NOTE DE CONJONCTURE SUR LE SECTEUR FINANCIER CAMEROUNAIS

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1 NOTE DE CONJONCTURE SUR LE SECTEUR FINANCIER CAMEROUNAIS 1

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3 SOMMAIRE LISTE DES GRAPHIQUES... 4 LISTE DES TABLEAUX... 4 LISTE DES ENCADRES... 4 LISTE DES ACRONYMES... 5 SYNTHESE... 7 A. CONJONCTURE INTERNATIONALE ET NATIONALE Conjoncture internationale Conjoncture nationale B. RESULTAT DE L ENQUÊTE B.1. LES TABLISSEMENTS DE CREDIT Evolution de l activité Crédits Dépôts Evolution de la bancarisation Emploi dans le secteur des établissements de crédit B.2. SECTEUR DE LA MICROFINANCE Evolution de l activité Evolution du capital social des EMF Evolution du fonds de solidarité Evolution des fonds propres et des fonds patrimoniaux Evolution de l encours des dépôts Evolution de la demande de crédit Conditions d octroi du crédit Evolution de l offre de crédit Evolution des créances en souffrance Répartition des crédits octroyés Evolution de la trésorerie des EMF enquêtés Transferts des fonds Résultats des soldes d opinion B.3. SECTEUR DES ASSURANCES Le chiffre d affaires Les sinistres Les engagements réglementés Le personnel Portefeuille des contrats et placements B.4. MARCHE FINANCIER Evolution du cours des titres Evolution de la capitalisation boursière Evolution des transactions Perspectives pour le premier trimestre de l année Annexes Glossaire Liste des tableaux

4 LiSTE DES GRAPHIQUES Graphique 1: Pays avancés : croissance du PIB (en glissement annuel)... 8 Graphique 2: Evolution mensuelle du taux de change dollar /euro... 9 Graphique 3: Evolution de la structure des dépôts (en milliards de FCFA) Graphique 4: répartition des effectifs des employés dans les établissements de crédit au 31 décembre Graphique 5: Evolution de la masse salariale des établissements de crédit Graphique 6: Évolution des dépôts dans les EMF(%) Graphique 7: Évolution du volume des crédits demandés et accordés (en milliards de FCFA) Graphique 8: Evolution de l encours du crédit dans les EMF (%) Graphique 9: Répartition géographique des placements au cours du quatrième trimestre en 2011 et en Graphique 10: Répartition géographique des placements entre le troisième trimestre et le quatrième trimestre. 20 Graphique 11:Répartition des crédits par unités traditionnelles au 31 décembre (en milliard de CFA) Graphique 12: Evolution des indice de cours sur le marché des actions (en FCFA) Graphique 13: du cours moyen des titres en pourcentage Graphique 14: Évolution de la capitalisation boursière (en milliards de FCFA) Graphique 15: Répartition de la capitalisation boursière du compartiment action au 31 décembre (en milliards) 22 Graphique 16: Répartition de la capitalisation boursière du compartiment obligation au 30 septembre (en milliards) Graphique 17: Evolution du nombre de titres échangés Graphique 18: volution du volume des transactions (en millions) LISTE DES TABLEAUX Tableau 1: Evolution des taux de change des principales devises... 9 Tableau 2: Évolution des principaux indicateurs sur les marchés boursiers internationaux Tableau 3: Evolution des crédits bancaires entre le 30 septembre et le 31 décembre Tableau 4: Evolution des crédits par rubriques (en milliards) Tableau 5: Répartition des crédits par unités institutionnelles au 31 décembre (en milliards) Tableau 6: Indice de solde d opinion de la demande de crédit auprès des banques Tableau 7: Indice de solde d opinion pour l évolution du taux d intérêt dans les établissements de crédits Tableau 8: Indice de solde d opinion pour les conditions d octroi des crédits dans les établissements de crédits..13 Tableau 9: Evolution des dépôts bancaires entre le 30 septembre 31 décembre Tableau 10: Evolution des dépôts par unités institutionnellles (en milliards) Tableau 11: Indice de solde d opinion pour l évolution du taux d intérêt créditeur moyen (TICM) auprès des établissements de crédit Tableau 12: Evolution du nombre de compte créditeur Tableau 13:Evolution du nombre de compte débiteur Tableau 14: Les EMF de 2ème catégorie ayant les volumes de dépôts les plus importants Tableau 15: Les EMF enquêtés par ordre d importance de volume de crédit octroyé Tableau 16: Indice de solde d opinion Tableau 17: Répartition des crédits par unités institutionnelles au 31 decembre (en milliards de CFA) Tableau 18: Cours moyen par titre (action en FCFA et obligation en %) Tableau 19: Cours le plus bas (action en FCFA et obligation en %) Tableau 20: Cours le plus élevé (action en FCFA et obligation en %) Tableau 21: Evolution de la capitalisation boursière par titre (en millions) Tableau 22: Evolution des transactions en volume Tableau 23: Evolution des transactions en valeur (en FCFA) Encadré 1 : APU Administration Publique LISTE DES ENCADRES 4

5 LiSTE DES ACRONYMES BAC BCE BDEAC BEAC BTP CAC40 CIMA DAE DAX DGTCFM DSX ECMR EMF FANAF FCFA FED FMI IFC MINFI NASDAQ OPEP PIB SAFACAM SEMC SOCAPALM Banque Atlantique du Cameroun Banque Centrale Européenne Banque de Développement des Etats de l Afrique Centrale Banque des Etats de l Afrique Centrale Bâtiments et Travaux Publics Cotation Assisté en Continue Conférence Interafricaine des Marchés d Assurance Direction des Affaires Economiques Deutscher Aktien index, indice de référence de la bourse de Franckfort Direction Générale du Trésor, de la Coopération Financière et Monétaire Douala Stock Exchange (Bourse des valeurs de Douala) Obligations de l Etat du Cameroun Etablissement des Microfinances Fédération des Sociétés d Assurance de Droit National Africaines Franc de la Coopération Financière de l Afrique Centrale Réserve Fédérale Américaine Fonds Monétaire International International Financial Corporation (Banque Mondiale) Ministère des Finances (Cameroun) National Association of Securities Dealers Automated Quotations Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole Produit Intérieur Brut Société Agricole Forestière du Cameroun Société d Eau Minérale du Cameroun Société Camerounaise de Palmeraies 5

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7 SYNTHESE La fin d année est fortement marquée par le ralentissement persistant de l activité économique mondiale. La demande extérieure de la majeure partie des pays émergents a subit une réduction importante induite par la baisse des revenus issus de la vente des matières premières. Aux États-Unis, la réduction des dépenses et la décélération de la reconstitution des stocks des entreprises ont fait chuter le taux de croissance de l économie de 0,1 point. En Zone euro, la récession perdure et se traduit au quatrième trimestre par une baisse du PIB de 0,6%, malgré la baisse de tension relevée au sein du marché de la dette souveraine. Une amélioration se signale tout de même ce trimestre en Chine où la croissance passe à 7,9 %. Le marché monétaire présente des prémices d apaisement à la suite des réformes engagées par la Banque Centrale Européenne (BCE) et les politiques d assouplissement monétaire lancées par la Fédéral Reserve Bank aux États-Unis depuis septembre. On notera par ailleurs que l euro s est apprécié face aux principales devises que sont le dollar américain, la livre sterling et le yen japonais respectivement de 2%, 2,3% et 13,2%. Sur le plan national la croissance économique a poursuivi son ascension enclenchée en 2010 pour se situer à 5,1% à fin. Le taux d inflation a augmenté en moyenne de 2,5% au cours du quatrième trimestre. L offre de crédit a connu une baisse, tant au niveau des Etablissements de Crédits (-0,2%) que des Établissements de Microfinance (-5,4%). La demande de crédits auprès des Etablissements de Crédits est en hausse alors que celle auprès des EMF est en baisse. Quant au niveau des dépôts, ceux-ci se sont accrus respectivement de 3,7% pour les Établissements de Crédits et 3,2% pour les Établissements de Microfinance. Quant au secteur des Assurances, on note une hausse du chiffre d affaire. Le montant des sinistres payés est en recrudescence de 1,9% et celui des engagements réglementés de 3,8% en glissement annuel. Le marché financier pour sa part, observe une stabilité au niveau du marché des obligations en variation trimestrielle et une légère baisse en glissement annuel alors que le marché des actions présente une évolution pour les indices du cours le plus bas, du cours moyen et du cours le plus haut respectivement de 24%, 24% et 21%. Le volume des transactions à hauteur de 1776 Milliards approximativement, est essentiellement constitué des transactions afférentes à l obligation de l État camerounais ECMR (99,9%). 7

8 A. CONJONCTURE INTERNATIONALE ET NATIONALE 1. CONJONCTURE INTERNATIONALE > > Activité économique dans le monde L année a enregistré un nouveau ralentissement de la conjoncture économique mondiale, lié à l acuité de la crise de confiance notamment en ce qui concerne la zone euro, malgré un redressement de l activité économique au troisième trimestre où les pays émergents ont joué un rôle important. La demande extérieure de certains pays émergents et en développement a subi l effet de la contraction de l activité dans la Zone euro. Parallèlement, sous l effet majoritaire des mesures non conventionnelles de politique monétaire, le quatrième trimestre a été marqué par une stabilisation de la situation sur les marchés financiers, alors que la volatilité des taux de change a repris. de 0,3% par rapport au trimestre précédent au cours duquel il a progressé de 0,9%. Au Japon, après un rebond de l activité économique au premier semestre, le taux de croissance du PIB est ressorti en baisse de 0,9% et 0,2% respectivement au troisième et quatrième trimestres de l année. Cette situation est liée, en partie, à l affaiblissement des subventions gouvernementales, ainsi qu au recul de l investissement productif et des exportations. Graphique 1: Pays avancés : croissance du PIB (en glissement annuel) Aux Etats-Unis,Selon le Département du Commerce, l activité économique a connu une légère contraction (de 3,1% au troisième trimestre(t3) à 3% au quatrième trimestre) au dernier trimestre, du fait de la forte réduction des dépenses de l État fédéral et du ralentissement de reconstitution des stocks des entreprises. Au plan de la politique monétaire, la FED a poursuivi sa politique ultra accommodante, en annonçant un nouveau programme d achat des titres du Trésor (45 milliards US/mois) qui devrait s étaler sur toute l année Dans la Zone euro, la récession s est aggravée au quatrième trimestre, avec un repli du PIB de 0,6% après -0,1% au T3, induite par une contraction de l activité généralisée aux principaux pays de la zone, à savoir l Allemagne (-0,6%), la France (-0,3%), l Italie (-0,9%) et l Espagne (-0,7%). Sur le plan monétaire, le mécanisme d intervention de la BCE sur les marchés de la dette publique et l annonce d avancées sur le plan institutionnel au niveau de la Zone euro, notamment l Union Bancaire, ont contribué à une détente significative des taux d intérêt sur la dette publique de certains pays de l Europe. En particulier en Espagne, les taux d intérêt à 10 ans sur la dette publique sont passés de près de 7,5% avant l annonce de la BCE à moins de 5,5% en mi-décembre. Au Royaume-Uni, le taux de croissance du produit intérieur brut s est contracté au quatrième trimestre, après un fort rebond au troisième trimestre, tiré par les effets des Jeux Olympiques. Selon l Office Nationale des Statistiques, le PIB ressortirait en repli près un affaiblissement de la croissance en, les principales économies émergentes entament un redressement de l activité, soutenu par la résilience de la demande intérieure et par la reprise des exportations. En Chine, après sept trimestres de ralentissement de l activité économique, le produit intérieur brut a rebondi au quatrième trimestre. Selon les chiffres publiés par le Bureau National de la Statistique, la croissance du PIB ressortirait à 7,9% au dernier trimestre de l année, sous l impulsion d un fort redressement des exportations au dernier mois du trimestre. En Inde, la croissance économique a marqué un net ralentissement en, suite à la faiblesse de l investissement et de la demande étrangère. Le climat des affaires est affecté par les problèmes de gouvernance et les lourdeurs bureaucratiques, ainsi que par le retard dans le lancement du programme de réformes. 8

9 Les marges de manœuvre des autorités indiennes sont limitées par la persistance de niveaux élevés d inflation et de déficits (budgétaire et courant). Pour soutenir la croissance, la Banque centrale de l Inde (RBI) a abaissé ses taux d intérêt d un quart de point fin janvier. Toutefois, les marges de manœuvre de la RBI sont étroites, en raison de la persistance d un niveau élevé d inflation (11,2% en décembre), suite à une faible mousson et au relèvement des prix des carburants. > > Evolution des marchés financiers mondiaux Les tensions sur le marché des dettes souveraines européennes se sont atténuées à la suite de l annonce par la Banque Centrale Européenne (BCE) de la mise en place d un nouveau programme de rachat de titres européens. En conséquence, les écarts de taux de financement entre États européens ont nettement diminué au quatrième trimestre. La baisse des tensions sur les dettes souveraines s est transmise aux marchés boursiers, dont les performances sont en hausse et la volatilité en baisse depuis le T3. En revanche, et même si les tensions y sont également moindres, le fonctionnement complètement normal du marché monétaire n a pas été rétabli depuis les interventions massives de la BCE fin 2011 et début. Les conditions de transmission de la politique monétaire dans la Zone euro s en trouvent donc toujours altérées. Aux États-Unis, en revanche, le marché du crédit montre des signes de détente persistante. La Federal Reserve poursuit en outre ses opérations monétaires non conventionnelles avec la mise en place d un nouvel assouplissement monétaire depuis septembre. > > Taux de change des principales devises Graphique 2: Evolution mensuelle du taux de change dollar /euro Au quatrième trimestre, la monnaie commune européenne a connu une évolution favorable vis-à-vis des principales devises, malgré le contexte d incertitude économique dans la Zone. Comparé au trimestre précédent, l euro s est apprécié de 2%, 2,3% et 13,2% respectivement face au dollar américain, à la livre sterling et au yen japonais. En glissement annuel, la monnaie européenne a maintenu sa tendance à la hausse par rapport aux principales devises, à l exception de la livre sterling. Tableau 1 : Evolution des taux de change des principales devises Rubriques Euro-Dollar US Euro-Livre sterling Euro-Yen japonais Cours au 31/12/ Cours au 30/09/ Cours au 1/12/2011 trimestrielle Glissement annuel 1,32 1,29 1,29 2,00 2,00 0,82 0,80 0,84 2,30-2,30 113,61 100,37 100,20 13,20 13,40 > > Principaux indicateurs sur les marchés financiers internationaux Les principales places boursières ont clôturé la séance de fin décembre par des évolutions contrastées comparées à fin septembre, sous l effet de l annonce de la poursuite du mécanisme d intervention sur les marchés de dettes publiques de la BCE et de la politique monétaire ultra-accommodante de la FED. Ainsi, les principales places boursières américaines tirées par le NASDAQ, le Dow Jones et le S&P 500 ont enregistré des baisses respectives de 3,1%, 2,5% et 1,0% d un trimestre à l autre. En revanche, les places européennes et celle du Japon ont connu une évolution favorable. En effet, le CAC 40 en France, le DAX en Allemagne et le FOOTSIE à Londres ont progressé de 8,5%, 5,5% et 2,7% respectivement, au cours du trimestre sous revue. Le NIKKEI quant à lui a augmenté de 17,2% à la fin du quatrième trimestre. Par ailleurs, toutes les places boursières ont enregistré des hausses en glissement annuel, en particulier le DAX (+29,1%), le NASDAQ (+15,9%) et le CAC 40 (+15,2%). 9

10 Tableau 2: Évolution des principaux indicateurs sur les marchés boursiers internationaux Rubriques Cours au 31/12 / Cours au 30/09 / Cours au 31/12 /2011 trimetrielle Glissement annuel S&P 500 (USA) ,8 27,3 Dow Jones Industrial (USA) ,3 23,1 NASDAQ (USA) ,2 29,0 CAC 40 (FR) ,9 12,5 FOOTSIE 100 (G-B) ,1 12,0 NIKKEI 225 (Jpn) ,5 2,0 DAX (All) ,5 31,2 Sources : Reuters 2. CONJONCTURE NATIONALE > > Activité économique Malgré le ralentissement de la conjoncture économique mondiale, la croissance de l économie camerounaise poursuit son accélération enclenchée en Le taux de croissance de l économie est estimé à 5,1% en et prévu à 6,1% en > > Evolution de l inflation Les prix à la consommation finale des ménages se sont accrus de 2,4% au cours des neuf premiers mois de par rapport à la même période de l année Cette hausse était de 3% il ya un an. En moyenne sur les douze derniers mois, l augmentation est de 2,5% en recul de presque un demi-point (0,4) comparativement au niveau atteint sur la même période il y a un an. > > Secteur monétaire et financier > > Evolution de la situation monétaire La masse monétaire au Cameroun a augmenté à fin décembre, comparée à fin septembre. En effet, elle a enregistré une progression de 5,2% pour se fixer à milliards à fin décembre contre milliards à fin septembre et milliards un an plus tôt. Dans la même période, sa structure reste dominée par la monnaie scripturale (42,7%) suivie de la quasi monnaie (38,6%) et de la monnaie fiduciaire (18,9%). Les avoirs extérieurs nets ont connu, à fin décembre, une progression de 3,3% par rapport à fin septembre, pour se situer à milliards. Cette évolution résulte d un accroissement des avoirs extérieurs nets de la Banque Centrale (+11%) et d une chute sensible de ceux des banques créatrices de monnaie. L encours du crédit intérieur est ressorti à milliards à fin décembre contre milliards à fin septembre, en hausse de 8,5%. Cette situation traduit essentiellement un accroissement des créances nettes à l État de 33%. La structure des créances sur l économie reste toujours dominée par le crédit au secteur privé non financier (93%). Les autres composantes que sont le crédit accordé aux entreprises publiques non financières et le crédit accordé aux institutions financières non bancaires ne représente que 7%. > > Évolution du marché monétaire Au cours du quatrième trimestre, la BEAC a poursuivi les opérations d injection de liquidité. L encours mis en adjudication s est globalement stabilisé malgré la demande croissante de liquidité des banques commerciales. Ainsi, sur le marché du guichet A, l encours des avances de la BEAC aux établissements de crédit a été de milliards contre milliards au troisième trimestre. Par ailleurs, aucune transaction n a été inscrite au guichet B où les prêts destinés aux investissements de l économie réelle sont accordés. Le coefficient des réserves obligatoires appliqué aux banques camerounaises est fixé à 11,75% sur les dépôts à vue et à 9,25% sur les dépôts à termes. À fin décembre, l encours des réserves obligatoires des établissements de crédit est resté quasi-stable. Cet encours a été de 260 milliards contre 258,7 milliards à fin septembre et représente 39,7% des réserves totales des banques, traduisant une situation de liquidité très tendue 1. Le taux de couverture de l émission monétaire, mesuré en rapportant les avoirs officiels bruts en devises de la BEAC nationale sur l ensemble de ses engagements à vue, s est stabilisé autour de 93,77% au cours du quatrième trimestre de l année. 1 La situation est normale lorsque le ratio réserves obligatoires sur l ensemble des réserves est inférieur à 20%. Elle est tendue si le ratio est compris entre 30% et 40% et très tendu si le ratio est supérieur à 40% 10

11 B. RESULTAT DE L ENQUÊTE B.1. LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 1. Evolution de l activité L enquête de conjoncture menée auprès de 14 établissements de crédits révèle que l évolution de l activité bancaire au quatrième trimestre reste globalement stable. Et serait à la hausse au 1er trimestre Crédits 2.1 Evolution de l offre de crédits Evolution de l offre de crédit dans le secteur bancaire On note une légère baisse du crédit au quatrième trimestre. L encours des crédits est passé de milliards de FCFA au 30 septembre à milliards de FCFA au 31 décembre, Soit une baisse de 3 milliards de FCFA (0,2%). Ce repli est consécutif principalement à la baisse des crédits auprès des établissements ci-après : CITIBANK (29,7 milliards de FCFA), UBC (6,7 milliards de FCFA), NFC-BK (2,7 milliards de FCFA), SGBC (2,6 milliards de FCFA), AFB (1,5 milliards de FCFA), SCB (1,1 milliards de FCFA) et CBC (0,7 milliards de FCFA). Tableau 3: Evolution des crédits bancaires entre le 30 septembre et le 31 décembre Au niveau des parts de marché, le classement reste le même qu au 30 septembre, la SGBC vient en tête avec 19,6%, suivie par la BICEC (18,4%), AFB (13,8%), la SCB (11,8%), ECOBANK (11,4%), la CBC (6,2%), la Standard Chartered Bank (4,5%), la BGFI Bank (3,4%), la NFC Bank (2,8%), UBA (2,4%), la CITIBANK (2,2%), UBC (2,0%) et enfin la BAC (1,7%). Tableau 4: Evolution des crédits par rubriques (en milliards de FCFA) Type de crédit 30-sept déc-12 Crédit à long terme Crédit à moyen terme en % part au 31 décembre % 1% % 36% Crédit à court terme % 30% Créances brutes en s ouffrance Comptes débiteurs de la clientèle Autres sommes dues à la clientèle % 17% % 16% % 1% Total % 100% Source : Etats CERBER (BEAC) BANQUE 30-sept déc-12 en % Part du marché au 31/ BICEC ,4 18,4 SCB ,1 11,8 SGBC ,6 19,6 STD BK ,5 4,5 A F R I L A N D FIRST BK ,5 13,8 CBC ,7 6,2 CITIBANK ,7 2,2 ECOBANK ,8 11,4 UBC ,7 1,9 NFC-BK ,7 2,7 UBA ,4 2,4 BAC ,9 1,7 BGFIBANK ,5 3,4 TOTAL ,2 100 Source : MINFI/DGTCFM, BEAC Les crédits à moyen terme se sont accrus de 3% pour se situer à 691 milliards au 31 décembre,par contre les crédits à court terme ont connus une baisse de 11% les ramenant à une valeur de 563 milliards à la même période. Les crédits à long terme sont restés quasi stables. S agissant des unités institutionnelles, les encours de crédits affectés aux entreprises publiques et privées ont connu une diminution respective de 27% et 3%. Par contre, l encours des crédits octroyés aux particuliers a enregistrés une hausse de 26 milliards de FCFA entre le 30 septembre et le 31 décembre Evolution de l offre de crédit des établissements financiers Il ressort des établissements financiers, une hausse de l offre de crédit au 31 décembre. En glissement annuel, le volûme de crédit est passé de 35, 05 mil- 11

12 liards de FCFA au 31 décembre à 41, 2milliards de FCFA au 31 décembre, soit une hausse de 18%. En glissement trimestrielle, il est observé une hausse estimée à 12%. Tableau 5: Evolution de l offre de crédit dans les établissements financiers interrogés (en millions de FCFA) Etablissements financiers 31-déc sept déc-12 Part au 31 déc Alios finance ,2% PRO-PME ,2% SCE ,7% ALC ,8% SOGEC ,1% Total % Source : MINFI/DGTCFM 2.2 Evolution de la demande de crédit Banque Les responsables des établissements de crédit perçoivent une hausse de la demande de crédit au quatrième trimestre. Cette hausse devrait se poursuivre au cours du quatrième trimestre sauf pour les crédits à long terme. Tableau 6: Indice de solde d opinion de la demande de crédit auprès des banques Ensemble des crédits Crédits à très court terme Par rapport au T Par rapport au T3 Tendance au cours des 3 prochains mois Crédits court terme Crédits à moyen terme Crédits à long terme Crédits aux ménages Crédits aux ménages destinés à la consommation Crédits aux ménages destinés à l investissement Crédits aux entreprises en générale Crédits aux grandes entreprises Crédits aux petites et moyennes entreprises Crédits aux très petites entreprises Evolution du comportement en matière de crédit > > Taux d intérêt La perception de l évolution des taux d intérêt est contrastée en fonction du type de crédit accordé. S agissant des crédits à très court et à court terme, Les taux d intérêt des crédits sont perçus à la hausse en glissement annuel, alors que sont perçus à la baisse les crédits de moyen et long terme. Tableau 7: Indice de solde d opinion pour l évolution du taux d intérêt dans les établissements de crédits Par rapport au 4 e trimestre 2011 Par rapport au 3 e trimestre Tendance probable au cours des trois prochains mois Ensemble des crédits Crédits à très court terme Crédits court terme Crédits à moyen terme Crédits à long terme Crédits aux ménages Crédits aux ménages destinés à la consommation Crédits aux ménages destinés à l investissement Crédits aux entreprises en générale Crédits aux grandes entreprises Crédits aux petites et moyennes entreprises Crédits aux très petites entreprises Source : MINFI/DGTCFM > > Conditions d octroi de crédits De manière globale, les conditions d octroi des crédits à l économie, se sont légèrement assouplies au quatrième trimestre. Par contre, relativement à la même période de l année précédente, elle se sont durcies. La situation devrait démeurer stabe au cours des trois prochains mois. Source : MINFI/DGTCFM 12

13 Tableau 8: Indice de solde d opinion pour les conditions d octroi des crédits dans les établissements de crédits Par rapport au 4 e trimestre 2011 Par rapport au 3 e trimestre Tendance au cours des trois prochains mois Ensemble des crédits Crédits à très court terme Crédits court terme Crédits à moyen terme Crédits à long terme Crédits aux ménages Crédits aux ménages destinés à la consommation Crédits aux ménages destinés à l investissement Crédits aux entreprises en générale Crédits aux grandes entreprises Crédits aux petites et moyennes entreprises Crédits aux très petites entreprises Source : MINFI/DGTCFM > > Facteurs ayant influencé la distribution du crédit - Facteurs internes Au quatrième trimestre, la capacité de la banque à accéder aux financements du marché, la position de liquidité et la marge sur les prêts risqués ont contribué au durcissement des conditions d octroi de crédits. - Facteurs externes De même que les autres trimestres de l année, le système juridique et judiciaire, le risque lié au profil du dirigeant, le risque lié au remboursement des crédits antérieurs, le risque d asymétrie d information et le risque lié aux données financières de l entreprise continus d influencer négativement les décisions d attributions du crédit. Par contre, l environnement économique a une influence positivement sur les décisions d attribution de crédit. 3. Dépôts 3.1 Evolution des dépôts Comme le prévoyaient les dirigeants des banques, on a enregistré au cours du quatrième trimestre une hausse du volume des dépôts. Il est passé de 554,2 milliards de FCFA au 30 septembre à 2 651,4 milliards de FCFA au 31 décembre, soit une hausse de 97,3 milliards de FCFA (3,7%). La structure du marché bancaire au quatrième trimestre en termes de part de marché a connu des modifications. La SGBC deuxième derrière AFB au troisième trimestre est passée en tête en totalisant 17% de part de marché. Une hausse de part remarquable est celle de la BICEC qui passe de 16,9% à 17,3%. Tableau 9: Evolution des dépôts bancaires entre le 30 septembre 31 décembre Banques 30- sept déc- 12 en volume en pourcentage Part de marché au 31 décembre BICEC 430,5 458,9 28,5 6,2 17,3% SCB 308,4 312,2 3,8 1,2 11,8% SGBC 444,6 464,0 19,4 4,2 17,5% STD BK 158,3 173,2 14,9 8,6 6,5% AFB 457,4 462,3 4,9 1,1 17,4% CBC 120,2 118,8-1,4-1,2 4,5% CITIBANK 89,5 88,8-0,8-0,9 3,3% ECOBANK 234,6 250,2 15,6 6,2 9,4% UBC 60,9 54,5-6,4-11,7 2,1% NFC-BK 55,4 56,9 1,5 2,6 2,1% UBA 84,9 99,7 14,8 14,8 3,8% BAC 55,1 54,8-0,3-0,5 2,1% BGFIBANK 54,3 57,0 2,7 4,8 2,1% TOTAL 2554,2 2651,4 97,3 3,7 100,0% Source : MINFI/DGTCFM, BEAC S agit de la structure des dépôts, elle est, au 31 décembre, constitués à 78,2% des dépôts à vue, 14,8% des dépôts à terme et 7,0% des comptes à régime spécial. Ces comptes ont enregistré les évolutions suivantes : Les comptes de dépôts à régime spécial sont passés de 185,3 milliards de FCFA au 30 septembre à 186,4 milliards de FCFA au 31 décembre de l année en cours, soit une hausse de 1,6%. Les comptes de dépôts à terme, arrêtés à 370,6 mil- 13

14 liards FCFA au 30 septembre est passé à 392,1 milliards de FCFA au 31 décembre, enregistrant une hausse de 6%. Graphique 3: Evolution de la structure des dépôts (en milliards de FCFA) 30 septembre 31 décembre milliards de FCFA) et au secteur des sociétés d Assurances et de Capital (15 milliards de FCFA). Le secteur publique notamment l administration publique centrale et les entreprises publiques ont enregistrés une baisse de leurs dépôt respectivement de 17 et 5 milliards de FCFA. Les dépôts sont toujours en grande majorité détenus par les particuliers 40,6% (1 076 milliards de FCFA), suivi par les entreprises privées 22% (538 milliards de FCFA). 3.2 Evolution du taux d intérêt créditeur auprès des établissements de crédit Source :BEAC (Etats Cerber) Les comptes créditeurs à vue, comptabilisés à 1998,2 milliards FCFA au 30 septembre s élèvent à 2072,7 milliards de FCFA au 31 décembre, soit une hausse de 4%. Tableau 10: Evolution des dépôts par unités institutionnellles (en milliards) Administration Publique Centrale Administration Publique Locale Organismes Publics Administrations Privées Entreprises Publiques Entreprises Privées Sociétés d Assurance et de Capital Entreprises individuelles Libellés par type d unité institutionnelle 30- sept déc-12 en volume en pourcentage Part de marché au 31 décembre ,2 7, ,4 0, ,4 5, ,4 3, ,5 7, ,7 22, ,6 3, ,5 3,2 Particuliers ,9 40,6 Divers ,8 6,5 Total La tendance globale du taux d intérêt créditeur de ce trimestre par rapport au troisième trimestre de cette année et au quatrième trimestre de l année passée est haussière. Cette tendance à la hausse devrait se poursuivre au premier trimestre Tableau 11: Indice de solde d opinion pour l évolution du taux d intérêt créditeur moyen (TICM) auprès des établissements de crédit Par rapport au 4 e trimestre 2011 Par rapport au 3 e trimestre Tendance probable au cours des trois prochains mois Ensemble des crédits Crédits à très court terme Crédits court terme Crédits à moyen terme Crédits à long terme Crédits aux ménages Crédits aux ménages destinés à la consommation Crédits aux ménages destinés à l investissement Crédits aux entreprises en générale Crédits aux grandes entreprises Crédits aux petites et moyennes entreprises Crédits aux très petites entreprises Source : MINFI/DGTCFM Source: BEAC (Etats CERBER) Sous l angle des unités institutionnelles, la hausse des dépôts est principalement imputable aux particuliers (30 milliards de FCFA), aux entreprises privées (26 14

15 4. Evolution de la bancarisation 4.1 Nombre de comptes créditeur Le nombre de compte de dépôts est passé de au 30 septembre à au 31 décembre, soit une baisse de 0,1%. Seules les régions du Littoral et du Nord-Ouest/Sud-Ouest ont enregistré une hausse du nombre de compte créditeur. Tableau 12: Evolution du nombre de compte créditeur Région Adamaoua/ Nord/Sud 30- sept déc- 12 en volume en pourcentage ,5% Centre/Sud/Est ,0% Littoral ,2% Nord-Ouest/ Sud-Ouest ,1% Ouest ,9% Ensemble ,1% Source : MINFI/DGTCFM, Etats Cerber 4.2 Nombre de compte débiteur Le nombre de compte de crédit a enregistré une hausse de 9,8% entre le 30 septembre et le 31 décembre de l année. Il est passé de au 30 septembre à au 31 décembre, soit une hausse de compte. Toutes les régions ont enregistré une hausse du nombre de compte débiteur entre le 30 septembre et le 31 décembre de l année en cours. 1,3% des cadres expatriés. Graphique 4: Répartition des effectifs des employés dans les établissements de crédit au 31 décembre Source : MINFI/DGTCFM Au quatrième trimestre, les effectifs au sein des établissements de crédit ont augmenté de 22% et 4% respectivement en glissement annuel et variation trimestrielle. Cette hausse trimestrielle a été de 6%, 3% et 12% respectivement pour les cadres nationaux, les autres personnels bancaires et les autres personnels non bancaires. Les effectifs des cadres expatriés quant à eux sont restés quasi stables entre le troisième et le quatrième trimestre de cette année. La masse salariale dans son ensemble a augmenté de 28% entre le quatrième trimestre 2011 et le quatrième trimestre. Toutefois, il a été observé une baisse de la masse salariale des personnels expatriés d environ 25,5% entre ces deux périodes. Graphique 5 : Evolution de la masse salariale des établissements de crédit Tableau 13: Evolution du nombre de compte débiteur Région 30-sept déc-12 en volume en pourcentage Adamaoua/ Nord/Sud Centre/Sud/ Est ,1% ,9% Littoral ,8% Nord-Ouest/ Sud-Ouest ,2% Ouest ,5% Ensemble ,8% Source : MINFI/DGTCFM, Etats Cerber Source : MINFI/DGTCFM B.2. SECTEUR DE LA MICROFINANCE 5. Emploi dans le secteur des établissements de crédit Au 31 décembre, les effectifs des employés dans les établissements de crédit sont constitués à 64,7% des autres personnels bancaires, 25,6% des cadres nationaux, 8,4% des autres personnels non bancaires et 15

16 B.2. SECTEUR DE LA MICROFINANCE 1. Evolution de l activité Au quatrième trimestre, l activité dans les EMF (mesurée par la variation des produits nets financiers) a enregistré une forte hausse de 39,9% après deux baisses consécutives observées au cours des trimestres précédents. Cette augmentation serait liée à un accroissement des produits d exploitation financière des charges d exploitation financière. Selon les responsables des EMF, cette situation s expliquerait par les augmentations des crédits et du nombre de clients de l accroissement des produits offerts et la densité de l activité économique en fin d année. Dans la même période, les fonds propres nets des établissements de microfinance de 2ème catégorie enquêtés ont par contre connu une hausse à hauteur de 3,8% au quatrième trimestre après une régression de 8,22% au troisième trimestre. 5. Évolution de l encours des dépôts Entre le troisième et le quatrième trimestre, l encours des dépôts des EMF enquêtés a connu une augmentation de 3,2% contre un repli de 2,6% observé entre le deuxième et le troisième trimestre. Graphique 6 : Évolution des dépôts dans les EMF(%) 2. Evolution du capital social des EMF Comparé au trimestre précédent, l on note une nette augmentation du capital social des EMF enquêtés, soit 4,71% au quatrième trimestre contre +0,27% entre le deuxième et le troisième trimestre. Cette amélioration du capital social des EMF est attribuable aussi bien à l augmentation du capital social essentiellement variable des EMF de 1ère catégorie (+5,5%) qu à celui des EMF de 2ème catégorie (+5,1%). Le capital social des EMF enquêtés de troisième catégorie, par contre, n a pas du tout varié. 3. Evolution du fonds de solidarité Chaque établissement de microfinance de 1ère catégorie est tenu de constituer dès sa création, un fonds de solidarité destiné à faire face aux déficits d exercice. Ce fonds doit représenter en permanence 40% du capital libéré après imputation des déficits d exercice. Comparé au trimestre troisième, ce fonds a connu une augmentation de +6,86% au quatrième trimestre pour ce qui est des EMF enquêtés. 4. Évolution des fonds propres et fonds patrimoniaux nets Comparé au trimestre précédent, les fonds patrimoniaux nets des établissements de microfinance de 1ère catégorie enquêtés ont connu un recul estimé à 1,68% au quatrième trimestre contre une hausse de +3,35% entre le deuxième et le troisième trimestre et une hausse de +9,8% entre le premier et le deuxième trimestre. Ce regain de l activité de dépôt serait lié aux accroissements des dépôts à vue (+4%) et des dépôts à régime spécial (+6,5%). Cette évolution serait également due à la performance de certaines EMF de deuxième catégorie notamment le Crédit communautaire d Afrique(CCA). Par ailleurs, environ 63% des responsables des EMF enquêtés estiment que cette situation est liée à la confiance de la clientèle, à l accroissement des comptes d épargne et l activité de clôture de fin d exercice. S agissant de la structure des dépôts dans les EMF, l on continue d observer une prédominance des dépôts à vue (77%), suivi des dépôts à terme (17%) et des dépôts à régime spécial (6%). Tableau 14: Les EMF de 2ème catégorie ayant les volumes de dépôts les plus importants 1ère 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème 7ème 8ème 9ème Rang Source : MINFI Dénomination /Sigle CREDIT COMMUNAUTAIRE D AFRIQUE (CCA) EXPRESS UNION SA FIRST TRUST COOPERATIVE EQUATORIALE D EPARGNE ET DE CREDIT (COMECI) FINANCIAL HOUSE SA LA REGIONALE ADVANS CAM CAISSES D EPARGNE POPULAIRE ET D INVESTISSE- MENT (CEPI) GENERALE DE COOPERATION POUR LE FINANCEMENT AU CAMEROUN (GECEFIC) 16

17 6. Évolution de la demande de crédit Au cours du quatrième trimestre de l année, les demandes de crédits contractés par les PME et les ménages auprès des EMF ont connu une baisse par rapport au rythme observé le trimestre précédent. Selon les EMF interrogés par le Ministère des Finances, cette demande enregistre une diminution de 31,8%, alors qu elle affichait un accroissement de 21% au troisième trimestre. Graphique 7: Évolution du volume des crédits demandés et accordés (en milliards de FCFA) 8. Evolution de l offre de crédit Au 31 décembre, l évolution de l encours total des crédits octroyés par l ensemble des EMF enquêtés a connu une baisse de 5,4%, après les hausses successives de 6,5% et 10,7% observés au cours des deux derniers trimestres. Cette évolution serait liée à la baisse de l encours de crédits sains court terme (- 6,7%). Graphique 8 : Evolution de l encours du crédit dans les EMF (%) 7. Conditions d octroi du crédit S agissant de l évolution des conditions d attribution du crédit, elles sont demeurées stables depuis le premier trimestre. Ces conditions se seraient même légèrement assouplies au quatrième. Les facteurs ayant influencé la distribution du crédit sont les suivants : Les facteurs externes de crédits ayant influencés négativement : les coûts judiciaires du recouvrement et le risque lié à la solidité financière des demandeurs de crédit. Les facteurs influençant positivement : l environnement économique national favorable, la fiabilité des états financiers des demandeurs de crédits et la bonne surface financière des demandeurs de crédits sont les facteurs ayant affecté Pour ce qui est des facteurs internes aux EMF qui limitent l octroi de crédit : l ancienneté du client dans l EMF, les informations confidentielles sur le client, l absence d une structure de refinancement des EMF, l absence de garanties fiables et l instabilité financière de certains clients. S agissant de la répartition de l encours des crédits nets en fonction de leur durée, on note une prééminence des crédits de durée inférieure ou égale à un an (73%), suivi des crédits à plus d un an (20%) généralement octroyés par les Caisse affiliées à CAMCCUL. Tableau 15 : Les EMF enquêtés par ordre d importance de volume de crédit octroyé 1er 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème 7ème 8ème Rang Source : MINFI Dénomination /Sigle CREDIT COMMUNAUTAIRE D AFRIQUE (CCA) COOPERATIVE EQUATORIALE D EPARGNE ET DE CREDIT(COMECI) LA REGIONALE EXPRESS UNION SA FINANCIAL HOUSE SA MISSION D INVESTISSEMENT POUR LA GESTION DE L EPARGNE ET DU CREDIT SOCIETE COOPERATIVE D EPARGNE ET DE CREDIT (SCEC) CITY TRUST CREDIT FUND 9. Évolution des créances en souffrance Le taux de créance en souffrance, mesuré en rapportant le montant de l encours brut des crédits en souffrance sur le montant de l encours total brut des crédits, a subi une hausse de 3 point. Il est de 15% au quatrième trimestre contre 12% au troisième tri- 17

18 mestre. Par ailleurs, les créances en souffrance nettes de provision représentent 7%. 10. Répartition des crédits octroyés La répartition des crédits par catégorie de bénéficiaires est restée quasi-stable au quatrième trimestre par rapport au troisième trimestre. En effet, environ 81% des crédits octroyés ont été orientés vers les ménages et les PME n ont bénéficié que de 19%. 11. Évolution de la trésorerie des EMF enquêtés Comparé au troisième précédent, l évolution de la trésorerie nette prêteuse des EMF enquêtés a connu une hausse estimée à 11,7% au quatrième trimestre. 12. Transferts des fonds Au quatrième trimestre, les transferts d argent domestiques par le moyen de la messagerie ont enregistré une hausse de 3,6% après la hausse de 20,6% observée au troisième trimestre. Au terme de l année, le volume de transferts au plan local est estimé à 439 milliards auprès des EMF enquêtés dont 96,3% des fonds ont été transférés par le système propre à l EMF et 3,7% par les systèmes alternatifs (money gram, western Union, etc.). Par ailleurs, le marché de transfert de fond local est dominé par les EMF de deuxième catégorie. Il s agit notamment d Express Union SA (51% des parts de marché) et CCA (34%). 13. Résultats des soldes d opinion Encadré : Méthodologie de calcul des soldes d opinion Les questions abordées ici sont en général trichotomiques(hausse, stable et baisse). Par définition, un solde d opinion est la différence entre la proportion des entreprises ayant exprime une opinion positive (hausse) et celle des entreprises ayant exprime une opinion negative (baisse). Faut-il pondérer les soldes d opinion? Pour une strate donnée, ne pas pondérer les soldes d opinion revient a produire des informations sur la proportion des EMF ayant exprimée une opinion positive ou negative sur leur activité et non sur l évolution de l activité de la strate» ; d ou l idée d utiliser des pondérations afin de prendre en compte de «l effet taille» dans le calcul des soldes d opinion. Le système de pondération dépend de la nature des questions: - pour les questions liées a l activité de dépôts : c est le montant de l encours de dépôts qui est utilisé pour la pondération ; -pour les questions liées a l activité de crédit : c est le montant de l encours de crédit qui est utilisé pour la pondération -pour les questions liées a l activité de transfert de fond : c est le volume de transfert de fond qui est utilisé pour la pondération. Soit N J le nombre d EMF et SO J le solde d opinion pour une strate donnée de l échantillon, nous l agrégation des soldes d opinion selon les strates de l échantillon. Tableau 16 : Indice de solde d opinion Libellés Produits d exploitation financière Dépôts collectés auprès de la clientèle et des membres Tendance au cours au quatrième trimestre Tendance probable au cours des trois prochains mois Encours des crédits 6 15 Créances en souffrance 6 2 Transfert d argent au niveau local Source : MINFI/DGTC

19 B.3. SECTEUR DES ASSURANCES 1. Le Chiffre d affaires L espoir nourrit par les différentes compagnies au troisième trimestre de voir leur chiffre d affaires augmenté au quatrième trimestre s est réalisé. En effet, au cours de ce trimestre, le chiffre d affaires des compagnies du marché a enregistré une augmentation de 10,8% par rapport au troisième trimestre de la même année. Dans le cycle de production des compagnies d assurance, le quatrième trimestre correspond à la période charnière de renouvellement des contrats. Nombre de gros comptes des administrations publiques ou parapubliques, qui rentrent dans le champ des marchés publics font l objet d appel à concurrence au cours de cette période, à l effet d anticiper sur les procédures et les délais de passation qui peuvent s avérer longs. A contrario, l on a enregistré une diminution de ce chiffre d affaires de l ordre de 5, 4% par rapport au quatrième trimestre de l année précédente. Les compagnies espèrent néanmoins consolider l embellie enregistrée au quatrième trimestre : 68,2% d entre elles anticipent leur chiffre d affaires à la hausse au premier trimestre Cette anticipation est compréhensible dans la mesure où les renouvellements se poursuivent généralement jusqu autour du mois de mars. Pour apprécier la solvabilité de leurs entreprises, 43,5% des dirigeants interrogés au quatrième trimestre se fondent principalement sur les dispositions règlementaires, à savoir : la couverture des engagements règlementés et le respect de la marge de solvabilité minimale. 34,8% attachent plus d importance à la disponibilité de la trésorerie. Une proportion non négligeable (21,7%) exhibe le paiement de sinistre comme principal motif de fierté de la compagnie d assurance. 2. Les sinistres montant des sinistres payés au troisième trimestre a augmenté de 1,9% par rapport au même trimestre de l année précédente ; à contrario, il s est considérablement amélioré de 22,1% vu un trimestre plus tôt. 3. Les engagements réglementés Les engagements règlementés au quatrième trimestre ont augmenté de 3,8% par rapport au même trimestre de l année précédente, et de 24,4% par rapport au trimestre précédent. Ce qui pourrait s expliquer par l augmentation corrélative des primes émises mentionnées supra. En cohérence avec leurs anticipations à la hausse du chiffre d affaires, plus de la moitié des compagnies soit 59% anticipent une hausse des engagements réglementés au premier trimestre Le personnel Les effectifs des employés ont connu une légère baisse au quatrième trimestre par rapport au même trimestre de l année précédente et au troisième trimestre (-0.7% et -1,27% respectivement). Ceci pourrait expliquer une baisse de la masse salariale de 8,21% par rapport au même trimestre de l année précédente. 5. Portefeuille des contrats et placements 5.1. Evolution du portefeuille des contrats Au cours du quatrième trimestre, le portefeuille des contrats des compagnies du marché a enregistré une hausse par rapport à la même période de l année précédente. Au premier trimestre 2013, près de 81% des dirigeants de compagnies du marché anticipent une hausse du rythme de progression du portefeuille, s appuyant sur le fait que bon nombre de renouvellements de contrats pourraient se concrétiser avant la fin de ce trimestre Evolution et repartition geographique des placements Au cours du quatrième trimestre, la majorité des compagnies d assurance ont vu leurs placements à la hausse par rapport au à la même période de l année précédente avec une légère baisse, comparé au trimestre précédent. Cette hausse serait favorisée par la bonne trésorerie induite par l augmentation des encaissements (nouvel article 13 oblige!). Comme aux précédentes périodes, les compagnies continuent d anticiper ces placements à la hausse au premier trimestre

20 Selon les graphiques 1 et 2 ci-dessous, la répartition des placements des compagnies d assurance du Cameroun sur le plan géographique ont gardé la même structure. En effet, au quatrième trimestre des années et 2011 ainsi qu au troisième trimestre de l année courante, la quasi-totalité des placements du marché ont été effectués au Cameroun (soient 99,6% et 98,8% respectivement) et marginalement hors zone CIMA (1,2%). A côté de ces actifs, les actions des sociétés d investissement, les actions et obligation des sociétés commerciales, les obligations des organismes internationaux sont les placements les plus prisés par les compagnies d assurance. Les actions cotées en bourse restent marginales. Graphique 11 : Allocation du portefeuille des placements Graphique 9 : Répartition géographique des placements au cours du quatrième trimestre en 2011 et en Graphique 10: Répartition géographique des placements entre le troisième trimestre et le quatrième trimestre 5.3. Allocation du portefeuille des placements 5.4. Facteurs limitatifs des placements Le graphique ci-dessous indique qu au quatrième trimestre, les taux d intérêts, la règlementation très contraignante en matière d actifs admis en représentation des engagements réglementés, les difficultés de trésorerie, l indisponibilité des véhicules de placements apparaissent comme au trimestre passé, les facteurs majeurs restreignant la politique des placements des compagnies d assurances Les dirigeants d entreprises interrogés réitèrent que la zone UEMOA, notamment à travers la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières, est plus attractive et offre plus d opportunités que la zone CEMAC. La structure de l allocation du portefeuille des placements est restée stable au quatrième trimestre même si les dépôts en banque sont plus élevés. Comme aux précédents trimestres l allocation du portefeuille des placements est concentrée autour de trois actifs : - les dépôts en banque (95,82%) - les droits réels immobiliers (1.5%) - les obligations et autres valeurs d Etat (près de 1%) 20

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