre SPRING 2.x et les EJB 3 est encore indécis à long terme. Mais l approche SPRING par sa simplicité est en tout cas à court et moyen terme un cheval de bataille pragmatique et désormais éprouvé. Pascal GROJEAN Directeur de SQLI Consulting A propos du Groupe SQLI : Le Groupe SQLI est une société de services et solutions e- business à forte valeur ajoutée. Il est un des acteurs majeurs français avec ses 10 implantations régionales (Paris, Lyon, Toulouse, Montpellier, Aix-en-Provence, Bordeaux, Dijon, Strasbourg, Nantes et Poitiers). La société est également présente en Suisse (Lausanne et Genève), au Luxembourg, au Maroc (Rabat, Casablanca et Oujda) et au Canada (Montréal). Le Groupe SQLI regroupe aujourd hui 1400 collaborateurs, et a réalisé un chiffre d affaires de 91,1 M en 2006 ; il prévoit de réaliser un chiffre d affaires de 120 M en SQLI est coté au Nouveau Marché depuis le 21 juillet 2000 (code SICOVAM : 7547). La notion de SOA (Service Oriented Architecture ou architecture orientée service) s applique à une nouvelle manière d intégrer et de manipuler les différentes briques logicielles d un système d information et de gérer les liens entre elles. Comme son nom l indique cette approche repose sur la réorganisation des logiciels en ensembles fonctionnels appelés services (ou web services). Les auteurs listent les questions à se poser pour mettre en place une SOA, et proposent une méthodologie qui recouvre les aspects architecture et les aspects organisationnels. Un modèle d implémentation technique est présenté dans les deux principaux environnements : J2EE et.net. Enfin les auteurs décrivent les solutions logicielles disponibles qui ont déjà intégré SOA. SOA : Le guide de l architecte Edition : Dunod/SQLI pages - Prix : 29 ISBN : IT-expert n 67 - mai/juin 2007

23 Et retrouvez de nouveaux services : un moteur de recherche pour trouver les informations techniques qui vous intéressent une nouvelle offre d abonnement qui vous permet d accéder aux anciens numéros d IT-expert en format pdf les livres blancs techniques d éditeurs de logiciels, de SSII, de nos partenaires dans une rubrique "téléchargements" ouverte à tous! Et toujours des informations sur nos partenaires, sur les sommaires des numéros d IT-expert : un complément d informations à la version papier que vous recevez tous les 2 mois! LA RÉFÉRENCE TECHNIQUE DES PROFESSIONNELS DE L'INFORMATIQUE

24 Actualités internationales Actualités internationales Le W3C a annoncé le mois dernier un changement des méthodes de travail des groupes en charge de l évolution de HTML et de XHTML 2.0. Un premier brouillon de la future spécification HTML devrait être disponible dès le mois de juin afin de permettre les commentaires des différents acteurs des technologies de l information. La spécification finale n est pas prévue avant 2010! Cette ouverture s inscrit comme une réponse aux critiques qui avaient présidé à l établissement du HTML Elle ne suffira sans doute pas à faire taire les inquiétudes de ceux qui voient d un mauvais œil que le groupe de travail soit conduit par un représentant de Microsoft. Le cas du XHTML semble plus compliqué. La version 2.0 s avère ne pas assurer une totale compatibilité ascendante avec la version actuelle de HTML. Le W3C prend d ailleurs en considération cette divergence et pourrait la formaliser en modifiant l appellation XHTML afin d affirmer son indépendance vis-à-vis du HTML. A terme une telle décision aboutirait probablement à la cohabitation de deux approches dans les développements de sites web. La transition de Windows XP vers Vista n est pas une mince affaire pour les entreprises. Microsoft en a bien pris conscience qui a livré fin février un nouvel ensemble d outils gratuits pour le déploiement de Vista. Parmi les éléments qu il contient, un vérificateur de conformité matérielle qui permet de stopper la mise à jour si la machine ne répond pas aux exigences minimales et un kit de vérification de compatibilité des applications et de conseil pour leur mise en conformité. Depuis la mi-mars, la version 5 du Linux Enterprise de Red Hat est disponible pour les utilisateurs. Cette nouvelle version s appuie sur la version du noyau Linux. Elle porte un intérêt tout particulier aux problèmes de virtualisation et inclut à ce titre les outils Xen qui constituent la solution «officielle» de virtualisation. La solution VMware d EMC, bien que fonctionnant sur la nouvelle plate-forme nécessite donc une installation séparée. Parmi les nouveautés de cette version, on notera également une amélioration du support des partages réseau et imprimantes de Microsoft ainsi qu une intégration améliorée avec Active Directory. Une nouvelle version de Linux pour les postes de travail est également disponible chez Red Hat. Elle vise cependant le marché BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) et ne devrait donc pas beaucoup faire parler d elle ni aux Etats-Unis, ni en Europe. Enfin, notons que les craintes concernant Red Hat engendrées par l annonce d Oracle en octobre dernier qui lançait des services de support autour du Linux Red Hat ne se sont pas concrétisées. Le titre Red Hat qui avait chuté après l annonce est revenu à son cours antérieur 3 mois plus tard lorsque Red Hat a annoncé un accroissement de ses revenus dans les activités de support. 24 IT-expert n 67 - mai/juin 2007

25 Actualités internationales Mono, le runtime.net en source libre de Novell devrait se voir doter de nombreuses nouvelles fonctionnalités cette année. La première d entre elle est l adjonction d un compilateur VB.Net. Un tel composant est essentiel pour la prise en charge des sites ASP.Net puisque ceux-ci font appel à la compilation des pages lors de l exécution. Jusqu à présent, les sites rédigés en VB.Net étaient donc de facto hors du périmètre d action du runtime Mono. Au programme de cette année figurent également la compatibilité ASP.Net 2.0, ADO.Net 2.0 et Windows Forms 2.0. Il reste que l avenir de Mono à moyen terme semble douteux. L incertitude n est pas liée aux problèmes de propriété intellectuelle détenue par Microsoft dont la question semble réglée depuis l accord passé avec Novell dans le cadre du projet OpenSUSE. Elle tient plutôt à la pertinence de la plate-forme elle-même. Les parts de marché qu elle a su conquérir n ont jamais été auprès des entreprises qui ont fait un choix Microsoft, mais plutôt auprès de celles qui s intéressent intrinsèquement au logiciel libre et ont vu jusqu ici le couple Linux/Mono comme une alternative crédible à Java et surtout entièrement bâtie sur du logiciel libre. L arrivée annoncée de Java dans la sphère du logiciel libre pourrait bien faire disparaître cet unique avantage. Le mois d avril aura vu la finalisation du Basic Security Profile (BSP) de la Web Services Interoperability Organization. Basé sur la version 1.1 du WS-Basic Profile, le BSP prend en charge le messaging SOAP et la sécurisation du transport. Il définit également les règles à respecter pour mettre en œuvre des services web interopérables et sécurisés. Une première révision inclura le standard WS- Security 1.1 ainsi que les éventuelles corrections des erreurs de la version qui vient d être publiée. Une seconde révision, elle aussi attendue d ici la fin de l année, intégrera le standard WS-Adressing et un binding SOAP 1.1 pour le Message Transmission Optimization Mechanism (MTOM) du W3C. Orcas est le futur environnement de développement pour Windows Vista et Office Il comprendra notamment la version 3.5 du framework.net, le support d Ajax et le nouveau Language Integrated Query (LINQ) pour la manipulation et le requêtage de données par l application. Les plus optimistes estiment qu il sera disponible d ici la fin de l année. Viendra ensuite un an après, Rosario, la prochaine version majeure de Visual Studio Team System. Les améliorations de cette future version porteront sur la gestion de projet, la gestion du changement, la gestion de sources, la création et l automatisation des tests ainsi que l accès à distance aux éléments d un projet. J# enfin, qui ne fait plus partie d Orcas devrait enfin faire l objet d un nouvel ensemble redistribuable supportant les plates-formes 64 bits. Pour autant, il n est toujours pas question de continuer les développements de ce langage dont l utilisation est en fort déclin. Le Java Compatibility Kit constitue le sujet de friction du moment entre la fondation Apache et Sun Microsystems. Cet ensemble de logiciels est destiné à vérifier la conformité d une implémentation de la JSR 176 qui couvre la version 1.5 de Java 2. La licence qui accompagne le JCK est au coeur du débat. Certes, elle offre une immunité pour les violations des droits à la propriété intellectuelle ou des brevets détenus par Sun, lorsque celles-ci sont nécessaires à l implémentation de la JSR 176. En revanche, elle précise également un champ d utilisation autorisé des outils que la fondation considère comme trop restrictif. Concrètement, l usage autorisé est «une utilisation d ordre général sur des serveurs, des stations de travail ou des ordinateurs portables». Sont donc exclus entre autres les équipements industriels ou encore les terminaux en environnement urbain Or, la fondation est prête à faire certifier sa propre implémentation de la JSR 176 : Harmony. A supposer que cette certification soit obtenue, Harmony ne pourrait cependant pas être utilisé dans des environnements autres que ceux constituant le champ d utilisation de la licence. Cet antagonisme n est pas sans rappeler celui qui avait déjà opposé les deux acteurs en 2002 à propos du coût des licences proposées par le JCP pour la fourniture de son kit de compatibilité. IT-expert n 67 - mai/juin

26 Actualités internationales Mi-avril, Oracle a dévoilé sa nouvelle Architecture d Intégration d Application (AIA) qui constitue une des premières étapes vers Fusion, le nouveau modèle d applications de l éditeur. AIA vise à constituer un standard pour la gestion des processus métiers (BPM). S appuyant sur un modèle objet et l utilisation du Business Process Execution Language (BPEL) pour accéder à l ensemble des middlewares de Fusion en utilisant une architecture orientée service (SOA). L affrontement entre Google et Microsoft est en train de se déplacer sur le front de la publicité en ligne. DoubleClick, société leader de la publicité en ligne avec 250 millions de dollars de revenus annuels ayant été acquise pour 3,2 milliards de dollars par Google, Microsoft a maintenant jeté son dévolu sur aquantive pour le coût faramineux de 6 milliards de dollars, ce qui en ferait l acquisition la plus chère à ce jour de Microsoft et représente un bonus de 85 % sur le prix de l action à la veille du lancement de l OPA. L affrontement entre les deux géants est caractéristique d un mouvement plus général qui voit les grands acteurs du marché internet tendre à tenter de maîtriser la totalité de la chaîne publicitaire : technologie d affichage et de distribution de publicité en ligne, réseau d échanges publicitaires, agence de création et d achat d espace. Dans ce domaine les investissements de Yahoo et AOL bien que plus modestes sont également notables. Silverlight, la nouvelle plate-forme de Microsoft pour la construction d applications internet à base de graphiques vectoriels est-elle une menace pour la plate-forme Flash d Adobe? Certains le pensent, un peu vite peut-être. Ce plug-in multinavigateurs reprend une partie de la technologie graphique présente dans Windows Vista, mais pas les graphiques 3D. Interopérable avec des applications Ajax, il reçoit ses ordres sous forme de documents XAML (extensible Application Markup Language). Disponible sur Windows et Macintosh, le plug-in est compatible avec Firefox, Internet Explorer et Safari. On notera pour l instant l absence de Linux. Silverlight et Flash sont clairement antagonistes, ne serait-ce que par le langage de description qui diffère. Cependant les deux produits adressent des segments de marché différents. La où Adobe s intéresse avant tout aux designers graphiques, Microsoft cible les développeurs Visual Studio. Si les territoires sont donc aujourd hui assez clairement délimités, il n en sera pas forcément toujours ainsi. L institut SANS, l une des organisations mondialement reconnues en matière de sécurité, est sur le point de définir un examen d évaluation et un autre de certification portant sur la programmation sécurisée. Ces examens dont aucun équivalent n existe actuellement ont pour objet d attester les capacités d un programmeur à rédiger un programme difficilement «crackable». Une série d examens pilotes devraient être proposée aux Etats-Unis cet été, avant d être étendue au niveau mondial. Les langages de programmation couverts sont le C, le C++, Java/J2EE, Perl, PHP et ASP.Net. Microsoft soutenu devant la Cour Suprême des Etats-Unis par les avocats du logiciel libre, Yahoo et le Ministère de la Justice Américain! Voila l image inhabituelle à laquelle a donné lieu le procès intenté au géant du logiciel par ATT. La procédure remonte à Elle porte sur l utilisation dans les systèmes Windows d une technologie brevetée pour l encodage et la compression de la voix. Microsoft ayant reconnu les faits était parvenu à un accord avec ATT. Ce dernier avait par la suite dénoncé l accord au prétexte que l OS contenant le code incriminé avait également été vendu en dehors du territoire américain et avait obtenu gain de cause en première instance et en appel. La loi prévoit en effet qu une société américaine ne peut pas exporter les constituants d une technologie brevetée pour les faire assembler à l étranger. En revanche, il est parfaitement autorisé d exporter les instructions permettant de procéder à l assemblage. Tout le procès consistait donc à déterminer si le master disk de Windows expédié à l étranger afin d être produit en masse constituait un composant ou devait être assimilé à des instructions de montage. La Cour Suprême a retenu la seconde solution, relaxant ainsi Microsoft et mettant un point final au litige. 26 IT-expert n 67 - mai/juin 2007

27 Actualités internationales En Bref Les employés d IBM peuvent désormais opter pour l installation d une version SUSE ou Red Hat de Linux sur leur poste de travail. Selon IBM, plus de 5 % des employés auraient déjà opté pour cette option. Loin d être un œuvre philanthropique, cette opération est clairement positionnée par IBM comme un moyen de renforcer son expérience dans le domaine du support de ces configurations et dans les tactiques de migration à appliquer. La décision d Oracle d apporter à la communauté Eclipse son moteur de persistance TopLink a été unanimement saluée comme une contribution importante de la part d une société dont les relations avec le monde du logiciel libre ont été parfois chaotiques. La version 5.0 du Java Enterprise System de Sun est désormais disponible. Elle est également la première à supporter Java Enterprise Edition 5. Elle se caractérise par ailleurs par une nouvelle approche modulaire de la pile applicative Java. La configuration de celle-ci permet désormais de définir pour chaque niveau les éléments du serveur d applications qui la compose et les versions de ceux-ci. Google s apprête à donner naissance à un service de recherche universel qui agrégerait l ensemble de ses outils de recherche (textes, images, vidéos, sons ) en un seul service. Ce nouveau service pourrait annoncer l arrivée sur le portail de publicités vidéos, en plus des liens sponsorisés qui existent actuellement. Apple serait sur le point de mettre à jour sa gamme imac fin juin. Les écrans 17 pouces disparaîtraient, ne laissant subsister que les 20 et 24 pouces. Des processeurs et des disques plus rapides devraient également être au menu de ce lifting. Visual Studio 2005 fonctionne (enfin) sur Windows Vista. Le service pack pour Visual Studio 2005 publié en décembre dernier étant sorti avant Vista n était donc pas compatible avec la nouvelle mouture du système d exploitation. Voila qui est désormais réparé avec une version spécifique du service pack pour Windows Vista. Celui-ci règle exclusivement des problèmes de compatibilité et ne comprend pas de nouvelles fonctionnalités. Sur ce plan, l avenir est clairement à Orca. La prochaine version de l IDE devrait être disponible d ici la fin de l année. La version 4 du SDK Visual Studio 2005 disponible depuis mars devrait sans doute être la dernière. Les prochaines versions de SDK devraient donc exclusivement cibler la version Orca de Visual Studio. La dernière version vise semble t il un public plus large que précédemment. Elle est en effet disponible en téléchargement gratuit sans qu il soit nécessaire de s enregistrer au préalable. IT-expert n 67 - mai/juin

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