Des jardins écologiques en ville

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1 O T V I N E U R S I T É E S D U É T O É L O U 9 e Université d été du Cédis août 2008 Toulouse E R I V U N S I T É D TE ATELIER É S T U É O T U L Des jardins écologiques en ville Ven. 22 août 9h30 12h30 CENTRE AGRÉÉ POUR LA FORMATION DES ÉLUS LOCAUX , boulevard de Chanzy Montreuil Tél. : Fax : cedis@cedis-formation.org

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3 Sommaire Label Eve, espaces verts écologiques, Ecocert. Exemples de réalisation

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5 2 La gestion d un espace vert labellisé Eve doit respecter des critères environnementaux, économiques et sociaux précis, appartenant aux 10 domaines présentés dans cette brochure et détaillés dans le référentiel Eve d ECOCERT. Certains objectifs à atteindre ont un caractère obligatoire, d autres sont incitatifs. 1. EAU 5. DECHETS RECYCLAGE - COMPOSTAGE L eau est gérée comme une ressource rare. Un espace vert écologique économise, récupère et protège l eau. Points observés : - origine de l eau (eau potable, eau de pluie, pompage ) et ses usages - suivi des consommations - pratiques pour la réduction de la consommation, la différenciation par usage 2. SOL Les déchets, dans un espace vert, sont de deux sortes : ceux liés à la fréquentation du public ; ceux liés à l entretien. Un espace vert écologique réduit la production de déchets et organise leur recyclage. Les dits «déchets verts» sont une source de matière organique pour le sol à valoriser sur l espace vert lui-même. Points observés: - mesures de limitation - sensibilisation du public et des gestionnaires - schéma de collecte, valorisation et élimination Le sol est un patrimoine. Un espace vert écologique connait, protège et améliore le sol. 6. AIR Points observés : - connaissance de l historique, de la gestion antérieure, des pollutions, analyses - méthodes culturales, amendement, paillage 3. BIODIVERSITE L air, en particulier en ville, est chargé de polluants divers. Un espace vert écologique n accroît pas la pollution de l air. Il peut contribuer à la diminuer. Points observés : - suivi de la qualité de l air - maîtrise des pollutions (choix et usage matériels) et réglementations La flore spontanée a sa place aux côtés de ce qui a été planté. Les notions de «mauvaise herbe» et de «propreté» sont à reconsidérer. La biodiversité animale est corrélée à la biodiversité végétale. Un espace vert écologique favorise et augmente la biodiversité. Points observés : - connaissance et suivi faune et flore - mesures de préservation, de gestion en faveur de la biodiversité - communication et réglementation 7. BRUIT Le public vient chercher dans un espace vert un lieu de tranquillité. Un espace vert écologique garantit ou doit tendre vers un niveau de bruit restreint. Points observés : - connaissance et suivi des niveaux sonores - maîtrise et planification des interventions - réduction des nuisances : usage de matériels moins bruyants, restriction des usages 4. PAYSAGE Un espace vert est une œuvre humaine. La gestion doit assurer le respect des grandes lignes de la composition de son espace et de son histoire. Mais il doit évoluer et s adapter aux contraintes de son époque, aux potentialités du milieu et aux observations des gestionnaires. Un espace vert écologique a un «projet paysager». Points observés : - plan de gestion différenciée pour les interventions courantes - orientation de gestion à long terme 8. ENERGIE Un espace vert écologique a comme objectif de réduire sa consommation d énergie et de recourir à des énergies renouvelables. Points observés : - diagnostic et suivi consommation énergétique (matériels fixes et mobiles, locaux) - plan de maîtrise, diminution et substitution énergétique 3

6 4 9. MATERIELS, MATERIAUX ET PRODUITS Par voie de conséquence des points précédents, le choix de matériels, matériaux et produits est dicté par les soucis d économie d énergie, de réduction des pollutions, d amélioration de la biodiversité, de protection des sols et des eaux, lors de leur fabrication ainsi que pour leur utilisation ou implantation sur l espace vert. Un espace vert écologique n emploie ni herbicides, ni produits phytosanitaires de synthèse. Les engrais sont d origine naturelle et principalement organiques. Points observés : - caractéristiques techniques des matériaux, matériels et équipements, amendements et engrais, produits. - suivis et enregistrements, comptabilité-matières 10. ASPECTS HUMAINS ET SOCIAUX Un espace vert écologique a une démarche d information active et de pédagogie auprès du public. Il valorise les compétences des jardiniers tout en contribuant à faire évoluer leur métier. Points observés : - démarches, manifestations, aménagements pour les usagers - formation des agents, jardiniers et gestionnaires - liens et implications avec les réseaux associatifs, les écoles Pourquoi faire appel à Ecocert? Bien connu du monde de l agriculture biologique, ECOCERT est un organisme de contrôle et de certification ayant 15 ans d expériences au niveau national et international accrédité par le COFRAC - Comité Français d Accréditation -, selon la norme ISO 65 (EN 45011), qui exige indépendance, compétence et impartialité. Un Comité Eve, présidé par Gilles CLEMENT et composé de scientifiques, de directeurs d espaces verts, responsables associatifs, usagers est le garant de la qualité de la labellisation. Il statue sur les litiges éventuels. Un Comité scientifique et technique, présidé par Claude FIGUREAU et composé d experts et de professionnels, est chargé de faire évoluer le référentiel en fonction des évolutions des connaissances et des techniques ainsi que sur proposition des adhérents. Contact : Philippe HIROU et Fleur COSNUAU - Service "Espaces verts écologiques" - Eve ECOCERT BP 47 F L ISLE JOURDAIN Tel. +33 (0) Fax : Tél. (ligne directe) : Port : philippe.hirou@ecocert.com Tél. (ligne directe) : Port : fleur.cosnuau@ecocert.com 0708 R é f é r e n t i e l E v e Un Espace Vert Ecologique aime l eau de pluie. Sa tondeuse est silencieuse. Sa nourriture préférée : un bon compost. Les oiseaux aiment y faire leur nid. Il y a même de la place pour les «mauvaises herbes». Introduction à la labellisation Eve 10 objectifs pour les espaces verts écologiques Actuellement, les services gestionnaires des espaces verts réorientent leurs pratiques, face aux nouvelles attentes des usagers et aux enjeux de santé publique. Dans ce contexte, ils ont ressenti le besoin de disposer d un regard extérieur permettant d évaluer la qualité de la gestion effectuée sur leurs espaces verts et de les orienter vers l amélioration de leurs pratiques en accord avec le développement durable. Le label Eve d ECOCERT est né dans ce contexte et de cette attente des gestionnaires. Avoir un référentiel unique de dimension nationale voire internationale, conçu par des professionnels et diagnostiquant la qualité de la gestion des espaces verts, permet de faire reconnaître les initiatives et engagements des gestionnaires en faveur du développement durable. En contrepartie, le label offre aux usagers la garantie d espaces réellement sains, économes et contribuant à l amélioration de l environnement urbain. 1 ECOCERT France sas capital BP L ISLE-JOURDAIN - Tél FAX Le référentiel Eve - Espaces verts écologiques - est la propriété exclusive d ECOCERT F L Isle Jourdain

7 Eve R Label Eve espaces verts écologiques Référentiel n 1 : gestion Ce document est la propriété d ECOCERT. Toute reproduction intégrale ou partielle, par quelque moyen que ce soit, faite sans le consentement écrit d ECOCERT est illicite.

8 PREAMBULES SOMMAIRE Objectifs généraux Domaines d application Respect de la réglementation Règles d admission Principes de la gestion écologique plan de gestion LISTE : Objectifs, moyens et points de contrôle 1. EAU Economie de l eau Réduction de l arrosage Réduction des autres consommations Suivi des consommations Différenciation par types d usages L eau potable Les autres ressources Gestion des eaux pluviales Récupération Infiltration SOL Le sol, un organisme vivant Amendement et fertilisation organique Zéro engrais de synthèse et pesticides Un travail du sol très superficiel Le sol n est jamais à nu Le sol, un patrimoine Connaissance préalable Suivi périodique Remplacement des sols BIODIVERSITE Les actions en faveur de la biodiversité Les végétaux horticoles La flore indigène La végétation spontanée Diversité des habitats Mise en relation des sites Inventaires et suivi périodique Nature des inventaires Participation des gestionnaires et gestion adaptée Gestion et entretien des végétaux Bonne adaptation des végétaux Taille douce Fleurissement écologique Code de bonnes pratiques Gestion de la faune Gestion des animaux introduits Gestion des animaux indésirables Origine des végétaux plantés Non présence d OGM Garanties d origine génétique Mode de production Règlement de l espace vert...19 p. 2/56

9 Végétaux Animaux Explication et sensibilisation du public PAYSAGE Le plan de gestion du paysage Un plan de gestion différenciée Des orientations de gestion à long terme Les équipements La signalétique Les mobiliers et autres équipements DECHETS Limiter la production de déchets Au niveau des opérations de gestion Au niveau de la fréquentation Recycler le plus possible Bacs de collecte pour la gestion Poubelles de tri sélectif pour le public Valoriser et éliminer Un schéma de collecte, valorisation élimination Un suivi par bordereaux et bilans L incinération Sensibiliser le public Information permanente Campagnes de sensibilisation AIR Maîtrise des pollutions Interdiction de l incinération des déchets Contrôle des odeurs Moteurs thermiques Réduction de l usage et alternatives Choix des moteurs et carburants Entretien Suivi de la qualité de l air Indicateurs biologiques Suivis externes BRUIT Diagnostic sonore Réduction des bruits d entretien Réduction des interventions Recours à des matériels moins bruyants Planification des interventions bruyantes Bruits de la fréquentation ÉNERGIE Plan de maîtrise de l énergie Plan de substitution par les énergies renouvelables MATERIELS, MATERIAUX ET PRODUITS Matériels Matériaux et matières Amendements et fertilisants Amendements et fertilisants organiques Amendements et fertilisants minéraux Herbicides et pesticides Principes de base Produits autorisés Règles relatives à la préparation et l application Autres produits d entretien et de gestion...34 p. 3/56

10 9.6. Enregistrement et comptablité matière ASPECTS SOCIAUX ET HUMAINS Associer le public à la gestion écologique Accueil et information du public Ateliers pédagogiques enfants et adultes Relations avec les associations locales Suivi des observations des usagers Réclamation auprès de l organisme de contrôle Impliquer les jardiniers Un plan de formation à la gestion écologique La gestion créative Les relations avec le public Le retour d information sur les observations...38 MODALITÉS DU CONTRÔLE...39 COMMUNICATION Mentions communicantes Autres garanties pouvant être communiquées...39 Annexes Annexe 1 : Modalités pour la gestion de l eau Annexe 2 : Code de Bonnes pratiques pour la gestion des végétaux et des animaux Annexe 3 : Produits de traitement autorisés Annexe 4 : Dispositions pour le compostage des déchets organiques Annexe 5 : Matériaux et matières autorisés Annexe 6 : Amendements et fertilisants autorisés Annexe 7 : Modalités du contrôle Annexe 8 : Usage du logo Eve espace vert écologique - mentions obligatoires Lexique Philippe HIROU Responsable du service "Espaces verts écologiques" - Eve CONTACT ECOCERT BP 47 F L ISLE JOURDAIN Tél : +33 (0) (0) Fax : +33 (0) philippe.hirou@ecocert.com p. 4/56

11 PREAMBULES 1. Objectifs généraux Le présent référentiel vise à favoriser des pratiques de gestion des espaces verts en adéquation avec les principes du développement durable. Les expériences de gestion différenciée, raisonnable, harmonique menées depuis 20 ans par les collectivités engagent une réelle technicité, loin de l idée encore répandue d une simple réduction du travail voire d une perte de savoir-faire. De nouveaux savoir-faire doivent être mobilisés : - ceux acquis par les expériences des équipes pilotes, - ceux des gestionnaires publics des espaces naturels, - ceux de l agriculture et du jardinage biologique. Si la réduction des coûts de gestion est souvent mise en avant, avec raison, encore aujourd hui (réduction des intrants, gestion plus extensive ), on y associe désormais systématiquement des objectifs environnementaux et sociaux. La gestion écologique des espaces verts met en œuvre des pratiques : - non polluantes, - favorables à la biodiversité végétale et animale, ainsi qu à l activité biologique des sols, - économes en eau et en énergie. En outre : - elle favorise la connaissance de la nature par le public, - elle valorise les savoir-faire des jardiniers et autres gestionnaires d espaces et contribue à faire évoluer leur métier vers une meilleure prise en compte du fonctionnement des écosystèmes. Le référentiel Eve s appuie sur l expérience d ECOCERT dans le domaine de l agriculture biologique, du jardinage écologique et des produits et services de l environnement. 2. Domaine d application Le présent référentiel s applique aux «espaces verts» définis de façon large, sur la base de la typologie établie par l Association des Ingénieurs des Villes de France (cf. liste page suivante). Ils peuvent être publics ou privés, ouverts ou non au public. Certaines dispositions techniques s appliquent, ou non, selon le type de l espace et sa relation au public. Elles font l objet d une annexe technique spécifique à chaque type d espace concerné. p. 5/56

12 Typologie des espaces verts Etablie sur la base de la classification de l Association des Ingénieurs des Villes de France et commentée en termes de caractéristiques influant sur la gestion écologique. 1. PARCS, JARDINS ET SQUARES Se distinguent par leur dimension et leur caractère plus ou moins artificialisé (rapport surface minérale/végétale, densité et nature des équipements, décoration florale, collections horticoles ou botaniques ), conçus pour la détente, le jeu des enfants, la promenade ; leur rapport au «naturel» s inscrit dans l histoire des jardins (jardin régulier, parc paysager, jardin en mouvement ). 2. ACCOMPAGNEMENT DE VOIES (hors arbres) Espaces linéaires ou ponctuels : terre-pleins, talus, ilots, ronds-points, jardinières, pieds d arbres, plateaux enherbés Selon leurs localisations, gérés de façon plus ou moins extensive, conçus pour l accompagnement paysager de la voie, l embellissement et aujourd hui, la biodiversité 3. ACCOMPAGNEMENT DE BÂTIMENTS PUBLICS Espaces plus ou moins de prestige, ouverts ou non au public (mairie, musée ), souvent sophistiqués (fleurissement) à gestion intensive, évoluent plus lentement vers de nouvelles formes plus extensives. 4. ACCOMPAGNEMENT D'HABITATIONS Espaces accessibles ou non au public extérieur, abords, jardins, terrasses, toitures végétalisées de maisons individuelles, résidences, logements sociaux à vocation de détente, jeu des enfants, protection de l habitation (vent, soleil ) et de plus en plus de biodiversité (corridors biologiques ). 5. ACCOMPAGNEMENT DES ÉTABLISSEMENTS INDUSTRIELS ET COMMERCIAUX Abords de centres commerciaux, espaces communs des zones artisanales ou industrielles, espaces privés des entreprises, aires de stationnement à gestion plus ou moins extensive. 6. ACCOMPAGNEMENT DES ÉTABLISSEMENTS EDUCATIFS ET SOCIAUX Espaces d accompagnement, cours et jardins des groupes scolaires, maisons de quartier, centres aérés, crèches, haltes-garderies... sont potentiellement des lieux de sensibilisation à la nature. 7. TERRAINS DE SPORT Les surfaces à destination sportive et leurs abords (sauf surfaces couvertes), terrains de golf, stades, abords de centres nautiques restent contraints par l image et l usage. 8. CIMETIÈRES Espaces plantés et surfaces minérales ; posent le problème de la gestion partagée des surfaces entre différents services et de la réceptivité du public à la modification des pratiques de gestion. 9. CAMPINGS ET EQUIPEMENTS TOURISTIQUES Espaces liés à des structures d'accueil temporaire : terrains de camping, villages vacances la gestion écologique est en relation avec la découverte et le rapport à la nature. 10. JARDINS FAMILIAUX, PARTAGES, PEDAGOGIQUES Sur terrains privés ou publics, avec gestion associative ou non, s orientent sur le jardinage biologique. 11. ETABLISSEMENTS HORTICOLES Pépinières, production de plantes et semences fournisseurs des espaces verts écologiques ils évoluent vers des modes de production plus durables (réduction des intrants ). 12. ESPACES NATURELS AMÉNAGÉS Espaces à gestion extensive à vocation conservatoire de milieux naturels et accueil du public respectueux des milieux : forêts, milieux humides, prairies, plans d'eau, dunes... Ils sont gérés par les départements, les conservatoires de sites mais aussi les communes et communautés de communes. Ils constituent un pivot de la gestion écologique des espaces, avec de riches expériences. 13. ARBRES D'ALIGNEMENT Ce sont les arbres situés le long des voies ou formant des rideaux. Ils sont comptabilisés à l'unité. Leur gestion a beaucoup évolué avec le souci du respect de l arbre (taille douce) et une meilleure connaissance de sa biologie (cicatrisation, résistance mécanique, systèmes racinaires ). p. 6/56

13 3. Respect de la législation Les dispositions du référentiel ne font pas préjudice des dispositions réglementaires en vigueur ayant trait notamment : - à l environnement et au développement durable, - à l urbanisme, - à l hygiène et à la sécurité des personnes. Le postulant au label s engage à respecter la législation en vigueur pour l espace concerné. 4. Règles d admission Définition des espaces concernés La conformité au référentiel est étudiée pour un espace vert déterminé, au sens d entité géographique définie précisément par sa localisation, sa superficie, ses caractéristiques, sa gestion, l équipe des jardiniers qui en a la charge. Notion d unité de gestion Il peut s agir néanmoins, en particulier dans le cas urbain, d un ensemble composé de sous-unités telles que : - des plateaux enherbés, - des arbres d alignement, - des massifs ou «jardinières» à condition : - que cet ensemble soit clairement défini : porté sur un plan cadastral, désigné par des rues, lieux surfaces enherbées, nombre d arbres concernés - et qu il ait la même gestion : mêmes pratiques, même équipe gestionnaire. Principe de l unicité de gestion mixité temporaire Selon le même principe, il ne peut y avoir à l intérieur d un «espace vert écologique» une partie gérée de façon «conventionnelle». On peut déroger à cette règle pour une raison dûment justifiée et réduite à une très faible partie du site (collection végétale ), bien identifiée et séparée du reste, et seulement pour une période transitoire à définir. Dans ce cas l attestation de conformité précisera la partie exclue. Le gestionnaire s engage à modifier la gestion de cette partie exclue ou à la supprimer dans le délai imparti. Intervenants et sites impliqués Tous les intervenants et sites liés à sa gestion sont soumis au contrôle d ECOCERT dès lors que la vérification des points du référentiel le nécessite : locaux de stockage, services centraux, entreprises sous-traitantes Le postulant fera son affaire de l information et des autorisations éventuelles nécessaires à l accès aux sites et aux informations concernés. Les postulants qui gèrent à la fois des espaces verts écologiques et des espaces verts «conventionnels» doivent mettre en œuvre toutes les mesures de séparation nécessaires pour éviter les risques de confusion entre les deux modes de gestion, notamment en matière de matériels, de matériaux et de produits. p. 7/56

14 5. Principes de la gestion écologique Plan de gestion La gestion écologique des espaces verts repose sur la maîtrise de critères environnementaux, économiques et sociaux précis appartenant aux dix domaines suivants : Eau Sol Biodiversité Paysage Déchets Air Bruit Énergie Matériaux, matériels et produits Aspects humains et sociaux Le postulant établit un plan de gestion décrivant dans chacun des domaines précités : Les objectifs Les moyens Les échéances ou périodicités Les responsables Les points de contrôle (ou indicateurs) Le memento, à la fin de chaque chapitre, est un outil d aide à la construction de ce plan de gestion. La gestion écologique et le plan de gestion s inscrivent dans la durée. Le plan de gestion lui-même est un guide évolutif qui doit être mis à jour au minimum chaque année. Il intègre un principe d amélioration continue basé sur l acquisition de savoir-faire nouveaux, la mise en œuvre d expérimentations de terrain et l observation continue des résultats pour une meilleure adaptation aux spécificités du lieu. La conformité au présent référentiel implique par conséquent : - le respect des critères immédiatement applicables dans chacun des domaines, - un engagement de progrès sur la base d un plan d amélioration (intégré au plan de gestion) défini et validé avec l organisme de contrôle pour l espace vert spécifié et pour une période donnée, - une formation du personnel adaptée aux caractéristiques spécifiques du lieu et des formations et acquis antérieurs ainsi qu un système de validation des acquis, - une information et une prise en compte des attentes des usagers sur l espace vert écologique concerné. p. 8/56

15 LISTE : Objectifs, moyens et points de contrôle 1. EAU Objectifs Un espace vert écologique est un espace où l eau est : économisée comme une ressource rare, différenciée selon les usages : eau potable, eau d arrosage, eau d agrément. L eau potable est réservée aux usages qui le nécessitent. L arrosage est réduit au strict nécessaire. Les eaux d agrément (fontaines, jets d eau ) sont recyclées. Les eaux pluviales y sont : récupérées et stockées pour leur réutilisation, infiltrées sur le site plutôt que rejetées dans le réseau d assainissement. Les rejets dans le milieu naturel ne doivent pas avoir d impact notable (protection contre les pollutions, écrêtement des crues ) 1.1. Economie de l eau L arrosage est réduit au strict nécessaire Réduction de l arrosage Les besoins sont réduits par : l élimination des plantes les plus exigeantes, l amélioration et le paillage du sol : apport de matière organique, compost, broyat, feuilles (voir aussi le chapitre 1.2 Sol), l acceptation du jaunissement estival pour les gazons, le raisonnement des apports : - soit par une méthode d irrigation raisonnée (voir annexe 1), - soit par l observation attentive des végétaux et la connaissance de leurs réactions ; le but est de n apporter que la quantité nécessaire aux besoins vitaux des plantes, l arrosage de nuit (avec programmateur) et en dehors des périodes de vent Réduction des autres consommations Il s agit des usages liés aux : locaux accessibles au public (toilettes ) ; locaux de service (éviers, douches ) fontaines à boire et autres points d eau potable fontaines, bassins, jets d eau Les besoins sont réduits par : des dispositifs de réduction du débit, de stop etc, le positionnement des fontaines à boire à distance des aires de jeu, le recyclage des eaux des fontaines, jets d eau (circuits fermés). p. 9/56

16 Suivi des consommations Afin de contrôler les consommations : chaque site est équipé de compteurs par type d usages, les compteurs sont relevés mensuellement, un bilan annuel est réalisé, ainsi que l évolution pluriannuelle du bilan avec comparatif en pourcentages. Toutes les fuites et gaspillages sont évités. Les fuites ne dépassent pas 10 % de la consommation totale (hors consommations des plans d eau et des épisodes d accident dûment identifiés et portés sur le registre des consommations). Au-dessus de 10 % de pertes, une recherche active des fuites est effectuée avec un système de détection et des mesures correctives sont mises en place Différenciation par types d usages L eau potable L eau potable est réservée principalement aux utilisations qui le nécessitent pour des raisons réglementaires, notamment d hygiène et de sécurité, pour le personnel et le public : locaux publics et de service fontaines à boire, points d eau potable C est également le cas pour les toilettes publiques en l état actuel de la réglementation française. Toutefois on substituera progressivement l usage de toilettes à eau par des toilettes sèches. Pour l alimentation des bassins et pièces d eau, l indépendance vis-à-vis du réseau d eau potable est recherchée. L eau potable peut être utilisée pour l irrigation avec un programme de diminution des consommations et la recherche de sources alternatives pour ne plus l utiliser à terme Les autres ressources Selon les cas il peut s agir : d un réseau d eau non potable, des eaux pluviales collectées et stockées dans l espace vert écologique considéré et/ou dans ses alentours immédiats, de pompages autorisés dans les cours d eau, lacs, ou nappes aquifères à condition qu ils ne compromettent pas le caractère renouvelable de la ressource. Les approvisionnements en eau tendent vers une consommation minimale d énergie pour le transport et la reprise dans les stockages en privilégiant les écoulements gravitaires ou qui minimisent les pertes de charge hydrauliques. Les stockages d eaux pluviales sont réalisés dans des matériaux qui préservent la qualité de l eau et de l environnement. Ils sont périodiquement contrôlés par le service gestionnaire (visite annuelle minimale consignée sur un registre et éventuellement une analyse d eau standard) Gestion des eaux pluviales Le «débit de fuite» de l espace vert, c'est-à-dire la proportion des eaux pluviales qui est rejetée aux égouts, doit tendre vers zéro à travers un programme cohérent et progressif de stockage et d infiltration naturelle (voir annexe 1). p. 10/56

17 Récupération La récupération des eaux pluviales, en particulier des eaux de toiture, et leur stockage offre une ressource de substitution pour l arrosage ou l alimentation des fontaines, bassins, jets d eau Ces installations sont mises en place progressivement selon un plan de substitution prenant en compte les besoins et les ressources potentielles Infiltration Des aménagements sont réalisés pour permettre l infiltration naturelle des eaux de surface : aménagements des pentes, fossés, noues, puisards avec plantations ou non. Les soins prodigués aux sols (apport de matière organique, paillages ) ainsi que la nature de la couverture végétale permettent également d améliorer la capacité d infiltration des surfaces. MEMENTO EAU Objectif Moyens Caractère Echéance Contrôle Réduction arrosages (méthode, observation, sol, végétaux ) Obligatoire Immédiate Economie de l eau Types d usages et ressources Gestion des eaux pluviales Autres réductions (locaux, toilettes sèches ) Incitatif A définir Suivi consommations Obligatoire Immédiate Réduction eau potable Obligatoire À définir Récupération eau de pluie Méthode, visuel, consommations Dispositifs, consommations Bilan annuel, comparatifs Substitution (autre source) Incitatif A définir Dispositifs Pompages Autorisé A définir Débit de fuite tendant vers zéro Incitatif A définir Autorisation, évaluation de la ressource Evaluation, moyens mis en oeuvre Récupération Incitatif A définir Dispositifs Infiltration Incitatif A définir Aménagements, soins au sol, couverture végétale (visuel) p. 11/56

18 2. SOL Objectifs Un espace vert écologique est un espace où le sol : est considéré comme un organisme vivant et non comme un support inerte, il est «soigné» et «nourri» comme tel, est considéré comme un patrimoine, que l on cherche donc à bien connaître et que l on suit dans le temps. Sont privilégiées les pratiques favorables à l activité biologique du sol, source de fertilité naturelle : les apports de compost et d engrais organiques, le paillage : feuilles, compost, broyats, BRF Sont exclues les pratiques qui lui sont néfastes : les apports de substances chimiques (engrais, herbicides, pesticides), le travail profond du sol, l absence de couverture par le végétal ou le paillage Le sol, un organisme vivant Amendement et fertilisation organique L activité biologique du sol est conditionnée par la présence de matière organique qui forme des complexes stables favorables à la bonne structure (aération, perméabilité ) et à la fertilité du sol (rétention d eau, production et fixation d éléments nutritifs). La matière organique peut être apportée sous différentes formes et principalement : les composts, issus du compostage des «déchets verts» du site ou de sites voisins (cas préférable) ou bien achetés à l extérieur (à condition de disposer de garanties sur la qualité du compost, en particulier l absence de métaux lourds) (voir aussi le chapitre 1.5 Déchets), le paillage du sol : apport de matière organique, compost, broyat, feuilles, BRF qui est progressivement incorporé au sol par les vers de terre et autres petits animaux, les engrais organiques : corne broyée ou torréfiée, sang séché etc., qui apportent également d autres éléments minéraux et oligoéléments Zéro engrais de synthèse et pesticides Les produits chimiques détruisent les micro-organismes du sol (champignons, bactéries ) ou perturbent leur activité et sont également néfastes aux insectes et vers de terre qui interviennent dans les processus de décomposition de la matière organique. Ces substances polluent durablement les sols et les eaux. Aucun produit de synthèse n est employable en gestion écologique de façon systématique. L emploi de produits classés peu dangereux, en particulier les biopesticides, peut être autorisé ponctuellement en cas de risque avéré. Ils sont soumis à l organisme de contrôle pour approbation («trousse de secours»). (engrais, herbicides de contact et anti germinatifs, produits phytosanitaires voir chap. 1.10) Un travail du sol très superficiel Un travail profond du sol comme le bêchage ou le labour perturbe également l activité biologique du sol et est néfaste à sa fertilité naturelle. Lorsque le sol est paillé, couvert de feuilles, de compost, de broyat ou BRF, ce sont les animaux du sol, les vers de terre en particulier, qui se chargent d enfouir la matière organique et d aérer le sol. p. 12/56

19 Comme dans un sous-bois forestier, le sol est alors naturellement perméable, meuble et aéré. Même le binage est superflu. En gestion écologique, le travail du sol sera donc réduit au strict minimum, en dehors des plantations Le sol n est jamais à nu En situation naturelle le sol n est jamais à nu ou très provisoirement. Cette situation est néfaste à sa conservation (risque d érosion) et à son activité biologique. Il doit toujours être couvert par la végétation et/ou le paillage Le sol, un patrimoine Connaissance préalable Il importe de bien connaître l origine et la nature des sols. Le sol d un espace vert est le témoin de l historique de sa mise en place et de sa gestion antérieure. On en hérite comme d un patrimoine, mais avec ses faiblesses éventuelles. Deux cas se présentent : Le sol naturel est en place, peu remanié, issu de l évolution pédologique et possédant les caractéristiques de la zone. Le sol a été profondément remanié ou rapporté. Dans les deux cas, des analyses des caractéristiques physiques, chimiques et biologiques du sol doivent être effectuées avant la visite d habilitation par le gestionnaire, notamment pour détecter d éventuelles pollutions (rémanences de pesticides, pollutions accidentelles). Une cartographie typologique est réalisée par le postulant pour caractériser les différentes zones : fosses d arbres, sols de massifs, sols supports de pelouses, supports de culture pour bacs et potées Suivi périodique Le suivi de la qualité des sols est réalisé par des analyses standard périodiques au minimum tous les trois ans (caractéristiques agronomiques, éco toxicologiques, test simple d activité biologique ). Ces analyses sont effectuées soit par un autocontrôle interne (laboratoire agréé) soit par un laboratoire externe accrédité ou à défaut agréé par les Pouvoirs Publics Remplacement des sols Lors de travaux de réaménagement (transformation de massifs arbustifs ou floraux ) il est parfois procédé à un remplacement total du sol. Sauf si des considérations sanitaires sont en cause et peuvent être dûment justifiées par des analyses (présence de champignons parasites, salinité excessive ), cette pratique est exclue en gestion écologique. Un sol peut dans la majorité des cas retrouver sa fertilité par un apport important de compost ou de BRF. p. 13/56

20 MEMENTO SOL Objectif Moyens Caractère Echéance Contrôle Amendements et fertilisation organique Obligatoire Immédiate Achats, stocks, visuel Un sol vivant Zéro engrais de synthèse et pesticides Obligatoire Immédiate Achats, stocks, visuel Travail superficiel du sol Obligatoire Immédiate Visuel Couverture du sol Obligatoire Immédiate Visuel Un patrimoine Connaissance préalable Obligatoire Immédiate Suivi régulier Obligatoire Tous les 3 ans Zéro remplacement Obligatoire Immédiate Cartographie, analyses Analyses physicochimiques et tests biologiques Achats, comptabilité matière p. 14/56

21 3. BIODIVERSITE Objectifs Un espace vert écologique favorise la biodiversité : par la diversification de sa gamme végétale horticole, par un recours plus grand à la flore indigène, par le respect et la mise en valeur de la végétation spontanée, par la diversification des habitats pour la faune et la flore, par sa mise en relation avec d autres sites (connectivité, corridors biologiques ) Des inventaires des espèces et des habitats sont réalisés et sont connus par les gestionnaires du site qui participent aux suivis. Les pratiques favorisent le bien-être et le respect des végétaux et des animaux : choix de végétaux adaptés à leur situation, taille «douce» des arbres et arbustes, code de bonnes pratiques. En outre : l utilisation de végétaux OGM est interdite, on utilisera de préférence des végétaux certifiés, de provenance connue, avec le souci de préserver la diversité génétique des populations sauvages Les actions en faveur de la biodiversité Les végétaux horticoles Les végétaux dits «horticoles» sont principalement des végétaux «exotiques», apportés d autres continents en quelques exemplaires à partir du XVIIème ou XVIIIème siècle, puis multipliés sur les mêmes souches ; leur diversité génétique est faible. Les cultivars obtenus par hybridation puis multipliés de façon végétative (clonage) en possèdent encore moins. Par ailleurs, la biodiversité animale étant étroitement corrélée avec la biodiversité végétale, il faut savoir que les végétaux exotiques ne sont pas associés avec la microfaune de nos contrées (insectes, bactéries ) qui ne consomment pas leurs pollens ou décomposent mal leurs feuilles (cas bien connu de la feuille du platane). Il en est de même pour les cultivars et variétés à fleurs «doubles». Ces plantes s inscrivent très mal dans les chaînes alimentaires. Par conséquent, la diversification de la gamme horticole, même si elle est souhaitable, ne peut contribuer que très peu à la biodiversité. Néanmoins, il est utile de privilégier les formes botaniques simples qui sont également la plupart du temps plus résistantes aux maladies (du fait d ailleurs de leur diversité génétique). Ex : rosiers, bulbes La flore indigène Ces végétaux sont mieux adaptés à nos conditions et demandent moins de soins. Contrairement à l idée répandue qu ils sont peu nombreux et présentent peu d intérêt décoratif, ils offrent de larges possibilités. On les vante déjà au XIXème siècle avec des listes éloquentes (Edouard André, William Robinson). Des pépiniéristes fournissent désormais ces végétaux : semences et plants, arbres, arbustes, plantes vivaces, annuelles et bisannuelles qui se ressèment seules Des démarches se mettent en place p. 15/56

22 pour en conserver la diversité génétique (récolte de semences dans différentes régions... suivi de la provenance ). Ces végétaux sont associés à des cortèges d insectes et contribuent à l équilibre du milieu (lutte biologique par conservation) La végétation spontanée Les anciens le disaient : «les meilleurs arbres, les plus résistants, ce sont ceux qui sont semés par les oiseaux.» C est le principe du «jardin en mouvement» de Gilles Clément : jouer avec ce que la nature nous offre. Utiliser les plantes telles qu elles se sont ressemées, cette année ici, l an prochain là Sélectionner ce qui nous convient, enlever ce qui est en trop Cela peut être : des arbres, des arbustes, des vivaces, des annuelles, des bisannuelles Ce sont de moins en moins des «mauvaises herbes» au fur et à mesure que le milieu s équilibre. Cela se gère dans la durée. La diversité, c est bien évidemment associer : - végétaux horticoles - végétaux indigènes plantés ou semés - végétaux venus spontanément Ce type d association est possible, durable et esthétique, à condition d observer et faire des choix au vu des résultats. La première année le résultat n y sera pas, mais au bout de 2 à 3 ans cela se met en place (Voir aussi le chap. Paysage et le plan de gestion différenciée) Diversité des habitats La diversité des conditions de sol, d humidité, de lumière fonction du site et des aménagements réalisés forment des milieux établis dans la durée et néanmoins évolutifs, ensembles d arbres et d arbustes, couverts de vivaces, prairies qui constituent une diversité d habitats pour la faune et pour la flore spontanée. Une démarche de diversification des habitats est entreprise dans l espace vert (cf. plan de gestion) par la création de nouveaux habitats et par la gestion différenciée. La biodiversité animale est corrélée à la biodiversité végétale et à la diversité des habitats. L équilibre du milieu généré par la diversité des habitats et des populations végétales et animales limite l apparition de maladies (lutte biologique par conservation). Exemples : création de nouveaux milieux par de petits aménagements : milieux aquatiques, milieux boisés (bosquets d arbres), milieux ouverts (prairies), milieux secs - par la création de mares, - par l entretien de certains espaces «nus», de sable, galets, rochers - par le maintien d arbres dépérissants ou possédant des cavités (avec contrôle de leur dangerosité bien sûr), - par la conservation de bois morts, troncs, tas de branches - par la conservation de lits de feuilles. espacement des tontes des pelouses et prairies, traitement des pelouses en prairie fleurie, addition de nouvelles strates végétales Des dispositifs artificiels tels que les nichoirs ou les «hôtels à insectes» sont intéressants sur un plan pédagogique, ils frappent l œil, mais ces installations doivent être accompagnées du souci de favoriser des habitats naturels et servir à en expliquer l importance. p. 16/56

23 Mise en relation des sites La mise en relation des sites entre eux peut être assurée par la simple proximité ou par la présence de milieux relais. Il peut s agir de murs végétalisés, de toitures végétales, de bandes enherbées, d arbres Ce critère intervient en particulier lorsque le label est sollicité pour un ensemble de sites et pour les éléments cités. Leur nature et la façon dont ils sont gérés sont appréciées autant que leur existence Inventaires et suivi périodique Nature des inventaires L espace vert fait l objet d inventaires écologiques périodiques. Un inventaire approfondi est effectué durant la première année d engagement (habilitation) et suivi d inventaires simplifiés de vérification périodique, au minimum tous les 3 ans. Les inventaires portent sur : la description des habitats présents le nombre de genres, d espèces végétales et animales et éventuellement de sous-espèces et variétés présentes les indicateurs biologiques appropriés au lieu la présence d espèces spontanées, ou naturalisées, rares ou protégées et/ou d espèces remarquables comme d anciennes variétés végétales ou des races animales anciennes Participation des gestionnaires et gestion adaptée Les gestionnaires du site (agents d encadrement, jardiniers ) sont associés à ces inventaires et à leur suivi périodique. Ils ont connaissance des résultats et de leurs implications en termes de gestion (conservation des habitats, respect de certaines périodes de non-intervention pour ne pas déranger la faune cf. plan de gestion et gestion différenciée) Gestion et entretien des végétaux Bonne adaptation des végétaux Par principe, la gestion écologique vise une adaptation optimale des végétaux aux conditions de sol, d humidité, de lumière et aux associations et concurrences des végétaux entre eux, sans nécessiter des interventions correctives importantes (amélioration du sol, arrosage, dépressage ). Au-delà de la conception initiale, évidemment essentielle, c est l observation par les jardiniers des réactions des végétaux, associée à la connaissance des conditions de milieu, qui permet de décider des interventions à réaliser ou de la recherche de végétaux mieux adaptés Taille douce La gestion écologique réduit les interventions sur le végétal et vise à lui laisser le plus possible sa forme naturelle. Les arbres : Les arbustes : - ils doivent avoir la place d un développement normal (le choix initial de l arbre en fonction de la place disponible est donc essentiel) - élagages, coupes de rapprochement, réduction de couronne sont exclus - les interventions sont réalisées par des personnels qualifiés dans les méthodes dites de «taille douce» et principalement par grimper - ils ne subissent généralement pas de tailles de formation mais sont laissés en port libre p. 17/56

24 - les tailles peuvent consister plutôt, selon les espèces, en recépages de rajeunissement et/ou en rabattages périodiques (un an et plus) - les haies taillées régulières sont acceptées si cette forme est vraiment souhaitable, mais les formes libres sont privilégiées Fleurissement écologique Le fleurissement «traditionnel» à base d annuelles élevées en serre et mises en place pour une période très réduite puis jetées ensuite est peu écologique : - au stade de la culture (coût en énergie, eau, engrais, substrats de culture avec tourbe ) - au stade de la mise en place (besoins en eau, en engrais, fragilité des plantes et risques phytosanitaires ) Un espace vert écologique tend à remplacer ce mode de fleurissement par des formes pérennes ayant recours à des vivaces et/ou des plantes annuelles et bisannuelles rustiques semées en place ou en pépinières et repiquées et se ressemant de façon spontanée. Ces ensembles fleuris ne nécessitent que peu d arrosage et fertilisation Code de bonnes pratiques De façon générale la gestion écologique ne remet pas en cause les savoir-faire des jardiniers. Elle insiste sur la gestion du vivant, difficile à encadrer par des règles absolues et nécessitant prudence, patience et observation. Toutefois, il est utile de rédiger un «code de bonnes pratiques» largement inspiré des règles de l art transmises par des générations de jardiniers et enrichies des connaissances sur le fonctionnement du vivant propres à la gestion écologique (cf. annexe 2). Ce code est un memento pour les personnels. Il fixe les connaissances acquises dans les formations et leur lien avec les pratiques quotidiennes Gestion de la faune Gestion des animaux introduits Celle-ci est définie également dans le code de bonnes pratiques comportant des dispositions minimales relatives aux soins des animaux (cf. annexe 2) Gestion des animaux indésirables En ce qui concerne la petite faune, divers animaux par leur prolifération peuvent devenir indésirables. La lutte contre ces animaux est autorisée avec des pratiques à faible impact sur l environnement (reprise et piégeage non vulnérant, produits répulsifs non toxiques). L utilisation de produits de répulsion et/ou d élimination des animaux indésirables est effectuée avec des produits autorisés sur la liste positive annexée (annexe 3). Les moyens de lutte biologique par conservation sont néanmoins privilégiés : - recherche de l équilibre du milieu évitant la prolifération de certaines espèces, - conservation et diversification des habitats de la faune auxiliaire. Exemple : les carabes hivernant dans les lits de feuilles et les limaces Origine des végétaux plantés Les végétaux introduits dans un espace vert écologique doivent respecter certaines règles de qualité et leur mode de production également, qu ils soient produits en interne ou qu ils soient achetés à l extérieur. p. 18/56

25 Non présence d OGM L utilisation de végétaux, semences et plants, OGM ou dérivés d OGM est interdite.une attestation est exigée des fournisseurs Garanties d origine génétique Des garanties d origine génétique (pieds mères, zones de récoltes des semences ) devront être exigées progressivement dans un souci de maintien de la biodiversité. Ceci s applique aux végétaux horticoles afin de favoriser leur diversité génétique (diversité et renouvellement des origines). Cela s applique également aux végétaux indigènes pour lesquels on veut maintenir la diversité des populations sauvages Mode de production Au stade actuel, il est souhaitable que les végétaux proviennent d un établissement (interne ou entreprise extérieure) dotés au minimum d un SME (Système de Management Environnemental) de type ISO ou EMAS ou à défaut, un programme minimal d actions environnementales et de suivi par une méthode simplifiée comme la méthode ECOCARTES (Ecomapping ) avec enregistrements, liste des intrants et rapport environnemental annuel. Les garanties documentaires correspondantes des fournisseurs sont vérifiées par l organisme de contrôle. Néanmoins, les pépinières et producteurs en mode de production biologique (label AB) seront privilégiés. Le label AB peut être également visé pour les productions en interne. Ultérieurement le label Eve proposera un volet spécifique «production» précisant les conditions de production des végétaux conformes aux engagements de développement durable sur les mêmes bases que la gestion des espaces verts eux-mêmes (économie de l eau, zéro produit chimique ). Les plantes qui ne sont pas «forcées» en production (croissance trop rapide, trop faible lignification des végétaux ligneux ) s habituent plus facilement aux conditions du milieu lors de leur plantation Règlement de l espace vert Végétaux Le règlement spécifique de l espace vert contient des règles précises concernant les prélèvements, l arrachage, la mutilation ou l introduction de végétaux à tous les stades de développement Animaux Il en est de même pour l introduction d animaux ainsi que le nourrissage Explication et sensibilisation du public Ces règles ne sont pas simplement énoncées, mais explicitées dans l esprit d une éducation du public à l environnement. p. 19/56

26 MEMENTO BIODIVERSITE Objectif Moyens Caractère Echéance Contrôle Favoriser la biodiversité Réaliser des inventaires et un suivi régulier Gestion et entretien des végétaux Gestion de la faune Origine des végétaux plantés Diversifier les végétaux horticoles Obligatoire Immédiate Utiliser la flore indigène Incitatif A définir Utiliser la végétation spontanée Obligatoire Immédiate Diversifier les habitats Incitatif A définir Mettre en relation les sites Inventaire, comptabilité matière, visuel Inventaire, comptabilité matière, visuel Visuel, inventaires Plan de gestion, inventaire, visuel Cartographies, programme de Incitatif A définir murs verts etc. Connaissance Inventaires Obligatoire Immédiate préalable faune / flore Suivi régulier Obligatoire Tous les 3 ans Mises à jour Participation des Plan de gestion gestionnaires et différencié, Obligatoire Immédiate adaptation de la entretien avec gestion les personnels Bonne adaptation des végétaux Obligatoire Immédiate Visuel Taille douce Obligatoire Immédiate Fleurissement écologique Code de bonnes pratiques Incitatif A définir Visuel, plan de gestion différencié Visuel, plan de gestion différencié Incitatif Immédiate Document Animaux introduits Incitatif Immédiate Animaux indésirables Obligatoire Immédiate Garantie non OGM Obligatoire immédiate Origine génétique Incitatif A définir Mode de production Incitatif A définir Code de bonnes pratiques Comptabilité matière Attestation, analyses Documents des fournisseurs Documents des fournisseurs Règlement de l espace vert Végétaux, animaux, explications Obligatoire Immédiate Document p. 20/56

27 4. PAYSAGE Un espace vert écologique a un projet de paysage dans la durée et donc un «plan de gestion du paysage». Objectifs Celui-ci intègre un plan de gestion différencié pour les interventions courantes : niveaux d entretien (intensif à extensif) : fréquence des tontes, fauches etc. degrés de «naturalité» ou d artificialisation et des objectifs de gestion à plus long terme : renouvellement du patrimoine végétal et en particulier de la strate arborée, gestion de groupements végétaux dans la durée avec prise en compte de leur dynamique, gestion des ambiances, des vues, des sujets ou groupes remarquables, Les équipements d un espace vert écologique (signalétique, mobiliers, barrières ) sont de préférence réalisés en matériaux nobles et durables. Ils ont de préférence un caractère artisanal ou artistique et participent aux ambiances des lieux qui les accueillent Le plan de gestion du paysage Un jardin est toujours changeant. Le plan de gestion du paysage doit assurer la pérennité des grandes lignes de la composition de l espace tout en permettant une adaptation fine et progressive aux conditions et potentialités du milieu. Dans l idéal, pour les nouveaux espaces, le plan de gestion du paysage est mis en place dès la conception de l espace vert, dans un dialogue entre l équipe de gestion et les concepteurs. Il est évolutif et s adapte aux observations des gestionnaires qui y associent les concepteurs (réactions des végétaux, contraintes de fréquentation ou de gestion ). Pour les espaces existants et pour les jardins historiques, il doit s appuyer sur la connaissance de l esprit initial de la conception (plans anciens, listes de végétaux, croquis, photographies ) Un plan de gestion différenciée Pour les interventions courantes, le projet paysager est défini dans un plan de gestion différenciée. Il comporte une cartographie avec des niveaux et des objectifs de gestion qui renvoient à une grille (légende détaillée) explicitant : la nature de l espace et les objectifs poursuivis en termes écologiques et paysagers : scène artificielle, ambiance naturelle, milieu écologique et habitat faune/flore (la raison des choix de gestion différenciée) les interventions réalisées en conséquence, leur nature et leur fréquence. Exemples : - hauteur et fréquence des tontes pour un gazon à vocation de mise en scène architecturale, - hauteur (supérieure) et fréquence des tontes (moindre) pour une pelouse «fleurie» accueillant le public, - dates et nombre de fauches annuelles pour une prairie à vocation de milieu écologique et dans le but de ne pas déranger la faune ou de laisser se ressemer les graines p. 21/56

28 Des orientations de gestion à long terme Contrairement aux espaces forestiers et aux espaces naturels, il est encore peu courant de rédiger des orientations de gestion à long terme (3, 5, 10, 20 ans) dans les espaces verts, à l exception des arbres. Il est utile de le faire pour servir de guide de gestion tout en sachant qu il est bien sûr évolutif. Il peut rester très simple. Ce document peut comporter les éléments suivants : des cartographies : éléments structurants (vues, masques ) ; type de couvert végétal ; aménagements divers à réaliser des échéanciers : besoins prévisibles de renouvellement des plantations (vieillissement, évolution, diversification souhaitée) ; gestion dans la durée de fleurissement à base de plantes sauvages ou de prairies extensives où on peut même favoriser des ligneux spontanés, par exemple etc. Cette approche engage sur la durée et permet réellement de passer de la gestion différenciée conçue comme une répartition spatiale de niveaux de gestion à la gestion écologique qui vise à mettre en place et gérer des dynamiques végétales naturelles Les équipements La signalétique Un espace vert écologique doit être un lieu de sensibilisation à la nature et au développement durable (voir chap. 10 Aspects humains et sociaux). Il est donc normal d y trouver une signalétique destinée à informer le public plus nombreuse que dans d autres sites. Elle doit néanmoins être le mieux possible intégrée à l espace par : - le choix des supports : bornes, tablettes, étiquettes - la qualité des matériaux, - le choix des emplacements Les mobiliers et autres équipements Inversement, un espace vert écologique tend à ne pas multiplier les mobiliers et équipements superflus ou «décoratifs». Ils sont de préférence réalisés en matériaux nobles et durables, non traités (exemple : bois bruts locaux ou européens avec certification de type FSC ou PEFC). Ils sont de préférence de caractère artisanal ou artistique (modèles réalisés pour le site en question plutôt que produit standardisé). Par extension, ceci s applique également à la signalétique ci-dessus. On peut toutefois admettre des signalétiques légères à caractère temporaire sur des supports peu durables. MEMENTO PAYSAGE Objectif Moyens Caractère Echéance Contrôle Le plan de gestion du paysage Plan de gestion différenciée Orientations à long terme Obligatoire Immédiate Document, visuel Incitatif A définir Document Les équipements Signalétique Incitatif A définir Visuel, projets Mobiliers Incitatif A définir Visuel, projets p. 22/56

29 5. DECHETS Objectifs Les déchets proviennent essentiellement : 1. des activités de gestion, 2. de la fréquentation des usagers. Les objectifs d un espace vert écologique sont de : limiter la production de déchets, recycler le plus possible et le plus écologiquement possible, valoriser et éliminer les déchets triés dans les meilleures conditions, sensibiliser le public. Pour les activités de gestion, les dits «déchets verts» (produits de tonte, fauche, tailles ) ne doivent pas être considérés comme des déchets car la matière organique est une source essentielle de la fertilité du sol. Ils sont au maximum réutilisés sur place pour réduire leur transport : - directement en paillage, - après broyage sur le site, - après compostage sur le site. La sensibilisation du public au problème des déchets, au tri et au recyclage, et également à la valeur de la matière organique pour les sols, est un objectif important d un espace vert écologique. Les déchets collectés dans les espaces verts ont essentiellement deux origines : 1. les activités de gestion : déchets organiques des activités d entretien comme les déchets verts (tontes, feuilles, débris végétaux, bois de tailles et d élagage ), les terres, terreaux et supports de culture (hors matières synthétiques) ou les fumiers et déjections animales (animaux du site). déchets d emballage liés aux activités d entretien (récipients plastiques, papierscartons et plastiques d emballages, métaux, verre ) déchets toxiques en quantités dispersés comme les peintures, solvants, huiles, produits de nettoyage et d entretien matériels et outils usagés. 2. les déchets domestiques résultant de la fréquentation des usagers : déchets d emballage secs (sacs plastiques, papiers, cartons, verre, boîtes métalliques ) déchets souillés ou divers assimilables aux déchets ménagers tout venant (autres déchets composites et peu recyclables) déchets organiques biodégradables (restes de repas, pain, emballages biodégradables ) déjections animales (promenade des animaux de compagnie ) Limiter la production de déchets Au niveau des opérations de gestion Le choix des matériaux utilisés, des conditionnements des produits etc. permet de réduire les déchets, notamment les emballages, et en particulier de limiter sérieusement les déchets toxiques et non recyclables. p. 23/56

30 Le réemploi sur place, directement ou après broyage ou compostage, des matières organiques issues de la gestion réduit d autant les transports par camion (plateformes de compostage extérieures) Au niveau de la fréquentation Seules des actions indirectes sont possibles, mais elles doivent être envisagées, notamment : - le choix de ne pas installer de poubelles sur le site et de demander aux usagers de rapporter leurs déchets chez eux par une information et sensibilisation au coût et à la pollution liée au ramassage etc. (voir ci-après information et sensibilisation du public). - l implication des prestataires, en particulier des concessionnaires (vente d alimentation rapide, boissons ), sur la réduction des emballages, sacs plastiques etc Recycler le plus possible Bacs de collecte pour la gestion Pour les équipes de gestion, sont mis en place des bacs de collecte sélective appropriés aux différentes fractions à recycler ou à éliminer en fonction des natures et volumes (système multibennes) avec des filières contractuelles établies en aval Poubelles de tri sélectif pour le public Pour le public sont mis en place différents conteneurs pour effectuer un tri à la source des déchets ménagers, à savoir au minimum deux bacs : déchets ménagers tout-venant déchets recyclables d emballages secs hors verre et dans l idéal un troisième bac pour le verre, voire un quatrième pour les déchets organiques Valoriser et éliminer Un schéma de collecte, valorisation élimination Le gestionnaire établit un schéma de collecte, valorisation, élimination des déchets de toute nature précisant leur destination pour chacune des catégories de déchets. Le verre et les emballages secs sont recyclés en filières spécialisées. Les déchets organiques issus des activités d entretien, et si possible de la fréquentation (si une collecte est mise en place), sont soit traités sur place par un traitement biologique approprié (compostage, méthanisation suivie d un compostage : cf. annexe 4), soit envoyés vers une plateforme de traitement biologique agréée à proximité. Les déchets de production horticole ou de gestion et entretien de l espace vert écologique qui ne rentrent pas dans les catégories ci-dessus sont recyclés ou éliminés comme les déchets agricoles des mêmes catégories. Les déchets toxiques ou dangereux des activités d entretien (piles et batteries, huiles, solvants, détergents, mousses, peintures, mastics, polymères plastiques divers ) sont envoyés en centre de traitement spécialisé ou en déchetterie par catégories de déchets (ex : huiles usagées, piles, métaux ).. Les emballages et contenants contaminés ou en contact avec des produits toxiques sont éliminés conformément à la nomenclature des produits concernés en tant que déchets toxiques Un suivi par bordereaux et bilans p. 24/56

31 Les bordereaux d enlèvement ou de livraison sont enregistrés par date, nature, volume ou poids, lieu de destination, type de recyclage ou d élimination et conservés à la disposition de l organisme de contrôle. Un bilan annuel et établi et comparé aux relevés des années précédentes L incinération L incinération en plein air des déchets de toute nature est interdite pour des raisons de pollution de l air (voir aussi chap. Air). L incinération des matières organiques est en outre une perte : elles peuvent et doivent être valorisées sous forme de paillage ou après broyage ou compostage. Il est fait exception à cette règle pour les végétaux malades et ceci uniquement lorsque des raisons sanitaires avérées l imposent (risque de transmission de la maladie) Sensibiliser le public Sans information et sensibilisation du public, la réussite du tri sélectif est illusoire Information permanente Cette information peut être délivrée par un affichage permanent et utilitaire (que mettre dans tel ou tel bac ) lié aux points de collecte Campagnes de sensibilisation Une sensibilisation à caractère plus général peut être également effectuée, sous forme de campagne d information du public sur les déchets, leurs effets sur l'environnement et la santé publique, ainsi que sur les coûts et mesures de prévention. MEMENTO DECHETS Objectif Moyens Caractère Echéance Contrôle Visuel, Zéro poubelles Selon sites A définir information Réduire la public production de Implication des déchets Incitatif A définir Documents concessionnaires Choix de gestion Incitatif Immédiat Visuel, Bacs de tri pour le personnel Obligatoire Immédiate Visuel, relevés Recycler le plus possible Valorisation, élimination Conteneurs de tri pour le public Schéma de collecte, valorisation et élimination Obligatoire sauf si zéro poubelle Immédiate : 2 Incitatif : 3 ou + Visuel, relevés Obligatoire Immédiate Document Bordereaux et bilans Obligatoire Immédiate Documents Incinération interdite Obligatoire Immédiate Visuel, réclamations d usagers du Sensibiliser le public Affichage permanent Obligatoire Immédiate Visuel Campagnes d information Incitatif A définir Projets, bilans p. 25/56

32 6. AIR Dans un espace vert écologique la gestion tend à ne pas augmenter le niveau de pollution de l air. Objectifs En particulier, l utilisation des matériels et véhicules à moteur thermique est volontairement limitée. Un suivi du niveau de qualité de l air par des indicateurs biologiques est souhaitable (lichens) Maîtrise des pollutions Interdiction de l incinération des déchets L incinération à l air libre des déchets, dont les déchets verts (exceptés les végétaux malades et ceci uniquement pour des raisons sanitaires) est interdite Contrôle des odeurs La prévention des odeurs est assurée par la mise en œuvre de mesures spécifiques (capotage des bacs et bennes à déchets, entretien régulier et désinfection des locaux et des sanitaires, aération s il y a lieu des andains de compostage avec traitement de l air extrait sur filtre biologique, limitation de l épaisseur du paillage à base de tontes de gazon ) Moteurs thermiques Sur la plupart des points ci-après, l objectif de réduction de la pollution de l air va dans le même sens que celui de la réduction du bruit, encore plus critique pour les usagers (voir chap. Bruit) Réduction de l usage et alternatives L usage des appareils à moteur thermique doit être réduit par : - la réduction des interventions (voir chap. Paysage, plan de gestion différenciée), notamment des tontes et tailles moins fréquentes, ou encore le non ramassage des feuilles dans les massifs et sur certaines surfaces - le recours aux outils manuels, le râteau à feuilles plutôt que la souffleuse - la recherche d alternatives tels que les matériels électriques La pollution de l air est corrélée aux choix énergétiques. Le recours aux alternatives électriques est d autant plus indiqué si une production d énergie renouvelable est mise en place (solaire, éolien, biomasse ) sur le site pour la recharge des batteries des matériels et véhicules Choix des moteurs et carburants Une attention particulière est apportée aux carburants employés notamment dans le cas de l utilisation des moteurs à deux temps sachant que les moteurs à quatre temps doivent être privilégiés (voir chap. Matériels, matériaux et produits). Les véhicules utilisés dans un espace vert écologique sont au minimum des véhicules propres au sens de la réglementation Entretien Pour les matériels roulants à moteur thermique, le service de gestion de l espace vert est doté d un atelier d entretien (ou apporte la preuve d un entretien régulier par un sous-traitant) avec au minimum p. 26/56

33 un entretien annuel et un contrôle anti-pollution avec réglages des moteurs thermiques pour minimiser les rejets atmosphériques Suivi de la qualité de l air Indicateurs biologiques La qualité de l air peut être suivie par des indicateurs biologiques comme les lichens ou les mousses. Lorsque ce suivi existe au niveau de la zone urbaine limitrophe, il est étendu à l intérieur des espaces verts écologiques considérés et sert ultérieurement comme indicateur interne de qualité de l air. Une information du public à ce sujet est très souhaitable (principes, suivis mis en œuvre, résultats observés) Suivis externes S il existe un suivi et un plan régional de qualité de l air sur la zone qui fixe des niveaux de qualité et des alertes, le gestionnaire met en place une information sur la qualité de l air. MEMENTO AIR Objectif Moyens Caractère Echéance Contrôle Maîtrise des pollutions Suivi de la qualité de l air Interdiction de l incinération Obligatoire Immédiate Maîtrise des odeurs Obligatoire Immédiate Réduction de l usage des moteurs thermiques Bon entretien des moteurs thermiques Incitatif Obligatoire Immédiate Immédiate Indicateurs biologiques Incitatif A définir Suivi externe Incitatif Immédiate Visuel, réclamations d usagers Olfactif, réclamations d usagers Mise en place d alternatives, consommations (comptabilité matière) Fiches d entretien Documents, information public Information public du du p. 27/56

34 7. BRUIT Objectifs On distingue trois principales catégories de bruits : les bruits extérieurs (circulation automobile en particulier), les bruits intérieurs liés aux matériels utilisés pour l entretien, les bruits de la fréquentation. Il est utile de connaître le niveau sonore moyen de l espace vert. La réduction des nuisances sonores dues à l entretien est possible grâce à : la réduction des interventions, le recours à des matériels moins bruyants ou silencieux, la planification des interventions bruyantes. Le règlement de l espace vert doit comporter des dispositions pour garantir le confort des usagers et limiter le dérangement des animaux Diagnostic sonore Un espace vert écologique devrait être doté d un suivi des niveaux sonores par des mesures périodiques au sonomètre (campagne annuelle sur plusieurs créneaux horaires de la période d ouverture) avec 4 catégories de répartition sonore : 1 Très calme < 55 db(a) 2 Calme 55<x<60 3 Bruyant 60<x<65 4 Très bruyant (> 65 db(a) Un espace vert écologique devrait être un espace où le bruit moyen équivalent en position centrale devrait être inférieur ou égal à 60 db(a) ou avec un confort relatif de - 6 db(a) (bruit divisé par 4) par rapport au bruit moyen de l'environnement extérieur proche. La réduction de l exposition aux bruits extérieurs, notamment ceux de la circulation automobile, est difficile et échappe généralement à la gestion courante compte-tenu du coût des aménagements nécessaires. Toutefois, des écrans végétaux ont un effet psychologique et peuvent être employés pour améliorer le sentiment de confort sonore des usagers Réduction des bruits d entretien En ce qui concerne les bruits intérieurs engendrés par l entretien, ils sont limités dans l espace et le temps et sont souvent considérés par le public comme un «mal nécessaire» mais sont parfois mal supportés, y compris par les riverains (logements proches). Le gestionnaire peut agir sur ces bruits internes par divers moyens Réduction des interventions Les dispositions du chapitre AIR concernant les moteurs thermiques s appliquent également : - la réduction des interventions (voir chap. Paysage, plan de gestion différenciée), notamment des tontes et tailles moins fréquentes, ou encore le non ramassage des feuilles dans les massifs et sur certaines surfaces p. 28/56

35 Recours à des matériels moins bruyants Les dispositions du chapitre AIR concernant les moteurs thermiques s appliquent également : - le recours aux outils manuels, le râteau à feuilles plutôt que la souffleuse - la recherche d alternatives tels que les matériels électriques Lors de leur renouvellement, les matériels pour lesquels n existe pas d alternative non bruyante seront au minimum remplacés par des matériels significativement moins bruyants. Le cahier des charges de fourniture comportera une clause sur le niveau sonore avec un maximum admissible garanti par le constructeur Planification des interventions bruyantes Les nuisances sonores liées à l entretien et à la gestion font l objet d un plan de réduction des nuisances avec un planning des interventions bruyantes. Ce planning vise à concentrer ces interventions sur des périodes où la fréquentation du public est plus faible et/ou le bruit est acceptable par le voisinage. Il dépend du contexte de chaque site. Les véhicules de livraisons des concessionnaires ou des sous-traitants circulent avec des vitesses réduites, aux horaires appropriés et avec des tonnages qui respectent les caractéristiques du lieu Bruits de la fréquentation Le règlement de l espace vert écologique doit contenir des restrictions précises concernant les nuisances sonores de façon à garantir la tranquillité des autres usagers ou des riverains (exemple : usage des radios et chaînes portables, horaires pour l usage de certains jeux ). MEMENTO BRUIT Objectif Moyens Caractère Echéance Contrôle Mesure du bruit moyen Obligatoire Immédiate Résultats Diagnostic sonore Suivi régulier Incitatif A définir Résultats Réduction des bruits d entretien Bruit de la fréquentation Réduction des interventions Recours à des matériels moins bruyants Planification des interventions Règlement de l espace vert Obligatoire Obligatoire Obligatoire Immédiate A définir Immédiate Plan de gestion différenciée Fiches constructeurs Document, réclamations des riverains Obligatoire Immédiate Document p. 29/56

36 8. ÉNERGIE Objectifs Un espace vert écologique a un plan de maîtrise de l énergie : un suivi précis de ses consommations énergétiques, un plan de réduction de ses consommations. Il a également un plan de substitution par les énergies renouvelables avec : un échéancier le temps de retour des investissements un bilan carbone simplifié comparatif avant/ après 8.1. Plan de maîtrise de l énergie Le postulant établit un Plan de maîtrise de l énergie pour chaque espace vert ou ensemble considéré, qui prévoit notamment : - le suivi énergétique des consommations par postes, zones et vecteurs d énergie utilisés (électricité, carburants et combustibles solides, liquides et gazeux), - la réduction des consommations par l utilisation rationnelle de l énergie (méthode ADEME ou équivalente), Ce plan concerne l ensemble des consommations d énergie : des matériels fixes attachés à l'espace vert (pompes, fontaines, éclairage ), des matériels mécaniques nécessaires à l entretien, au transport des matériels et matériaux et aux déplacements des personnes (tondeuses, débroussailleuses, taille haies, véhicules et autres matériels fixes ou mobiles ), des locaux existants dans l'espace vert et les annexes directement liées au fonctionnement et à la gestion du site (ateliers, chaufferies, locaux sociaux ). Les différentes consommations énergétiques par vecteurs d énergie et par postes, sont comptées en unités énergétiques comparables (Joules ou kwh équivalents) en fonction de leur origine : Cas des achats : carburants liquides (essence, gazole ou GPL) combustibles liquides (fioul, pétrole), solides (bois, biomasse granulée, charbon, coke ) et gazeux (butane, propane, gaz naturel) électricité. Cas des productions : sources renouvelables sur le site ou à proximité L objectif est la réduction de la consommation existante (à surface et à activités équivalentes, hors consommations d énergies renouvelables produites sur l espace vert écologique ou dans son environnement immédiat) Plan de substitution par les énergies renouvelables Un plan de substitution par des énergies renouvelables est élaboré avec un échéancier. Il peut indiquer notamment le temps de retour des investissements réalisés et un bilan carbone simplifié comparatif avant/ après. Celles-ci peuvent être : - solaire - éolienne - biomasse - en privilégiant la production sur place ou à proximité. p. 30/56

37 Des substitutions partielles peuvent être réalisées à court terme avec le développement de nouveaux dispositifs et matériels au fur et à mesure de leur disponibilité sur le marché. Exemple : lampadaires solaires ou éoliens MEMENTO ENERGIE Objectif Moyens Caractère Echéance Contrôle Plan de maîtrise de l énergie Plan de substitution de l énergie Suivi des consommations Réduction des consommations Obligatoire Obligatoire Immédiate Immédiate Relevés mensuels Document, bilans et comparatifs Plan à moyen terme Obligatoire A définir Document Actions à court terme Incitatif A définir Visuel Bilan carbone simplifié Incitatif A définir Document p. 31/56

38 9. MATERIELS, MATERIAUX ET PRODUITS Les exigences et recommandations de ce chapitre résultent pour la plupart des dispositions des chapitres précédents. Objectifs Matériels : paysage, air, bruit, énergie ; capacités techniques spécifiques ; réduction des pollutions et des consommations Matériaux et matières : eau, paysage ; réduction des pollutions, durabilité Produits : eau, sol, biodiversité ; réduction des pollutions, amélioration des sols Les engrais de synthèse sont proscrits. La fertilisation est principalement la fumure organique (compost, engrais organiques ). Les herbicides et pesticides de synthèse sont proscrits. Seuls sont autorisés les produits autorisés en agriculture biologique Matériels Le choix du matériel d entretien et son renouvellement sont réalisés sur la base des critères suivants inscrits dans les cahiers de charges des appels d offre ou des commandes directes d achat : capacités techniques (hauteur de coupe des tondeuses, capacité à mulcher ) choix énergétique (électrique, ) consommations d énergie capacité à utiliser des huiles bio émissions atmosphériques émissions sonores unitaires Lorsque les fiches techniques des matériels ne le précisent pas, il est nécessaire d obtenir ces données directement auprès des fournisseurs ou des fabricants, avec un engagement de leur part sur leur exactitude Matériaux et matières Les matériaux utilisés sont issus de matières naturelles brutes ou transformées essentiellement par des procédés biologiques et physico-chimiques à impact maîtrisé sur l environnement (traitements mécaniques, thermiques, biologiques ). L utilisation de matériaux de réemploi ou contenant des matières recyclées est privilégiée si leur composition est conforme à la législation en vigueur. Les matières et les matériaux doivent provenir de gisements et de sites de transformation régionaux ou nationaux. Les matières et matériaux conformes ne peuvent être importés à longue distance que si la justification de l absence de matières et matériaux régionaux ou nationaux de qualité équivalente est apportée à l organisme de contrôle. Les matières et matériaux de la liste positive suivante sont autorisés : annexe 5. Matériaux interdits : Sans préjudice de leur degré de pollution, les matériaux suivants sont expressément interdits en réutilisation et recyclage : - bois traités, traverses de chemins de fer, palettes traitées aux fongicides toxiques. - terres criblées d anciennes décharges, - matériaux issus d installations industrielles (Installation classée pour la protection de l'environnement) p. 32/56

39 - matériaux provenant de produits recyclés contenant une radioactivité résiduelle - matières contaminées par des pesticides ou des produits toxiques rémanents. Dérogations : Si un matériau ou une matière ne respecte pas les critères précités, il peut être utilisé par dérogation de l organisme de contrôle après examen positif de sa fiche technique et environnementale. Dans ce cas, l opérateur doit préciser qu il n existe pas de produit de substitution à coût/efficacité égal et qu une procédure est suivie en fin de vie du matériau ou de la matière pour assurer son recyclage ou son traitement avec un faible impact sur l environnement Amendements et fertilisants Amendements et fertilisants organiques La fumure organique est dominante dans les espaces verts écologiques. Les boues urbaines et industrielles, brutes ou séchées et les composts de boues sont interdits dans l espace vert. Les amendements et engrais organiques du commerce sont issus uniquement de sources organiques naturelles, notamment pour les engrais azotés (sang, guano, farines de plumes, de laine, tourteaux ), potassiques (vinasses ) et phosphatées (poudre d os ). Les produits utilisés sont choisis en priorité dans les produits organiques portés dans l annexe II-A du règlement européen n 2092/91 relatif à l agriculture biologique (cf. annexe 6). Les produits épandus respectent les normes de seuil d épandage en doses et en flux cumulés des Directives européennes et de la législation en vigueur (notamment en ce qui concerne l azote et les éléments-trace métalliques) Amendements et fertilisants minéraux Les amendements minéraux basiques de type carbonate de calcium et/ou magnésium d origine naturelle (ex : craie, dolomie, lithotamne) sont autorisés pour corriger les excès d acidité des sols, maintenir la stabilité structurale et assurer la nutrition des plantes. La fertilisation minérale ne peut être que complémentaire à une fumure organique régulière. Les produits utilisés sont choisis en priorité dans les produits minéraux portés dans l annexe II-A du règlement européen n 2092/91 relatif à l agricultu re biologique (cf. annexe 6). Les apports d engrais minéraux de synthèse ne sont pas autorisés sauf sur demande dérogatoire auprès de l organisme de contrôle et justifiée par des besoins avérés des sols ou des plantes notamment par des analyses foliaires ou agronomiques. Les oligo-éléments proviennent de sources minérales ou organiques cf. annexe 6. Les produits épandus respectent les normes de seuil d épandage en doses et en flux cumulés des Directives européennes et de la législation en vigueur (notamment en ce qui concerne l azote et les éléments-trace métalliques) Herbicides et pesticides Principes de base En ce qui concerne la santé des plantes et des animaux, de bonnes conditions du milieu et de nutrition (prévention) ainsi que la lutte biologique contre les parasites et prédateurs sont constamment favorisées afin d éviter l utilisation de produits phytosanitaires. Le paillage et le mulch permettent de limiter le développement des adventices avec des produits naturels conformes aux listes positives de l annexe 5. p. 33/56

40 Produits autorisés On désigne par pesticides les préparations utilisées à des fins insecticides, fongicides ou autres produits d élimination de nuisibles pour les plantes et les animaux. Les pesticides utilisables en agriculture biologique conformément à l annexe II-B du règlement européen n 2092/91 modifié sont autorisés (cf. annexe 3). Dès la première année d engagement, les pesticides et herbicides de synthèse sont interdits dans l espace vert. Des dérogations pourront être accordées par l organisme de contrôle pour l utilisation de certains pesticides en cas de maladies ou d invasions avérées pouvant mettre en péril la santé des plantes d ornement ou demandées par les Services publics dans un plan de lutte phytosanitaire. Ces traitements exceptionnels avec des produits chimiques de synthèse sont choisis parmi les préparations et molécules actives, considérés comme étant les moins toxiques et peu rémanentes. Une liste positive est mise en place en collaboration avec les Services gestionnaires, les Services chargés de la protection des végétaux (ou leur équivalent) et l organisme de contrôle (notion de «trousse de secours»). Cette liste évolutive est révisée périodiquement. La liste positive dressée indique les matières actives, noms commerciaux, doses d emploi, périodes d emploi et précautions d usage (réglage des appareils de pulvérisation, respect des distances et des conditions météorologiques, protection des personnels et du public ). L organisme de contrôle se réserve le droit de supprimer des matières actives de cette liste en fonction de l avancement des connaissances scientifiques en écotoxicologie. Il se réserve également la possibilité d émettre des avis sur certains produits dont les études montrent des caractéristiques incompatibles avec la qualité d espace vert écologique Règles relatives à la préparation et l application Le gestionnaire prend les dispositions auprès des personnels habilités ou des entreprises soustraitantes pour l entreposage, la préparation, l application des pesticides ou herbicides toxiques listés ci-dessus conformément à la réglementation en vigueur. L application d un pesticide imprégné ou mélangé à un amendement ou à un engrais fertilisant est interdite Autres produits d entretien et de gestion D autres produits peuvent être utilisés dans l espace vert tels que : produits d entretien des matériels (lubrifiants, huiles, paraffine, hydrocarbures ), produits d entretien des bâtiments, structures, matériaux (peintures, détergents, désinfectants ), produits d entretien des espaces (produits de traitement des eaux, des sols ), Les produits utilisés ci-dessus répondent à deux principes : - produits et ingrédients issus des agro-ressources ou de la biomasse (pas de dérivés du pétrole et du charbon) - produits biodégradables à plus de 99 % (rapide et complète biodégradabilité des produits liquides ou solides dans les eaux et les sols) Il est recommandé d utiliser des produits conformes à des normes ou labels de qualité environnementale déposées et contrôlées par les pouvoirs publics, ou à des référentiels reconnus contrôlés par un organisme de contrôle indépendant et accrédité. p. 34/56

41 9.6. Enregistrement et comptablité matière Un enregistrement de tous les matériaux, matières et produits, constitutifs ou utilisés sur les sols de l espace vert écologique est mis en place et ce, de façon analytique et séparée du flux général des intrants conventionnels dans les cas de mixité. La traçabilité et l enregistrement des matériels, matériaux et produits s exercera notamment sur : - les végétaux et animaux (origine, modes de production, traçabilité) - les amendements et fertilisants (produits, doses, saisons) - les produits phytosanitaires (produits, doses, saisons) - les autres produits issus de la biomasse et de la gestion durable. Le postulant dispose notamment d une comptabilité-matière permettant d identifier les flux de végétaux, de matières premières, de matériaux et de produits en volume (tonnages ou autre unité) et en valeur. Elle doit permettre de connaître à tout moment ou sur une période donnée (1 an maximum) : la nature et quantité de matières premières achetées ou produites par l entité et utilisées sur les espaces verts correspondants, la nature et quantité de produits sous-traités ou façonnés à l extérieur, la nature et quantité de produits finis vendus ou mis en place, ou perdus, la nature et quantité des végétaux mis en place dans les espaces verts les consommations des autres produits : eaux, carburants, électricité, autres produits et divers. Pour les structures avec gestion mixte, la comptabilité-matières est particulièrement indispensable et doit être disponible à tout moment pour l organisme de contrôle tant pour l activité «espace vert écologique» que pour l activité «conventionnelle». La consultation des factures achat/vente et du grand livre est complémentaire. MEMENTO MATERIELS, MATERIAUX ET PRODUITS Objectif Moyens Caractère Echéance Contrôle Matériels Cahiers des charges de renouvellement Obligatoire Selon besoins Documents, achats Matériaux et matières Choix dans la liste positive annexe 5 Obligatoire Immédiate Comptabilité matière Amendements et fertilisants Herbicides et pesticides Autres produits d entretien Comptabilité matière Zéro engrais de synthèse Obligatoire Immédiate Fumure organique Obligatoire Immédiate Fumure minérale Facultatif Si besoins Conditions de milieu et lutte biologique Zéro herbicides et pesticides de synthèse Comptabilité matière Obligatoire Immédiate Visuel Obligatoire Immédiate Trousse de secours Facultatif A définir Visuel, plan de fumure, analyses Plan de fumure, analyses Comptabilité matière Accord sur contenu, enregistrement des interventions Produits non pétroliers Comptabilité Obligatoire A définir et biodégradables matière Labels environnement Incitatif A définir idem Enregistrements Obligatoire Immédiate Documents p. 35/56

42 10. ASPECTS SOCIAUX ET HUMAINS Objectifs Un espace vert écologique a un projet social et humain : Associer le public à la vie de l espace vert en lui en faisant partager et en lui en expliquant les choix de gestion et leurs implications écologiques, Impliquer pleinement les jardiniers dans la démarche, leur redonner une place centrale dans l espace vert et en faire des ambassadeurs de la nature auprès du public. Ces objectifs impliquent au minimum : une démarche d accueil et d information du public sur la gestion écologique, un suivi des observations du public et réponses apportées, un plan de formation des personnels Ils sont complétés par : des ateliers pédagogiques à destination des enfants ou des adultes, des relations suivies avec les associations locales (de quartier, naturalistes ) Associer le public à la gestion écologique Accueil et information du public Une démarche d accueil et d information des usagers sur la gestion écologique est mise en œuvre avec le concours et l engagement des agents chargés de l entretien des sites. Une charte d accueil est mise en place, et contient obligatoirement des informations générales (accessibilité aux différents publics, informations claires et adaptées ) ainsi que des informations sur les actions spécifiques liées à la gestion écologique de l espace vert comme : 1) Plan de gestion différenciée des différentes zones 2) Informations sur la flore et la faune 3) Information sur le calendrier des travaux et entretiens à venir 4) Économie des ressources réalisées : eau, énergie, matériaux, produits 5) Gestion des déchets : collecte sélective, compostage des déchets verts 6) Formation spécialisée en environnement des personnels Ateliers pédagogiques enfants et adultes Des ateliers pédagogiques peuvent être organisés avec le concours des jardiniers en charge de l espace vert ou celui de personnels compétents en pédagogie de l environnement et développement durable. Il peut s agir de visites commentées, de présentations d actions réalisés ou encore d ateliers pratiques de démonstration ou de participation à des travaux Relations avec les associations locales Des relations suivies avec les associations locales sont souhaitables, qu il s agisse d associations de quartier ou d associations thématiques naturalistes ou de jardinage. Les ateliers pédagogiques évoqués ci-dessus peuvent alors être réalisés avec le concours ou le support de ces associations. Elles peuvent être consultées ou informées sur les modes de gestion du jardin et les évolutions en cours. Lorsqu un jardin partagé existe sur le jardin ou à proximité, il est souhaitable que les gestionnaires entretiennent des relations avec l association qui l anime et favorisent le contact avec les jardiniers. p. 36/56

43 Suivi des observations des usagers Ce suivi est réalisé par un service compétent dûment identifié qui tient à jour un fichier des observations comprenant : la date et libellé complet de l observation (copie du texte, du courrier ou résumé de l appel téléphonique), la date et la suite donnée (description de l action corrective mise en place s il y a lieu, copie du courrier de réponse à l usager le cas échéant), l exploitation statistique éventuelle des observations. En cas d incident (ou accident) avéré pour un usager sur l espace vert considéré, le gestionnaire doit le consigner dans un registre ad hoc avec les suites données Réclamation auprès de l organisme de contrôle Il est rappelé que la procédure de réclamation peut aussi être engagée directement par l usager auprès de l organisme de contrôle. Dans ce cas, ce dernier s engage à faire le nécessaire auprès du gestionnaire de l entité contrôlée pour traiter la réclamation. A cette fin, en dessous de l affichage du label sera apposée la mention suivante : Toute réclamation ou demande d information concernant la gestion écologique de cet espace vert peut être faite auprès de ECOCERT F L Isle Jourdain Impliquer les jardiniers Un plan de formation à la gestion écologique La formation du personnel doit être adaptée aux caractéristiques spécifiques du lieu et des formations et acquis antérieurs. L objectif du plan de formation est de former progressivement la totalité des jardiniers sur les fondamentaux et sur les pratiques de gestion écologique avec au minimum une personne référente par site. Il est souhaitable de mettre en place un système de validation des acquis en interne ou en externe. Cette formation doit porter notamment sur : - les fondamentaux écologiques : notion de milieu, d habitat, équilibres biologiques - les notions importantes liées à la gestion écologique : périodes d interventions liées au respect des cycles biologiques, lutte biologique par conservation, le sol et la matière organique - les pratiques de gestion écologiques et les matériels adaptés (exemple : désherbage mécanique ou thermique, fauche tardive ) - la connaissance de la faune et de la flore : oiseaux, insectes, mousses et lichens L objectif de ces formations est de donner aux jardiniers à la fois : - le pourquoi des pratiques de gestion qui sont mises en place, - l intérêt et la capacité à observer et suivre les dynamiques vivantes de l espace vert, - la capacité à les présenter et les expliquer au public La gestion créative Contrairement à l idée encore répandue, la gestion écologique suppose plus d observations, d attention et d initiatives de la part des jardiniers que la gestion conventionnelle. Il est nécessaire de sensibiliser les jardiniers à cette attitude et de leur montrer les possibilités créatives ou le plus grand intérêt du travail qu ils peuvent en retirer (sélection parmi les plantes spontanées plutôt que suppression totale, dans l esprit du jardin en mouvement, observation des besoins des plantes pour la réduction des arrosages etc.). p. 37/56

44 Les relations avec le public Il faut donner aux jardiniers le sentiment qu ils sont auprès du public des «ambassadeurs de la nature» par leur parole, dès qu on les interroge sur le site, mais aussi et surtout par leurs actes quotidiens dans la façon dont ils gèrent l espace vert dont ils ont la charge. Selon leurs possibilités et souhaits, il est souhaitable que les jardiniers eux-mêmes animent les ateliers pédagogiques organisés pour le public. Lorsqu il y a d autres intervenants spécialisés, il est intéressant qu ils y soient tout de même associés. De la même façon il est souhaitable qu ils participent aux rencontres avec les associations Le retour d information sur les observations Généralement les jardiniers sont les premiers à recevoir les observations et réclamations du public. Néanmoins, il est important de leur communiquer celles qui sont reçues par d autres biais et les réponses qui sont apportées. Cela peut être fait en leur donnant accès au fichier des observations. MEMENTO ASPECTS SOCIAUX ET HUMAINS Objectif Moyens Caractère Echéance Contrôle Accueil et information Obligatoire Immédiate Visuel, charte d accueil Ateliers pédagogiques Incitatif A définir Achats, stocks, visuel Associer le public à la gestion écologique Relations avec les associations Suivi des observations du public Incitatif Immédiate Documents Obligatoire Immédiate Fichier Impliquer les jardiniers Réclamation auprès de l organisme de contrôle Obligatoire Immédiate Visuel Plan de formation Obligatoire A définir Gestion créative Incitatif Immédiate Les relations avec le public Retour sur les observations Incitatif Immédiate Incitatif Immédiate Fichier Documents, attestations Visuel, entretien avec les jardiniers Documents, entretien avec les jardiniers p. 38/56

45 MODALITÉS DU CONTRÔLE La fréquence des audits réalisés par ECOCERT et les documents et enregistrements exigés au postulant permettent de vérifier dans la durée que la gestion de l espace vert reste conforme au référentiel (cf. annexe 7). Par ailleurs le postulant s engage à informer ECOCERT de toute modification des méthodes de gestion, des dispositions ou de l organisation susceptibles de remettre en cause la conformité au présent référentiel. COMMUNICATION 1. Mentions communicantes L entité postulant bénéficiant d une attestation de conformité au présent référentiel peut communiquer sur tout type de support par les allégations suivantes : Logotype Eve. Mention associée : espace vert écologique. Le présent référentiel apporte les garanties suivantes : 2. Autres garanties pouvant être communiquées La qualité de la gestion durable et la limitation des consommations et des impacts dans l espace vert contrôlé pour les dix domaines concernés de développement durable : Eau ; Sol ; Biodiversité ; Paysage ; Déchets ; Air ; Bruit ; Énergie ; Matériaux, matériels et produits ; Aspects sociaux et humains La sélection des matériaux, matériels et produits utilisés L information de tous les usagers et du public et sa consultation sur les spécificités de la gestion écologique. p. 39/56

46 ANNEXES Annexe 1 : Modalités pour la gestion de l eau Annexe 2 : Code de Bonnes pratiques pour la gestion des végétaux et des animaux Annexe 3 : Produits de traitement autorisés Annexe 4 : Dispositions pour le compostage des déchets organiques Annexe 5 : Matériaux et matières autorisés Annexe 6 : Amendements et fertilisants autorisés Annexe 7 : Modalités pour le contrôle Annexe 8 : Usage du logo Eve espace vert écologique - mentions obligatoires p. 40/56

47 ANNEXE 1 Modalités pour la gestion de l eau 1. Bilan annuel de l eau : Le bilan annuel de l eau fait apparaître au minimum les données suivantes : le ratio d utilisation d eau potable en litres/m2 rapporté à la surface totale des locaux et à la surface totale de l espace vert, le ratio d irrigation en litres/m2 de surface végétalisée : La consommation d eau d irrigation ne doit pas dépasser le double de la valeur de référence du déficit annuel ETP exprimée en mm, le ratio moyen de fonctionnement en litres par heure des jeux d eau et des fontaines, le bilan annuel détaillé par postes, notamment pour la détection et prévention des fuites (volume mesuré entre le comptage général et les relevés des consommations unitaires effectives). l évolution pluriannuelle du bilan avec comparatif en pourcentages. 2. Infiltration : Le taux d absorption d eau par infiltration de l espace vert (K) est calculé suivant la formule de proportionnalité des coefficients d infiltration des différentes surfaces constitutives de l espace vert : K. Stotale = a.s_végétale + b. S_sols minéraux poreux + c.s_bâtiments + d.s_x Les différentes surfaces sont repérées sur une carte cotée de l espace vert à une échelle lisible et contrôlable comportant les différentes surfaces unitaires homogènes, leur nature, leur superficie et leur pente. Afin de permettre le calcul des volumes d eau, la base de données «Eaux» du service gestionnaire contient les éléments de référence mesurés, calculés ou évalués minimaux suivants : - pluviométrie annuelle et répartition mensuelle (ou la répartition statistique annuelle par fréquences) en mm d eau, - E.T.P.* avec sa répartition mensuelle en mm, - R.F.U.* moyenne des sols en mm, - courbes des fréquences d orages de temps de retour :10 et 50 ans en mm. Ces éléments sont obtenus sur la période de référence météorologique existante ou sur des mesures locales de pluviométrie ou sur des données régionales en se basant sur des moyennes sur 30 ans. p. 41/56

48 ANNEXE 2 Code de Bonnes Pratiques pour la gestion des végétaux et des animaux 1. GESTION DES VEGETAUX Les végétaux sont implantés et entretenus de façon cohérente suivant un Code de Bonnes Pratiques rédigé par le postulant qui comporte les dispositions minimales suivantes : implantation : les végétaux sont adaptés et acclimatés aux milieux dans lesquels ils sont plantés (type de sol, exposition, humidité, climat ), Ils appartiennent si possible aux séries naturelles de végétation du lieu (cf. cartes ou Inventaires de la végétation naturelle de la région). Les implantations non spontanées de plantes sauvages rares ou en danger d extinction ne sont pas autorisées dans un espace vert écologique, sauf si un programme spécifique désigne cet espace comme espace de conservation, de régénération ou de multiplication de ces espèces menacées. Des dispositions particulières s appliquent aux jardins d acclimatation et jardins à thème, jardins botaniques dont le plan de gestion est spécifique. Dans ce cas, l organisme de contrôle exige pour les plantes sauvages, l adhésion à un programme agréé de protection et pour les plantes exotiques des certificats d origine et de prélèvement durable des autorités publiques des pays d origine, afin de ne pas compromettre la survie d espèces sauvages dans leur biotope d origine. tailles : tailles de formation, de réduction des volumes aériens, des tiges, des branches (tonte, taille, élagage ). L écimage ou l étêtage des grand arbres forestiers ou d ornement non alignés n est pas autorisé, sauf pour des raisons motivées de sécurité. Respect des saisons propices à la taille. Tailles douces favorisant la cicatrisation rapide ). greffes : respect des saisons pour les greffes, pour la gestion des bulbes, rhizomes, caïeux et pour les divers travaux sur les plantes à massifs, matériels et outils utilisés : efficience des travaux et respect du végétal, désinfection pour éviter le transport des maladies et parasites, techniques spécifiques pour les transplantations ou les interventions (arrachage d arbres malades ou morts ), techniques de contrôles des plantes adventices ou indésirables, modes de dépistage des parasites et des maladies dues à des pathogènes et les techniques de prévention et de limitation au-dessus de seuils fixés d invasion../ p. 42/56

49 2. GESTION DES ANIMAUX Le Code de bonnes pratiques comporte également des dispositions minimales concernant les interventions pour l entretien et les soins aux animaux, lorsqu ils sont présents, adaptés à l espèce, au sexe et l âge : abris et bâtiments, présence de surfaces végétales ouvertes et d aires d exercice, qualité de la nourriture et abreuvement, surveillance comportementale (formation des personnels) suivi vétérinaire régulier restrictions sur le prélèvement d animaux sauvages ou l abandon d animaux domestiques, modalités de chasse et de piégeage l effarouchement, la maltraitance, les divagations, le bruit p. 43/56

50 ANNEXE 3 - Produits de lutte phytosanitaire autorisés Seuls les produits définis à l annexe II-B du Règlement européen n 2092/91 relatif à l agriculture biologique sont autorisés. Pesticides autorisés dans l annexe II-B du Règlement européen n 2092/91 relatif à l agriculture biologique - M.A.P. - D.P.E.I. - B.S.Q.A.B..25 novembre 2005 Conditions générales applicables à tous les produits composés des substances actives ou contenant les substances actives énoncées ci-après : à n'utiliser que dans le respect des dispositions pécifiques de la législation sur les produits phytosanitaires applicable dans l'etat membre où le produit est utilisé [le cas échéant (*) ]. (*) Dans certains Etats membres, les produits marqués d'un astérisque ne sont pas considérés comme étant des produits phytosanitaires et ne sont pas soumis aux dispositions de la législation sur les produits phytosanitaires. B. 1. Produits phytosanitaitres I. Substances d'origine animale ou végétale Désignation Description, exigences en matière de composition, conditions d emploi (17) "Azadirachtine extraite d'azadirachta indica (neem ou margousier) Insecticide (*) Cire d'abeille Protection des tailles et des greffes Gélatine Insecticides (*) Protéines hydrolysées Appât Uniquement pour applications autorisées en combinaison avec d'autres produits appropriés de l'annexe II point B Lécithine Fongicide Désignation Description, exigences en matière de composition, conditions d emploi Extrait (solution aqueuse) de Nicotiana tabacum Insecticide Uniquement contre les aphides des arbres fruitiers subtropicaux par exemple, oranges, citrons) et des cultures tropicales (par exemple bananes) ; emploi limité au début de la période de végétation Uniquement au cours d'une période transitoire expirant le 31 mars Huiles végétales (par exemple, huile essentielle de menthe, huile de pin, huile de carvi) Insecticide, acaricide, fongicide et substance inhibitrice de la germination Pyréthrines extraites de Chrysanthemum cinerariaefolium : Insecticide Quassia extrait de Quassia amara : Insecticide, répulsif Roténone extraite de Derris spp, Loncho-carpus spp ou Cubé et Terphrosia spp :Insecticide II. Micro-organismes utilisés dans la lutte biologique contre les parasites : Micro-organismes (bactéries, virus et champignons), tels que Bacillus thuringensis, Granulosis virus, etc. Uniquement produits non génétiquement modifiés au sens de la directive 90/220/CEE du Conseil (1) III. Substances à utiliser uniquement dans les pièges ou des distributeurs : Conditions générales : les pièges et/ou distributeurs doivent empêcher la pénétration des substances dans l'environnement et le contact entre p. 44/56

51 les substances et les cultures, les pièges doivent être enlevés après utilisation et éliminés sans risque. (*) Phosphate diammonique Appât Uniquement pour pièges Métaldéhyde Molluscicide Uniquement pour pièges contenant un répulsif pour les espèces animales supérieures Uniquement au cours d'une période expirant «le 31 mars 2006» Phéromones (17) "Appât, perturbateur du comportement sexuel. Uniquement pour pièges et distributeurs" Pyrétroïdes (uniquement deltaméthrine et lambdacyhalothrine) : Insecticide Uniquement pour pièges avec appâts spécifiques Uniquement contre Batrocera oleae et Ceratitis capitata wied «IIIbis Préparations à disperser en surface entre les plantes cultivées» : Orthophosphate (III) de fer Molluscicide» IV. Autres substances traditionnellement utilisées dans l'agriculture biologique : Cuivre sous forme d'hydroxyde de cuivre, d'oxychlorure de cuivre, de sulfate de cuivre (tribasique), d'oxyde cuivreux Fongicide «Jusqu'au 31 décembre 2005, dans la limite maximale de 8 kilogrammes de cuivre par hectare et par an, et à compter du 1er janvier 2006, dans la limite maximale de 6 kilogrammes de cuivre par hectare et par an, sans préjudice d'une quantité plus limitée si celle-ci résulte des dispositions spécifiques de la législation générale sur les produits phytopharmaceutiques dans l'état membre où le produit sera utilisé Pour les cultures pérennes, les États membres peuvent disposer, par dérogation au paragraphe précédent, que les teneurs maximales soient appliquées dans les conditions suivantes : - la quantité totale maximale utilisée entre le 23 mars 2002 et le 31 décembre 2006 ne peut excéder 38 kilogrammes de cuivre par hectare, - à compter du 1er janvier 2007, la quantité maximale pouvant être utilisée chaque année par hectare est calculée par soustraction des quantités réellement utilisées au cours des quatre années précédentes de la quantité respectivement égale à 36, 34, 32 et 30 kg de cuivre pour les années 2007, 2008, 2009 et 2010 et les années suivantes. (*)Ethylène «Déverdissage des bananes, kiwis et kakis ; induction florale de l ananas Sel de potassium des acides gras (savons mou) : Insecticide (*) Alun de potassium (kalinite) : Ralentissement du mûrissage des bananes (17) "Bouillie sulfo-calcique Fongicide, insecticide, acaricide Huile de paraffine Huiles minérales Insecticide, acaricide Insecticide, fongicide Uniquement pour arbres fruitiers, vignes, oliviers et cultures tropicales (par exemple, bananes) Permanganate de potassium Fongicide, bactéricide Uniquement pour arbres fruitiers, oliviers et vignes (*) Sable quartzeux Répulsif p. 45/56

52 Soufre Fongicide, acaricide, répulsif V. Autres substances : «Hydroxyde de calcium Fongicide Seulement sur les arbres fruitiers, y compris les pépinières, pour lutter contre Nectria galligena.» 2 Produits de lutte contre les organismes nuisibles et les maladies dans les bâtiments et installations d'élevage : Produits énumérés à la partie B1 Rodenticides p. 46/56

53 1. Définitions ANNEXE 4 - Dispositions pour le compostage des déchets organiques La méthode de traitement retenue pour les déchets organiques dans un espace vert écologique est un traitement biologique maîtrisé comme le compostage (ou la méthanisation suivie du compostage) sur place ou à défaut dans une station proche (diminution du transport de déchets humides). Le compostage est la fermentation aérobie contrôlée qui vise à la transformation des matières organiques d origine végétale et/ou animale (hors déchets animaux à risque spécifié au sens de la réglementation en vigueur) en un matériau stabilisé, hygiénisé, à odeur de terreau : le compost. La méthanisation est la fermentation anaérobie des déchets en cuve close en vue de la production de biogaz et d un résidu organique : le digestat. Ce produit doit être composté avant utilisation comme matière fertilisante organique. L opération vise à conserver et à stabiliser la matière organique fraîche, produire de l humus pour le sol (et éventuellement de l énergie) et limiter les nuisances. Pour que le traitement réalisé soit considéré comme un compostage, il doit présenter : - Une composition adéquate, une homogénéisation des matières à composter et une humidification propre à déclencher la fermentation aérobie, - Un suivi du processus (numéro d andain, volume, matières entrantes en proportions, températures, humidité, aspect dans le registre de compostage ou d entretien) - une élévation de température en début du processus (55 à 75 C) consécutive à l activité des microorganismes aérobies décomposeurs, ce qui permet une bonne hygiénisation du compost (absence de germes pathogènes, de parasites, de graines d adventices ), - une réduction de volume, due à la perte de matière organique et d eau sous l effet de la fermentation chaude et du tassement avec une modification de la composition (changement de couleur, d aspect, de granulométrie), - un criblage pour enlever les éventuelles matières indésirables (plastiques et petits déchets non biodégradables résiduels ) - enfin une maturation qualitative pour obtenir la stabilisation finale et l humification du compost (production de compost stable de couleur brun foncé ou noir), Ni le dépôt de fumier, de feuilles ou de matériaux organiques en tas, ni le dépôt en couches minces dit «compostage de surface» ne peuvent être assimilés à un compostage maîtrisé. 2. Mise en œuvre Les matières à composter doivent provenir en majorité de l espace vert considéré. Les matières premières extérieures utilisées proviennent exclusivement de : déchets verts urbains ou ruraux, de déchets forestiers ou de filière bois à gestion durable sous-produits agricoles, effluents d élevage (ex : fumiers) fraction organique des déchets ménagers issue de collecte sélective, triée à la source (FFOM, déchets de marchés), Quel que soit le procédé biologique choisi, l opérateur s engage au respect de la législation générale en vigueur relative à la gestion des déchets organiques et à la protection de l environnement. Pour l activation du compost, les engrais chimiques sont interdits, par contre les fumiers, les purins, les préparations à base de végétaux ou de micro-organismes non OGM, les préparats biodynamiques à base de poudre de roche, de plantes, de fumier de ferme sont autorisés. Les matières premières animales autorisées en compostage sont les déjections des animaux herbivores de l entité ou de la zone proche (centres équestres, fermes pédagogiques, zoos ). Les déjections canines, félines, aviaires ou des animaux carnivores, les lisiers issus d élevages industriels, susceptibles d être contaminés par des germes pathogènes, des parasites que le compostage rustique ne peut pas contrôler en totalité, ne sont pas autorisés comme matières premières. p. 47/56

54 Les tas ou andains de compostage sont de petite taille et sont réalisés avec les engins présents (tracteur avec fourche hydraulique, tracto-pelle de faible ou moyenne capacité, remorque épandeuse à fumier ) ou manuellement. Ce compostage rustique ne doit pas porter atteinte aux sols, aux nappes et à l environnement. 3. Qualité du compost Le compostage doit être poussé jusqu à la maturation complète pour obtenir un compost mûr. Le compost mûr se différencie des matières premières organiques de départ par : - une couleur plus foncée - une structure plus homogène, - une température basse proche de la température ambiante - une stabilité et une absence de respiration (consommation d oxygène très faible) - une bonne odeur de terreau (absence d odeur nauséabonde de déchet), - un rapport analytique carbone/azote (C/N) bas, compris entre 10 et 20 - une absence de phytotoxicité (contrôlée par un test biologique type cresson alénois). p. 48/56

55 ANNEXE 5 Matériaux et matières autorisés A- Matières et matériaux minéraux : A-1. Inertes minéraux Granulats naturels ou recyclés en provenance de centres de traitement autorisés (non pollués sur garantie écrite) : Roches, blocs, cailloux, graviers, sables, limons, argiles Les matériaux minéraux provenant des opérations de nettoyage, de recyclage ou de réhabilitation de sites antérieurs ou voisins pourront être recyclés sur les espaces verts écologiques à condition qu ils n aient pas subi de contaminations (traçabilité, contrôles analytiques si nécessaires). A.2. Matériaux de construction À base de liants (ciment, chaux) et d inertes minéraux : Parpaings, béton, pavés, enrobés, éléments préfabriqués (sans additifs ou pigments toxiques sur garantie écrite ou sur label). À base d argiles ou de minéraux séchés ou cuits : briques, tuiles, tous matériaux en terre cuite, porcelaines, faïences avec des pigments non toxiques Les matériaux minéraux pourront provenir de centres de recyclage des matériaux du BTP (bâtiment et travaux publics) à condition qu ils soient non mélangés (cas des granulats concassés et triés), non lixiviables et conformes à la réglementation en vigueur et à un Guide de bonnes pratiques reconnu. A.3. Métaux : matières et matériaux stables, non lixiviables à base de fer et de métaux dont les dérivés oxydés ne sont ni solubles par les eaux, non toxiques dans les écosystèmes comme les fers à béton, grillage et tôles non galvanisées B. Matières et matériaux mixtes B.1. Terres : végétale, de bruyère (origine et composition sur garantie écrite) Ces terres proviennent de gisements régionaux autorisés ou de reconstitution avec des matières conformes. Les composants minéraux ou mixtes utilisés pour la fabrication des terres végétales reconstituées devront avoir une origine connue (traçabilité par lots) et provenir d installations autorisées (carrières, centres de recyclage autorisés ). C. Matières et matériaux organiques C.1. Biomasse d origine naturelle Le bois issu d une certification forestière permet une protection et une gestion durable des forêts, notamment tropicales. Les bois tempérés (feuillus ou résineux), issus de production durable traditionnelle et contrôlée, en provenance de la région ou de l Union Européenne sont préférés en raison de la distance inférieure de transport et de leur écolobilan supérieur. Bois certifiés durables (FSC, PEFC, Rain Forest Alliance ou leurs équivalents dans le cadre des circulaires sur les commandes publiques), non traités par des fongicides organiques de synthèse, par de l ACC : Arséniate de cuivre chromaté ). Seuls les traitements à la chaleur, aux huiles, goudrons et extraits végétaux d écorces (essence de térébenthine, huile de cade, essence d agrumes ) additionnés de biopesticides ou de sels de bore moins toxiques sont autorisés. C.2. Biopolymères : Les bioplastiques (plastiques biodégradables à 100 % issus de la biomasse) sont favorisés dans les espaces verts écologiques et récupérés en vue de leur compostage. Ils sont conformes aux référentiels en usage (Labels Kompostierbar Allemagne, Autriche, Suisse.., OK Compost) et produits équivalents contrôlés, biodégradables à 100 % sans résidus inertes ou toxiques et compostables Ces bioplastiques sont issus de biomasse et couvrent une large gamme de matières et matériaux : films de culture, bâches de forçage, sacs plastiques, objets de vaisselle et divers compostables (cas de l amidon de maïs origine non OGM), des PLA (Polymères polylactiques), des PHA (Polymères polyhydroxyalcanoates) Les matières plastiques biofragmentables de type plastique synthétique additivé par des composés biodégradables sont interdites. C.3. Polymères plastiques Les polymères plastiques traditionnels d origine pétrolière ou de biomasse sont autorisés sur s ils recyclables à 100 %, non composites (cas des PE ). Les matières plastiques utilisées (piquets, tontines, sacs, bâches, films ), quand elles ne sont pas des bioplastiques, proviennent de matériaux plastiques recyclés à 100 % ou contiennent des matériaux recyclés en proportion significative (supérieure à 66 %). D. Ecomatériaux Les autres matériaux utilisables non listés proviendront, s ils existent dans leur catégorie, des écomatériaux qui respectent les normes ou référentiels officiels ou reconnus. p. 49/56

56 ANNEXE 6 : Amendements et fertilisants autorisés La fertilisation minérale ne peut être que complémentaire à une fumure organique régulière. Les produits utilisés sont choisis en priorité dans les produits minéraux portés dans l annexe II-A du règlement européen n 2092/91 relatif à l agricultu re biologique : ANNEXE II du Reg. européen 1991 R 2092 Fr. Consolidé Partie A : Engrais et amendements du sol Conditions générales applicables à tous les produits : à n'utiliser que dans le respect des dispositions de l'annexe I, et que dans le respect des dispositions de la législation relative à la mise sur le marché et à l'utilisation des produits considérés, applicable à l'agriculture générale dans l'état membre où le produit est utilisé. Produits composés ou contenant uniquement les matières reprises dans la liste ci-dessous : Désignation Description, exigences en matière de composition, Conditions d'emploi - Fumier Produit constitué par le mélange d'excréments d'animaux et de matière végétale (litière) Indication des espèces animales : Uniquement provenance d'élevage extensif au sens de l'article 6 paragraphe 5 du règlement (CEE) no 2328/91 du Conseil (1), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) N 3669/93 (2) - Fumier séché et fiente de volaille déshydratée Indication des espèces animales : Uniquement provenance d'élevage extensif au sens de l' article 6 paragraphe 5 du règlement (CEE) no 2328/91 - Compost d'excréments d'animaux solides, y compris les fientes de volaille, et fumiers compostés Indication des espèces animales : Provenance des élevages hors sol interdite - Excréments d'animaux liquides (lisier, urine ) Utilisation après fermentation contrôlée et/ou dilution appropriée Indication des espèces animales : Provenance des élevages hors sol interdite - Déchets ménagers compostés ou fermentés Produit obtenu à partir de déchets ménagers triés à la source, soumis à un compostage ou une fermentation anaérobie en vue de la production de biogaz Uniquement déchets végétaux et animaux : Produit dans un système de collecte fermé et contrôlé, accepté par l'état membre Teneurs maximales de la matière sèche en mg/kg : Cadmium : 0,7 ; cuivre : 70 ; nickel : 25 ; plomb : 45 ; zinc : 200 ; mercure : 0,4 ; chrome (total) : 70 ; chrome (VI) : 0 Uniquement au cours d'une période expirant le 31 mars Tourbe Utilisation limitée à l horticulture - Argiles naturelles (par exemple, perlite, vermiculite etc.) - Compost de champignonnières : la composition initiale du substrat doit être limitée à des produits de la présente liste. - Déjection de vers (lombricompost) et d'insectes - Guano - Mélange composté ou fermenté de matières végétales Produit obtenu à partir de mélanges de matières végétales, soumis à un compostage ou une fermentation anaérobie en vue de la production de biogaz Désignation Description, exigences en matière de composition, conditions d'emploi Les produits ou sous-produits d'origine animale réglementaires mentionnés ci-dessous : p. 50/56

57 - Farine de sang - Poudre de sabot - Poudre de corne - Poudre d'os ou poudre d'os dégélatinisé - Farine de poisson - Farine de viande - Farine de plume - Laine - Chiquettes - Poils Teneur maximale de la matière sèche en chrome (VI) en mg/kg: 0 - Produits laitiers - Produits et sous-produits organiques d'origine végétale pour engrais (Par exemple: farine de tourteau d'oléagineux, coque de cacao, radicelles de malt, ) - Algues et produits d'algues Obtenus directement par : i) des procédés physiques, notamment par déshydratation, congélation et broyage ; ii) extraction à l'eau ou avec des solutions aqueuses acides et/ou basiques; iii) fermentation. - Sciures et copeaux de bois : bois non traités chimiquement après abattage - Écorces compostées : bois non traités chimiquement après abattage - Cendres de bois : À base de bois non traité chimiquement après abattage - Phosphate naturel tendre Produit défini par la directive 76/116/CEE du Conseil (4), modifiée par la directive 89/284/CEE avec une teneur en cadmium inférieure ou égale à 90 mg/kg de P205 - Phosphate aluminocalcique Produit défini par la directive 76/116/CEE modifiée par la directive 89284/CEE Teneur en cadmium inférieure ou égale à 90 mg/kg de P205 Utilisation limitée aux sols basiques (ph> 7,5) - Scories de déphosphoration - Sel brut de potasse (Par exemple: kaïnite, sylvinite, ) - Sulfate de potassium pouvant contenir du sel de magnésium Produit obtenu à partir de sel brut de potasse par un procédé d'extraction physique et pouvant contenir également des sels de magnésium - Vinasse et extraits de vinasse Exclusion des vinasses ammoniacales - Carbonate de calcium d'origine naturelle (Par exemple: craie, marne, roche calcique moulue, maërl, craie phosphatée, ) - Carbonate de calcium et magnésium d'origine naturelle (Par exemple: craie magnésienne, roche calcique magnésienne moulue, ) - Sulfate de magnésium (Par exemple: kiesérite) Uniquement d'origine naturelle - Solution de chlorure de calcium Traitement foliaire des pommiers, après mise en évidence d'une carence en calcium - Sulfate de calcium (gypse) Produit défini par la directive 76/116/CEE modifiée par la directive 89/284/CEE ; uniquement d'origine naturelle - Chaux résiduaire de la fabrication du sucre - Soufre élémentaire Produit défini par la directive 76/116/CEE modifiée par la directive 89/284/CEE - Oligo-éléments Éléments repris dans la directive 89/530/CEE - Chlorure de sodium Uniquement sel gemme - Poudre de roche p. 51/56

58 ANNEXE 7 Modalités du contrôle. 1. DOCUMENTS EXIGÉS Intitulé du document Chapitre du référentiel concerné Plan de l espace vert (ou ensemble), surface, équipe de gestion Préambules 4. Plan de gestion écologique (et amélioration continue) Préambules 5. Code de bonnes pratiques pour la gestion des végétaux et des animaux 3 Mesures environnementales dans les pépinières fournisseurs (le cas échéant) et attestations non OGM 3 Plan de gestion du paysage 4 Plan de maîtrise de l énergie 5 Plan de réduction des nuisances sonores 6 Certificats d aptitude pour usage de produits phytosanitaires (le cas échéant) 9 Charte d accueil du public 10 Règlement de l espace vert ENREGISTREMENTS EXIGÉS Intitulé de l enregistrement Chapitre du référentiel concerné Bilan annuel de l eau 1 Registre des consommations d eau 1 Inventaires écologiques 3 Résultats d analyses 3 Traitements phytosanitaires effectués 9 Achats et fournisseurs de matériels, matériaux, produits 9 Comptabilité-matière 9 Réclamations des usagers 10 Registre des formations PLAN DE CONTRÔLE 1. Visites d audit L intervention d ECOCERT sur le site considéré pour vérifier la conformité au référentiel de la gestion de l espace vert considéré se fait à deux niveaux : lors de l engagement du postulant la première année, par une procédure d évaluation devant conduire logiquement à l habilitation avec une visite d audit approfondi, les années suivantes et durant toute la durée d adhésion du postulant, par une procédure de surveillance. Habilitation Surveillance Visites approfondies prévenues 1 1 Visites inopinées 0 ou 1 0 ou 1 2. Surveillance spécifique p. 52/56

59 En cas de manquement au référentiel en cours d adhésion sans toutefois qu il y ait eu retrait d attestation ou lorsque l admission a été prononcée sous cette condition, ECOCERT peut procéder à des visites supplémentaires approfondies ou inopinées. 3. Processus de contrôle Le fonctionnement du contrôle est décrit dans le document intitulé «Le processus de contrôle privé» disponible auprès d ECOCERT. p. 53/56

60 ANNEXE 8 Usage du logo Eve espace vert écologique - mentions obligatoires La mention espace vert écologique ainsi que le logo associé doivent être apposés visiblement à chaque entrée de l espace vert. En dessous figurera obligatoirement la mention suivante : Toute observation ou demande d information concernant la gestion écologique de cet espace vert peut être faite auprès de ECOCERT F L Isle Jourdain p. 54/56

61 LEXIQUE Gestion intensive / extensive : se réfère à l importance des interventions nécessaires (fréquence, durée) et est généralement lié à la sophistication du traitement (caractère plus ou moins horticole, décoration florale ). Voir les niveaux définis par la gestion différenciée. Bois certifié : Bois issus de forêts et de filières faisant l objet d une gestion durable contrôlée sur la base d un référentiel écologique ( exemple : FSC Forest Stewardship Council, PEFC Pan European Forest Certification ). Corridor/Coulée vert(e) : Espace vert linéaire entre les différents quartiers d'une agglomération. Débit de fuite : part des eaux pluviales rejetées à l égout. Espace naturel : Espace non ou très peu aménagé sur lequel se trouvent des espèces végétales et animales spontanées. Espace urbain : Espace en rapport avec la ville (selon l'insee, la ville est définie comme un territoire dans lequel se trouve un ensemble d'habitations présentant entre elles une continuité et comportant au moins habitants). Espace vert : les espaces verts couvrent une grande diversité d aménagements végétalisés (configuration, taille, nature, fréquentation ). On dénomme espace vert, un «espace de surface variable, planté ou boisé, public ou privé, destiné à la détente, à la promenade, aux loisirs et aux activités sportives, culturelles et sociales, qui assure un rôle écologique et paysager». Ce terme relativement récent, englobe désormais, l ensemble des espaces à dominante végétale qui répondent aux termes de : squares, parcs, jardins, boisements urbains, terrains de sports arborés, cimetières, zones vertes, allées et voies plantées et autres formes de végétalisation urbaine. E.T.P. : Evapotranspiration potentielle. Quantité d eau que cède à l atmosphère, par transpiration de la plante et par évaporation du sol, une culture de végétation abondante, en pleine croissance, couvrant totalement un sol largement pourvu d eau. Elle se calcule de façon théorique selon la formule de TURC ou la formule de Bouchet. Gestion différenciée : gestion des espaces selon leur usage ou leur typologie en fonction de l esthétique recherchée, du respect de l environnement et des économies d efforts. Elle offre des perspectives à moyen terme de reconquête écologique, paysagère et sociale. I.C.P.E. : Installations classées pour l environnement. Selon l'article du Code de l'environnement, les installations classées sont les usines, les ateliers, les dépôts, les chantiers, et d'une manière générale toutes les installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, pouvant présenter des dangers ou des inconvénients pour la commodité, la santé, la sécurité, la salubrité publique, l'agriculture, l'environnement, la conservation des sites et des monuments, ainsi que des éléments du patrimoine archéologique. Ces installations et activités sont inscrites dans une nomenclature et doivent obtenir en préfecture une autorisation préfectorale, ou effectuer une déclaration avant leur mise en service, suivant la gravité des dangers ou inconvénients qu'elles peuvent présenter. Jardin : espace organisé où sont implantés des végétaux utiles ou d agrément. Jardinière : bac de toute forme et volume rempli de terre ou de support de culture contenant des végétaux. La jardinière peut également être un jardinet sur dalle étanche ou un carré de pleine terre entourés de murets. Matériau : matière servant à la fabrication ou à la construction dans un espace vert. Matériels : ensemble des objets, machines, instruments, outils utilisés par un service pour la gestion et l entretien d un espace vert. On distingue le matériel fixe et le matériel mobile. p. 55/56

62 Matière fertilisante : matière répondant aux spécifications réglementaires concernant les substances et engrais utilisables dans le sol pour la nutrition des plantes. Elles peuvent être d origine minérale ou organique. M.I.A.T.E. : Matières d intérêt agronomique issues du traitement des eaux. Matières issues d un procédé de traitement physique, chimique ou biologique des eaux et toutes matières qui en contiennent, qui présentent, du fait de leurs caractéristiques, un intérêt pour la fertilisation des cultures ou l entretien ou l amélioration des sols agricoles. Mur vert : espace vertical ou oblique recouvert d espèces végétales. O.G.M. : Organisme génétiquement modifié défini à l article 2 de la Directive européenne n 90/220/CEE du Conseil du 23 avril 1990 relative à la dissémination volontaire d OGM dans l environnement. Parc : espace vert aménagé d une certaine étendue, public ou privé, souvent clos, Paysage : «Etendue d'un pays que l'on embrasse d'un seul coup d'œil» (Dictionnaire). L évolution sociale et les nouveaux modes de vie et de pensée en milieu urbain ont donné au paysage une nouvelle dimension intégrant des préoccupations écologiques, économiques et sociales. Ces préoccupations ont d'ailleurs amené les scientifiques et les professionnels à analyser le paysage de façon plus large en le considérant comme un système esthétique et vivant en évolution. Pied d arbre : espace de proximité ou cuvette en dépression entourant un arbre isolé ou d alignement. Cet espace peut être protégé par une grille qui possède des fonctions technique et esthétique. P.L.U. : Plan Local d Urbanisme. Produit phytosanitaire : produit d origine naturelle ou de synthèse permettant de lutter contre les parasites, les prédateurs ou les maladies des plantes. R.F.U. : Réserve en eau du sol facilement utilisable. Eau utilisable par la plante, retenue sous forme de films assez épais autour de particules terreuses ou dans de fins capillaires, cette eau est facilement absorbée par les racines. S.C.O.T. : Schéma de cohérence territoriale. Square : espace vert urbain de proximité généralement de petite taille. Trame verte : organisation en réseau des espaces verts. Terre plein : sol en place entre deux espaces minéraux généralement linéaires (rue, route ). Végétalisation : semis ou plantation de végétaux dans l'objectif d'insérer harmonieusement ou de protéger un aménagement. p. 56/56

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65 Eve, dans Les jardins de LiLIe La YiILe de LiLLe a déueloppé des actioru conctètes d"epuis 2o07 pour préseraet et.tcctoître lo biodfuersité. Çrâce à Ecocert, ces acfiorrs sont aujorud'hui reconn'les pat des ptofessiurtels d,e L'environnement et bientôt pm re grand pltblic. Le parc d,e ta citad,elle et Le parc Hend Matisse à LiLLe obtiennent Le Label " Espace Yert Ecologique, cettifié pm Ecocert.,m,lr \J/ ECOCERT Lille s'engage dans une gesrion plus respectucuse de ses cspaces Toutes ces âctions menées dans le but de préserver la biodiversité et de concilier I'Homme et la Nature dans la ville se devaicnt d'être évaluées et reconnues a{in d'en valoriser leur qualité Pour cela, 1a Municipalité a falr appcl à la société ECOCERT - prernier ccrriflcareur des prorlui* biologiltues du conuerce - qui a conçu le label. Espaces Verts Ecologiques " en pertenariat x'ec ia villc de Paris. ECOCERT esr un acteur hisroriclue et elrgâgé de t'âgriculture biologique, devcnu une rélérence inrcmationale du contrôle cr cle la cerrilic.rtion, spé, ciâlisé dans 1a cr'éation dc référenrlels Monsiear Eric Quiq et, Maûe- Adioint à I'Eruirottnemeît et o'ltx Esb.tces yefis, ei ant er conndiss.txs d"e la d.êmarche iùitiëe à Païis altec Ecocert et très intéressé po celle.ci, d demand,é ii la Drection des Parcs et Jardins de contacter cet oîgur,isme poul étudier les co?ditions ïeq&is s Pow obtenû h l'l,bellisatirm des d.erx l'arcs lillois les pl&.' cor'lr.s. qùi pernetrcnt de l'alorlser et accom, pagner lcs démarches de Frogrès. Arnsi le référcntiel EVE esr rlesriné à r,aloriscr les prariques écotogiques dans 1a Cette gestion. gestion drférentrée, gcstion des cspàces verrs. Cefte certificetion âpporte feconnaissancc et fàdapte âlrx câractédstirlues de chaque espace. Lobjectif esr rlc recherchcr l'équilibrc entre I'Homrre et la Nanrre l'afflchage politiqlrc de dénarchc enri- lisibilité âul,rès du public er renforce sam lcs opposer en proposanr Lrne gestion qui prolirc aussi bien à l'homme Label est délivré par un orgânisme âgrée ronncmenrale de la Ville plrisque le qu'à la Narure, en jardinanr avcc la et indépendâ11r. nature et non plus contre elle. Dcs critères à respecter i)etit à Fetit des changeurents ont pu Cette conformité être obsenés est dans 1e palsagc formaltsée par naturel une âtfestâtron lillois. " espace vcrr écologiquc qui " csr délivréc à là mire d'audits réâlisés pàr la Sôciété EcoCen"', lorsrpe lcs critères du ÉférentieL " espace vcrr écologique, sonr respecrés. ces critères portent notanment sur : - la mise en place d'unc gestion adâptée en fonction du lieu cr à l'usagc de I'espace par la pofularion ; - Là gestion économc de I'eau (arrosage raisonné, réclipéràtion de ]'eau dc pluie...) et la vâlorisalion det e{11uenrs si possiblc ; - le sun i de ]a quâlité du sol i - la prise en compre cle ]a biodiversiré pâr I'encourâgement d'unc diverslré floristique cr fâunistlquc révélatricc d'une bonnc cluallré du milieu er de Lâ vâriété dcs lubirars i - ia planration de végéraux nécessitànt leu d'entretien er sans OGlvl I - Lâ gesrion cles déchers verts (rédlrcrion, uiillsâti.rn sur place, valorisaron Far pâlllage er compostage) i - La mrse en placc cle la collccte sélective à disposition dlr public ; - lâ Iimitatbn <ies nuisances sonores d'c rtretien par ude ofrimisation cle I'organisrrLon tlu travail er dcs nulsddces sonores extéricufes relâti, vernenr rérluites; - la maîtrisc ales consoûrùâtions énergétiqucs et la rnise en placc d\ur programne rl'lntrorluction d'énergies - l'utilisation de produits plus rcspectueux de I'environnemenr proscriptil]n des cngrais urinéraux rle synthèse et dcs pesticides non âutorisés ell agriculture hiologiquc, rerrpl:rcés per des procluits naturels er hiologiqlrcs, pas de bols tûiré i ' le soin altx \'égétaux par ]a lufte inrégrée ou lurre biologiquc;

66 )È1.:, ;; - 1e respecr1c 1'cnvironnement par Les en des visiies sur sites et à une séric En plcnr cæur de La lille, il est un lieu usagers (naîrrise de 1'anrmal domestique, d'entretiens avec l'ensemble des inter-.1c passagc, cle détenre er de manifesta- sensibilisârions.1cs usagcrs cr venânts gestionnaires des sites : é1us, iions, il subit âinsi unc fortc prcssion jârdlnic.s municipaux, techniciens, urbaine au quotidien. - entreffises, srrr.lctures d inscrtion... La qualité.1e la gestion des espaces verts doit ôtrc liée à un procexus de conception / créadon des espaces vefts iniégrâdl un volet environne- La gestion dilïérenciée se traduit par l'akcrnance dc massifs horticoles er de massifs plus naturcls pcrmettânt à une flore locale de s'exprirner. Sur les talus fauchés, 1es promeneuls peuvent admiref Le référentiel est accessible à tous ttpes d'espaces verts et tous gestionnàires qu'ils soient privés ou publics la mâuve musquée, la centaurée et l'épilobe en éfis qui composent une prairie fleurie très esdrétique et qlri âftire foule de papillons et d'abeiltes. Les rnassifs sont semés de phacélies, planres permertant d'enrichir naturellemcnt 1e çol et servant de garde manger pour les abeilles. La vi]lc dc LilLe a pris le pârti.le n'urlliser ùucun produit phyrosaninire slrr le site tlu Dans le câs de Lille, I'hâbilirâtion â été un lnolnent iart d'implicàrion du scrvice et une enpérience enrichissânte câr on à FU démontrerque cette démap che ile progrès pouvlit ôrrc mcnée âussi bicn dans Le cadre d\rne gestion en régie dircctc rvec du personnel rnunlcipai pour 1c Parc de la CitadelLe qu'avec une entreprise tltùlâirc d\n marché cl'entretien respectànt un conformiré avec ce LabeL. Elle a obtenu en septemble 2007 lc lahel " Espace Ven EcoLogique ' Four ces deux espâ, Cet audir â éré cfrectué par les teclnlciens ltuâlifiés d'ecoccrt. ll a consisté Le Label se mérite, sa conscrvation encofe plus, et il â un coût I La certificâtion. Espaces Vens Ecologiques" est valable pour une durée de un an, soit pour lcs deux parcs concenés jusqu'au 31 décembrc 200E. Le label esr à norlvcau contrôlé un an après puis des conrrôles inopinés peuvenr êrre effectlrés tous les 3 âns. Dans le cas de Lille ia déurarchc clc certificrrlon â c(rûté En effet en délivrant lc labcl er pour le conserver, la société EcoCcrt@ énonce un certain noml.re rle recommandations à rcspectcr pour atnéliorer sâ cahier dcs charges tléfini par 1e service Ces recolnlrrendatlons collcernent pour le Parc Matixc. l'cnscmble des partenaires et interlenânts srr les cspaces labellisés : Monumcnt Historique (loi de 191-l) : - Mise en valeur du site, parc classé Tous les acteurs de terrâi11s, jarjiniers, cntreprises, rle L'ingénieur âu contrôleur clc ravaux se sont appropriés les niers, Lnais aussi les orgânisâteurs de t:ruûtion dcs remparls en fespectant fer sonnel ûrùnicipâi, cntreprise, jârdl- lctiorrs clc clébroussaillase er de fes- exigences dlr référentiel et ont partlcifé, chàcun à leur niveau, au succès de poralfes... spectacles et animarions divcrses rem- e. restituânt f intérêt écologique de l'habitat des remprrrs pour la flore et la faune, recréation de poinis dc vues L'opéIation. Au-deLà de la reconnaissânce, Ià ccrti, pour La compréhension du sire, inrcr- La certi{ication du parc Henri ficarion. Especes Verts EcoLogLqLres, Frétâtion clll site evec une Matisse et du pàrc de la Citadelle permet donc ure acti,rn durablc de signalétique intégrée âu pâ},sagc... gesrion écologique. En juin 2007, la Ville a tait procédcr à - Accueil du public : âménâgements un autlit Llu pafc Henfi Màtisse et du Le parc Henri lv{atisse d'équipenerts pour 1es différcnts Lrsagers, corbeilles à paflers, nouvcllcs parc de la Citadelle afin d'étudjer leur Lc pârc Heùi Matisse est le site précurseùr dc lâ gcstion différenciée à allées, parcoursenté... Lille. - Resraurarion des milieux naturels : Créé en 1995, Le parc a été conçu par lc paysngisrc GilLes CLEN'IENT sur le principe dù jardin en mouvenen. sel,n 1e4rel 1e paysagc n'esr pas figé. Le parc de la Citadcllc DepuLs 2001, tfois orientatiùrs - dont découlent 1es actions dc gestion et d'aménagement - ont été définies pour concllier eu mlcux l'homme et la Natlre: opérâûons d'eménâgeme1lt et d gestion écologique La volonté forte de pr.rréger er clc rcstaurer une bio.liversité longrernps

67 ignorée, se concrétise pâr Llne gestion s'âpparentant à celle d'un nilieu naturel : - invenraire de la faune et de lâ flore, - consenation sûr pied et sr:ivi des arbres à câvités, séncscents et àrbres morls et développement du bois mort sous di{férentes formcs pour la farlne er la flore vulnérables liées à ces - réouverture de milieux et n étrépage " pcrnettânl le retour d'espèces florlv tiqucs ayant dispâru ou régrcssées du site (réacrivation d.:s graines présentes clans le sol), - réintfoduction ou introduction d'espèces végétales dites assez communes ayânt d$paru or.l torlement régressé sur Lille (40 espèces,3290 bulbcs, 1670 godets, 600 m2 semés), - créâlion d'une berge à mârtin' pêcheur cn hiver 2006 et occùpée_en avril 2007 (première pour cc rype d'aménagemcnt dans la région Nord Pas-de-Caiais), - changemenr du sysrème d'éclairage Four un système diminuent l'impâcr de la pollution lurnineuse ûégative sur la faune et diminution de Ia duréc ale ionctlonnenent, - aménâgement dcs souteûa1ns âu seln des fortiflcâiions pour la protection des chauves-souris en hibenation, - création de marc et chanticrs divers de génie écolo-eiquen pâ(enariat avec des associâtions naluralistes, Les points forts, garants du label sont bien identi{iables : - l'âbsence d'ùtilisation de peslicides, - la présence r1\rn écologue cle terrain qui travaille en étroite collaboration avcc les jardiniers perrncttant d'âdâpter là gcstion âu tcrritoire (principe de 1a gestion différenciée), - inventâires qllr pernettent une véritâble connâissance écologique - fornation dc l'équipe rnunicipale à la gestion écologique, - inlormatioll er pârticipâtion du public : signalérique, événementiel, pârtenâriat associatif pour la découverte des sites, journal de la citadelle... - mise en valeur et place laissée à la flore sauvage. - dénarcl-re cngagée pour Ia réintroduction de l'écureuil rour, Pour 1e parc de la Citadelle,,,"" bonne connaissânce du site (son histoire, son pâssé écologique, son - reconstruction cl rediversification de 1a snate arbusrive par laplantâtion de écologie actuelle) et la Lnise en plâce plants de 28 cssences locales, d'un comité de gestion (instaûce de - installârior de nlchohs à passereàux, concertation réunie chaque annéc chouette hlrlotte et châuves-souris, pour décider des projets sur le parc) ont permis lbbtention de 1a certificâtion. Un partenariat avec lc service de l'éclairâge public a permis de réduire la pollution lunineùse grâce à des Luminaires à ailettes (faiscealr dirigé). Pour le parc Màtisse, la gestion effectuée depuis quelques années sur Les tâlus permet âujoufd'hui I'expression d'une ilore spontanée, en plus d'un résuitât esrhétique dc qualité. La conjugaison entre la fichesse écologique du silc et l'âménagemenr paysager de quâ1ité est un des atolrts mrrlevé lors de l'audit. Le concilietion entre flore sauvagc et flofe omementale et plus horricole esl exemplaire Les rechniciens d'ecoceri ont accompagné le service et un échéâncrer pour âttclndre cerrâlnes exqences â été établi, des actions correctives identifiées pour respecter les exigences du référenriel, le but érant bien sûr de conserver 1e label et tolltc l'émulâtion Pour les deux sites lillois il s'agit de la formâlisation de lâ gestion mise en ceuvre âll travers d'un doc[ment appelé plan de gestion écologique ct paysager (vue, âmbiance, compréhension hlstorique du site...). Le plan de gestion esr un document-guide qui décline lcs obiectifs, Les noyens, les échéances, les indicateurs et néthodes de suivi à mettre en LÊuvre. ll supposc un diâgnostic préâlable. Pour le parc de la Citadelle, une étude sur le suivi de la qualité dc I'eau et rn travail pour minimiser l'u!ilisâtion de l'eau potâb]e est à engager. Pour le parc Henri Malisse, delrx thé- LnâtiquesoDt à ûavaillel :, amélioration du dispositifde tri sélecrif des déchets, - Éduction de l'éclairage nocturne er donc de la pollution lumineuse. Uobtention de ce label valotise les agents et le service Le service est donc en plein travail pour àpportcr des réponses techniques concrètes à ces observâtrons. Chaque expérience, chaque site, chaque ville âyânt entrcpris cette.lémârche de certification fcra évoluel Le référenriel et sa quâlité. Lc respect de I'environnement inrègre âussi ur aspecr humain et social non négligeable. Un espace vert écologique a ùûe démarche d'information âctive et de pédagogie auprès du publlc. 11 "alortse les compétences clcs jardiniers iout en c,rntribuant à faire évoluer leur métiet oar le biais de 1a fornation, par le dévciopp"-."t d" L'accucil et de l'infoïmation du public. Cc premier succès noui encourâge. ALille, on étudie déjà l'extensionde lâ démârche à d'autres jardins publics et 1'é1u en a fait r-rn des objectifs de son mendât. Denisc JONCI{ERRE YiILe d.e Lille

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69 H,ca-ceYt{fiev La nature, 4) En terme d'inage, c'est aùsiun moyen i.:.::iit'iri"::* n[:î:,r,u;* quette idée I rés. Là ville trêre aux riller qui cn lont Lâ denende uû échintillon significatil de La collecrion, fermerian( rinsi dc faire comraitre les Pelârgonnrn, nrâis aùssi 1a \.il1e, une sôrre de carte de visùe qui per mei.te ferler de biodive.sité, d'innovâtion er de dlnamisme. Cerre imâge est à promôuvoir tant aùprès des pro{cssionnels que dcs bcnycrs. Pour les profesionneis, c'esr leur montrer que les services municiprux ori.les conpérerces er que les serviccs d'esfaces 'errs ne doivenr fas être consida' rés comme des con.!ûents, rnais bicd conne des collègues partenâircs qui ont le souci, comme eux, dc dé{cndre 1'horricultufr. P.,ur lcs habitllis de Bourses er pour les Elus, le Conservatoire Na.ionàl du felarg.nn,m esi lne vitiine, unc composanre da fleurissement et dc La polni.tue.l'embelliscmcnt clc la vi1le. Au début des amécs 90. la clécour.ene.llure nmtation d'un Pelargoniunr du grol,pe Clornrda a pemis de lâ Fa.cnier au concoun rlcs MéLnes de Cou$(ni ei de le bapdser ensllire'd,rmaine de Counon' CeLa Peut Parctîtte surgrenu d. certifiet la qu( ité de ros porcs et espdces verts. En effet pourquoi authentifier pdr un Label, un de plus, les parcs et jordins? Si La question se pose, c'est qu'il y a ùn besoif!, ûne nécessité nouclelle. Yoici Lq réponse de Monsieur ÇércLrd CIIAUSSET, Maire.a.djoint de La uille de Métignuc en Çitonrle. Ccnc.lénarche nous l'avons engàgac à lr'lérignac depuis 200i. Nous solrnes âllés vers la sesriôn diftérenciée des cs!âces velts, alec la nise en place dc codes clualité puis par la iirrnation er I,r senslbilisatnrn du peronnel. Nous avons réduir er nùnrrenant complètement ilr Lniné I'arl]ort d'eng.âis chnnnlùcs où de fr.dùits phvtosânitaircs dans Le' espaces verts. Nols âvonr égalenent. révlr1ù' rionné, La coùccptiod de nos esfaces vefts par les choix de végérel,x tlljs résistânts, m.ins go!flnânds cû câu, etc. Noùs nnùrnes r!ssi pionniers pour 1!.lénerclie de maîrrlre Je la cdnsommâtion d'catl dans tous les donames quis.nr de l. responsabihté de 1a ville et bien sû! cellri de L'arosage qui nous â temis de clinùruer cntrc 20 et ll0 0/o norre con$mmarion Certe lolùiquc cst intégréc à 1'Agenda 2l de la vllle. I-'éco-ce.tiiicetion est poùr nous l'asuance du respecr d une déûràrche e. dirrre évaluâtion in lapeùdanie qlri G.R. - E" le besoin.le narure en doii servr d'eremple rt dc rnodèlc au jardnier ville se faii de "f"i, plus en plus pressant On assisre à ure voloûté de ma.ier lâ vilte rrec 5) En termes d'actions éducatives et de le végéral. Le lulgdisation du véséial, la collecrion citadin.ru Ie néo rur.rl souhalte bénéficic cl'unc Dâftue " C'cst pounluoi Je nous l'engageons dès cene senice ' lelargonilm, esr!n Sourlen précleux année ul tous lcs parcs de La i'ille. tuiy qu'il esr facile à pâ.tir de ceux cn placc dan qui Lui as$re ùn ninimud de qualiré de.,- T -..,,-^,-,t-..r.. -,., Léco-ce(ilic:rrion offre égalcncnt urc lcs senes Jo:rmrcr lcs facultis d'arlaptanon néthode, engage sur des pratiqres qui ne des rasatal en ville sonr bien sûr les parcs, les tlân.es, leur d lleisité ou leur imérôt hor' sonr pâs é\âluécsu ùnc part de subjectl ticole. V,rici û inoycn concrct rlc perler cle lardim, tout le foncier non bâti, les espaces viré far un jury, ûais sul ùn protocolc à tûdivers,ré, d'â!xilirlres et dc FotcctioD nerurels qui consrirùenf des résenes de rcspcctcr Avec la certificarion, Les ù)yens biologique intéerée. Lon des opératiods plus en plus râres.û Je tlus en tll,s $nt évlllrés autant quc lc résultat. A r prres ou venes,,ux seires municipâlcs au l'herue oil Le développemerr durable cst nors de nlài, il est évidtnt quc Lcs lisites Le végétâl es( en quekluc sortc Ia natièrc deyenu une qliasi joùissance commentées du Consenatotre par les " lerd! preinièrc dc lâ vill.. ll e"t nécessaire de 1a niers, apportenr un nr.érêi ei une ûédibilhé séném1isée ", il esr bon de rappeler que la préservcr, dc 1'authentifier, de La dérel,ppcr ci sllrtout de s'assurer qu'elle esr pâs une asslr.ncc rous fin ne justific pas tous lcs moyens. Certfier 6)Enfin en ternes de communication, la risques, nais me garâmie que " L extioiratron de la ùlture sc flii 1c' plus " parution d'articles.lans la pre$e trâvai1lée " yrur que no". descendants horricole puissent en Frcfiter égalemenr. Les dériles ou dam la presse grand public. est un. chmi.tues " des nenre glorierses, la noyen de mortrer à nos ËLus que ie senice nenace des OGM, l'ârrificialisarion de Ia des esfces verrs esr ùn acrelrreconnu cr nrture Çérnrd CIJ-AUSSET sont des phénonrèncs qui sont.n que lâ trolnorlon de la ville prsse âussi pâr Adioirt tu Mafie de Mûisnac (33) ville. ll cst clonc csscrricl clue 1cs rilles et le uvnir fjr. er Ie s \"tr-ltr( '(hn,.l ( L Les alus qui ndi aùx côùùandes réâsissent D éiéslé à I' E'arinrù.ement Roldnd-Mdrie À4dRCERON en ol{rant une assurânce quâliré à leùr et aux DéPld.eûents YiLIe de Bonges site intem.t ser.ûd.h4{sset.îr

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71 { er tif{c atâons enair CInnement al"e s eê zzz*ytttgement durable Expérience du ser ice des Espoces Yerts de la Yil,Le de Ps'is : La Direction des Espaces Yetts et d,e L'Enuironnement est dîectement impliquée daru grands obiectifs de La n nicipqlité potrt faire d'e laris nne Yille Durùlc lasenda 2l) En parliculier cllc loue un rôle iniù)rtâtlt -la luttc contre I'ctlet de sclre - PInn ClimatLr (nroins?59ô d'énissions J'ici l05c L) - ]a pritservâtn)n de Lâ biojiler-.lté - Charte rcigionale dc 1a Br n'cnitél',si I'esp.ce vcft afportc une anéliorartù incoûtestabb de la.tualité envilonnementale dans la ville (quallté paysagète, dilerslté biologlque, qtulité cte L'air, c!c1e natunl de I'eâu, etc ), Les coù.11' i(rns de créàtion de L'espace, rnàis aussl son entretlen pcllvent â!o1r des rmpac$ importânts sut les di{férêntes cornpo' santes environnementales (sol lollué, gestion Je la rcsource e:tl, utrli-.arion Lle produits plrrrosanrtâites. bruit, cons)m' n:rtions éncrgéticlues liées à trcp Le managemer, t cnlironncment à l'échelon global - tâ prévenrnin des déchets et leur recvclagc ( mlrlch, conpostage. ) a commencé à avolr une rétlexlon sur De fa,r, à La iin Jcs années 90. 1a IIEVE L'nûFacr.le ses activités srr I'environnemeût, en 'la ;.riscrr':trrn.le la r ssolrce en call (récuférâtion eau de phrie, irrigarnrn farrlclllle - lhtilisâtion des produit5 faunc pllrs proche dirn 1-.I1)tosaDhâires, " process " la consomnattrn d'eau, ou encote le conccmant L'ensernbLe dc 1a filière des -t produits ph)rosaniéircs et ferrilisants \ bruit du matéricl mécanique - dc l'achat à l'élininàtion des produirs r--! Il.nànquair à ces réllexiorx parcellaire"' périmés en passant par lâ formati(lt,l et ri ùne vhion d'ensemble. Lâptarition dc Lâ I'agrétrent cles âpplicàteurs Cetre certificarion, âccluisen 2001 iûplique.lc nome ISO 11Û01 a été loccastrn de >>----) tentcr une dénarche gloè,ale plùs ou de L)in 1500 âeents et conceme Toutefois, il iil[ savoir q à l'orignc, la tcrrs les espace". vens du terrltolre pârlsicn. A ces deux démarches envi-.h:j- i1lgx# i i\ norne tso à été alaborée Pour certifier des " proces" " indusûicls, I'idée ronnementales, il fâut rajourer La cettificârion ".llltrliié' (lso 9002) du rle l'appliquer à dcs àctivité"( de rlfe. gestion J\rn tcrriroire " étair pllrrôr centre dc prorlucrion horricole de Rungis dodt nombk de critères de qua' - I'améliorâLion,lu service rendu aux 1ité rcioignenr Les Fréoccupâlions ustgen (tlhrrte d accueil) CcLa a demandé un gros effort d'inteqrératidl pour L'adâpter er, il:r f:llu presclue La préoccut-.:1tion environnemenrale û)is rnnées potll artcindre la cerrifica- Ilintérêt de la certification réside dâns crisie Jclris fot longrcrnps dans les les éléments suivants :.spàces vcrts fari".icns, et, Les iarjmiers - clc Ll villc n'ont pas attendu que 1'éco' Depuis, les choses se sonr améliorées e11e inplique un engagenent (objectifs L,gie devicnne à la nrodc pour scn 1-.uisc1ue d'autres collecrivltés (VilLers et morens) par l:r signature d'une. {rcier. Le jârdinlef frlt de 1'enr ironneùcrr...un feu col]rme N{onsieur Slndicar Orgc Aval...pouf ne pârler qùc Cotterets, services espaces rerts de L1'on, déclârarion de politique environnementale ' signée par l'âuiorilé hiérarchiqùe obligaroirement affichée louret:rln,le la prose... sans Lc saloir. des prrnniers) onr obtenu une certiticatrcn et l Atnor e même édlté en 2001uu La créanon d'espaces vcns d:n" la ville dans tous les sen'lces, a ûrêrre longternps été considérée cornne. LA " réfonse eù\'ironnemen- " Clutrlc d'afplicâtion de Ia nome ISO 140ù1 aux collecrilirés terriroriales ""1 Deux dérnarches diffétentes ont été menées initialement à la DE\IE : ' l'une concernanr un rernolre : eûsemlrle cles actirirés de gestion du BoLs de Boulogne (1000 ha) certi{ié en mai 2001 et qui inpliqualt ennron 10C personnes.

72 . il s'agit d'un processus d'amélioratic,n conrinue qui inrègre bien l'ictéc dc plânificalion des actions dâns lc tenps. - c'est un moretu de I'arnélùration des - la raçabiliré, 1es indicatellrs, les enregislrements, la plânificârion, le fait de paser d'unc culnre orale à une culure écritc soni Lles élénents d'amélioérion clc lâ gesrn)n et de la transmission des 1e contrô1e cffcctué pâr un organisne conpléter par une ceftificâtion 1ocâ1c dc indépendant à l'occasion d'audrts esr ch:lge du l,,go " Espace Verr Ecologique En effet, pour les usaeen dcs jârdins " - lâ certilication est accordée pour trcis - unc comnùnicatnd gédérule sur le sire comne pour les agcnts cle terrâin, ce qùi ans après autlir initiâl, des conrrôles esr lc plus directement visible er compréhensible, ce sont 1es changements de Conclusion sonr réàlisés ânnuellement. - le non fespect des engagements, ou praliques dans lâ gestion.luoticlienne liés Lâ réponse aùx ùouveaux enjeux environnementaux et de dér loppement l'absence de réponsc aux denandes de par exempte à l'abandon progresif des conections pcuvcnt faire perdre 1a cer pesticrles, des désherbanis, à la ûrise en durable nécesslte 1'adaprarion des struc' Gu\.re d'une gesrion diférenciée (sûlrtcs r r s pour v innodlrire plus de Les ce(ifications ont pernls à la DEVE naturelles, diversité biologiquc), t'introducrion clc milieux écologiques variés In,n des objectifs, des indicareun de gouvemâûce (irânslersalifé, co-élaborade faue un r'érltable saur culrurel en rerme de managenenl el, ont egalement(mares, noues, jârdin de sravier, zone de suiris, etc). C'esr cc que permettent ftès été 1'occasion L1e rnettre en évidence les phyrorcmédiation, murs végétalisés) erc, bien les systèmes lso qui garantissen limites de ]'exercice comme on peut Dans cette penpectiv, tne " labellisa, une amélioràrion continuc pâr des étapes bicn idcntifiécs. tion par site " â éré rcchcrchée Lc. Lâ comple{ité d'étâblir un étâr initiàl rétércnticl p.ivé. Espaces Vert IJexpérience menée à Paris monrfe âussi dans un nilieu urlain, Ecologique " proposé par la sociéré que les svstèmes ISO seuis nc pcrmettent pas toujours une àppropriâtion. La dérerninarion difficile d'indica- ECOCERT définir un cerrain nonrbie de critèfesrr) consldérés comûre càràcréri' locaie dll dévcloppemcnt durable par les sânt Lrne bonnc gcsrn)n écolrgique Je. agems de tcrarn ct par le public. Labsence d'une véritâh1e coûrptàbi1ité environnemcnèle, Là labellisation de jardins par sirc Après r un audit de terrain, les jardins afporte une réponse très coùplémenmire à Là ccrrificàtion systène. En Ilidentification des responsabilités répondant âur critèrcs font L'objct dtnc dans ùne organisarioû administrative attestarion de conformrté au labcl reconmissànt lcs efforts Éâlisés Localemcnt pas 1es agents, elle est un élément. " Espacc Vcn Ecoh,gique ". Les iné\'itâbles léticcnccs âu chânge- fort de lhibilité er de Retour cl'expériencc sârânrie pour lcs \,làlgré ccs difficultés, les deux délrarches sont désonnais bien ancrées dans la " testés " sur lâ bàse dù référentiel ECO- La réflexion àctucllcncnr medée à paris En 2006, 16 jadins parisiens ont éré visc à formaliseret àfaire. reconnaître ' culture de la dirccrion. CERI, 16 ont obtenus Ie label Espace une archifecture comprenant simulrané' Vct Ëcolrgique. Fort de cetre expérience, en 200?, ce sont 100 jardins qui Du management global au nent les deux niveaux : la cer.ificarion slsrème ei la labellisation terràin. développement durable local ont été audités, 60 ont éré labellisés, 10 r Lâ " cerrificarion sys- sonl en at.ente de levée de réserves Piete \EILLÆI Yille de Patis, ', I terre Stl est un olrnl Fin 200?, une granlle réunion de restirution a éré orgânisée àvec l'cnscnble dcs *ry, I q,, fermer de rcmert.e J t4lr? {,, rl r{0.mii t(, nlrr dùiièili, Aloùrl) :!14#rI: { rrl r( mrnârrerne.r qû' Lesponsables des jardins concernés, label-?l tru ûr Ir t r lyr{,?.ùr,iiùrrtr L t,ih Clti,tr & "' ii bal.l'un..tructure nars 1isés ou non. Ceûe réunioû a généré Jl trar.bdnj n lfuùilu ùtrtri?nd a-ùor rlsio&la J! Él,itli&ÉÎll!n Fcur ru, iel,rocher le comlraru ison, échanges, voire polémi.tue, r*lt-iiff,ff{"",, côti. rechnocrarique, mais on pert consrarer quil en ressort 4l trlu, À,,.iù? ah,r r4r!ro!a lj^ Ir0.i5ojtr Â.iiror (planitica.ion, 5l!! iârôlnnrl,l,,r n indicateurs, contrôles...etc) éloisné des préoccupationsanél rrâtion continuc. la oôl{ritr dl flôrihltu sr.n d.j M.tn r r/j 110/ une émularion ltui vâ dâns lc scns d'unc lflbî(u,\;ndd ts;ym,iû, 4llidLJ( LÈlrE!!.!,{ûr,û,r'rl.h,Â!ù'.r concrètes quoridiennes des âgcnts de tcr' rt)!!ù idxjl (ûddar. Un autrc aspcct positif de la labellsation par site touche au volet 1rû. nr,,érr rardrusr - Jn,r'ij rain ct slùtolrt la faible risibilité par le public qi.li fréquenre les jardins. inforina.iod communicirion sensibilisârion En cffet, il sr beâùcouplus fâcile Sans remettre en cause lâ néccssiré d'un sysrème de mânâgcmcnt globel pertrrmânt, il csr âppânl indispensâble de.lc conmunqlter n'r un Lteù que ùtr un Le Le jardin devient 1e supporr visuel de la mise en applicarion des prâriques environnenentales, i1 répond par la démonstrâtion à lâ {:tuestion souvent posée " qù'est ce que je peux fâirc à mon niveau, dans la vie qùotidienne " l Le jardin devient le châùrf d'âpplicarion et d'nnplicâtion du jedinier ainsi que Le supporr pédagogi.tuc ct de communicarion vers les usagers avec, - une communicâtidr hrcale par a{ii-

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75 AVilleurbartne, Le parc naturel. urbain de La Feyssine a obtenu en janvier 2008 le label d' E sp ac e V er t E c olo gique No*e collègue, Mireille Ma4uaire nous explique L,intérêt Erc yésente cette certifictttior. Defuis la création du parc de La Feyssine, la direction d.es espsles nefis de la aille de villeutbanne déoeloppe des méthodes de gestiut tespec:;.rcuses de l,enviroflnement et dsse: àifférentes des méthnd.es de gestiut plus horticole habituellenent utilisées dans les p@cs et j@dirrs. \ il' A Villeurbanne, la gestion différenciée une utilisatioll conremporainc, âux des espaces vefts propose d i11régrelfonctions Flus vâriées. dans l'efforr cle verdissement er de fleurissenenr de Véritable la ville la révo1urbn, composante il s'agrt d un environnementale. changement ll est quesrion cle menralités cr de de conporrcments prendrc en compte sur lc les fonctionnenents nâturels, rôle de l cspace verr dans la lâire nature avec et 1e rôle clc er norl la nature contre Lâ nalurc deds une certaine mesure, respecter les équilibres naturcls Dans ce contexte, dcpuis l'ouverrure en préservant la faune et la llorc ioca- du parc de la Feyssine, la direcrion des 1es et lcs ressources naturelles (l'eau, I air er les sols). La gestion difrérenciée fait évoluer le modèle horricole srandard en intégrânt à la gestion des especes verts un souci écologique. Ellc permet de gérer âu mierù le pâtrimoine vert en lntégrant des objectifs précis et en tendnl compte des moyert humains. ELlc crée cle nouteaux twcs d espaces plus libres correspondanr à espaces verts inrègre ces nouvelles méthodes de gestion. En cffet, le parc de la Feyssine offfe un paysâge naturel qui doit êrre présené er mis valeur à l'échelle des parcs de la ville de Villeurbannc mais aussi dc i agglomérâtion Lyonnàise. Aussi, le parc de la Feyssine a ure identité proprc et spécifique àvec un paysage "naturel' de forêt alluviale. On y trouve la dçmière secrion des berges du Rhône non amédagées à i entrée de Lyon. La ripisylve est classée au SDAGE Rhin Rhône er présenté un réel inrérêt paysâger En outre, le parc offre une biodiversité âniùale er végérale rour â fait pârricu- Lière er que I on ne rerrouve nulle parr aillcurs sur lcs parcs cr ja ins cle Villeurbanne. A norer la présence d'une tuugère (OphiogLossum vulgatum) rare et faisanr I'objet d'une protecrion, la présence d'orchirlées rares (]t présenrcs uniquement sur quelques starions dans lc Rhône: Epipàctis Rlrodâniens, 19 taxons dorchidées sonr par âilleurs présents. Une énrdc du peuplement " avifaunistique ' du parc â été menéc àu cours. L objecrifde cetre énrde érâir d'identi, fier: -le nombrc d'espèces qui liéquentcnt 1e sjte poursc reproduire, passer I hivcr, se nourrir ou Four I utiliser comme halte lnlgrarorre. te définir lc nombre dc couples par espèce rcproducrice -de definir lcs zones de reproduction et car.rrrclser lcs critclts nc!c\s.rfes pour I'rnst:ilarron Je I t,pècc

76 j '} inconrestablement un Espace Vert Ëcologique, un endroit digne du Label EVE décemé par ces experts en janvier dernier. En dehors de Pads, seuls deux ans un dispositifcomplet au service des Cette invenraire a permis entre aurre entreprises et des collectivirés (paysàgistes, pépiniéristes, gestionnaires aurres espaces verts à Lille partageaient jusqu'ici cetre fierté. ll est donc le troide savorr que 47 espèces fréquentâient le parc à un rroment dodné de l'ànnée er 2l esfèces nichcuses dont, 20 sont d'espaces naturels...) pour gârantir au public un haut niveau d'exigence en Pour la vil1e, la seule charge financière protégées (rouge-gorge, rossignol, 111âr-Lnatièrtinet de développement dùrâble. représentée pâr ce label est le coût de noir, érourneau, sansonnet, l'audit réalisé par Ecocen dun mon- Il s'agissait, pour la direction des espaces verrs, de formaliser les pratiques de mésange... ) tart de I 000 TTC. Un suivi rle cet inventaire est réalisé gestion âu regard des différents points Les principes de gestion de la Feyssine observés ou objectifs fixés par 1es auditeurs étaient conformes aux câhiers des char, du Label EVE. ges du label EVE, il n y â donc pâs er.r D autre part, des invedtàires des lieu de faire évoluer nos prâtiques, ne amphibiens, des chiroptères, des Les différents objectifs fixés par la générânt âinsi pas de délais d'obren, coléoptères, un suivi cle le flore par des société Ecocert portent sur les points tion particulier et de coûts étudiants du laboraroire de carnpus de supflémentahes aux coûts de gestion 1a Douasont autant d'éléments qui permetrent d'avoir des indicateurs et un. une gestion diférenciée (ou, nieux, habituelle du parc de la Feyssine. un plan de gestion écologique propre bon suivi de 1'évolution de la biodiversité présente sù ce parc nâturel. permis de mettre en avant le travail, de La labellisation du parc de la Feyssine a au parc de la Feyssine),. 1'eâù, ressource rare à économiser : valoriser les compérences et le savoir Pour finir, il s agit d un slre sensible et fragile dont ilfaut préserver les ressources. En effer, cette zone a été exploitée protéger,. faire de l'équipe de jardiniers chargés le so1, organisme vivant à nourrir et de la gestion et de donner un réel sens à lâ communication opérée sù ce parc. penclant plus de 200 ans pour }e caprâge.les eaux, et â permrs ". zéro produits de synrhèses " (engrais, pesticides), sources de pollutions de sols et des nappes, Vérirable émulation au seinde ia direction des espaces verts, ce modèle de l'alhentation en eau potable l'agglomérarion Lyonnaise. Le captage des gestion est un exemple à reproduire sur eaux a été abandonné dans les arnées.1'accroissement de La biodiversiréd'autres parcs de plus petites tailles et 1930, et 1e site laissé à l abandon, Iaissant végétale er ânimâle, en situation plus urbaine. ainsi la nature reprcndrc ces. les économies d'énergie et le recours Ainsi, deux jardins de mr chacun droits I Aujourd'hui, ils'agit aussi pour aux énergies renouvelables, récemment aménagés aulont une ges- nous.le préservcr les ressources au niveau tiu so1 afin de garanrir les équilibfes écologiques insrallés dans une histoire récentes du site et lcs biotopes ainsi formés. Aussi àfin de reconnâîrre ces nouvelles tréthodes cle gestion, de vâloriser le actions enrreprise par l'équipe chargée de I entreticn dc la Feyssine, la dérnarche d'obtention du 1abe1 EVE (espace vert écologique urbain) â été entreprise en décembre Ce label semblait correspondre aux preriqùes de gestion du parc de la Feyssine- Ce label a été créé et délivré à ce jour, exclusivement, par la société Ecocert. Issu d'un mouvement associâtif européen (Belgique, Espagne, Allernagne...) dont la Frânce était le leader dans les années 1970, Fcocert est un orgânisme indépendant de contrôle et de certi{icâtion créé en Mieux connu pour sa fâmeuse certification AB (agriculture biologique), i1 développe aussi depuis deux. la réduction du bruit et de la pollution de l'âir dues aux mâchines,. le recyclage des déchets, en particulier La fabricatior de compost,. le savoir-fane des jârdiniers et linformarion du public,. uù projet de paysâge, espace de nature évolurive. Les audits de labellisation se sont déroulés en décembre 2007 er le labela été obtenu à lâ suite en janvier Les experrs d'ecocert Control n'ont rien trouvé à redire : engrais organiques d'origine naturelle, recyclage et compostâge des déchets, recours aux énergies renouvelables, protection des eaux, des sols er de 1'aù, aucune trace d'herbicides, et même une acrion pédagogique auprès des écoliers : le parc naturel urbain de la Feyssine est tion similaire en plein cceur de Villeurbanne. Mireille À4AQUAIRE ville de Yilbuùame j Lnt!,,hb )ûàtl tu 1nb ûùtntu d,!æn&fo) ' rsâ AruruJ

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