CLUB TMS. Ouverture de la journée : Actualité TMS, présentation AFS Régionale.

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1 CLUB TMS 06 décembre 2011

2 CLUB TMS Ouverture de la journée : Actualité TMS, présentation AFS Régionale. Mr Bernard BOUDON, Ingénieur Conseil Régional - Carsat LR. Activité physique : Comment et pourquoi elle pourrait participer à la prévention? Dr Jean-Pierre MEYER, Département Homme au travail, chargé d études - INRS Pause Risque TMS : L expérimentation d une nouvelle approche. Mr Jérôme STREMLER, Directeur Général Entreprise Bio Planète à BRAM Mr Christian Kerviel Osthéopathe, enseignant au Conservatoire du Collège Français d Osthéopathie de TOULOUSE Pause déjeuner Des postures à l échauffement Mr CASSE, Chef d entreprise - Au Cœur du Bois à AIGUES VIVES Travail physique et activité physique : Comment éviter les conflits Mr Jean-Pierre ZANA, Ergonome - INRS Bilan et perspectives pour le prochain Club TMS Mr Jean-Louis PATRY, Contrôleur Sécurité Carsat LR

3 SITUATION DES TMS EN LANGUEDOC-ROUSSILLON

4 Les chiffres clés 2010 évolution /2009 Effectif de salariés ,7% Nombre d'établissements ,4% 04% Accidents du travail avec arrêt (AT) ,1% Accidents graves (avec incapacité permanente) ,7% Accidents du travail mortels 20 42,9% dont accidents mortels mission 3-50,0% Maladies professionnelles (MP) ,9% Maladies professionnelles mortelles 3-57,1% Accidents de trajet avec arrêt (ATJ) ,9% Accidents de trajet mortels 15-6,3% Coût moyen d'un accident travail avec arrêt ,0% Coût moyen d'un accident travail grave ,9% Nbre de jours d'arrêt darrêt de travail (AT) % 2,3% Durée moyenne (jours) de l'arrêt de travail (AT) 59 1,7% Indice de fréquence 44,7 0,4%

5 Les TMS en Languedoc Roussillon : Constat 2010 : TMS 90 % de MP Évolution des MP reconnues Après une hausse de 31% en 2009 ; stabilité de la reconnaissance des MP TMS en Nombre de MP reconnues : +1,1% (% niveau national : 4,3)

6 Les TMS reconnues en LR Nb MP % Affections péri-articulaires (MP 57) ,2% Lombalgies (MP 97 et 98) 83 8,3% Ménisque (MP 79) 16 09% 0,9% Vibrations (MP 69) 4 0,6%

7 LES ÉVOLUTIONS DU TABLEAU 57

8 Modifications du tableau de maladie professionnelle N 57 : «affections périarticulaires provoquées par certains gestes et postures de travail» paragraphe A : concernant l épaule Décret du 17 octobre 2011

9 Modifications des désignations des maladies (1ère colonne) Avant : Épaule douloureuse simple (tendinopathie de la coiffe des rotateurs) Épaule enraidie succédant à une épaule douloureuse simple rebelle Après : Tendinopathie aiguë non rompue, non calcifiante avec ou sans enthésopathie de la coiffe des rotateurs Tendinopathie chronique non rompue, non calcifiante avec ou sans enthésopathie de la coiffe des rotateurs objectivée par IRM Rupture partielle ou transfixiante de la coiffe des rotateurs t objectivée par IRM

10 Modifications des délais de prise en charge + introduction de durées d exposition (2ème colonne) Avant : 7 jours pour épaule douloureuse simple 90 jours pour : épaule enraidie Après : 30 jours pour tendinopathie aiguë.. 6 mois (sous réserve d une durée d exposition de 6 mois) pour tendinopathie chronique non rompue.. 1 an (sous réserve d une durée d exposition de 1 an) pour rupture partielle ou transfixiante de la coiffe des rotateurs..

11 Modifications de la liste limitative des travaux (3ème colonne) Avant Travaux comportant habituellement des mouvements répétés ou forcés de l épaule Après Travaux comportant des mouvements ou le maintien de l épaule sans soutien en abduction avec un angle supérieur ou égal à 60 degrés pendant au moins 3h30 par jour en cumulé Dans le cas de la Tendinopathie aiguë non rompue, a s e cas de a e d opat e a guë o o pue, non calcifiante avec ou sans enthésopathie de la coiffe des rotateurs

12 Modifications de la liste limitative des travaux (3ème colonne) Après (suite) Travaux comportant des mouvements ou le maintien de l épaule sans soutien en abduction : avec un angle supérieur ou égal à 60 degrés pendant au moins 2h par jour en cumulé Ou avec un angle supérieur ou égal à 90 degrés pendant au moins 1h par jour en cumulé Dans le cas de la «Tendinopathie chronique non rompue, non calcifiante avec ou sans enthésopathie de la coiffe des rotateurs objectivée par IRM» Et de la «Rupture partielle ou transfixiante de la coiffe des rotateurs objectivée par IRM»

13 LES OUTILS RÉGIONAUX MIS À DISPOSITION PAR LA CARSAT-LR POUR LES ENTREPRISES: Le Club TMS AFS TMS régionale Offre de formation Dvd Aides Techniques

14 CLUB TMS Existence depuis adhérents Apport de connaissance Apport de méthodologie Exemples d actions Aujourd hui, lieu d échange et d expérimentation

15 AFS TMS Objet : réduire les risques TMS (manutentions, port de charges, gestes répétitifs, postures contraignantes, vibrations ) auxquels sont exposés les salariés des PME/TPE Bénéficiaires : toute entreprise de moins de 50 salariés Conditions requises : - matériel conforme aux normes en vigueur, - propriété intégrale, - factures antérieures àdate de signature de la convention - pas de cumul avec un CP

16 Contenu : Au minimum : AFS TMS 1. Réalisation d une analyse des situations de travail en vue de supprimer ou réduire les risques TMS en concertation IRP 2. Formation des salariés à la prévention des risques TMS selon spécifications Facultatif: 3. Acquisition de dispositifs, matériels et/ou aménagements en vue de supprimer ou réduire les risques identifiés

17 AFS TMS Aide financière : Aide plafonnée à dont : 1- Analyse : 50% dépenses prestations de conseil spécialisé externe 2- Formation : 50% dépenses organisme formation externe 3- Investissement matériel : 40% dépenses plafonnées à

18 Offre de Formation PRAP IBC, PRAP 2S (prévention des risques liés à l activité physique) CPS Intervenant à domicile (Certificat Prévention Secours) Nouveau stage Carsat-lr en cours de préparation : Animateur Projet de Prévention TMS et Manutentions Manuelles

19 DVD Aides Techniques

20 Activité physique : Comment et pourquoi elle pourrait participer i à la prévention? Dr Jean-Pierre MEYER, INRS.

21 Risque TMS : l expérimentation d une nouvelle approche. Mr Jérôme STREMLER, BIO-PLANETE. Mr Christian Kerviel, Osthéopathe enseignant Mr Pascal HALTEBOURG, Carsat-lr

22 Des postures à l échauffement échauffement. Mr CASSES, Au cœur du bois. Mr Eric NIBOUREL, Carsat-lr

23 Démarche de prévention des TMS entreprise «au cœur du Bois» Philippe CASSE Compagnon charpentier Benoist DELALANDE Ergonome - Ostéopathe

24 Partie 1 les étirements musculaires : améliorer la capacité fonctionnelle de l opérateur Partie 2 Techniques de levage à l aide de cordages : une nouvelle organisation du travail

25 Présentation de l entreprise «au cœur du bois» TPE de charpente Entreprise de charpente traditionnelle Spécialisée en travaux en sous-œuvre Nombre de salariés variables Situation ti : Aigues-Vives Travaux divers : charpente, couverture, escalier,

26 Contexte de la démarche Initialisation de la démarche Au hasard d une rencontre Une volonté de part et d autre d apporter quelque q chose de nouveau pour le bien être des salariés Un discours commun : «le corps est une charpente qu il faut entretenir et préserver» Passion commune : le sport une formation sur les étirements musculaires pour prévenir les blessures En association avec une formation du type PRAP

27 Place du stretching dans une démarche globale de prévention des TMS Démarche centrée opérateur (homme = un système) Analyse interne Amplitude articulaire Groupe musculaire Mode de contraction Filières énergétiques, Action sur le système musculo-articulaire Ex : stretching ( la marge de manœuvre) Démarche centrée système (démarche ergonomique) Analyse du travail Activité réelle de travail Action sur les déterminants la marge de manœuvre contraintes Prévenir les TMS

28 Organisation de la formation Formation étalée dans le temps Octobre 2005 à janvier 2007 ( 16 mois) 25 séances ( 30 h) Tous les vendredis (+ colloque de charpentiers) Lieu de la formation Au centre de bien être à Aigues Vives A l entreprise «au cœur du bois» Public Charpentiers, couvreurs, menuisier

29 Observations de l activité ité de travail Grande variété de situations de travail A l atelier et sur chantiers Utilisation de nombreux outils Nombreuses contraintes posturales Astreinte importante : dos et membres sup.

30 Bénéfices recherchés par le stretching Pourquoi s étirer? Diminuer les raideurs (si raideurs = compensations du corps) Préserver l amplitude articulaire et musculaire (faire face aux contraintes du travail) Avantages le risque de blessures le rendement gestuel (action agoniste et antagoniste) Muscle souple = meilleure contraction Compense les déséquilibres (cf. aussi renforcements musculaires) Améliore la récupération (action de pompage et de drainage lymphatique) Favorise la prise de conscience du schéma corporel (tensions et relâchement) Action sur le stress et le bien-être (travail sur la respiration) Améliorer la capacité fonctionnelle de l opérateur

31 Approche des étirements (action segmentaire ou analytique) le contracter relâcher étirements (C-R-E) 1. phase de mise en tension (étirement passif avec placement de l articulation en position) 2. Phase de contraction (type isométrique) effectuée par la personne 3. phase de relâchement, les insertions musculaires restant sur le même angle que lors de la contraction, 4. Phase d allongement lent et progressif, stretching passif, effectué par la personne. Autres facteurs à prendre en compte Varié l angulation de l articulation Etirements sur les antagonistes Etirements bilatéraux Respiration

32 Exemples d étirements

33 Approche des étirements (action sur les chaînes musculaires : SGA) (Mézières, Souchard, Grau) Pourquoi étirer les chaînes musculaires? Aisance globale dans le mouvement Limiter les compensations locales et à distance Diminuer les risques de déséquilibre corporel à long terme (fixation du corps) Détente générale du corps

34 Principe d interaction Toute modification i d'un élément du système rejaillit sur les autres Toute action à un endroit seulement de la chaîne aura une répercussion immédiate à distance.

35 Approche des étirements (action sur les chaînes musculaires) Il existe plusieurs chaînes musculaires La chaîne postérieure Mur Mur Expiration descendre le thorax 1 Contraction des abdos 2 3 Auto grandissement menton poitrine 4 Sol 5 Importance de l expiration Contraction 100 gr Phase active Etirement de la chaîne

36 Conséquences de la formation : les retombées positives Transmission de ces pratiques d étirements et plus largement sensibilisation à la préservation de son corps au cours de colloques (réunions de compagnons de toute la France, apprentis et chefs d entreprise) Transmission auprès de jeunes apprentis (tour de France) Appropriation des techniques d étirements en début de journée (phase d échauffement) Mise en place d une salle destinée aux étirements et à la musculation (le soir après le travail) Poster résumé de la formation Article dans «travail & sécurité» septembre N 698 Depuis 2005 aucun accident musculaire ou de mal de dos Répercussion sur le climat social Valorise un savoir-faire (fierté de montrer quelque de nouveau : stretching et levage)

37 Partie 2 Techniques de levage à l aide de cordages : une nouvelle organisation du travail

38 Comment je suis venu aux techniques sur corde Pratique de la spéléologie depuis 30 ans Spéléologie secours Association des techniques de cordages venant de la spéléologie appliquer au levage des charpentes (depuis l antiquité)

39 Techniques de levage avec cordes Avantages : Travaux en sous-œuvre Éviter les manutentions manuelles Endroits inaccessibles aux engins mécaniques En extérieur : utilisation d une chèvre (point haut) (préservation des lieux) Valorise un savoir faire («çà devient un jeu») Matériel léger et résistant Réduit l effectif des opérateurs sur chantier et le risque d accident

40 Levage avec chèvre

41 Pose d un escalier en milieu naturel

42 Exemple de travaux en sous-œuvre : levage de console de renfort avec cordes Poids de la console = 350 kg

43 Exemple de travaux en sous-œuvre : levage d une ferme avec cordes Caractéristiques de la Ferme : 9 mètres de long 3,5 mètres de haut 430 kg

44 Travail physique et activité physique : Comment éviter les conflits? Mr ZANA, A INRS

45 BILAN ET PERSPECTIVES