Plan Stratégique Pluriannuel Pays-Bas - Benin

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Plan Stratégique Pluriannuel 2014-2017 Pays-Bas - Benin"

Transcription

1 Plan Stratégique Pluriannuel Pays-Bas - Benin

2 Table des matières Table des matièresi Liste des sigles et abréviations ii 1. Résumé d exécution 1 2. Résultats and leçons apprises Introduction Résultats Leçons 2 3. Analyse du pays Généralités Transition ; de l Aide au Commerce Sécurité alimentaire Eau et Assainissement Santé et Droits sexuels et reproductifs (SDSR) et plus particulièrement les «Droits des Femmes» 8 4. Programme de Coopération : objectifs, résultats, activités et risques Introduction Transition ; de l Aide au Commerce Développement du Secteur privé et Relations commerciales (Diplomatie économique) Programmation et modalités conjoints de l UE Sécurité alimentaire Eau et Assainissement Santé et Droits sexuels et reproductifs (SDSR) et plus particulièrement les «Droits des Femmes» Autres instruments de la politique étrangère Introduction Sécurité et Droits de l Homme Diplomatie publique Pays de Co-accréditation Budget i

3 Liste des sigles et abréviations ABG Appui Budgétaire Général ABMS/PSI Association Béninoise pour le Marketing Social et la communication pour la santé/population Services International ABPF/IPPF Association Béninoise de Promotion de la Famille/International Planned Parenthood Federation AFD Agence Française de Développement AMAB Assurance Mutuelle Agricole du Bénin ANAF Association Nationale des Femmes agricultrices du Bénin ATPC Assainissement Total piloté par la Communauté BAD Banque Africaine de Développement BMZ Bundes Ministerium für Zusammenarbeit CBI Centre pour la promotion des importations en provenance des pays en développement CEDEAO Communauté économique des Etats de l Afrique de l Ouest CEDEF Convention su l élimination de toutes les formes de discrimination à l égard des femmes CNUDE Convention des Nations unies relative aux droits de l enfant CTB Coopération Technique Belge DGEau Direction/Directeur Général de l Eau DGGF Dutch Good Growth Fund DGR Direction/Directeur du Génie Rural DHAB Direction/Directeur de l Hygiène et de l Assainissement de Base DME Directie Milieu en Energie DSO Directie Sociale Ontwikkeling (direction du développement social) DSRP Document stratégique de Réduction de la Pauvreté EDS Enquête Démographique et Sanitaire ENACOG Enquête Nationale sur la Corruption et la Gouvernance FADeC Fonds d Appui au Développement des Communes FAO Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture FECECAM Fédération des Caisses d Epargne et de Crédit Agricole du Bénin FED Fonds Européen de Développement FIDA Fonds international de développement agricole FMI Fonds Monétaire International FNDA Fond National de Développement Agricole FNUAP Fonds des Nations Unies pour la Population FUPRO Fédération des Unions des Producteurs du Bénin GdB Gouvernement du Bénin GFATM/CCM Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme / Mécanismes de coordination pays GIRE Gestion Intégrée des Ressources en Eau GIZ Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit IFDC International Fertilizer Development Center IGE Inspecteur/Inspection Générale d Etat IOB Inspectie Ontwikkelingssamenwerking en Beleidsevaluatie (inspection de la coopération et de l évaluation de la politique) du Ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas ISB Inspectie en Evaluatie Bedrijfsvoering (inspection et évaluation du management) IST Infections Sexuellement transmissibles IUCN International Union for the Conservation of Nature KIT Koninklijk Instituut voor de Tropen (Institut royal des Tropiques) KfW Kreditanstalt für Wiederaufbau LEPI Liste Electorale Permanente Informatisée LGBT Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transgenres MAEP Ministère de l Agriculture, de l Elevage et de la Pêche MCA/MCC Millennium Challenge Account/Millennium Challenge Corporation MMF Match Making Facility MS Ministère de la Santé MT Management Team ii

4 NABC NFP NICHE NUFFIC NWP OIT OMD ONG ORIO PAM PCAD PFM PME PNE PPEA PPP PSI PSPA PSRSA PTF PTN PUM SBOS SCRP SRDS SDAGE SNV SONEB THP TMT UE UNESCO-IHE UVW WIN WSP WUR Netherlands African Business Council Netherlands Fellowship Programme Initiative néerlandaise pour le renforcement des capacités dans l'enseignement supérieur Netherlands Organization for International Cooperation in Higher Education Nederlands Water Partnerschap (partenariat néerlandais de l eau) Organisation Internationale du travail Objectif du Millénaire pour le Développement Organisation non gouvernementale OntwikkelingsRelevante InfrastructuurOntwikkeling (Programme néerlandais pour le développement des infrastructures) Programme Alimentaire Mondial Plan cadre des Nations Unies pour le développement Public Finance Management Petites et Moyennes Entreprises Partenariat National de l Eau Plan Pluriannuel d appui aux secteurs de l Eau et de l Assainissement Partenariaat Publiek-Privé Private Sector Investment Plan stratégique pluriannuel Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole Partenaires Techniques et Financiers Pratiques traditionnelles néfastes Programma Experts seniors néerlandais Collaborateur senior de gestion à la Coopération Stratégie de Croissance pour la Réduction de Pauvreté Santé reproductif et Droits sexuels Schéma Directeur d Aménagement et de Gestion des Eaux Organisation néerlandaise de développement Société Nationale des Eaux du Bénin The Hunger Project Tailor Made Training Union Européenne UNESCO Institute for Hydraulic Engineering Unie van Waterschappen (union des organismes chargés de la surveillance des eaux) Water Integrity Network Water and Sanitation Programme de la Banque Mondiale Wageningen University and Research Centre iii

5 1. Résumé d exécution Le présent plan stratégique pluriannuel (PSPA) est en grande partie basé sur le PSPA Il est d'une part une actualisation basée sur un nouvel élément de la politique néerlandaise qui est le Bénin comme pays de transition et sur les expériences à ce jour, et d'autre part la continuation des trois secteurs déjà sélectionnés : la sécurité alimentaire, la santé et les droits sexuels et reproductifs, et l'eau et de l'assainissement. Le Bénin est un pays en transition ce qui implique pour le gouvernement des Pays-Bas qu à un moment dans l'avenir, les relations entre le Bénin et les Pays-Bas seront principalement basées sur le commerce. À l'heure actuelle ces relations sont surtout basées sur l'aide (la coopération). Le PSPA proposé a été discuté avec les PTF le 9 octobre 2013 et avec le gouvernement le 11 octobre 2013 à bord du vaisseau de la marine HNLMS Rotterdam. Le Bénin est un pays qui aura encore besoin d'aide pendant plus d'une décennie. Pour ne citer que quelques exemples : la croissance économique moyenne prise sur une longue période ne dépasse pas la croissance démographique ; le taux de pauvreté reste élevé : 35 % de la population ; le taux de mortalité maternelle est élevé; il en est de même pour le pourcentage de jeunes âgés de 15 à 19 ans qui ont déjà un enfant ; le taux de chômage aussi est élevé. Ces problèmes persistent en partie en raison des questions de gouvernance que le gouvernement central n est toujours pas capable de résoudre adéquatement. Bien que le Bénin se prépare à atteindre l'omd relatif à l'accès à l'eau potable, il reste encore bon nombre de demandes non satisfaites pour des services d'assainissement. Les paysans béninois (femmes et hommes) produisent encore insuffisamment pour les marchés, en dépit de l'énorme potentiel qui existe pour le commerce avec par exemple le Nigeria. Cela est dû au manque de connaissances sur les systèmes de marché, mais aussi à un climat des affaires peu développé. Bénin se trouve très bas sur l'indice «Doing Business» de la Banque mondiale. Le commerce entre le Bénin et les Pays-Bas est à un niveau assez faible par rapport à d'autres pays partenaires. Pour que le Bénin prospère, l'amélioration du climat des affaires est une condition sine qua non. L'ambassade propose une «approche de transition» qui contribue à l'amélioration du climat des affaires et crée ainsi du commerce et des opportunités commerciales pour les entreprises locales, tout en stimulant les investissements d entrepreneurs néerlandais et la participation d instituts scientifiques néerlandaises. Ces aspects de transition seront mis plus en avant dans chacun des trois secteurs. L aide dominera la relation dans les années à venir et l'ambassade propose de poursuivre l'approche des trois secteurs telle qu élaborée dans le précédent PSPA. Une approche sectorielle dans le secteur de l'eau et de l'assainissement est visée, couvrant l'eau potable rurale et urbaine, l'assainissement rural et urbain, la gestion intégrée des ressources en eau, ainsi que le renforcement de la relation entre l'eau et la sécurité alimentaire. L'approche de la sécurité alimentaire sera axée sur le marché et a quelques grands programmes portant sur les pistes rurales, les questions foncières, les services agro-business et le développement des marchés locaux et régionaux. L'approche de la santé et des droits sexuels et reproductifs (SDSR) visera la diminution de la mortalité maternelle et néonatale, la réduction du VIH et l amélioration de l'accès aux contraceptifs modernes avec pour objectif global de contribuer à la réduction de la croissance rapide de la population. Dans les trois secteurs, les questions de gouvernance, y compris la reddition de comptes et la décentralisation, continueront d'être des éléments importants. L'ambassade jouera un rôle actif pour garantir que les mécanismes qui sont financés centralement (NICHE, l'unicef, le Fonds mondial pour l'assainissement, 2SCALE, DGGF, etc.) sont mis en exécution de manière complémentaire. 2. Résultats et leçons apprises Introduction. Le PSPA était basé sur une combinaison de modalités et de thèmes : l'appui Budgétaire Général (ABG, environ 35% du budget), la bonne gouvernance (10%), l'eau et l'assainissement (30%), l'éducation (15%) et le développement du secteur privé lié à l'agriculture (10%). L ampleur de ces modalités et thèmes s'est cependant avéré trop ambitieux, et par conséquent certains résultats escomptés n'ont pas été atteints. Dans le PSPA un recentrage a été introduit : trois thèmes principaux (les secteurs eau et assainissement, sécurité alimentaire et SDSR), dont deux étaient nouveaux (SDSR, et sécurité alimentaire), avec un recentrage sur le développement 1

6 du secteur privé (dans le but d'une part de contribuer à l'amélioration du climat des affaires au Bénin et de l'autre de stimuler les relations commerciales et d'investissement avec les Pays-Bas). En termes de stratégie, pour tous les thèmes plus d attention était focalisée sur «l'obtention de résultats sur le terrain». 2.2 Résultats. L ABG, qui était soutenu par des projets spécifiques pour améliorer le financement du secteur public, a été fourni jusqu en 2010 (lorsque l'appui budgétaire général a pris fin dans la plupart des pays partenaires suite à une décision ministérielle), mais n'a pas été un grand succès. Bien que les donateurs aient réussi, par le dialogue, à contenir les déficits budgétaires du gouvernement, l augmentation de la consommation du gouvernement (augmentation des salaires et des primes des fonctionnaires) au détriment des dépenses publiques ne pouvait pas être évitée. Les projets de gouvernance liées à des programmes de soutien des finances publiques (l'organe du Médiateur, l Inspecteur Général d'etat (IGE)), ont été supprimés en , tandis que le programme réussi sur la responsabilisation des autorités, développé par deux fortes ONG locales (Social Watch et ALCRER) a été élargi en 2012 afin de soutenir le côté demandeur de la reddition de compte. Bien que le soutien à la LEPI (une liste permanente automatisé des électeurs ; un grand projet financé par un nombre important de donateurs) se soit avéré essentiel lors des élections de 2011, la gestion ultérieure de ce système par le gouvernement (mettant ainsi en danger la pérennité de la liste) a fait que beaucoup de bailleurs de fonds sont réticents à envisager un financement supplémentaire. En termes d'eau et d'assainissement les résultats escomptés dans le PSPA ont été surpassés et le soutien des Pays-Bas a donné lieu à une augmentation annuelle moyenne de personnes ayant accès à l'eau potable. Les résultats dans les zones rurales étaient bien meilleurs que dans les zones urbaines, tandis que les résultats en matière d'assainissement de base étaient inférieurs aux prévisions. La décentralisation est un élément important du programme d'eau et d'assainissement et à travers le Programme Pluriannuel d'appui aux secteurs de l'eau et de l'assainissement (PPEA), qui utilise des procédures nationales pour financer les entités décentralisées, chaque année une part plus importante des fonds pour construire des puits et des latrines a été gérée au niveau local. Un programme en cours (PPEA II) a été élaboré en 2012 et est entré en vigueur au début de 2013, dans lequel les enseignements tirés du premier programme ont été intégrés (plus d'attention à l'assainissement, attention au transport de l'eau potable des puits aux foyers, approfondissement du processus de décentralisation). Durant la période , un dialogue a eu lieu avec le ministère de l'agriculture en ce qui concerne la formulation de sa stratégie agricole (l'ensemble du processus a duré six ans et a abouti à un document avec trop de priorités non soutenues par un budget approprié) et certains projets ont été financés (appui à l'organisation des agriculteurs dans le secteur du coton, un projet de recherche pour déterminer la faisabilité de la production de jatropha à petite échelle et par la suite d'une génération de carburant à petite échelle). La politique de sécurité alimentaire élaboré et approuvé la mi-2012 a pris cependant une approche différente, avec des interventions plus proches du terrain (par exemple, une approche régionale visant à développer les marchés locaux) plutôt que de grandes approches axées sur les politiques. Cela impliquait davantage de projets au niveau local, une sortie de la filière coton (car trop politisée et donc sans assez de possibilités pour obtenir des résultats durables) et moins de temps et d'énergie dépensés sur le dialogue au niveau central. Pour le nouveau secteur SDSR, en 2012 deux grands programmes avec des ONG ont été mis en exécution tandis que des projets avec le gouvernement étaient en préparation. 2.3 Leçons. Généralités. Sur la base des conclusions de Strategic Governance and Corruption Analysis (SGACA- 2007), l'un des objectifs stratégiques du PSPA a été de soutenir les ONG ayant un développement des capacités pour leur permettre de recevoir un financement de base après un certain nombre d'années et de renforcer des institutions gouvernementales liées à la gouvernance de telle manière qu'elles seraient prises en charge par le budget national dans un certain nombre d'années. Cela s'est avéré être trop ambitieux et donc à partir de 2012 le soutien a été continué mais dans un cadre différent ; la suppression progressive de l'aide aux institutions gouvernementales qui ne sont pas liées aux trois thèmes (un processus qui sera achevé d'ici la fin de 2013), tandis que le financement de projets a continué avec les ONG existantes et de nouvelles ONG. 2

7 Eau. Même si l'ambassade a investi beaucoup de temps, de financement et d'énergie dans l'amélioration des structures gouvernementales liées à l'eau et l'assainissement, l objectif de fournir un appui budgétaire sectoriel n'a pas encore été atteint. Les structures gouvernementales sont encore trop faibles et les procédures du gouvernement ont encore de nombreux problèmes qui peuvent entraîner des retards considérables. Les audits externes et l'assistance technique sont donc encore une condition préalable pour obtenir des résultats. Les audits et l'assistance technique sont également utilisés pour conduire le renforcement des capacités au niveau du gouvernement. Le nouveau PPEA II prend en compte ces éléments, tout en visant toujours à l'appui budgétaire sectoriel. L expérience avec le premier programme d'eau et d'assainissement de grande taille (PPEA) montre que plus d'investissements sont nécessaires dans la planification, la surveillance et les systèmes de contrôle qualité. En plus, la maintenance et la gestion des infrastructures (systèmes d'eau et latrines) nécessitent plus d'attention. En outre, le gouvernement du Bénin a besoin d'investir davantage dans l'hygiène, à la fois comme un moyen en soi comme dans la sécurisation de l impact dans l'approvisionnement en eau potable. Les deux sous-secteurs devraient être abordés d'une manière plus intégrée et cet aspect est l'un des éléments fondamentaux du PPEA II. Agriculture/sécurité alimentaire. Selon le PSPA de , les résultats des activités dans le secteur agricole jusqu à la fin de 2011 étaient plutôt décevants, en partie à cause l'absence de politique gouvernementale. Dans la période , l'ambassade a investi beaucoup de temps et d'énergie dans le dialogue politique pour aider le gouvernement avec l'élaboration de sa nouvelle stratégie agricole, mais ce processus prenait trop de temps alors que la stratégie elle-même manquait de priorités et de financement requis. Au cours de la seconde moitié de 2011 et mi-2012, du temps était accordé à l'ambassade pour développer une stratégie de sécurité alimentaire. En même temps la formulation de certains programmes majeurs (approche communale, pistes rurales, foncier rural) a été lancée. Cela s'est avéré être une approche pragmatique qui a conduit à plusieurs activités qui sont déjà en cours d'exécution. Le lancement de programmes qui nécessitent la participation intense du gouvernement (foncier rural, statistiques agricoles) s'est avéré prendre beaucoup plus de temps que prévu. SRDS. Dans le PSPA , de l'ambassade a été autorisé à prendre un départ contrôlé avec un nouveau thème, Santé reproductif et Droits sexuels. La raison principale était que l'ambassade a dû recruter un expert à partir de fin 2011 alors que l'équipe de la SDSR ne serait complète qu à partir de mi L'approche par l'ambassade (appuyée techniquement par la DSO) de commencer les activités d'abord avec deux grandes ONG spécialisées (ABMS/PSI et ABPF/IPPF) dans le but d'obtenir des résultats rapides et de prendre le temps d établir de bonnes relations avec le ministère de la santé a bien fonctionné. En outre, l'ambassade a fait preuve d'innovation pour rejoindre les chefs religieux en ce qui concerne le planning familial. Modalités. Les possibilités d'utiliser les fonds communs et/ou l appui budgétaire sectoriel sont limitées. Les structures gouvernementales sont souvent trop faibles (avec un engagement d'amélioration qui n est pas assez disponible à la plupart des niveaux) et la coordination des donateurs est peu développée (encore trop de conditions spécifiques des donateurs en matière de rapports, audits, etc.). Néanmoins, l'ambassade continuera à œuvrer pour l'utilisation de ces instruments parce que, si correctement appliqués, ils pousseront la capacité gouvernementale à exécuter ses propres plans et stratégies. L'approche pragmatique d'utiliser si possible la coopération déléguée, a été un succès. Cela a été fait avec le Danemark dans les domaines de l'éducation, de l'infrastructure routière rurale et de l'eau ; avec la Délégation Européenne dans les domaines de la gestion des finances publiques, de l'eau et de l'infrastructure routière rurale (les deux derniers sont encore en préparation) alors que la discussion est en cours avec l'usaid dans le domaine de la SDSR et avec le Millenium Challenge Account (MCA) en ce qui concerne foncier rural. Au cours des dernières années, l'ambassade finance de plus en plus de projets en passant par des ONG (locales). Habituellement les ONG sont présélectionnées sur leur capacité à produire des résultats et ainsi l appui du développement des capacités de ces ONG a besoin de moins d'attention. Fournir un financement de base à des ONG qui sont en mesure de fournir des résultats est une option qui sera examinée plus activement par l'ambassade. 3

8 Le développement de programmes et projets de grande échelle prend du temps, surtout si un rôle actif du gouvernement est nécessaire, tandis que la mise en œuvre nécessite un rôle de surveillance active de l'ambassade. Etant donné que les réalisations budgétaires sont généralement plus basses que prévues, l'ambassade applique une forme saine de sur-programmation. De plus, jusqu'en 2012 une part peu importante du budget disponible était déboursée dans le dernier trimestre de l'année. En 2012, l'ambassade a pris des mesures pour remédier à cela avec pour résultat qu à la mi-2013, plus de 60% du budget avait déjà été décaissé. Décentralisation. Le processus de décentralisation au Bénin a commencé il ya plus d'une décennie et n'est pas encore terminée. Si la décentralisation est plus ou moins acceptée comme partie intégrante du paysage politique (et semble donc irréversible), une partie du gouvernement (central) du Bénin envoie également des signaux mitigés sur la volonté de conduire et de compléter la décentralisation. Bien que l'ambassade n'ait pas financé la décentralisation en soi, la leçon à tirer est que la volonté à des niveaux locaux de réagir à des incitations appropriées est supérieure qu à des niveaux centraux. Ainsi, dans les trois secteurs, les aspects de décentralisation jouent souvent un rôle central. 3. Analyse du pays. 3.1 Généralités Les conclusions les plus importantes pour le PSPA de l'analyse du contexte sont les suivantes : Bien que le Bénin fasse partie des pays les plus pauvres, ses ressources naturelles en combinaison avec sa situation géographique constituent un potentiel de développement qui devrait permettre une croissance économique plus forte et plus diversifiée. Le climat, le sol et l'eau peuvent être mieux utilisés et de façon plus intensive pour l'agriculture, tandis qu avec le Port de Cotonou et la présence d'un vaste hinterland (notamment le Niger) et y inclus le Nigeria, le Bénin dispose d'un avantage comparatif considérable, tant en termes de commerce de transit des marchandises qu en transformation locale de produits agricoles. En termes de développement social le Bénin a fait du progrès, mais l'éducation, la santé et les services sociaux sont encore insuffisants, à la fois qualitativement et quantitativement. En termes de réalisation des OMD, ce n est que pour l'eau potable que le Bénin n a pas de retard. Les autres OMD ne sont pas sur un sentier qui rassure sur leur atteinte en La forte croissance démographique (3,5% par an) est une contrainte importante. La croissance économique est à peine suffisante pour compenser la croissance démographique. Il sera difficile pour le Bénin de réduire la pauvreté si les besoins grandissants et non satisfaits de planning familial ne sont pas abordés sérieusement par les autorités religieuses et politiques, tandis qu en même temps d'autres possibilités telles que l'éducation et l'emploi des jeunes ne sont pas mieux abordées afin de tirer profit d une population jeune importante et productive (dividende démographique). Le développement économique et social lent est en grande partie lié à un gouvernement inefficace, même si le Bénin, comme l'un des premiers pays africains, a embrassé la démocratie depuis Depuis, cinq élections présidentielles ont eu lieu au cours desquelles, à trois reprises, un nouveau président était élu. Les institutions gouvernementales se respectent tout comme elles respectent les règles formelles de la démocratie. Néanmoins, derrière cette façade, il existe une société qui est principalement basée sur un clientélisme où les politiciens laissent des intérêts privés et de groupe prévaloir sur les intérêts nationaux. La corruption, qui est présente à tous les niveaux, est souvent scandalisée en public mais rarement punie. Cela a contribué au faible climat d'investissement dans le pays. Une deuxième contrainte importante est le taux de dépendance qui ne cesse de progresser à cause de la jeune population qui augmente rapidement. Il est important de répondre à la demande croissante de services de planification familiale afin de réduire la croissance de la population et par conséquent d augmenter les chances de réalisation des OMD, y compris les objectifs pour le développement post D autres contraintes à une meilleure croissance économique sont les mauvaises infrastructures de transport, d énergie, d internet et d'eau, un accès insuffisant aux services financiers en combinaison avec l'inégalité de genre. L'actuel président Boni YAYI était un nouveau venu en 2006 qui remporta les élections en promettant une politique efficace contre la corruption et l'impunité. Malheureusement, il n'a pas été en mesure de faire beaucoup de progrès dans l'amélioration de la gouvernance. La résistance de l'ancienne classe politique s'est avéré être trop importante. Au sein du 4

9 gouvernement aussi la résistance contre les réformes grandissait, souvent exprimée par des grèves. Après sa réélection en 2011 qu'il gagna au premier tour, Yayi a promis de faire des efforts continus pour lutter contre la corruption et pour mettre en œuvre des réformes, mais peu de progrès ont pourtant été réalisés. 3.2 Transition ; de l Aide au Commerce Le mot transition dans le contexte néerlandais récemment défini signifie que quelque part dans l'avenir des relations entre les Pays-Bas et le Bénin, il ne sera plus principalement basée sur la coopération au développement, mais essentiellement sur des relations commerciales et d'investissement avec la suppression progressive d une partie importante de l'aide. Pour au moins les dix prochaines années, l aide continuera à être importante en raison des faibles niveaux de développement, tandis que les demandes d infrastructures sociales (écoles, hôpitaux et centres de santé, infrastructures de l'eau) continueront à augmenter en raison de la croissance de la population. Ces changements - moins d'aide et plus de commerce - ne fonctionnent pas en parallèle, mais devraient se renforcer et se consolider mutuellement. Comme le Bénin a un marché intérieur relativement petit, son avenir économique se trouve probablement surtout dans les échanges avec son voisin géant le Nigéria. En ce moment le pays est déjà actif dans ce domaine, mais jusqu'à présent essentiellement limité au domaine des services (logistique) et largement dominé par un commerce illicite en tous genres, fomenté par toutes sortes de barrières commerciales contre les importations érigées par le Nigeria. Le défi du Bénin sera de développer progressivement une position plus durable en mettant des biens et services sur le marché nigérian. Une des conditions pour une relation commerciale forte et saine est d avoir un bon climat d'affaires au Bénin et cela manque actuellement. Selon le classement du rapport «Doing Business 2013» de la Banque Mondiale, le Bénin se trouve à la 175e place sur 185 pays, ce qui est loin en dessous de la moyenne de l'afrique sub-saharienne qui se classe en 140 e position. Ce faible rang montre que de nombreux efforts doivent être faits pour améliorer le climat des affaires et pour renforcer le développement du secteur privé au Bénin. Des réformes sont nécessaires dans les domaines suivants : accès à l'électricité, l'eau et l internet ; enregistrement des biens immobiliers ; accès au crédit ; protection des investissements ; exécution des contrats et fiscalité. En plus, mi-2012, une rupture de confiance entre le public et le secteur privé a été officiellement reconnue, mais cela n'a pas encore été résolu. Par conséquent, les contraintes pour faire des affaires au Bénin sont en général nombreuses et nécessitent de l'endurance, de la patience et une connaissance de la situation locale. Le pays a besoin d'aide pour améliorer ses débouchés commerciaux, à la fois en ce qui concerne le climat général des affaires et dans les trois secteurs. Les relations commerciales entre le Bénin et les Pays-Bas sont à un niveau assez faible par rapport à certains autres pays partenaires. Il existe une exportation de voitures d'occasion au Bénin, certaines grandes entreprises (Vlisco, Heineken, Boskalis, Haskoning, APM) ont déjà un pied dans le pays, et seulement deux investissements financés par PSI (noix de cajou et aquaculture) ont été mis en œuvre au cours de ces dernières années. La plupart des instruments économiques génériques (PSI, les facilités PPP, le CBI, etc.) sont largement sous-utilisés, et les partenaires béninois intéressés ne parviennent souvent pas à satisfaire aux exigences minimales. En revanche, PUM est largement utilisé. Dans son PSPA en cours ( ), l'ambassade prenait déjà l'amélioration du climat des affaires à cœur, tandis que dans le même temps les relations commerciales avec les Pays-Bas étaient activement stimulées. L'ambassade préside le groupe de travail du secteur privé et soutenu une table ronde secteur public - secteur privé pour améliorer le climat des investissements. Elle a organisé une mission commerciale et a signé un contrat spécial avec le NABC, stipulant que le NABC identifie des entrepreneurs néerlandais intéressés qui cherchent des opportunités d'investissement au Bénin pour qui l'ambassade à son tour développe un programme spécial pour les mettre en contact avec des entrepreneurs locaux. Dans le secteur de l'eau et l'assainissement, la plate-forme Bénin-Pays-Bas de l'eau (NWP) a été créée, entre autres dans le but de mettre plus d'entreprises néerlandaises en contact avec le Bénin. Cela a donné lieu par exemple à la première proposition ORIO (Programme néerlandais pour le développement des infrastructures), soutenue par Brabant Water, approuvée par La Haye. Dans le secteur de la sécurité alimentaire, le développement du marché (avec un accent sur le marché nigérian) est devenu le thème central, entre autres en créant les conditions pour des investisseurs externes. L'ambassade soutient l AgriHub qui s efforce d atteindre les PME dans le domaine de l'agroindustrie. L'ambassade implique activement les différents instituts scientifiques néerlandais par le 5

10 biais du programme NICHE (Initiative néerlandaise pour le renforcement des capacités dans l'enseignement supérieur) dans les trois secteurs. L'ambassade soutient le Port de Cotonou dans le processus de restructuration. Des possibilités existent pour les principaux secteurs : agroalimentaire, horticulture, logistique de l'eau et l'énergie. L'énergie deviendra dans un proche avenir, un secteur d'attention spécifique de l'ambassade si la recherche de pétrole (et de gaz) par un consortium dans lequel Shell est l'un des principaux partenaires se révèle être un succès. 3.3 Sécurité alimentaire Mi-2012, une stratégie à part entière pour la sécurité alimentaire a été adoptée et un expert supplémentaire a été affecté à l'ambassade en septembre Un an après sa mise en œuvre, une grande partie de la stratégie et de l'analyse sous-jacente du secteur sont toujours valables, même si certains éléments d'attention sont perceptibles en réponse aux changements dans l'environnement politique aux Pays-Bas et/ou au Bénin. L'objectif de l'ambassade est de parvenir à l'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en créant un environnement dans lequel l'agriculture, les entreprises agroalimentaires et l'accès à l alimentation de qualité peuvent prospérer tant pour les hommes que pour les femmes. Cet environnement nécessite un certain nombre de conditions préalables qui doivent être améliorées afin de passer progressivement d'un modèle de subsistance à un modèle «orienté marché». Ce dernier modèle devra être tiré par des marchés qui fonctionnent bien et où l offre répond à la demande, soutenu par des institutions et des investissements appropriés, tout en augmentant les recettes locales et baissant la vulnérabilité. Cette stratégie part de l'observation que de nombreuses interventions ciblent la production agricole, mais peu s occupent des questions qui pourraient en être le moteur de la viabilité structurelle et de la rentabilité. Au Bénin, les interventions du gouvernement, en dépit d'une politique agricole globale, sont en pratique motivées par un seul produit d'exportation : le coton. Et même dans ce sous-secteur, des préoccupations à court terme (dont certains ont peu de rapport avec l'agriculture) priment sur le besoin de structurer le secteur dans le cadre d'une approche globale de l'agriculture et de la sécurité alimentaire. La sécurité alimentaire est souvent perçue comme l affaire du seul Ministère de l'agriculture, de l Elevage et de la Pêche (MAEP), mais l'ambassade estime que de nombreux autres acteurs sont essentiels pour la réussite de ses interventions. En raison de sa forte tendance pour la production cotonnière, le MAEP a eu relativement peu de succès dans la mise en œuvre d'une politique crédible pour la production et la qualité alimentaires. Cette situation est aggravée par le grand nombre d'initiatives financées par des donateurs dans le secteur, et le faible niveau de coordination entre les partenaires au développement. L'ambassade ne s'attend pas à ce qu une coordination solide et complète du secteur agricole émerge à court terme, ni celle des partenaires au développement. Le secteur agricole est marqué par des niveaux élevés de vulnérabilité chez les producteurs (agriculteurs) et tout le long de la chaîne agricole. La plupart des agriculteurs travaillent dans des exploitations familiales, avec peu ou pas de moyens d'investissement. En raison des réalités culturelles, les femmes représentent une grande partie, voire la partie majoritaire aussi bien dans l'agriculture que dans la transformation. L'ambassade exige la prise en compte de la dimension du genre pour toutes ses activités. Ceci se traduit par un accent particulier sur les femmes et les acteurs vulnérables, soit comme une clé de l'approche, soit comme un point d attention spécifique à l intérieur de l'approche. D une perspective régionale, le Bénin est étroitement interdépendant de la sous-région (CEDEAO). Le Bénin est le principal port et corridor pour l'arrière-pays (en particulier le Niger et le Nigeria, et dans une moindre mesure le Burkina Faso, le Mali et le Tchad). Le Programme alimentaire mondial (PAM) acquiert une partie de ses céréales destinées à la zone sahélienne (principalement du maïs) au Bénin. Il existe un trafic économique important entre le Bénin et le Nigeria, bien qu en grande partie informel. La politique commerciale du Nigeria relative aux importations de riz, d'huile de palme, de poulet congelé et (peut-être dans un proche avenir) de bœuf mène à un important flux commercial informel à travers le Bénin (c est-à-dire : 85% des poulets congelés importés au Bénin sont vendus sur le marché nigérian). Pour ses intrants agricoles (engrais, produits agrochimiques), le Bénin dépend entièrement d importations, y compris de la sous-région. Il ya un besoin évident d'aborder les questions de sécurité alimentaire au niveau régional (par exemple le développement 6

11 du marché, les flux commerciaux, les échanges transfrontaliers, les intrants agricoles), même si les solutions sont susceptibles d'être spécifiques à chaque pays. 3.4 Eau et Assainissement Le programme d'eau en cours est une combinaison de la gestion des ressources en eau, d'eau potable et d'assainissement. Le programme est autant que possible aligné sur les procédures et les processus du Bénin pour la planification, le financement et la mise en œuvre. Dans les ressources en eau on trouve une image mixte : dans l ensemble du pays il y a assez d'eau, mais en raison de variations saisonnières et géographiques, la nécessité d'une meilleure gestion de la ressource est grande. En dehors de ces variations, le pays doit également faire face à une forte croissance démographique et une urbanisation rapide. Cela nécessite plus d'investissements dans le stockage, la protection contre les inondations et la prévention de l'érosion. Les institutions qui doivent matérialiser ces mesures nécessaires se mettent progressivement en place avec le soutien de la coopération néerlandaise. Il est également devenu clair que la mise en œuvre effective du plan de gestion du bassin du fleuve Ouémé ou la participation de structures telles que le conseil national de l'eau, n'est pas automatique. L'eau potable en milieu urbain est gérée selon un accord de responsabilité déléguée à la SONEB (Société Nationale d'eau au Bénin). Cette structure est en train de développer elle-même des projets, et est susceptible de passer dans un proche avenir à différentes formes de financement (prêts, subventions mixtes) ou peut-être des partenariats public-privé. Néanmoins, et mis à part le fait qu il existe un tarif d'eau unifié que la SONEB doit suivre, les investissements dépendront pendant plusieurs années encore, en grande partie des subventions de partenaires externes pour assurer un impact sur les populations les plus pauvres dans les zones périphériques et les petites villes, où les systèmes d'eau ne sont autrement pas encore rentables. La couverture urbaine est actuellement estimée à 63,4% à la fin de 2012, près de la cible de l'omd de 64%. Comme des investissements importants sont en cours et prévus pour les années à venir, il est fort probable que les OMD pour l'accès à l'eau potable seront atteints dans les zones urbaines. L'assainissement urbain : Il existe un problème majeur au niveau de l'assainissement urbain. Le système actuel, si existant, est basé sur des latrines au niveau des ménages avec une sorte d évacuation des boues de vidange. Cependant, il n'y a aucun traitement fonctionnel des boues dans le pays. Les boues sont évacuées et déversées. Il existe une seule station de traitement entre Cotonou et Porto Novo, mais en réalité il s agit d un déversement brut/anarchique dans la mer. La responsabilité des services d'assainissement incombe à la municipalité. La SONEB réclame une responsabilité déléguée, bien que sa capacité de fournir un tel service soit encore très modeste. Après avoir formulé une stratégie nationale en 2008, les premières activités sont actuellement en cours à travers l'élaboration de plans directeurs d'assainissement pour les trois principales villes du pays, avec l'aide financière des Pays-Bas et du WSP. Les OMD en matière d'assainissement ne sont pas susceptibles d'être atteints en L'eau potable en milieu rural : Le pays est sur la bonne voie pour atteindre les OMD avec un accès d'environ 63,7% (fin 2012) dans la partie rurale du pays par rapport à l'objectif de 63%. Ainsi, un pourcentage croissant de la population a accès à l'eau potable à la source. Cela signifie également qu un nombre croissant de petits systèmes de distribution d'eau doivent être gérés. L'autorité responsable est la municipalité. Dans presque tous les cas, les municipalités ont engagé un opérateur commercial. À l'heure actuelle au moins 200 systèmes de distribution d'eau sont sous contrat. Le projet PEA du WSP de la Banque Mondiale soutient ces systèmes d'eau privés. En outre, des dispositions sont prises dans le PPEA II pour soutenir la partie de l'investissement de ce soutien, pour permettre un plus grand nombre de connexions à des systèmes ruraux, afin d augmenter ainsi la couverture et d augmenter aussi la viabilité financière de ces systèmes. L'assainissement de base et l'hygiène : Il y a un niveau extrêmement élevé de défécation en plein air en milieu rural au Bénin. La prise de conscience de la nécessité de l'assainissement est très limitée. La population rurale ne comprend pas encore que cette situation est la raison pour laquelle la mortalité infantile et la prévalence des maladies gastro-entériques sont élevés. Il existe de graves risques pour la santé en raison de la réinfection d'eau potable propre, comme l'a montré une évaluation d impact approfondie des programmes d eau potable au Bénin, commanditée conjointement par l'iob néerlandais et le BMZ allemand. En réponse à ces résultats, le ministère de 7

12 la santé a mis le changement des comportements au cœur de la stratégie nationale d'assainissement, et une opération de grande envergure est en cours utilisant l'assainissement total piloté par les communautés (ATPC) comme une stratégie clé d'intervention. Dans le même temps, les investissements dans les latrines publiques et le maintien de l'accent mis sur la surveillance de la qualité de l'eau potable continuent, en situation rurale comme en situation urbaine. Avec une couverture de 45,8% pour l'élimination des excréments des ménages à la fin de 2012, contre un objectif de 50,9%, il est probable que le pays n'atteindra pas l OMD en Néanmoins des progrès récents, grâce à un développement institutionnel favorable et un engagement politique plus visible, sont de nature à permettre à ce sous-secteur de réduire sensiblement son déficit. La gestion et l'utilisation de l'eau et de l'assainissement sont de la responsabilité de toute une série d'institutions. Les principaux acteurs sont le ministère de l'eau et de l'énergie, le ministère de la santé et les municipalités, mais en outre, le ministère des finances est une épine dorsale du processus tel qu'il est mis en œuvre par le gouvernement du Bénin à travers le système national de gestion des finances publiques. 3.5 Santé et Droits sexuels et reproductifs (SDSR) et plus particulièrement les "Droits des femmes" Avec un taux de fécondité de 4,9 enfants/femme (urbain : 4.3 ; rural : 5,4 ; Enquête démographique et sanitaire - EDS-2011) et une croissance de la population de 3,5% par an, la population du Bénin a doublé au cours des vingt dernières années pour atteindre 10 millions d habitants en 2013 (données provisoires du recensement 2013). La croissance démographique n'est pas structurellement inférieure à la croissance économique, ce qui entrave la réduction de la pauvreté et limite les prestations adéquates des services sociaux. Les jeunes (10-24 ans) constituent 33% de la population. En dessous de l'âge de 15 ans, 13% des adolescents sont sexuellement actifs. Parmi les jeunes de 15 à19 ans, 15% ont un enfant et 21% des grossesses chez les adolescentes sont non désirées. Cela résulte en un nombre élevé d'avortements à risque (ce qui contribue à une mortalité maternelle élevée) et de filles qui abandonnent l'école (ce qui limite leurs chances socio-économiques). L'urbanisation, l'absence de possibilités (d emploi) contribuent à l'abus de substances (alcool, drogues), aux rapports sexuels non protégés et au travail du sexe commercial chez les jeunes. La prévalence du VIH est de 1,2% (15-49 ans ; femmes : 1,4% ; hommes 1,0% ; EDS 2011). la moitié des nouvelles infections par le VIH est contractée par les jeunes avec un taux plus élevé chez les filles adolescentes étant les plus vulnérables. La prévalence des infections sexuellement transmissibles (IST) est deux fois plus élevée parmi la jeunesse urbaine que parmi la jeunesse rurale et particulièrement élevé parmi les étudiants universitaires. Seulement 17% des filles et 31% des garçons adolescents ont une connaissance étendue du VIH (UNICEF ; 2011). Il y a des indications d'une augmentation de la prévalence du VIH parmi les adolescents. La violence contre les femmes et les filles et l abus sexuel sont encore courants au Bénin. 1,4% des filles âgées de 2 à 14 ans ont été violées (Ministère de la Santé - MS ). Battre sa femme est justifiée par 47% des femmes adultes (41% des adolescentes) et par 14% des hommes adultes (12% des adolescents). Des pratiques traditionnelles néfastes {mariage forcé, mutilations génitales féminines (13% de femmes âgées de 15 à 49 ans, EDS 2006)} sont fréquentes. Le trafic d enfants, dont 90% sont des filles, pour le travail ou le mariage forcé est un problème majeur (environ 3 à 4000 enfants par an). Alors que les lois pour protéger les femmes et les enfants sont en place, ce sont des données alarmantes. Il reste encore beaucoup à faire pour abolir les pratiques traditionnelles néfastes et de réaliser pleinement les droits des femmes, des enfants et des jeunes. Les lois et les stratégies liées à la SDSR sont relativement bien rédigées. L'utilisation des contraceptifs a été légalisée en L'âge minimum du mariage a été porté de 15 à 18 ans. Mais encore 8% des filles de moins de 15 ans et 34% des filles de moins de 18 ans sont déjà mariées (UNICEF; 2011). En 2012, une loi relative à la violence contre les femmes a été approuvée et promulguée. Il n existe aucune législation interdisant les LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels) et l'exploitation des professionnels du sexe. Les deux sont stigmatisés dans la société. Parmi les priorités de la politique nationale de santé ( ) on trouve : le développement des ressources humaines pour la santé, le financement du secteur de la santé (avec la mise en place d'une assurance maladie universelle), la qualité des soins de santé et la 8

13 collaboration entre les secteurs public et privé. La stratégie nationale et multisectorielle de la SDSR pour les jeunes et les adolescents ( ), approuvé en 2010, est mise en œuvre partiellement par les ONG et les institutions Cependant, la mise en œuvre effective de lois, stratégies et programmes (sur la SDSR), est entravée par la faible gouvernance des services publics (décentralisés), la mauvaise collaboration intersectorielle, les barrières religieuses et traditionnelles, le statut bas de la femme et la faible coordination entre les PTF Pourtant, le Bénin a fait du progrès dans le domaine de la SDSR. La mortalité maternelle a été réduite de 397 (EDS 2006) à 350/ naissances vivantes (UNICEF; 2010) ; 87% des naissances sont assistées par des professionnels qualifiés de la santé (EDS 2011 ; 78% EDS 2006) ; les méthodes traditionnelles de planification familiale sont courantes, mais l'utilisation de contraceptifs modernes (femmes ans) a augmenté de 6% à 7,9% (femmes ans : 4%; EDS 2011) avec un besoin non satisfait élevé de 32%. Pour la planification familiale moderne, la population utilise les services publics (38%) ainsi que les services privés et les pharmacies (29%). Seulement 67% des établissements de santé fournissent des soins obstétricaux et néonataux d urgence. Les tests et conseils sur le VIH, la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et le traitement antirétroviral ne sont offerts que dans respectivement 51%, 47% et 14% des établissements de santé. Des dépenses de santé, 52% est payé par les ménages eux-mêmes (dont 76% est dépensé en médicaments). Les droits de la femme : A la fois la constitution (dans laquelle la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples est intégrée) et plusieurs lois subséquentes garantissent les mêmes droits aux femmes qu aux hommes (par exemple, le droit du travail, 1998 ; prévention et traitement du VIH/SIDA, 2006 ; politique nationale de promotion du genre, 2009). Le président actuel de la Haute Cour de justice est une femme. Le Bénin a ratifié la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes en 1992 (le dernier rapport quadri-annuel a été soumis en 2011). La mise en œuvre des lois est entravée par des valeurs socioculturelles, le manque de capacité des institutions d'application des lois et par le manque de connaissance de la population (également à cause de la non-traduction des lois en langues locales) ainsi que par les coûts élevés de l'assistance juridique. Des lois pour protéger les enfants contre la traite et l'exploitation sexuelle existent, mais pas encore pour les femmes. Lors des élections locales, seulement quelque 4% des élus sont des femmes. Au niveau national ce taux varie entre 10 et 23% après avoir connu un record de 30 % en Programme de Coopération : objectifs, résultats, activités et risques 4.1 Introduction. Sur la base de l'analyse du pays, les résultats et leçons apprises en et les priorités de la politique du gouvernement des Pays-Bas, l'ambassade propose de poursuivre le programme de coopération avec le Bénin en ce qui concerne les trois secteurs (la SDSR, la sécurité alimentaire et nutritionnelle et l'eau et l'assainissement) et d'intensifier ses efforts en matière de développement du secteur privé et de la diplomatie économique. Ceci compte tenu du fait que le Bénin est considéré comme un pays en transition. Bien que le Bénin doit faire face a de nombreux grands problèmes de gouvernance, le programme de coopération proposé ne portera que sur la gouvernance (transversale), telle que la responsabilisation des autorités, en rapport avec les trois secteurs. 4.2 Transition ; de l'aide au Commerce La transition d'une relation dominée par l'aide à celle dans laquelle le commerce prévaut est un processus spécifique du pays. Le Bénin est l'un des pays en transition, où il n'existe pas encore des conditions d'une relation commerciale à part entière. Malgré les potentiels (avec par exemple le Nigeria comme un arrière-pays), les indicateurs relatifs, par exemple, à la promotion de l initiative privée, à la compétitivité et à la gouvernance montrent que le Bénin a encore un long chemin à parcourir. Dans le même temps, le Bénin est également un pays pauvre qui fait face à d'énormes problèmes, tels qu une forte croissance démographique (la population quadruplera en 40 ans au 9

14 rythme actuel), de très faibles taux d'utilisation de contraception, de nombreuses mères adolescentes, un niveaux élevé de pauvreté, une croissance économique insuffisante, des problèmes de gestion d'eau, des problèmes d'adaptation au climat, un faible niveau d'industrialisation, une forte dépendance du coton comme premier produit d'exportation etc. L'analyse du pays du chapitre trois et les leçons apprises (chapitre deux) montrent que l'on doit être réaliste au Bénin et ne pas être trop ambitieux. Par conséquent, le Bénin est un pays où l'aide continue d'être important, au moins pendant les dix prochaines années, mais où l'aide peut également être utilisée pour améliorer le climat des affaires en général d'une part, et pour stimuler les différents processus de transitions dans les trois secteurs de l'autre. De l aide là où c est nécessaire, du commerce là où c est possible. C'est une stratégie qui avait déjà commencé dans le PSPA et va maintenant être intensifiée comme exposée dans les sections suivantes. 4.3 Développement du Secteur privé et Relations commerciales (Diplomatie économique) Bien que le Bénin dispose de plusieurs conditions favorables, requises pour un développement accéléré (le climat, les sols, l'eau et l'emplacement géographique), le secteur privé est également confronté à plusieurs contraintes. Comparé à d'autres pays, le Bénin n'a pas un bon climat des affaires et les efforts du gouvernement d y remédier n'ont pas encore porté leurs fruits. Un meilleur climat des affaires au Bénin est également une condition préalable pour les investisseurs et commerçants néerlandais qui souhaitent s'implanter dans le pays. La mise en œuvre de réformes est généralement un processus lent au Bénin et par conséquent, l amélioration du climat des affaires exige beaucoup de patience et une vision à plus long terme. Etant donné les moyens à sa disposition (les ressources humaines, les budgets, les instruments - entre autres le DGGF (Fonds néerlandais de croissance), le PUM, le CBI, le FMO, le PSI, l ORIO -, et le soutien actif de notre siège) et la réputation des entreprises néerlandaises (comme Boskalis, Haskoning, APM Terminals, Port d'amsterdam), l'objectif de l'ambassade est d aider le gouvernement du Bénin avec l amélioration de son climat des affaires tout en promouvant activement le potentiel du Bénin pour le commerce avec les Pays-Bas. Compte tenu du fait que l atteinte de ces objectifs dépend de beaucoup d acteurs qui ne peuvent être influencés que par l'ambassade, les résultats suivants, qui ne sont pas totalement sous le contrôle de l'ambassade, sont proposés. À la fin de 2014, l'ambassade aura fait en sorte que les bailleurs de fonds qui financent d'importants programmes portant sur le climat des affaires (la Banque mondiale, l Union Européenne, la MCC) coopèrent activement entre eux pour augmenter leur efficacité et impact. A la fin de 2014, l ambassade aura assuré que les instruments disponibles dans le cadre du DGGF sont davantage faits sur mesure pour le contexte Béninois. A la fin de 2017, cinq propositions ORIO concernant le Bénin auront été soumises à La Haye dont trois auront été approuvées et cinq propositions de financement sous le système de PSI auront été soumises dont trois auront été approuvées. A la fin de 2017, l'ambassade aura facilité des visites de vingt entreprises néerlandaises qui montrent un intérêt sérieux à établir des relations d'affaires avec le Bénin. A la fin de 2017, une relation de soutien à long terme entre le Port de Cotonou et certains partenaires néerlandais sera établie. Afin de contribuer à la réalisation de l'objectif et à l atteinte des résultats précédemment mentionnés, l'ambassade mettra en œuvre la stratégie suivante (activités). L'ambassade continuera de présider le groupe de travail du secteur privé jusqu'à la mi-2014 et continuera à être un membre actif par la suite. À cet égard, l'ambassade, avec d'autres bailleurs de fonds, stimulera le gouvernement à prendre des mesures décisives afin de dynamiser le dialogue entre le secteur privé et le gouvernement pour rétablir la confiance qui fait actuellement défaut. L'ambassade stimulera aussi activement les bailleurs de fonds tels que la Banque Mondiale, l'union Européenne et de la MCC à conjuguer leurs efforts dans leur soutien à l'amélioration du climat des affaires au Bénin. Si nécessaire, l'ambassade soutiendra financièrement des propositions de projets visant des éléments spécifiques de l'amélioration du climat des affaires. Dans ce contexte, l'ambassade envisage soutenir un projet sur l e-régulation. 10

15 L'agence qui fournit de l'eau à la population urbaine (SONEB) joue également un rôle dans l'amélioration du climat des affaires. Le gouvernement a décidé de créer des guichets uniques spécialisés au sein des compagnies d'eau, d'électricité et de téléphone pour faciliter et simplifier les procédures pour les clients. L'ambassade va stimuler la SONEB de créer et maintenir ce guichet unique. Le Bénin reconnaît la valeur ajoutée que les Pays-Bas peuvent offrir pour améliorer le fonctionnement du Port de Cotonou. À cette fin, le Président du Bénin a demandé le soutien du Premier ministre Rutte qui a répondu positivement. Le problème le plus urgent à l'heure actuelle est que l'un des quais doit être remplacé dans un proche avenir. C est une opération assez complexe car elle affecte non seulement le quai lui-même, mais elle implique probablement aussi une restructuration (à la fois technique et institutionnelle) de la zone de manutention attachée aux anciens quais. L'ambassade propose de fournir un appui au Gouvernement pour préparer ce projet stratégique jusqu'au début des acquisitions (de l'élaboration d'une vision à plus long terme à la conception détaillée, la recherche de financements disponibles entre autres ORIO - et la préparation du dossier d'acquisition). Sur la base de ses solides relations avec les acteurs clés au sein du gouvernement en raison de la relation d'aide, l'ambassade continuera à fournir des services actifs de diplomatie économique à des entreprises néerlandaises qui sont déjà actives au Bénin comme Boskalis et Stirling Cryogenics. Dans les trois secteurs, l'ambassade cherchera activement des occasions pour faire participer des entreprises néerlandaises en incluant une attention particulière à des entreprises dirigées par des femmes. L'ambassade incitera les entreprises à mettre en application des activités de responsabilité sociale en leur sein. Une première proposition soumise à ORIO par la SONEB (en juin 2013 avec le soutien de Brabant Water) pour réhabiliter un réservoir d'eau près de Parakou a été approuvée. Au cours de la visite au Bénin par l'ancien ministre de la coopération début 2012, un accord a été signé pour renforcer les relations bilatérales entre les Pays-Bas et le Bénin à travers une plate-forme commune de l'eau. L'ambassade continuera à soutenir activement la mise en œuvre de cet accord (en finançant des visites d'étude, etc.) Dans le secteur de la sécurité alimentaire, le développement du marché est également un thème essentiel. À cette fin deux grands programmes ont été développés au cours des deux dernières années qui sont actuellement mis en œuvre; l approche communale et la création d'un centre de services agro-business qui aidera les entrepreneurs (locaux) de la branche de l agro-business. L'ambassade cofinance l Agri-hub dans lequel des organisations néerlandaises liées (entre autres la SNV, Agriterra, l'ifdc Compagnie Internationale de développement des engrais) participent et a contracté le NABC à identifier pour l ambassade des entreprises néerlandaises qui montrent un intérêt sérieux pour commencer des affaires au Bénin et pour chacun d elles l'ambassade développera ensuite un programme d appariement. En dehors des efforts de transition, le gouvernement du Bénin (GdB) sera encouragé à accroître sa contribution venant de revenus générés au niveau national au secteur de la santé, en particulier pour les programmes de SDSR, afin d augmenter sa durabilité. Avec le Topsector Health and Life Sciences, en collaboration avec l AgentschapNL, le NUFFIC et le Task Force Health Care, des possibilités de collaboration avec le Bénin seront examinées (par exemple le renforcement des capacités, des conseils, l'e-santé). La mise en œuvre de la stratégie sera touchée par deux risques. Le premier est un engagement politique insuffisant au niveau du gouvernement béninois (politiciens et fonctionnaires confondus) de mettre en œuvre les réformes. Il s'agit d'un risque lié à l'environnement politique général que l'ambassade ne peut pas maîtriser complètement. Néanmoins, l'ambassade continue d'identifier les actions spécifiques qu'elle peut prendre pour influencer des éléments lorsque cela est possible, par exemple la création d'un guichet unique à la SONEB et le soutien au Port de Cotonou. Le deuxième est la mise en place du DGGF. L'ambassade prévoit deux éléments qui pourraient causer des problèmes dans un proche avenir. Premièrement, il est possible que le DGGF soit effectif plus tard que prévu et que ses règles et règlements donnent lieu à des problèmes d'interprétation qui prennent beaucoup de temps à se résoudre. Deuxièmement, l'ambassade prévoit le risque que les différents éléments du DGGF seront insuffisamment adaptés à un petit pays comme le Bénin et qu ils devront d avantage être faits sur mesure. En ce qui concerne ces deux éléments, l'ambassade sera activement en discussion avec le siège. 11

16 4.4 Programmation et modalités conjoints de l'ue Parmi les États membres de l'ue, les Pays-Bas, le Danemark, l Allemagne, la Belgique, la France et bien sûr la délégation de l'ue elle-même ont une présence au Bénin. Le Danemark cependant, mettra fin à ses efforts de coopération au Bénin à la fin de cette année et fermera son ambassade à la mi Généralement la coordination et la coopération des donateurs au Bénin laissent beaucoup à désirer. En ce qui concerne la programmation commune de l'ue, il a été convenu en octobre 2013 qu une analyse conjointe soit effectuée à partir de la mi-2014 et que l'on attendrait jusqu'à la fin du DSRP actuel du Bénin (la SCRP actuelle prend fin en 2015, avec des élections présidentielles en 2016) avant de commencer à préparer une programmation conjointe de l UE. Dans le même temps, la délégation prépare le terrain pour le 11 ème FED. Le 11 ème FED couvre sept ans ( ), mais il est proposé par l'union européenne de diviser cette période en deux. L'année 2016 (avec des élections présidentielles et la formulation d'un nouveau DSRP) serait utilisée pour les discussions finales sur la programmation conjointe de l UE pour la période L'ambassade propose d'appuyer cette proposition. En termes de modalités, l'ambassade continuera à œuvrer pour l'utilisation de fonds communs et/ou un soutien budgétaire sectoriel parce que, si correctement appliqués, ils conduiraient à une meilleure capacité du gouvernement pour exécuter ses propres plans et stratégies. L'approche pragmatique d'utiliser la coopération déléguée si possible, a été un succès et sera reconduite. Au cours des dernières années, l'ambassade finance de plus en plus de projets via des ONG (locales). Fournir un financement de base à des ONG qui sont en mesure de fournir des résultats est une option qui sera examinée plus activement par l'ambassade. 4.5 Sécurité alimentaire Les principaux domaines d'intervention Après une année de mise en œuvre de la stratégie de sécurité alimentaire approuvée en mi-2012, les principes directeurs de la contribution des Pays-Bas à la sécurité alimentaire et nutritionnelle peuvent être résumés comme suit : - L'ambassade appuie la durabilité structurelle et la rentabilité du secteur agro-alimentaire en abordant les conditions préalables essentielles ; - L'ambassade encourage le renforcement du rôle des marchés et du secteur privé (entreprises, instituts scientifiques), y compris des liens plus forts entre les partenaires aux Pays-Bas et au Bénin ; - Dans le but d une répartition du travail et de l'efficacité, l'ambassade concentrera ses interventions sur la partie sud-est du Bénin (en particulier pour le développement du marché et en ce qui concerne le secteur de l'eau) ; - L'ambassade ne vise pas la production primaire en soi ; - L'ambassade ne cible pas le coton. La sécurité alimentaire et nutritionnelle exige un réseau d acteurs, d infrastructures et d institutions qui fonctionne bien. Tout le travail analytique coïncide avec le fait que beaucoup de conditions préalables sont absentes ou défectueuses, et qu'un effort concerté est nécessaire pour s'assurer que tous les éléments essentiels du réseau sont en place. L'ambassade a sélectionné quatre principaux domaines d'intervention (> 5 millions d Euros, points 1 à 4 ci-dessous) et trois domaines clés subsidiaires (<5 millions d Euros, points 5 à 7), sur la base de motivations spécifiques. 1. Le développement du marché au niveau communal ("Approche communale") : Développement de marchés fonctionnels pour des produits alimentaires ayant une bonne valeur nutritive et commerciale, avec un accent sur le sud du Bénin et le commerce transfrontalier avec le Nigeria (22 communes dans trois départements). Il s'agit d'un programme sur quatre ans d une valeur de 10 millions d Euros ( ), comprenant l'amélioration des chaînes de valeur, des investissements dans les infrastructures de marché et l amélioration du marketing. Il est exécuté par les plates-formes d'acteurs directs et indirects de chaînes de valeur (publics et privés) coordonnées par l'ifdc (un lien fort avec le programme 2SCALE est prévu). L'approche met un accent particulier sur le genre pour chaque chaîne de valeur ajoutée, des interventions spécifiques et la désagrégation par sexe des données générées par le système de suivi-évaluation. La sélection des catégories de produits 12

17 alimentaires est effectuée en consultation avec des acteurs des deux sexes (producteurs, transformateurs et des commerçants). Justification : Le potentiel agricole du Bénin reste limité en raison de la pénétration limitée du marché et de la faible valeur ajoutée. Une plus grande production primaire ne peut conduire à plus de richesse que si elle répond à une demande et aux exigences de chaîne de valeur ajoutée. La proximité du Nigeria est souvent perçue comme une opportunité pour le Bénin, mais c est à condition que les chaînes de valeur ajoutée sont bien structurées. Résultats attendus : acteurs de chaînes de valeur ajoutée dont 40% de femmes, bénéficient de l'amélioration des infrastructures et institutions commerciales, conduisant à une augmentation de 30% du volume initialement commercialisé. 2. L'amélioration des infrastructures de transport rurales («Pistes rurales») : Appui conjoint des donateurs au gouvernement national et aux gouvernements locaux conformément à la stratégie nationale du transport rural L'approche est basée sur l'exécution décentralisée, utilisant la méthode HIMO (Haute Intensité de Main-d'œuvre) impliquant 40% de femmes, et une répartition des fonds basée sur la performance. La contribution néerlandaise est de 5 millions EUR en 2012/13. Contribution 2014/16 : millions EUR (Un nouvel accord de trois ans entrera en vigueur à partir de 2014). Justification : Les pistes de desserte (les routes comme les voies navigables) sont essentielles pour la réduction des coûts de production et de commercialisation et pour l évacuation rapide des produits. Les Pays-Bas reprennent une partie du rôle du Danemark dans ce sous-secteur. Résultats attendus : : km d'infrastructure rurale entretenus, 1742 km améliorés. Les objectifs pour 2015/16 restent à fixer. 3. Accès à la terre («Foncier») : Une combinaison d'appui institutionnel et opérationnel pour la sécurisation foncière en conformité avec le nouveau code foncier et domanial qui a été adopté en L appui institutionnel passe par des acteurs nationaux. L appui opérationnel passe par des acteurs locaux (avec des intermédiaires appropriés). Ce programme est en cours de préparation. Le montant de la contribution reste à déterminer. Justification : La sécurisation foncière est considérée comme essentielle pour la sécurisation des investissements dans le secteur agricole, à la fois pour la production primaire et pour l'agro-industrie. Résultats attendus : 40 (des 77) municipalités tiennent des registres fonciers et délivrent les droits et titres de propriété aux détenteurs de droits fonciers à la fois masculins et féminins, et des institutions au niveau central prévues par le code foncier et domanial sont créées. Les institutions au niveau central sont assistées pour traiter des problèmes d'inégalité entre les hommes et les femmes. Les données générées par le système de suivi-évaluation seront désagrégées par sexe. 4. Développement de l'agro-business : Le soutien d'une série d'initiatives visant à appuyer les initiatives du secteur privé (valeur totale de la contribution néerlandaise : 5 millions d Euros environ). La SNV (Organisation néerlandaise de développement) établira l Agro-Business- Centre (d une valeur de 3,5 millions d Euros, de 2013 à 2017). Les initiatives plus modestes sont exécutées par l Agri-Hub (AgriProFocus), l'ifdc (fonds de garantie liée à 2SCALE) et l ONG béninoise CIRAPIP (approche entrepreneuriale des biocarburants). Le potentiel de la pêche, de l'agro-mécanisation, de l'assurance climatique et du secteur des semences sera approfondi, avec une tentative explicite d'accroître la participation des partenaires néerlandais, et en tenant compte explicitement de la participation et du rôle des femmes et des hommes. Justification : Le développement de l agro-business n'a pas encore décollé au Bénin. Le programme de l ambassade comble l'écart entre les instruments génériques peu utilisés (PSI, Match Making Facility-MMF, CBI, les fonds PPP) et les besoins du secteur privé naissant dans l'agro-business. Dans le cadre du centre Agro-business, des dispositions spécifiques de genre pour soutenir l'entrepreneuriat féminin et la désagrégation par sexe des données sont prévues. Résultats attendus : 2200 entreprises et organisations d'agriculteurs reçoivent un appui lié aux affaires, avec 573 plans d'affaires établis et 286 PME financées. 5. Relier la recherche et l'innovation («valorisation des résultats de la recherche») : Améliorer l'accès de l acteur agricole aux innovations existantes au niveau de la recherche et au niveau endogène, exécuté par la Fédération nationale des Unions de Producteurs du Bénin (FUPRO-Bénin). Valeur totale 1,2 million EUR pour la période de 2013 à Un accent particulier sur les femmes agricultrices par la participation de l'association nationale des femmes de la FUPRO (ANAF-FUPRO), une section de la FUPRO. 13

18 Justification : Les acteurs agricoles n'ont pas accès aux innovations développées par la recherche et par d'autres acteurs. Une vulgarisation active est nécessaire pour accroître les compétences de base au niveau des exploitations et de la transformation. Résultats attendus : Un nombre sélectionné (5-10) d innovations viables localement suite à la liaison entre la recherche et les professionnels. Exemple : la vulgarisation des techniques d amélioration de la culture de soja pour atteindre % d'augmentation de rendement pour les producteurs masculins et féminins. 6. Statistiques agricoles : En raison d'un manque d adhésion à une stratégie pluriannuelle au Ministère de l'agriculture pour améliorer les statistiques agricoles, l'ambassade fournira un soutien à des enquêtes spécifiques plutôt que par un large soutien aux statistiques. Actuellement, l'ambassade soutient l enquête 2013 sur sécurité et la vulnérabilité alimentaire (en partenariat avec le Programme Alimentaire Mondial, l'institut national de la statistique et le Ministère de l'agriculture). Justification : Une agro-intelligence fiable (avec des données désagrégées par sexe) est une condition essentielle pour l'amélioration du secteur. Résultats attendus : L analyse de la sécurité et la vulnérabilité alimentaire fournira une base solide détaillée jusqu au niveau communal (le rapport est attendu pour octobre 2013). 7. The Hunger Project : Le financement de base de l'ong The Hunger Project pour l'exécution de son approche globale genre sensible axée sur les questions de sécurité alimentaire et nutritionnelle, combinées avec l'autonomisation/le leadership des femmes et les soins de santé maternelle (l'approche épicentre). THP a une plate-forme solide de sponsors et une bonne visibilité aux Pays-Bas, et des liens étroits avec le milieu des affaires. La valeur de la contribution néerlandaise est de 2 millions EUR pour une période de 4 ans ( ), à condition que la contribution de l'ambassade ne puisse pas dépasser un tiers du budget total. Justification : Une approche globale au niveau décentralisé apporte une expérience d'apprentissage, en particulier vers l'autonomisation des «épicentres». Résultats attendus : 21 épicentres qui fonctionnent dont 3 de manière entièrement autonome. Coordination et dialogue politique Comme la plupart des interventions nécessitent la coordination avec bon nombre de partenaires gouvernementaux nationaux (par exemple, le ministère des PME pour sa composante agrobusiness, les ministères de l'environnement et de la finance pour les réformes foncières), d ONG, de l'administration locale et de partenaires au développement, nous proposons de conduire les efforts de coordination sur la base d une approche de coalition, centrée sur des sujets spécifiques. L'ambassade abordera les problèmes à un niveau où ils peuvent être résolus par une action concertée et constructive. Notre interprétation est que cela est susceptible d'être atteint par de petits cadres informels, plutôt que par de grandes plates-formes qui dans notre contexte ont tendance à conduire à plus de bureaucratie et moins d'efficacité. Certains seront au niveau national et d'autres au niveau décentralisé (par exemple l approche communale). Nous allons conduire plusieurs de ces groupes. Lorsqu'il s'agit de la gestion intégrée des ressources en eau, l'utilisation de l'eau et des terres dans le bassin du fleuve Ouémé constitue notre principal axe/domaine d'intervention. Dans cette zone, des initiatives existantes dans l'application des outils de gestion de l'eau à des fins agricoles sont incluses dans la deuxième composante du PPEA (voir la Section Eau) et les leçons tirées de ces expériences seront intégrées dans le grand plan Delta pour le bassin. Un accent particulier sera mis sur la pêche. En ce qui concerne l'adaptation aux changements climatiques, notre ambition est de la lier au programme existant (entre autres l'assurance agricole (assurance climatique)) et le développement de semences appropriées (entre autres par l'ifdc / 2SCALE). L'Ambassade a une relation étroite avec l Agri-Hub Bénin, qui offre une plate-forme de discussion avec une grande variété de parties prenantes agricoles au niveau du terrain. Notre objectif est d'augmenter aussi à travers cette plate-forme la coordination avec des ONG (néerlandaises). L'ambassade a établi une approche coordonnée pour lier la sécurité alimentaire au programme commercial, à travers un ensemble d'instruments d agro-business qui seront pleinement opérationnels d'ici à la fin de 2013 (voir la section Commerce et Secteur privé). Pour l'enseignement supérieur, nous nous basons sur la relation étroite avec le NUFFIC/Niche. En termes de portée régionale, la priorité de l'ambassade est d aborder deux questions principales : Aider le Bénin à profiter de la proximité du marché nigérian, et assister le Port de Cotonou à atteindre ses objectifs de croissance pour répondre à l'augmentation des flux commerciaux pour le Bénin et son arrière-pays. 14

19 Risques et contraintes Les principales contraintes qui peuvent entraver la réussite sont : - La forte tendance pour le coton dans le secteur agricole, malgré l existence d une stratégie plus globale pour ledit secteur au Bénin ; - Le climat des affaires peu favorable (y compris l'environnement fiscal, le manque d'infrastructures, le manque de main-d'œuvre qualifiée) et des blocages limiteront le succès des interventions du secteur privé dans le secteur agro-alimentaire ; - La faible coordination entre les partenaires au développement, à la fois en termes de dialogue politique coordonné et d instruments combinés, ajoutée au premier risque, limiteront la réussite de leurs interventions dans le secteur. Transition : Perspectives à moyen terme En conformité avec les objectifs de la politique pour l aide et le commerce, les perspectives à long terme supposent une réduction progressive de l'aide en faveur du commerce pour le secteur de la sécurité alimentaire. C'est un objectif ambitieux, étant donné que les perspectives pour des relations commerciales fortes dans l agriculture et l agro-alimentaire sont beaucoup moins bonnes au Bénin que dans des pays comme le Ghana et le Kenya. Plusieurs ONG comme la SNV ont une relation de longue date avec le Bénin, mais la présence actuelle d organisations, d entreprises et de centres d'expertise néerlandais est insuffisante pour entraîner la transition de l'aide au commerce, même à moyen terme. Le potentiel pour une plus grande implication néerlandaise dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle demeure sous-exploité, et l'ambassade poursuit une politique active pour élargir l'interaction entre les deux pays. L'ambassade est, cependant, consciente de l'environnement difficile pour les nouveaux arrivants (voir les risques et les contraintes) et du fait que l investissement au Bénin ne doit jamais être pris à la légère, et ceci, en vue d'éviter un échec et une déception inutiles (voir également la section sur le secteur privé). Par conséquent, l'aide restera un élément essentiel pour atteindre les objectifs de la sécurité alimentaire, qu il s'agisse de l'organisation des chaînes d'approvisionnement, de la structuration des marchés, du développement de relations commerciales durables, ou de l'investissement dans les infrastructures essentielles. Plutôt qu'une substitution de l'aide par le commerce, une perspective plus réaliste est de prévoir un soutien durable du commerce par l'aide, même à moyen et à long terme. 4.6 Eau et Assainissement Objectifs Le programme de l'eau soutenu par le programme bilatéral des Pays-Bas vise à améliorer l'approvisionnement durable en eau urbaine et rurale. Le programme vise également à améliorer l'assainissement et l'hygiène de base dans des zones rurales et urbaines. Le programme cherche également à améliorer la gestion des ressources en eau dans la perspective d une pression croissante sur ces ressources et l'augmentation des efforts comme une conséquence du changement climatique et des demandes en eau comme source d'hydro-électricité. En particulier, le programme vise à assurer la disponibilité d'eau pour l'agriculture et donc pour la sécurité alimentaire. L'ensemble du programme est aligné dans la mesure du possible, permettant ainsi aux structures gouvernementales concernées d agir de manière responsable, et avec un maximum d'autonomie, ce qui renforce toutes les autorités impliquées dans leur rôle et prépare pour un financement basé sur l approche de l'appui budgétaire du secteur. Résultats/activités Le programme de l'eau est basé sur un contrat avec le gouvernement béninois, ayant pour objectif de se préparer à une gestion indépendante et durable du secteur par les autorités concernées. Comme un objectif intermédiaire, un financement basé sur un appui budgétaire sectoriel est visé, mais aucun calendrier n'est à ce stade prévu jusqu'en Un deuxième contrat a été signé avec un consortium d'assistance technique, qui fournit un soutien aux partenaires gouvernementaux impliqués dans le programme. Le programme dispose d'un certain nombre de sujets, chacun avec leurs propres résultats et activités. 15

20 L'approvisionnement en eau en milieu rural. Le soutien dans ce domaine devrait conduire à une prestation de service prolongée par les municipalités. Il y aura la construction de nouveaux réseaux de canalisations, la construction de systèmes simples ainsi que l'extension des réseaux ruraux existants, sur la base des initiatives du gouvernement local ensemble avec et les opérateurs privés. De plus en plus les gouvernements locaux seront responsables de la construction de systèmes plus complexes ; jusqu'à présent c'était une tâche du gouvernement central et régional. L'exploitation de petits réseaux de canalisations par des opérateurs privés nécessite une réglementation bien organisée pour garantir la qualité du produit et la qualité du service. L'objectif pour l'assainissement et l'hygiène de base en milieu rural est de s'assurer que dans l'ensemble du pays la population est mobilisée pour arrêter la défécation en plein air. L ATPC a été introduit dans la politique nationale, et par un effort concerté de tous les acteurs dans cette démarche, un énorme bond en avant est en cours. Dans le cadre du programme de PPEA2, le ministère de la Santé a pris l'initiative de cette action en mobilisant le personnel du ministère et de ses bureaux décentralisés. L'organisation de l'unicef s'y emploie étroitement avec le gouvernement. L'approvisionnement en eau en milieu urbain. Les investissements d'approvisionnement en eau en milieu urbain ont accéléré, et sont susceptibles d'augmenter. Avec le développement économique prévu, la SONEB devrait être de plus en plus en mesure de financer l'extension de ses systèmes basés sur des prêts, peut-être adoucis par l'assistance. L'assainissement en milieu urbain. L'assainissement urbain est actuellement basé sur le traitement au niveau des ménages, combiné avec la gestion des boues urbaines. Ce système est susceptible de rester le seul système possible pour le proche avenir, puisque la consommation d'eau ne garantit pas un volume suffisant pour faire fonctionner un système d eaux usées. Aussi, d'un point de vue économique et d un point de vue de la gestion, c'est de loin l'option privilégiée, à condition que certaines sécurités soient incorporées dans la régulation des systèmes individuels et le fonctionnement des traitements collectifs. L'aide des Pays-Bas se concentrera sur le développement d'un plan directeur pour plusieurs villes, et la mise en œuvre ultérieure de ces plans. Le rôle responsable de la municipalité sera assuré dans tout cela. Il est essentiel que la réglementation environnementale soit appliquée, comme une condition de la réussite. La gestion des ressources en eau. Le développement institutionnel de la gestion des ressources en eau est censé atteindre une nouvelle étape à travers le démarrage de plusieurs institutions. Le conseil national de l'eau, les organismes de bassin ainsi que les conseils locaux de l'eau pour assurer la gestion de l'eau au niveau local devrait permettre une gestion de l'eau plus équitable et résistante au climat. L'intérêt croissant du gouvernement du Bénin dans le stockage et l'hydroélectricité nécessite une capacité adaptée pour analyser les conséquences de ces plans. La partie sud du pays est constitué de plaines deltas qui nécessitent une gestion spécifique. Par conséquent, un plan pour le delta est mis en place pour le bassin de l'ouémé, à faire en sorte que le potentiel et le risque de ces plaines sont correctement pris en compte. Le Schéma Directeur d'aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE), préparé pour l Ouémé avec le soutien des Pays- Bas, est une base pour ce plan. L'eau et la sécurité alimentaire est une partie du programme de l'eau en cours. L'intention est d'aider à l'élaboration d'une stratégie plus claire pour investir dans le stockage de l'eau locale et de faire partie des investissements dans ces petits entrepôts. Avec la partie de gestion des ressources en eau, ceci sera un investissement clair dans l'adaptation au changement climatique. Finances publiques. Le PPEA est un programme aligné, avec à sa base un mécanisme de financement public où la planification commence au niveau municipal, et le financement provient du ministère des finances. Un audit est exigé pour établir l'efficacité et la légalité des activités. L'audit révèle des écarts de procédures, des défauts d'organisation, mais aussi le mauvais usage des fonds. Le résultat de l'audit est un élément crucial pour le dialogue avec le gouvernement du Bénin. Le processus de planification et le processus de justification sont l'épine dorsale financière du programme, mais aussi un élément essentiel du développement institutionnel. Données. Une bonne gestion n'est possible que si des données fiables sont disponibles. Que ce soient les données sur les ressources en eau, les données sur la construction de systèmes d'eau ou les données opérationnelles de l'approvisionnement en eau : elles sont toutes nécessaires pour permettre la prise de décision dans le secteur de l'eau. Grâce au programme PPEA II, le gouvernement investit déjà dans l'amélioration des données sur les ressources en eau. De plus, les municipalités améliorent la maîtrise de l'état de leurs installations d'eau et d'assainissement grâce 16

Plan Pluriannuel 2012-2015 Ambassade des Pays-Bas, Cotonou, Be nin

Plan Pluriannuel 2012-2015 Ambassade des Pays-Bas, Cotonou, Be nin Plan Pluriannuel 2012-2015 Ambassade des Pays-Bas, Cotonou, Be nin Table de matières Table de matières Liste des abréviations 1. Résumé 2. Rétrospective : Résultats et leçons tirées du PPA 2008 2011 2.1

Plus en détail

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence ministérielle sur la migration et le développement. Plan d Action

Plus en détail

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement

Plus en détail

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT Mise à jour avec rétroinformation technique de décembre 2012 Chaque jour, près de 800 femmes meurent durant la grossesse ou l accouchement

Plus en détail

Volet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix»

Volet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix» Volet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix» Résumé des résultats clés et réalisations Problématique Prévention des crises et consolidation de la paix : les défis Quelque 1,5 milliard

Plus en détail

Deuxième Examen global de l Aide pour le commerce

Deuxième Examen global de l Aide pour le commerce Deuxième Examen global de l Aide pour le commerce Activités de la Banque africaine de développement 2008-2009 Groupe de la Banque Africaine de Développement GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

Plus en détail

Analyse et exploitation des données du rapport. du PNUD sur le développement humain

Analyse et exploitation des données du rapport. du PNUD sur le développement humain Royaume du Maroc Direction des Etudes et des Prévisions financières Analyse et exploitation des données du rapport du PNUD sur le développement humain Novembre 1995 Document de travail n 02 Analyse et

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

www.iavs-energie.org

www.iavs-energie.org Notes de recherche de l IAVS www.iavs-energie.org ---------------- administration@iavs-energie.org iavsmail@gmail.com ---------------- Cadre de référence indicatif pour la promotion de l efficacité énergétique

Plus en détail

LES OMD EN CHIFFRES. Par Raulin Lincifort CADET INTRODUCTION

LES OMD EN CHIFFRES. Par Raulin Lincifort CADET INTRODUCTION 1 LES OMD EN CHIFFRES Par Raulin Lincifort CADET INTRODUCTION Faisant suite à la Déclaration du Millénaire, le bureau du PNUD en Haïti s est attelé à faire la promotion des Objectifs du Millénaire pour

Plus en détail

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 25 AVRIL 2015. Pour l unité, pour le progrès, pour le Togo, je vote

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 25 AVRIL 2015. Pour l unité, pour le progrès, pour le Togo, je vote ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 25 AVRIL 2015 Pour l unité, pour le progrès, pour le Togo, je vote Chers Citoyens, Chers Compatriotes, Ce 25 avril 2015, notre pays sera appelé à élire la personnalité la plus apte

Plus en détail

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE 1. Les investissements doivent contribuer à et être compatibles avec la réalisation progressive du droit à une alimentation suffisante et nutritive

Plus en détail

Note de présentation du Projet d évaluation d un programme communautaire d hygiène et assainissement au Mali.

Note de présentation du Projet d évaluation d un programme communautaire d hygiène et assainissement au Mali. Note de présentation du Projet d évaluation d un programme communautaire d hygiène et assainissement au Mali. Initiative conjointe CEDLAS - DNACPN Février 2011 1 Résumé... 3 Description de l étude... 3

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008)

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Excellences, Chers collègues, Mesdames et Messieurs, Chers amis, Quelles méthodes, quels instruments pour

Plus en détail

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Numéro WHH du projet: AF 1519 / COD 1063-07 Numéro KfW du projet : KfW 2007 65 537

Plus en détail

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse

Plus en détail

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité 23 Novembre 2012 Pour diffusion publique Résumé Exécutif Une opportunité Pour un opérateur privé, la plateforme d'informations

Plus en détail

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement Nations Unies Conseil économique et social Distr. générale 13 avril 2015 Français Original: anglais E/ECE/1471/Rev.1 Commission économique pour l Europe Soixante-sixième session Genève, 14-16 avril 2015

Plus en détail

Déclaration des Parlementaires africains sur les Objectifs du Millénaire pour le développement et l'ordre du jour du développement post 2015

Déclaration des Parlementaires africains sur les Objectifs du Millénaire pour le développement et l'ordre du jour du développement post 2015 Déclaration des Parlementaires africains sur les Objectifs du Millénaire pour le développement et l'ordre du jour du développement post 2015 Les parlementaires africains Reconnaissant que les parlements

Plus en détail

COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet

COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet Les bourses d études ou de stages sont financées par la coopération belge dans le cadre d un accord de coopération

Plus en détail

Un monde sans faim Brève présentation de l'initiative spéciale

Un monde sans faim Brève présentation de l'initiative spéciale 1 Un monde sans faim Brève présentation de l'initiative spéciale Version de mars 2015 Les enjeux En lançant l'initiative spéciale «Un seul monde sans faim», le ministère fédéral allemand de la Coopération

Plus en détail

Le système de protection sociale en santé en RDC

Le système de protection sociale en santé en RDC REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection

Plus en détail

Marketing Mix: Distribution

Marketing Mix: Distribution Marketing Mix: Distribution 1 Les objectifs d apprentissage de ce module visent à: comprendre les étapes pour développer une stratégie de marketing définir le Marketing mix déterminer les principes directeurs

Plus en détail

Burundi. Rapport national intermédiaire du suivi de la mise en oeuvre du Cadre d'action de Hyogo. Nom du point focal : Mr SERVILIEN Nitunga

Burundi. Rapport national intermédiaire du suivi de la mise en oeuvre du Cadre d'action de Hyogo. Nom du point focal : Mr SERVILIEN Nitunga Burundi Rapport national intermédiaire du suivi de la mise en oeuvre du Cadre d'action de Hyogo Nom du point focal : Mr SERVILIEN Nitunga Organisation : Ministère de l'intérieur et de la Sécurite Publique

Plus en détail

LES MUTUELLES DE SANTE AU MALI CREATION, ORGANISATION, FONCTIONNEMENT

LES MUTUELLES DE SANTE AU MALI CREATION, ORGANISATION, FONCTIONNEMENT 1 REUNIONS STATUTAIRES DE L'ACI POUR L'AFRIQUE --------------------- Cotonou, du 21 au 25 Août 2000 -=-=-=-=-=-=- LES MUTUELLES DE SANTE AU MALI CREATION, ORGANISATION, FONCTIONNEMENT Dr Oumar OUATTARA

Plus en détail

PJ 28/12. 7 février 2012 Original : anglais. Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni

PJ 28/12. 7 février 2012 Original : anglais. Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni PJ 28/12 7 février 2012 Original : anglais F Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni Encourager l intensification de la production caféière et vivrière au moyen

Plus en détail

2. Bailleurs de fonds internationaux majeurs, coordination et possibilité de division du travail, exercices d évaluation conjointe (harmonization)

2. Bailleurs de fonds internationaux majeurs, coordination et possibilité de division du travail, exercices d évaluation conjointe (harmonization) DIREZIONE GENERALE PER LA COOPERAZIONE ALLO SVILUPPO Ufficio IV Cadre Pays Stream 2013-2015 BURKINA FASO 1. Contexte et finalités de la présence de la coopération italienne Le Burkina Faso est l'un des

Plus en détail

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Déclaration finale de la Réunion mondiale sur l EPT 2014 Accord de Mascate Préambule 1. Nous, ministres, chefs de délégations,

Plus en détail

Tableau : Réponse aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents

Tableau : Réponse aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents Tableau : Réponse aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents Le tableau suivant est destiné à donner un aperçu des principales actions à entreprendre pour répondre aux besoins

Plus en détail

CURRICULUM VITAE. Assez bien. Langues Lu Parlé Ecrit Français 1 1 1 Anglais 3 4 4

CURRICULUM VITAE. Assez bien. Langues Lu Parlé Ecrit Français 1 1 1 Anglais 3 4 4 CURRICULUM VITAE 1. Nom de famille: FANAHEN 2. Prénom: Frédéric 3. Date et lieu de naissance: 27 avril 1968 à Cotonou - BENIN 4. Résidence : Cotonou 5. Formation : Etablissement : Date : de Diplôme(s)

Plus en détail

Fiche d information 3 OÙ IRA L ARGENT?

Fiche d information 3 OÙ IRA L ARGENT? Fiche d information 3 OÙ IRA L ARGENT? Le plan d investissement pour l Europe sera constitué d un ensemble de mesures visant à libérer au moins 315 milliards d euros d investissements publics et privés

Plus en détail

PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS

PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS Positionnement en vue de la session spéciale des (22 septembre 2014) 2 1. FACE À UN AVENIR INCERTAIN, LES GOUVERNEMENTS DOIVENT SE REMOBILISER

Plus en détail

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Rio de Janeiro (Brésil), 21 octobre 2011 1. À l invitation de l Organisation mondiale de la Santé, nous, Chefs de Gouvernement, Ministres

Plus en détail

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Distr. générale 14 octobre 2014 Français Original: anglais Conseil du développement industriel Quarante-deuxième session Vienne, 25-27 novembre

Plus en détail

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GB.277/ESP/4 (Add.1) 277 e session Conseil d administration Genève, mars 2000 Commission de l'emploi et de la politique sociale ESP QUATRIÈME QUESTION À L ORDRE DU JOUR

Plus en détail

L AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE

L AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE L AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE L Aide publique au développement (APD) désigne les dépenses publiques au bénéfice des pays en développement dont le but essentiel est de favoriser le développement économique

Plus en détail

Les résultats Clefs du Sommet

Les résultats Clefs du Sommet Les résultats Clefs du Sommet Le Sommet a réaffirmé le développement durable comme un élément central de l'ordre du jour international et a donné la nouvelle impulsion à l'action globale(mondiale) pour

Plus en détail

S.A.E.I.F - Bureau d Études

S.A.E.I.F - Bureau d Études La société Africaine d Études & d Ingénierie Financière est un bureau d Études multidisciplinaire qui travaille depuis 1997 dans le domaine de l appui au développement en Afrique. La SAEIF Bureau d Études

Plus en détail

Analyse. Le mouvement mutualiste et les politiques nationales de santé et de protection sociale au Burkina Faso Par Esther Favre-Félix.

Analyse. Le mouvement mutualiste et les politiques nationales de santé et de protection sociale au Burkina Faso Par Esther Favre-Félix. Le mouvement mutualiste et les politiques nationales de santé et de protection sociale au Burkina Faso Par Esther Favre-Félix Esther Favre-Félix est diplômée en Relations internationales de l Université

Plus en détail

POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES?

POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES? Mai 2010 POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES? Direction Générale des Statistiques Ministère de l Economie, du Commerce, de l Industrie et du Tourisme Pourquoi le Gabon a-t-il besoin

Plus en détail

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre inégalité Note de Synthèse Protection sociale pour les Enfants Réduction de la pauvreté q protection sociale Février 2009 exclusion sociale Politiques Sociales atteindre les OMD sécurité stratégies politiques

Plus en détail

Accès équitable et durable aux terres, aux pêches et aux forêts. Directives volontaires pour la gouvernance responsable de ces ressources

Accès équitable et durable aux terres, aux pêches et aux forêts. Directives volontaires pour la gouvernance responsable de ces ressources Accès équitable et durable aux terres, aux pêches et aux forêts Directives volontaires pour la gouvernance responsable de ces ressources L'accès aux ressources naturelles est vital Un accès sûr aux terres

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

A. DISPOSITIONS DES TRAITÉS EN MATIÈRE D'AIDES D'ETAT

A. DISPOSITIONS DES TRAITÉS EN MATIÈRE D'AIDES D'ETAT DISPOSITIONS DES TRAITÉS EN MATIÈRE D'AIDES D'ETAT DISPOSITIONS DES TRAITÉS EN MATIERE D'AIDES D'ETAT Tableau de correspondance entre l'ancienne et la nouvelle numérotation des articles suite à l'entrée

Plus en détail

CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 22 juin 2011 (OR. en) 11316/3/11 REV 3

CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 22 juin 2011 (OR. en) 11316/3/11 REV 3 CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE Bruxelles, le 22 juin 2011 (OR. en) 11316/3/11 REV 3 UEM 133 ECOFIN 353 SOC 500 COMPET 263 ENV 476 EDUC 143 RECH 179 ENER 180 ACTES LÉGISLATIFS ET AUTRES INSTRUMENTS Objet:

Plus en détail

Un bureau d ingénieursconseils privé indépendant. Leader allemand du conseil en développement

Un bureau d ingénieursconseils privé indépendant. Leader allemand du conseil en développement 2 Un bureau d ingénieursconseils privé indépendant Leader allemand du conseil en développement GOPA est un bureau d ingénieursconseils privé indépendant. En tant que prestataire de services moderne, avec

Plus en détail

Projet de création d un site internet en appui à la vente de produits locaux de qualité.

Projet de création d un site internet en appui à la vente de produits locaux de qualité. Projet de création d un site internet en appui à la vente de produits locaux de qualité. Septembre 2011 Contact : Muriel LESAINT, chef de projet. muriel.lesaint@educagri.fr Tel : 03 84 87 21 06 Contenu

Plus en détail

La problématique des grossesses non-désirées et situation des filles mères en Afrique et dans le monde Projet de rapport

La problématique des grossesses non-désirées et situation des filles mères en Afrique et dans le monde Projet de rapport Document n 16 La problématique des grossesses non-désirées et situation des filles mères en Afrique et dans le monde Projet de rapport Présenté par Mme Mariam Marie Gisèle Guigma/Diasso, députée (Burkina

Plus en détail

Note sur l extension de la couverture d assurance maladie au Rwanda

Note sur l extension de la couverture d assurance maladie au Rwanda Note sur l extension de la couverture d assurance maladie au Rwanda Alexandra Panis, BIT / STEP. Kigali, Janvier 2008 1) Contexte historique des mutuelles de santé au Rwanda En 1999, le gouvernement rwandais

Plus en détail

PROGRAMMES ET DES PARTENARIATS EN MATIÈRE D'ÉDUCATION ET DE DÉVELOPPEMENT SOCIAL INFRASTRUCTURES COMMUNAUTAIRES

PROGRAMMES ET DES PARTENARIATS EN MATIÈRE D'ÉDUCATION ET DE DÉVELOPPEMENT SOCIAL INFRASTRUCTURES COMMUNAUTAIRES RAPPORT AU COMITÉ D ÉVALUATION (CVÉ), DE MESUR DU RENDEMENT ET D EXAMEN EN DATE DU 30 SEPTEMBRE 09 1) Le Ministère devrait continuer de fournir de l assistance aux Premières nations pour la construction,

Plus en détail

Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE

Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE Un aperçu du nouveau sous-programme LIFE Action pour le climat 2014-2020 istock Action pour le climat Qu est-ce que le nouveau sous-programme LIFE

Plus en détail

INTERPRETER UN RAPPORT ACTUARIEL Sélection des hypothèses actuarielles dans le contexte africain Par Papa Babou NDIAYE, Directeur des Etudes

INTERPRETER UN RAPPORT ACTUARIEL Sélection des hypothèses actuarielles dans le contexte africain Par Papa Babou NDIAYE, Directeur des Etudes INTERPRETER UN RAPPORT ACTUARIEL Sélection des hypothèses actuarielles dans le contexte africain Par Papa Babou NDIAYE, Directeur des Etudes IPRES_SENEGAL Responsabilité d un administrateur Les évaluations

Plus en détail

Programme du Forum National sur la Nutrition et l Alimentation à l Hôtel KEMPINSKI N Djamena. 28-30 avril 2015

Programme du Forum National sur la Nutrition et l Alimentation à l Hôtel KEMPINSKI N Djamena. 28-30 avril 2015 Deuxi ème jour Premier jour Jour 0 Programme du Forum National sur la Nutrition et l Alimentation à l Hôtel KEMPINSKI N Djamena 28-30 avril 2015 Date Heure Activité Veille du forum (Hôtel KEMPINSKI) Arrivée

Plus en détail

Etude de cas sur la politique régionale de l UE

Etude de cas sur la politique régionale de l UE Etude de cas sur la politique régionale de l UE Le développement des entreprises dans le Yorkshire et Humber Région, Royaume-Uni 1 Partie 1 - La création d'agences de développement régional en Angleterre

Plus en détail

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S REGARD SUR L EPIDEMIE DU VIH D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S Photo: ONUSIDA Levier de la riposte au sida, l ONUSIDA s emploie à bâtir l action politique et à promouvoir les droits de tous les

Plus en détail

Workshop Gestion de projet- IHEID- MIA- Décembre 2008 Cas Colombie Cucuta

Workshop Gestion de projet- IHEID- MIA- Décembre 2008 Cas Colombie Cucuta PROJET FORMATION DE LEADERS POUR LA DEMOCRATISATION ET LE DEVELOPPEMENT LOCAL DANS LA MUNICIPALITE DE SAN JOSE DE CUCUTA COLOMBIE. 1. CADRE D'INSERTION DU PROJET Les conditions de vie de la population,

Plus en détail

FIDA : LA PROBLEMATIQUE DU FINANCEMENT DE L AGRICULTURE EN AFRIQUE DE L EST ET AUSTRALE M.BRADLEY, FIDA, 2001 RESUME DE LA COMMUNICATION

FIDA : LA PROBLEMATIQUE DU FINANCEMENT DE L AGRICULTURE EN AFRIQUE DE L EST ET AUSTRALE M.BRADLEY, FIDA, 2001 RESUME DE LA COMMUNICATION Le financement de l agriculture familiale dans le contexte de libéralisation : quelle contribution de la microfinance?/ Séminaire de Dakar, 21-24 janvier 2002 / Contribution FIDA : LA PROBLEMATIQUE DU

Plus en détail

Pour un Plan d Investissement Communal plus Participatif

Pour un Plan d Investissement Communal plus Participatif MINISTERE DE L INTERIEUR CAISSE DES PRETS ET DE SOUTIEN DES COLLECTIVITES LOCALES 9, rue de l assistance Cité El Khadhra -1003 Tunis Pour un Plan d Investissement Communal plus Participatif Ines SALLEM

Plus en détail

pas de santé sans ressources humaines

pas de santé sans ressources humaines Résumé Une vérité universelle : pas de santé sans ressources humaines + alliance mondiale pour les personnels de santé Résumé Objectif Le présent rapport est destiné à éclairer les débats du troisième

Plus en détail

Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi

Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi Préambule Le Cameroun a révisé son DSRP i 2003 en lui adressant une direction

Plus en détail

ENTRETIEN AVEC ULRICH SCHRÖDER, PRESIDENT DE DIRECTOIRE DE LA KFW : LES PME,PMI.EN PREMIERE LIGNE PAR FARIDA MOHA

ENTRETIEN AVEC ULRICH SCHRÖDER, PRESIDENT DE DIRECTOIRE DE LA KFW : LES PME,PMI.EN PREMIERE LIGNE PAR FARIDA MOHA ENTRETIEN AVEC ULRICH SCHRÖDER, PRESIDENT DE DIRECTOIRE DE LA KFW : LES PME,PMI.EN PREMIERE LIGNE PAR FARIDA MOHA Ce sont les PME, PMI, TPE qui sont le moteur du développement, de la création d emplois,..l

Plus en détail

FIDA : LA PROBLEMATIQUE DU FINANCEMENT DE L'AGRICULTURE EN AFRIQUE DE L'EST ET AUSTRALE

FIDA : LA PROBLEMATIQUE DU FINANCEMENT DE L'AGRICULTURE EN AFRIQUE DE L'EST ET AUSTRALE Quels modes d interventions pour améliorer la contribution de la microfinance au financement de l agriculture Fida : la problématique du financement de l'agriculture en Afrique de l'est et Australe (4/6)

Plus en détail

LE PROGRAMME D AUTO ASSISTANCE DE L AMBASSADE DOSSIER DE DEMANDE

LE PROGRAMME D AUTO ASSISTANCE DE L AMBASSADE DOSSIER DE DEMANDE AMBASSADE DES ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE LE PROGRAMME D AUTO ASSISTANCE DE L AMBASSADE DOSSIER DE DEMANDE UN INSTRUMENT POUR APPUYER LES INITIATIVES LOCALES PAR LES COMMUNAUTES POUR

Plus en détail

Expériences avec les contrats de la communauté dans les travaux d infrastructure urbaine

Expériences avec les contrats de la communauté dans les travaux d infrastructure urbaine v Renforcement des compétences opérationnelles dans le développement mené par la communauté 15 au 19 avril 2002 Washington, D.C. Expériences avec les contrats de la communauté dans les travaux d infrastructure

Plus en détail

DÉCLARATION SUR LES PROBLEMES ET ENJEUX FONCIERS EN AFRIQUE

DÉCLARATION SUR LES PROBLEMES ET ENJEUX FONCIERS EN AFRIQUE DÉCLARATION SUR LES PROBLEMES ET ENJEUX FONCIERS EN AFRIQUE NOUS, Chefs d État et de Gouvernement de l Union africaine, réunis à notre treizième session ordinaire à Syrte (Grande Jamahiriya arabe libyenne),

Plus en détail

Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores

Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores La pauvreté rurale aux Comores Depuis leur indépendance en 1975, les Comoriens ont souffert de l instabilité politique

Plus en détail

DEUXIÈME CONFÉRENCE DES MINISTRES AFRICAINS CHARGÉS DE L ENREGISTREMENT DES FAITS D ÉTAT CIVIL

DEUXIÈME CONFÉRENCE DES MINISTRES AFRICAINS CHARGÉS DE L ENREGISTREMENT DES FAITS D ÉTAT CIVIL DEUXIÈME CONFÉRENCE DES MINISTRES AFRICAINS CHARGÉS DE L ENREGISTREMENT DES FAITS D ÉTAT CIVIL Durban, Afrique du Sud 6-7 Septembre 2012 Thème «Amélioration de l infrastructure institutionnelle et humaine

Plus en détail

Note Simplifiée. UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ---------------- La Commission ------------

Note Simplifiée. UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ---------------- La Commission ------------ UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ---------------- La Commission ------------ PROJET D APPUI A L EXTENSION DE LA COUVERTURE DU RISQUE MALADIE DANS LES PAYS MEMBRES DE L UEMOA Note Simplifiée

Plus en détail

La Banque européenne d investissement. en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique ainsi que dans les pays et territoires d outre-mer

La Banque européenne d investissement. en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique ainsi que dans les pays et territoires d outre-mer La Banque européenne d investissement en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique ainsi que dans les pays et territoires d outre-mer La banque de l UE La Banque européenne d investissement, la banque

Plus en détail

4. Comment la maladie est-elle transmise à l homme? 2. Les composantes des soins de santé primaires : 1. Qu est-ce que l Initiative de Bamako (IB)?

4. Comment la maladie est-elle transmise à l homme? 2. Les composantes des soins de santé primaires : 1. Qu est-ce que l Initiative de Bamako (IB)? GENERALITES SUR : SANTE et MALADIE SOINS de SANTE PRIMAIRES (SSP) INITIATIVE de BAMAKO (IB) Objectifs généraux Au terme de ce module de formation, les participants devraient être capables de: Comprendre

Plus en détail

Les obstacles : Solutions envisageables :

Les obstacles : Solutions envisageables : 1. Quels sont les obstacles auxquels les citoyens européens doivent faire face dans l exercice de leurs droits? Que pourrait-on faire pour alléger ces obstacles? Les obstacles : Tout d abord, il y a un

Plus en détail

BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ----------------------

BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ---------------------- BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ---------------------- Direction de la Recherche et de la Statistique APPUIS

Plus en détail

GUIDE DE SUIVI ET D ÉVALUATION

GUIDE DE SUIVI ET D ÉVALUATION GUIDE DE SUIVI ET D ÉVALUATION Lutte contre le VIH, la tuberculose, le paludisme et renforcement des systèmes de santé et des systèmes communautaires Partie 1 : Exigences du système de suivi et d évaluation

Plus en détail

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE 9ÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM La Valette 27 septembre 2012 DECLARATION FINALE page 1 A l invitation de S.E. George Pullicino,

Plus en détail

Présentation de la réforme de la PAC 2014-2020

Présentation de la réforme de la PAC 2014-2020 Brief: Les perspectives de la politique agricole N 5 / Décembre 2013 Présentation de la réforme de la PAC 2014-2020 SOMMAIRE 1. INTRODUCTION 2. DÉFIS ET OBJECTIFS 3. BUDGET DE LA PAC 4. ÉVOLUTION DE LA

Plus en détail

Conclusions du Conseil sur l'innovation dans l'intérêt des patients

Conclusions du Conseil sur l'innovation dans l'intérêt des patients Conseil de l'union Européenne PRESSE FR CONCLUSIONS DU CONSEIL Bruxelles, le 1 décembre 2014 Conclusions du Conseil sur l'innovation dans l'intérêt des patients Session du Conseil Emploi, politique sociale,

Plus en détail

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée Rapport de situation 2013 RÉSUMÉ L UNICEF s est engagé à publier des rapports annuels de situation relatifs à la survie de l enfant en soutien

Plus en détail

Nations Unies et des Instituticns SpicialTsÉpç à Genève saisit cette occasion Pour renouveler au Bureau du Haut-Com

Nations Unies et des Instituticns SpicialTsÉpç à Genève saisit cette occasion Pour renouveler au Bureau du Haut-Com U Amtrassade de Madagascar en Suisse Représentation Permanente auprès de l'office des Nations Unies et des Institutions Spécialisées à Genève et à Vienne N" A 2hk /RP/GNV/HCDH MR NOTE VERBALE La Mission

Plus en détail

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI)

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) Un partenariat en appui aux politiques environnementales en Afrique de l Ouest PROGRAMME AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE

Plus en détail

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 13.5.2015 COM(2015) 265 final Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 et portant avis du Conseil

Plus en détail

FACTSHEET HAITI DEUX ANS APRES

FACTSHEET HAITI DEUX ANS APRES HAITI DEUX ANS APRES Les actions de la Commission européenne pour reconstruire le pays Janvier 2012 Table of contents 1 L aide de l UE en bref 3 2 L aide humanitaire de la Commission européenne à Haïti.

Plus en détail

FR 31IC/11/5.3.2 Original : anglais Pour décision

FR 31IC/11/5.3.2 Original : anglais Pour décision FR 31IC/11/5.3.2 Original : anglais Pour décision XXXI e CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET DU CROISSANT-ROUGE Genève, Suisse 28 novembre 1 er décembre 2011 Réduire les inégalités en matière

Plus en détail

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT SOMMAIRE Introduction... 2 I. Aperçu sur le fondement de la gestion axée sur les résultats... 3 1.1. De nouveaux

Plus en détail

Programme statistique du Secrétariat Exécutif de la CEDEAO

Programme statistique du Secrétariat Exécutif de la CEDEAO COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L=AFRIQUE DE L=OUEST ECONOMIC COMMUNITY OF WEST AFRICAN STATES Réunion de lancement du programme de comparaison Internationale pour l Afrique Addis Abéba, 2-4 décembre

Plus en détail

ACCÉLÉRER METTRE FIN À L ÉPIDÉMIE DE SIDA D ICI À 2030

ACCÉLÉRER METTRE FIN À L ÉPIDÉMIE DE SIDA D ICI À 2030 ACCÉLÉRER METTRE FIN À L ÉPIDÉMIE DE SIDA D ICI À 2030 Mettre fin à l épidémie de sida ces mots renferment de tels espoirs et de telles promesses. Grâce à des engagements mondiaux et à des objectifs précis,

Plus en détail

SOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL...

SOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL... Fédération Internationale des Producteurs Agricoles 1 «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES» Ce document fut élaboré dans l objectif d apporter une information la plus complète possible sur le thème du

Plus en détail

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser»

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Odile Quintin Directrice générale de la DG Education et Culture Commission européenne Bruxelles,

Plus en détail

Une réussite : Les prix de rachat garantis soutiennent les énergies renouvelables en Allemagne

Une réussite : Les prix de rachat garantis soutiennent les énergies renouvelables en Allemagne Une réussite : Les prix de rachat garantis soutiennent les énergies renouvelables en Allemagne Ce document illustrera comment cette réussite est arrivée, il est composé des parties suivantes : 1. Qu'est

Plus en détail

La priorité est donnée aux secteurs de concentration de la coopération belge au développement et aux thèmes transversaux suivants:

La priorité est donnée aux secteurs de concentration de la coopération belge au développement et aux thèmes transversaux suivants: Bourses belges La notion de "bourse d études et de stages hors projet" se rapporte aux bourses d études et de stages obtenues en dehors du cadre de la mise en œuvre d un projet ou programme de coopération

Plus en détail

L'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et le Gouvernement des États-Unis d'amérique, ci-après dénommés les "Parties",

L'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et le Gouvernement des États-Unis d'amérique, ci-après dénommés les Parties, ACCORD CONCLU ENTRE LE GOUVERNEMENT DES ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE ET L'UNION ÉCONOMIQUE ET MONÉTAIRE OUEST AFRICAINE RELATIF AU DÉVELOPPEMENT DES RELATIONS DE COMMERCE ET D'INVESTISSEMENT L'Union économique

Plus en détail

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD PRÉSENTATION POWER POINT Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD Cheikh FOFANA, Assistant au Secrétaire Exécutif, Secrétariat

Plus en détail

résumé un développement riche en emplois

résumé un développement riche en emplois ne pas publier avant 00:01 Gmt le mardi 27 mai 2014 résumé un développement riche en emplois Rapport sur le Travail dans le Monde 2014 Un développement riche en emplois Résumé ORGANISATION INTERNATIONALE

Plus en détail

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION REPUBLIQUE TOGOLAISE Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE ET DE SECURITE ALIMENTAIRE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET

Plus en détail

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances August 2014 ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances Résumé L Association canadienne de la construction (ACC) représente 20 000 entreprises membres

Plus en détail

EUROPAID/119860/C/SV/multi. Identification et formulation du projet d'appui à la politique de santé à financer sur les ressources du PIN 10 ème FED

EUROPAID/119860/C/SV/multi. Identification et formulation du projet d'appui à la politique de santé à financer sur les ressources du PIN 10 ème FED EUROPAID/119860/C/SV/multi Identification et formulation du projet d'appui à la politique de santé à financer sur les ressources du PIN 10 ème FED LOT N 8 DEMANDE N 2009/201619/1 TERMES DE REFERENCE SPECIFIQUES

Plus en détail

Quadro Paese Stream 2013-2015 TUNISIA

Quadro Paese Stream 2013-2015 TUNISIA DIREZIONE GENERALE PER LA COOPERAZIONE ALLO SVILUPPO Ufficio III Quadro Paese Stream 2013-2015 TUNISIA 1. Encadrement et raisons de la présence de la coopération italienne Les raisons qui font de la Tunisie

Plus en détail

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC 1. INTRODUCTION 2. ETAT DES LIEUX PLAN 3. PROBLEMATIQUE DE LA DEGRADATION DES TERRES ET DE LA

Plus en détail

Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption

Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption Nations Unies CAC/COSP/IRG/2015/2 Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption Distr. générale 24 mars 2015 Français Original: anglais Groupe d examen de l application

Plus en détail