Panel 3 Financement des infrastructures et des échanges commerciaux

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1 Panel 3 Financement des infrastructures et des échanges commerciaux Sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI FORUM AFRIQUE développement avril AFRIQUE DÉVELOPPEMENT Édition 2010

2 Bio express d Amaury MULLIEZ Amaury Mulliez, 35 ans, est responsable du bureau Proparco de Casablanca depuis janvier. Auparavant, il a été pendant 3 ans chargé d affaires capital-investissement au siège de Proparco, où il suivait principalement l Afrique sub-saharienne et l Afrique du Nord. Avant de rejoindre Proparco, Amaury a été consultant au Boston Consulting Group pendant 6 ans et analyste crédit à la Société Générale pendant 2 ans.

3 Intervention d Amaury MULLIEZ Le financement des infrastructures en Afrique Amaury MULLIEZ Bureau Régional Maghreb L enjeu des infrastructures en Afrique Au-delà des chiffres, un enjeu humain incontournabledans un contexte particulier Elément de base indispensable au développement de l activité économique Multiforme : infrastructures «hard» énergie, eau, télécommunications, transports et «soft» santé, éducation mais avec un point commun: rentabilité financière et rentabilité économico-sociale assez largement distinctes Un contexte particulier dans les pays émergents aujourd hui: Rattrapage accéléré par la globalisation de l économie et l hétérogénéité au niveau des grandes régions du monde Croissance démographique Rareté et allocation géographique des ressources financières publiques et privées Enjeu environnemental très fort Une expertise multiple dans les infrastructures : la téléphonie Une expertise multiple dans les infrastructures : la téléphonie Création, extension et développement de réseaux fixes et mobiles Notamment dans des pays où les taux de pénétration sont faibles (Niger, Burkina faso, RDC, Guinée) Projets développés par des opérateurs internationaux : Celtel, Millicom, Helios Tower, Orange Portefeuille de 18 projets (ensemble de la zone d intervention de Proparco) Exemple : extension d un réseau GSM en Tanzanie (Tigo) Montage financier Coût global de 220 MUSD, supporté au 1/3 par des banques locales, en monnaie locale Prêt senior de Proparco de 40 MUSD sur 7 ans (dont 25 MUSD syndiqués auprès de partenaires européens) Financements exports : 110 MUSD Rôle de Proparco Apport d une maturité que les banques commerciales ne pouvaient pas offrir Impact du projet Le taux de pénétration en passe de doubler en 7 ans pour atteindre 50% en 2015 Augmentation de la couverture nationale, et diminution des tarifs Millicom Tanzania Type : GSM Pays : Tanzanie Année : 2008 Sponsor : Millicom International Cellular Une expertise multiple dans les infrastructures : l énergie Une expertise multiple dans les infrastructures : l énergie Exemple : construction d un barrage hydroélectrique en Ouganda (Bujagali) Développement de tous types de capacités Centrales hydroélectriques, solaires, éoliennes, géothermiques, thermiques Portefeuille de prêts de 445 MEUR, capacité installée de 2155 MW (énergies renouvelables) Technologie thermique en l absence d alternative et sous conditions environnementales Bujagali Ty pe : Energie/Hydro Pays : Ouganda Année : 2007 Sponsor: Sithe Global Power, AKFED Capacité : 250 MW Montage financier IPP supporté par une concession de 30 ans Coût total du projet 872 MUSD Prêts Proparco : senior (20 MUSD) et subordonné (10 MUSD) d une durée de 16 ans Prêt concessionnel de l AFD (30 MUSD), l élément bonifié étant destiné à financer les aspects E&S additionnels du projet (électrification rurale, accès à l eau potable) Cofinancements : SFI, BEI, BAD, FMO, DEG, banques commerciales Rôle de Proparco Synergies AFD/Proparco permettant au projet de bénéficier d un financement concessionnel améliorant son impact E&S Impacts du projet Economiques : réduction de moitié du prix du KWh, recettes fiscales pour l Uganda (300 MUSD) et créations d emplois (1100) Environnementaux : réductions d émissions carbone (1,5 Mt CO eq/an)

4 Une expertise multiple dans les infrastructures : les transports (1/2) Une expertise multiple dans les infrastructures : les transports (1/2) Exemple 1 : construction d un terminal à conteneurs au Djibouti (Doraleh) Développement d infrastructures dédiées au transport Rail et fret, ports et aéroports, routes Expérience du groupe AFD de plus de 50 ans sur les projets ferroviaires : Camrail, Setrag, Madarail, RSZ Doraleh Ty pe : Port Pays : Djibouti Année : Sponsor: DP World Djibouti, Port Autonome International de Djibouti Capacité : 1,5 millions de tonnes EVP Montage financier Coût total du projet 396 MUSD Prêt Proparco senior de 23 MUSD d une maturité de 10 ans Cofinancements : BAD (80 MUSD), Dubai Islamic Bank, Standard and Chartered Bank, BID, West LB Rôle de Proparco Contribution au développement du port de Djibouti par l augmentation de la capacité de stockage et l amélioration de la qualité du service de livraison Impacts du projet Infrastructure nécessaire au développement économique du pays Recettes fiscales (redevances de 1500 MUSD par an) Création de 1800 emplois durant la phase de construction Une expertise multiple dans les infrastructures : les transports (2/2) La valeur ajoutée de Proparco Exemple 2 : construction de l aéroport d Enfidha et réhabilitation de l aéroport de Monastir en Tunisie (TAV) TAV Ty pe : Transport Pays : Tunisie Année : Sponsor: TAV Capacité : 10 millions de Montage financier BOT supporté par une concession de 40 ans (moyennant le paiement d une redevance annuelle) Coût total du projet : 400 MEUR Structuration en tranches de maturités différentes (12,14 et 20 ans) Prêt Proparco senior de 30 MEUR d une maturité de 20 ans Cofinancements : SFI, BAD, BEI, OFIC, banques commerciales Rôle de Proparco Apport de liquidités avec une longue maturité dans un contexte de crise Soutien au développement des PPP en Tunisie (1 er BOT de l histoire du pays) Impacts du projet Recettes fiscales (redevances et taxes) Création de 7000 emplois directs (+ indirects) Développement des échanges entre pays émergents Des outils de financements adaptés Large gamme d instruments financiers, dotés d une maturité importante Dette senior ou subordonnée, sur une période de 5-20 ans (avec 1-4 ans de période de grâce) Fonds propres et quasi fonds propres (10% -20% du capital) pour une durée de 4 à 10 ans Flexibilité financière (marge indexée, cash sweep, ) Interventions jusqu à 100 MEUR par projet et capacité de syndication au-delà Intervention possible en monnaie locale (via swaps ou garanties selon réglementation et marché) La valeur ajoutée de Proparco Proparco : un acteur dédié au financement du secteur privé en Afrique Une institution dédiée au financement du développement durable N exige pas de garanties d Etat assume le risque politique Partenaire subsidiaire, complémentaire des banques commerciales Diligences approfondies (impacts environnementaux et sociaux, gouvernance) Un réseau étendu en Afrique et des partenariats variés apportant un important levier de syndication Institutions Financières de Développement (DEG, FMO), multilatéraux (SFI, BAD) Investisseurs dans des fonds africains dédiés aux infrastructures Synergies avec l Agence Française de Développement (AFD) Connaissance approfondie des pays d intervention (33 bureaux en Afrique) Offre financière globale Créée en 1977, Proparco est une Institution Financière de Développement, Conjointement détenue par l Agence Française de Développement (AFD) et par des actionnaires privés du Nord et du Sud PROPARCO finance des opérations économiquement viables, socialement équitables, soutenables sur le plan environnemental et financièrement rentables En Afrique, la mission de Proparco est de financer le secteur productif et le système financier, afin de favoriser la création de richesse et d emplois. L Afrique sub-saharienne représente 39% des engagements de Proparco et l Afrique du Nord 17%. Tous les secteurs sont concernés : infrastructures, micro-finance, secteur bancaire privé, entreprises

5 Proparco : un acteur dédié au financement du secteur privé en Afrique PROPARCO Projets infrastructures Chiffres clés (au 31/12/09) Bilan : 1,9 Mds EUR ; capital : 420 MEUR Engagements : 1,1 Mds EUR Résultat Net : 23,6 MEUR 180 personnes ; 7 bureaux de représentation en Afrique (Tunis, Casablanca, Abidjan, Lagos, Johannesburg, Nairobi, Le Caire) Répartition des engagements en Entreprises 14% Fonds d'investissement 14% Helios Towers Nigeria Loan USD 25 M Roshan 3 Afghanistan 2008 Loan USD 20 M Millicom Tanzania 2008 Loan USD 40 M Disi water Jordan Loan USD 100 M Secteur financier 36% Infrastructures 36% PROPARCO Projets infrastructures PROPARCO Projets infrastructures BPCL India Loan EUR 6.8 M Al Qatrana Jordan Loan USD 47.6 M Laraib Pakistan Loan USD 26 M Theun Hinboun Laos Loan USD 40 M Rabai Kenya 2008 Loan USD 22.6 M SSIT Vietnam Loan USD 15 M CI GRODCO S. EN C. A. BTA Dom. Rep. Loan USD 20 M TAV Tunisia Loan EUR 30 M Doraleh Djibouti Loan USD 23 M Olkaria III Kenya 2008 Loan USD 15 M

6 Bio express de Muluku Souleymane Traoré Muluku Souleymane Traoré jouit d une expérience dans le secteur bancaire de plus de 29 ans que ce soit dans la banque commerciale que la banque de développement. Diplômé d un MBA de l Université de Baltimore (Maryland - Etats-Unis) Muluku Souleymane Traoré est devenu un spécialiste des marchés financiers dans les pays émergents après avoir géré pendant de nombreuses années le portefeuille de la SFI dans les banques et institutions financières en Afrique au Sud du Sahara, puis au Moyen Orient et en Afrique du Nord. En 1995, il a intégré la SFI au bureau d Abidjan, puis a été appelé à ouvrir le bureau sous-régional de Dakar qu il a dirigé pendant 4 ans de 1997 à 2001 avant d être affecté au siège de la SFI à Washington. Trois années passées au Siège, il est muté au bureau du Caire en charge du lancement du Programme de Trade Finance dans la région du Moyen Orient et de l Afrique du Nord, Pakistan et Afghanistan compris. Et depuis 18 mois, il est en poste au bureau d Accra pour développer un programme similaire de Trade Finance pour 14 pays de la sous-région. Avant de rejoindre la SFI, Muluku Souleymane Traoré a travaillé pour la Citibank pendant plus de 13 ans ou il a été Résident Vice-Président.

7 Intervention de Muluku Souleymane Traoré Global Trade Finance Program (GTFP) Croissance du GTFP GTFP offre un outil pour réduire le risque de contrepartie bancaire pour des operations de commerce international dans plus de 70 pays emmergents. Côté AAA Avantages de Bale II Couverture jusqu à 100% Guarantie GTFP: couvre le risques pays et commercial Equipe dediée et disponible : 24h AF2007 AF2008 AF Plafond du Programme $500 million $ 1 milliards $ 3 milliards Banques Emettrices (cumulatif) 75 banques 38 pays 113 banques 53 pays 163 banques 73 pays Banques Confirmatrices (cumulatif) No. of Garanties (p.a.) 564 1,008 1,869 Volume ($ Milliards) Priorités Stratégiques Plate-forme d opérations du GTFP Mettre l accent sur les pays IDA, économies fragiles et pays sortant de guerres. Etablir une relation à long terme avec la clientèle dans les PVD. S attaquer aux problèmes liés au changement climatique Couvre tous les intruments de négoce international signés de bonne foi Les demandes de couverture sont adressées par communication SWIFT Promouvoir le développement du secteur privé dans les secteurs de: l infrastucture, la santé, l éducation et l agro-alimentarie Equipe trade dédiée avec une réponse dans les 24H Developper les marchés financiers locaux

8 Garanties Instruments Garanties Par Région USD volume pour AF10 au 1 janvier 2010 Structurées sous forme de Lettre de Crédit Standby sous UCP 600 Emises pour garantir tous les intruments de commerce exterieur Lettres de Crédit Import Soutient la confirmation/ negociation/ escompte de documents de LC par une Banque Confirmatrice Participante Lettre de Crédit Standby Garantie les obligations de l émetteur de la LCSB Guaranties Couvre les obligations de l émetteur des cautions de soumission, d avance de démarrage et de bonne exécution Lettre de Change/ Billet à Ordre Garantit les obligations de l émetteur de financement pre-export ou postimport vis-à-vis d une Banque Confirmatrice Participante Variété des Produits Couverts Au 1er Janvier 2010