Contrat d Etude Prospective Secteur du Tourisme. Rapport final

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1 Contrat d Etude Prospective Secteur du Tourisme Rapport final juin 2013

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3 SOMMAIRE 1. Introduction Objectifs de l étude Bilan de la mise en œuvre 2 2. Etat des lieux économique Présentation générale Fréquentation touristique Les différents secteurs d activité La structuration du secteur touristique Etat des lieux de l emploi Répartition générale des emplois Le marché de l emploi Les travailleurs handicapés Les risques professionnels Etat des lieux de la formation Formation initiale Formation professionnelle continue Prospective et enjeux Des potentialités de développement dans un contexte économique incertain Les ressources humaines largement impactés par le développement potentiel des différents sous-secteurs du tourisme Des enjeux forts des ressources humaines pour préserver tout d abord puis pour accompagner éventuellement le développement potentiel des sous-secteurs du tourisme Recommandations 76 Axe A Qualité de l offre de service 79 Axe B Qualification et professionnalisation 87 Axe C - Pratiques RH 104 Axe D - Gouvernance du plan d action 113 Sommaire juin 2013

4 Annexe : Métiers du tourisme 1 Métiers de l hôtellerie 1 Métiers de la restauration 6 Métiers du voyage 10 Métiers de l animation liés au tourisme 11 Métiers de location 13 Métiers du guidage 16 Métiers du développement touristique et de l accueil 16 Annexe Les sources d informations 21 Annexe Personnes ayant participé à l étude 24 Annexe Glossaire 26 Annexe - Table des illustrations 28 Annexe - Table des tableaux chiffrés 29 Sommaire juin 2013

5 1. Introduction 1.1. Objectifs de l étude Cette étude prospective s'inscrit dans une démarche plus large. C est tout à la fois la mise en œuvre d'un engagement de développement de l'emploi et des compétences pour le tourisme et plus largement des politiques et décisions en matière de GRH relevant des partenaires sociaux et pouvoirs publics, et la cohérence de celles-ci avec les autres actions relatives au développement du tourisme. Aussi l'enjeu de cette étude est tout à la fois de poser un diagnostic, d'évaluer les besoins de l'avenir et d'élaborer des préconisations pour l'action. L'état des lieux exige de mieux connaître : combien, où, quoi, tant pour les activités du secteur du tourisme, pour l'emploi que pour la formation (initiale et continue). Cet état des lieux doit déboucher sur un diagnostic qui propose une analyse des ressources humaines des entreprises du secteur du tourisme, des besoins en compétences, des pratiques de formation continue et du dispositif de formation professionnelle. Sur cette base, il s'agit d'établir une réflexion prospective : - Identification des enjeux (économiques, démographiques, réglementaires, environnementaux, techniques et sociaux), - Détermination des impacts sur les métiers, les activités et les emplois, - Élaboration de scénarios probables de l'avenir. Cette réflexion prospective doit nourrir la construction de préconisations pour l'action relatives à l'edec à mettre en œuvre, mais sans se limiter à ce seul outil. Objectifs opérationnels L étude se déroule en 4 phases : 1. Etat des lieux et diagnostic permettant d identifier les problématiques auxquelles est confronté le secteur du tourisme. 2. Analyse prospective : proposition des scénarii d évolution à court et moyen terme. 3. Validation par les politiques du ou des scénarii jugés pertinents, compte tenu des stratégies de développement retenus par ces derniers. 4. Propositions et recommandations. En particulier, il est défini 5 sous-secteurs à distinguer (hébergement, restauration, nautisme et services connexes, accueil, animation, croisière) et 3 zones géographiques correspondant aux 3 EPCI (Nord - CCNM, Centre - CACEM, Sud Espace Sud). Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 1

6 1.2. Bilan de la mise en œuvre PHASE 1 : Etat des lieux a) Analyse documentaire et statistique Un travail important de collecte des documents et surtout des statistiques sur les différents secteurs du tourisme a été mené et a duré près d une année, tant la collecte a été difficile. En particulier, il a été nécessaire d attendre d avoir des résultats de l enquête menée par le CMT tous les 5 ans, qui précisément a été réalisée en La liste des documents utilisés et des sources statistiques est précisé au chapitre 1.3 cidessous. b) Enquête quantitative auprès des entreprises Le comité technique a validé le principe de ne pas réaliser une enquête quantitative au profit d un travail plus approfondi sur les données statistiques, complété par un nombre plus important d entretiens auprès de professionnels. c) Entretiens avec les personnes ressources Plus de cinquante personnes ont été rencontrées durant cette phase. Voir la liste des acteurs ayant participé à l étude en annexe. d) Groupe focus sur l état des lieux le 28 novembre 2011 Sur la base d une invitation de 60 personnes, dont toutes celles qui ont été rencontrées lors des entretiens, avec une relance téléphonique, 30 personnes se sont inscrites et finalement 20 étaient présentes. La réunion s est tenue au Conseil régional. Sur la base d une présentation d un état des lieux, les participants ont été invités à identifier les enjeux en matière de ressources humaines concernant les différents secteurs du tourisme. e) Comité de pilotage : rapport de diagnostic Un comité technique s est tenu le 14 décembre 2011, suivi d un autre le 28 février pour valider le rapport de diagnostic qui a été présenté au Comité de pilotage le 6 mars 2012 qui s est tenu au Conseil régional. Des commentaires sur le rapport ont été rapportés après la réunion, principalement concernant des manques dans le diagnostic concernant les travailleurs handicapés et les conditions de travail Phase 2 : prospective a) Poursuite de l analyse et des entretiens Pour compléter les éléments manquants concernant le diagnostic et analyser les hypothèses d évolution en matière d emploi et formation, des entretiens complémentaires ont été menés et un document préparatoire au groupe focus a été élaboré par les consultants. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 2

7 b) Groupe focus sur la prospective RH, le 27 avril 2012 Les comités techniques du 14 décembre 2011 et du 28 février 2012 ont préparé le COPIL de fin de phase 1, mais aussi à travailler sur l analyse prospective et les pistes d action. Le document préparatoire au groupe focus a pu ainsi être discuté avec le comité technique. Un groupe focus s est tenu le 27 avril 2012, sur la même base d invitations que le premier groupe focus. La réunion a tout d abord commencé par une prise de position publique des organisations syndicales dans le cadre du conflit social au sein du groupe hôtelier. Les organisations syndicales étant sorties, la réunion a consisté à présenter les enjeux et les pistes d action qui ont d ailleurs été largement inspirés des travaux du groupe focus de novembre c) COTECH Un comité technique s est tenu le 25 mai 2012 pour une présentation d un projet de plan d action. Les participants au groupe focus du 27 avril sont également destinataire du document, espérant un retour de leur part. Mais quasiment pas de retours au final Phase 3 : recommandations a) Entretiens et groupe de travail sur les pistes d action Les consultants ont tenté de contacter systématiquement tous les porteurs pressentis des pistes d action. Tous ont reçu le projet de plan d action. Un comité technique s est tenu le 7 septembre 2012 à l ARACT afin de faire un point sur l avancement des pistes d action. Le constat est qu il est difficile de mobiliser les acteurs. L effort se poursuit avec comme objectif de réunir un troisième groupe focus le 19 octobre 2012 au Conseil régional. Les invitations ont été un peu plus restreintes que pour les deux premiers, et ciblées sur les acteurs directement concernés par les pistes d action. Les participants ont pu échanger sur les pistes d action et valider le principe d action et le portage par les uns et les autres. b) Rapport final Le chapitre sur la prospective et le plan d action a fait l objet d un document qui a été présenté au comité technique qui s est tenu le 28 novembre Le comité de pilotage final est prévu le 11 juin Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 3

8 2. Etat des lieux économique 2.1. Présentation générale Le tourisme agrège la production de plusieurs branches économiques. En Martinique, les entreprises les plus dépendantes de la dépense des visiteurs touristiques extérieurs sont l hébergement en général, l hôtellerie en particulier, la restauration, et la location de véhicules. Ces branches constituent ce que l Organisation Mondiale du Tourisme intitule les «Activités Productives Caractéristiques du Tourisme». INSEE Les activités retenues sont celles dont les emplois (salariés et non-salariés) sont directement en lien avec l activité touristique ; sont écartées les activités dont les emplois ne sont qu indirectement impactés par l activité touristique. De plus tous les métiers d une activité économique ne sont pas à prendre en considération. Culture Récréatif Loisir Artisanat Commerce Agence de voyages, organismes de tourisme et guides Hébergement Hôtellerie Centres Vacances Gîtes, chambres, villas Bateaux plaisance Restauration Restaurants Plats boissons à emporter Traiteurs Périmètre d étude Transports Aéroport Port croisière Bus, taxis, navettes Lignes maritimes Location voiture Location bateaux Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 4

9 2.2. Fréquentation touristique Le tourisme comprend les activités déployées par les personnes au cours de leur voyage et de leurs séjours. On distingue par rapport à une zone donnée : Le tourisme interne qui regroupe les activités des résidents d une zone donnée qui voyagent uniquement à l intérieur de cette zone mais en dehors de leur environnement habituel Le tourisme récepteur qui rassemble les activités des non-résidents qui voyagent dans une zone donnée située en dehors de leur environnement habituel Le tourisme émetteur qui réunit les activités des résidents d une zone donnée qui voyagent et séjournent en dehors de celle-ci (et de leur environnement habituel). Le CEP s intéresse au tourisme récepteur mais aussi interne dans la mesure où les activités touristiques, y compris d hébergement, offrent leurs services autant à des non-résidents qu à des résidents. Il convient également de distinguer parmi le tourisme récepteur, c'est-à-dire les touristes non résidents : - le tourisme de vacances (des non-résidents ayant ou non des attaches familiales) ou de convenance (évènement familial) qui est loin d être négligeable compte tenu de l importance de la population originaire de Martinique résidant en métropole, - le tourisme d affaires, en provenance de métropole comme de Guadeloupe- Guyane, - le tourisme des croisières. Diminution forte de la fréquentation touristique depuis 1999, principalement due à l accueil des croisières qui a fortement chuté, passant de plus de croisiéristes en 1999, à un étiage bas entre 50 et ces dernières années. Parmi les touristes restant au moins une nuit, qui arrivent pour l essentiel par avion, les touristes étrangers sont très minoritaires, le volume étant arrivé à un étiage bas à moins de 5% des entrées ces dernières années. Les touristes non résidents qui viennent parce qu ils ont des origines de Martinique, ou parce qu un proche réside en Martinique représentent ce qui a pu être appelé un flux ethnique ou affinitaire qui fluctue entre (en 2003) et (en 2009). Hors les croisières, les touristes arrivent pour 95% par avion, le bateau étant passé de près passagers en 2003 à en L enquête faite chaque année à l arrivée aux frontières permet d affiner et de distinguer plus précisément les touristes parmi tous les passagers. Le tourisme de séjour correspond à environ visiteurs, le niveau de 2007 ayant été retrouvé en 2011, mais sans que cela n augmente de façon substantielle depuis. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 5

10 Tableau 1 Fréquentation touristique par catégorie de visiteurs Croisière Autres excursionnistes Séjour Plaisance Ensemble Source : Comité martiniquais du tourisme CTO pour 2011 En tendance, on constate une augmentation en une décennie d environ 10% du tourisme de séjour mais qui a surtout consisté en une augmentation des séjours chez des amis ou des parents, c'est-à-dire du tourisme ethnique et affinitaire, ainsi que de l hébergement dans des meublés. Le tourisme d affaires est d abord constitué par les déplacements de métropolitains au sein des groupes privés et des administrations, les missions de prestataires et des commerciaux, les déplacements de guadeloupéens ou guyanais au sein des groupes privés régionaux et administrations régionales (ex. enseignement, recherche). Ce tourisme d affaires est relativement constant hors les mois d été, et présente un fort potentiel par le niveau moyen de dépense des touristes d affaire. C est un marché qui concerne principalement l hôtellerie mais qui est relativement limité et cantonné à quelques hôtels localisés. Tableau 2 - Répartition des touristes selon leur mode d hébergement Hôtels Villas/Appartements Amis/Parents Bateaux de plaisance Total Source : enquête aux frontières CMT L estimation du nombre de touristes hébergés est faite par le CMT sur la base de l enquête aux frontières. Il n y a donc pas dans ce chiffrage, les touristes résidents, les Martiniquais, qui constituent une part non négligeable de l activité, y compris pour l hébergement en hôtellerie. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 6

11 Les statistiques de la fréquentation hôtelière montrent deux éléments importants : - La baisse de l activité de l hôtellerie classée très nette depuis 2006 ; - L écart entre le nombre de touristes hébergés en hôtellerie (en 2007, , tableau 2) et le nombre de touristes arrivant par avion et déclarant avoir été hébergé à l hôtel (en 2007, , tableau 1) s explique surtout par l importance du tourisme des résidents (les touristes arrivant par bateau étant peu nombreux). Tableau 3 Evolution du nombre de touristes hébergés en hôtellerie classée Arrivées dont étrangers Nuitées Durée moyenne séjour (jours) 4,4 4,8 5,0 4,6 4,6 4, Source : ZILEA Enquête fréquentation hôtelière. Graphique 1 Arrivées par avion en provenance de France flux mensuel janv avr juil oct janv avr juil oct janv avr juil oct janv avr juil oct janv avr juil oct janv avr juil oct janv avr juil oct janv avr juil oct Source : CCIM aéroport de Fort de France Le flux de passagers en provenance de métropole, à la fois entrants et résidents de Martinique revenant de métropole, oscille entre et selon le mois. Le flux est relativement régulier depuis 2004, avec une légère embellie en 2007 (voir la courbe de la moyenne sur 12 mois, qui correspond au flux mensuel hors fluctuations saisonnières), qui semble être de retour en Notons que la fluctuation saisonnière est forte allant du simple au triple, avec deux pointes correspondant aux hautes saisons hiver et été et deux creux au printemps et à l automne, le creux de septembre-octobre étant le seul à être très marqué, correspondant à la période cyclonique. L activité touristique doit être comprise dans un contexte de crise internationale depuis 2009, mais également avec des évènements propres à la Martinique qui affectent l image et la confiance dans la destination : Cyclone Dean (août 2007) ; tremblement de terre (novembre 2007), affaire du chlordécone (septembre 2008), crise sociale (février et mars 2009), pandémie de dengue (été 2010), cyclone Tomas (octobre 2010) Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 7

12 Le développement de la fréquentation touristique passe par le développement des différents segments constitutifs du tourisme mais répondant à des dynamiques spécifiques et dont l impact sur les différentes activités économiques liées au tourisme est inégal et divers. Croisiéristes : le développement dépend de la qualité de l offre touristiques qui doit répondre à des besoins très spécifiques ; l impact économique est limité et principalement localisé à Fort de- France ; des études menées en 2009 ont confirmé des possibilités de développement de la croisière dans le Sud qui sont à l étude. L enjeu le plus fort est d avoir à nouveau des croisières qui puissent être au départ de Martinique. Tourisme d affaires : les consommations en hôtellerie, restauration et location de voiture est assez similaire à celles des plaisanciers, et à fort potentiel ; le tourisme d affaires de réception de missionnaires de l administration, des commerciaux ou encore de la formation, en provenance de métropole ou des Caraïbes est très lié à l activité économique générale et comme elle en augmentation régulière ; le tourisme lié à l organisation de salons, congrès, événements en Martinique dépend d une part des activités des administrations et entreprises locales mais aussi de la capacité de la Martinique à organiser des évènements sportifs ainsi que d accueillir des congrès professionnels ; l activité actuelle est non négligeable mais elle peut encore se développer et est très intéressante pour l ensemble des activités touristiques, en particulier l hôtellerie. Tourisme familial et affinitaire : le développement de ce tourisme dépend très directement de l évolution globale du pouvoir d achat des ménages métropolitains ; la consommation en activités touristiques est assez proche de celle du tourisme de destination avec une propension moindre à aller à l hôtel ou au restaurant ; la capacité à accueillir, pour y résider pendant l hiver européen, les retraités, originaires ou non de Martinique, a sans doute joué un rôle non négligeable dans le maintien du tourisme familial et affinitaire dans les localités les plus touristiques sans compter que les retraités sont aussi consommateurs des activités touristiques (et de loisirs) avec un pouvoir d achat relativement important. Tourisme de destination des métropolitains, européens et américains : ce tourisme a l impact le plus fort sur l économie martiniquaise. Il dépend pour beaucoup du coût du transport aérien mais aussi de la qualité de l offre touristique et de son image. Tourisme endogène : c est le tourisme des résidents en Martinique. En dehors de la pratique des activités qui leur sont proposées dans le cadre de leurs loisirs, ils peuvent séjourner pendant leurs vacances dans un hôtel ou un gîte quelques jours, en se comportant comme des touristes non résidents sur leur lieu de séjour. Ce tourisme «à la maison» n est pas négligeable, y compris pour l hôtellerie, et correspond, en partie, à la différence statistique entre le nombre d arrivées enregistrées dans les hôtels (environ ) et le nombre de touristes déclarant à l aéroport avoir séjourné à l hôtel (environ ). Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 8

13 2.3. Les différents secteurs d activité Tableau 4 Répartition des dépenses des touristes en Martinique (*)En millions d euros (*) (*) évolution Transport, loc. véhicule 20% 51,3 17% 41,6 18,5% 18,7% 54,7 7% dont loc. de véhicules 14,9% 15,8% Excursions / Loisirs 8% 21,8 6% 14,7 7,7% 7,2% 21,1-3% Commerces 24% 61,8 23% 57,1 25,9% 25,9% 75,8 23% Restaurants 14% 37,6 17% 41,9 15,6% 16,4% 48,0 28% Hébergement 28% 73,6 27% 67,6 26,3% 26,2% 76,7 4% Autres 6% 16,8 9% 23,0 6,1% 5,6% 16,4-2% Total 100% 263,0 100% 245,9 100% 100% 292,7 11% Source : Comité Martiniquais du Tourisme L hébergement et la restauration sont les activités les plus couramment dédiées au tourisme, mais ces activités ne représentent qu à peine plus de 40% des dépenses. La location de véhicules pèse un peu plus de 15%. Les achats dans les commerces sont importants, mais correspondent à des dépenses courantes le plus souvent, d autant plus importantes que les touristes logent de plus en plus en plus en gîte ou résidence hôtelière. La structure des dépenses n a que très légèrement changé en 10 ans ainsi que le budget moyen par touriste. On peut relever une légère baisse relative des dépenses en excursions et loisirs, et en hébergement au profit des dépenses courantes dans les commerces et ainsi que de la restauration (hors hôtel), ce qui correspondrait au transfert de la pensionhôtel vers le séjour résidentiel Hébergement La catégorisation des différents types d hébergement est différente selon les sources. Cette variabilité est accrue par le changement de la législation en 2009 concernant les classements et les déclarations des établissements touristiques. L hébergement touristique se décompose dorénavant en : Hôtellerie : hôtels classés et non classés Meublés de tourisme : résidence hôtelière, meublés labellisés, et meublés non labellisés (en tout il y auraitenviron1000 meublés). Les "meublés de tourisme" sont des locations saisonnières destinées à des personnes de passage, qui les occupent à des fins de tourisme et de villégiature, sans y élire domicile. Ces résidences sont déclarées. À la demande des propriétaires, elles peuvent être classées par les services de l'état dans une catégorie officielle (1 à 5 étoiles). Les chambres d'hôtes sont des chambres meublées situées chez l'habitant en vue d'accueillir des touristes, à titre onéreux, pour une ou plusieurs nuitées, assorties de prestations. Le prestataire ne peut pas louer plus de 5 chambres par habitation ni accueillir plus de 15 personnes en même temps Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 9

14 Camping et caravaning Les terrains aménagés sont classés terrains de camping avec la mention "tourisme" si plus de la moitié des emplacements est destinée à la location à la nuitée, à la semaine ou au mois par une clientèle de passage. Des normes d'équipement et de fonctionnement propres existent pour chaque catégorie de terrains aménagés de camping. Les terrains aménagés de camping sont classés en catégories exprimées par un nombre d'étoiles croissant avec le confort des aménagements. Le caravaning est possible sur des terrains de camping ayant reçu l'autorisation d'être aménagés par un permis en vue d'une exploitation saisonnière ou permanente. Le CMT a défini des sous-secteurs du secteur de l hébergement comme suit : Hôtels : Les établissements de 7 chambres et plus, qui assurent un service hôtelier (nettoyage de la chambre, réapprovisionnement de petits consommables : savon, serviettes, etc.. et service de literie) quotidien, avec ou sans équipement de cuisine. Village Vacances : Établissement qui proposent des prestations complètes en forfait, comprenant : l hébergement, la restauration et les activités d animations (physique ou culturelles) généralement dans un même espace. Dans la catégorie Village Vacances, est comptée une résidence hôtelière. Cette catégorie est très proche de la catégorie hôtellerie en ce qui concerne les services offerts et les emplois. Gîtes Ruraux : Les établissements affiliés à l Association Martiniquaise du Tourisme en Espace Rural (AMATER), représentant de la Fédération des Gîtes de France, en Martinique. Résidence de tourisme : Les établissements de 7 chambres et plus dont le service hôtelier n est pas quotidien, avec ou sans équipement de cuisine. Meublés Professionnels : Les établissements de moins de 7 chambres, dont la forme juridique n est pas l entreprise individuelle ou la simple propriété. Autres meublés : Les établissements de moins de 7 chambres, dont la forme juridique est l entreprise individuelle ou la simple propriété. Camping : Les établissements dont l activité consiste en la mise à disposition d espaces non construits à l exception des installations sanitaires d hygiène classés ou non, et pouvant recevoir des unités d hébergement mobiles (tentes, caravanes etc.). On dénombre en Martinique un camping qui offre un hébergement en mobilehome. Le nombre d hôtels a diminué ainsi que la capacité d hébergement en hôtellerie (voir les données ci-dessous sur l hôtellerie). Le nombre de résidence de tourisme et de meublés professionnels a augmenté, et certainement aussi les meublés individuels regroupés dans les catégories des autres meublés et des gîtes ruraux qui sont sous-estimés en 2011 dans l enquête CMT. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 10

15 Tableau 5 Evolution du nombre des établissements du sous-secteur de l hébergement (CMT) Sous-secteurs CMT Etabl er cercle Etabl er cercle Hôtellerie Résidences de tourisme Village vacances Gîtes ruraux Meublés professionnels Autres meublés Autres hébergements Camping Total hébergement Source : CMT 2006 CMT 2011 Les professionnels estiment le nombre de meublés, avec ou sans label à plus de 1000, sachant qu un nombre important de ces meublés n ont pas de label, ni de déclaration d existence (ni au centre des impôts, ni auprès de leur commune ou l office de tourisme local). Le développement de l Internet et de la pratique de la réservation en direct permet à de nombreux propriétaires de louer un ou plusieurs hébergements, d une façon que l on peut qualifier de non-professionnelle (le taux d occupation peut rester faible, le client n a pas de garantie sur la qualité). Les dernières années montrent une évolution constatée déjà depuis le début des années 2000 : un transfert de la capacité d hébergement de l hôtellerie classique vers les locations de meublés, le plus souvent sans service associé, majoritairement en dehors des systèmes de labellisation (garantie de qualité) et/ou auprès de propriétaires isolés n en faisant pas une activité professionnelle. Tableau 6 Evolution du nombre des établissements d hébergement (CMT) Hôtellerie Village vacances Résidences de tourisme Gites ruraux (*) Meubles professionnels 28 Autres MEUBLES (*) Autres hébergements Camping 1 Total (*) Source : CMT 2006 CMT 2011 (*) Le nombre de gîtes ruraux et de meublés serait sous-estimé selon les professionnels interrogés. Aussi, ne faut-il pas conclure à une baisse aussi importante du nombre d établissements. Notons le développement de l hôtellerie dans les années 90, favorisé par les aides fiscales à l investissement, et le déclin depuis 2000 qui se poursuit encore. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 11

16 Le transfert dans la capacité d hébergement s est fait principalement du secteur professionnel offrant des services (et des emplois) vers le secteur plus informel et peu professionnel des meubles individuels. Tableau 7 Evolution de l emploi du sous-secteur de l hébergement (CMT) Emplois er cercle Emplois er cercle Hôtellerie Résidences de tourisme Village vacances Gîtes ruraux Meublés professionnels Autres meublés Autres hébergements Camping Total hébergement Source : CMT 2006 CMT 2011 L emploi correspond aux emplois salariés, permanents et saisonniers, et non salariés. L évolution des types d hébergements traduit donc par une diminution de l emploi et tout particulièrement de l emploi salarié. Les statistiques de l INSEE montraient en 2009, que les emplois étaient très concentrés, avec seulement 34 établissements employant 97% de l emploi salarié sur l ensemble du secteur hébergement. Cette réalité est toujours la même en Graphique 2 Répartition des effectifs et des établissements par taille d établissement d hébergement 70% Hébergement Etablissements Effectif salarié 79% 0% 19% 10% 11% 5% 6% 0 sal. 1-9 sal sal. 20 sal. + Source : INSEE SIRENE 2009 L activité de l hôtellerie est très dépendante des flux d arrivées en avion, en particulier du tourisme de destination, le tourisme d affaires étant plutôt constant et le tourisme affinitaire ou familial utilisant modérément l hôtellerie. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 12

17 On constate un sommet d activité en 1999, suivie d une chute dont le creux se situe en 2002, avec une remontée jusque , suivie d une rechute depuis et une légère remontée en Graphique 3 Evolution des arrivées et des nuitées en hôtellerie Arrivées Nuitées Source : ZILEA Comme vu précédemment avec la fréquentation touristique, l hôtellerie ne correspond qu à une partie de l hébergement, part en décroissance depuis près de 10 ans : - Hôtels : 40% des nuitées - Gîtes, villas : 25% - Amis, parents : 27% - Autres (bateaux) : 8% L activité subit de fortes fluctuations saisonnières. L occupation des hôtels est en moyenne de 70% en haute saison et de 35% en basse saison. Une forte diminution du nombre d établissements sur les dix dernières années. Outre l accroissement du nombre de chambres par hôtel, le parc est sensiblement monté en gamme sur la période. Les établissements non classés (dont des Villages Vacances et résidences hôtelières de taille importante) qui étaient majoritaires en 1997, sont largement minoritaires en La période se caractérise par un fort développement des 3-4 étoiles. Mais ce sont surtout les 1 à 2 étoiles qui voient leur nombre augmenter sur la période suivante. Entre 1997 et 2007, la branche hôtellerie enregistre une diminution du nombre d entreprises de 21 %. Dans le même temps elle accroît sa capacité productive. En 2007 les 100 établissements hôteliers offrent une capacité d hébergement de chambres, supérieure de près de 20 % à celle de Elle reste toutefois inférieure au pic de chambres, atteint en La fin du 20 ème siècle inaugure ainsi une contraction de la branche, qui perd 23 entreprises et 586 chambres, mais gagne 93 emplois entre 2000 et Depuis 2007, la diminution du nombre d hôtels et du nombre de chambres continue. Ainsi, de 2006 à 2011, le nombre d hôtels est passé de 99 à 72 (-19%), l offre de chambres baissant même de 21%. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 13

18 Le nombre de nuitées global diminuant encore plus, le taux d occupation est passé de plus de 63% en 2007, à moins de 48% en 2010 en hôtellerie traditionnelle. Le taux d occupation en clubs et résidences est un peu meilleur et plus stable. Notons que la performance des hôtels en termes de taux d occupation, et in fine, en termes de résultat économique, est variable. Certains hôtels, notamment ceux qui pratiquent des techniques d ajustement des prix en temps réel, arrivent à des taux d occupation moyen annuel supérieur à 70%. Après une longue période déficitaire, la branche hôtellerie est économiquement efficiente en 2007, avec le premier Excédent Brut d Exploitation positif de la décennie. Ce bon résultat économique n est toutefois pas suffisant pour soutenir une charge financière importante. Les hôtels orientés sur le tourisme d affaires qui est plus constant dans l année obtiennent des performances satisfaisantes, du moins tant que l offre d hébergement n excède pas trop la demande qui est limitée. Mais plus inquiétant encore, le chiffre d affaires moyen par nuitée est passée de 106 en 2008 à 98 en On constate également la fermeture de restaurants d hôtels ainsi que le passage d un hôtel 3 étoiles en résidence hôtelière. Graphique 4 Evolution des hôtels homologués Hôtels homologués Nombre de chambres Source : ZILEA La diminution de la capacité hôtelière s accompagne d une montée en gamme du parc hôtelier martiniquais. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 14

19 Graphique 5 Evolution des établissements hôteliers selon le classement entre 2006 et * à 2* 3 * et plus Total Source : INSEE DGCIS Malheureusement cette embellie de 2007 n a pas duré, brutalement stoppée par la crise économique, et l on constate, aux dires des professionnels, une baisse de la rentabilité, et en conséquence, la fermeture des établissements s est poursuivie depuis 2007 (0 et 3 étoiles notamment). Tableau 8 - Nombre d'hôtels ouverts selon le nombre d'étoiles, en début de la haute saison 0* à 2* 3 * et plus Total nov nov nov nov nov Source : Enquête de fréquentation hôtelière - Insee - Direction du Tourisme Le nombre d hôtels classés diminue fortement (-22% en 5 ans), tout particulièrement dans la catégorie les moins étoilées. Tableau 9 - Capacité hôtelière : en nombre mensuel de chambres offertes Unité : en millier 0* à 2* 3 * et plus Total nov nov nov nov nov Source : Enquête de fréquentation hôtelière - Insee - Direction du Tourisme Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 15

20 La capacité hôtelière a donc diminué globalement au même rythme (-24%) mais avec une diminution beaucoup plus marquée pour la capacité hôtelière des hôtels les plus étoilés (- 12,5% du nombre d hôtels mais -28% de la capacité hôtelière), c'est-à-dire que le nombre moyen de lits a diminué pour les hôtels de 3 * et plus. Tableau 10 Hôtellerie classée : évolution du nombre d établissements étoile étoile étoiles étoiles étoiles ou plus Total Hôtels classés Sources : DGCIS, Insee et CMT Tableau 11 Hôtellerie classée : évolution du nombre de chambres étoile étoile étoiles étoiles étoiles ou plus Total des chambres Sources : DGCIS, Insee et CMT Tableau 12 - Taux d'occupation En % jan. févr. mars avr. mai juin juil. août sept oct. nov. déc Moy Source : Enquête de fréquentation hôtelière - Insee - Direction du Tourisme Si le taux d occupation moyen est d environ 56%, il fluctue fortement selon la saison, passant du simple au double entre septembre et janvier. La diminution de la capacité hôtelière est de 37% en 10 ans, due uniquement à la fermeture des établissements, le nombre moyen de chambres par hôtel étant inchangé. Des hôtels ont également réduit leurs prestations avec notamment l abandon de l activité de restauration, car celle-ci nécessite du personnel qu il est difficile de maintenir toute l année, compte tenu des fortes fluctuations saisonnières. Une autre issue, pour les hôtels résidences ayant été construits dans le cadre de la défiscalisation, est de se transformer en résidence de meublés, et d abandonner définitivement l activité hôtelière. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 16

21 Une autre conséquence est la difficulté de certains hôtels et non des moindres, à régler toutes les charges, en particulier à acquitter leur dettes sociales et fiscales. Comme par ailleurs, ces hôtels ont un besoin de rénovation, ayant été construits pour beaucoup dans les années 90, le péril est grand. C est pourquoi les récentes mesures d aide à la rénovation du parc hôtelier dont l enjeu du maintien de la capacité d hébergement hôtelière est déterminant pour le développement attendu du tourisme de destination. Ces mesures sont mises en œuvre par l Etat, la Région et les fonds européens (FEDER, FSE) ; elles prévoient outre des aides à l investissement, un moratoire sur la dette sociale et fiscale ainsi que des dispositions pour gérer le personnel, notamment par la mobilisation de la formation. Graphique 6 Répartition communale des établissements d hôtellerie et de restauration Sources : INSEE exploitation du fichier SIRENE Restauration Les sous-secteurs du CMT se définissent comme suit : Restaurant : Les établissements où on peut se faire servir assis, un repas complet (entrée, plat de résistance, dessert, avec des boissons alcoolisés ou non) payable après la prestation. Café, bars : Les établissements où on peut se faire servir assis, des boissons alcoolisées ou non, payable après la prestation Snacks fixes : Les établissements non mobiles, où on peut se faire servir assis ou non, un repas complet ou non, payable généralement avant la prestation Snacks roulants : Les établissements mobiles, où on peut se faire servir assis ou non, un repas complet ou non, payable généralement avant la prestation Dans le CEP, nous proposons une distinction en deux catégories : - la restauration assise et servie, que l on qualifie de restauration traditionnelle, - la restauration rapide (sédentaire et ambulante). Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 17

22 Seule la restauration traditionnelle est considérée comme la plus impactée par le tourisme et donc prise en compte dans l analyse. Tableau 13 - Evolution du nombre des établissements du sous-secteur de la restauration (CMT) Etabl er cercle Etabl er cercle Restaurants Cafés Bars Snacks Fixes Snacks Roulants TOTAL Source : CMT 2006 CMT 2011 Tableau 14 - Evolution de l emploi du sous-secteur de la restauration (CMT) Emploi er cercle Emploi er cercle Restaurants Cafés Bars Snacks Fixes Snacks Roulants TOTAL Source : CMT 2006 CMT 2011 L enquête du CMT recense l emploi salarié et non salarié. Il a augmenté de 39% en 5 ans pour seule restauration traditionnelle, avec un rythme de croissance similaire à celui du nombre des établissements. Cela dénote une croissance essentiellement due à la création et au renouvellement des établissements plutôt qu une augmentation de l activité des établissements en place. On peut estimer l emploi salarié en 1 ère approximation en comptant 1 emploi non salarié par établissement. Ainsi l emploi salarié de la restauration traditionnelle serait passé de salariés en 2006 à en 2011 (+39%). Cette répartition faite dans l enquête du CMT, entre la restauration traditionnelle et les cafés et snacks, ne concorde pas avec la répartition faite dans l étude déjà citée, produite conjointement par l INSEE et le CMT, qui porte sur la période et qui utilise principalement les données du fichier SIRENE des enregistrements des entreprises. La part de la restauration traditionnelle y est beaucoup moins importante que dans l enquête CMT. Toutefois, l étude INSEE/CMT confirme que la décennie est marquée par un net développement de la restauration, dont le nombre d entreprises augmente de 67 % en 10 ans, avec un effectif multiplié par 2,6 sur la période. Ces progressions sont en majorité imputables à la restauration rapide dont le nombre d établissements augmente de 87 % et qui triple ses effectifs salariés. La progression de l emploi suit en revanche une trajectoire plus régulière. C est en début de période (entre 1997 et 2000) que le gain démographique a été réalisé, aussi bien dans le secteur de la restauration traditionnelle que celui de la restauration rapide. La période , a été propice à la consolidation des entreprises du secteur par la croissance de leur taille (+ 33% de salariés durant la période). Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 18

23 Et cette progression des effectifs en nombre d établissement et nombre d actifs, salariés et non-salariés, s est poursuivie jusqu à aujourd hui. Forte progression du nombre des établissements, tout particulièrement de la restauration rapide, mais également effective pour la restauration traditionnelle, et cela indépendamment de l activité touristique, mais plutôt comme une évolution de la société martiniquaise et des habitudes de consommation, notamment pour le déjeuner en semaine. La consommation en restauration des touristes a été estimée en 2007 à 42 M (en 2010, environ 48 M selon l enquête aux frontières) alors que le chiffre d affaires total du secteur a été estimé à 195 M (et la restauration traditionnelle 129 M, par l INSEE en 2007). Le tourisme représente environ 20% de l activité de la restauration hors foyer. Tableau 15 - Nombre d entreprises et effectif salarié de la branche restauration entre 1997 et 2007 Ensemble de la Branche Restauration Traditionnelle Restauration rapide Établissements Salariés Établissements Salariés Établissements Salariés /97 en % + 66, ,2 + 51, ,3 + 87, ,6 Source : Insee, base Ficus, CMT Une rentabilité nette positive et en progression, qui a motivé la création d un nombre très important d établissements, ainsi qu une augmentation de la taille moyenne des établissements (passage d une moyenne de 3,7 à 5,7 salariés en 10 ans. Entre 1997 et 2007, la branche restauration n a jamais enregistré de résultats négatifs. Le taux de rentabilité nette (résultats nets après impôts sur CA) de la branche a toujours été supérieur à 2 % et s est continuellement amélioré pour atteindre son plus haut niveau en 2007 (5,8 %). En 2007, le taux de rentabilité nette de la restauration traditionnelle est largement inférieur à celui de la restauration rapide (respectivement 2,4 % et 7,6 %). Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 19

24 Graphique 7 Répartition des établissements et des effectifs selon la taille des établissements de la restauration 74% Restauration Etablissements Effectif salarié 45% 41% 23% 15% 0% 2% 1% 0 sal. 1-9 sal sal. 20 sal. + Source : INSEE SIRENE 2009 Un tissu important de petites entreprises, en augmentation constante mais aussi en fort renouvellement. A la forte progression du nombre des établissements, il faut ajouter un taux de renouvellement des établissements (turn-over) relativement élevé dans cette profession, la durée de vie moyenne des établissements étant relativement courte, ce qui conduit un volume de création d entreprises de restauration relativement élevé et constant. Il est toutefois difficile de chiffrer ce phénomène avec les données statistiques disponibles. Un fort enjeu de mises aux normes, de professionnalisation et de démarche qualité La mise aux normes d hygiène et de sécurité est devenue plus drastique, y compris pour la restauration ambulante. Elle se fait notamment à l occasion de la création, l installation étant soumise à autorisation. C est un enjeu fort pour la profession qui rejoint les démarches qualité qui peuvent être plus globales. En particulier, citons la démarche «Martinique Fleur des Caraïbes» et l adoption de la marque «Qualité tourisme», soutenue par l Etat et la Région et accompagnée par le CMT, qui concerne les hôtels mais aussi les restaurants (au moins 18 établissements ont obtenu le label). Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 20

25 Location de véhicules Les sous-secteurs du CMT se définissent comme suit : Véhicules Routiers ou Location de voitures : Les établissements de locations de véhicules terrestres, quel qu en soit le mode de propulsion Véhicules Nautiques ou Locations d engins nautiques : Les établissements (en dehors des clubs de voiles) de locations de véhicules maritimes sans skipper, quel qu en soit le mode de propulsion Dans le CEP, nous considérons que les agences qui louent des voitures et des bateaux, sont avant tout des loueurs de voitures. Tableau 16 - Evolution du nombre d établissements du sous-secteur de la location de véhicules (CMT) 1er Sous-secteurs CMT Etabl cercle Etabl er cercle Véhicules Routiers Véhicules Nautiques TOTAL Source : CMT 2006 CMT 2011 Tableau 17 - Evolution de l emploi du sous-secteur de la location de véhicules (CMT) Emploi 1er Emploi Sous-secteurs CMT 2006 cercle er cercle Véhicules Routier Véhicules Nautiques TOTAL Source : CMT 2006 CMT 2011 L étude INSEE-CMT portant sur la indique que le nombre d entreprises relevant de la branche Location de Voiture en activité principale diminue de 18 %, mais enregistre néanmoins une augmentation du nombre de salariés de 6 %. Dans cette étude, en 2007, les 96 firmes de la branche employaient 309 salariés. L effectif global reste toutefois inférieur au pic de 395 emplois atteint en Le nombre d entreprises en 2007 (96) de cette étude est assez proche du nombre de l enquête CMT de 2006 (85), et le nombre de salariés (309) est assez proche du nombre estimé de salariés si l on retire de l emploi, le nombre estimé de l emploi non salarié équivalent en 1 ère approximation au nombre d établissements (soit 404 moins 85 = 319 salariés). Sur la fin de décennie, sur la base des enquêtes du CMT 2006 et 2010, le nombre d établissements est en augmentation ainsi que l emploi salarié et non salarié. L emploi salarié de la location de véhicules routiers serait, en première approximation, comme calculé ci-dessus pour 2006, de 362 salariés, en augmentation plus sensible que pendant les années antérieures. L étude de l INSEE précise qu en 2007, le secteur de la location de voiture retrouve la rentabilité nette quelle avait connu en Cette absence temporaire de rentabilité nette pendant les premières années de la décennie, résulte de l importance des frais financiers que n ont pu totalement compenser des résultats économiques et exceptionnels (reventes de véhicules), sauf en 2001 et Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 21

26 Soulignons que l activité de location de voiture bénéficie du régime fiscal spécifique des DOM qui lui permet de pratiquer des tarifs très concurrentiels mais aussi de revendre leur flotte sur le marché de l occasion de façon profitable. Cet atout économique permet une location à bas prix des voitures qui sont indispensables aux touristes pour se déplacer pendant leur séjour, et constitue donc un atout touristique en un sens nécessaire à la destination. L activité de location de voiture est dépendante globalement du flux de touristes, de tous types, mais elle intéresse également les résidents dans leur vie quotidienne (particuliers et entreprises), ce qui expliquerait l apparente croissance récente après plusieurs années d activité plutôt ternes. La location de bateau est une activité qui intéresse également les résidents. Les dépenses des touristes ont été estimées à environ 37 M en 2007 (enquête aux frontières) pour un chiffre d affaires global calculé par l INSEE (étude sur les performances des secteurs du tourisme entre 1997 et 2007) d environ 47 M. Le tourisme représente à peine 80% de l activité globale de location de voiture Transport Les sous-secteurs du CMT se définissent comme suit : Aérien : Les établissements qui assurent un service régulier de transport en commun (au minimum 10 personnes) aérien au moyen d aéronefs à moteur Maritime : Les établissements qui assurent un service régulier de transport en commun (au minimum 10 personnes) maritime au moyen de bâtiments à moteur Routiers : Les établissements qui assurent un service régulier de transport en commun (au minimum 4 personnes) routier au moyen de véhicules terrestres à moteur Pour le CEP, seule l activité de transport occasionnel dont une partie est dédiée au transport de touristes avec ou sans guide (voir en lien l activité des guides qui relèvent de l animation) pourrait être prise en considération. Très peu de données sont disponibles. Cela ne concernerait qu une dizaine d entreprises au plus. Le transport maritime est très limité (une seule compagnie sur la baie de Fort de France) et dépend peu de l activité touristique. Les pêcheurs qui font des tours en mer (autorisation de la Direction de la Mer) développent une activité touristique mais cette activité fait parie du secteur de l animation traitée ci-après. Tableau 18 - Evolution du nombre d établissements du sous-secteur du transport (CMT) Sous-secteurs CMT Etabl er cercle Etabl er cercle Aérien 4 9 Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 22

27 Maritime 5 2 Routier TRANSPORT Source : CMT 2006 CMT 2011 Tableau 19 - Evolution de l emploi du sous-secteur du transport (CMT) Sous-secteurs CMT Emploi er cercle Emploi er cercle Aérien Maritime Routier TRANSPORT Source : CMT 2006 CMT 2011 Il n est pas retenu d emploi spécifique du sous-secteur du transport dans le champ d étude du CEP (1 er cercle). Les seuls emplois touristiques correspondraient aux guides indépendants recrutés occasionnellement pour les visites en car Animation Les sous-secteurs du CMT se définissent comme suit : Balades en mer / Pêche : Les établissements qui assurent un service individualisé (inférieur à 10 personnes) non régulier de transport maritime à but de découverte ou de pêche, quel que soit le mode de propulsion Plongée : Les établissements qui proposent la pratique de la plongée individualisée ou en groupe Discothèques / Cabarets Combat de coqs Balades aériennes : Les établissements qui assurent un service individualisé (inférieur à 10 personnes) non régulier de transport aérien à but de découverte, quel que soit le mode de propulsion Distilleries : Les distilleries ou fabricants de rhum qui proposent la découverte de leurs installations de production et/ou, éléments patrimoniaux qui y sont liés Parcs et monuments : Cette catégorie se compose des musées classés ou non (les établissements qui présentent des éléments liés au patrimoine et à la culture) et des parcs Equitation : Les établissements qui proposent la pratique d activités liées au cheval, de manière individualisée ou en groupe Randonnées : Les établissements qui proposent l organisation de randonnées terrestres individualisées ou en groupe, à pied ou en voiture Autres : Les établissements qui proposent toutes autres activités d animations ou de loisirs qui n entrent pas dans l une des sous-catégories précédentes. Pour le CEP, nous retenons les différentes catégories avec quelques réserves : - Pour les parcs et monuments, il ne faut retenir que les musées privés car les musées publics emploient des fonctionnaires qui sont hors champ d étude Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 23

28 - Pour les distilleries, seuls les emplois liés à l accueil du public (visites) sont à retenir - Les combats de coq ne sont pas retenus car cette activité est essentiellement à destination de la population locale et pas du tout mise en avant pour le tourisme. - Les night clubs et discothèques sont peu touristiques mais ils sont conservés dans le champ malgré tout, pour le potentiel touristique qu ils recèlent. Tableau 20 - Evolution du nombre d établissements du sous-secteur de l animation (CMT) Sous-secteurs CMT Etabl er cercle Etabl er cercle Balade En Mer/Pêche Randonnées Balade Aérienne Equitation 8 9 Distillerie 9 11 Combats De Coqs 4 3 Casino Discothèques/Night Clubs Clubs De Plongée Musées Parcs Autres Animations ANIMATION Source : CMT 2006 CMT 2011 Tableau 21 - Evolution de l emploi du sous-secteur de l animation (CMT) Sous-secteurs CMT Emploi er cercle Emploi er cercle Balade En Mer/Pêche Randonnées Balade Aérienne Equitation Distillerie Combats De Coqs 10 7 Casino Discothèques/Night Clubs Clubs De Plongée Musées Parcs Autres Animations ANIMATION Source : CMT 2006 CMT 2011 Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 24

29 Le secteur de l animation est important pour le tourisme autant externe qu endogène (résidents). Il est difficilement appréhendable car très diversifié, composé de nombreux très petits établissements, avec un emploi salarié souvent limité. Toutefois, il représente un volume d emploi salarié et non salarié important (plus de 1.200) et en forte croissance Logistique voyage Les sous-secteurs du CMT se définissent comme suit : Agence de voyages : Les établissements qui possèdent une licence d agence de voyages Maritime : Les établissements autres que les agences de voyages, qui assurent des prestations de logistique pour les entreprises de transport ou, pour les hébergements On peut distinguer entre le réceptif et le non-réceptif, sachant qu un même établissement peut faire les deux activités, car le non-réceptif ne concerne pas les activités touristiques de Martinique puisqu il consiste à conseiller les Martiniquais à partir faire du tourisme ailleurs. Les données disponibles ne permettent pas de faire la distinction. Notons que les opérateurs de voyage n ont plus à être déclarés depuis 2009 mais à être répertoriés sur le site Atout France (13 inscrits à ce jour). Tableau 22 - Evolution du nombre d établissements du sous-secteur de la logistique voyage (CMT) Sous-secteurs CMT Etabl er cercle Etabl er cercle Agences de voyages / Réceptifs TOTAL Source : CMT 2006 CMT 2011 Tableau 23 - Evolution de l emploi du sous-secteur de la logistique voyage (CMT) Sous-secteurs CMT Emploi er cercle Emploi er cercle Agences de voyages / Réceptifs TOTAL Source : CMT 2006 CMT 2011 Les agences de voyage sont en perte d activité depuis les années 90. Celles de Fort-de-France ont perdu l activité liée aux croisières d une part, et d autre part, les touristes venant en séjour de plaisance recourent moins aux agences pour organiser leur séjour. En particulier, l activité des agences de voyages est largement concurrencée par l Internet grâce auquel les touristes trouvent l information nécessaire à l organisation de leur voyage et peuvent réserver directement avec les opérateurs, ou via des sites spécialisés. Cela explique en grande partie la diminution du nombre des établissements et surtout de l emploi (-41% en 5 ans). Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 25

30 Administration Les sous-secteurs du CMT se définissent comme suit : Collectivité locales / Etat : Les administrations d Etat, des Collectivités Locales (et de leur groupement) et des organismes parapubliques Offices de tourisme / Syndicats d Initiatives : Les établissements assurant les missions déléguées de réception, d animations et de promotion Administrations privées : Les établissements à but non lucratif qui assurent des missions d encadrement et de représentation sectorielle Pour le CEP, nous ne retenons que les offices du tourisme et les syndicats d initiatives, les autres administrations relevant soit de la fonction publique, soit de l organisation professionnelle de la filière. En 2011, il y avait 32 Offices du tourisme et Syndicats d initiative, plus la fédération, la FMOTSI. En augmentation en nombre d organismes (2 créations dont celui de l office du tourisme de Bellefontaine) et en emploi (passage de 121 à 134 personnes qui sont toutes salariées, soit +10% en 5 ans). Il est à noter que 5 syndicats d initiatives aient muté en office du tourisme, indiquant ainsi l intérêt pour les communes d avoir un outil du développement du tourisme et pas seulement un lieu d information sur les activités locales. Ce secteur n est pas nouveau, mais continue à se structurer et se professionnaliser. Il y a notamment un besoin d intégrer les nouvelles pratiques du tourisme (endogène et exogène), notamment l Internet. Les OTSI sont moins sollicités par les touristes dans la préparation du séjour, mais plus durant le séjour. Et puis le rôle d animateur territorial du tourisme est réaffirmé, notamment dans les communes où la municipalité intègre le tourisme comme un élément économique et social majeur du développement du territoire. L employé de l OTSI doit devenir un conseiller de séjour pour les touristes ainsi qu un animateur territorial pour les professionnels. La FMOTSI a un programme de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences en cours. Tableau 24 - Evolution du nombre d établissements du sous-secteur de l administration (CMT) Sous-secteurs CMT Etabl er cercle Etabl er cercle Collectivités Locales/Etat 5 9 Office De Tourisme Syndicat D'initiatives Administrations Privées 6 7 TOTAL Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 26

31 Tableau 25 - Evolution de l emploi du sous-secteur de l administration (CMT) Sous-secteurs CMT Emploi er cercle Emploi er cercle Collectivités Locales/Etat Office De Tourisme Syndicat D'initiatives Administrations Privées TOTAL Source : CMT 2006 CMT La structuration du secteur touristique La structuration du secteur du tourisme à la Martinique est faible. Il n existe pas de branche professionnelle du tourisme, ce qui a des implications fortes sur le dialogue social dans le secteur. La segmentation du secteur décrite au chapitre 2.3 ci-dessus ne favorise pas l émergence d une organisation unique. La physionomie du tissu économique du secteur, essentiellement composé de très petites entreprises et de quelques PME dans l hôtellerie est une autre raison de cette faible structuration. On note tout de même les éléments de structuration suivants : L hôtellerie, qui a longtemps été représentée par deux organisations aujourd hui disparues ou en sommeil (le Club des Professionnels de l Hôtellerie et du Tourisme Martiniquais et le syndicat de la petite et moyenne hôtellerie), n est plus représentée que par un groupement réunissant une vingtaine d hôteliers et quelques autres professionnels du séjour, dénommé ZILEA. La restauration a connu elle aussi un changement, le Syndicat des restaurateurs et traiteurs de Martinique ayant été remplacé en 2011 par le CPIH Martinique - syndicat des restaurateurs et traiteurs de la Martinique. La Fédération du Tourisme de la Martinique, née en 2008 pour regrouper des professionnels du secteur est actuellement en sommeil. La représentation des salariés du secteur est surtout effective dans l hôtellerie, notamment dans les plus grands établissements, par ailleurs dotés de comités d entreprise. Deux organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) interprofessionnels, OPCALIA et AGEFOS-PME, structures associatives à gestion paritaire collectent les contributions financières des entreprises dans le cadre du financement de la formation professionnelle continue des salariés des entreprises de droit privé. Le FAFIH, l OPCA de l'hôtellerie, de la restauration et des activités de loisirs a récemment conventionné avec OPCALIA pour être représenté en Martinique. L'Association Régionale pour l'amélioration des Conditions de Travail en Martinique (ARACT Martinique), organisation paritaire visant à développer la performance des entreprises en améliorant les conditions de travail des salariés et la qualité de vie au travail, intervient sur le secteur du tourisme comme sur les autres secteurs économiques, en vue de développer les initiatives dans les trois Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 27

32 dimensions«physique et logistique du travail», «organisation du travail», «relations sociales». Le Comité Martiniquais du Tourisme (Etablissement Public Industriel et Commercial), constitue l outil institutionnel chargé de la politique touristique en matière de développement, d aménagement et de promotion de la Martinique. Il participe également à l ingénierie et à l animation du secteur. Enfin, la Fédération martiniquaise des Offices de Tourisme et Syndicats d Initiative est une association qui unifie, coordonne et soutient l action des Offices de Tourisme et Syndicats d Initiative et anime leur réseau sur le territoire. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 28

33 3. Etat des lieux de l emploi 3.1. Répartition générale des emplois Tableau 26 Evolution de l emploi des sous-secteurs concernés en tout ou partie par le tourisme (CMT) Total sous-secteurs CMT Hébergement Restauration Transport Logistique voyage Location Animations/loisirs Administrations TOTAL Source : CMT 2006 CMT 2011 Tableau 27 Evolution de l emploi du champ d étude CEP Champ étude CEP (1 er cercle) Evolution Hébergement % Restauration % Transport Logistique voyage % Location % Animations/loisirs % Administrations % TOTAL % Tableau 28 Evolution du nombre des établissements du champ d étude CEP Champ étude CEP (1 er cercle) Evolution Hébergement % Restauration % Transport Logistique voyage % Location % Animations/loisirs % Administrations % TOTAL % Source : CMT 2006 CMT 2011 Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 29

34 L emploi répertorié ici, concerne les postes permanents et saisonniers (présents en fin d année précédant l enquête), salariés et non-salariés, à temps plein et à temps partiel. Une estimation de l emploi salarié faite en estimant l emploi non salarié équivalent au nombre des établissements, l emploi salarié du champ d étude du CEP est de : - En 2006 : emplois salariés - En 2011 : emplois salariés Soit une augmentation de 391 emplois salariés (+6,5%). Cette augmentation de l emploi est importante alors que le flux des touristes non résidents n a pas augmenté. Elle est proche de l augmentation du nombre des établissements, ceux-ci étant pour l essentiel de très petite taille. Il n y a pas augmentation du nombre des salariés par établissement (concentration). Cette croissance n est pas due au tourisme mais au développement de l activité à destination des résidents (y compris pour leur vie quotidienne). C est très net pour la restauration ou le transport, mais c est sans doute le cas aussi pour les activités de loisirs ou de location de voiture. Le constat est une augmentation globale en volume de l emploi, salarié et non salarié, avec des dynamiques différenciées : - une diminution des emplois dans les sous-secteurs essentiellement touristiques, qui est réelle et sensible pour l hôtellerie, sans doute moins réelle pour l activité des meublés, dont une part est informelle et dont l emploi correspond pour l essentiel à des doubles actifs nonsalariés, - une augmentation certaine dans le sous-secteur de la restauration dont l activité est partiellement dépendante du tourisme, - un constat d augmentation de l emploi des sous-secteurs de la location et surtout de l animation qui sont des secteurs qui se développent de façon endogène mais qui intéressent potentiellement les touristes externes Emploi dans l hébergement L emploi salarié est concentré dans l hôtellerie. Selon l enquête CMT 2011, en estimant le nombre de non-salariés à environ 750, correspondant au nombre des établissements, l emploi salarié est d environ 1 725, dont pour le seul secteur de l hôtellerie. Le RGP (recensement général de la population) donne des chiffres de la même grandeur, emplois dans le secteur de l hébergement dont dans l hôtellerie. Quand on retire l emploi non salarié, l emploi salarié était en 2008 de 1 761, dont en hôtellerie. Environ 1725 salariés dont 1300 dans l hôtellerie Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 30

35 Tableau 29 Evolution de l emploi du sous-secteur de l hébergement (CMT) EMPLOIS er cercle EMPLOIS er cercle Hôtellerie Résidence de tourisme Village vacances Gîtes ruraux Meublés professionnels Autres meublés Autres hébergements Camping Total hébergement Source : CMT 2006 CMT 2011 Les enquêtes du CMT indiquent très clairement la forte diminution de l emploi (salarié et non salarié) dans le sous-secteur, tout particulièrement dans l hôtellerie, avec un report sur les résidences de tourisme et village de vacances. Les modalités d enquête sousestiment sans doute un peu l emploi (plus informel) dans les gîtes et meublés. Graphique 8 - Répartition des emplois par Capet par type de contrat dans le secteur de l hébergement Hébergement Ouvriers 19% Chefs entreprise Cadres 4% 4% Prof. interm. 13% Hébergement non salaires 5% Stage, apprentissage 1% CDD 19% Employés 60% CDI 75% Source : RGP 2008 Sur l ensemble des emplois, 61% de femmes ; 73% chez les employés. Tableau 30 Répartition Hommes-Femmes dans le secteur de l hôtellerie Hôtellerie Homme Femme % femme Chefs entreprise % Cadres % Profession intermédiaire % Employés % Ouvriers % TOTAL % Source : RGP 2008 Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 31

36 Graphique 9 - Répartition des actifs par CSP et par tranche d âge, dans le secteur de l hébergement 8% 5% 9% 14% Total actifs 21% 18% 15% 8% 4% 10% Artisans, commerçants et chefs d'entreprise 0% 23% 7% 0% 6% 23% 13% 17% 4% Cadres et professions intermédiaires 9% 5% 13% 20% 20% 18% 12% 1% Employés Ouvriers 8% 4% 23% 19% 15% 14% 9% 6% 2% 11% 5% 17% 18% 13% 13% 9% 8% 7% Source : RGP % des actifs, salariées ou non, ont plus de 50 ans, 22% parmi les employés. Graphique 10 - Les niveaux de formation des actifs dans le secteur de l hébergement Source : RGP % des personnes employées dans le secteur ont un niveau de formation V et infra, 79% parmi les employés. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 32

37 Graphique 11 part des CDI parmi les ouvriers et les employés de l hébergement 39% Part des CDI parmi les ouvriers et employés 63% 85% 71% 79% 87% 95% 100% 79% Source : RGP 2008 La part des CDI est de 79% de l ensemble des salariés. Elle est seulement de 39% pour les employés et ouvriers de moins de 25 ans. Tableau 31 Part des temps complets dans le secteur de l hébergement Hôtellerie temps complet Chefs entreprise 90% Cadres 89% Profession Intermédiaire 96% Employés 75% Ouvriers 76% Total général 79% Source : RGP % des employés et ouvriers sont à temps partiels, ce qui est relativement importante. Tableau 32 Répartition des actifs de l hébergement selon leur lieu de naissance Lieu de naissance Hôtellerie Né en France métropolitaine 11% Né en Guadeloupe 1% Né en Martinique 85% Né en Guyane 0% Hors France métropolitaine et hors DOM-TOM 3% Total général 100% Source : RGP 2008 Les actifs salariés et non salariés sont nés pour l essentiel en Martinique. La part de ceux nés en métropole n est néanmoins pas négligeable. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 33

38 Tableau 33 Répartition des actifs par métier dans le secteur de l hébergement Métiers Hommes Femmes Total % femmes Employés étage, employés hôtellerie % Serveurs bar, brasserie, café restaurant % Employés hôtellerie % Cuisiniers et commis de cuisine % Aides de cuisine, apprentis de cuisine % Maîtrise restauration % Cadres de l'hôtellerie restauration % Exploitants hôtel-restaurant, 0 à 2 sal % Maîtrise de l'hébergement % Employés comptables ou financiers % Employés administratifs d'entreprises % Autres métiers % Total général % Source : RGP 2008 Moyenne des salaires bruts annualisés de l hôtellerie-restauration Une exploitation des données de la DADS pour l ensemble des emplois du secteur hôtellerie-restauration permet de comparer des salaires bruts annualisés (moyenne des salaires versés rapportés à la durée du travail effective de chaque salarié, étendus au temps de travail annuel) pour les différents métiers (selon la catégorie PCS de l INSEE). Pour avoir un élément de comparaison des salaires moyens de la Martinique, le même calcul a été fait sur les 4 DOM et sur l Hérault, considéré comme un département présentant des caractéristiques de son secteur du tourisme assez similaires à celles de la Martinique. On peut noter que le salaire moyen est supérieur en Martinique pour la plupart des métiers. Tableau 34 Salaire brut moyen dans l hôtellerie-restauration Salaire brut moyen Martinique DOM Hérault Moyenne générale des salariés Source : DADS 2009 traitement POLELN Conseil Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 34

39 Graphique 12 Salaires annualisés moyens par métier de l hôtellerie-restauration Moyenne générale des salariés Nettoyeurs Manutentionnaires non qualifiés Conducteurs livreurs, coursiers Cuisiniers et commis de cuisine Ouvriers qualifiés d'entretien général des bâtiments Peintres et ouvriers qualifiés de pose de revêtements sur supports verticaux Jardiniers Employés d'étage et employés polyvalents de l'hôtellerie Employés de l'hôtellerie : réception et hall Aides de cuisine, apprentis de cuisine et employés polyvalents de la Serveurs, commis de restaurant, garçons non qualifiés Serveurs, commis de restaurant, garçons qualifiés Vendeurs en alimentation Employés administratifs qualifiés des autres services des entreprises Employés qualifiés des services commerciaux des entreprises (hors vente) Employés qualifiés des services comptables ou financiers Secrétaires Agents d'accueil non qualifiés Maîtrise de restauration : gestion d'établissement Maîtrise de restauration : cuisine/production Maîtrise de l'hébergement : hall et étages Maîtrise de restauration : salle et service Maîtrise et techniciens administratifs des autres services administratifs Maîtrise et techniciens administratifs des services juridiques ou du Maîtrise et techniciens des services financiers ou comptables Animateurs socioculturels et de loisirs Cadres de l'hôtellerie et de la restauration Cadres des autres services administratifs des petites et moyennes Cadres des services financiers ou comptables des petites et moyennes Sal Brut Moyen Hérault Sal Brut Moyen DOM Sal Brut Moyen Martinique Source : DADS 2009 traitement POLLEN Conseil Le graphique présente les effectifs des différents métiers dont on a pu calculer la moyenne des salaires, car ils étaient présents dans les 4 DOM et dans l Hérault. Ils représentent 97% de l effectif total. La base DDAS 2009 (déclarations sociales annuelles) fournie par l INSEE est fondée sur une extraction au 1/12, ce qui explique que les effectifs présentés sont des multiples de 12. L information sur les moyennes des salaires la plus fiable est celle des métiers présentant un effectif supérieur à 100, c'est-à-dire : le personnel de cuisine, les serveurs, les Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 35

40 employés d étage, la maîtrise de restauration, de l hébergement et de restauration et les cadres de l hôtellerie et restauration, auxquels on peut ajouter les employés des services comptables ou administratifs. Graphique 13 Effectifs des métiers de l hôtellerie-restauration en Martinique Source : DADS 2009 traitement POLLEN Conseil Emploi dans la restauration traditionnelle Tableau 35 - Evolution de l emploi du sous-secteur de la restauration (CMT) Emploi er cercle Emploi er cercle Restaurants Cafés Bars Snacks Fixes Snacks Roulants TOTAL Source : CMT 2006 CMT 2011 Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 36

41 La catégorisation entre restaurants (CMT) et restauration traditionnelle (INSEE) n est pas identique. L emploi salarié des restaurants de l enquête CMT 2011 peut être estimé à (en déduisant 481 emplois non-salariés correspondant au nombre des établissements du sous-secteur). La catégorie de l INSEE «restauration traditionnelle» (NAF 5610A) est plus restrictive et ne donne que 1047 emplois salariés et 278 emplois non-salariés en Pour l analyse des caractéristiques de l emploi, la sélection des données du RGP 2008 a été faite sur le sous-secteur de la restauration traditionnelle. L emploi salarié peut être estimé à 2719 personnes dans la restauration assise (traditionnelle). Graphique 14 Répartition des actifs selon la CSP et le type de contrat dans la restauration Restauration Ouvriers 22% Employés 46% Chefs entreprise 21% Cadres 2% Prof. interm. 9% Restauration non salaires 21% Stage, apprentissage 1% CDI 61% CDD 16% Source : RGP 2008 Tableau 36 Répartition Homme-Femme par CSP dans la restauration Restauration traditionnelle Homme Femme % femme Chefs entreprise % Cadres % Profession intermédiaire % Employés % Ouvriers % TOTAL % Source RGP % des personnes employées sont des femmes. L emploi est plutôt féminin, tout particulièrement en salle. Les employés sont à 75% des femmes. Graphique 15 Répartition des actifs par CSP et classe d âge dans la restauration Artisans, commerçants et chefs d'entreprise Cadres et professions intermédiaires 21% 18% 16% 15% 29% 22% 2% 3% 7% 7% 11% 2% 5% 14% 13% 12% 0% 3% Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 37

42 Employés Ouvriers Total actifs 22% 11% 16% 13% 15% 11% 8% 5% 0% 22% 17% 15% 10% 11% 10% 6% 7% 2% 15% 7% 13% 18% 15% 10% 12% 7% 3% Source RGP % des personnes employées ont plus de 50 ans ; 16% dans la catégorie employé. 22% des ouvrier set employés ont moins de 25 ans. L emploi est particulièrement précaire pour cette tranche d âge (fort taux de CDD et de temps partiel) et pourtant l embauche y est importante. Il apparaît cependant un processus de pérennisation de l emploi qui ne concerne qu une partie des jeunes embauchés. La pyramide des âges présente une hypertrophie pour la tranche d âge des plus jeunes, et une part particulièrement faible de celle des plus de 55 ans, ce qui correspond à une activité en forte croissance, caractérisée par une création importante de nouveaux établissements. Graphique 16 Répartition des actifs par niveau de qualification, dans la restauration Niveau VI : pas de qualification ; Niveau V : CAP et BEP ; Niveau IV : Bac et BT ; Niveau III : Bac + 2 ; Niveau II : Bac + 3 et 4 ; Niveau I : Bac + 5 et au-delà Source RGP % des personnes employées ont le niveau V et infra, et 84% pour les ouvriers. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 38

43 La catégorie de niveau VI (sans qualification aucune) est particulièrement importante, y compris parmi les cadres et chefs d entreprise. Elle indique nettement que la restauration est un métier où l on peut travailler et faire carrière sans avoir aucune formation professionnelle de base. Cela indique aussi la limite de cette activité en Martinique, où les lacunes en compétences de base constituent des freins à la professionnalisation et au développement. Graphique 17 Part des CDI parmi les ouvriers et employés de la restauration, par tranche d âge 42% Part des CDI parmi les ouvriers et employés 100% 65% 74% 86% 82% 85% 70% 69% Source RGP 2008 Globalement seuls 77% des salariés sont en CDI. La part des CDI est relativement faible pour les plus jeunes, dans ces catégories ouvriers et employés ; elle n est satisfaisante que pour la catégorie des ans. La précarité de l emploi dans la restauration pour les emplois les moins qualifiés est une réalité, et qui ne s explique nullement pas la saisonnalité comme dans les régions touristiques, car le secteur n est impacté par le tourisme que pour 20% de son activité. Tableau 37 Part des temps complets parmi les actifs de la restauration Restauration traditionnelle temps complet Chefs entreprise 89% Cadres 100% Profession Intermédiaire 98% Employés 72% Ouvriers 77% Total général 80% Source RGP 2008 La précarité de l emploi des ouvriers et employés se retrouve aussi avec un taux de temps partiel relativement important, notamment pour les employés. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 39

44 Tableau 38 Répartition des actifs de la restauration selon leur lieu de naissance Lieu de naissance Restauration Traditionnelle Né en France métropolitaine 19% Né en Guadeloupe 1% Né en Martinique 70% Né en Guyane 0% Hors France métropolitaine et hors DOM-TOM 9% Total général 100% Source RGP 2008 Le recensement de la population permet également d indiquer le lieu de naissance qui ne correspond pas précisément à une origine. Toutefois, elle indique que les actifs de la restauration sont nés pour près de 10% hors de France, et près de 20% en métropole. Tableau 39 Répartition des actifs de la restauration traditionnelle selon leur métier Métiers Hommes Femmes Total % femmes Serveurs bar, brasserie, café restaurant % Cuisiniers et commis de cuisine % Exploitants café-hôtel-restaurant 0 à 2 sal % Aides de cuisine, apprentis de cuisine % Maîtrise restauration cuisine/production % Maîtrise restauration % Employés administratifs d'entreprises % Employés comptables ou financiers % Maîtrise restauration % Cadres de l'hôtellerie restauration % Employés hôtellerie % Autres métiers % Total général % Source : RGP Emplois dans les autres secteurs Une diversité de métiers dont certains sont identifiés comme spécifiquement liés au tourisme. Activités de loisirs Estimation de 1200 emplois salariés et non salariés. Métiers des activités de loisirs relevant un peu plus spécifiquement du tourisme : Employé de parcs de loisirs Animateur de clubs de vacances Exploitant d'équipement de loisirs et de sport Animateur nature Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 40

45 Loueurs de véhicule Une estimation de 700 emplois salariés et non-salariés. Métiers des loueurs relevant spécifiquement du tourisme : Loueur de bateaux Skipper Agent d'opération de location de voitures Administrations Une estimation de 135 emplois salariés et non-salariés dans les activités retenus dans le CEP, à savoir les syndicats d initiative et les offices du tourisme. Métiers des administrations relevant spécifiquement du tourisme : Agent de développement du tourisme local Animateur de tourisme local Chargé de promotion du tourisme local Technicien d'accueil touristique - option animation Hôtesse d'accueil Directeur d'office du tourisme Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 41

46 3.2. Le marché de l emploi Pôle emploi enregistre les demandeurs d emploi dès lors que les personnes le déclarent. Tous les chômeurs ne se font pas enregistrer, mais cela ne concerne essentiellement que des jeunes qui n ont jamais travaillé (et qui n attendent pas d aide particulière). Leur nombre est plutôt faible. Il peut également s agir de salariés qui quittent un emploi pour embaucher quasi immédiatement dans une nouvelle entreprise. La mobilité sans passer par Pôle emploi existe et n est pas négligeable. Notamment dans la restauration, ce qui peut s appeler du débauchage est une pratique assez courante, en particulier pour les métiers pour lesquels il y a des difficultés de recrutement et qui requièrent de l expérience. C est également, du point de vue des salariés, le seul moyen d évoluer, en effectuant un parcours professionnel qui passe nécessairement par des changements d employeurs ; c est une nécessité quand les établissements employeurs sont de (très) petites entreprises, précisément comme dans la restauration. Cela peut également se traduire pour le salarié par se mettre à son compte en créant une entreprise. Les offres d emploi enregistrées par Pôle emploi sont loin de représenter l ensemble des offres d emploi. Beaucoup de recrutements se font dans le réseau professionnel, amical et familial, du chef d entreprise mais aussi des salariés. Le fait que les employeurs ne passent pas par Pôle emploi pour rechercher des candidats peut être rendu d autant plus courant que Pôle emploi a un «stock» de demandeurs d emploi trop important. Cela signifie que le marché du travail a une demande d emploi qui excède l offre, mais aussi que les employeurs qui veulent recruter vont être «submergés» de demandeurs d emploi n ayant pas le profil recherché. Et quand le marché de l emploi est excédentaire, le recruteur devient d autant plus exigeant. Tableau 40 - Demandeurs d emploi des métiers de l hôtellerie-restauration, tourisme loisirs et animation Métiers du tourisme Ensemble des métiers DEFM Déc. 10 Déc. 11 Evol. 1 an Déc. 10 Déc. 11 Evol. 1 an Cat. A ,1% ,5% Cat. ABC ,9% ,9% Source : Pôle emploi décembre 2011 Le nombre de demandeurs d emploi serait pour les activités de tourisme d environ 3.500, ce qui demeure très élevé, soit environ 35% de l emploi (salariés et non-salariés) du secteur. Le tableau 41 détaille les métiers les plus recherchés par les demandeurs d emploi. Le métier d animation de loisirs est très demandé (1034 d.e.) mais n appartient que minoritairement au secteur du tourisme (puisqu on y trouve aussi l animation pour les enfants et les jeunes). Les autres métiers les plus demandés sont ceux de la restauration, en cuisine et en salle. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 42

47 CEP du secteur du tourisme de Martinique Tableau 41 Détails des métiers les plus recherchés par les demandeurs d emploi Source : Pôle emploi décembre 2011 Les demandeurs d emploi sont des femmes à 76% dans le secteur HôtellerieRestauration-Tourisme pour seulement 60% dans l ensemble des métiers. La proportion des personnes qualifiées de niveau V (CEP/BEP/CAP) est de 59% pour 49% dans l ensemble des demandeurs d emploi. La différence pour les autres caractéristiques n est pas notable : - Moins de 25 ans : 14% des demandeurs d emploi - Plus de 50 ans : 17% des demandeurs d emploi - Chômeurs longue durée et très longue durée : 50% des demandeurs d emploi - Bénéficiaires du RSA : 32% des demandeurs d emploi - Sans formation : 15% des demandeurs d emploi. Tableau 42 Offres et Demandes dans les métiers du tourisme Pôle emploi Source : Pôle emploi Les offres collectées pour les différents métiers ont été de1 279 en 12 mois. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 43

48 Le rapport offre / demande est de 35% pour les métiers du tourisme (hors l animation de loisirs auprès des enfants). Notons néanmoins que les entrées de demandeurs d emploi dans l année sont légèrement supérieures au stock, ce qui indique un turn-over, et que nombreux sont les demandeurs d emploi dans les métiers du tourisme qui trouvent un emploi en dehors du tourisme. L indicateur des métiers en tension correspond au volume d offres collectées rapporté au nombre d entrées de demandeurs d emploi sur une même période, ici 12 mois. Si l indicateur est élevé, c'est-à-dire que le volume d offre excède le nombre de demandeurs entrants, cela indique que l offre est importante voire supérieure à la demande. Si l indicateur est faible, cela indique que le nombre de demandeurs excède, parfois de beaucoup, le nombre d offres collectées. On peut ainsi remarquer que les métiers les plus qualifiés ou très spécifiques de l hôtellerie, de la restauration ou de l animation sont en tension avec assez peu de demandeurs d emploi en regard des offres. Tableau 43 Besoins de main d œuvre 2011 (enquête BMO) Libellé Métier Projets de recrutement Difficultés à recruter Emplois saisonniers Aides, apprentis, employés de cuisine % 34% Cuisiniers 84 35% 18% Chefs cuisiniers 10 79% 0% Employés de l'hôtellerie 89 13% 93% Serveurs de cafés, de restaurants et commis % 30% Source : enquête BMO Besoins de Main d œuvre Pole Emploi 2011 Bien que supérieur à la moyenne (20%), le score du secteur hébergement et restauration dont 22% des établissements déclarent vouloir embaucher est faible compte tenu de l importance de l emploi saisonnier ou temporaire dans le secteur. L expression du besoin de recrutement de l enquête BMO de 2011, correspond à 513 emplois, ce qui est faible comparé à d autres secteurs, comme le secteur de l agriculture qui annonce 630 emplois, ou de la construction, emplois, et l ensemble des secteurs de Martinique, emplois. En regard des demandeurs d emploi, le potentiel de recrutement du secteur est extrêmement faible. Le nombre de demandeurs d emploi correspond à près de 70% de l emploi salarié. Le potentiel d embauche (salariée) est inférieur à 20% de la demande d emploi. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 44

49 3.3. Les travailleurs handicapés Parmi les entreprises adaptées et les établissements et services d aide par le travail de Martinique, deux établissements, l ESAT Pelletier (Lamentin) et l ESAT de Rivière de l Or (Saint-Joseph), développent une activité dans le secteur du tourisme (restauration). Cap Emploi recense 826 demandeurs d emploi fin de mois (fin déc. 2011), avec une évolution) à la baisse de 34% en 1 an. Les travailleurs handicapés en recherche d emploi représentent 1,7% des demandeurs d emploi tout public. L'ancienneté moyenne d'inscription au chômage dans la région pour les travailleurs handicapés est de 36 mois contre 23 mois pour l'ensemble des publics. Notons que les embauches Cap emploi ont diminué de 38% en 1 an, globalement tous secteurs confondus. Le secteur de l Hôtellerie-restauration-tourisme-loisirs et animation est le domaine professionnel le plus recherché pour 68 demandeurs d emploi handicapés, soit 8% de l ensemble des DETH, une proportion très similaire aux demandeurs d emploi tout public. Les contrats aidés concernant des travailleurs handicapés en Martinique sont en forte diminution, tous secteurs confondus, et ont été en 2011 : - 24 contrats uniques d insertion (0,9% des CUI tout public) - 4 contrats en alternance - 23 contrats primés par l Agefiph hors alternance (à 69% des CDI). Les placements de Cap Emploi, contrats aidés ou non, ont été 94 en 2011, avec une évolution à la baisse de 38% en 1 an, tout secteur confondu. Le dispositif SAMETH (solutions actives pour le maintien dans l emploi des travailleurs handicapés) a permis de maintenir dans l emploi 11 personnes, tout secteur confondu. Notons par ailleurs que la question du handicap devient un enjeu pour le secteur du tourisme par l obligation qui est dorénavant faite aux établissements qui reçoivent du public d avoir une accessibilité aux handicapés, ce qui va conduire la plupart des établissements (hôtellerie, restauration, animation) à faire les aménagements nécessaires dans les deux ans qui viennent. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 45

50 3.4. Les risques professionnels Accidents du travail Tableau 44 Accidents du travail avec arrêt Hôtels sans restaurant et foyers Installations d hébergement Restaurants, café-tabac et hôtels avec restaurants TOTAL Source : CGSS DRP La fréquence des accidents du travail avec arrêt est de 28 pour 1000 salariés en 2010 sur l ensemble des activités privées de Martinique. La fréquence est tendanciellement en hausse depuis 10 ans. La fréquence des accidents avec arrêt de travail pour l hôtellerie-restauration est de 22 pour En 2009 la CGSS a précisé la fréquence dans les hôtels avec restaurant à près de 41 accidents du travail pour 1000 salariés. Les accidents du travail déclarés sont nombreux, tout particulièrement dans les hôtels avec restaurant. La sous-déclaration explique sans doute la moindre fréquence dans les restaurants et hôtels sans restaurants où les entreprises sont plus petites, la sous-déclaration étant une caractéristique des salariés des petites entreprises. Graphique 18 Types d élément matériel principal de l AT les plus fréquents surfaces de travail ou de circulation de plain-pied 37% objets en cours de manipulation 23% chutes avec dénivellation 9% transport, chargement manuel 6% outils à main 6% fours et produits chauds 4% Source : CGSS DRP Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 46

51 Maladies professionnelles Les déclarations de maladies professionnelles concernant les salariés du secteur hôtellerie-restauration sont en nette augmentation sur la période Tableau 45 Déclarations de maladies professionnelles dans le secteur hôtellerie-restauration Année(s) Risque(s) Affections péri-articulaires provoquées par certains gestes et postures de travail (057A) AB AB CB AB 12 Source : CGSS 2012 La fréquence de maladie professionnelle est de 14 pour salariés de l ensemble du secteur hôtellerie-restauration (estimation incluant tout le secteur de l hébergement et le secteur de la restauration y compris la restauration rapide), soit près de 29 maladies professionnelles pour salariés. Au niveau national la fréquence des maladies professionnelles est en 2010 : 553AB : Restaurants, café-tabac et hôtels avec restaurants CB : Hôtels sans restaurant et foyers 22 Au niveau national, le nombre de maladies professionnelles a doublé depuis 2000, cette hausse étant surtout imputable à l augmentation des TMS, qui représentent désormais plus de 3/4 des maladies professionnelles au niveau national pour l ensemble des activités. Cette hausse s explique en partie par l évolution des conditions de travail, et plus particulièrement la diminution des marges de manœuvre dans le travail. Elle provient aussi sans doute à une amélioration du taux de déclaration sachant que la sous-déclaration des maladies professionnelles et des TMS notamment demeure très importante. Les maladies professionnelles en hôtellerie-restauration en Martinique sont en nette augmentation, en partie due à une meilleure déclaration. Mais la forte sous-déclaration masque sans doute une fréquence des maladies professionnelles (essentiellement des TMS) plus élevée qu elle ne paraît. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 47

52 4. Etat des lieux de la formation 4.1. Formation initiale Tableau 46 Offre de formation initiale Etablissements de formation initiale Diplômes délivrés Niveau Lycée général et technologique de Bellevue BTS Tourisme III Lycée polyvalent La Jetée du François Lycée polyvalent du Nord-Caraïbe de Bellefontaine AMEP Raynal SARCUS, lycée polyvalent privé (Fort-de-France) Université des Antilles et de la Guyane BEP hôtellerie-restauration Bac pro restauration CAP restauration CAP hôtellerie BEP hôtellerie-restauration Bac pro restauration Bac techno hôtellerie BTS hôtellerie-restauration CAP restauration BEP hôtellerie-restauration Master tourisme durable DU Tourisme (DUTCI) V IV V V V IV IV III V V I II Source : Rectorat Conseil régional Les effectifs des lycées comptent entre 450 et 550 élèves selon les années en progression depuis L offre de formation privilégie le niveau bac et le secteur de la restauration. Tableau 47 Répartition des effectifs de la formation initiale par niveau et spécialité 2011 Hôtellerie Restauration Hôtel-Rest Tourisme TOTAL % V % IV % III % TOTAL % % 22% 55% 11% 12% 100% Source : Rectorat / Service Statistique, Etudes Prospectives Tableau 48 Offre de formation en apprentissage CFA Chambre de métiers et de l artisanat CAP et BEP restauration (Fort-de-France) V Source : Rectorat Conseil régional L apprentissage concerne seulement la restauration et concerne un effectif de 145 apprentis. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 48

53 Formation / Diplôme préparé CAP SERVICES HÔTELIERS Tableau 49 - Evolution des effectifs de l'education nationale dans le domaine "accueil, hôtellerie, tourisme" en Martinique Sigle Etablissement LPO NORD CARAIBE CAP RESTAURANT LPO NORD CARAIBE BEP METIERS RESTAURATION HÔTELLERIE BAC TECHNO HOTELLERIE BAC PRO COMMERC. SERVICES EN RESTAURATION BACPRO RESTAURATION CLASSE DE MISE A NIV:HOTEL.RESTAUR. (pour BTS) BTS HOTELLERIE RESTAURATION : LPO NORD CARAIBE LPO PR AMEP LPO LA JETEE LPO MONTGERALD 24 LPO NORD CARAIBE LPO NORD CARAIBE 11 LPO PR AMEP 16 LPO LA JETEE 10 LPO NORD CARAIBE LPO PR AMEP LPO LA JETEE LPO NORD CARAIBE 8 8 LPO NORD CARAIBE ERE ANNE COMMUNE EME ANNEE / HOTEL.RESTAUR.OP_A: GESTION HOTEL 2EME ANNEE / HOTEL.RESTAUR.OP_B: ARTS CULINAIR BTS VENTES PRODUCTIONS TOURISTIQUES BTS ANIMAT.GESTION TOURISTIQ. LOCALE LGT BELLEVUE LGT BELLEVUE TOUTES FORMATIONS / DIPLÔMES PREPARES Source : Rectorat / Service Statistique, Etudes Prospectives Remarque: la diminution des effectifs en BEP et l'augmentation des effectifs en Bac PRO, à partir de 2008, fait suite notamment à la réforme de la voie professionnelle Le nombre de jeunes diplômés est en progression ces dernières années pour atteindre 212 en Le niveau Bac représente 55% des diplômés. La spécialisation restauration est prépondérante. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 49

54 Tableau 50 Répartition des diplômés de la formation initiale, par niveau et spécialité 2011 Hôtellerie Restauration Hôtel-Rest Tourisme TOTAL % V % IV % III % TOTAL % % 12% 56% 24% 8% 100% Source : Rectorat / Service Statistique, Etudes Prospectives Tableau 51 Diplômes du secteur tourisme délivrés en Martinique DIPLÔME Sigle Etablissement CAP SERVICES HÔTELIERS LPO NORD CARAIBE CAP RESTAURANT LPO NORD CARAIBE BEP METIERS RESTAURATION HÔTELLERIE BACPRO RESTAURATION LPO PR AMEP LPO LA JETEE LPO NORD CARAIBE LPO NORD CARAIBE LPO LA JETEE LPO PR AMEP 18 BAC HOTELLERIE LPO NORD CARAIBE BTS HOTELLERIE RESTAURATION OPT B : ARTS CULINAIR LPO NORD CARAIBE 4 BTS VENTES PRODUCTIONS TOURISTIQUES LGT BELLEVUE BTS ANIMAT.GESTION TOURISTIQ. LOCALE LGT BELLEVUE TOUS DIPLOMES Source : Rectorat / Service Statistique, Etudes Prospectives L enquête IVA, insertion dans la vie active, montre une faible insertion dans l emploi des jeunes diplômés. Pour connaître le devenir des jeunes lycéens, le Ministère de l Education Nationale réalise chaque année une enquête auprès d eux, sept mois après leur sortie de formation, avec l appui des lycées publics et privés. Cette enquête est menée auprès des jeunes qui ont quitté leur lycée à l issue de l année terminale de CAP, BEP, Mention complémentaire, baccalauréat professionnel ou technologique, BTS, DTS ou de DCG (Diplôme de Comptabilité Générale). Les sortants des classes terminales d enseignement général ne sont pas interrogés car la grande majorité d entre eux poursuivent leurs études dans le supérieur. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 50

55 Niveau de formation III IV V V Tableau 52 - Situation des sortants d'une formation en Hôtellerie /Tourisme (IVA 2010) Formation détaillée BTS ANIMAT.GESTION TOURISTIQ. LOCALES, VENTES PRODUCTIONS TOURISTIQUES BACPRO RESTAURATION, BACTECHNO HOTELLERIE CAP RESTAURANT, SERVICES HOTELLIERS BEP METIERS RESTAURATION HOTELLERIE Diplôme préparé Emplo i Stage BTS 10,0% 20,0% BAC PRO, BAC TECHNO 13,3% 13,3% CAP 16,7% 0,0% BEP 21,1% 10,5% Total Formations Hôtellerie Tourisme 16,0% 12,0% Chô mage 50,0 % 53,3 % 83,3 % 42,1 % Inact ivité 20,0 % 20,0 % Ensembl e 100,0% 100,0% 0,0% 100,0% Nombre de répondants Niveau de formation III IV V V 52,0 % Source : Rectorat / Service Statistique, Etudes Prospectives 26,3 % 20,0 % Tableau 53 - Situation des sortants d'une formation en Hôtellerie /Tourisme (IVA 2011) Formation détaillée BTS ANIMAT.GESTION TOURISTIQ. LOCALES, VENTES PRODUCTIONS TOURISTIQUES BACPRO RESTAURATION, BACTECHNO HOTELLERIE CAP RESTAURANT, SERVICES HOTELLIERS BEP METIERS RESTAURATION HOTELLERIE Diplôme préparé Emploi Stage Chôm age Inacti vité 100,0% 100,0% Ensembl e BTS 36,4% 0,0% 54,5% 9,1% 100,0% BAC PRO, BAC TECHNO 46,2% 15,4% 38,5% 0,0% 100,0% CAP 8,3% 8,3% 83,3% 0,0% 100,0% BEP 0,0% 14,3% 71,4% 14,3% 100,0% Total Formations Hôtellerie Tourisme 25,6% 9,3% 60,5% 4,7% 100,0% Nombre de répondants Source : Rectorat / Service Statistique, Etudes Prospectives En moyenne sur les deux dernières années, l enquête IVA indique que l emploi n est pas immédiat au sortir des formations, car seulement 20% des jeunes diplômés (moyenne 2010 et 2011) ont un emploi, 7 mois après leur sortie du système de formation. Notons que ne sont pas prises en considération les poursuites d étude. Le niveau V débouche beaucoup moins sur l emploi. Le niveau IV (bac) est celui qui permet un peu plus facilement de trouver un emploi, en moyenne sur 2010 et 2011, pour 29% des diplômés. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 51

56 4.2. Formation professionnelle continue La formation continue diplômante Il s agit de la formation débouchant sur un diplôme mis en œuvre pour les jeunes et moins jeunes demandeurs d emploi ainsi que pour les salariés dans le cadre du congé individuel de formation (rarement utilisé). a) Offre de formation L offre de formation est principalement celle des établissements de formation initiale (les lycées) auquel s ajoutent des opérateurs spécialisés dans la formation pour adulte (AFPA, IFED) et le RSMA, opérateur militaire spécifique aux DOM œuvrant pour l insertion des jeunes. Le principal opérateur est l AFPA avec une offre diversifié tant vers l hôtellerie, la restauration que le tourisme plus largement. Tableau 54 Offre de formation continue diplômante Organisme de formation Qualification niveau Type de formation AMEP Raynal SARCUS, lycée polyvalent privé (Fort-de- France) CAP restauration Bac pro restauration V IV Formation continue RSMA Agent restauration V Formation continue CFPPA Tourisme vert V Achevé en 2008 GRETA Sud BTS tourisme AGTL III MIC Formation Bac Pro Hôtellerie rest. IV AFPA Restauration V Formation diplômante Restauration IV Hôtellerie V Hôtellerie IV Hôtellerie-restauration V Hôtellerie-restauration IV Tourisme V Tourisme IV IFED Nouvel BTS Tourisme III Formation continue b) La formation du PRFP Source : Rectorat Conseil régional La Région Martinique finance des formations dans le secteur du tourisme hôtellerierestauration au titre du Programme Régional de Formation Professionnelle (PRFP). Ainsi, ont été organisées dans le cadre du PRFP en 2011 : Une formation au BTS Animation et Gestion Touristique Locales, de niveau III, dispensées par IFED NOUVEL à un effectif de 15 stagiaires. Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 52

57 Une formation d assistant commercial Tourisme-hôtellerie, de niveau III, dispensée par IFED NOUVEL à un effectif de 12 stagiaires pour un total de heures stagiaires. Les stagiaires sont des demandeurs d emploi. c) La formation dans le cadre d un plan d actions concerté Deux plans d actions sont en cours : L accord ADEC des offices du tourisme et des syndicats d initiative qui, suite à une étude GPEC, mettent en place des actions de formation pour professionnaliser leurs salariés. Dans le cadre de la rénovation des hôtels, plusieurs mesures emploi-formation sont mobilisées pour offrir des temps de formation aux salariés pendant la fermeture de l hôtel pour travaux : déplafonnement des heures du chômage partiel, alternance avec la formation (FNE, OPCA, Région, FSE) et possibilité de cumul partiel des deux mesures. d) La formation qualifiantes pour adultes de l AFPA Le principal outil de formation qualifiante pour les adultes, salariés et demandeurs d emploi, du secteur du tourisme, est l AFPA qui est dotée d un hôtel et d un restaurant d application. Le nombre de stagiaires est en forte progression depuis 5 ans. Plus de 20 certifications sont possibles allant du niveau V au niveau III. L AFPA Martinique possède un centre de formation spécifiquement conçu pour la formation aux métiers du tourisme, doté d un hôtel et d un restaurant d application. Ce centre a formé sur les dernières années entre 280 et 580 stagiaires par an. Le graphique ci-dessous montre une progression constante du nombre de stagiaires sur les 5 dernières années (doublement en 5 ans). Graphique 19 Nombre de stagiaires en formation à l AFPA Source : AFPA Martinique Par contre le nombre d heures-stagiaires dispensées sur la période connaît une évolution plus contrastée, avec une baisse constante, puis une remontée spectaculaire en Rapport final du CEP Tourisme juin 2013 page 53

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