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1 E. Enquête de mobilité sur les objectifs du PCM E.1. Introduction La première phase de participation citoyenne a eu lieu la semaine du novembre A cette occasion une exposition présentant les deux premières phases du Plan Communal de Mobilité a été réalisée. Le public intéressé par les problématiques de mobilité était alors invité à répondre à un questionnaire d enquête visant à mieux cerner les attentes de la population. Enfin une présentation publique suivie d un débat a été organisée le premier soir de l exposition en présence du bureau d études. E.2. L exposition publique L exposition présentée à l Hôtel de Ville durant la semaine était ouverte au public entre 10h00 et 18h00. Un peu plus de 130 personnes sont venues voir l exposition. Une classe de primaire est également venue à l exposition. La télévision régionale TV Lux a effectué un reportage le premier jour de l exposition. Ce reportage a été présenté dans son journal d information du jour. E.3. La présentation publique La présentation publique des 2 premières phases a eu lieu le mardi 12 novembre au soir à la salle du conseil de l hôtel de Ville. A cette occasion une 30aine de personnes étaient présentes. Les principales problématiques abordées à cette occasion sont les suivantes : Problématique de la croissance de l armée et donc du besoin futur en places de parking et en liaisons transport en commun ; Accessibilité piétonne et cycliste des trois pôles périphériques de la route de Marche, de la route d Arlon et de la Porte de Trèves ; Traversée des villages notamment à Bourcy ; Besoin de sécuriser la rue des Jardins et le carrefour situé derrière l église ; Mise en place d une meilleure signalisation au niveau des villages afin de réduire la vitesse ; Ne pas négliger la sensibilisation des citoyens parallèlement à l amélioration des infrastructures. Septembre

2 E.4. Le questionnaire d enquête Tous les habitants de Bastogne ont été invités par le biais d un journal communal à répondre au questionnaire mobilité disponible à l Hôtel de Ville durant la semaine de l exposition. A cette occasion, 41 questionnaires ont été complétés par les habitants. 26 questionnaires ont été complétés ensuite par des militaires de la caserne de Bastogne. Le total des questionnaires remplis est de donc de 67. On constate que la représentativité de cet échantillon est très faible dès lors que seules 41 questionnaires sont complétés sur environ ménages bastognards (soit moins de 1%). Les résultats présentés ci-dessous sont donc à considérer avec prudence dès lors qu ils sont peu représentatifs. Plusieurs limites sont considérées de sortent que l analyse qui suit ne permettra que de dégager des tendances lourdes sur les problématiques perçues par les habitants de Bastogne : Le questionnaire s adresse essentiellement au chef de ménage et ne permet donc pas de toucher la population scolaire ; Le mode de diffusion du questionnaire nécessitait le déplacement au centre-ville ; La publicité de l étude et de l exposition était importante (Bulletin communal, télévision, presse, etc.) et explicitait dans les grands traits les grandes options prises en phase 2 de sorte que les habitants n ont peut-être pas jugé intéressant de se déplacer. Pour ne pas introduire un biais lié aux nombreuses réponses des militaires (38% des réponses) qui n habitent pas forcément la commune et peuvent avoir des attentes fort différentes de celles des bastognards, ces questionnaires ont été traités séparément et comparés avec les tendances observées pour les citoyens de Bastogne. E.4.1. Caractéristiques sociales des enquêtés E Origine des habitants intéressés 58% des habitants ayant complété cette partie du questionnaire vit dans le centre-ville (soit 11 réponses) ; 33% des enquêtés habitent dans les villages de l entité ; 3 questionnaires ont été remplis par des personnes extérieures à la commune ; 62% des militaires vivent dans la commune de Bastogne. E Age de habitants intéressés La tranche d âge qui a le plus répondu est la tranche des ans avec douze réponses soit 40%, mais on n observe pas de grande différence entre les 3 catégories définies. Catégorie des ans = 27% ; Catégorie des ans = 40% ; Septembre

3 Catégorie des + de 60 ans = 33%. E Activité professionnelle des habitants intéressés Une part importante des répondants étaient des personnes à la retraite (9 / 29). Le faible taux de réponse ne permet pas de dégager d autres tendances. E.4.2. Question 1 : Quelles sont d après vous les grandes problématiques liées à la mobilité à Bastogne? 17 L accessibilité du centre-ville 20 La sortie des écoles 14 La circulation des deux roues 18 Le stationnement 14 La circulation des piétons 14 Le train 16 La circulation des Poids Lourds 10 Les aménagements de la voirie 2 La circulation des touristes 12 Les transports en commun 12 La sécurité routière 9 Autres Les problématiques qui sont citées le plus souvent sont : La sortie des écoles avec notamment les encombrements de circulation aux heures de sortie ; Le stationnement au centre-ville de Bastogne où il est fait état du problème lié au stationnement illicite et à un manque de places de stationnement ; L accessibilité du centre-ville liée aux encombrements de celui-ci ; La circulation des poids lourds, car il y a trop de camions et il faudrait réglementer pour restreindre les poids lourds au centre-ville. D autres problèmes sont aussi signalés comme les travaux, les communications transfrontalières, et le manque d infrastructures pour les personnes à mobilité réduite. Septembre

4 E.4.3. Question 2 : Utilisez-vous les transports en commun lors de vos déplacements? Pas d avis Si OUI, quels problèmes rencontrez-vous? Trop peu de bus par jour Horaires peu adaptés Retards trop fréquents Manque de places dans le bus Mauvaise localisation des arrêts Si NON, pourquoi ne les utilisez-vous pas? Il apparaît que 11 personnes signalent utiliser les transports en commun. La faible fréquence des bus semble être la principale contraintes de ces usagers. A contrario, 25 personnes disent ne pas utiliser les bus car le service est peu adapté aux besoins et que leur voiture personnelle leur offre une plus grande flexibilité. Les faibles fréquences des bus semblent être le principal problème pour les usagers ; Les non-utilisateurs évoquent l inadaptation des transports en commun à leurs besoins et le fait qu ils offrent moins de flexibilité que la voiture personnelle. E.4.4. Question 3 : Comment caractériseriez-vous la sécurité routière au sein de l entité? Quelles sont les zones qui vous paraissent les plus dangereuses? Coefficient de sécurité : 1 = très bonne ; 2 = bonne ; 3 = moyenne ; 4 = mauvaise ; 5 = très mauvaise Pour les piétons Pour les cyclistes Pour les automobilistes Pour les enfants Pour les personnes à mobilité réduite Pour les piétons, il apparaît que la sécurité subjective est très variable suivant les personnes, sans qu un coefficient de sécurité puisse être dégagé. Toutefois très peu de personnes estiment la sécurité piétonne comme très bonne. Pour les cyclistes, la sécurité des cheminements est largement perçue comme étant mauvaise à très mauvaise (77% des réponses). Septembre

5 Pour les automobilistes, la sécurité subjective est considérée comme moyenne, voire bonne (78 % des réponses). Pour les enfants, la sécurité subjective suit la même logique que celle identifiée pour les piétons. Pour les personnes à mobilité réduite la sécurité apparaît comme très mauvaise (61% des réponses. Une insécurité subjective importante pour les modes doux et les personnes à mobilité réduite. E.4.5. Question 4 : Rencontrez-vous des difficultés en matière de stationnement? Non, il est toujours possible de se garer Oui, le nombre de places est insuffisant Oui, les places de parking ne sont pas bien localisées Oui, mais uniquement dans l hypercentre de Bastogne Oui, parce que les zones payantes ne sont pas respectées..... Autres suggestions : Nombre de réponses Toujours posssible de se garer places insuffisantes Mauvaise localisation Problèmes seulement dans l'hypercentre Zones payantes non respectées Autres Les problèmes de stationnement sont perçus principalement dans l hypercentre de Bastogne sous la forme d un manque de places. Une part non négligeable des répondants semble penser que la constatation précédente est fausse et qu il est toujours possible de se garer. Un avis partagé sur la problématique du stationnement au centre-ville. Septembre

6 E.4.6. Question 5 : Que pensez-vous des liaisons cyclables à Bastogne? Pas d avis 7 On n en a pas besoin, les distances sont trop longues pour se déplacer en vélo 2 Il y en a bien assez 1 Le temps ne permet pas de faire du vélo régulièrement 4 Il n y en a pas assez pour me permettre d aller au travail 2 Il en faudrait plus entre les villages et la Ville de Bastogne 19 Elles sont trop dangereuses pour permettre aux enfants d aller à l école 21 Il en faudrait plus pour les utiliser dans le cadre de mes activités de loisirs 11 Autres suggestions : 1 Il apparaît qu il existe une demande en matière de liaisons cyclables principalement afin de relier les villages au centre-ville de Bastogne, et ce principalement dans un cadre scolaire et de loisirs. E.4.7. Question 6 : Pensez-vous qu il existe des problèmes au niveau des cheminements piétons? Pas d avis Si OUI, où souhaiteriez-vous qu ils soient améliorés : Aux abords des écoles Dans la Grand-rue Entre les zones de stationnement et les commerces Dans les villages Entre les arrêts de bus et les écoles Autres suggestions :.. 35 personnes estiment que les cheminements piétons sont problématiques, et ce principalement aux abords des écoles. Les répondants perçoivent un mauvais entretien et de mauvais aménagements des trottoirs. La vitesse des voitures et l étroitesse de certaines rues contribuent à cette insécurité. Septembre

7 E.4.8. Question 7 : Selon vous, la circulation des visiteurs occasionnels contribue-t-elle fortement à congestionner la Grand-Rue? Pas d avis 8 Non, pas plus que les habitants 11 Non, ils sont bien informés des itinéraires et des places de parking 0 Oui, il faudrait mieux les diriger pour éviter le passage au centre 20 Oui, ils se perdent souvent au centre-ville 13 Oui, il n y a pas assez de parking 4 Oui, il faudrait leur offrir des modes de transport alternatifs (vélo, bus touristique, navette, train, autres) 8 Autres suggestions : Nombre de réponses Pas d'avis Non, pas plus que les habitants Non, ils sont bien informés Oui, il faut éviter le passage au centre-ville Oui, il se perdent souvent Oui, il n'y a pas assez deparking Oui, il faut des transports alternatifs à la voiture Autres Les répondants estiment que le passage au centre-ville des visiteurs occasionnels contribue au congestionnent automobile principalement du fait qu il sont perdu et mal dirigés. Pour le reste, les avis sont partager. Septembre

8 E.4.9. Question 8 : L accessibilité générale du centre-ville et des villages est : A pied Très bonne Bonne Insuffisante Mauvaise En vélo Très bonne Bonne Insuffisante Mauvaise En transport en commun Très bonne Bonne Insuffisante Mauvaise En voiture Très bonne Bonne Insuffisante Mauvaise Où rencontrez-vous les éventuels problèmes? Nombre de réponses A pied En vélo En transport en commun En voiture 5 0 Très bonne Bonne Insuffisante Mauvaise Il apparaît que les répondants perçoivent l accessibilité du centre-ville comme bonne à pied et en voiture alors qu elle est nettement moins bonne en vélo et transport en commun. Septembre

9 E Question 9 : Pour vous quelles sont les problématiques auxquelles il faut trouver une solution prioritairement? Classez par ordre d importance les objectifs présentés Améliorer l offre en transport en commun Améliorer la gestion des déplacements scolaires Améliorer la signalisation routière Améliorer le fonctionnement du réseau routier Améliorer le fonctionnement du stationnement dans le centre-ville Améliorer les conditions de déplacements des modes doux Assurer la cohérence entre la politique d aménagement du territoire et urbain, et la politique de mobilité Assurer la sécurité de l ensemble des usagers au sein de l entité Limiter les nuisances liées aux flux de poids lourds au sein de l entité Dans le cadre de cette question il convient de remarquer le peu de réponses complètes. Deux hypothèses peuvent être émises pour expliquer le faible taux de réponses : Une incompréhension de la question (pouvant être liée à une mauvaise formulation) ; Les habitants n ont pas estimés devoir donner une priorité aux problématiques abordées. Aucune analyse n a donc été réalisée au vu du très faible taux de réponses ; E Question 10 : Quels conseils donneriez-vous à la Ville de Bastogne pour améliorer la mobilité au sein de son territoire? Cette question ouverte ne permet pas d avoir une idée suffisamment représentative au vu du nombre de participant à l enquête. Signalons cependant les principales problématiques abordées : Eviter le transit en centre-ville ; Améliorer le stationnement dans l hypercentre ; Améliorer les aménagements cyclables ; Problématique du transport ferroviaire pour les militaires. Septembre

10 E.5. Conclusions de l enquête La faible représentativité de l échantillon ne permet que de dégager un certain nombre de tendances lourdes en terme de problématiques et d objectifs pour la mobilité de Bastogne : Au niveau des transports en commun, le manque de souplesse des horaires et le manque de fréquences sont des problèmes majeurs et le train est souvent demandé par les militaires qui résident en dehors de la commune. Une meilleure desserte des villages doit être également apportée ; Au niveau du stationnement, les avis sont partagés entre ceux qui estiment qu il fonctionne actuellement bien et ceux qui trouvent qu il manque de places dans l hypercentre ; Au niveau de la circulation automobile, l accessibilité et la sécurité semblent généralement bien perçue sur la commune et la sécurisation des tronçons et carrefours dangereux est perçue comme une priorité importante. La sécurité dans les villages est plutôt considérée comme acceptable. La gestion du trafic de transit est une priorité à apporter au centre-ville de même que les nuisances générées par le charroi lourd au centre-ville. ; Les cheminements piétons sont perçus de piètre qualité et il semble que des améliorations sont à apporter prioritairement, notamment au niveau des itinéraires scolaires. L utilisation du RAVeL ne semble pas constituer une priorité dans ce cadre ; Les cheminement cyclables sont également mal considérés par les participants car peu sécurisés et ce principalement dans les liaisons village - centre-ville et les itinéraires de loisirs. Enfin plusieurs hypothèses peuvent être envisagées pour expliquer le manque d engouement de la population : Les informations reçues par les habitants était suffisante et en accord avec ce que pensaient la majorité d entre eux de sorte qu ils n ont pas estimé nécessaire de se déplacer à l exposition dès lors qu ils étaient en accord avec les pistes proposées ; Les problématiques de mobilité ne constituent pas la priorité majeure des habitants ; La période d exposition en semaine n a pas permis à chacun de s y rendre. Septembre

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