UNIVERS SOCIAL GÉOGRAPHIE, HISTOIRE ET ÉDUCATION À LA CITOYENNETÉ FORMATION POUR LE PRIMAIRE

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1 UNIVERS SOCIAL GÉOGRAPHIE, HISTOIRE ET ÉDUCATION À LA CITOYENNETÉ FORMATION POUR LE PRIMAIRE Bloc C Printemps 2007 Mot de bienvenue Présentation de la session Objectif global : Donner aux formatrices et aux formateurs les connaissances et les moyens pratiques pour accompagner leur milieu dans une perspective de formation continue. 1. Le 1 er cycle du primaire Temps Objet d'apprentissage et intention pédagogique Modalité de réalisation Matériel 1.1 La place du 1 er cycle dans le programme de géographie, histoire et éducation à la citoyenneté du primaire Intention : Situer le 1 er cycle du primaire au regard des apprentissages qui relèvent du domaine de l univers social. Collectivement S enquérir de la situation prévalant dans les milieux au regard du 1 er cycle du primaire. Présenter un schéma illustrant la place du 1 er cycle entre le préscolaire et les 2 e et 3 e cycle du primaire. Document Du préscolaire au 3 e cycle du primaire, p. 8 Jour 1 AM 30 min 1.2 Les apprentissages associés au 1 er cycle du primaire Intention : Se donner une compréhension commune des apprentissages associés au 1 er cycle du primaire. Faire ressortir les savoirs essentiels associés au 1 er cycle du primaire. Document Savoirs essentiels du 1 er cycle, p. 9 Le 1 er cycle du primaire, p (Programme de formation de l école québécoise Éducation préscolaire, enseignement primaire) 1

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3 Temps Objet d'apprentissage et intention pédagogique Modalité de réalisation Matériel 1.3 Le concept de société Intention : Explorer le concept de société. Collectivement Partager sa représentation du concept de société. Document Construire sa représentation de la société, c est p. 10 En équipe 60 min Faire créer un organisateur graphique qui illustre des arrimages possibles avec l ensemble des éléments du programme et des activités en cours d année scolaire. Fiche de consignation Société p Mise en commun Collectivement Jour 1 AM 1.4 Le concept de temps Proposer des activités favorisant la construction d une représentation de la société. PAUSE (15 minutes) Collectivement Document Proposition d activités - société p Intention : Explorer le concept de temps historique. Partager sa représentation du concept de temps historique. En équipe Document Construire sa représentation du temps historique, c est p min Faire créer un organisateur graphique qui illustre des arrimages possibles avec l ensemble des éléments du programme et des activités en cours d année scolaire. Mise en commun Collectivement Proposer des activités favorisant la construction d une représentation du temps historique. Fiche de consignation Temps p Document Proposition d activités Temps p DÎNER 3

4 Temps Objet d'apprentissage et intention pédagogique Modalité de réalisation Matériel 1.5 Le concept d espace Intention : Explorer le concept d espace géographique. Collectivement Partager sa représentation du concept d espace géographique. En équipe Document Construire sa représentation de l espace géographique, c est p. 20 Jour 1 PM 60 min Faire créer un organisateur graphique qui illustre des arrimages possibles avec l ensemble des éléments du programme et des activités en cours d année scolaire. Fiche de consignation Espace p Mise en commun Collectivement Proposer des activités favorisant la construction d une représentation de l espace géographique. Document Proposition d activités Espace p PAUSE (15 minutes) Document Proposition d activités p Les techniques particulières à la géographie et à l histoire Jour 1 PM 5 min 2.1 Des stratégies et des techniques utiles pour développer les compétences en univers social Intention : Favoriser une approche interdisciplinaire dans le choix de stratégies et de techniques qui contribuent au développement des compétences en univers social Collectivement Présenter un schéma illustrant diverses stratégies et techniques utiles pour développer les compétences en univers social. Document Stratégies et techniques utiles pour développer les compétences en univers social p. 27 4

5 2. Les techniques particulières à la géographie et à l histoire Temps Objet d'apprentissage et intention pédagogique Modalité de réalisation Matériel Jour 1 PM 75 min 2.2 Des techniques particulières à la géographie et à l histoire et des pistes d exploitation pour un apprentissage graduel du 1 er cycle au 3 e cycle du primaire Intentions : Planifier l apprentissage des techniques particulières à la géographie et à l histoire du 1er cycle au 3e cycle du primaire et s approprier des pistes d exploitation par cycle. Collectivement Recueillir des difficultés éprouvées par les enseignants au regard des techniques particulières à la géographie et à l histoire. Présenter les documents : Pistes d exploitation pour un apprentissage graduel des techniques particulières à la géographie et à l histoire Techniques particulières à la géographie et à l histoire En équipe Inviter les participants à consulter les documents pour trouver des solutions aux difficultés exprimées. Document Pistes d exploitation pour un apprentissage graduel des techniques particulières à la géographie et à l histoire p. 28 à 33 Document Techniques particulières à la géographie et à l histoire p. 34 à 36 Mise en commun Proposer des solutions. Collectivement Inviter les participants à proposer des pistes d utilisation du document (comme CP, comme enseignant) et des améliorations au document. 5

6 4. La dynamique de la compétence Lire l organisation d une société sur son territoire : stratégies d enseignement et prise d information Temps Objet d'apprentissage et intention pédagogique Modalité de réalisation Matériel Jour 2 AM 75 min Des stratégies d enseignement et de prise d information Intention : Sensibiliser les participants à des stratégies d enseignement et à la prise d information dans le contexte d une situation d apprentissage et d évaluation. Collectivement et en équipe Faire expérimenter, à partir d une SAÉ, des tâches associées au développement de la compétence 1. Inviter des participants à observer leurs pairs et à procéder à la prise d information. PAUSE (15 minutes) Documents Situation d apprentissage p. 38 à 57 Conclure l activité 75 min Faire objectiver les stratégies utilisées et les modalités d évaluation. Inviter les observateurs à partager leur expérience de prise d information. DÎNER 6

7 4. Le développement de concepts Temps Objet d'apprentissage et intention pédagogique Modalité de réalisation Matériel 75 min Des stratégies d enseignement et d apprentissage conceptuel Intention : S approprier des stratégies d enseignement et d apprentissage conceptuel à partir d exemples tirés du programme de géographie, histoire et éducation à la citoyenneté. Collectivement Présenter les concepts organisateurs du programme Présenter une démarche pédagogique de construction de concepts Présenter et expérimenter des stratégies d enseignement et d apprentissage conceptuel. Documents Le développement des concepts p. 58 à 72 Jour 2 PM 60 min Des concepts particuliers aux sociétés et aux territoires à l étude Intention : Sensibiliser les participants à l importance d identifier et de définir certains concepts particuliers aux sociétés et aux territoires à l étude. PAUSE (15 minutes) En équipe Amener les participants à reconnaître des concepts particuliers aux sociétés et aux territoires à l étude dans les contenus spécifiques du programme du 2e et du 3e cycle du primaire. Document Tableau synthèse des concepts particuliers aux sociétés et aux territoires à l étude au primaire p. 73 Programme p. 180 à 186 (Programme de formation de l école québécoise Éducation préscolaire, enseignement primaire) Individuellement Évaluation de la session Fiche d'évaluation p

8 DOCUMENTS JOUR 1 8

9 Document Du préscolaire au 3 e cycle du primaire PRÉSCOLAIRE Primaire 1 er cycle Primaire 2 e et 3 e cycle L élève s initie aux concepts d espace et de temps. Il découvre son milieu communautaire. Il observe des milieux différents et d autres modes de vie. Il s ouvre aux différences individuelles. Il découvre les exigences de la vie en collectivité. Par les échanges avec les autres enfants et les adultes Par l observation directe (sur le terrain) ou indirecte (documents visuels ou médiatiques) Par le jeu Par des manipulations et des expérimentations Par des productions et des créations L élève poursuit la construction des concepts d espace et de temps. Il s initie au concept de société à partir de groupes d appartenance. Il acquiert le vocabulaire de base relatif au temps, à l espace et aux réalités sociales. Il décrit des caractéristiques d un groupe et les éléments qui composent un paysage. Il observe et décrit des changements, des ressemblances et des différences (diversité). Il développe des attitudes d ouverture et de tolérance. Il établit des relations entre des actions et leurs répercussions sur un groupe ou sur un territoire. Il découvre l importance de l engagement personnel et collectif. Par les échanges avec les autres enfants et les adultes Par l observation directe (sur le terrain) ou indirecte (documents écrits, visuels ou médiatiques) Par des manipulations et des expérimentations (construction et lecture de lignes du temps, lecture de plans simples, localisation sur la carte ou le globe terrestre, etc.) Par des productions et des créations L élève poursuit la construction des concepts d espace, de temps et de société à travers les disciplines du domaine de l univers social, la géographie et l histoire et éducation à la citoyenneté. Il étudie des sociétés et des territoires sous des angles différents : l organisation, le changement et la diversité. Il établit des liens entre des réalités sociales ou territoriales actuelles et des réalités du passé; il s initie au concept de continuité. Il établit des causes et des conséquences à des changements ou des différences observés sur des sociétés ou des territoires; il précise l influence de personnages ou l incidence d événements. Il justifie son interprétation des changements ou sa vision de la diversité à l aide d arguments pertinents. Il développe et utilise le vocabulaire lié à la géographie et à l histoire. Il acquiert une vue d ensemble du territoire canadien et de certains points de repère de l histoire du Québec et du Canada. Par le recours à une démarche de recherche et de traitement de l information Par l utilisation de techniques particulières à la géographie et à l histoire Par des productions et des créations, sur des supports variés 9

10 Document Savoirs essentiels du 1 er cycle UNIVERS SOCIAL 1 er CYCLE DU PRIMAIRE COMPÉTENCE : Construire sa représentation de l espace, du temps et de la société ESPACE TEMPS SOCIÉTÉ Apprendre à lire et à visualiser des réalités spatiales S approprier des outils de représentation de l espace Apprendre à lire et à visualiser des réalités temporelles Apprendre à exprimer la durée de différentes façons S approprier des outils de représentation du temps Comprendre que chaque groupe possède des caractéristiques et un fonctionnement particuliers FAMILIER ICI AUJOURD HUI caractère évolutif des apprentissages NON FAMILIER AILLEURS (aujourd hui, hier) AUTREFOIS (ici, ailleurs) 10

11 Document Construire sa représentation de la société, c est UNIVERS SOCIAL - PRIMAIRE CONSTRUIRE SA REPRÉSENTATION DE LA SOCIÉTÉ, C EST : Reconnaître des activités économiques Décrire et expliquer des activités de production, de distribution et de consommation de biens et de services. Un élève du 1 er cycle reconnaît l utilité des moyens de transport dans la distribution de biens de consommation qui répondent à ses besoins et à ceux de sa famille. Caractériser une organisation sociale dont le but ultime est de répondre aux besoins de ses membres : se nourrir, se loger, se vêtir, se sentir en sécurité, se récréer, s instruire, communiquer, s actualiser, etc. ESPACE TEMPS Groupes organisés qui occupent un espace, le transforment et s y adaptent Groupes dont l organisation change et s inscrit dans la durée Reconnaître des réalités politiques Décrire et expliquer des droits et des règles communes de fonctionnement qui s inspirent des valeurs démocratiques de liberté, de justice et d égalité. Un élève du 1er cycle associe l exercice du droit de vote en classe à des valeurs démocratiques. Reconnaître des réalités culturelles Décrire et expliquer des manières de se nourrir, de se loger, de se vêtir, de se récréer, de s exprimer à travers une langue commune, des croyances, des coutumes et des manifestations artistiques. Un élève, dont la famille vient d immigrer au Canada, explique à la classe comment on souligne un anniversaire dans son pays d origine. Reconnaître des liens de continuité Repérer des éléments de continuité avec le présent : des toponymes, des constructions, des objets, des traditions, des expressions, etc. Un élève du 1er cycle reconnaît l importance de sauvegarder le vieux pont couvert qui relie les rives d une rivière avoisinante. FAMILIER Famille, groupes d appartenance (classe, école, équipe sportive, etc.) NON FAMILIER Société locale, québécoise et canadienne Groupes d ici et d ailleurs, d aujourd hui et d autrefois 11

12 Fiche de consignation Société Construire sa représentation de l espace, du temps et de la société Repérage dans l espace et dans le temps Usage d un vocabulaire précis relatif à l espace, au temps et aux réalités sociales Description de ressemblances, de différences et de changements dans des paysages, des groupes et des événements de la vie quotidienne d ici, d ailleurs, d hier et d aujourd hui Projet éducatif de l école Projets classe Événements saisonniers (Fêtes) Semaines thématiques Sorties éducatives Routines de la classe Domaines d apprentissage Domaines généraux de formation SOCIÉTÉ 12

13 Fiche de consignation Société Répartition des apprentissages 1 er cycle 1 re année 2 e année 13

14 Document Propositions d activités - Société DOMAINE DE L UNIVERS SOCIAL CONSTRUIRE SA REPRÉSENTATION DE L ESPACE, DU TEMPS ET DE LA SOCIÉTÉ. Repérage dans l espace et dans le temps Critères d évaluation : Usage d un vocabulaire précis relatif à l espace, au temps et aux réalités sociales Vocabulaire relatif aux organisations mentionnées (membres, groupes, responsabilités, règles de fonctionnement) Description de ressemblances, de différences et de changements dans des paysages, des groupes et des événements de la vie quotidienne d ici, d ailleurs, d hier et d aujourd hui Reconnaître des caractéristiques d un groupe en tant qu organisation sociale. Séquence 1 : Amener les élèves à identifier et à décrire des groupes auxquels ils appartiennent. Collectivement Faire énumérer les principaux groupes d appartenance des élèves : famille, équipes sportives et autres, clubs ou associations, etc. Décrire les membres (le nombre, les rôles) et les règles communes de fonctionnement. Séquence 2 : Amener les élèves à transférer dans un autre contexte (contexte scolaire) leur représentation de l organisation d un groupe. Collectivement À partir de pictogrammes, reconstituer l organisation de mon école : décrire les membres (le nombre, les rôles, les responsabilités) et les règles communes de fonctionnement. Séquence 3 : Amener les élèves à associer des règles de fonctionnement de la classe à des contextes différents. Collectivement À partir des règles de fonctionnement de la classe (signaler son intention de parler, se déplacer calmement, parler à voix basse, voter pour prendre une décision, etc.), amener les élèves à relever des situations (visite à la bibliothèque, réunion de famille, spectacle, partie de hockey, etc.) où il est utile ou non d appliquer ces règles. 14

15 Document Propositions d activités - Société Pistes d activités relatives à la construction du concept de société Relever et classer différents faits ou événements de la vie personnelle et de la vie collective. Comparer des objets de la vie courante (meubles, moyens de transport, outils, etc.) d ici et d ailleurs, d hier et d aujourd hui. Comparer des photos illustrant des moments de la vie courante (fêtes, mariages, funérailles, déménagement, loisirs, etc.) d ici et d ailleurs, d hier et d aujourd hui. Comparer des jouets et des jeux du temps des grands-parents à ceux d aujourd hui. Comparer comment deux groupes issus de milieux différents (ici - ailleurs) ou d époques différentes (aujourd hui hier) répondent à leurs besoins. Énumérer des lieux de travail (usines, commerces et institutions) du quartier ou de la localité. Relever des exigences associées au monde du travail. Comparer les exigences du monde du travail à celles du métier d élève. Énumérer des intervenants de la communauté qui contribuent à combler les besoins de l enfant : se nourrir, vivre en sécurité, en santé, s instruire, etc. Comparer les conditions de vie d enfants d ici et d ailleurs dans le monde (pays développés et pays en voie de développement). Relever des qualités qu on attribue à bon coéquipier; établir un lien avec le rôle et les responsabilités du citoyen dans sa communauté. Relever les sources d influence liées à la consommation (médias, familles, amis, groupes). Distinguer entre désirs et besoins. Établir une stratégie pour une consommation responsable. 15

16 Document Construire sa représentation du temps historique, c est UNIVERS SOCIAL - PRIMAIRE CONSTRUIRE SA REPRÉSENTATION DU TEMPS HISTORIQUE, C EST : Se distancier du présent Se projeter dans le passé À partir d une photo de mariage, un élève du 1er cycle comprend que ses grands-parents ont déjà été jeunes et qu ils se sont mariés dans un passé assez récent. Il associe cette réalité du passé à des réalités similaires d aujourd hui (un mariage récent, par exemple), même si certains aspects se présentent sous une forme différente (la mode vestimentaire ou les modèles des voitures, par exemple). Reconnaître des changements Observer et décrire des transformations chez des personnes, au sein de groupes et dans des paysages à travers le temps. À partir de cartes postales de différentes époques, un élève du 1er cycle repère des transformations survenues dans la rue principale de sa localité. Un élève observe une vieille photo de famille sur laquelle on aperçoit un poêle à bois. Il comprend qu à l époque, le poêle servait à la fois pour le chauffage et la cuisson des aliments. Il comprend que les poêles à bois aujourd hui ne remplissent plus tout à fait les mêmes fonctions qu autrefois. Évoquer le passé Se représenter mentalement un temps plus ou moins lointain à partir de traces ou de documents À l aide d une vieille lampe à l huile qu il a apportée de la maison, un élève du 1er cycle raconte comment on s éclairait dans l ancien temps. Se repérer dans le temps (chronologie) Situer et ordonner des faits et des événements les uns par rapport aux autres (simultanéité, postériorité et antériorité). Un élève du 1 er cycle associe des activités aux divers moments du cycle quotidien; il les situe et les ordonne sur une ligne du temps. Structurer et mesurer le temps (durée et écoulement) À l aide d une horloge, un élève établit qu il a fallu plus d une heure pour réaliser une activité. Se représenter les événements du passé comme un réseau de relations qui se veulent interdépendantes et sans interruptions (évolution) TEMPS FAMILIER (VÉCU) Cycles quotidiens, hebdomadaires, annuels, etc. TEMPS NON FAMILIER, CONÇU (mesuré), PLUS OU MOINS LOINTAIN (HISTORIQUE) Vie quotidienne autrefois, vers 1900; il y a cent ans, il y a plusieurs siècles, etc. D après Johnson, Micheline, L histoire apprivoisée. Montréal, Éditions Boréal Express, 1979, p. 70 et

17 Fiche de consignation Temps Construire sa représentation de l espace, du temps et de la société Repérage dans l espace et dans le temps Usage d un vocabulaire précis relatif à l espace, au temps et aux réalités sociales Description de ressemblances, de différences et de changements dans des paysages, des groupes et des événements de la vie quotidienne d ici, d ailleurs, d hier et d aujourd hui Projet éducatif de l école Projets classe Événements saisonniers (Fêtes) Semaines thématiques Sorties éducatives Routines de la classe Domaines d apprentissage Domaines généraux de formation TEMPS 17

18 Fiche de consignation Temps Répartition des apprentissages 1 er cycle 1 re année 2 e année 18

19 Document Propositions d activités -Temps DOMAINE DE L UNIVERS SOCIAL CONSTRUIRE SA REPRÉSENTATION DE L ESPACE, DU TEMPS ET DE LA SOCIÉTÉ. Repérage dans l espace et dans le temps Critères d évaluation : Usage d un vocabulaire précis relatif à l espace, au temps et aux réalités sociales Vocabulaire relatif à la chronologie : avant, après, pendant, à l époque de, au temps de, décennie, année, etc. Description de ressemblances, de différences et de changements dans des paysages, des groupes et des événements de la vie quotidienne d ici, d ailleurs, d hier et d aujourd hui Séquence 1 : Amener les élèves à situer sur une frise du temps des chansons de différentes époques ou décennies. Collectivement Présenter aux élèves des chansons populaires du temps de leurs arrière-grands-parents quand ils avaient leur âge (une chanson de la Bolduc, par exemple), du temps de leurs grands-parents (une chanson de l époque yéyé), du temps de leurs parents (une chanson de Beau Dommage) ainsi qu une chanson populaire présentement. Présenter une photo ou illustration de chacun des interprètes à l époque où ils ont popularisé la chanson. Faire situer sur une frise du temps les photos et les chansons sélectionnées. À partir de l audition des chansons ou de l observation des photos et illustrations, faire ressortir des changements entre ces différentes époques et aujourd hui (support musical, aspect physique des interprètes, éléments du décor, etc.). Séquence 2 : Amener les élèves à situer et à ordonner des objets et des scènes de la vie courante les uns par rapport aux autres. En équipe Situer sur une frise du temps des photos ou illustrations représentant des objets (transport, vêtements, appareils ménagers, etc.) ou des scènes (métiers, professions, activités culturelles, sportives, etc.) de la vie courante au moment où les chansons étaient populaires. Collectivement Faire relever des changements entre ces différentes époques et aujourd hui. Interroger les élèves de façon à faire ressortir les relations de simultanéité, d antériorité et de postériorité (pendant, avant, après). 19

20 Document Propositions d activités -Temps Pistes d activités relatives à la construction du concept de temps Faire nommer le jour, le mois (la date), la saison. Situer sur le calendrier les événements spéciaux et les anniversaires de la semaine, du mois. Situer la planification de la journée sur une ligne du temps. Nommer et situer sur une ligne du temps les parties du cycle quotidien. Nommer des activités réalisées en respectant l ordre chronologique. Évaluer le temps consacré à la réalisation d une activité. Lire l heure au début et à la fin des activités. Faire mimer ou vivre pendant deux minutes une activité de la vie quotidienne (se brosser les dents, attacher ses chaussures). Inviter les élèves à décrire leur perception de la durée en utilisant un vocabulaire précis. Refaire la même chose à partir d une activité qui requiert plus de temps (se vêtir pour la récréation, s organiser pour jouer à un jeu de société, etc.). Inviter les élèves à décrire leur perception de la durée. Décrire des changements saisonniers. Comparer divers aspects de la vie courante selon les saisons. Observer la position du soleil à différentes heures de la journée. Relever des changements dans l aménagement du voisinage de l école entre aujourd hui et le début du 20 e siècle. Évoquer des éléments de l histoire de l école, du quartier ou de la localité. Inviter un personnage de la communauté (un ancien de l école, un ex-maire de la municipalité) à venir témoigner du passé de la communauté. Présenter des photos, des illustrations de différents services dispensés dans le quartier ou dans la localité à différentes époques. Amener les élèves à les situer et à les ordonner sur des rubans du temps. Présenter, à l aide de photos ou d illustrations, des scènes de la vie quotidienne d hier (il y a cent ans, par exemple), ici et ailleurs. 20

21 Document Construire sa représentation de l espace géographique, c est UNIVERS SOCIAL PRIMAIRE CONSTRUIRE SA REPRÉSENTATION DE L ESPACE GÉOGRAPHIQUE, C EST : Caractériser l organisation spatiale Observer la répartition des éléments (naturels et humains) dans un espace donné (distribution spatiale); Sur un plan du voisinage de l école, un élève du 1 er cycle observe l alignement des maisons le long des rues; il repère des commerces aux intersections, des stationnements et des espaces verts. Il constate que la fonction résidentielle occupe le plus grand espace. Relever les attributs (éléments naturels et humains) qui caractérisent un espace donné (association spatiale); Un élève associe les sites occupés par les centres commerciaux à de grands espaces réservés au stationnement des voitures, à la proximité de routes importantes et d autoroutes et à la présence d un grand bassin de population. Expliquer la présence ou l absence d éléments naturels ou humains dans un espace donné par des liens de cause à effet, par des facteurs favorables ou défavorables (relation spatiale). Un élève explique la faible population du Grand Nord québécois par la présence de facteurs défavorables (contraintes du territoire) comme la rigueur du climat, le pergélisol et l immensité du territoire. Lire et interpréter un espace schématisé Se représenter un espace donné à partir d informations qualitatives et quantitatives contenues dans un plan ou une carte. À partir d un plan simple, un élève du 1 er cycle associe des objets de sa classe à leur représentation verticale. Un élève recrée en miniature l image qu il se fait d un objet ou d un espace; il utilise des symboles pour illustrer certains éléments observés. ESPACE FAMILIER (VÉCU) Maison, école, voisinage, quartier, localité, etc. Localiser des réalités géographiques et sociales Se repérer dans l espace, s orienter, situer des réalités les unes par rapport aux autres à l aide de points de repères ou de points cardinaux. Un élève du 1 er cycle explique le trajet qu il a suivi pour se rendre à la bibliothèque. Il calcule 50 pas entre la porte de sa classe et l entrée de la bibliothèque. Un élève reconstitue le voisinage immédiat de l école à l aide de boîtes de carton disposées sur le plancher de la classe. Il situe le parc municipal en face de l école, du côté sud de la rue. ESPACE GÉOGRAPHIQUE NON FAMILIER, RAISONNÉ (NON VÉCU), SCHÉMATISÉ Région d appartenance, Québec, Canada, monde, etc. 21

22 Fiche de consignation Espace Construire sa représentation de l espace, du temps et de la société Repérage dans l espace et dans le temps Usage d un vocabulaire précis relatif à l espace, au temps et aux réalités sociales Description de ressemblances, de différences et de changements dans des paysages, des groupes et des événements de la vie quotidienne d ici, d ailleurs, d hier et d aujourd hui Projet éducatif de l école Projets classe Événements saisonniers (Fêtes) Semaines thématiques Sorties éducatives Routines de la classe Domaines d apprentissage Domaines généraux de formation ESPACE 22

23 Fiche de consignation Espace Répartition des apprentissages 1 er cycle 1 re année 2 e année 23

24 Document Propositions d activités - Espace DOMAINE DE L UNIVERS SOCIAL CONSTRUIRE SA REPRÉSENTATION DE L ESPACE, DU TEMPS ET DE LA SOCIÉTÉ. Repérage dans l espace et dans le temps Critères d évaluation : Usage d un vocabulaire précis relatif à l espace, au temps et aux réalités sociales Éléments naturels et éléments humains du paysage Description de ressemblances, de différences et de changements dans des paysages, des groupes et des événements de la vie quotidienne d ici, d ailleurs, d hier et d aujourd hui Explorer des paysages d ici Séquence 1 : Amener les élèves à distinguer les éléments naturels et humains dans un paysage d ici. Collectivement À partir de l observation d illustrations ou de photos, faire énumérer des éléments naturels et humains d un paysage. Classer les éléments identifiés dans un tableau à double entrée. Éléments naturels : plaine, montagne, colline, forêt, arbres, feuillus, conifères, arbustes, animaux, eau, ruisseau, rivières, lacs, mers, océans, pluie, neige, grêle, glace, vent, etc. Éléments humains : bâtiments, maisons, routes, ponts, champs cultivés, etc. Séquence 2 : Amener les élèves à construire leur représentation d éléments naturels du paysage. En équipe À partir d illustrations, de photos et de mots-étiquette, faire classer des éléments naturels selon diverses catégories. Justifier sa classification Relief : plaine, montagne, colline, etc. Hydrographie : lac, ruisseau, rivière, mer, etc. Végétation : forêt de feuillus, forêt de conifères, arbustes, etc. Animaux : animaux domestiques, animaux sauvages, etc. Climat : pluie, neige, grêle, glace, vent, etc. Séquence 3 : Amener les élèves à construire leur représentation d éléments humains du paysage. Collectivement À partir de l observation d illustrations ou de photos de paysages naturels, amener les élèves à proposer des aménagements possibles pour combler des besoins : se déplacer, se récréer, etc. exemples : aménagement d un sentier dans un parc naturel, d une pente de ski sur une montagne, d une route et d un pont pour relier les deux rives d un cours d eau, etc. 24

25 Document Propositions d activités - Espace Pistes d activités relatives à la construction du concept d espace Jouer à se positionner dans les rangs. Jouer à se déplacer dans la classe (des élèves suivent les consignes pendant que d autres observent). Faire visualiser des parcours décrits par l enseignant (ex : à la sortie de la classe, tourne à droite, avance de quelques pas, stop, tu es face à une porte, Qu est-ce qui est collé sur la porte? À la sortie de la classe, tourne à gauche, passe devant la bibliothèque, stop, tourne à droite, stop, descend l escalier, stop, tourne à droite, qu est-ce qui est devant toi? etc. Quotidiennement, faire décrire les déplacements avant de se rendre au cours de musique, d éducation physique, à la récréation, à la salle de dîner, etc. À l aide d un téléphone jouet, décrire un parcours à un personnage fictif pour se rendre d un lieu à un autre (ex : de la porte principale de l école à la classe). À l aide de craies, inviter les élèves à tracer dans la cour de l école des territoires juxtaposés et de couleurs différentes. Faire délimiter les territoires en utilisant des repères (les territoires voisins) et un vocabulaire précis (entre, à la droite de, devant, etc.). Reprendre l activité sur un planisphère politique (sous le Canada, il y a les États-Unis, à droite, l océan Atlantique, etc.). Observer des ressemblances et des différences dans l aménagement de différentes cours d école, de terrains résidentiels situés dans une même rue, etc. Situer sur une carte du monde des événements, des phénomènes naturels, des éléments issus d un texte, la provenance d un fruit, d un vêtement, d un article scolaire, etc. 25

26 Document Propositions d activités Il y a longtemps Un service Demain Un achat Aujourd hui Hier Le mois prochain Une personne Un lieu Un objet La semaine Une activité Un jouet Soir Une peluche Matin Une activité à l école Une fête Quand j étais bébé Après-midi Midi Matinée Un souvenir de la maternelle Nuit À titre d exemple au 2 e et 3 e cycle Transformations Adaptations Atout du territoire Contrainte du territoire Traces Rôle Colons Religieux Religieuses Dirigeants Coureurs des bois Amérindiens 26

27 Document Propositions d activités 27

28 Document Stratégies et techniques utiles pour développer les compétences en univers social Localisation d un lieu sur un plan, sur une carte, sur un globe terrestre, dans un atlas; Lecture et interprétation de cartes géographiques de différentes échelles; Lecture et interprétation de documents iconographiques, de tableaux et de graphiques. Lecture et interprétation de lignes du temps; calcul de durées; Construction de lignes du temps; Lecture et interprétation de documents iconographiques, de tableaux et de graphiques. Techniques particulières à la géographie Techniques particulières à l histoire Stratégies de développement conceptuel Exemple / Contre-exemple Comparaison Analogie Déduction / Induction Spirale Stratégies et techniques utiles pour développer les compétences en univers social Stratégies en mathématique Estimation et mesurage (espace, temps, températures); Repérage dans l espace, sur un axe, dans un plan; relations spatiales; Lecture, interprétation, représentation de données statistiques. Démarche de recherche et de traitement de l information Stratégies en français Stratégies liées au développement des compétences transversales Exploiter l information et les TIC Se donner des méthodes de travail efficaces Exercer son jugement critique Stratégies liées à la gestion et à la communication de l information Techniques d utilisation de manuels de référence et d outils informatiques Stratégies de lecture Stratégies d écriture Stratégies de communication orale Stratégies de gestion de la compréhension 28

29 Document Pistes d exploitation pour un apprentissage graduel des techniques particulières à la géographie et à l histoire Initiation à la représentation spatiale et à la lecture de paysages 1 er cycle Cadre de référence spatiale : la classe, l école, la rue, le voisinage, le quartier ou la localité Contexte : par observation directe (sur le terrain) et indirecte (par l utilisation de documents iconographiques, de maquettes, de plans simples) L élève s approprie progressivement son espace de vie. o Il utilise des repères et un vocabulaire approprié pour s orienter et se déplacer dans l espace. o Il utilise des repères et un vocabulaire approprié pour délimiter un espace et situer des objets les uns par rapport aux autres. o Il utilise progressivement les points cardinaux pour s orienter et se déplacer dans l espace, pour délimiter un espace donné et pour situer des objets les uns par rapport aux autres. L élève s initie à la représentation d objets et d espaces connus. o Il réalise des maquettes pour représenter un objet, un espace. Il se fait une vue générale de l objet ou de l espace et s éveille à la proportionnalité des éléments. Il rend compte de leur organisation, de leur orientation dans l espace, de la distribution des éléments (lignes, ensembles) et de leurs relations. Il s initie à la symbolisation de certains éléments observés. o Il observe des objets et des espaces de différents points de vue (horizontal, vertical, oblique) : o Il transpose des objets, des éléments du paysage de la vue horizontale (familière) à la vue verticale : Il observe un lieu, un paysage de deux points de vue différents. Il associe les illustrations horizontale et verticale d un même objet, d un même élément du paysage. Il associe des symboles simples aux réalités spatiales qu ils représentent. o Il transpose des objets, des éléments du paysage de la vue verticale au plan simple : Il observe des plans pré-tracés de la classe, du voisinage. Il observe des photos aériennes ou des photos prises par satellites. À partir d un plan pré-tracé de la classe, il localise son pupitre, celui de l enseignante, il trace des itinéraires simples. Il constate progressivement que le plan constitue une reproduction schématisée de la vue verticale. o Il s initie à la symbolisation et à l orientation sur un plan simple à grande échelle : Il reconnaît des lieux connus, des itinéraires familiers sur un plan du milieu avoisinant. Il utilise des symboles pour représenter des éléments naturels et humains du paysage. Il s approprie l espace représenté en participant à des activités d orientation, des jeux de direction et de repérage, en codant et en décodant des parcours. Il s initie progressivement à la lecture et à l interprétation de plans simples comportant une légende. o Par le biais de situations de vie, de faits d actualité, de défis posés à la classe, il s initie progressivement à d autres représentations spatiales: globe terrestre, planisphère, atlas pour enfants, cartes murales du Québec et du Canada. L élève s initie à la lecture et à l interprétation de documents iconographiques. o Il apprend à lire et à identifier les composantes d un paysage environnant sur une image géographique (photo, affiche, illustration, etc.) : Il recherche les éléments dominants. Il repère les trois plans (plan rapproché, plan moyen et arrière-plan). Il relève des éléments naturels : végétation, relief, etc. Il relève des éléments humains : des aménagements (voies de communication, habitat, etc.) et des activités (loisir, industrie, agriculture, etc.). o Il s initie progressivement à la lecture et à l interprétation de paysages d ici et d ailleurs, d hier et d aujourd hui : Il classe des photos, des illustrations de paysages (mer, montagne, ville, activités humaines, etc.). Il observe deux documents et prend conscience qu ils traitent d un même sujet (la même forêt en hiver et en été, la même montagne aujourd hui et il y a vingt ans). Il compare des paysages et relève des ressemblances et des différences. Il indique des transformations d un paysage dans le temps. o Il s initie à la lecture et à l interprétation des données d un tableau fait de mots simples et d illustrations (dessins, pictogrammes). o Il s initie à la construction de tableaux. : Il collecte des données et les organise (comparaison, classification, distribution) dans un tableau simple (ex. : tableau de classification des éléments du paysage, tableau de distribution des enfants de la classe selon leur rue de résidence). o Il s initie à la lecture de graphiques simples et illustrés. Il lit et interprète des données à l aide de diagrammes à bandes ou à pictogrammes. 29

30 Document Pistes d exploitation pour un apprentissage graduel des techniques particulières à la géographie et à l histoire Techniques particulières à la géographie 2 e cycle L élève apprend à localiser un lieu. o Il se sert des points cardinaux et intermédiaires (rose des vents) pour s orienter, pour délimiter un espace et pour placer ou localiser des objets les uns par rapport aux autres (position relative). o Il utilise les points cardinaux et intermédiaires ainsi que des repères spatiaux pour situer des lieux et délimiter des espaces sur une carte. Il utilise les points cardinaux et intermédiaires pour indiquer la position d un lieu par rapport à un autre (Montréal est au sud-ouest de Québec) et pour exprimer les directions entre deux points (le Saint-Laurent coule en direction du nord-est). Il utilise la convention cartographique (N vers le haut de la carte) pour indiquer une position relative. o Il s initie à l échelle graphique pour mesurer ou estimer des distances. Il compare des distances réelles à des distances sur plan. o Il apprend la démarche à suivre pour accéder à la carte adéquate dans un atlas (utilisation de l index et de la table des matières). o Il situe progressivement le Québec et le Canada dans le monde ; il localise des éléments naturels (ex. : les Grands Lacs, le fleuve Saint-Laurent) et humains (ex. : les villes de Montréal et Québec) caractérisant le territoire des sociétés à l étude. L élève apprend à lire et à interpréter des cartes. o Il poursuit l apprentissage de la représentation spatiale à l aide de maquettes (ex. : formes du terrain et des étendues d eau, relief et réseau hydrographique d une région, distribution de l habitat, de la population ou des activités économiques sur l un ou l autre des territoires étudiés). o Il poursuit l apprentissage de la transposition de la vue verticale à la représentation cartographique simple (ex. : à partir d une photo prise par satellite, il trace le contour de sa région, du Québec, de l Amérique, etc., il trace quelques éléments naturels (rivières, lacs) et humains (villes, villages, routes) en utilisant des symboles). Il comprend que le plan constitue une reproduction schématisée de la vue verticale. o Il découvre progressivement la variété des types de cartes ainsi que la diversité des informations quantitatives et qualitatives fournies par les cartes : informations ponctuelles (des monts, des villes, des industries, etc.), linéaires (des chaînes de montagnes, des villages le long d une route, etc.) et globales (des réserves fauniques, des zones urbaines, etc.). Il apprend à référer de lui-même au titre et à la légende de la carte. o Il s initie à des cartes de différentes échelles : Il découvre progressivement la notion d échelle spatiale en comparant des représentations territoriales à différentes échelles (ex. : en passant d un espace cartographié plus restreint, mais détaillé, la vallée du Saint-Laurent, à un espace plus vaste aux informations plus englobantes, l Amérique du Nord; en passant du plan de ville avec le quadrillé des rues à la carte du Québec où la ville est désignée par un point). Il découvre l évolution d un symbole en fonction des échelles. o Par le biais de situations de vie, de faits d actualité, de défis posés à la classe, il recourt de plus en plus aux représentations cartographiques mises à sa disposition : globe terrestre, planisphère, cartes murales du Québec et du Canada, atlas, etc. L élève apprend à lire et à interpréter des documents iconographiques. o Il lit et identifie les composantes de paysages d ici et d ailleurs, d hier et d aujourd hui sur des documents iconographiques variés: Il prend connaissance du titre et de la légende. Il recherche les éléments dominants. Il repère les trois plans (plan rapproché, plan moyen et arrière-plan). Il identifie des éléments naturels : végétation, relief, hydrographie, etc. Il identifie des éléments humains : des aménagements (voies de communication, habitat, etc.) et des activités (loisir, industrie, agriculture, etc.). Il perçoit des atouts et des contraintes associés à des territoires et à des contextes particuliers. Il compare des paysages et relève des ressemblances et des différences. Il indique des transformations d un paysage dans le temps. o Il lit et interprète des données à l aide de tableaux et de graphiques simples (diagrammes à bandes, à pictogrammes, à lignes brisées). o Il représente des données à l aide de tableaux : Il collecte des données et les organise (comparaison, classification, distribution) dans un tableau simple (ex. : tableau de classification des éléments du paysage, tableau de distribution des enfants de la classe selon leur rue de résidence). o Il transpose en graphiques simples les données de tableaux déjà faits. 30

31 Document Pistes d exploitation pour un apprentissage graduel des techniques particulières à la géographie et à l histoire Techniques particulières à la géographie 3 e cycle 1 er cycle du secondaire L élève localise un lieu. o Il utilise les points cardinaux et intermédiaires ainsi que des repères spatiaux pour situer des lieux et délimiter des espaces sur une carte. Il utilise les points cardinaux et intermédiaires pour indiquer la position d un lieu par rapport à un autre (Montréal est au sud-ouest de Québec) et pour exprimer les directions entre deux points (le Saint-Laurent coule en direction du nord-est). Il utilise la convention cartographique (N vers le haut de la carte) pour localiser un lieu. o Il utilise l échelle graphique pour mesurer ou estimer des distances. o Il utilise de plus en plus efficacement l index et la table des matières d un atlas. o Il situe le Québec et le Canada dans le monde ; il localise des éléments naturels (ex. : les Grands Lacs, le fleuve Saint-Laurent, les Rocheuses) et humains (ex. : les provinces et territoires canadiens, des grandes villes du Québec et du Canada, des régions du Québec) caractérisant le territoire des sociétés à l étude. L élève lit et à interprète des cartes. o Il poursuit son exploration des types de cartes et des diverses informations quantitatives et qualitatives fournies par les cartes : informations ponctuelles (des monts, des villes, des industries, etc.), linéaires (des chaînes de montagnes, des villages le long d une route, etc.) et globales (des réserves fauniques, des zones urbaines, etc.). Il réfère de lui-même au titre et à la légende de la carte. o Il lit et interprète des cartes de différentes échelles : Il compare des représentations territoriales à différentes échelles. Il met en relation des cartes à différentes échelles pour localiser des phénomènes, pour décrire des aspects de l organisation d une société sur son territoire. o Par le biais de situations de vie, de faits d actualité, de défis posés à la classe, il recourt de plus en plus spontanément et efficacement aux représentations cartographiques mises à sa disposition : globe terrestre, planisphère, cartes murales du Québec et du Canada, atlas, etc. L élève lit et à interprète des documents iconographiques. o Il lit, identifie et caractérise les composantes de paysages d ici et d ailleurs, d hier et d aujourd hui sur des documents iconographiques variés: Il prend connaissance du titre et de la légende. Il recherche les éléments dominants. Il repère les trois plans (plan rapproché, plan moyen et arrière-plan) et décrit ce qui les caractérise. Il identifie des éléments naturels : végétation, relief, hydrographie, etc. Il identifie des éléments humains : des aménagements (voies de communication, habitat, etc.) et des activités (loisir, industrie, agriculture, etc.). Il perçoit des atouts et des contraintes associés à des territoires et à des contextes particuliers. Il compare des paysages et relève des ressemblances et des différences. Il indique des transformations d un paysage dans le temps. o Il lit et interprète des données à l aide de tableaux et de graphiques divers (diagrammes à bandes, à pictogrammes, à lignes brisées, circulaires). Il peut décoder l information tirée d un climatogramme. o Il représente des données à l aide de tableaux et de graphiques. 31

32 Document Pistes d exploitation pour un apprentissage graduel des techniques particulières à la géographie et à l histoire Initiation à la structuration et à la représentation symbolique du temps 1 er cycle Cadre de référence temporel : la vie de l élève, celle de ses parents, de ses grands-parents et de ses arrière-grands-parents. Contexte : par observation directe (sur le terrain) et indirecte (par l utilisation de documents iconographiques, de calendriers, de lignes du temps) L élève s initie à la structuration du temps. o Il prend conscience de l aspect cyclique du temps; il reconnaît des cycles quotidiens (jour et nuit), hebdomadaires (congé du week-end) et annuels (anniversaires, fêtes). Il constate aussi l irréversibilité du temps (on ne redevient jamais un bébé!) o Il se situe dans le temps proche (le temps présent, la journée, la semaine) et commence à repérer différents déroulements chronologiques : Il situe des événements, des faits de la vie quotidienne les uns par rapport aux autres. Il relate la succession des actions dans le cours d un récit. Il distingue succession et simultanéité. o Il utilise progressivement un vocabulaire temporel diversifié et précis : Il utilise des indicateurs de chronologie exprimant l antériorité (avant, il y a longtemps), la postériorité (l an prochain, dans une heure), la simultanéité (en même temps que), la durée (durant une minute), le présent (il est deux heures) et la périodicité (à chaque année, à toutes les heures) o Il distingue de plus en plus le passé récent du passé plus éloigné (quand je suis né, au temps de ma grand-mère, à l époque des chevaliers). Il perfectionne son estimation de la durée en mesurant et en comparant des durées à l aide de divers instruments (sablier, bougie qui brûle, grande aiguille de l horloge, chronomètre, etc.). Il apprend à utiliser les unités et les instruments de mesure du temps. o Il utilise un calendrier pour identifier les jours, les semaines, les mois et les années : Il lit les dates dans un calendrier et les associe avec les jours de la semaine. Il découpe l année en saisons, l année scolaire en mois. Il se familiarise à la représentation de la semaine, du mois, de l année à travers différents modèles de calendriers, d agendas. L élève s initie à l utilisation de lignes du temps. o Il expérimente la ligne du temps d abord sur des périodes très courtes (une journée dans ma vie, ma semaine à l école), puis sur des périodes de plus en plus longues (l histoire de ma vie, l histoire de ma famille, l histoire de mon école). Il utilise des bandes, des rubans du temps plutôt qu une simple ligne et expérimente différents modèles (bande de vie personnelle ou des âges de la vie, petit train du temps, corde à linge du temps, bande présent/passé proche/passé lointain, etc.). o Il apprend à situer sur des ligne du temps pré-tracées des événements vécus par lui-même ou par ses proches. Il découvre progressivement la correspondance entre la longueur d un temps écoulé, une année par exemple, et la longueur de l espace qui la représente sur la ligne. o Il apprend à représenter et à situer un temps plus lointain, un passé plus éloigné sur des lignes du temps graduées en années, décennies et siècles : Il classe des objets de la vie courante, des photos de famille, des cartes postales du quartier ou de la localité en ordre chronologique et les situe sur une ligne du temps. Il apprend à sélectionner l unité de mesure du temps appropriée. L élève s initie à la lecture et à l interprétation de documents iconographiques. o Il évoque le passé de sa famille et de ses proches, de son école et de son quartier ou localité à l aide de photos, d illustrations, de peintures, etc. : Il recherche les éléments dominants. Il s intéresse au contexte et à l époque représentés. Il repère les trois plans (plan rapproché, plan moyen et arrièreplan). Il décrit des personnages, s intéresse à leur apparence (coiffure, vêtements) et à leurs activités. Il tient compte du paysage (éléments naturels et humains). o Il s initie progressivement à la lecture et à l interprétation de documents présentant des réalités de la vie quotidienne d ici et d ailleurs, d hier et d aujourd hui. Il observe deux documents et prend conscience qu ils traitent d un même sujet (la photo de mariage des parents et des grands-parents). Il les compare et relève des ressemblances et des différences. Il perçoit des changements survenus au fil du temps. o o Il s initie à la lecture et à l interprétation des données d un tableau fait de mots simples et d illustrations (dessins, pictogrammes) Il s initie à la construction de tableaux. Il collecte des données et les organise (comparaison, classification, distribution) dans un tableau simple. Il s initie à la lecture de graphiques simples et illustrés. Il lit et interprète des données à l aide de diagrammes à bandes ou à pictogrammes. 32

33 Techniques particulières à l histoire 2 e cycle Document Pistes d exploitation pour un apprentissage graduel des techniques particulières à la géographie et à l histoire L élève apprend à structurer le temps. o Il améliore sa capacité à estimer la durée à travers diverses activités. Il fait appel à des durées et à des époques qui dépassent le cadre de sa propre vie et de celle de ses proches. o Il utilise un vocabulaire temporel de plus en plus précis, diversifié. Il découvre des indicateurs temporels plus spécifiques associés aux sociétés à l étude (à l époque des Grandes explorations, au 17 e siècle, etc.). o Par le biais de situations de vie (films, lectures), de faits d actualité (la commémoration d un événement passé), de défis posés à la classe, il découvre d autres indicateurs temporels comme ceux issus de la périodisation conventionnelle (avant et après J.-C., au Moyen-Âge) ou ceux reliés à des moments forts de l histoire universelle (dans le temps de l Empire Inca, à l époque de la traite des esclaves). L élève utilise des lignes du temps. o Il lit et interprète des lignes du temps simples : Il consulte le titre. Il se réfère à la légende s il y a lieu. Il repère les informations inscrites sur l axe (événements, phénomènes, personnages, sociétés, etc.) Il prend connaissance des unités de mesure du temps. Il établit des relations d antériorité, de simultanéité et de postériorité. Il calcule des durées (il situe les informations les unes par rapport aux autres et calcule les années qui les séparent ; il les situe par rapport à aujourd hui et calcule les années qui nous en séparent). o Il complète des lignes du temps simples : Il situe et ordonne sur l axe de la ligne du temps des événements, des objets, des personnages, des sociétés. Il constate la correspondance entre la longueur d un temps écoulé, un siècle par exemple, et la longueur de l espace qui le représente sur la ligne. o Il construit des lignes du temps simples : Il trace et oriente un axe. Il choisit une échelle chronologique qui tient compte de la durée totale à illustrer et de la surface disponible. Il dispose des points de repères à intervalles fixes. Il inscrit l information sur l axe. L élève lit et interprète des documents iconographiques. o Il évoque le passé des société à l étude à l aide de photos, d illustrations, de peintures, etc. : Il prend connaissance du titre et de la légende. Il recherche les éléments dominants. Il s intéresse au contexte et à l époque représentés. Il repère les trois plans (plan rapproché, plan moyen et arrière-plan). Il décrit des personnages, s intéresse à leur apparence (coiffure, vêtements) et à leurs activités. Il tient compte du paysage (éléments naturels et humains). o Il commence à lire et à interpréter des photos, des illustrations, des peintures pour comparer des sociétés du passé et relever des ressemblances et des différences. Il utilise ces mêmes documents pour relever des changements qui modifient l organisation d une société au fil du temps. o Il lit et interprète des données à l aide de tableaux et de graphiques simples (diagrammes à bandes, à pictogrammes, à lignes brisées). o Il représente des données à l aide de tableaux : Il collecte des données et les organise (comparaison, classification, distribution) dans un tableau simple (ex. : distribution de la population d origine française dans les établissements français de la vallée du Saint-Laurent vers 1645). o Il transpose en graphiques simples les données de tableaux déjà faits. 33

34 Document Pistes d exploitation pour un apprentissage graduel des techniques particulières à la géographie et à l histoire Techniques particulières à l histoire 3 e cycle 1 er cycle du secondaire L élève apprend à structurer le temps. o Il améliore sa capacité à estimer la durée à travers diverses activités. Il fait appel à des durées et à des époques qui dépassent le cadre de sa propre vie et de celle de ses proches. o Il utilise un vocabulaire temporel de plus en plus précis, diversifié. Il utilise des indicateurs temporels plus spécifiques associés aux sociétés à l étude (à l époque de la Révolution industrielle, sous le gouvernement Bourassa, etc.). o Par le biais de situations de vie (films, lectures), de faits d actualité (la commémoration d un événement passé), de défis posés à la classe, il découvre d autres indicateurs temporels comme ceux issus de la périodisation conventionnelle (avant et après J.-C., au Moyen-Âge) ou ceux reliés à des moments forts de l histoire universelle (à l époque de Napoléon, durant la Deuxième Guerre mondiale, etc.). L élève utilise des lignes du temps. o Il lit et interprète diverses lignes du temps : Il consulte le titre. Il se réfère à la légende s il y a lieu. Il repère les informations inscrites sur l axe (événements, phénomènes, personnages, sociétés, etc.) Il prend connaissance des unités de mesure du temps. Il établit des relations d antériorité, de simultanéité et de postériorité. Il calcule des durées (il situe les informations les unes par rapport aux autres et calcule les années qui les séparent ; il les situe par rapport à aujourd hui et calcule les années qui nous en séparent). o Il complète des lignes du temps pré-tracées : Il situe et ordonne sur l axe des événements, des objets, des personnages, des sociétés. Il comprend la correspondance entre la longueur d un temps écoulé, un siècle par exemple, et la longueur de l espace qui le représente sur la ligne. o Il construit des lignes du temps simples : Il trace et oriente un axe. Il choisit une échelle chronologique qui tient compte de la durée totale à illustrer et de la surface disponible. Il dispose des points de repères à intervalles fixes. Il inscrit l information sur l axe. L élève lit et interprète des documents iconographiques. o Il évoque le passé des société à l étude à l aide de photos, d illustrations, de peintures, etc. : Il prend connaissance du titre et de la légende. Il recherche les éléments dominants. Il présente le contexte et l époque représentés. Il repère les trois plans (plan rapproché, plan moyen et arrière-plan). Il décrit des personnages, s intéresse à leur apparence (coiffure, vêtements) et à leurs activités. Il tient compte du paysage (éléments naturels et humains). Il commence à distinguer un document original d un document reconstitué (copie, dessin, maquette, etc.). o Il lit et interprète des photos, des illustrations, des peintures pour comparer des sociétés du passé et relever des ressemblances et des différences. Il utilise ces mêmes documents pour relever et interpréter des changements qui modifient l organisation d une société au fil du temps. o Il lit et interprète des données à l aide de tableaux (ex. : composition de la population des Prairies vers 1905) et de graphiques divers (diagrammes à bandes, à pictogrammes, à lignes brisées, circulaires). o Il représente des données à l aide de tableaux et de graphiques. 34

35 Document Techniques particulières à la géographie et à l histoire (2 e et 3 e cycle primaire) Techniques particulières à la géographie et à l histoire Les techniques particulières à la géographie et à l histoire sont largement sollicitées dans le développement et l exercice des compétences disciplinaires. L étude des sociétés et de leur territoire requiert leur usage à la fois comme source d information (lecture et interprétation de données) et comme support à la transmission d information (présentation de résultats de recherche, production). Les pistes d exploitation pédagogique suggérées ci-dessous ont pour but de guider les interventions des enseignantes ou enseignants et de favoriser l apprentissage des élèves. Leur utilisation doit faire l objet d un cheminement progressif. C est à partir de référents connus que l élève construit sa représentation de l espace, du temps et de la société; graduellement, il passe à des réalités moins familières, plus complexes. Techniques particulières à la géographie Localisation d un lieu sur un plan, sur une carte, sur un globe terrestre, dans un atlas - Utiliser la rose des vents, les points cardinaux et intermédiaires (NE, SE, NO, SO) pour situer des lieux sur une carte (le Nunavut est au nord de la carte), pour situer des lieux les uns par rapport aux autres (l Ontario est à l ouest du Québec). - Utiliser l échelle graphique pour estimer des distances. - Utiliser des repères géographiques : relief (au pied des Rocheuses), hydrographie (au confluent de deux cours d eau, à l'ouest des Grands Lacs), frontières (au nord des États-Unis), villes (au sud de Montréal). - Situer l espace cartographié en se référant à de grands ensembles géographiques : régions, provinces, pays, continents, hémisphères, etc. (le Canada est situé en Amérique du Nord). - Utiliser efficacement l index et la table des matières d un atlas. Lecture et interprétation de cartes - Prendre connaissance du titre et de la légende (couleurs, textures, symboles, etc.). - Repérer et utiliser l échelle graphique. - Reconnaître les formes spatiales représentées sur la carte : des zones de végétation, de relief, des plans d eau (océans, mers, lacs); des unités découpées sur le fond de la carte (pays, provinces, municipalités, etc.); des grands ensembles comme des zones de distribution de la population, des zones d activités, etc. - Situer l espace cartographié en utilisant les points cardinaux et intermédiaires, des repères géographiques et en se référant à des grands ensembles géographiques. (C'est ce à quoi l'élève doit arriver à chaque fois qu'on lui demande de situer un territoire) - Mettre en relation les données représentées : Les grandes villes sont situées le long du fleuve; les activités agricoles sont concentrées dans les basses-terres du Saint-Laurent, etc. - Tirer profit de l information : Que m apprend la lecture de la carte? L interprétation des données me permet-elle de répondre à la ou aux questions de départ? Me permet-t-elle d élaborer des arguments pour justifier mon opinion? Quelles nouvelles questions soulève-t-elle? Dans quel contexte pourrais-je réinvestir l information recueillie? NOTE : L initiation à la représentation spatiale est un long processus qui ne sera sans doute pas achevé à la fin du primaire. Mais, c est en recourant fréquemment à des cartes géographiques et historiques plus ou moins complexes présentées à différentes échelles que l élève parviendra à construire sa propre image mentale de l espace étudié. 35

36 Document Techniques particulières à la géographie et à l histoire (2 e et 3 e cycle primaire) Techniques particulières à l histoire Lecture et interprétation d une ligne du temps - Décoder la nature de l information représentée; consulter le titre et la légende. - Décoder l échelle chronologique : Elle permet de transformer des unités de mesure de longueur en unités de mesure du temps (mois, saisons, années, décennies, siècles, millénaires). - Repérer les informations inscrites sur l axe (événements, phénomènes, personnages, etc.). - Établir des relations d antériorité (avant), de simultanéité (pendant), de postériorité (après). - Calculer des durées et les mettre en relation. - Dégager la continuité et le changement. - Tirer profit de l information : Que m apprend ce document? L interprétation des informations me permet-elle de répondre à la ou aux questions de départ? Me permet-t-elle d élaborer des arguments pour justifier mon opinion? Quelles nouvelles questions soulève-t-elle? Dans quel contexte pourrais-je réinvestir l information recueillie? Construction d une ligne du temps - Tracer et orienter un axe. - Calculer la durée totale à illustrer. - Déterminer une unité de mesure : Tenir compte de la surface disponible pour représenter la durée. - Établir l échelle chronologique : Elle permet de transformer des unités de mesure de temps (mois, saisons, années, décennies, siècles, millénaires) en unités de mesure de longueur. - Mesurer la longueur de l axe. - Inscrire les segments : Afin de faciliter la lecture de la ligne du temps, disposer des points de repère à intervalles fixes. - Inscrire l information sur l axe : Chaque information (événement, phénomène, personnage) est indiquée par un petit trait vertical à cheval sur l axe. - Inscrire un titre. NOTE : L initiation au concept de temps historique constitue pour l élève du primaire un défi particulièrement difficile à relever. En effet, le temps historique auquel se réfèrent les objets d étude des 2 e et 3 e cycle s étend sur plus de cinq siècles. C est à partir de représentations visuelles et symboliques (la ligne du temps, par exemple), de documents historiques, de récits et de témoignages que l élève se fait une première image des principales étapes de l histoire du Québec et du Canada. Cette première image est loin d être complète et définitive, mais elle servira de base pour entreprendre l étude de nouveaux territoires et sociétés au secondaire. 36

37 Document Techniques particulières à la géographie et à l histoire (2 e et 3 e cycle primaire) Lecture et interprétation de documents iconographiques Photos, illustrations, peintures, croquis, affiches, etc. - Déterminer la nature du document; prendre connaissance du titre et de la légende : S agit-il d une photo, d une peinture, etc.? Quelle en est l origine? Qui en est l auteur? - Identifier le caractère dominant du document, c est-à-dire le cadre général et le contexte : Quelle situation, quel phénomène est représenté? À quelle époque se déroule la scène représentée ou décrite? Dans quel cadre se situe la scène représentée? S agit-il d un espace naturel (montagne, vallée, prairie, forêt, etc.) ou d un espace aménagé (ville, village, ferme, parc, etc.)? S agit-il d un territoire d ici ou d ailleurs? - Repérer les trois plans : plan rapproché, plan moyen et arrière-plan; repérer les éléments essentiels dans chaque plan : décrire les éléments du paysage (relief, hydrographie, végétation naturelle), les constructions, les infrastructures, les personnes, les activités, les objets, etc. - Décoder la fonction du document : À quelles fins le document a-t-il été produit? À des fins politiques, publicitaires, artistiques, récréatives, etc.? - Tirer profit de l information : Que m apprend ce document? L interprétation des informations me permet-elle de répondre à la ou aux questions de départ? Me permet-t-elle d élaborer des arguments pour justifier mon opinion? Quelles nouvelles questions soulève-t-elle? Dans quel contexte pourrais-je réinvestir l information recueillie? Tableaux et graphiques - Prendre connaissance du titre et de la légende : Quel est le thème du tableau, du graphique? Quel phénomène ou situation illustre-t-il? Que signifient les symboles, les couleurs utilisés? D où proviennent les données? Sont-elles récentes? À quelle période et à quel territoire se rapporte-t-il? - Repérer la nature de l information qui figure sur chacun des axes : - Quel titre portent les colonnes? Quel titre portent les lignes? - Les unités expriment-elles le temps, un pourcentage, une quantité en centaines, en milliers? Comment sont-elles graduées? - Les données présentent-elles une évolution? Les données présentent-elles une situation à un moment donné? - Les données se rapportent-elles à un territoire donné ou à plusieurs territoires? - Mettre les données en relation : - Les données sont-elles échelonnées dans le temps? Y a-t-il une tendance générale, des variations à la hausse ou à la baisse? - Les données se rapportent-elles à une situation, à un moment donné, vue sous différents aspects? Quelles sont les ressemblances et les différences entre les données? Les écarts sont-ils importants? - Tirer profit de l information : Que m apprend ce tableau, ce graphique? L interprétation des données me permet-elle de répondre à la ou aux questions de départ? Me permet-elle d élaborer des arguments pour justifier mon opinion? Quelles nouvelles questions soulève-t-elle? Dans quel contexte pourraisje réinvestir l information recueillie? 37

38 DOCUMENTS JOUR 2 38

39 Les fondateurs de la colonie Documents situation d apprentissage et d évaluation En 1608, le Français Samuel de Champlain s établit sur les bords du fleuve Saint- Laurent et fonde Québec. Le site est facile à défendre, car le fleuve se rétrécit à cet endroit. De plus, on peut surveiller les environs du haut du cap Diamant. Avec vingt-huit hommes, Champlain construit une habitation entourée d une palissade. Il a l intention de faire venir des familles pour s établir sur les terres fertiles des environs. De Québec, Champlain remonte le fleuve Saint-Laurent. Il explore le territoire et fait des alliances avec les Amérindiens. En 1634, Champlain envoie le sieur de Laviolette fonder un poste de traite à Trois-Rivières. Le poste est situé au confluent de la rivière Saint-Maurice et du Un confluent, c est le point de rencontre de deux cours d eau. Champlain supervisant la construction de sa résidence, Québec, 1608 Champlain et ses colons ont besoin d un abri pour se loger et pour survivre aux rigueurs de l hiver. L Habitation sert aussi pour faire la traite des fourrures et pour entreposer des armes et des provisions. Source : CW Jefferys, Collection Imperial Oil Bibliothèque et Archives Canada C fleuve Saint-Laurent. Il permet aux Français de se rapprocher des territoires de chasse des Amérindiens. De nombreux lieux et bâtiments portent aujourd hui le nom de Champlain et de Laviolette. Il y a, par exemple, le pont Laviolette à Trois-Rivières et le pont Champlain à Montréal. Il y a aussi le lac Champlain aux États- Unis et le quartier du Petit-Champlain à Québec. Le poste de traite fondé par Champlain est devenu la capitale nationale du Québec. 39

40 Documents situation d apprentissage et d évaluation Détail du monument à la mémoire de Paul de Chomedey de Maisonneuve par Louis-Philippe Hébert, 1895 Ville de Montréal, ; Raymond Gagnon, photographe Photo tirée du site: En 1642, Paul Chomedey de Maisonneuve fonde Ville-Marie (Montréal) sur une île située au confluent de la rivière des Outaouais et du fleuve Saint-Laurent. Il accompagne un groupe de gens pieux qui s est donné pour mission de convertir les Amérindiens à la religion catholique. Maisonneuve fait ériger un petit fort au pied du mont Royal. Il fait venir des colons pour cultiver les sols fertiles des basses-terres du Saint- Laurent. Le petit fort devient vite un poste de traite important. C est à partir de Montréal (Ville-Marie) que les coureurs des bois partent vers la région des Grands Lacs, riche en fourrures. Région des Grands Lacs Carte des postes de traite dans la vallée du Saint-Laurent N Le nom de Maisonneuve est encore très présent dans la vie des Montréalais d aujourd hui. En effet, un quartier, une rue, un marché, un hôpital et un collège portent le nom de Maisonneuve. 40

41 Documents situation d apprentissage et d évaluation L installation des Européens dans la vallée du Saint-Laurent e siècle Carte des postes de traite dans la vallée du Saint-Laurent 41

42 Documents situation d apprentissage et d évaluation Mon organisateur graphique Je comprends la tâche à réaliser Je construis un organisateur graphique sur le rôle des coureurs des bois dans la société française en Nouvelle-France vers Journal de bord Autre matériel minutes Individuellement Équipe Collectivement Je gère bien mon temps J accomplis la tâche Je suis persévérant 42

43 Les coureurs des bois Documents situation d apprentissage et d évaluation Les compagnies sont composées de marchands français. Les marchands de fourrure ont des employés qui travaillent pour eux. Certains restent au poste de traite, d autres se déplacent pour faire du commerce avec les Amérindiens. On les appelle coureurs des bois. La traite des fourrures est la principale activité économique de la Nouvelle-France. Avec le temps, les compagnies doivent chercher de nouvelles sources de fourrures. Chez les Amérindiens, la compétition est forte pour contrôler les territoires de chasse. Des guerres éclatent entre les nations. Deux groupes s affrontent. Les Iroquois, alliés des Anglais, attaquent les Hurons, les Algonquins et les Montagnais, alliés des Français. Un allié, c est un ami, un partenaire. Les Hurons, les Algonquins et les Montagnais hésitent à venir échanger leurs fourrures dans la vallée du Saint-Laurent. Ils craignent d être attaqués par les Iroquois. Les coureurs des bois vont alors chercher les fourrures dans les campements amérindiens. Voyageurs canadiens poussant un canot dans un rapide Bibliothèque et Archives Canada / Bartlett /C Ils s embarquent à plusieurs dans des canots remplis de Le troc, c est un moyen d échange d un objet contre un autre, sans l utilisation de monnaie. provisions et de marchandises qui serviront pour le troc. Ils franchissent de longues distances et font de nombreux portages. Ils endurent la chaleur et les moustiques. Comme les Amérindiens, ils portent des mocassins, des jambières et des vestes en cuir. Ils apprennent à connaître la forêt et à parler les langues amérindiennes. 43

44 Documents situation d apprentissage et d évaluation En échange de fourrures, les coureurs des bois offrent aux Amérindiens des produits européens qu ils se procurent au magasin de la compagnie : des couvertures, des marmites en métal, des couteaux, des haches, des fusils des munitions et de l alcool. Un fusil, par exemple, vaut six castors; une couverture de laine, quatre castors. Au retour, les canots sont chargés de fourrures. À la demande des marchands, des coureurs des bois entreprennent des explorations vers l ouest. Ils remontent la rivière des Outaouais et atteignent la région des Grands Lacs. Ils érigent des postes de traite et font des alliances avec les Amérindiens. Ces postes de traite servent d entrepôts pour la compagnie. Les bâtiments sont en bois. Ils sont entourés d une palissade pour se défendre des attaques iroquoises et se protéger des animaux sauvages. Grâce aux explorations des coureurs des bois, le territoire de la Nouvelle-France s agrandit. Peu à peu, des noms de lieux en français apparaissent sur les cartes: les postes de Québec, Trois-Rivières et Montréal; les rivières Saint-Maurice, Richelieu, des Prairies; les rapides de Lachine et du Long Sault; les lacs Champlain et Supérieur. Certains coureurs des bois deviennent célèbres; des lieux et des édifices portent aujourd hui leur nom. Parmi ceux-là, il y a Étienne Brûlé, Jean Nicolet, Pierre-Esprit Radisson et son compagnon Desgroseillers. À Tadoussac, on peut visiter une réplique du premier poste de traite érigé par Pierre Chauvin en Poste de traite Chauvin Photo : Municipalité de Tadoussac 44

45 Documents situation d apprentissage et d évaluation Rivière des Outaouais Région des Grands Lacs 45

46 Documents situation d apprentissage et d évaluation Je délimite le territoire de la Nouvelle-France vers 1645 Au nord, il y a À l ouest, il y a À l est, il y a Au sud, il y a 46

47 Documents situation d apprentissage et d évaluation Se donner des méthodes de travail efficaces Légende : Très bien Bien À améliorer Je gère mon temps Je persévère Ma démarche est efficace J écris ce que je peux améliorer Les coureurs des bois Les religieuses et les religieux Les premiers colons Commentaires de l enseignant : 47

48 Documents Situation d apprentissage et d évaluation N.B. Le document suivant est extrait d une situation d apprentissage et d évaluation portant sur l organisation de la société française en Nouvelle-France vers Certains documents, comme le journal de bord de l élève, ne sont pas disponibles dans le cadre de cette formation. PARTIE 3 : L ORGANISATION SOCIALE ET TERRITORIALE DE LA NOUVELLE-FRANCE VERS 1645 RÉSUMÉ DE L ÉTAPE 5 S initier à l utilisation d un organisateur graphique pour relever de l information quant au rôle des fondateurs de la Nouvelle-France sur l organisation de la société et du territoire. Situer la société et son territoire dans l espace et dans le temps. Évaluation, dans une perspective d aide à l apprentissage, de la compétence Lire l organisation d une société sur son territoire. Objectiver ses apprentissages. Matériel nécessaire Enseignante ou enseignant Annexe 4 : Grille d évaluation Lire l organisation d une société sur son territoire (p du document de formation) Annexe 14 : Organisateur graphique Les fondateurs de la colonie (p. 55 du document de formation) En classe Planisphère politique Carte du Québec actuel Ligne du temps Journal de bord Élève Pages : Texte Les fondateurs de la colonie (p du document de formation) Page 22 : Carte et ligne du temps L installation des Européens dans la vallée du Saint- Laurent (p. 40 du document de formation) Temps nécessaire : 65 minutes. 48

49 Documents Situation d apprentissage et d évaluation Enseignante ou enseignant Préparation Élève Étape 5 Aviser les élèves qu au cours des prochaines séances de travail, ils prendront connaissance du rôle de certains personnages pour répondre à la question: Comment la société française en Nouvelle- France vers 1645 s organise-t-elle sur son territoire? Collectivement (5 minutes) Informer les élèves qu ils utiliseront un organisateur graphique pour relever de l information et exprimer leur compréhension. Faire prendre conscience aux élèves que pour développer la compétence Lire l organisation d une société sur son territoire, il faut indiquer le rôle joué par différents personnages, les transformations qu ils ont effectuées sur le territoire et comment ils se sont adaptés à des contraintes de ce territoire. Il faut situer la société et le territoire dans l espace et dans le temps. Il faut relever aussi des traces de cette société qui sont encore présentes aujourd hui. Enseignante ou enseignant Réalisation Élève Collectivement (30 minutes) Lire à voix haute le texte Les fondateurs de la colonie (Journal de bord, p ). Faire ressortir les éléments importants. Modéliser, suite à la lecture, la construction d un organisateur graphique en faisant d abord ressortir l idée centrale du texte (le rôle des fondateurs). Recourir à des pictogrammes ou des mots-clés pour illustrer l essentiel de l information. Indiquer à l aide de flèches les relations entre les différents éléments de l organisateur graphique (Annexe 14). Faire ressortir, à partir de l information contenue dans l organisateur graphique, les critères d évaluation de la compétence : Localisation de la société et de son territoire; Indication de transformations du territoire par la société. Prendre connaissance du texte (Journal de bord, p ) Prendre connaissance des éléments de l organisateur graphique et constater qu il se compose d une idée centrale, de mots-clés, de pictogrammes, de flèches. Prendre connaissance de l information contenue dans l organisateur graphique : des lieux, des dates, des actions, des transformations, des éléments d adaptation et des traces laissées par des personnages. 49

50 Documents Situation d apprentissage et d évaluation Enseignante ou enseignant Réalisation Élève Étape 5 Indication d éléments d adaptation de la société au territoire; Association de personnages ou d événements aux organisations sociales et territoriales; Indication de traces laissées par une société sur la nôtre et sur notre territoire. Présenter le critère d évaluation : Localisation de la société et de son territoire Demander aux élèves de situer sur la ligne du temps les événements mentionnés dans le texte Les fondateurs de la colonie et d encercler la vallée du Saint-Laurent incluant les trois postes de traite sur la carte (Journal de bord, p.22). Individuellement (15 minutes) Compléter la ligne du temps et encercler la vallée du Saint-Laurent. Cibler et interroger des élèves durant la séance de travail et pratiquer une régulation interactive. Intégration Enseignante ou enseignant Élève Collectivement (15 minutes) Interroger les élèves pour les aider à objectiver ce qu ils ont retenu, la façon dont ils ont procédé et les Participer aux échanges circonstances dans lesquelles ils pourraient réinvestir leurs apprentissages. Pistes de questionnement : En quoi un organisateur graphique est-il utile pour consigner de l information? Que se passe-t-il lorsque des êtres humains s installent sur un territoire? Quelle a été la contribution de Samuel de Champlain au développement de la Nouvelle- France? Quelles transformations les fondateurs ontils effectuées sur le territoire? Pourquoi ont-ils choisi un site plutôt qu un autre? Que signifie le mot trace? Quelles traces reste-il du passage de ces personnages? À quelle époque peut-on situer la fondation des premiers établissements? 50

51 Documents Situation d apprentissage et d évaluation PARTIE 3 : L ORGANISATION SOCIALE ET TERRITORIALE DE LA NOUVELLE-FRANCE VERS 1645 RÉSUMÉ DE L ÉTAPE 6 Relever de l information quant au rôle des coureurs des bois sur l organisation de la société et du territoire et exprimer sa compréhension à l aide d un organisateur graphique. Délimiter le territoire de la Nouvelle-France vers Évaluation, dans une perspective d aide à l apprentissage, de la compétence Se donner des méthodes de travail efficaces. Évaluation, dans une perspective d aide à l apprentissage, de la compétence Lire l organisation d une société sur son territoire. Objectiver ses apprentissages. Matériel nécessaire Enseignante ou enseignant Annexe 3 : Document Techniques particulières à la géographie et à l histoire (p du document de formation) Annexe 4 : Grille d évaluation Lire l organisation d une société sur son territoire Annexe 15 : Grille d évaluation Se donner des méthodes efficaces (p du document de formation) En classe Planisphère politique Carte du Québec actuel Ligne du temps Journal de bord Élève Page 23 : Outil de consignation Mon organisateur graphique (p. 41 du document de formation) Pages : Texte Les coureurs des bois (p du document de formation) Page 26 : Carte La Nouvelle-France et les colonies anglaises vers 1645 (p. 44 du document de formation) Page 27 : Je délimite le territoire de la Nouvelle- France vers 1645 (p. 45 du document de formation) Page 28 : Grille d autoévaluation (p. 46 du document de formation). Temps nécessaire : 125 minutes 51

52 Documents Situation d apprentissage et d évaluation Enseignante ou enseignant Préparation Élève Étape 6 Aviser les élèves qu au cours de la séance de travail, ils réaliseront un organisateur graphique dans lequel ils consigneront de l information sur le rôle des coureurs des bois. Rappeler que l intention est de répondre à la question: Comment la société française en Nouvelle-France vers 1645 s organise-t-elle sur son territoire? Collectivement (10 minutes) Informer les élèves qu ils seront observés et interrogés au regard des critères d évaluation de la compétence disciplinaire Lire l organisation d une société sur son territoire (référer les élèves à l organisateur graphique réalisé précédemment). Présenter et expliquer l outil de consignation pour les séances à venir (Journal de bord, p. 23). Informer les élèves qu ils seront observés et interrogés au regard des critères d évaluation de la compétence transversale Se donner des méthodes de travail efficaces. Compréhension de la tâche à réaliser; Exécution de la tâche. Faire comprendre aux élèves que la prise d information a pour but de les aider. Aviser les élèves qu ils devront s autoévaluer à la fin de chacune des séances de travail. Persévérance et ténacité dans l action; Analyse du déroulement de la démarche. Enseignante ou enseignant Réalisation Élève Aviser les élèves que pendant la lecture du texte Les coureurs des bois (Journal de bord, p ), ils devront cibler des mots-clés et réfléchir à des pictogrammes utiles pour illustrer le texte dans un organisateur graphique. Collectivement (15 minutes) Lire à voix haute le texte Les coureurs des bois. 52

53 Documents Situation d apprentissage et d évaluation Enseignante ou enseignant Réalisation Élève Étape 6 Aviser les élèves que la réalisation de l organisateur graphique est individuelle et que chacun peut y apporter sa touche personnelle (choix des pictogrammes, des mots-clés, des types de liens mettant en relation les informations, etc.). Les informer, qu à la fin de la séance, ils pourront comparer leur organisateur graphique à celui de leurs camarades. Former des dyades Cibler et interroger des élèves durant la séance de travail et pratiquer une régulation interactive. Pistes de questionnement : Quel est le rôle des coureurs des bois? À quelles transformations du territoire ont-ils participé? Comment les coureurs des bois se sont-ils adaptés à la rigueur de l hiver? Comment s adaptent-ils aux contraintes du territoire dans leurs déplacements? Comment exploitent-ils les ressources du territoire pour assurer leur survie? Quelles traces ont-ils laissées sur la société et le territoire actuel? En dyade (50 minutes) Indiquer, dans un organisateur graphique, des transformations du territoire, des éléments d adaptation associés aux coureurs des bois. Indiquer aussi des traces encore présentes dans la société et le territoire actuels (Journal de bord, p. 23). Inscrire ses observations sur la grille Lire l organisation d une société sur son territoire (Annexe 4) et sur la grille Se donner des méthodes efficaces (Annexe 15) Il n est pas nécessaire que les élèves relèvent tous les éléments. L évaluation porte sur la pertinence de l information relevée plutôt que sur la quantité. Inviter les élèves à circuler dans la classe pour observer les organisateurs graphiques réalisés par leurs camarades. Faire prendre conscience que lorsque des êtres humains s installent sur un territoire, ils s y adaptent et le transforment pour répondre à leurs besoins en tenant compte de ses atouts et de ses contraintes. Inviter les élèves à s autoévaluer. Relever des idées intéressantes à partir des organisateurs observés. Apporter, au besoin, des ajouts à son organisateur graphique. Individuellement (5 minutes) Remplir la grille d autoévaluation (Journal de bord, p. 28). 53

54 Documents Situation d apprentissage et d évaluation Enseignante ou enseignant Réalisation Élève Étape 6 Référer les élèves à la carte La Nouvelle-France et les colonies anglaises vers 1645 (Journal de bord, p. 26). Présenter le critère d évaluation : Localisation de la société et de son territoire Vérifier les connaissances antérieures des élèves sur leur capacité à délimiter un territoire à partir de la carte de la Nouvelle-France vers Modéliser, au besoin, la procédure à suivre pour identifier une des limites du territoire. Faire un lien avec les techniques particulières à la géographie et à l histoire : Lecture de cartes Pistes de questionnement : Jusqu où s étend le territoire de la Nouvelle-France au nord, au sud, à l est, à l ouest? Quelles sont les limites du territoire au nord, au sud, etc. Référer les élèves aux pages du journal de bord. Cibler et interroger des élèves durant la séance de travail et pratiquer une régulation interactive. Collectivement (20 minutes) Prendre connaissance du titre et de la légende, reconnaître des formes spatiales représentées sur la carte (océan Atlantique, fleuve Saint-Laurent), des unités découpées sur le fond de la carte (Île d Anticosti, péninsule gaspésienne, etc.). Délimiter le territoire en utilisant les points cardinaux (rose des vents) et des repères géographiques (des limites naturelles comme l océan Atlantique, les Grands Lacs, les Appalaches, la baie d Hudson, etc.). Individuellement (10 minutes) Identifier les limites du territoire de la Nouvelle- France vers Consigner les stratégies utilisées pour effectuer la tâche : utiliser la rose des vents, les points cardinaux, les repères géographiques de la carte. Référer les élèves à la page 11 du journal de bord. Enseignante ou enseignant Intégration Élève Interroger les élèves pour les aider à objectiver ce qu ils ont retenu, la façon dont ils ont procédé et les circonstances dans lesquelles ils pourraient réinvestir leurs apprentissages. Collectivement (15 minutes) Participer aux échanges. Pistes de questionnement : En quoi un organisateur graphique est-il un outil efficace pour consigner de l information? Quelles stratégies utilisez-vous pour mettre en relation les informations? Que proposez-vous pour améliorer la démarche? Comment faites-vous pour localiser un lieu sur une carte? Ramasser les journaux de bord. 54

55 Documents Situation d apprentissage et d évaluation SUIVI DE L ENSEIGNANTE OU ENSEIGNANT Étape 6 Évaluer, dans une perspective d aide à l apprentissage, la compétence Lire l organisation d une société sur son territoire (Annexe 4) au regard des critères : Localisation de la société sur son territoire Indication de transformation du territoire par la société Indication d éléments d adaptation de la société au territoire Association de personnages ou d événements aux organisations sociales et territoriales Indication de traces laissées par une société sur notre territoire Évaluer, dans une perspective d aide à l apprentissage, la compétence Se donner des méthodes de travail efficaces (Annexe 15) au regard des critères : Compréhension de la tâche à réaliser Exécution de la tâche Persévérance et ténacité dans l action Analyse du déroulement de la démarche Écrire, si nécessaire, une rétroaction sur l outil de consignation Se donner des méthodes de travail efficaces et sur la grille d autoévaluation (Journal de bord, p. 23 et 28). S assurer que les élèves en prendront connaissance. Prévoir, au besoin, des activités de soutien à des fins de régulation rétroactive. Faire imaginer la scène : Aux derniers jours de l automne, tu t installes près d une rivière pour y faire du camping. Une tempête emporte tous tes objets sauf les allumettes que tu avais conservées dans tes poches. Comment vas-tu utiliser les ressources naturelles qui t entourent pour répondre à tes besoins de survie? Noter et associer dans un organisateur graphique, les ressources naturelles à des atouts du territoire. Poursuivre : Les secours sont à ta recherche et tu dois affronter des nuits froides, peut-être même des précipitations abondantes; nomme d autres contraintes que tu pourrais rencontrer? (manque de nourriture, absence d abri, isolement, menaces d un animal, moustiques). Proposer différents lieux (camping sauvage, terrain de camping, un parc national, chalet, etc.) et faire nommer les transformations effectuées en fonction des atouts du territoire. Ex : Les terrains de camping sont situés en banlieue de la ville, près d un lac, entourés d une forêt ou sur un terrain plat et dégagé. Habituellement, le terrain de camping est aménagé en secteur (récréatif, culturel, véhicule motorisé, tente, etc.). Là où la forêt est dense et protégée, les terrains les plus éloignés n ont pas d électricité, certains terrains sont dégagés pour permettre au soleil de réchauffer l emplacement. Une marina est aménagée sur la rive. Un centre d interprétation est construit près du kiosque d information, etc. 55

56 Documents Situation d apprentissage et d évaluation À TITRE D EXEMPLE ORGANISATEUR GRAPHIQUE : LES FONDATEURS Facile à défendre 28 hommes L Habitation abri froid traite des fourrure armes provisions Aujourd hui, il y a encore des traces de Champlain : Lac Champlain, pont Champlain, quartier Petit- Champlain, Québec, la capitale nationale Champlain fonde Québec Fondateur Fondateur Les fondateurs de la colonie Nouvelle-France 1634 Laviolette fonde Trois-Rivières Territoire de Rivière Saint-Maurice Poste de traite Fleuve Saint-Laurent Aujourd hui, il y a le pont Laviolette à Trois-Rivières. Aujourd hui, un quartier, une rue, un marché, un hôpital, un collège, un monument rappellent Maisonneuve 1642 Maisonneuve fonde Montréal Fondateur Rivière des Outaouais Fleuve Saint-Laurent Île de Montréal (Ville-Marie) + des colons Coureurs des bois Région des Grands Lacs 56

57 Documents Situation d apprentissage et d évaluation Grille d évaluation Lire l organisation d une société sur son territoire Critères d évaluation Pistes de questionnement L élève localise la société et son territoire en : - utilisant les points cardinaux et intermédiaires - se référant à la légende et à l échelle graphique - utilisant des repères géographiques (reliefs, plans d eau, cours d eau, etc.) - repérant ou indiquant des réalités sociales et territoriales sur des lignes du temps - Jusqu où s étend le territoire de la Nouvelle-France au nord, au sud, à l est, à l ouest? - Dans quelle direction se fait l agrandissement du territoire? - À partir de la carte et des informations contenues dans le texte, vers quelle région se dirigent les coureurs des bois pour s approvisionner en fourrure? L élève indique des transformations du territoire par la société en : - relevant des caractéristiques de la société (composition, répartition, nombre approximatif, langue, croyances, etc.) - relevant des transformations réalisées par la société sur le territoire (exemples : exploitation du sol et du sous-sol, construction de bâtiments, réseaux de communication, etc.). L élève indique des éléments d adaptation de la société au territoire en : - relevant des caractéristiques du territoire (étendue, relief, hydrographie, végétation, éléments du climat, ressources naturelles) - indiquant comment la société exploite des atouts du territoire en fonction des besoins et des intérêts de ses membres (conditions de vie et de travail, emplois, production de biens et de services, exploitation des ressources naturelles, etc.) - indiquant comment la société s adapte aux contraintes du territoire en fonction des besoins de ses membres L élève associe des personnages ou des événements aux organisations sociales et territoriales en : - relevant des personnages, individus ou groupes, qui, par leurs actions, ont eu une influence sur l organisation sociale et territoriale - relevant des événements qui ont eu une incidence sur l organisation sociale et territoriale (exemples : nominations, conquêtes, régimes politiques, découvertes technologiques, développement économique, etc.) L élève indique des traces laissées par une société sur la nôtre et sur notre territoire en : - relevant des noms de lieux (toponymes) - relevant des éléments du paysage - relevant des objets de la vie courante - relevant des réalités culturelles (langues, croyances, coutumes, divertissements, etc.) - Que se passe-t-il lorsque des êtres humains s installent sur un territoire? - Quelles transformations les coureurs des bois ontils réalisées sur le territoire? - Quels sont les atouts du territoire qui favorisent l établissement d un poste de traite? - À quelles contraintes du territoire les coureurs des bois ont-ils dû s adapter? - Comment les coureurs des bois se sont-ils adaptés aux rigueurs de l hiver? - Comment se sont-ils adaptés aux contraintes du territoire dans leurs déplacements? - Comment ont-ils exploité les ressources du territoire pour assurer leur survie? - Pour quelles raisons les coureurs des bois ont-ils parcouru le territoire de la Nouvelle-France? - Quel était le rôle des coureurs des bois? Pour qui travaillaient-ils? - Quelles relations les coureurs des bois entretenaient-ils avec les Amérindiens? - Quelle a été la contribution des coureurs des bois au développement de la Nouvelle-France? - Que signifie le mot trace? - Quelles traces les coureurs des bois ont-ils laissées sur la société et le territoire actuel? 57

58 Documents Situation d apprentissage et d évaluation Grille d évaluation combinée Lire l organisation d une société sur son territoire / Se donner des méthodes de travail efficaces Nom : Nom : Localisation Transformations Comprend la tâche Exécute la tâche Analyse le déroulement Persévérance et ténacité Formule des conclusions Localisation Transformations Comprend la tâche Exécute la tâche Analyse le déroulement Persévérance et ténacité Formule des conclusions Éléments d adaptation Éléments d adaptation Personnages et événements Personnages et événements Traces Traces Nom : Localisation Transformations Comprend la tâche Exécute la tâche Analyse le déroulement Persévérance et ténacité Formule des conclusions Nom : Localisation Transformations Comprend la tâche Exécute la tâche Analyse le déroulement Persévérance et ténacité Formule des conclusions Éléments d adaptation Éléments d adaptation Personnages et événements Personnages et événements Traces Traces Nom : Localisation Transformations Comprend la tâche Exécute la tâche Analyse le déroulement Persévérance et ténacité Formule des conclusions Nom : Localisation Transformations Comprend la tâche Exécute la tâche Analyse le déroulement Persévérance et ténacité Formule des conclusions Éléments d adaptation Éléments d adaptation Personnages et événements Personnages et événements Traces Traces 58

59 Documents Le développement des concepts La construction des savoirs en univers social Démontrer que le recours à une démarche de construction de concepts obéit à des motifs pédagogiques intimement liés au développement des compétences disciplinaires; Prendre connaissance des concepts organisateurs du programme de géographie, histoire et éducation à la citoyenneté du primaire; Présenter les étapes d une démarche pédagogique de construction de concepts; Présenter des exemples en recourant à des stratégies diverses. Pourquoi construire des concepts? Pour modifier les conceptions personnelles et subjectives en concepts communs, validés; Pour aider à la construction de nouveaux savoirs, à la compréhension de réalités nouvelles et les intégrer aux connaissances antérieures. Considérant que les concepts sont des outils pour comprendre et organiser le monde, qu ils constituent des savoirs essentiels dans toutes les disciplines scolaires, ce qui inclut l histoire et la géographie, il apparaît essentiel de leur accorder une attention particulière. Identifier et définir le savoir à enseigner en univers social suppose une connaissance globale du programme et une certaine communication entre les équipes cycle, afin que chacun sache ce qui a été fait avant lui (démarches, productions, évaluations) et ce particulièrement dans le cas des concepts organisateurs qui sont intimement liés au développement des compétences. 59

60 Documents Le développement des concepts Concepts organisateurs associés aux compétences disciplinaires Territoire ORGANISATION aménagement transformation - adaptation atout - contrainte CHANGEMENT durée continuité DIVERSITÉ ressemblance - différence force - faiblesse Société Deux grands concepts, société et territoire, qui sont en constante interaction. C est sur cette base que l élève construit le concept d organisation, en établissant des liens entre des atouts, des contraintes du territoire et l organisation de la société, en reconnaissant des transformations, des éléments d adaptation dans l aménagement du territoire. Cette lecture de l organisation de sociétés et de leur territoire s inscrit par ailleurs dans le temps, i.e. dans une perspective historique. C est en relevant et en interprétant des changements dans le temps, en relevant aussi des éléments de continuité dans les réalités sociales et territoriales (traces) que l élève s approprie le concept de durée. Cette mise en relation territoire / société s effectue aussi dans une perspective d ouverture à la diversité où l élève est amené à dégager des ressemblances et des différences entre des réalités sociales et territoriales et à prendre position face à des forces et à des faiblesses qu il perçoit. 60

61 Documents Le développement des concepts Satisfaction des besoins Transformations Adaptations Atouts et contraintes Aménagement du territoire Caractéristiques de l espace Caractéristiques de la société TERRITOIRE ORGANISATION Aménagement Transformation Adaptation Atout - Contrainte Continuité Société SOCIÉTÉ L organisation d un espace en territoire est le produit d une collectivité ou d une société qui se l est approprié et lui a donné un sens selon des caractéristiques qui lui sont propres. Elle s y est adapté et l a aménagé pour le mettre en valeur et répondre à ses besoins. Pour ce faire, elle a dû tenir compte des atouts et des contraintes du territoire. 61

62 2. Action en classe Présenter le concept à construire. Partir du répertoire cognitif et affectif de l élève. Procéder à la recherche d attributs. Favoriser le transfert dans d autres contextes. Contexte de réalisation Documents Le développement des concepts Exemple d une démarche pédagogique de construction de concepts 1. Préparation de l enseignant Déterminer son intention pédagogique. Identifier et définir le savoir à enseigner: Qu est-ce qui est essentiel, pour faire quoi, dans quel contexte (société et territoire à l étude, âge et expérience des enfants)? Qu est-ce que les élèves doivent faire avec ce nouveau savoir? Si c est la capacité à lire l organisation d une société sur son territoire qui est l objet d apprentissage, c est la façon de procéder à cette lecture qui doit être au centre de la démarche, en fonction du transfert souhaité et de l objet d évaluation. Les élèves doivent développer leur compétence à lire l organisation de sociétés et de territoires différents, dans différents contextes d hier et d aujourd hui, d ici et d ailleurs. Cerner les attributs du concept. Chercher ce qui caractérise «l idée» du concept dans un contexte déterminé société territoire, mais aussi l expérience des élèves dans le but d en arriver à une compréhension commune et validée. Choisir des exemples du concept. Prévoir des exemples clairs et divers. Choisir et varier le mode de présentation. (textes, cartes, illustrations, saynètes, etc.) Tenir compte des styles d apprentissage. Anticiper les difficultés. Exprimer le savoir dans une forme qui le rende accessible à l élève, dans un climat affectif rassurant: Droit à l erreur Place à la créativité, à l intuition Place à l argumentation Guider les échanges, favoriser les interactions et la participation du plus grand nombre; Encourager les élèves à justifier et à argumenter leur compréhension, ce qui permet de lever les ambiguïtés et de donner du sens aux mots. 62

63 Documents Le développement des concepts Exemples de stratégies d enseignement - apprentissage conceptuel Les stratégies permettent à l élève de passer d une compréhension élémentaire des concepts, reposant sur des représentations spontanées, des connaissances fragmentaires ou des conceptions erronées, à une compréhension plus élaborée, plus formelle. Le choix d une stratégie dépend du niveau de complexité du concept, de son degré d abstraction ; il dépend aussi du transfert visé dans un contexte donné. Le contre-exemple - possède plusieurs attributs du concept L analogie - c est comme La déduction - c est parce que La comparaison - semblable, différent sur tel ou tel plan La spirale - retour sur le même concept en élaborant davantage Le contre-exemple - possède plusieurs attributs du concept Le contre-exemple, n est pas nécessairement le contraire. Un bon contreexemple possède plusieurs attributs du concept sans les posséder tous. 63

64 Le contre-exemple 1. Présenter le concept à construire Pays Documents Le développement des concepts 2. Partir du répertoire cognitif et affectif de l élève C est un lieu que j habite, c est grand, c est peuplé, etc. 3. Soumettre des exemples et des contre-exemples Questionner judicieusement les élèves (Qu est-ce qui fait que le Canada est un pays? En quoi Montréal ou la Beauce ne sont-elles pas des pays?) (exemples) États-Unis, Canada, France (contre-exemples) Beauce, le Québec, Montréal Un pays c est comme le Canada, la France, les États-Unis, le Mexique, la Chine 4. Procéder à la recherche d attributs Un pays possède généralement: Un territoire délimité par des frontières Une capitale Une armée Une unité monétaire Un drapeau Des lois Un chef d État Pays 5. Inscrire le concept dans un réseau conceptuel Province Région TERRITOIRE Sur un ESPACE occupé, aménagé, par une SOCIÉTÉ (ou collectivité) Ville 6. L élève observe des cartes ou des planisphères politiques. Il identifie des pays en référant à la légende et justifie son choix à l aide d attributs. 64

65 Documents Le développement des concepts L analogie - c est comme L analogie est le rapport entre deux ou plusieurs choses qui présentent certains traits communs. Synonymes: association, correspondance, lien, parenté. Dans le but de poursuivre la construction d un concept (hiérarchie groupes sociaux) dans un nouveau contexte (la société canadienne en Nouvelle-France vers 1745) : Vérifier les acquis en référant aux connaissances antérieures. Référer à la pyramide sociale de la société inca vers 1500 Proposer un exemple concret possédant des traits communs avec le concept à développer. Amener les élèves à constater que dans l organisation sociale en Nouvelle-France vers 1745, il y a aussi une hiérarchie Faire nommer des attributs du concept. Faire ressortir les traits communs entre les deux pyramides, que tous n ont pas les mêmes droits et privilèges, que les gens au bas de la pyramide sociale sont beaucoup plus nombreux que ceux qui sont au sommet, etc. Amener les élèves à construire une pyramide sociale de la société canadienne en Nouvelle-France vers Vers 1500 le Sapa Inca, chef tout-puissant les nobles: les gouverneurs de l Empire, les chefs militaires et religieux les chefs de clans et les dirigeants locaux, les fonctionnaires, les soldats et les prêtres les gens du peuple: les petits paysans et les artisans, les pêcheurs de la côte, les éleveurs. Le roi de France les nobles: les dirigeants politiques et religieux, les chefs militaires les bourgeois: les fonctionnaires du gouvernement, les riches marchands, les seigneurs les gens du peuple: les habitants, les artisans, les religieux et les religieuses, les militaires et les coureurs des bois Vers

66 Documents Le développement des concepts La déduction - c est parce que La déduction est une conclusion tirée d un raisonnement ; elle s appuie sur une vérité donnée, sur des connaissances antérieures. Contexte : construire le concept de commerce ou traite des fourrures dans le but de comprendre l organisation de la société française en Nouvelle-France vers 1645 Au cours d une ou de plusieurs activités sur l environnement et la consommation (DGF), les élèves ont été sensibilisés aux nombreux acteurs et activités qui interviennent dans la production et la commercialisation de biens de consommation courante (ils ont compris, par exemple, qu il fallait se procurer des ressources naturelles, utiliser des moyens de transport, des outils et des machines, qu il fallait la participation d entrepreneurs, de travailleurs, de commerçants, etc.). En s appuyant sur leurs connaissances antérieures, les élèves ont reconnu une dynamique semblable dans l organisation du commerce des fourrures entre la France et la Nouvelle-France vers Ils ont été capables de reconstituer la chaîne de production du chapeau de feutre de castor en observant les activités et les acteurs représentés sur des illustrations (trappe du castor par les Amérindiens, troc avec les marchands français, transport en bateau, etc.). 66

67 Une colonie c est Documents Le développement des concepts Une colonie est un territoire possédé, occupé par un autre pays. Une colonie possède les mêmes lois que le pays auquel elle appartient. Le territoire de la colonie possède des atouts que le territoire du pays d appartenance ne possède pas. Les habitants d une colonie doivent compter sur le pays d appartenance pour se procurer certains biens et services et combler tous leurs besoins. Le jeune Louis XIV Bibliothèque et Archives Canada C La Nouvelle-France : une colonie française Vers 1645, la France est un royaume européen; elle est gouvernée par un roi. Le royaume possède ses propres lois auxquelles chacun est tenu d obéir. La majorité des Français sont catholiques ; le français est la langue du royaume. Par leurs activités économiques, les Français produisent chez eux ce dont ils ont besoin pour vivre. Vers 1645, la Nouvelle-France est une colonie de la France. Elle est située à l extérieur du territoire français, mais elle appartient au roi de France. Des Français ont quitté la France pour s installer en Nouvelle-France et faire le commerce des fourrures avec les Amérindiens. Ils dépendent de plusieurs produits qui viennent de France pour satisfaire leurs besoins : vaisselle, tissu, outils, farine de blé, etc. 67

68 Documents Le développement des concepts La Nouvelle-France expédie en France de la fourrure de castor. Coche uniquement les énoncés qui sont vrais. Vers 1645, la Nouvelle-France est une colonie de la France parce que Elle est un territoire à l extérieur de la France. Elle est un territoire extérieur qui appartient à la France. Elle est gouvernée par le roi de France. Elle produit de la vaisselle, du tissu et des outils pour la France. Elle dépend de plusieurs produits de la France pour assurer la survie de ses habitants. Elle doit expédier la fourrure de castor en France. Elle gouverne le royaume de France. 68