Apport des BFUP dans le traitement des ponts thermiques

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Apport des BFUP dans le traitement des ponts thermiques"

Transcription

1 Apport des BFUP dans le traitement des ponts thermiques Thierry BURCKEL Civil Engineer Fehr-Technologies BISCHWILLER FRANCE Laurent HEINTZ Civil Engineer Fehr-Technologies BISCHWILLER France Laurence JACQUES Materials Science & Civil Engineer LAFARGE Ductal PARIS-FRANCE Jacques DALIPHARD Civil Engineer Bouygues Bâtiment Ile de France SAINT-QUENTIN-EN YVELYNES France Alain BIRAULT Engineer LAFARGE Ciments PARIS-France Mouloud BEHLOUL Project Manager LAFARGE Ciments PARIS-FRANCE Résumé En France, le mode constructif le plus répandu, pour les bâtiments résidentiels, est basé sur la réalisation d une enveloppe en béton banché sur laquelle viennent s appuyer les planchers. Cette méthode, par ailleurs compétitive et intéressante du point de vue de l inertie, génère, en Isolation thermique par l intérieur (ITI), des ponts thermiques importants au point de raccordement entre la façade et la dalle. La limitation de ces déperditions nécessite la mise en place, au moment de la construction, de rupteurs thermiques entre le voile et le plancher. La communication présente les tests réalisés sur un rupteur de ponts thermiques à base de BFUP Ductal et de laine de roche. Le nouveau rupteur a des performances mécaniques, thermiques et résistance au feu très intéressantes. Il illustre la capacité des BFUP à entrer dans la conception de pièces techniques susceptibles d améliorer significativement l efficacité thermique des bâtiments. Keywords: Thermal breaker, construction, precast, buildings, thermal performance, composite, ultra high performance concrete, Ductal, internal insulation. 1

2 UHPFRC 2009 November 17 th & 18 th Marseille, France 1. Introduction En France, la majorité des immeubles résidentiels comporte une isolation thermique verticale par l intérieur (ITI). Le mode constructif le plus répandu est basé sur la réalisation d une enveloppe de bâtiment en béton banché, sur laquelle viennent s appuyer les planchers. Cette méthode, par ailleurs compétitive et performante pour l inertie, génère des ponts thermiques importants au point de raccordement entre le voile de façade et la dalle, sources d environ 15% à 30% des déperditions énergétiques totales de la construction. Le traitement de ces ponts thermiques est indispensable pour améliorer la performance énergétique des bâtiments. La communication présente un rupteur de ponts thermique à base de BFUP qui a fait l objet d un programme de développement PREBAT, soutenu par l ADEME. Les partenaires, Fehr-Technologies, Bouygues Bâtiment Ile de France, Lafarge, Pouget Consultants, le CSTB et 2 prestataires, le LMT ENS Cachan et le bureau d études Dynamique Concept, ont uni leurs compétences pour mettre au point un composant performant et robuste, capable de répondre aux nouveaux défis énergétiques de la construction. 2. Contexte et enjeux de l étude 2.1. Le traitement des ponts thermiques : un incontournable pour améliorer les performances des bâtiments. Plus de 80% des immeubles de logements collectifs construits en France intègrent une isolation thermique par l intérieur (ITI). Cependant, ce type d isolation des murs de façade comporte de nombreux ponts thermiques au droit des planchers (Fig. 1). Fig. 1 : Illustration d un pont thermique (Source : ADEME) Outre les déperditions, les ponts thermiques sont à l origine de points froids, dans le bâtiment, qui favorisent la condensation de la vapeur d eau et le développement de moisissures néfastes pour la qualité de l air intérieur. Ces points froids peuvent également générer des désordres constructifs (fissures) qui nuisent à la durabilité de la construction. 2

3 Les calculs thermiques montrent que ces ponts représentent 30 à 40% des déperditions par les parois, et environ 20 à 30% des déperditions totales d un logement. Une photo à la caméra infrarouge, d un immeuble sans traitement des ponts thermiques, met en évidence les déperditions de chaleur au droit des dalles et des refends (Fig. 2). Fig. 2 : Les déperditions énergétiques d un bâtiment Le traitement des ponts thermiques représente, aujourd hui un important potentiel pour améliorer les performances énergétiques des constructions. Les évolutions successives des standards, engendrant le renforcement des isolations des parois opaques et vitrées, ont amplifié l importance relative des déperditions par les ponts thermiques. L augmentation des exigences, dans le cadre des nouvelles réglementations thermiques françaises (Grenelle de l Environnement), rendra indispensable leur traitement. L unique alternative serait le recourt à d autres modes constructifs comme l isolation thermique par l extérieur (ITE) ou l isolation thermique répartie (ITR), mais, ces techniques, souvent coûteuses, requièrent, elles aussi le traitement de certains ponts thermiques (balcons, sol, acrotères, notamment) et devront être adaptées aux habitudes architecturales françaises. Le projet répond naturellement aux objectifs du programme PREBAT : ce programme se place dans la perspective d une réduction d un facteur 4, à l horizon 2050, des émissions de gaz à effet de serre, générés par les bâtiments, en France Le cahier des charges du rupteur thermique à base de BFUP Plusieurs solutions de rupture du pont thermique, existent déjà sur le marché. Certaines sont discontinues, c'est-à-dire qu elles intercalent périodiquement de l isolant entre des points de fixation en béton plein. Cependant, elles sont peu efficaces car le flux thermique augmente tant sur les zones pleines qu il réduit beaucoup le bénéfice de l isolant. Les solutions de rupture de pont thermique continues (Fig. 3) sont toutes basées sur des aciers inox, plus ou moins nombreux, suivant la charge à reprendre, qui traversent un bloc d isolant. Ces composants requièrent un calepinage très précis pour spécifier, en fonction des efforts, l élément adapté à chaque zone du bâtiment. Conséquence : il faut gérer, sur chantier, différents modèles de rupteurs, qui n ont pas la même tenue mécanique, et, il faut prévenir le risque d une erreur de positionnement, qui peut avoir des conséquences graves sur la stabilité de la structure. 3

4 UHPFRC 2009 November 17 th & 18 th Marseille, France Ces solutions ont une tenue au feu maximum de 90 minutes. Enfin, elles sont relativement coûteuses et, étant basées sur le même principe (aciers inox) susceptibles de dérive haussière en cas d augmentation des prix de l inox. Fig. 3 Positionnement des rupteurs thermiques continus dans un bâtiment isolé par l intérieur. Le programme PREBAT visait à mettre au point un composant : Performant thermiquement (rupture continue) pour réduire les déperditions et permettre aux bâtiments d atteindre des consommations inférieures ou égal aux critères du label «BBC - Effinergie» (standard «Bâtiment basse consommation» qui définit des consommations maximum d énergie primaire par mètre carré de surface habitable), Performant mécaniquement, capable de supporter toutes les portées de plancher jusqu à 6 ou 6,5 mètres, pour avoir un seul modèle par chantier, Résistant au feu plus de 2 heures pour pouvoir être utilisé pour tous les types de construction résidentielle, Simple à mettre en place sur le chantier, Compétitif économiquement. 3. Description du rupteur thermique 3.1. Un élément préfabriqué à base de BFUP résistant au feu La technologie Ductal désigne une gamme de produits appartenant à la famille des BFUP, Bétons Fibrés à Ultra-Haute Performance ou UHPC, Ultra High Performance Concrete [1]. 4

5 Dépourvu de gros granulats, fibré, le matériau, qui se présente sous la forme d un prémix, est gâché avec très peu d eau (E/C 0,2 à 0,26). Il permet d obtenir une pâte fluide, facile à mettre en place. Le produit durci présente des performances remarquables en compression et en flexion. C est un matériau particulièrement durable [2] [3]. Ce BFUP se décline en gamme pour répondre aux différents besoins : le Ductal FM (FM, pour «Fibres métalliques») est particulièrement adapté à la réalisation d ouvrages structurels. le Ductal FO (FO, pour «Fibres organiques») existe en blanc et en gris et peut être teinté. Il est adapté à la réalisation de projets architectoniques et esthétiques. le Ductal AF (AF, pour «anti-feu») est un Ductal FM auquel ont été ajoutées des fibres spéciales qui évitent, en cas d incendie, une ruine du béton par écaillage. Tous ces produits peuvent, éventuellement, être soumis à un traitement thermique après la prise. Ce traitement permet d accélérer le développement des résistances finales. Compte-tenu des performances feu requises, le Ductal AF a été choisi pour entrer dans la composition du rupteur thermique. Les propriétés de ce produit sont présentées dans le Tableau 1. Tableau 1 : Principales propriétés physiques déterminées sur éprouvettes non traitées thermiquement de Ductal -AF Propriété Masse volumique (kg/m 3 ) Résistance après 28 j dans l air 20 C, 50 % HR (MPa) Résistance en flexion cm (MPa) Déformation LDP* (mm/m) Ductal -AF à à 45 0,5 Porosité capillaire (>10µm) 1,2 à 1,6% Porosité totale 1,9 à 2,8% Résistance au gel-dégel (tenue après 300 cycles) Module d élasticité (MPa) 100 % 50 à 60 Conductivité thermique (W/m.K) 2, Principes de conception du rupteur Le rupteur thermique décrit dans cette communication est protégé par un brevet. Nous nous limiterons dans cet article à la description du rupteur standard. Un rupteur adapté aux zones sismiques basé sur les mêmes principes est en cours de développement. Le BFUP a pratiquement la même conductivité thermique que le béton classique. Ce n est pas un isolant. Pour obtenir un composant globalement isolant, il faut donc réduire au maximum la quantité de béton au bénéfice de matériaux peu conducteurs thermiquement. 5

6 UHPFRC 2009 November 17 th & 18 th Marseille, France Par ailleurs, il faut impérativement assurer une liaison mécanique suffisante entre le voile de la façade et la dalle pour garantir la stabilité de cette dernière. En raison de la résistance au feu demandée, une laine de roche à haute densité a été choisie pour le corps du composant. La liaison mécanique voile dalle est assurée, pour ce nouveau rupteur par des fers à béton de diamètre 10 mm, espacés, les uns des autres, de 60 cm. Ces fers traversent 8 cm d isolant et sont protégés, dans l isolant, par des nervures en BFUP de 4 cm de large et de 12 cm de haut. (Fig. 4) (Fig. 5) (Fig. 6) Après installation, ces nervures de taille réduite doivent être capables de reprendre tous les efforts de compression et de traction générés par la dalle. Les nervures permettent également de protéger le fer contre la corrosion. Les épaisseurs d enrobage peuvent être réduites à 10 mm (Fig. 7), la taille de la fibre du Ductal. En effet, comme l ont montré de nombreux tests de durabilité [3], la très faible porosité et la nature même des pores, interdisent la pénétration des chlorures et empêchent la carbonatation, assurant ainsi une protection à long terme du métal. Fig.4 : Vue du RUPTAL côté voile Fig. 5 : Vue du RUPTAL côté dalle 6

7 Fig. 6 : Vue de face du rupteur côté dalle Fig. 7 : Vue du rupteur - coupe AA Pour schématiser, la conception du rupteur a consisté à remplacer une «tranche» de béton de 8 cm d épaisseur, traversée par des fers, en bordure de dalle, par une «tranche» d isolant traversée par un fer avec un peu de BFUP autour. Sur un mètre de long, pour une dalle de 20 cm d épaisseur, la fonction mécanique et chimique (passivation des fers) assurée par 40 kg de béton classique (dans la configuration sans rupteur) est reprise par seulement 5 kg de BFUP. Un chaînage particulier est prévu dans le voile et dans la dalle (Fig. 8) pour améliorer la répartition des efforts. Fig. 8 : Chainage vue côté voile 4. Les tests menés pour caractériser les propriétés du rupteur 4.1. Simulations thermiques 7

8 UHPFRC 2009 November 17 th & 18 th Marseille, France La valeur du coefficient linéique de déperditions ψ en W/m.K, pour des jonctions en dalle courante, en plancher bas et en plancher haut, a été évaluée à l aide d un logiciel reconnu : TRISCO de chez PHYSIBEL, utilisé par les équipes de Bouygues Bâtiment Ile-de-France et le CSTB. Les simulations, réalisées par Bouygues Bâtiment Ile-de-France avec 70 mm de laine de roche (modèle décrit ci-dessus) donnent un ψ égal à 0,259 W/m.K. Le Tableau 2, montre la sensibilité de la simulation à l épaisseur de laine de roche. Tableau 2 : ψ calculé en fonction de l épaisseur d isolant au niveau du rupteur. Epaisseur de l isolant N du Résultat : Résultat : Gain en % Observations en laine de roche : calcul ψ brut ψ arrondi (ψ = 0.99) 7 cm Solution sélectionnée 6 cm cm Le gain est calculé en % par rapport à la jonction standard sans traitement d une dalle de 20 cm avec une façade en béton de 15 cm, dont la valeur de 0.99 est donnée par les règles ThU 2005 au chapitre ITI à la page 41. Une simulation récente réalisée par le CSTB, avec les mêmes hypothèses que celle utilisées pour l évaluation d autres rupteurs (Rutherma de Schöck, notamment) donne un ψ de 0,24 W/m.K. Bouygues Bâtiment Ile-de-France a choisi de retenir une valeur moyenne de 0.30 W/m.K, pour ses calculs internes. Cette surestimation donne à l entreprise la possibilité de créer des appuis béton armé aux angles (moins performants thermiquement), qui réalisent un blocage dans les deux directions. Ces appuis renforceraient la sécurité mécanique de l ouvrage et pourraient être indispensables en zone sismique. Les performances thermiques du nouveau rupteur «BFUP» sont comparables à celles des solutions de rupteurs de ponts thermiques continues déjà commercialisées. Ces dernières vont de 0,19 à 0,30, en fonction des performances mécaniques demandées. Le cabinet Pouget Consultants a réalisé une étude complète sur des bâtiments types R+3 et R+7 types, en utilisant les logiciels Perrenoud U22 05 v (Moteur de calcul du CSTB - Coefficient conventionnel calculé selon la RT2005). L étude montre que l utilisation des rupteurs permet d atteindre la performance du label BBC- Effinergie (Tableau 3) dans toutes les zones de climat du territoire français. Tableau 3 : Exigence de consommation maximum d énergie primaire en fonction des zones climatiques kwhep/m² shon H1a H1b H2b H3 Cible BBC EFFINERGIE Pour atteindre ces exigences, les rupteurs doivent être combinés, bien sûr, avec une bonne isolation et, suivant le mode de chauffage choisi ( Pompe à chaleur, gaz ou réseau), avec du triple vitrage, un chauffe-eau solaire, voire, pour quelques cas, la production d énergie photovoltaïque. 8

9 La valeur de ψ pour cette simulation a été prise égale à 0,30, ce qui est pessimiste par rapport à la performance réelle. Cependant, une simulation avec un ψ à 0,20 a montré un gain de seulement 1 kwh/m2/an pour toutes les configurations. 0,30 semble être la valeur de ψ à partir de laquelle il est possible de construire un bâtiment qui respecte le label BBC-Effinergie, les gains supplémentaires ultérieurs sur le ψ apportant un bénéfice marginal. Avec un ψ à 0,24 ou 0,26 suivant les simulations, le rupteur thermique «BFUP» est parfaitement adapté pour répondre aux défis de l amélioration des performances énergétiques Evaluation des performances mécaniques Des tests ont été réalisés au Département SECURITE, STRUCTURES ET FEU du Centre de Recherche du CSTB de MARNE LA VALLÉE sur des rupteurs, afin de déterminer leur comportement sous un chargement en cisaillement. Ces essais, explicités dans un rapport du CSTB sous la référence EEM /B, ont été menés en novembre Trois maquettes préfabriquées identiques, constituées d un élément de voile maçonné et d une dalle, liés entre eux par un rupteur, ont été testés à l effort tranchant. Les objectifs de cet essai consistaient en la vérification des calculs de justification mécanique du rupteur et en l étude du passage de l effort tranchant (constituant l élément de stabilité du rupteur) de la dalle vers le voile Protocole des essais Le mur support était constitué de parpaings maçonnés. Les dalles, confectionnées au CSTB, étaient mise en œuvre avec un béton B25/30. Un treillis soudé ST 30 était incorporé dans chacune des trois dalles. La Figure 9 présente les croquis des essais mécaniques réalisés. 9

10 UHPFRC 2009 November 17 th & 18 th Marseille, France Fig. 9 Dimensions de la maquette des essais mécaniques (*) : La distance d application de l effort a été modifiée à chaque essai suite à la rupture de la dalle en flexion (pour les trois essais, on a respectivement des distances d application de l effort égales à 380mm, 330mm et 280mm). Les schémas de ferraillage et de positionnement du rupteur de la maquette sont donnés dans Figure 10. Fig. 10 : Ferraillage de la maquette 10

11 Dans cette configuration, les maquettes peuvent se modéliser par le schéma de la Figure 11. Figure 11 : Illustration des forces Avec : F : Effort appliqué Ta : Réaction du rupteur (effort au droit du connecteur) Tb : Réaction d appui en extrémité de dalle : valeur mesurée par les capteurs de force en extrémité de dalle Les résultats des essais sont consignés dans le Tableau 4 qui donne pour chaque essai: _ Fmax : Charge maximale appliquée à la maquette _ a : Distance entre le mur support et le point d application de la charge, _ I : Distance entre le mur et l appui en extrémité de dalle _ Tb : Effort mesuré sous appui en extrémité de dalle _ Ta : Effort repris par le rupteur déterminé selon la modélisation par la formule: T a = F T b Tableau 4 : Efforts obtenus pendant les essais et observations 11

12 UHPFRC 2009 November 17 th & 18 th Marseille, France Analyse des essais au cisaillement: Le rapport d essai N EEM /B du 20 décembre 2008 réalisé par le CSTB visait à valider la résistance au cisaillement d un rupteur thermique. La valeur d effort tranchant ciblée était de 3 tonnes par rupteur (soit 2,5 t/ml). Sur les maquettes d essai, ont été appliqués 12 cycles de chargement et de déchargement entre la valeur d effort tranchant permanent et la charge de service définie comme étant égale à la somme de l effort tranchant permanent et de la valeur d effort tranchant variable, soit entre 1 et 3 T (10 et 30 kn). Aucun dommage n a été constaté sur les maquettes Les charges de rupture obtenues ont varié entre 7,6 tonnes (rupture de la dalle en flexion) et 9,349 tonnes (rupture par compression du béton de la partie supérieure de la dalle, puis légère rotation du chaînage et rupture en traction du fer du rupteur thermique). La série d essais réalisée a montré un mode de rupture par traction de l acier. Il a fallu rapprocher le vérin du rupteur pour obtenir la rupture de ce dernier (passage de 380 mm à 330 puis 280 mm). Pour les deux premiers essais, c est la dalle qui a cédé en son milieu et non le rupteur. Cette rupture de la dalle montre que le rupteur n était pas le point faible du système : le plancher, avec le ferraillage décrit ci-dessus, était le moins résistant. L analyse chiffrée des résultats donne une résistance moyenne à la rupture de 8,6 T. Cependant, seul le dernier essai ayant cédé au niveau du rupteur (et non de la dalle), ce calcul est pénalisé par les ruptures de la dalle. Il fournit une valeur très conservatrice par rapport aux 9,3 T qui correspondent à la vraie rupture de la pièce en BFUP. 2 approches différentes ont été conduites par les partenaires : o Approche par le calcul des résistances admissibles en fonction des coefficients de sécurité. Cette démarche classique a été suivie en calculant les résistances d appui en ELU et ELS. Nous avons pris en compte la portée maximum rencontrée dans les bâtiments résidentiels classiques (dalle isostatique de 22 cm d épaisseur sur 6,5 m de portée pour des charges permanentes de 180 kg/m² et variables de 150 kg/m²), les résistances (calculées sur 2 appuis) sont : R ELU = 3,97 t et R ELS = 2,86 t Les coefficients de sécurité sont donc : R Essai / R ELU = 2,16 et R Essai / R ELS = 3,006 > 3 o Approche par le calcul fonction du comportement de l élément : La démarche du CSTB consiste à analyser les courbes pour déterminer si la rupture est fragile ou ductile. Le coefficient de sécurité à respecter varie, en effet, suivant ce critère : a) ε ultime / ε élastique > 3,5 : le comportement est ductile b) On constate que : F Essai / F ELS > 2 (= 3,006 ) (Remarque : On ne raisonne pas en ELU) Les 2 raisonnements sont concordants et mènent à la même conclusion : Le rupteur permet de supporter des dalles de 6,5 mètres de portée en épaisseur 22 cm, avec les coefficients de sécurité acceptables. 12

13 4.3. Mesure de la performance feu Des essais ont été réalisés au Département SECURITE, STRUCTURES ET FEU du Centre de Recherche du CSTB de MARNE LA VALLÉE afin de déterminer la tenue au feu d un système voile-plancher intégrant des rupteurs «BFUP». Ces essais, explicités dans un rapport du CSTB sous la référence RS08-059, ont été menés en juillet Une maquette d essai de grande dimension a été réalisée par le CSTB selon les normes en vigueur, avec les rupteurs décrits précédemment et les ferraillages calculés et fournis par l entreprise Bouygues. Elle a été instrumentée par de nombreux thermocouples et palpeurs de déplacement dont les données ont été enregistrées. La maquette était composé de murs béton avec des rupteurs positionnés sur les deux côtés entre la dalle (de portée libre 4.30m x 2.97m) et les murs. La dalle était chargée à 250 dan/m² à l aide de poids morts. Des charges complémentaires avaient été mises en œuvre, le long des rupteurs thermiques, pour simuler l effort tranchant produit par la portée maximale couverte. Des masses sur voile en porte-à-faux avaient également été disposées pour simuler un moment de 0,15 MO. Figure 11 et 22 Le feu a été appliquée en sous face de dalle. Fig. 11 : Plan de chargement du corps d épreuve de l essai feu grand four du CST 13

14 Fig. 12 : Plan en coupe de l essai feu La tenue du rupteur au test normalisé a été de 2h 24mn. Durant toute la durée du test, aucune fuite de gaz chaud (test d inflammation d un coton Fig. 13) n a été détectée au niveau des rupteurs. 14

15 UHPFRC 2009 November 17 th & 18 th Marseille, France Figure 13 : vérification des fuites de gaz chaud par exposition d un coton Le facteur limitant a été la flèche de la dalle, paramètre lié au plancher et relativement déconnecté de l emploi des rupteurs. Ce résultat très satisfaisant permet la justification de l utilisation rupteur à base de Ductal dans des immeubles jusqu à 15/16 étages, soit tous les bâtiments jusqu à la 4ème famille (donc, tout sauf IGH > 50 mètres) Essais de mise en place sur un chantier Un essai de mise en place sur chantier est en cours (septembre-décembre 2009) sur un bâtiment THPE («Très Haute Performance Energétique») construit par Bouygues Bâtiment Ile de France à Saint-Germain-en-Laye. Le recueil de l avis des utilisateurs a permis d apporter quelques perfectionnements au rupteur et à son conditionnement Compétitivité économique Compte-tenu du coût contenu de ses composants, la solution pourra se positionner à un prix légèrement inférieur à celui des solutions du marché (qui est typiquement de 90 /mètre linéaire rendu chantier). Le prix pourra éventuellement encore évoluer positivement ultérieurement, en fonction du développement des volumes, et, si les clients ne demandent pas d assistance technique pour les justifications mécaniques auprès des bureaux de contrôle. 5. Résultats et discussions Les essais présentés ci-dessus montrent la conformité du rupteur à base de Ductal sur tous les critères du cahier des charges. 15

16 Le ψ du rupteur, calculé à 0,24 par le CSTB, lui permet de contribuer efficacement au respect des exigences du label BBC-Effinergie pour tous les bâtiments en isolation thermique par l intérieur (simulations réalisées sur R+3 et R+7). Ses performances mécaniques lui permettent de reprendre sans problème les efforts de dalles de 22 cm d épaisseur en portée 6,5 m et donc de répondre à tous les cas de reprise de charge classiques d un chantier. Sa résistance au feu permet potentiellement de l utiliser pour tous les types de bâtiments résidentiels (jusqu à 15 ou 16 étages). Les modèle de rupteur présenté dans cette communication, qui est destiné aux bâtiments résidentiels, en isolation thermique par l intérieur, situés en zone non sismique, est techniquement validé. La société Fehr-Technologies, qui le commercialisera, a lancé une demande d Avis Technique qui devrait déboucher fin 2009 ou début Sur la base de ce premier rupteur, une gamme a été déclinée pour répondre à tous les besoins (épaisseurs de dalle supérieures ou inférieures à 20 cm, rupteur pour balcon en Isolation Thermique par l Intérieur ou en Isolation Thermique par l Extérieur etc ). Par rapport au cahier des charges initial du Groupe PREBAT, il reste à mettre au point un rupteur adapté aux zones sismiques. Des essais sont actuellement en cours avec le LMT de Cachan pour apporter des réponses sur ce point. 6. Conclusion Le programme PREBAT, soutenu par L ADEME, a permis de mettre au point un nouveau rupteur thermique à base de BFUP Ductal simple, robuste et performant. Ce composant tire largement parti des performances exceptionnelles du BFUP : toute la fonction de tenue mécanique et de protection chimique des aciers, traditionnellement assurée (dans le cadre de la liaison classique voile-plancher) par 16 dm3 de béton plein au mètre linéaire, peut être concentrée dans seulement 2 dm3 de Ductal. Le volume ainsi libéré permet d augmenter l isolant et de réduire de plus de 70 % les déperditions thermiques linéiques. De façon très pratique, ce nouveau rupteur et ses déclinaisons, en cours de mise au point, permettront aux bâtiments en isolation thermique par l intérieur de répondre aux nouvelles exigences thermiques. Mais ce composant a une portée plus large car il illustre comment les BFUP, avec leur excellent rapport performance/volume et performance/matière première employée peuvent contribuer, en laissant plus de place à l isolant, à améliorer la performance énergétiques des constructions et à réduire l impact de ces dernières sur l environnement. 7. References [1] ORANGE G., ACKER P., VERNET C., A new generation of UHP concrete: Ductal. Damage resistance and micromechanical analysis, Proceedings of the 3 d International RILEM Workshop (HPFRCC 3), Mainz, p , [2] AFGC, Conception des bétons pour une durée de vie donnée des ouvrages, July [3] BEHLOUL M., ARSENAULT J., Ductal : a durable material for durable structures ; CONSEC 07, Concrete under severe conditions, Tours, France, June

Maison Modèle BIG BOX Altersmith

Maison Modèle BIG BOX Altersmith Maison Modèle BIG BOX Altersmith SOLUTIONS D ENVELOPPE & DE SYSTÈMES PERFORMANCES RT 2005 & LABELS I. Présentation de la maison BIG BOX - T3...2 II. Enveloppes...3 1. Présentation de l enveloppe...3 2.

Plus en détail

Version 1. Demandeur de l étude : VM - BETON SERVICES 51 Boulevard des Marchandises 85260 L'HERBERGEMENT. Auteur * Approbateur Vérificateur(s)

Version 1. Demandeur de l étude : VM - BETON SERVICES 51 Boulevard des Marchandises 85260 L'HERBERGEMENT. Auteur * Approbateur Vérificateur(s) Département Enveloppe et Revêtements Division HygroThermique des Ouvrages N affaire : 12-007 Le 10 avril 2012 Réf. DER/HTO 2012-093-BB/LS CALCUL DES COEFFICIENTS DE TRANSMISSION SURFACIQUE UP ET DES COEFFICIENTS

Plus en détail

Mur Hybride, bien plus qu un simple mur

Mur Hybride, bien plus qu un simple mur Mur Hybride, bien plus qu un simple mur Correction des ponts thermiques Maçonnerie de type a RT 2012 Mur Hybride R = 1,45 Pose rapide Porotherm GF R20 Th+ Mur Hybride énergie économie écologie émotion

Plus en détail

LE GÉNIE PARASISMIQUE

LE GÉNIE PARASISMIQUE LE GÉNIE PARASISMIQUE Concevoir et construire un bâtiment pour qu il résiste aux séismes 1 Présentation de l intervenant Activité : Implantation : B.E.T. structures : Ingénierie générale du bâtiment. Siège

Plus en détail

IMMEUBLES COLLECTIFS DE LOGEMENTS CONSTRUITS ENTRE 1949 ET 1974

IMMEUBLES COLLECTIFS DE LOGEMENTS CONSTRUITS ENTRE 1949 ET 1974 DÉPARTEMENT ÉNERGIE SANTÉ ENVIRONNEMENT Division Energie Pôle Performance Energétique des bâtiments DÉPARTEMENT ECONOMIE ET SCIENCES HUMAINES Laboratoire Services Process Innovations ESE/DE/PEB-12.039RR

Plus en détail

Acoustique et thermique

Acoustique et thermique Chapitre 3 Acoustique et thermique 1. Préambule 2. Étude de systèmes constructifs 29 Chapitre 3 Acoustique et thermique 1. Préambule Les bonnes solutions thermiques n améliorent pas forcément l acoustique!

Plus en détail

PCB 20 Plancher collaborant. Fiche technique Avis technique CSTB N 3/11-678

PCB 20 Plancher collaborant. Fiche technique Avis technique CSTB N 3/11-678 Plancher collaborant Fiche technique Avis technique CSTB N 3/11-678 V1/2011 caractéristiques du profil DÉTAIL GÉOMÉTRIQUE DU 22 728 104 épaisseur (mm) 0,5 0,7 poids (dan/m 2 ) 5,3 7,4 APPLICATION CONSEILLÉE

Plus en détail

Etanchéité à l air dans la construction bois. Marc DELORME Inter Forêt-Bois 42

Etanchéité à l air dans la construction bois. Marc DELORME Inter Forêt-Bois 42 Etanchéité à l air dans la construction bois Marc DELORME Inter Forêt-Bois 42 Pourquoi des bâtiments étanches à l air? Ne pas confondre : étanchéité à l air et confinement Une bonne étanchéité à l air

Plus en détail

La Règue Verte 54 logements THPE à structure béton et enveloppe à ossature bois

La Règue Verte 54 logements THPE à structure béton et enveloppe à ossature bois Forum Bois Construction Beaune 2011 La Règue verte - 54 logements THPE à structure béton et enveloppe à ossature bois B. Dayraut 1 La Règue Verte 54 logements THPE à structure béton et enveloppe à ossature

Plus en détail

Ne jetez plus votre argent par les balcons!

Ne jetez plus votre argent par les balcons! Ne jetez plus votre argent par les balcons! 1 Bâtissez un patrimoine durable avec le réflexe Schöck. Edito L'augmentation des prix de l'énergie, l'impact environnemental et la règlementation thermique

Plus en détail

Colle époxydique multi usages, à 2 composants

Colle époxydique multi usages, à 2 composants Notice Produit Edition 20 01 2014 Numéro 9.11 Version n 2013-310 01 04 02 03 001 0 000144 Colle époxydique multi usages, à 2 composants Description est une colle structurale thixotrope à 2 composants,

Plus en détail

Jean-Yves RICHARD ADEME

Jean-Yves RICHARD ADEME «Matériau de structure,isolant et biocombustible, le bois, une matière au service de la construction durable» - le 12 janvier 2009 Les enjeux environnementaux du bâtiment Jean-Yves RICHARD ADEME Le réchauffement

Plus en détail

fioul domestique La rénovation thermique des immeubles collectifs

fioul domestique La rénovation thermique des immeubles collectifs fioul domestique La rénovation thermique des immeubles collectifs Fiche conseil Édition décembre 212 Sommaire P 2 : Obligations P 3 : Démarches volontaires P 4 : Les points clés d une rénovation réussie

Plus en détail

GUIDE TECHNIQUE PANNEAUX BOIS MASSIFS TOURILLONNES

GUIDE TECHNIQUE PANNEAUX BOIS MASSIFS TOURILLONNES GUIDE TECHNIQUE PANNEAUX BOIS MASSIFS TOURILLONNES 1 INTRODUCTION AU PRODUIT 3 QUALITE PROFILS 4 CARACTERISTIQUES TECHNIQUES 9 TABLEAU DE PRE-DIMENSIONNEMENT 10 2 INTRODUCTION AU PRODUIT DESCRIPTION Les

Plus en détail

C0nstruire une mais0n. Sommaire

C0nstruire une mais0n. Sommaire Sommaire Page 2 : Le terrain Page 3 : Les raccordements Page 4 : Les fondations Page 5 : La chape Page 6 : Les murs Page 8 : Les planchers Page 9 : Le toit Page 10 : La charpente Page 12 : Les tuiles C0nstruire

Plus en détail

NOTICE DE RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES ETABLISSEMENTS RELEVANT DU CODE DU TRAVAIL

NOTICE DE RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES ETABLISSEMENTS RELEVANT DU CODE DU TRAVAIL 1 NOTICE DE RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES ETABLISSEMENTS RELEVANT DU CODE DU TRAVAIL NOM DE L ETABLISSEMENT : Atelier 1 menuiserie, Ateliers 2, 3 et 4 non connu à ce jour NATURE DE L EXPLOITATION : Ateliers

Plus en détail

Pourquoi isoler? Réduire l'usage d'énergie Economiser les frais de chauffage Protéger l'environnement Augmenter la valeur des bâtiments

Pourquoi isoler? Réduire l'usage d'énergie Economiser les frais de chauffage Protéger l'environnement Augmenter la valeur des bâtiments Thème Pourquoi isoler? Pourquoi isoler? Réduire l'usage d'énergie Economiser les frais de chauffage Protéger l'environnement Augmenter la valeur des bâtiments Les indications, illustrations, informations

Plus en détail

Libre-Service de l agence ISOPAR Garges-lès-Gonesse

Libre-Service de l agence ISOPAR Garges-lès-Gonesse Libre-Service de l agence ISOPAR Garges-lès-Gonesse 60 Tarif Public H.T. (réservé aux professionnels) Verre cellulaire FOAMGLAS T4+ FOAMGLAS S3 FOAMGLAS F FOAMGLAS TAPERED FOAMGLAS BOARD PANNEAU READY

Plus en détail

Prise en compte des nœuds constructifs dans la PEB Formation développée dans le cadre de PATHB2010

Prise en compte des nœuds constructifs dans la PEB Formation développée dans le cadre de PATHB2010 Prise en compte des nœuds constructifs dans la PEB Formation développée dans le cadre de PATHB2010 PROGRAMME DE FORMATION Dans le cadre du PROJET PAThB2010 Practical Approach for Thermal Bridges 2010 AVEC

Plus en détail

Retours d expériences: le suivi de bureaux. Christophe Schmauch Pierrick Nussbaumer CETE de l Est

Retours d expériences: le suivi de bureaux. Christophe Schmauch Pierrick Nussbaumer CETE de l Est Retours d expériences: le suivi de bureaux Christophe Schmauch Pierrick Nussbaumer CETE de l Est Sommaire 2 L opération étudiée Visite de chantier Instrumentation Explication des consommations Analyse

Plus en détail

N09 Viaduc de Chillon

N09 Viaduc de Chillon Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication DETEC Office fédéral des routes N09 Viaduc de Chillon Solution innovante en relation avec la RAG Conférence JERI

Plus en détail

J O U R N E E S G EOT H E R M I E EN R E G I O N C E N T R E

J O U R N E E S G EOT H E R M I E EN R E G I O N C E N T R E J O U R N E E S G EOT H E R M I E EN R E G I O N C E N T R E De l estimation des besoins / critères et exemple Février 2012 Présentation : Jérôme DIOT Directeur Technique EGIS Centre Ouest 1 Sommaire Conception

Plus en détail

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER Laure Delaporte ConstruirAcier Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc SCHAFFNER des Ateliers SCHAFFNER chef de file du GT4 Jérémy TROUART de l Union des Métalliers

Plus en détail

Etude et amélioration du comportement thermique d une habitation

Etude et amélioration du comportement thermique d une habitation Etude et amélioration du comportement thermique d une habitation menée avec ARCHIWIZARD Contexte de l étude Mr et Mme LE LOUSTIC viennent d acquérir une maison se situant à Hennebont (56). Peu de travaux

Plus en détail

La mise en œuvre BBC. Formation pour entreprises IBSE

La mise en œuvre BBC. Formation pour entreprises IBSE La mise en œuvre BBC Formation pour entreprises IBSE 2 Les labels Maison bioclimatique Maison conçue pour bénéficier de tous les avantages du climat et du terrain ainsi que de la végétation environnante.

Plus en détail

A apposer sur tout produit mis sur le marché européen. A la fois un symbole, une déclaration et une attestation de conformité à une Directive

A apposer sur tout produit mis sur le marché européen. A la fois un symbole, une déclaration et une attestation de conformité à une Directive Le marquage proprement dit A apposer sur tout produit mis sur le marché européen A la fois un symbole, une déclaration et une attestation de conformité à une Directive N est pas une marque de qualité Obligatoire!

Plus en détail

Construction en bottes de paille

Construction en bottes de paille Construction en bottes de paille Performance technique, économique et écologique Construction en bottes de paille Performant : Super isolant, R = 6 (équivalent à 25 cm de laine de verre dernière génération)

Plus en détail

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 562 ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 563 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE J... 562 POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS

Plus en détail

Long Carbon Europe Sections and Merchant Bars. Poutrelle Angelina. L alchimie réussie entre résistance, légèreté et transparence

Long Carbon Europe Sections and Merchant Bars. Poutrelle Angelina. L alchimie réussie entre résistance, légèreté et transparence Long Carbon Europe Sections and Merchant Bars Poutrelle Angelina L alchimie réussie entre résistance, légèreté et transparence Poutrelle Angelina Une idée audacieuse adaptée à un produit industriel Plus

Plus en détail

Système d énergie solaire et de gain énergétique

Système d énergie solaire et de gain énergétique Système d énergie solaire et de gain énergétique Pour satisfaire vos besoins en eau chaude sanitaire, chauffage et chauffage de piscine, Enerfrance vous présente Néo[E]nergy : un système utilisant une

Plus en détail

PROJET DE CONSTRUCTION DOSSIER DE FAISABILITE B3

PROJET DE CONSTRUCTION DOSSIER DE FAISABILITE B3 ECOLE SPECIALE DES TRAVAUX PUBLICS PROJET DE CONSTRUCTION DOSSIER DE FAISABILITE B3 AUTEUR : GABILLAT Arnaud PACAUD Fabien BUSSUTIL Clothilde TAN Vincent B3 1 IMPLANTATION DU PROJET Programme : Réalisation

Plus en détail

Document Technique d Application. Agilia sols A

Document Technique d Application. Agilia sols A Document Technique d Application Référence Avis Technique 12/09-1553*V2 Annule et remplace le Document Technique d Application 12/09-1553*V1 Intègre le modificatif 12/09-1553*02 Mod Chape fluide à base

Plus en détail

Nouvel immeuble de bureaux pour la C.U.B - Groupe FAYAT

Nouvel immeuble de bureaux pour la C.U.B - Groupe FAYAT COMPTE RENDU DE VISITE ECOLE CENTRALE PARIS Nouvel immeuble de bureaux pour la C.U.B - Groupe FAYAT Introduction Pour la dernière journée de notre voyage d intégration, nous avons été accueillis le vendredi

Plus en détail

DISPOSITIONS GÉNÉRALES

DISPOSITIONS GÉNÉRALES DISPOSITIONS GÉNÉRALES ÉTAIEMENT 2 MANUTENTION La manutention manuelle est aisée en raison de la légèreté des poutrelles FILIGRANE. Toutefois, en cas de manutention par grue avec élingues ou palonnier,

Plus en détail

Adhésif structural pour le collage de renforts

Adhésif structural pour le collage de renforts Notice Produit Edition 18/07/2014 Numéro 3022 Version N 2014-253 N identification : 020206040010000001 Adhésif structural pour le collage de renforts Description est une colle structurale thixotrope à

Plus en détail

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation 4 6 8 2 4 8 22 26 3 34 38 42 46 5 54 58 62 66 7 74 78 83 89 96 8 44 Bertin Morgan Compte rendu de LA37 B, TP numéro. Les essais effectués par le laboratoire des ponts et chaussés nous ont fournis la température

Plus en détail

Le maçon à son poste de travail

Le maçon à son poste de travail Fiche Prévention - E2 F 03 14 Le maçon à son poste de travail Partie 2 : la protection face au vide La réalisation de murs en maçonnerie est une opération courante sur les chantiers du bâtiment (maison

Plus en détail

N 5 SUPERSTRUCTURE. Enveloppe Seconde œuvre. Arezou MONSHIZADE MOBat

N 5 SUPERSTRUCTURE. Enveloppe Seconde œuvre. Arezou MONSHIZADE MOBat N 5 SUPERSTRUCTURE Enveloppe Seconde œuvre Arezou MONSHIZADE MOBat SUPERSTRUCTURE: Eléments constructifs SUPERSTRUCTURE Murs et baies Plancher Toiture Couverture +Seconde oeuvre INFRASTRUCTURE Sol Semelles

Plus en détail

Fiche d application. 7 octobre 2013 1.0

Fiche d application. 7 octobre 2013 1.0 MINISTÈRE DE L ÉGALITÉ DES TERRITOIRES ET DU LOGEMENT MINISTÈRE DE L ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L ÉNERGIE Diagnostic de Performance Energétique Fiche d application Date Version 7 octobre

Plus en détail

PLOMBIERS CHAUFFAGISTES ECO ARTISAN

PLOMBIERS CHAUFFAGISTES ECO ARTISAN PLOMBIERS CHAUFFAGISTES Le monde change, votre métier aussi. Aujourd hui vos clients n ont qu un mot à la bouche : ECONOMIES D ENERGIE. Écoutez-les! Pour la performance environnementale et économique de

Plus en détail

Domosol : Système solaire combiné (SSC) de production d eau chaude et chauffage

Domosol : Système solaire combiné (SSC) de production d eau chaude et chauffage Domosol : Système solaire combiné (SSC) de production d eau chaude et chauffage Tc Le système solaire combiné (SSC) Domosol de ESE est basé sur le Dynasol 3X-C. Le Dynasol 3X-C est l interface entre les

Plus en détail

Contrôle thermographique Tarifs et prestations :

Contrôle thermographique Tarifs et prestations : 20 rue Emile ZOLA 41200 ROMORANTIN technimursdeveloppement@gmail.com Tél : 02.54.98.50.15 Mr et Mme DUPONT 20 Rue Emile ZOLA 41200 ROMORANTIN Contrôle thermographique Tarifs et prestations : Habitations

Plus en détail

ACOUSTIQUE REGLEMENTATION ISOLEMENT AUX BRUITS AÉRIENS ISOLEMENT AUX BRUITS DE CHOCS

ACOUSTIQUE REGLEMENTATION ISOLEMENT AUX BRUITS AÉRIENS ISOLEMENT AUX BRUITS DE CHOCS ACOUSTIQUE REGLEMENTATION Dans les exigences réglementaires, on distingue l isolement aux bruits aériens (voix, télévision, chaîne-hifi...) et l isolement aux bruits d impact (chocs). ISOLEMENT AUX BRUITS

Plus en détail

Comment optimiser la performance énergétique de son logement?

Comment optimiser la performance énergétique de son logement? Comment optimiser la performance énergétique de son logement? Janvier 2014 AHF / J.M. VOGEL Plan de la présentation Contexte Objectifs Faire un premier bilan énergétique Les différents travaux d économies

Plus en détail

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes).

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes). SUJET DE CONCOURS Sujet Exploitation d une documentation scientifique sur le thème de l énergie 2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D,

Plus en détail

Simplifiez-vous la rénovation énergétique avec Énergies POSIT IF

Simplifiez-vous la rénovation énergétique avec Énergies POSIT IF Simplifiez-vous la avec www.energiespositif.fr , les spécialistes de la et de son financement en Île-de-France 400 000 logements franciliens à rénover d ici à 2020, c est 18 % des copropriétés L énergie

Plus en détail

Avis Technique 14/12-1797*V1

Avis Technique 14/12-1797*V1 Avis Technique 14/12-1797*V1 Edition intégrant un modificatif Annule et remplace l Avis Technique 14/12-1797 Système mis en œuvre en structure Plancher chauffant hydraulique Hydraulic heating underfloor

Plus en détail

Construire en zone sismique - Conception et bonnes pratiques

Construire en zone sismique - Conception et bonnes pratiques La construction face au risque sismique Nouvelle réglementation Auch 27 novembre 2012 Construire en zone sismique - Conception et bonnes pratiques Albane RAMBAUD Sandrine MARNAC CETE du Sud Ouest / DALET

Plus en détail

Amanlis le 10 mai 2014 AUDIT THERMIQUE EHPAD LANGOURLA

Amanlis le 10 mai 2014 AUDIT THERMIQUE EHPAD LANGOURLA Amanlis le 10 mai 2014 AUDIT THERMIQUE EHPAD LANGOURLA Cet Audit de l existant a été effectué suite à la visite du 17/02/2014. Il prend en considération tous les points ayant un rattachement à la thermique

Plus en détail

La construction durable : quelle stratégie d innovation d. Pascal Casanova, Directeur R&D, Lafarge

La construction durable : quelle stratégie d innovation d. Pascal Casanova, Directeur R&D, Lafarge La construction durable : quelle stratégie d innovation d? Pascal Casanova, Directeur R&D, Lafarge Le béton est le matériau le plus utilisé sur la planète après l eau et le plus largement disponible Materials

Plus en détail

Comprendre la réglementation thermique 2012 (RT2012)

Comprendre la réglementation thermique 2012 (RT2012) Comprendre la réglementation thermique 2012 (RT2012) Sommaire 1 Un engagement fort du Grenelle de l environnement 1 Calendrier et champ d application 2 Les nouveautés 3 Les exigences 9 Les quatre niveaux

Plus en détail

2.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid

2.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid Chapitre Les bétons courants.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid.7.1 - Le bétonnage par temps chaud 3 Granulats Les conditions climatiques lors de la mise en œuvre ont une grande influence sur

Plus en détail

Bâtiments bois à basse consommation d énergie. L étanchéité à l air. Auvergne Promobois Jean-Pierre Mathé chargé de mission construction bois

Bâtiments bois à basse consommation d énergie. L étanchéité à l air. Auvergne Promobois Jean-Pierre Mathé chargé de mission construction bois Auvergne Promobois Jean-Pierre Mathé chargé de mission construction bois Objectifs Performance thermique Pérennité du bâtiment Performance acoustique Protection incendie Santé Confort d été Confort ressenti

Plus en détail

Guide d utilisation. Partie VIII - Module DPE

Guide d utilisation. Partie VIII - Module DPE Guide d utilisation Partie VIII - Module DPE Sommaire 1 OBJET DU DIAGNOSTIC... 4 1.1 Préambule... 4 1.2 Définitions... 5 1.3 Applications... 6 1.3.1 Définition... 6 1.3.2 Index des types de DPE... 6 1.3.3

Plus en détail

solutions et confort d été Inertie thermique Logements Paris École de chimie Bibliothèque et archives municipales Montpellier p.

solutions et confort d été Inertie thermique Logements Paris École de chimie Bibliothèque et archives municipales Montpellier p. solutions B É T O N Inertie thermique et confort d été UNE TROP FORTE CHALEUR À L INTÉRIEUR D UNE HABITATION EST UN Logements Paris FACTEUR D INCONFORT IMPORTANT.SI CELA EST SOUVENT VÉCU COMME UNE FATALITÉ,

Plus en détail

B1 Cahiers des charges

B1 Cahiers des charges B1 Cahiers des charges B1 cahiers des charges 35 B.1 Cahiers des charges Ce chapitre contient les cahiers des charges. Pour plus d informations, nous réfèrons au paragraphe B.3. Mise en oeuvre et B.4 Détails

Plus en détail

1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT ARRÊTÉ

1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT ARRÊTÉ 1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT NOR : SOCU 00611881A ARRÊTÉ relatif au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments existants proposés à

Plus en détail

LATTIS MÉTALLIQUES NERGALTO, NERLAT, GALTO

LATTIS MÉTALLIQUES NERGALTO, NERLAT, GALTO LATTIS MÉTALLIQUES NERGALTO, NERLAT, GALTO NERGALTO, NERLAT, GALTO Facilité d emploi, Adaptabilité, Performance Les lattis métalliques nervurés NERLAT et NERGALTO sont la solution LATTIS adoptée par les

Plus en détail

Le béton léger prêt à l emploi, la solution idéale pour les applications intérieures et extérieures

Le béton léger prêt à l emploi, la solution idéale pour les applications intérieures et extérieures TZ-fert_franz.QXD 20.09.2006 13:52 Uhr Seite 1 Le béton léger prêt à l emploi, la solution idéale pour les applications intérieures et extérieures Préparation: Ajouter la quantité d eau requise (voir indications

Plus en détail

Powerdeck, le panneau performant d isolation thermique support d étanchéité pour toitures terrasses.

Powerdeck, le panneau performant d isolation thermique support d étanchéité pour toitures terrasses. Powerdeck, le panneau performant d isolation thermique support d étanchéité pour toitures terrasses. Sur bac acier, bois ou dérivés du bois. isolation thermique support d étanchéité sur bac acier ou bois

Plus en détail

Dalle Activ Kerkstoel Activation du noyau de béton

Dalle Activ Kerkstoel Activation du noyau de béton Dalle Activ Kerkstoel Activation du noyau de béton Basé sur l expérience, piloté par l innovation L activation du noyau de béton : un système bien conçu, économe et durable. Construire selon ce principe,

Plus en détail

De La Terre Au Soleil

De La Terre Au Soleil De La Terre Au Soleil Atelier d Architecture S. Anwoir Architecte Les motivations Respect environnemental et investissement à long terme: Participation au développement durable (protéger notre environnement,

Plus en détail

Arval. Planchers collaborants. Cofraplus 60

Arval. Planchers collaborants. Cofraplus 60 Cofraplus 6 es photos : Image de synthèse (a Tour) Sport City Tower, Doha (Qatar) Architecte : Concept Architect Hadi Simaan, Floride (USA) Structure : Arup, ondres (Royaume-Uni) Au milieu, à droite Parking

Plus en détail

Le partenaire de votre innovation technologique

Le partenaire de votre innovation technologique w w w.. s y n e r r v v i a i a. f. r f r Quelques chiffres Création en 2002 Association loi 1901 20 salariés 17 Ingénieurs et techniciens experts dans leurs domaines et présents dans les centres de compétences

Plus en détail

Doublages thermo-acoustiques Placostil

Doublages thermo-acoustiques Placostil 01 Doublages sur ossature métallique Placostil Doublages thermo-acoustiques Placostil Description Les doublages Placostil renforcent les caractéristiques thermiques et acoustiques des parois auxquelles

Plus en détail

La présente fiche technique décrit les exigences auxquelles doit répondre le Système Barofor Round.

La présente fiche technique décrit les exigences auxquelles doit répondre le Système Barofor Round. 1 Objet La présente fiche technique décrit les exigences auxquelles doit répondre le Système Barofor Round. Le système complet comprend les éléments suivants: Panneaux Poteaux Accessoires tels que fixations

Plus en détail

Soumise à l effet du vent, à la différence

Soumise à l effet du vent, à la différence CVC N 871 NOV./DÉC. 2011 13 PROFESSION ÉTUDE Infiltrométrie Vers un résultat d étanchéité à l air des bâtiments La réglementation thermique 2012 impose un niveau élevé d étanchéité à l air des nouveaux

Plus en détail

QU EST-CE QU UN CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE?

QU EST-CE QU UN CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE? QU EST-CE QU UN CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE? > Le chauffe-eau thermodynamique est un appareil de production d eau chaude sanitaire. Il se compose d une pompe à chaleur et d une cuve disposant d une isolation

Plus en détail

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti .0 RISQUES GEOLOGIQUES DU SITE NOTES. LIQUÉFACTION : On ne doit pas trouver de sols granulaires liquéfiables, lâches, saturés, ou qui pourraient compromettre la performance sismique du bâtiment, dans des

Plus en détail

Avis Technique 20/10-201

Avis Technique 20/10-201 Avis Technique 20/10-201 Annule et remplace l'avis Technique 20/08-124*V2 Rupteur de pont thermique Thermal breaks Tragende Wärmedämmelemente Rupteurs Thermiques Schöck Rutherma Titulaire : Schöck Bauteile

Plus en détail

L opération étudiée : le SDEF

L opération étudiée : le SDEF L opération étudiée : le SDEF Situation géographique 29 Landivisiau Finistére Zone H2a Altitude : 34 m Acteurs de l opération Maitrise d ouvrage Maître d œuvre / Architecte BET Thermique SDEF Atelier 3

Plus en détail

Styrodur C, un XPS exempt de CFC, HCFC et HFC. De l air, tout simplement. Ecologique, tout simplement.

Styrodur C, un XPS exempt de CFC, HCFC et HFC. De l air, tout simplement. Ecologique, tout simplement. Styrodur C, un XPS exempt de CFC, HCFC et HFC. De l air, tout simplement. Ecologique, tout simplement. Isolation thermique plus qu une simple protection de l environnement Une isolation thermique optimale

Plus en détail

en rénovation habitat Qualifications et certifications RGE Comprendre

en rénovation habitat Qualifications et certifications RGE Comprendre Qualifications et certifications RGE en rénovation Les qualifications et certifications RGE éligibles pour vos travaux de rénovation énergétique en métropole Le recours a un professionnel RGE est obligatoire

Plus en détail

ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE

ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE 1 ENSA Paris-Val de Seine Yvon LESCOUARC H ETUDE D UN BATIMENT EN BETON : LES BUREAUX E.D.F. A TALENCE Architecte : Norman FOSTER 2 LES BUREAUX EDF A TALENCE Ce bâtiment de bureaux conçu par l'agence de

Plus en détail

La fabrication des objets techniques

La fabrication des objets techniques CHAPITRE 812 STE Questions 1 à 7, 9, 11, 14, A, B, D. Verdict 1 LES MATÉRIAUX DANS LES OBJETS TECHNIQUES (p. 386-390) 1. En fonction de leur utilisation, les objets techniques sont susceptibles de subir

Plus en détail

30% SolivBox 34 : une solution innovante, pour utiliser et. Valoriser les combles perdus. Economies. Valoisation de votre habitation

30% SolivBox 34 : une solution innovante, pour utiliser et. Valoriser les combles perdus. Economies. Valoisation de votre habitation SolivBox 34 : une solution innovante, pour utiliser et Valoriser les combles perdus s Un bâtiment perd de la chaleur par le haut, car la chaleur monte. L isolation de la toiture est donc la priorité. 30

Plus en détail

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE Distributeur exclusif de GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE INTRODUCTION...2 GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE...2 La température...2 Unités de mesure de température...3 Echelle de température...3

Plus en détail

1.3 RT 2012 du neuf à l existant 13 1.3.1 La RT dans le neuf 13 1.3.2 Le label HPE rénovation et le BBC Rénovation 13

1.3 RT 2012 du neuf à l existant 13 1.3.1 La RT dans le neuf 13 1.3.2 Le label HPE rénovation et le BBC Rénovation 13 PETIT GUIDE REGLEMENTAIRE ET TECHNIQUE DE LA RENOVATION ENERGETIQUE EN COPROPRIETE JANVIER 2012 Sommaire 1 Obligations réglementaires aujourd hui et pour demain 5 1.1 Les grandes lignes du Grenelle de

Plus en détail

Copropriétaires, locataires, comment passer aux économies d'énergies?

Copropriétaires, locataires, comment passer aux économies d'énergies? Société d Economie Mixte Energies POSIT IF : Promouvoir, Organiser, Soutenir et Inventer la Transition énergétique en Ile-de-France Copropriétaires, locataires, comment passer aux économies d'énergies?

Plus en détail

MONIER CLIMA COMFORT PLUS L isolation de toiture la plus mince. Des performances thermiques maximales et plus de confort

MONIER CLIMA COMFORT PLUS L isolation de toiture la plus mince. Des performances thermiques maximales et plus de confort MONIER CLIMA COMFORT PLUS L isolation de toiture la plus mince. Des performances thermiques maximales et plus de confort www.monier.be MONIER systèmes d isolation de toiture à l extérieur Savez-vous que

Plus en détail

Chauffage individuel FICHE TECHNIQUE

Chauffage individuel FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE Chauffage individuel 2 9 10 CONNAÎTRE > Chauffage central à eau > Chauffage par pièce > Autres systèmes REGARDER > Energies utilisées > Consommations > Inconforts ENTRETENIR > Contrat de

Plus en détail

Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques

Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques Descriptif du support pédagogique Le banc d essais des structures permet de réaliser des essais et des études

Plus en détail

Essais de charge sur plaque

Essais de charge sur plaque Page No.: 1 L essai de charge sur plaque est exécuté entre autres dans des galeries d exploration ou dans des puits, mais il peut aussi être exécuté à la surface en appliquant un poids mort ou en chargeant

Plus en détail

Information. BASES LITTERAIRES Etre capable de répondre à une question du type «la valeur trouvée respecte t-elle le cahier des charges?

Information. BASES LITTERAIRES Etre capable de répondre à une question du type «la valeur trouvée respecte t-elle le cahier des charges? Compétences générales Avoir des piles neuves, ou récentes dans sa machine à calculer. Etre capable de retrouver instantanément une info dans sa machine. Prendre une bouteille d eau. Prendre CNI + convocation.

Plus en détail

le 06 Octobre 2010 Opportunité Nouveau métier

le 06 Octobre 2010 Opportunité Nouveau métier Étanchéitéàl air le 06 Octobre 2010 Opportunité Nouveau métier Les rencontres du Groupe PROTEC - CONFERENCE Qui sommes nous? Bureau de mesure et contrôle de la perméabilité à l air Formations en Infiltrométrie

Plus en détail

La rénovation énergétique des logements collectifs à chauffage collectif. Performance et potentiel des systèmes de chauffage à eau chaude

La rénovation énergétique des logements collectifs à chauffage collectif. Performance et potentiel des systèmes de chauffage à eau chaude La rénovation énergétique des logements collectifs à chauffage collectif Performance et potentiel des systèmes de chauffage à eau chaude Étude 2011 La rénovation énergétique des logements collectifs à

Plus en détail

L HABITAT. Technologie 5ème

L HABITAT. Technologie 5ème L HABITAT LES FONCTIONS CLORE: air, eau RESISTER: poids propre, charges d exploitation, charges climatiques (neige, vent) ISOLER: thermique, acoustique CHAUFFER l hiver RAFFRAICHIR l été PROCURER: hygiène,

Plus en détail

Cloisons séparatives Placostil SAA et SAD

Cloisons séparatives Placostil SAA et SAD 01 Cloisons sur ossature métallique Placostil Cloisons séparatives Placostil SAA et SAD Description Les cloisons séparatives de logements Placostil SAA (Séparative d Appartements à ossature Alternée) et

Plus en détail

Exemple d application du EN 1993-1-2 : Poutre fléchie avec section tubulaire reconstituée

Exemple d application du EN 1993-1-2 : Poutre fléchie avec section tubulaire reconstituée Exemple d application du EN 1993-1-2 : Poutre fléchie avec section tubulaire reconstituée P. Schaumann, T. Trautmann University of Hannover Institute for Steel Construction, Hannover, Germany 1 OBJECTIF

Plus en détail

Les solutions support d enduit mince avec isolation

Les solutions support d enduit mince avec isolation Les solutions support d enduit avec isolation Th38 SE Th38 SE FM+ Dimensions : Th38 SE : 1200 x 600 x épaisseurs 20 à 300 mm Th38 SE FM+ : 500 x 500 x épaisseurs 60 à 120 mm (autres dimensions sur consultation)

Plus en détail

OFFRE DE SERVICE. Référence : GA/NT/P.180613593

OFFRE DE SERVICE. Référence : GA/NT/P.180613593 Etudes & Contrôles thermiques 38, avenue du Midi - 91760 ITTEVILLE Tél. : 01 69 90 86 10 - Fax : 01 69 90 91 59 Adresse postale: BP 70017-91610- BALLANCOURT E-mail : bet.ecic@wanadoo.fr - Site : www.bet-ecic.fr

Plus en détail

Global Construct - www.globalconstruct.be. global construct. Fabriquez vous-même vos propres blocs de béton!

Global Construct - www.globalconstruct.be. global construct. Fabriquez vous-même vos propres blocs de béton! global construct Fabriquez vous-même vos propres blocs de béton! Nos produits Bloc Global Construct Bloc de coffrage (Bloc de mur) K=0,111! Le Bloc Global Construct est le résultat d années d expériences

Plus en détail

P M L R O G W. sylomer. Gamme de Sylomer Standard. Propriétés Méthode de test Commentaires. Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte

P M L R O G W. sylomer. Gamme de Sylomer Standard. Propriétés Méthode de test Commentaires. Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte Matière : Couleur : Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte Gris Recommandations d usage : Pression (dépend du facteur de forme) Déflexion Pression statique maximum :. N/mm ~ % Pression dyn. maximum :. N/mm

Plus en détail

RAPPORT D ENQUETE DE TECHNIQUE NOUVELLE

RAPPORT D ENQUETE DE TECHNIQUE NOUVELLE Bureau Alpes Contrôles bac.bourg@alpes-controles.fr - RAPPORT D ENQUETE DE TECHNIQUE NOUVELLE REFERENCE: BT120018 indice 0 NOM DU PROCEDE: MODULES PHOTOVOLTAIQUES ASSOCIES EN POSE PORTRAIT OU PAYSAGE:

Plus en détail

Réunion départementale d information

Réunion départementale d information Réunion départementale d information 1 1 ORIENTATIONS ET GRANDS PRINCIPES Un objectif ambitieux, à mi-chemin des performances attendues pour 2020 De nouvelles orientations et des exigences renforcées Une

Plus en détail

F.I.C. n 2013/AI TH PS 01-B

F.I.C. n 2013/AI TH PS 01-B F.I.C. n 2013/AI TH PS 01-B Fiche d interprétation et / ou complément aux référentiels Qualitel et Habitat & Environnement Objet : Rubrique AI Acoustique Intérieure Rubrique TH Niveau de consommation d

Plus en détail

Infos pratiques. Choisir sa solution de production d eau chaude sanitaire (ECS) Solution économique. Solution confort. Les chauffe-eau solaires

Infos pratiques. Choisir sa solution de production d eau chaude sanitaire (ECS) Solution économique. Solution confort. Les chauffe-eau solaires Infos pratiques Choisir sa solution de production d eau chaude sanitaire (ECS) Solution économique La production d eau chaude instantanée concerne principalement les chaudières murales à gaz. Lors d un

Plus en détail

LOG 8869 Residential Brochure_FR:Layout 1 6/4/08 11:53 AM Page 1. Construire vert ne devrait pas être un casse-tête

LOG 8869 Residential Brochure_FR:Layout 1 6/4/08 11:53 AM Page 1. Construire vert ne devrait pas être un casse-tête LOG 8869 Residential Brochure_FR:Layout 1 6/4/08 11:53 AM Page 1 Construire vert ne devrait pas être un casse-tête LOG 8869 Residential Brochure_FR:Layout 1 2 6/4/08 11:53 AM Page 2 LOG 8869 Residential

Plus en détail

Parois industrielles préfabriquées. Willy Naessens 61

Parois industrielles préfabriquées. Willy Naessens 61 Parois industrielles préfabriquées Willy Naessens 61 Dans le domaine de la préfabrication, les parois préfabriquées en béton offrent une solution efficace pour toutes façades extérieures et cloisonnements

Plus en détail