SOINS DE BOUCHE EN GERIATRIE

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1 Université René Descartes-Paris V Faculté Cochin-Port Royal SOINS DE BOUCHE EN GERIATRIE Huguel Hervé DIU Médecin Coordonnateur d EHPAD Année universitaire

2 1 - INTRODUCTION EVALUATION DE LA CAVITE BUCCALE Interrogatoire Observation et examen clinique de la cavité buccale SOINS PREVENTIFS DE LA CAVITE BUCCALE Les soins généraux Les soins d hygiène buccale SOINS CURATIFS DE LA CAVITE BUCCALE Objectifs thérapeutiques Facteurs de risque de pathologies bucco-dentaires Sécheresse buccale ( Xérostomie) Symptomatologie Prise en charge thérapeutique Bche sale Symptomatologie: Prise en charge thérapeutique Bche mal odorante, mauvaise haleine(hallitose) Symptomatologie Prise en charge thérapeutique Bche mycosique Symptomatologie Prise en charge thérapeutique Bche dlreuse ulcérée Symptomatologie Prise en charge thérapeutique Bche hémorragique Symptomatologie Prise en charge thérapeutique Lèvres sèches Symptomatologie Prise en charge thérapeutique CONCLUSION ANNEXES ANNEXE I ANNEXE II ANNEXE III BIBLIOGRAPHIE

3 1 - INTRODUCTION Les personnes âgées rencontrent de nombreux problèmes bucco-dentaires au crs de leur vieillissement. Elles sont d autant plus a risque de voir leur cavité buccale s altérer qu elles sont dépendantes, démentes, dans l impossibilité de communiquer en fin de vie. Le maintien des fonctions telles que la respiration, la nutrition, la communication,l image de soi et la qualité de vie dépend en partie de l état bucco-dentaire. Cette population à risque présente des caractéristiques similaires à la majorité des résidants institutionnalisés en EHPAD et devrait donc bénéficier d une vigilance des soignants pr la prise en charge de leur santé buccale. Or cette prise en charge reste insuffisante voir négligée. Peut-être peut-on l expliquer de façon plurifactorielle : - Les difficultés a évaluer l état bucco-dentaire : -Pas de consensus sur l évaluation -Absence de besoin ressenti -Fatalité du vieillissement - Les difficultés à prodiguer les soins préventifs et curatifs : -Pas de consensus sur les bonnes pratiques de soins d hygiène buccale du sujet âgé. -Pas de consensus sur les traitements médicamenteux non en cas de lésions buccales. -Méconnaissance du retentissement des pathologies bucco-dentaires sur l état de santé. -Représentation mentale des soins de bche des soignants et des patients ressentis comme une intrusion dans la sphère intime(1). -Difficultés d accès aux soins et implications financières. -Prise en charge pluridisciplinaire avec nécessité de coordination des différents acteurs de santé paramédicaux, médicaux et chirurgien-dentistes. Devant l explosion démographique des personnes âgées (actuelle et à venir),les besoins en soins bucco-dentaires vont s accroître et devront s intégrer dans la prise en charge globale des soins gériatriques. Conscient du problème l HAS (Haute Autorité de Santé) envisage une conférence de consensus sur les soins de bche s appuyant sur une enquête nationale, actuellement en crs, des pratiques médicales de soins bucco-dentaires dans les structures gériatriques et spécialisées en soins palliatifs (2). Ce mémoire a pr objet de ns sensibiliser à cette prise en charge et d essayer de faire une synthèse des mesures préventives et curatives dans l état actuel des connaissances médicales afin de protocoliser notre démarche de soins. 3

4 2 - EVALUATION DE LA CAVITE BUCCALE CETTE EVALUATION DOIT ETRE SYSTEMATIQUE A L ENTREE EN INSTITUTION Cette étape se décline en deux phases : Un interrogatoire Une observation et un examen clinique 2.1 Interrogatoire Il consiste a s enquérir auprès du patient et / de sa famille des habitudes en matière d hygiène buccale, de son degré d autonomie pr la réalisation des soins, du port de prothèses dentaires ainsi que des symptômes ressentis à savoir : Etat dlreux en précisant ses caractéristiques : spontanée provoquée avec la mastication, la déglutition, la parole et pvant être évaluée a l aide de l échelle visuelle analogique de la dleur(eva). Sécheresse buccale (lèvres et muqueuses endobuccales). Modification du goût. Mauvaise haleine. Brûlures. Dysphagie. Saignements. Gerçures des lèvres. Perlèche 2.2 Observation et examen clinique de la cavité buccale Cette phase systématique doit permettre une évaluation standardisée, s appuyant sur un référentiel commun afin de suivre objectivement l évolution de l état de la cavité buccale du patient dans l institution et de mettre rapidement en place un soin personnalisé. Au préalable : a) Pr le patient Il faut l informer de la démarche et obtenir son consentement autant que possible Il faut l installer confortablement soit en position assise, si possible tête en arrière en position allongée, tête relevée de quarante cinq degrés (45 ) sur le plan du lit. Faire vrir dcement la bche (présence éventuelle de gerçures dlreuses). Enlever les prothèses dentaires. 4

5 b) Pr l examinateur Lavage des mains et port de gants. Srce lumineuse suffisante. Utilisation d un abaisse langue. L examen se dérle de l extérieur vers l intérieur de la cavité buccale : des lèvres et des commissures puis l intérieur des jes, la langue, le plancher de la bche, le palais et le fond de la gorge. En l absence de consensus, une grille d évaluation de l état de la bche adaptée de l oral assessment guide de Eilers(3) et Nachnani(4) peut être proposée selon le modèle qu utilise les services de gériatrie des Hôpitaux Universitaires de Genève(5) (cf document ci desss et en annexe1) Cette grille d évaluation permet d objectiver l état buccal initial grâce au score établi (plus score est élevé, plus la bche est altérée) et d en suivre l évolution mais surtt sensibilise le personnel à la surveillance et à l identification des pathologies buccales. D autre part il permet de définir le type de soins qu il soit préventif curatif et d en évaluer l efficacité grâce à un rythme préconisé de deux évaluations par semaine. 5

6 3 - SOINS PREVENTIFS DE LA CAVITE BUCCALE Les soins de bche avec applications de produits non médicamenteux relèvent du rôle propre de l infirmière en collaboration avec les aide-soignantes(art 3-Décret du 15 mars 1993). Ils ont pr but de prévenir et d améliorer l état buccal afin d éviter les altérations, les infections et de préserver autant que possible une bonne image de soi. 3.1 Les soins généraux Assurer autant que possible une bonne hydratation générale associée à une hydratation locale Possibilité de délivrer de l eau en doses fractionnées voire eau gélifiée si risque de fausse rte, fruits,glaces. Il est tjrs important d aider le patient à bien se rincer la bche après chaque repas. Assurer autant que possible une nutrition correcte en évitant les aliments irritants en particulier acides comme la vinaigrette, le citron citronnade,la mtarde, les épices fortes. 3.2 Les soins d hygiène buccale Les soins doivent être adaptés à chaque patient en privilégiant au maximum l autonomie du patient : soit le patient fait lui même le soin ss le contrôle du soignant(rôle éducatif et de contrôle), soit le soignant effectue entièrement les soins de la cavité buccale. Le soin, d une durée de cinq minutes environ, à distance et après les repas, doit comporter le brossage des dents au moins une à deux fois par jr avec une brosse à dents personnelle, le nettoyage des muqueuses et des prothèses dentaires. Il doit être non traumatisant. Brossage des dents : La brosse à dents est le matériel le plus efficace pr éliminer la plaque dentaire(6) responsable d infection dentaire (carie) gingivale.elle doit être remplacée ts les trois mois. Dérlement du soin pr un patient ne pvant assurer seul son hygiène buccale : installation confortable de la personne âgée, lavage des mains de la part du soignant au savon liquide ordinaires et port de gants médicaux non stériles à usage unique, faire vrir dcement la bche, enlever les prothèses dentaires et les placer dans leur boite avec une solution de bains de bche, pratiquer l examen de la cavité buccale qui commence par l observation des lèvres et de la cavité buccale puis s achève par l exploration des muqueuses buccales à l aide d un abaisse langue et d une lumière adaptée, tenir la brosse à un angle de 45 degrés avec les dents,les poils ss le rebord des gencives, à la base des dents,puis, dans un mvement circulaire, massage léger à partir de la base. 6

7 Le brossage des dents s effectue de la gencive vers la dent et ce dent par dent avec une brosse sple de préférence a poils dx avec bts arrondis et un dentifrice dx.il peut être complété par le brossage de la langue en dceur afin d éviter un réflexe nauséeux. Le soin des muqueuses buccales nécessite un abaisse langue afin d appliquer une compresse humide non tissée un bâtonnet até sur ttes les faces de la cavité buccale en débutant par les gencives, les faces internes des jes, le palais, la langue, les lèvres. Changement de compresse à chaque face interne et faire rincer la bche si possible. Le nettoyage des prothèses dentaires doit être réalisé au moins une fois par jr et est aussi important que les dents du fait de l apparition de la plaque avec irritation secondaire des gencives. Celles-ci doivent être rincées après immersion dans un bain de bche et brossées avec une brosse à dentier ( différente de la brosse à dents : photo Annexe II ) qui améliore l efficacité du brossage. Les prothèses sont alors conservées au sec soit sur une compresse, soit dans une boite individuelle à prothèse étiquetée au nom du malade pr la nuit, soit replacées en bche selon le shait du patient en n bliant pas de les humidifier au préalable et de remettre la prothèse supérieure en premier. Un nettoyage une fois par semaine des prothèses dentaires dans un bac à ultrasons serait shaitable mais l investissement financier reste coûteux (photo Annexe II). Une attention particulière se fera alors sur le caractère adapté non des prothèses impliquant soit l utilisation de points de colle a l intérieur de la prothèse en cas d instabilité légère(cette colle doit être enlevée a chaque brossage avec un coton tige tant sur les muqueuses que sur la prothèse) soit l avis du chirurgien-dentiste avec éventuel rebasage en cas de manque de stabilité majeure. Nettoyage et rangement du matériel après utilisation. Après réalisation du soin, une évaluation de son efficacité sera noté par le soignant dans les transmissions s appuyant sur quelques items comme : hydratation, absence de dépôt, cleur des muqueuses, l haleine, la dleur 7

8 4 - SOINS CURATIFS DE LA CAVITE BUCCALE Contrairement aux soins d hygiène buccale, les soins de bche avec applications de produits médicamenteux relèvent de la prescription médicale(art 4-Décret du 15 mars 1993). 4.1 Objectifs thérapeutiques La prise en charge thérapeutique diffère selon l objectif de soins : a)objectifs curatifs : guérison des lésions, alimentation per os en quantité b)objectifs palliatifs : sédation de la dleur, restauration du goût, du désir et de l estime de soi 4.2 Facteurs de risque de pathologies bucco-dentaires Ils sont svent présents et associés chez la personne âgée définissant ainsi le haut risque d altération de la cavité buccale en gériatrie : Mauvaise hygiène bucco-dentaire. Dénutrition. Déshydratation. Pathologies chroniques (diabète, hémopathie.) Trbles praxiques. Iatrogénie en particulier la sécheresse buccale(xérostomie) induite par de nombreuses classes médicamenteuses :psychotropes, benzodiazépines, anticholinergiques, morphiniques corticoïdes par exemple. Polymédication Chimiothérapie, radiothérapie. Alcool et tabac. Oxygénothérapie Prothèses dentaires inappropriées mal entretenues 4.3 Sécheresse buccale ( Xérostomie) La sensation de bche sèche est un symptôme fréquent chez le sujet âgé de plus de 65 ans : plainte recensée chez 25 à 60% d entre eux(7,8). Elle n est pas forcément corellée à une baisse importante du flux salivaire (existence d une légère hyposialie lors du vieillissement contrairement aux idées reçues)(9) mais imputable à l association des facteurs de risque cités ci-dessus en particulier les médicaments sialoprives. Plus de 500 médicaments(liste non exhaustive) sont incriminés dans la xérostomie et sont responsables de plus de 80% des déficits salivaires(encadré annexe 3) 8

9 4.3.1 Symptomatologie -Absence de salive claire. -Difficulté à la parole,à la mastication à la déglutition. -Présence d enduit sur les lèvres, sécheresse des lèvres avec sensation matinale de lèvres collées,et de langue collée sur le palais. -Lèvres fissurées. -Langue cartonnée. -Intolérance aux prothèses dentaires. -Muqueuses rges et vernissées Prise en charge thérapeutique. En première intention : - Soins d hygiène buccale (brossage des dents, nettoyage des muqueuses et des prothèses). - Hydratation fréquente de la bche et humidification des lèvres : Boire régulièrement,environ ttes les 2 heures, par petites quantités d eau d eau gélifiée, de jus de fruits, coca-cola, eau pétillante citronnée, glaçons à sucer voire glaçons à l ananas, compresse imbibée d eau (sans excès pr éviter les fausses rtes) enrlée sur un bâtonnet. - Humidification par brumisateur - Si sécrétion salivaire résiduelle, proposition de stimulation salivaire par ingestion de fruits frais, de morceaux d ananas en boite non sucré frais mais il faut recracher les pulpes (pvoir décapant de l ananas), de chewing-gums sans sucre. - Protection par un corps gras sur les lèvres de type Vaseline Bépanthen et si besoin sur les muqueuses buccales si asialie. Ne pas utiliser la vaseline si assistance respiratoire par oxygène(risque de détonation et de brûlures). Il convient d éviter les produits à base de glycérine qui ont tendance à dessécher les muqueuses. -Proposition de maquillage pr les femmes avec du rge à lèvres La notion de handicap esthétique est peu repéré en clinique et peu pris en compte chez la personne âgée :l atteinte corporelle et le vieillissement psychologique se conjuguent pr marginaliser la personne âgée qui sffre de ce retentissement esthétique(10) 9

10 En deuxième intention : -Maintien des mesures de première intention associées à des traitements médicamenteux symptomatiques à type de : - compensation salivaire : Salive artificielle :Artisial (carboxyméthylcellulose) :6 à 8 pulvérisations endobuccales par jr. Composition proche de celle de la salive mais doit être fréquemment administrée pr être efficace (évaporation) - stimulation salivaire : médicaments sialogogues :indication en cas de salivation résiduelle -Salagen (pilocarpine) :1 à 2 comprimés avant chaque repas. Nombreuses contre-indications rendant sa prescription difficile en gériatrie (HTA, pathologie cardio-vasculaire, glaucome..) chaque repas. jr avant -Sulfarlem S25(anétholtrithione) :1 comprimé avant L effet thérapeutique ne se manifestant qu après quelques jrs,il faut adapter la posologie efficace. -Teinture de Jaborandi :au minimum xxx gttes 3fois par les repas dans de l eau. Produit de phytothérapie -Préparation magistrale : Méthylcellulose 5 grammes Essence de citron xv gttes 5ml de jus de citron Eau stérile 50 ml - protecteur de la muqueuse buccale : pulvérisation endobuccale Aequasyal (triester de glycérol oxydés) : 1 à l intérieur de chaque je 3 à 4 fois par jr. Effet lubrifiant et protecteur durable(plus de 6 heures) Pas d utilisation d antiseptiques locaux dans une bche indemne de lésion car ils peuvent nuire à la flore buccale. 10

11 4.4 Bche sale Symptomatologie -Langue saburrhale -Tartre et plaque dentaire abondante -Dépôts et crtes Prise en charge thérapeutique -Soins d hygiène buccale(brossage des dents et des prothèses et nettoyage des muqueuses) -Soins de bche réguliers ttes les 4 heures en dehors des repas avec Bicarbonate de Na 1,4%. -Morceaux d ananas frais en conserve a sucer(pvoir décapant) -Glaçons a l ananas -Corps gras pr décoller les croûtes(vaseline voire beurre) à appliquer en fin de soin et laisser agir jusqu au soin de bche suivant avec du Bicarbonate de sodium à 1,4%. -Application d une salive artificielle(artisial ) un protecteur des muqueuses(aequasyal ) au décrs du soin au Bicarbonate. 11

12 4.5 Bche mal odorante, mauvaise haleine(hallitose) Symptomatologie -Mauvaise haleine -Haleine fétide L haleine fétide peut provenir de causes locales générales. Certaines circonstances telles que la faim,l hyposialie nocturne,le brrage alimentaire,le tabac, certains médicaments peuvent provoquer transitoirement cette hallitose. Idem pr des pathologies systémiques comme les néoplasies, le diabète(acidocétose) et les infections digestives à germes anaérobies. Certaines odeurs fortes proviennent de l activité bactérienne orale qui produit des dérivés sfrés responsable potentiel de pathologie inflammatoire buccale (gingivite, parodontite) Prise en charge thérapeutique En première intention : - Soins d hygiène buccale (Brossage des dents et des prothèses et nettoyage des muqueuses et racler et brosser la langue.) - Soins de bche réguliers ttes les 4 heures au Bicarbonate 1,4% - Eau oxygénée à 10 volumes pr 100cc avec du Sérum Physiologique 300cc en bains de bche en application locale avec une compresse. - Flagyl (Métronidazole) suspension buvable :Une mesure diluée dans de l eau, en bains de bche de 4 minutes le matin sans avaler pendant 7 jrs - Préparation magistrale :Flagyl injectable à 4% à raison de 120 ml Eau distillée 380 ml Essence de citron menthe XV gttes Imbiber les compresses et appliquer sur les muqueuses buccales. En deuxième intention : ttes les -Si insuffisant, maintien des soins de bche au Bicarbonate de Na à 1,4% 4 heures. 12

13 -Antibiothérapie par voie générale :Flagyl per os 400 mg 2 fois par jr pendant 7 jrs. 4.6 Bche mycosique Symptomatologie -Mauvaise hygiène bucco-dentaire. -Muqueuses inflammatoires. -Dépôts blanchâtres. -Sensation de brûlure. -Dleurs. -Trbles de la déglutition Prise en charge thérapeutique -Soins d hygiène buccale (Brossage des dents et / des prothèses). -Faire tremper la brosse à dents dans de l eau bicarbonatée de l eau de Vichy. -Supprimer les aliments acides et sucrés. En première intention : mycose sans retentissement sur la déglutition. -Traitement local : Bains de bche réguliers ttes les 4 heures avec du Bicarbonate de Na 1,4% en dehors des repas. -Traitement systémique : Triflucan 50 mg suspension buvable (Fluconazole) : Une cuillère-mesure par jr per os, au décrs d un soin de bche, pendant 7 à 14 jrs a déglutir. Possibilité de mélanger si besoin la solution à des sirops sans sucre. Si clairance de la créatinine inférieure a 40ml :mn, diminuer la posologie à une cuillère-mesure ts les 2 jrs. Précautions importantes : nombreuses interactions médicamenteuses avec le Fluconazone(Triflucan ) en particulier avec les anticoagulants oraux type AVK (risque de surdosage des anti-vitamine K nécessitant une surveillance plus fréquente de la coagulation sanguine),les antidiabétiques oraux, les antiépileptiques, les antihistaminiques. 13

14 En deuxième intention : mycose avec déglutition altérée En cas d incapacité à déglutir les soins se résumeront à des soins locaux : Préparation magistrale : Bicarbonate 1,4% :1 flacon de 500 ml Mycostatine 24 ml :1 flacon Utilisation en bains de bche en application locale avec compresses environ ttes le 4 heures. Cette préparation est instable et ne se conserve que 3 jrs à température ambiante. En cas d échec aux traitements cités ci dessus(en première et deuxième intention) à une observation atypique,un prélèvement par frottis buccal est indiqué en essayant de le cibler sur les zones suspectes sinon ne pas blier les faces internes des jes et le palais. Si existence de perlèches(lésions plus fréquemment bactériennes que mycosiques), la prise en charge thérapeutique suivante peut être proposée : Mycolog pommade(triamcinolone,néomycine,nystatine) : Une application 2 fois par Jr(produit dérembrsé par la sécurité sociale) Fucidine pommade(a.fucidique) :Une application 2 fois par jr. 4.7 Bche dlreuse ulcérée Symptomatologie -Dleurs -Zone oedématiée -Zone érythémateuse(forme aigue) -Zone blanchâtre(forme chronique) -Port de prothèse dentaire L étiologie des lésions ulcéreuses buccales sont nombreuses et peuvent être secondaires à des infections virales des aphtes. En gériatrie, la présence d une prothèse dentaire inadaptée est la cause de la majorité des 14

15 ulcérations buccales. Devant l observation d une lésion persistante malgré les différents traitements mis en œuvre et le caractère indolore de celle-ci, il faut suspecter en premier la possibilité de néoplasie Prise en charge thérapeutique Principe fondamental : Traiter la cause autant que possible. En première intention : Ulcérations buccales localisées. Soins locaux : fois -Enlèvement de la prothèse dentaire si présente et inspection secondaire. -Soins de bche réguliers(ttes les 4 heures) au Bicarbonate de Na 1,4%. -Bains de bche sans alcool de préférence :Paroex un demi godet doseur 3 à 4 par jr à utiliser pur. -Application locale par bain de bche compresses d anesthésiques locaux avant les repas : Si lésions peu nombreuses : Pyralvex gel (Acide salicylique rhubarbe) Dynexan 2% pâte gingivale(lindocaïne chlorhydrate) Si lésions plus nombreuses :Aspégic 1000 mg (Acétylsalicylate de DL-lysine) : Un sachet dans un verre d eau en bains de bche sans avaler. Maxicaïne à sucer. chlorhydrate dans la Xylocaïne visqueuse 2% (Lindocaïne anhydre) : Une cuillère à dessert à répartir cavité buccale sans dépasser 3 par jr. -Agents protecteurs après les repas : Attendre 2 heures avant tte alimentation : Grande prudence dans l utilisation d anesthésiques locaux en gériatrie compte tenu du risque de fausses rtes et/ de morsures accidentelles. 15

16 Prescription d anti-ulcéreux tel que Ulcar (Sucrafalte) sachets : 2 sachets dans un verre d eau en bain de bche de 4 minutes environ( puis recracher) 4 fois par jr. multiples) En deuxième intention : Atteinte globale de la cavité buccale (ulcérations Avant le repas : -Soins de bche au Bicarbonate de Na à1,4% -Anti inflammatoires et antalgiques locaux : Solupred 5mg orodispersible (Prednisolone):Un comprimé dans un verre d eau en bains de bche de 4 minutes 2 fois par jr sans avaler et rinçage de la cavité buccale à l eau au décrs. Après le repas : utilisation d agents protecteurs Prescription d anti-ulcéreux tel que Ulcar (Sucralfate) sachets : 2 sachets dans un verre d eau en bain de bche de 4 minutes environ (puis recracher ) 4 fois par jr. 4.8 Bche hémorragique Symptomatologie - Saignements Prise en charge thérapeutique - Conseils nutritionnels adaptés :suppression des aliments trop irritants trop secs ainsi que l alcool et le tabac. - Soins de bche au Bicarbonate de Na à 1,4% réguliers ttes les 4 heures. En première intention : En cas de saignements localisés. - Soins locaux : Alginate de calcium. Coalgan cubes sur la lésion hémorragique. 16

17 Sorbsan mèche stérile. En deuxième intention : En cas de saignements diffus. - Soins locaux : Algostéril soluble dans l eau bicarbonatée en gargarisme en compresse par tamponnements. Dicynone injectable 250 mg : Une ample dans un verre d eau en application locale avec compresse en bains de bche (sans avaler) en Exacyl ample buvable 1 gramme : Une ample dans un verre d eau application locale avec compresse bains de bche(sans avaler) Sachet de Thé : Pvoir hémostatique du tanin. 4.9 Lèvres sèches Symptomatologie. - Sécheresse. - Fissures Prise en charge thérapeutique. - Soins locaux : Crakless stick Bépanthen pommade Rge à lèvres pr les femmes 17

18 Cold cream Cérat de Galien Vaseline : Attention si le patient est ss oxygène : proscrire la vaseline tt autre corps gras en raison du risque de brûlure, les corps gras sont des substances inflammables. 5 - CONCLUSION L état de la cavité buccale de la personne âgée est svent altéré de part le vieillissement physiologique et l existence fréquente de pathologies associées. De plus, le retentissement des pathologies buccodentaires est important sur l état de santé et la qualité de vie des personnes âgées ( ). L évolution démographique avec l augmentation du nombre des personnes âgées à venir ns impose une prise en charge préventive et curative des soins bucco-dentaires en gériatrie. Cette prise en charge doit passer par une coordination multidisciplinaire accrue des soins en intégrant les chirurgien-dentistes et en facilitant la prévention par la sensibilisation et la formation du personnel soignant médical et paramédical. L évaluation systématique de la cavité buccale et les mesures préventives régulières en soins d hygiène buccale apportent une sensation de bien être et contribue à la sécurité de la personne âgée. Elles permettent de mieux comprendre les modifications de comportement de la personne âgée par la surveillance de critères comme l alimentation, l hydratation, l élocution, la communication, la dleur l estime de soi. La prise en charge de la santé buccale de la personne âgée illustre bien les spécificités de la gériatrie à savoir la prise en charge globale de la personne âgée avec nécessité de coordination multidisciplinaire(rôle clé du médecin coordonnateur en HPAD), l absence de consensus sur les bonnes pratiques médicales sur le sujet et les objectifs thérapeutiques réalistes à atteindre en tenant compte de l orientation curative palliative des soins. «Elle est belle, la bche. Tt commence par elle, du premier cri à la première tétée, du premier baiser d amr au dernier baiser d adieu». 18

19 Claude OLIEVENSTEIN(14) 6 ANNEXES 6.1 ANNEXE I 19

20 6.2 ANNEXE II 20

21 21

22 6.3 ANNEXE III 22

23 7 BIBLIOGRAPHIE 1.Bernard MF, «Représentations mentales et difficultés des soignants dans la réalisation des soins de bche». Limeil Brévannes, Objectif soins 2003 ;113 ; SFAP(Société Française d Accompagnement et soins Palliatifs).Grpe de travail sur les soins de bche Eilers J. ;Berger AM,Petersen MC, Development,testing and application of the oral assessment guide,oncol Nurs Forum,1988(15) Nachnani S. «Oral malodr» in:newman mg,van Winkelhoff AJ,eds Antibiotic and antimicrobial use in dental practice 2 nd ed: Quintessence Plublishing Company,Chicago 2001: Hôpitaux Universitaire degenève. 6.Pearson LS., «A comparaison of the ability of foam swabs and toothbrushes to remove dental plaque:implications for nursing practice,j ADV Nurs,23, Nagler RM.Salivary glands and the aging process:mechanistic aspects,health-status and medicinal-efficacy monitoring.biogerontology 2004;5: Pajukoski H,Meurman JH,Halonen P et al.prevalence of subjective dry mth and burning mth in hospitalized elderly patients and tpatients in relation to saliva, medication and systemic disease.oral Surg Oral Med Oral Pathol Oral Radiol Endod 2001; 92: Drummond JR,Chisholm DM.A qualitative and quantitative study of the ageing human labial salivary glands.archs Oral Bio 1984;29: Dubreuil C,Hazif-Thomas C,Bche C,Thomas P.Handicap esthétique de la personne âgée. La Revue Francophone de Gériatrie et de Gérontologie 2005 ;12 : Papas AS,Palmer CA,Rds MC et al.the effects of denture status on nutrition. Spec Care Dent 1998 ;18 : Mattila K,Nieminen M,Valtonen V et al.association between dental health and acute myocardial infarction.br Med J 1989;298: Syrjänen J,Peltola J,Valtonen V et al.dental infections in association with cerebral infarction in yng and middle-age men.j Intern Med 1989;225: Olievenstein C.Ecrit sur la bche. Ouvrage édition Odile Jacob 1995;

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