METHODOLOGIE DISCIPLINAIRE. Support du cours. Université de Lille 3 Première année de Licence Année Universitaire Semestre 2

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1 Université de Lille 3 Première année de Licence Année Universitaire Semestre 2 METHODOLOGIE DISCIPLINAIRE Support du cours Ce poly ne constitue pas une alternative à votre présence en cours. Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 1

2 Les méthodes en psychologie I. Qu est ce que la méthodologie? II. Les besoins d une méthodologie scientifique en psychologie II.1. Les sources d informations (données) non scientifiques II.2. Les systèmes d inférence et de raisonnement non scientifiques III. les traits principaux de la méthode scientifique III.1. Le souci de la preuve III.2. L explication scientifique III.3. Les principes de base du scientifique VI.3.B.a. L étude de cas VI.3.B.b. L entretien VI.4. Les méthodes descriptives et comparatives VI.4.A. L observation VI. 4.B. Les méthodes corrélationnelles VI. 4.C. Les méthodes génétiques VI. 4.D. Les tests psychologiques et les méthodes différentielles VI. 4.E. Les questionnaires et les enquêtes VI.5. La méthode expérimentale VI.5.A. L étude des fonctions psychologiques VI.5.B. L étude structurale VI.5.C. L étude différentielle IV. La démarche scientifique en Psychologie V. Le cycle de la recherche VI. Une classification des méthodes VI.1. Le problème de la classification des méthodes VI.2. L introspection VI.3. Les méthodes historiques VI.3.A. La recherche historique VI.3.B. La méthode clinique Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 2 Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 3 I. Qu est ce que la méthodologie? C est «l art de diriger l esprit humain dans la recherche de la vérité». C est la finesse et la qualité des méthodes et des techniques d acquisition des connaissances qui permettront d approcher cette vérité. Science = connaissance. 2 connotations, le contenu et le processus. Le contenu = ce que nous connaissons. Le processus = une activité qui inclue les moyens et les techniques par lesquels (i) on collecte les données, (ii) on les évalue, (iii) on note les relations observées et (iv) on offre des explications. C est ce processus, permettant l acquisition de connaissances scientifiques, qui est l objet de la méthodologie. Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 4 II. Les besoins d une méthodologie scientifique en psychologie Lors des observations effectuées dans la vie quotidienne, notre système cognitif est contraint, biaisé par deux facteurs principaux : II.1. Les sources d informations (ou données) non scientifiques l échantillon des renseignements que l on obtient sur les conduites des autres est très limité ; l observation est rarement faite avec impartialité ; les sources que nous pensons crédibles, dignes de foi ; biais de confirmation. II.2. Les systèmes d inférence et de raisonnement non scientifiques Différents biais de raisonnement peuvent affecter les conclusions que l on tire de ces renseignements. Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 5

3 On a tendance à intégrer les données collectées à propos des autres sous forme de traits généraux. Utilisation de stéréotypes comme bases des déductions. Mauvaise estimation des probabilités réelles d occurrence des événements. Phénomène de surestimation du nombre de fois où on a réussi à prédire ou à expliquer un événement ou un comportement. Si on veut tirer des conclusions solides, on doit procéder de manière plus systématique et objective, c est à dire de manière scientifique. III. les traits principaux de la méthode scientifique III.1. Le souci de la preuve La démarche scientifique est caractérisée par le souci de la preuve. Il est fondé sur : - des observations empiriques ; - des raisonnements explicites et valables pour tous ; - un effort de généralisation. Qu'est ce qui peut être jugé comme probant? Sont acceptés comme preuves, l'empirisme et le recours aux faits. On prend des précautions particulières pour recueillir les faits et ce, le plus souvent, en les provoquant, c'est à dire en réalisant des expériences. On utilise, dès qu on le peut, la méthode expérimentale. Expérimenter, c'est intervenir activement pour réaliser les conditions nécessaires à la vérification des hypothèses relatives aux causes ou aux propriétés des phénomènes étudiés. Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 6 Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 7 III.2. L explication scientifique nature déterministe des faits observés : il y a un ordre dans toute chose. le comportement peut être prédit. Expliquer = Récolter des données empiriques. Les structurer : lois, théories et modèles. Si on résume, nous avons donc trois niveaux d explication bien différenciés: - les lois : elles ont un statut très général ; s appliquent à un ensemble très varié de situations. - les théories : regroupement de connaissances sur un domaine particulier. - les modèles : regroupement de connaissances concernant quelques faits expérimentaux bien délimités. III.3. Les principes de base du scientifique 4 principes de bases. III.3.A. la rationalité III.3.B. accepter la remise en cause III.3.C. la publication des résultats III.3.D. la réplication Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 8 Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 9

4 IV. Le cycle de la recherche méthode = un procédé à utiliser pour résoudre un ensemble de problèmes. La méthode scientifique consiste à formuler des énoncés, appelés hypothèses ou encore des systèmes d'énoncés, appelés également théories puis à les mettre à l'épreuve des faits un par un. La recherche scientifique progresse de manière itérative et elle s'auto corrige par approximations successives. C est ce qu illustre le cycle de la recherche. Il est déclenché par une question que se pose le chercheur. Le chercheur tentera de répondre à cette question en confrontant diverses propositions de réponses provisoires (hypothèses) à des observations empiriques. Les conclusions découlant de la mise en œuvre des différentes étapes sont suivies d'un retour au point de départ qui permet de modifier la question initiale ou d'en poser de nouvelles. On déclenche ainsi un nouveau cycle. ENONCE du PROBLEME hypothèses théoriques ou systèmes d hypothèses opposées PLAN de RECHERCHE Traductions des hypothèses théoriques en leurs implications empiriques PRODUCTION des OBSERVATIONS Observations et données empiriques PUBLICATION REFORMULATION du MODELE ou de la THEORIE Nouvelles hypothèses ANALYSE et INTERPRETATION des DONNEES Reconnaissance de généralisations empiriques et de lois Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 10 Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 11 Ce cycle comprend 4 grandes phases (ou sous-cycles) : 1. Une phase préparatoire à la production des observations et des mesures qui comprend deux étapes : - la première étape débouche sur l'énoncé du problème, la formulation des hypothèses théoriques ; - la seconde étape débouche sur la construction du Plan de Recherche, la traduction des hypothèses théoriques en leurs implications empiriques. C'est un processus itératif qui peut être répété plusieurs fois. 2. Une phase de production des observations. C'est la phase d'expérimentation ou d observation par ellemême pendant laquelle on doit appliquer le plan de recherche de manière rigoureuse. 3. Une phase d'analyse et d'interprétation des données et de reformulation du modèle. On répond aux questions initiales. 2 étapes : - L analyse et interprétations des données : (i) synthétiser les résultats, les résumer ; (ii) déterminer si les hypothèses s avèrent exactes ou non. - La reformulation du modèle ou de la théorie : compatibilité des résultats et conclusions avec ce que les autres chercheurs ont trouvé. Cette étape reconduit donc le chercheur à l'étape initiale, celle de la formulation d'un nouveau problème à la lumière des résultats obtenus. 4. Une phase de publication. V. La mesure Dès lors qu'on se propose de classer les faits psychologiques, on est confronté au problème de la qualification ou de la quantification de ces faits ou phénomènes psychologiques, i.e. au problème de la mesure. V.1. La mesure en psychologie Définition Mesure (définition du Larousse) : "l'évaluation d'une grandeur par comparaison avec une autre grandeur de la même espèce, prise comme terme de référence (étalon, unité)" ou également "produit de cette action d'évaluation". Pourquoi mesurer en psychologie? Permet : Une réponse objective et facilement communicable Des résultats plus détaillés et plus précis L utilisation de méthodes puissantes (méthodes mathématiques, statistiques...). Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 12 Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 13

5 Une mesure n'est jamais parfaite : L'erreur dans la mesure suit globalement le modèle additif suivant : Mo = Mv + E Mo = mesure observée Mv = mesure vraie (jamais connue réellement) E= erreur, que l'on peut quantifier ou approximer. Distinction entre mesure et évaluation Evaluation : consiste à porter des jugements de valeur ou à accorder des valeurs à des objets, événements ou personnes. L'évaluation implique donc une part de subjectivité. V.2. Les échelles de mesure En psychologie, mesurer c'est d'abord établir une correspondance entre des phénomènes observables et une échelle de symboles. V.2.A. Les échelles nominales Elles sont obtenues en utilisant la plus faible et la plus générale des techniques de mesure, la relation d'équivalence. Propriétés numériques : Si l'on prend l'exemple du sexe, on attribue souvent les valeurs 1 & 2 aux sexes M et F (cf. INSEE). Or, on note que ces chiffres ne possèdent ici aucune des propriétés numériques habituelles (on ne peut considérer que 1 est < 2 ou l inverse, ni à plus forte raison, que 2=1+1). Les opérateurs sont : égal et différent. L'information pertinente est l'effectif Transformation en fréquence Les comparaisons entre classes porteront alors sur les différences entre ces effectifs/fréquence. La valeur de la mesure qui s'est répétée le plus grand nombre de fois est appelée le mode. V.2.B. Les échelles ordinales Ces échelles ont toutes les propriétés des précédentes (nominales). Mais en plus, on peut distinguer les différentes classes par une relation d'ordre. Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 14 Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 15 Propriétés numériques : En plus des opérateurs = et de la relation d équivalence, on peut utiliser les opérateurs spécifiques des relations d'ordre, c'est à dire < et >. Les informations pertinentes sont encore relatives aux effectifs de classe. Mais la distribution de ces effectifs dans chacune des classes ordonnées peut être décrite de manière plus riche que précédemment. La médiane (valeur de l'échelle qui est dépassée par 50% des effectifs) est un indice de tendance centrale. V.2.C. Les échelles d'intervalles Ce sont des échelles ordinales à intervalles égaux. V.2.D. Les échelles de rapport est égal au rapport entre deux autres. Ce type d'échelle est dit à zéro absolu ou échelle à proportion ou de rapport. Propriétés numériques des échelles d'intervalle et de rapport : Les opérateurs associés sont, en plus des précédents (=,, <, >), tous les opérateurs et les fonctions mathématiques (*, +, -, /, log, arctg...) puisque les symboles utilisés sont des nombres qui possèdent les caractéristiques et propriétés des nombres. Les valeurs possibles sont définies dans l'ensemble R (R +, le plus souvent). Le nombre de degrés ou de niveaux possibles de l'échelle est théoriquement infini. La précision de la mesure n'est limitée que par la précision des appareils de mesure. Les indices statistiques qui permettent de décrire de telles distributions sont la moyenne et l'écart-type. Elles reposent sur le fait de définir expérimentalement ce que l'on entend quand on dit que le rapport entre deux choses Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 16 Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 17

6 Bibliographie conseillée Sockeel, P., Anceaux, F. (2002). La démarche expérimentale en psychologie. Paris : In Press. Weil-Barais, A. (1997). Les méthodes en Psychologie. Rosny (France) : Bréal (Collection Grand Amphi). Robert, M. (1988). Fondements et étapes de la recherche scientifique en psychologie. St-Hyacinthe (Québec) : Edisem- Maloine. Ghiglione, R., Richard, J.F. (1994). Cours de Psychologie. Tome II : Bases, Méthodes, Epistémologie. Paris : Dunod LA METHODE EXPERIMENTALE I - Introduction à La psychologie Expérimentale I.1. Introduction I.2. Critiques concernant l utilisation de la méthode expérimentale en psychologie I.2.A. Critiques morales I.2.A. Critiques épistémologiques I.3. Schéma général de la méthode expérimentale : le plan de recherche. II. Les hypothèses II.1. Définition II.2. Caractéristiques d une hypothèse II.2.A. Etre synthétique. II.2.B. Etre testable. II.2.C. Etre falsifiable. II.2.D. Etre utile II.3. L origine des hypothèses II.4. Hypothèses théoriques et opérationnelles Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 18 III. les variables III.1. Les différents types de variables Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 19 III.1.A. Variables Indépendantes III.1.B. VD III.1.B.a. VD = mesure indirecte, échelle adaptée et stable III.1.B.b. V D = observée et transformée III.1.B.c. VD = plusieurs modalités différentes III.1.C Les variables parasites III.2. Opérationnalisation des variables III.3. La validité d une recherche III.3.A. Validité opérationnelle III.3.A.a. La validité des VI. III.3.A.b. Stabilité inter-expérimentateur. III.3.A.c. Stabilité test-retest. III.3.A.d. Stabilité inter-items III.3.B. Validité expérimentale III.4. L effet d une VI sur la VD III.4.A. Cas général (mais rare en psycho) : 1 seule VI III.4.B. Cas de plusieurs VI III.4.B.a. Effet principal d une VI III.4.B.b. Effet simple d une VI III.4.B.c. Effet d interaction entre deux VI III.4.B.d. Quelques exemples d effets principaux et d effets conjoints de deux VI IV. le choix des sujets IV.1.Echantillonnage IV.2. Contrôle des groupes indépendants IV.2.A. Répartition aléatoire IV.2.B. Utilisation d un pré-test IV.2.C. Groupes pairés IV.3. Contrôle des groupes de mesures appariés IV.3.A. contrebalancement complet IV.3.B. Contrebalancement partiel IV.3.C. Contrebalancement contrôlé par une VI IV.4. Groupe Contrôle V. Les Plans d Expérience V.1. Définition V.2. Les plans d expériences Factoriels Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 20 Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 21

7 LA METHODE EXPERIMENTALE I - Introduction à La psychologie Expérimentale I.3. Schéma général de la méthode expérimentale : le plan de recherche. Observation Corpus théorique I.1. Introduction Nos connaissances des processus psychologiques sont basées sur des données accumulées grâce à de nombreuses manipulations expérimentales. être : Les conditions d observation du comportement doivent bien précisées, systématiques les conclusions doivent pouvoir être discutées. I.2. Critiques concernant l utilisation de la méthode expérimentale en psychologie I.2.A. Critiques morales I.2.A. Critiques épistémologiques remettre en cause les généralisations des observations obtenues chez le sujet humain. l aspect analytique des études expérimentales. l aspect artificiel de l expérimentation. Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 22 Choix des sujets Hypothèse théorique Hypothèse opérationnelle VI Plan d'expérience Discussion théorique VD Déroulement de l expérience Traitement des résultats Paradigme expérimental Confrontation des résultats avec les hypothèses Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 23 II. Les hypothèses II.1. Définition L hypothèse, c est l idée principale d une expérience. Elle prédit une relation entre au moins deux variables. Elle exprime une relation de cause à effet entre plusieurs classes de faits. II.2. Caractéristiques d une hypothèse II.2.A. Etre synthétique. Toute hypothèse doit être formulée sous forme booléenne : la relation qu elle décrit peut être soit vrai, soit fausse. II.2.B. Etre testable. C est à dire qu il doit être possible de manipuler les antécédents expérimentaux et de mesurer le comportement du sujet. II.2.C. Etre falsifiable. Il est donc nécessaire de poser une hypothèse de manière à pouvoir trouver une situation dans laquelle elle est réfutable. II.2.D. Etre utile Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 24 Dans l idéal, une hypothèse doit pouvoir permettre de développer plusieurs études. II.3. L origine des hypothèses 2 types différents de raisonnement permettent la création d hypothèses : Le raisonnement par induction est le processus qui permet de formuler des hypothèses générales à partir de faits particuliers. Le raisonnement par déduction consiste à partir d une théorie, donc de principes généraux, afin de formuler des prédictions concernant des cas concrets, plus spécifiques. théorie 1 x x x Vérification Théorie 2 partie déductive xxx x X X faits nouveaux expliqués faits nouveaux inexpliqués par la théorie 1 partie inductive de la théorie 2 Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 25

8 Les théories sont confirmées par approximations successives, à partir à la fois d un raisonnement déductif et inductif : c est la méthode hypothético-déductive. II.4. Hypothèses théoriques et opérationnelles L'hypothèse théorique prévoit une relation de type abstrait entre deux classes de faits. L'hypothèse opérationnelle est la traduction de l'hypothèse théorique dans un cas concret précis. L'hypothèse statistique est la traduction de l hypothèse opérationnelle en termes numériques. III. les variables III.1. Les différents types de variables Une variable est une dimension extraite de l environnement qui peut prendre plusieurs valeurs ou états différents. III.1.A. Variables Indépendantes Variables que l'expérimentateur manipule pour étudier leur influence sur le comportement du sujet. III.1.B. VD La variable dépendante est la mesure de la réponse du sujet. Cette réponse est donc dépendante de la situation expérimentale que l expérimentateur a créée. III.1.B.a. VD = mesure indirecte, échelle adaptée et stable III.1.B.b. V D = observée et transformée III.1.B.c. VD = plusieurs modalités différentes III.1.C Les variables parasites C est une variable non directement testée par l expérience et qui peut avoir une action sur le comportement observé, soit de façon directe, soit en entrant en interaction avec les variables manipulées (les VI). Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 26 Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 27 III.2. Opérationnalisation des variables 1er niveau: Opérationnalisation de la situation expérimentale. 2ème niveau: Opérationnalisation de la mesure. 3ème niveau: Opérationnalisation de l inférence théorique. III.3. La validité d une recherche Estimer la validité d une recherche revient à évaluer le degré de confiance que l on peut accorder aux conclusions d une expérience. III.3.A. Validité opérationnelle Obtenir des définitions stables des différentes variables. III.3.A.a. La validité des VI. III.3.A.b. Stabilité inter-expérimentateur. III.3.A.c. Stabilité test-retest. III.3.A.d. Stabilité inter-items III.3.B. Validité expérimentale A trait à la conception globale de l expérience. Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 28 2 types de validité expérimentale: interne et externe. III.4. L effet d une VI sur la VD L effet d une VI c est la transcription en termes mathématiques de l influence qu elle exerce sur la VD. On le mesure en comparant les résultats obtenus dans les différentes situations expérimentales. III.4.A. Cas général (mais rare en psycho) : 1 seule VI III.4.B. Cas de plusieurs VI Etude des années 70 sur les nouvelles pédagogies. Question posée : une pédagogie moderne permet-elle d augmenter le QI par rapport à une pédagogie traditionnelle? Permet-elle d effacer les différences de milieu social? On utilise : comme VD, le QI comme VI, le milieu {Favorable, Défavorable} et la méthode (Moderne,Traditionnelle) Effet principal méthode Fav Defav moderne 112 moderne traditionnelle 105 traditionnelle EFFET Effet milieu principal Fav Defav EFFET Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 29

9 III.4.B.a. Effet principal d une VI C est la relation d une VI avec la VD mais représentée indépendamment des autres VI moderne tradition. III.4.B.b. Effet simple d une VI C est la liaison VI-VD que l on représente cette fois en tenant compte des autres VI Fav Defav moderne tradition M i l i e u Fav Defav Additivité III.4.B.c. Effet d interaction entre deux VI On dit qu'il y a interaction entre deux VI lorsque tout changement de degrés de l'une d'elles modifie l'influence de l'autre sur la VD. Interaction Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 30 Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 31 III.4.B.d. Quelques exemples d effets principaux et d effets conjoints de deux VI VD VD a b facteur A 0 VD a a b b 1 2 VD facteur A a b 40 facteur A VD a b VD facteur A 5 0 a b c facteur A Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 32 Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 33

10 IV. le choix des sujets IV.2. Contrôle des groupes indépendants IV.1.Echantillonnage Echantillonnage à partir d une population parente. Population parente Echantillon 1 Echantillon 2 Les groupes de mesures seront indépendants si ce sont des sujets différents qui sont affectés à chaque degré de la VI. problème de la procédure d affectation des sujets. IV.2.A. Répartition aléatoire IV.2.B. Utilisation d un pré-test IV.2.C. Groupes pairés Exemple: On a obtenu les résultats suivant à un pré-test: 4 * la note 10 Ce qui donne la répartition suivante 1 * la note 11 A B C 3 * la note * la note Sur les 13 sujets, 4 ont été éliminés. On obtient ainsi 3 groupes de mesure. Pour utiliser des groupes pairés, il faut donc un nombre de sujets important. Affectation des sujets dans les différents groupes de mesure. Groupes de mesure indépendants et appariés. L effet mesuré dans l expérience (effet de la VI sur la VD) est la somme de ces deux effets différents : effet observé = effet systématique + erreur aléatoire. Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 34 IV.3. Contrôle des groupes de mesures appariés Les mêmes sujets passent dans toutes les situations expérimentales. On parle de mesure répétée, de croisement. 3 sources principales d erreurs: - les effets d ordre, dont les effets de transfert ; - les effets de fatigue ; Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 35 - les effets d entraînement ; «erreur progressive». Pour l éviter : contrebalancement. IV.3.A. contrebalancement complet Imaginons une expérience à 3 conditions A, B, C (codage de lettres, symboles, chiffres). Si les sujets doivent passer les 3 conditions, on s attend à un transfert possible. Si l épreuve A est toujours réalisée en début, on aura, systématiquement associé à cette modalité, un effet d échauffement, de mise en route. Les épreuves B et C peuvent être mieux réalisées simplement parce que le sujet a plus l habitude, sans que se soit un effet de la VI étudiée. Pour éviter cela, on peut faire un contrebalancement. ABC,BCA,CAB,BAC,CBA,ACB On a donc 6 ordres possibles dans lesquels chaque tâche est réalisée dans des positions différentes. La tâche A est réalisée 2 fois au début, 2 fois au milieu et 2 fois en dernier. IV.3.B. Contrebalancement partiel Par exemple, liste de 4 mots. On s attend à un effet de primauté pour le début de la liste et un effet de récence pour la fin. position effet par mot (+=primauté/récence) m1 m2 m3 m4 m1 m2 m3 m m2 m3 m4 m m3 m4 m1 m m4 m1 m2 m Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 36 IV.3.C. Contrebalancement contrôlé par une VI IV.4. Groupe Contrôle Un groupe contrôle est un groupe de mesure qui correspond à un degré neutre de la VI. V. Les Plans d Expérience V.1. Définition Le plan d expérience, c est la façon dont les variables indépendantes sont combinées entre elles pour définir les différentes situations expérimentales. V.2. Les plans d expériences Factoriels VI1 = L: 2 degrés A,B VI2 = N: 2 degrés 1,2 A B 1 GM1 GM2 2 GM3 GM4 Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 37

11 Un plan est dit factoriel quand il réalise l'ensemble exhaustif des combinaisons entre les degrés de toutes les VI. L ENTRETIEN Par exemple Plan factoriel: 2x2, i.e. 2 facteurs ou VI à 2 degrés chacun = 4 GM ; 2x2x2, i.e. 3 facteurs ou VI à 2 degrés chacun = 8 GM ; 2x4x3, i.e. 3 VI une avec 2 degrés, une avec 4 et une avec 3 = 24 GM I. UTILISATION DE L ENTRETIEN DE RECHERCHE I.1. L entretien Exploratoire I.1.A. Caractéristiques Techniques Des Entretiens Exploratoires I.1.B. Fonctions De L entretien Exploratoire I.2. L entretien Comme Méthode D observation Systématique II. LES TECHNIQUES D ENTRETIEN II.1. Les Types D entretien Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 38 II.2. Les Interviewers II.2.A. L attitude Non Directive II.2.B. Les Interventions Des Interviewers Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 39 II.2.b.a. la consigne II.2.B.B. les relances II.2.B.C. les recentrations II.2.B.D. la reformulation II.2.B.D.a. les reformulations du contenu explicite. II.2.B.D.b. Les reformulations du contenu implicite (le non dit). L entretien L entretien est une technique qui porte exclusivement sur l information verbale. III. CONCLUSION On distingue : 1) l entretien d enquête ou de recherche, 2) l entretien d orientation, 3) l entretien de sélection ou d embauche, 4) l entretien d investigation clinique, 5) l entretien thérapeutique. Trois domaines d utilisation différents : Le domaine de la recherche (1) Le domaine de l emploi (2 & 3) Le domaine de l analyse de la personnalité, de ses caractéristiques et de son fonctionnement (4 & 5) Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 40 Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 41

12 I. Utilisation de l entretien de recherche I.1. L entretien exploratoire Utilisé dans la phase de pré-enquête Objectif : Recueillir des données sur un thème de recherche déterminé. Cette phase sert à mettre au point les méthodes qui seront utilisées lors de la phase de collecte systématique des données. Dans le cadre de la méthode expérimentale Il est utilisé dans la phase post expérimentale pour obtenir des données complémentaires. Ces données servent à étayer l analyse et les interprétations qui sont faites à partir des données expérimentales. Dans l enquête Il est utilisé lors des pré-enquêtes (entretien exploratoire) ou comme méthode d observation systématique lors de la phase de collecte des données. Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 42 (i) (ii) Elle est essentielle dans deux cas : quand on travaille dans un domaine de recherche nouveau quand la population étudiée appartient à une culture différente de celle du chercheur. I.1.A. Caractéristiques techniques des entretiens exploratoires 1. Une attitude peu directive de l interviewer. 2. Un effectif restreint. 3. Des unités types de la population parente. Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 43 I.1.B. Fonctions de l entretien exploratoire 3 fonctions dans le cadre des pré enquêtes 1. Fonction de complément à la recherche théorique. 2. Fonction d étude du contexte socioculturel. 3. Fonction d étape préalable à la construction d un questionnaire ou d une grille d observation systématique. Leur finalité est ici méthodologique rechercher les indicateurs qui seront utilisés dans les questionnaires ou les grilles d observation. Observer les formes particulières que prennent les variables à étudier dans une population particulière. Mettre en évidence leurs manifestations au travers de comportements observables. mettre en évidence les termes d usage courant de cette population ainsi que le sens accordé aux mots. I.2. L entretien comme méthode d observation systématique L entretien peut également être utilisé comme méthode centrale (voire unique) d acquisition de données Elle est la seule à pouvoir être utilisée dans les cas suivants. L étude de variables complexes telles que les valeurs, les croyances, les représentations sociales ou encore les représentations mentales. L étude des certaines populations. faire un repérage des réponses possibles à une question particulière. Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 44 Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 45

13 II. Les techniques d entretien Piaget : méthode d entretien critique. Piaget (1926, cité par Chauchat, 1985) : «Pour juger des croyances [des enfants], il faut une méthode spéciale dont nous avouons qu elle est difficile, laborieuse et qu elle nécessite un coup d œil supposant au moins une ou deux bonnes années d entraînement». Caractéristique commune : le thème de l entretien, quel que soit le type d entretien, est imposé à l interviewé. Différence essentielle avec l entretien thérapeutique dans lequel le contenu de l entretien peut être laissé libre. Différenciation sur selon 4 dimensions Dautriat (1959, cité par Chauchat, 1994) Carl Rogers : attitude dite non-directive. Elle est utilisée pour permettre une expression plus libre aux sujets interrogés. II.1. Les types d entretiens de recherche Classement selon les buts Chauchat (1994) : entretiens exploratoires et méthodes d observation systématique Classement selon le caractère plus ou moins directif Ghiglione et Matalon (1978) : 3 niveaux de directivité et 3 types d entretien. - l entretien non directif, ou libre ; - l entretien semi directif, semi structuré, centré ; - l entretien directif, ou standardisé. Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 46 Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 47 Non directif Semi directif modes type de données Caractéristiques buts de l enquête d intervention de recherchées de l analyse l interviewer ultérieure des Attitude directive Alternance données non Tous les éléments du Qualitative discours attitudes directive l avance et non directive Directif Attitude directive Réponses Variables définies à Qualitative quantitative brèves, Quantitative variables définies à statistique l avance Etude de cas et/ou Champ d application vaste et Statistique (distribution des variables dans la population) Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 48 II.2. Les interviewers II.2.A. L attitude non directive Cette attitude est fondée sur les 3 dimensions suivantes (Rogers): - l empathie (capacité de comprendre ce que l autre ressent), - l acceptation inconditionnelle (possibilité d accepter l autre tel qu il est et à éprouver de l intérêt pour ce qu il dit), - la non directivité (l interviewer ne donne pas de directives) 5 attitudes qui diffèrent de l attitude non directive (Porter, 1950) : 1. de conseil ; 2. d évaluation ; 3. d aide ; 4. investigatrice ; 5. interprétative. Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 49

14 L attitude non directive consiste à laisser s exprimer le sujet, sans orienter ses réponses. C est une méthode qui permet de faire des observations sans modifier l objet de l observation. II.2.B. Les interventions des interviewers Deux stratégies d entretien : - chercher la neutralité de l interviewer ; - considérer l interview comme une situation d interaction. Quelle que soit la stratégie employée, l interviewer devra intervenir pour : - donner les consignes de départs, - effectuer des relances et des recentrations (± directif), - effectuer des reformulations (non directif). II.2.B.a. La consigne Les consignes : interventions à propos du thème de l entretien. Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 50 Elles déterminent la pertinence du discours par rapport aux objectifs de l entretien. II.2.B.b. Les relances Les relances portent également sur le thème de l entretien et, plus spécifiquement, sur les aspects du thème que l'interviewé a traités de manière trop rapide ou superficielle. Elles incitent à développer le discours. II.2.B.c. Les recentrations Les recentrations : relatives au thème de l entretien. Elles visent à indiquer les limites du thème. Elles incitent plutôt à se limiter. II.2.B.d. La reformulation Elles sont typiquement non directives. Objectif : instaurer une relation d écoute qui doit inciter l interviewé à s exprimer le plus possible et le plus spontanément. Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 51 2 grandes catégories de reformulations. LE QUESTIONNAIRE II.2.B.d.α. Les reformulations du contenu explicite. Elles portent sur ce qui est explicitement dit par l interviewé. Les reformulations-résumés. Les reformulations-complémentations. Les reformulations-réitérations (reformulations-échos et reformulations-reflets). Les grommellements!! On évite généralement les reformulations-interrogations. II.2.B.d.β. Les reformulations du contenu implicite (le non dit). Elles portent sur les émotions et les affects de l interviewé. Ces affects peuvent être perçus à travers les intonations, les silences, les hésitations, les mimiques ou les postures. I. LES INDICATEURS I.1. Les types d indicateurs I.1.A. Les indicateurs factuels et les indicateurs formels I.1.B. Les indicateurs d ordre subjectif I.2. Détermination des indicateurs I.3. Le lien entre variable et indicateurs II. LES QUESTIONS II.1. Les types de questions II.1.A. Les questions fermées (Q.F.) II.1.A. Questions en éventail (Q.E.) - Questions à choix multiple (QCM) II.1.C. Les questions ouvertes (Q.O.) II.2. La formulation des questions II.2.A. Intelligibilité II.2.B. Unidimensionnalité Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 52 Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 53

15 III. LES ORIENTATIONS DE REPONSES III.1. La tendance à l acquiescement III.2. La réaction de prestance III.3. La tenace au conformisme III.4. L effet de halo Le questionnaire Principale méthode de recueil d informations, la plus connue et la plus fréquemment utilisée. Divers objectifs (Ghiglione & Matalon, 1978) : - estimer certaines grandeurs absolues; - estimer des grandeurs relatives; - décrire une population ou des sous-populations; - vérifier des hypothèses : mettre en évidence des relations entre deux ou plusieurs variables. Avantages : - il peut être utilisée sur une vaste population et est le seul à être adapté aux enquêtes quantitatives ; - il semble rapide à construire ; - il est facile à remplir et à dépouiller ; - les observations faites sont systématiques et standardisées. Inconvénients : - la rigueur scientifique est souvent absente. - il est limité aux réponses verbales. Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 54 Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 55 - les comportements verbaux recueillis ne sont pas spontanés, Elaboration d un questionnaires implique de résoudre deux types de problèmes : - quelles questions faut-il poser? - sous quelles formes? I. Les indicateurs Les indicateurs servent à opérationnaliser les variables dépendantes de la recherche. Selon Lazarsfeld (1958), 3 phases pour l opérationnalisation, (i) la définition du concept, (ii) sa spécification en dimensions, (iii) le choix des indicateurs relatifs aux dimensions retenues. I.1. Les types d indicateurs I.1.A. Les indicateurs factuels et les indicateurs formels - ne font pas appel à l appréciation subjective de la personne interrogée, - faciles à recueillir. I.1.B. Les indicateurs d ordre subjectif - très utilisés en psychologie, - indicateurs d opinion, indicateurs d attitude ou de représentation mentale d un fait, d un événement ou d un phénomène particulier. I.2. Détermination des indicateurs Deux démarches possibles : En général : indicateur = manifestation observable d un concept. Pour le questionnaire = comportements verbaux, énoncés d opinions, d attitudes. démarche empirique : on part de l observation des comportements et attitudes pour déterminer les indicateurs. La valeur des indicateurs choisi dépend : Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 56 Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 57

16 (i) de la précision du concept utilisé (de la variable) ; (ii) de la proximité socioculturelle avec la population étudiée ; (iii) de la qualité de l observation clinique. deux implications sur le plan méthodologique : - utilisation d indicateurs multiples ; - conclusion en terme de tendance dominante. démarche déductive qui va en sens inverse : on part de la théorie pour arriver aux indicateurs. On part d une théorie et on recherche des indicateurs qui correspondent exactement aux concepts tels qu ils sont définis dans le cadre théorique concerné. Les deux manières de procéder coexistent souvent au sein d une même recherche. II. Les questions II.1. Les types de questions Trois types de questions, définis par rapport aux possibilités de réponses qu elles fournissent aux personnes interrogées. II.1.A. Les questions fermées (Q.F.) I.3. Le lien entre variable et indicateurs Le lien opératoire entre un indicateur et la variable qu il représente : - résulte d un processus d inférence inductive ; - présente un caractère aléatoire. relation en terme de probabilité et non de certitude. II.1.A.a. Principe. Réponses proposées : oui, non et, éventuellement N.S.P. II.1.A.b. Quelques caractéristiques. Pourquoi la réponse NSP? - Surtout utilisée quand l indicateur étudié par la question est subjectif. Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 58 Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 59 - Problèmes : sa signification ; elle peut inciter les sujets à ne pas se déterminer. Les NR. - 2 significations : refus de répondre ou oublis. - Peut quelquefois servir d indicateur. II.1.A.c. Avantages. Simple, peut être multipliée dans un questionnaire, pré codée, facile à dépouiller et à traiter. fermée. II.1.A.d. Quelques inconvénients de la question - Question très schématique. - Induit une tendance à l acquiescement. II.1.B. Questions en éventail (Q.E.) - Questions à choix multiple (QCM) II.1.B.a. Principe On propose la liste des réponses possibles ou «éventail de réponses». Réponses = items (réponses-types attendues). II.1.B.b. Avantages Les items sont variés et nuancés. Les items sont standardisés. Les items sont précodés. II.1.B.c. Élaboration de l éventail d items La question doit proposer l ensemble des modèles de réponses possibles, la liste des items doit être (i) complète ; (ii) appropriée. Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 60 Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 61

17 Construction de la liste : a- on effectue des entretiens exploratoires qui permettent de déterminer quelles formes prennent les variables étudiées ; b- on construit les items ; Ils doivent être exhaustifs, homogènes, exclusifs, objectifs et pertinents. c- on détermine leur nombre et leur ordre. L éventail d items ne doit pas contenir trop d items, dont l ordre de présentation est essentiel. II.1.B.d. Les autres réponses de l éventail. La réponse ouverte : «autres (à préciser)» La réponse N.S.P.. La NR. La personne interrogée peut soit accepter, soit rejeter chacun des items de la question en éventail. Plusieurs consignes possibles : (i) Choix unique ou choix exclusif. (ii) Choix multiple simple. (iii) Choix multiple avec ordonnancement des items. Les échelles : échelle de type ordinal. La personne interrogée doit indiquer son degré d accord avec chacun des items proposés. - L échelle est ordinale (relation d ordre entre les items). - Les échelles sont généralement symétriques. Echelles dont le nombre d échelons est impair importance de l intervalle neutre. II.1.B.e. Les modalités de réponse aux items. Système d adhésion dichotomique : procédé en oui-non - Les échelles doivent être homogènes. Les différents échelons doivent appartenir au même continuum, qu il soit désigné par des adjectifs, des adverbes ou des noms. Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 62 Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 63 II.1.C. Les questions ouvertes (Q.O.) II.1.C.a. Principe. Questions sans aucune proposition de réponse. II.1.C.b. Utilisation : 3 cas principaux - quand on n a pas les données nécessaires pour élaborer une question en éventail ; - quand on veut étudier des variables ; - dans un but psychologique. II.1.C.c. Analyse des réponses. QO : réponses analysées selon la méthode d analyse de contenu thématique. Principe : établir un système de classification des réponses en fonction de critères adaptés aux objectifs de la recherche. Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 64 Plusieurs étapes : 1) retranscription du corpus, 2) définition des catégories (ensemble des catégories = grille d analyse de contenu). construites a posteriori, doivent obéir aux 5 caractéristiques suivantes : homogènes, discrètes et exclusives, exhaustives, pertinentes et objectives. 3) Définition des unités d enregistrement. = unité de signification à classer. Bardin (1977), «elle correspond au segment de contenu à considérer comme unité de base en vue de la catégorisation et du comptage fréquentiel». 4) Codage = permet le traitement quantitatif. II.2. La formulation des questions Deux grands principes de base : Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 65

18 II.2.A. Intelligibilité Une question doit être intelligible et comprise de la même manière par toutes les personnes interrogées. Faire attention : au vocabulaire utilisé : à la forme grammaticale : II.2.B. Unidimensionnalité Une question ne doit comporter qu une seule idée. Les questions complexes sont souvent des questions multiples. III.1. La tendance à l acquiescement Disposition qu ont certaines personnes à répondre oui plutôt que non et ce, de manière presque indépendante du contenu de la question. formulation équilibrée des propositions de réponse : inclure les deux éventualités de l alternative proposée dans le corps même de la question. III.2. La réaction de prestance III. Les orientations de réponses Certaines questions induisent des types particuliers de réponses. Certaines de ces réactions proviennent de la formulation de la question. D autres réactions dépendent de tendances psychologiques plus fondamentales. Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 66 Les personnes interrogées semblent vouloir donner d elles une image valorisante à leurs yeux, image correspondant à une sorte d idéal. Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 67 poser plusieurs questions sur le même thème ou sur des variables complémentaires en espérant que les sujets laisseront échapper quelques contradictions. III.3. La tendance au conformisme Les réponses obtenues à des questions correspondent parfois à l image socialement reconnue. Problème qui apparaît surtout avec des questions en éventail. plusieurs questions portant sur le même thème, ce qui permet de calculer des corrélations entre les différentes réponses permettant de mettre en évidence d éventuelles contradictions. III.4. L effet de halo Les réponses à une question peuvent orienter les réponses à la question qui suit. Besoin de cohérence, phénomène de congruence ou de consonance cognitive? Importance de l ordre des questions. IV. Conclusion Quatre catégories de problèmes relatifs à la méthodologie du questionnaire : Les problèmes liés aux indicateurs ; Les problèmes liés aux questions ; Les problèmes liés aux facteurs liés à la situation dans laquelle se déroule la passation du questionnaire; Les problèmes liés aux réponses recueillies. Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 68 Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 69

19 UE 4/2 L1 Méthodologie disciplinaire Année 2007/2008 Session 1 Consignes pour répondre aux questions : a- Vous devez vous identifier correctement sur la feuille de réponses qui, seule, sera rendue à la fin de l épreuve. Ecrivez vos nom et prénom en majuscules, en prenant soin de bien former vos lettres. b- Pour chaque question, vous devez cocher la (ou les) case(s) qui vous semble(nt) correcte(s). Pour cocher, faites une croix ou noircissez la case choisie, comme cela est indiqué sur la feuille de réponses. N inscrivez jamais de signes tels que des points dans les cases. N utilisez surtout pas de Tipp-Ex. c- Cochez la case A pour la réponse A ou la case B pour la réponse B, etc. Si vous hésitez ou ne connaissez pas la (ou les) réponse(s) à une question, vous avez la possibilité de ne pas répondre. Dans ce cas, ne cochez aucune des cases. Attention, les réponses inexactes participeront à la cotation sous la forme de points négatifs. PARTIE COURS: Q1. Le mot science signifie : a- Ensemble de connaissances b- Processus d acquisition de données c- Interpréter des données Q2. Un raisonnement non scientifique est basé sur : a- Une mauvaise estimation des probabilités d occurrence d un événement b- Des analyses systématiques des événements c- Des analyses probabilistes Q3. Une des critiques épistémologique de la méthode expérimentale est : a- Le manque de contrôle des variables intermédiaires b- La nature artificielle de l expérimentation c- L absence de déontologie dans certains laboratoires Q4. La méthode hypothético-déductive est basée sur : a- Un raisonnement par induction b- Un raisonnement par déduction c- Un raisonnement objectif et vérifiable par tout le monde Q5. Quand on dit qu une hypothèse doit être présentée sous forme booléenne, cela signifie : a- Qu elle doit être falsifiable b- Qu elle doit être synthétique c- Qu elle doit être testable Q6. L'expression "groupe à mesure répétée" signifie : a- Que l on reproduit plusieurs fois une même épreuve pour être sûr des résultats b- Qu'un même sujet réalise toutes les situations expérimentales c- Que plusieurs variables dépendantes sont utilisées conjointement Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 70 Q7. Les groupes contrôles sont utilisés afin de : a- Estimer l homogénéité des groupes de mesure b- Contrôler l efficacité de la consigne donnée aux sujets c- Estimer le niveau de base d un sujet Q8. Les avantages du questionnaire sont : a- Il est adapté aux enquêtes qualitatives b- Il ne concerne que les réponses verbales c- Les observations sont systématiques d- Il permet d'obtenir des réponses spontanées sur des thématiques subjectives Q9. Dans un questionnaire, les non-réponses peuvent indiquer : a- Un refus de répondre b- Un oubli c- Une tendance au conformisme Q10. Dans le questionnaire, la valeur des indicateurs dépend de : a- Du type d analyse souhaitée (qualitative ou quantitative) b- La précision du concept étudié c- La démarche utilisée pour les déterminer (induite ou déduite) Q11. Les questions fermées peuvent provoquer : a- Une orientation des réponses b- Une consonance cognitive c- Une tendance à l acquiescement Q12. Les reformulations sont considérées comme étant : a- Directives b- Non directives c- Neutres Q13. L entretien est utilisé comme méthode centrale d acquisition des données lorsqu on : a- Etudie certaines populations b- Etudie des variables définies à l avance c- Cherche a créer des situations d interactions Q14. L'entretien clinique : a- La clinique «à main nue» correspond au cas où le psychologue peut toucher le patient. b- L'entretien clinique a pour visée essentielle d'identifier le trouble dont se plaint le sujet. c- L'entretien clinique a pour visée de comprendre le fonctionnement psychique du sujet. Q15. L'empathie : a- L'empathie est une forme de sympathie manifestée par le psychologue pour le patient. b- L'empathie est la capacité à percevoir et à comprendre les sentiments d'une autre personne. c- L'empathie est une forme de transfert éprouvé par le patient pour le psychologue. Q16. La posture du psychologue : a- Correspond à l'attitude corporelle du psychologue pendant l'entretien. b- Correspond à un ensemble d'attitudes subjectives adoptées par le psychologue pendant l'entretien. c- Inclut les données concernant la durée et la fréquence des entretiens. Q17. Les tests sont des instruments d observation des conduites qui possèdent des caractéristiques spécifiques : a- Vrai b- Faux Q18. Les tests d intelligence fournissent une mesure directe de l intelligence : a- Vrai b- Faux Q19. La figure de Rey permet d évaluer les capacités de mémorisation du sujet à travers la reproduction graphique qu il réalise d une figure complexe dont il a au préalable exécuté une copie : a- Vrai Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 71

20 b- Faux Q20. Les tests projectifs concernent l évaluation d une dimension de la personnalité définie a priori et susceptible de se modifier avec le temps : a- Vrai b- Faux PARTIE TD : Des chercheurs posent les deux hypothèses suivantes : 1. Les lettres qui composent un mot sont plus rapidement identifiées que les lettres seules car le contexte (le mot) aide à la reconnaissance (effet mot-lettre). 2. Pour des items de 4 caractères, cet effet mot-lettre est plus important pour les lettres en position 2&3 (lettres du milieu) que 1&4 (lettre de début et de fin). Afin de vérifier ces hypothèses, ils réalisent une expérience où deux types d items cibles sont présentés à chaque sujet: - Soit des suites de 4 lettres formant un mot (condition A). - Soit des suites de 3 «X» et une lettre (condition B). Dans la phase de réponse, on présente 2 items de même type simultanément. Un des items est identique à l item cible et l autre ne diffère que d une lettre (la position de cette lettre pouvant varier de un à quatre). La consigne est la suivante : «Pour chaque essai, vous devez retrouver le plus vite possible la suite de lettres identique à celle précédemment présentée.» Les sujets doivent presser un bouton de réponse située en haut si la suite correcte est en haut et un autre bouton situé en bas si la suite correcte est en bas. Dans l exemple suivant, les sujets devaient appuyer sur le bouton du haut pour la condition A, et sur celle située en bas pour la condition B. On enregistre le temps de réaction (en millisecondes) des appuis. c- 4 groupes à mesures répétées d- 1 groupe de sujets Q24. La première hypothèse formulée par les auteurs (effet mot-lettre) est une hypothèse : a- D interaction entre les cibles mots et lettres b- D effet principal c- D effet simple tableau 1 tableau 2 tableau 3 1&4 2&3 moyenne mot 89 mot 141 mot 115 lettre 172 lettre 225 lettre 198,5 écart 83 écart 84 écart 83,5 Q25. Pour vérifier cette première hypothèse, il faut s intéresser au : a- Tableau 1 b- Tableau 2 c- Tableau 3 Q26. Est-ce que l effet «mot-lettre» est observé dans cette expérience : a- Oui b- Non c- On ne peut pas répondre car il manque des données début essai + + cible GRIS XXAX réponse GRIS GRAS condition A XXIX XXAX condition B On obtient les résultats suivants (temps de réaction en millisecondes, ms) pour les réponses correctes: mot (condition A) lettre (condition B) 1&4 2&3 1&4 2& Q21. Les facteurs manipulés sont : a- Type d items (mot, lettre) b- Position (1&4, 2&3) c- Type d items par position (Mot en position 1&4, Mot en position 2&3, Lettre en position 1&4, Lettre en position 2&3) d- Type de condition (A, B) Q22. La (ou les) variable(s) dépendante(s) est (sont) : a- La réponse (haut, bas) b- Le temps de réaction (ms) c- Le nombre de réponses correctes Q23. Cette expérience comprend : a- 4 groupes de mesures indépendants b- 2 groupes à mesures répétés et 2 groupes de mesures indépendants Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 72 Q27. Quelle figure correspond au tableau de données : a. Figure 1 b. Figure 2 c. Figure 3 d. Figure 4 Q28. Caractérisez la deuxième hypothèse des auteurs : a- C est une hypothèse d effet principal b- C est une hypothèse d interaction c- C est une hypothèse d additivité Méthodologie Disciplinaire - Université Lille 3 - Page : 73

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