JUMBO. Rapport thématique. Evolution des taux de change effectifs réels (TCER) de la zone franc : Agence Française de Développement

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1 Agence Française de Développement JUMBO Rapport thématique septembre Evolution des taux de change effectifs réels (TCER) de la zone franc : Hélène D JOUFELKIT djoufelkith@afd.fr Département de la Recherche Agence Française de Développement Direction de la Stratégie Département de la Recherche 5, rue Roland Barthes Paris - France -

2 Evolution des taux de change effectifs réels (TCER) de la zone franc : Sommaire Synthèse 4 Introduction 5 1. La base TCER de l AFD Rappels théoriques Méthodologie utilisée dans la base TCER de l AFD Sources des données et hypothèses de calcul Comparaison des TCER du FMI et ceux de l AFD pour la période Evolution des TCER en zone franc Principales tendances observées dans la zone franc Le détail par pays Evolution des TCER dans des pays africains hors zone franc Evolution comparée du TCER et des termes de l échange en zone franc Le cas de l UEMOA Le cas de la CEMAC Implications de cette appréciation réelle 21 Conclusion 22 Bibliographie 23 AFD Jumbo Rapport thématique septembre 2005 / 9

3 Evolution des taux de change effectifs réels (TCER) de la zone franc : Tableaux 1. Evolution des taux d inflation dans les pays de la zone franc Synthèse des résultats concernant l évolution des TCER sous différentes hypothèses de taux de change $/ en Evolution des TCER composites par pays (base en 1993, hors pétrole) 15 Graphiques 1. Comparaisons des TCER FMI et AFD, Evolution des TCER de la zone franc, Evolution des monnaies des principaux concurrents à l exportation des pays de la zone franc vis-à-vis de l euro Impact du taux de change $/ sur l évolution des TCER de la zone franc en Evolution des TCER dans les pays de la zone UEMOA Evolution des TCER dans les pays de la zone CEMAC Comparaison de l évolution du TCER et des termes de l échange de l UEMOA Comparaison de l évolution du TCER et des termes de l échange de la CEMAC Comparaison de l évolution des TCER en zone franc et dans d autres pays d Afrique subsaharienne 17 AFD Jumbo Rapport thématique septembre 2005 / 9 3

4 Synthèse La mise à jour de la base «Taux de change effectifs réels (TCER)» de l AFD, effectuée à partir des données les plus récentes disponibles en matière d indice des prix et de taux de change, fait apparaître : A - une appréciation du TCER de 13,8 % dans la zone franc (13,5 % en UEMOA et 14,3 % en CEMAC) entre 2000 et Depuis 1994, la zone franc a perdu 23,0 % (22,5 % en UEMOA ; 23,7 % en CEMAC) des gains tirés de la dévaluation. Cette détérioration s est surtout opérée sur les marchés à l exportation. Le TCER à l exportation s est en effet apprécié de 30,5 % en zone franc depuis 1994 (29,3 % en UEMOA ; 32 % en CEMAC). L appréciation du TCER à l importation a été moindre au cours de la même période : 18,7 % en zone franc, 18,6 % en UEMOA et 18,9 % en CEMAC. La perte de compétitivité de ces cinq dernières années est notamment imputable à l appréciation de l euro vis-à-vis du dollar (43,6 % entre 2001 et juillet 2005). La diminution relative des taux d inflation en , et dans une moindre mesure en 2005, dans la plupart des pays de la zone franc, n a pas été suffisante pour contrecarrer cette appréciation nominale. B - Selon les différentes hypothèses de travail, les projections d évolution du TCER diffère pour 2006 : Sous l hypothèse H1 (taux de change dollar/euro identique à 2005), le TCER composite devrait se déprécier légèrement : - 0,2 % en zone franc e en CEMAC ; - 0,1 % en UEMOA. Sous l hypothèse H2 (appréciation de 10 % de l euro), le TCER composite s apprécierait de 3,6 % en zone franc, de 4,1 % en UEMOA et de 3,0 % en en CEMAC. Sous l hypothèse H3 (dépréciation de 10 % de l euro), le TCER se déprécierait de 4,2 % en zone franc, de 4,6 % en UEMOA et de 3,6 % en CEMAC. C - La comparaison de l évolution des TCER des deux zones monétaires par rapport à l'évolution des termes de l échange (c est-à-dire l un des principaux «fondamentaux» des TCER) fait ressortir, selon nos hypothèses, que l appréciation des TCER en CEMAC depuis 2001 n aurait pas induit de dépassement de leur valeur d équilibre, supposée être en 1996 (post-dévaluation et inflation maîtrisée). Ce n est pas le cas en UEMOA, où le TCER serait en voie de désalignement. Cette appréciation persistante du TCER depuis 2001 handicape, à productivité supposée constante, la compétitivité globale des pays de la zone franc. En effet, alors que cette appréciation réelle s accompagne d une appréciation plus que proportionnelle des termes de l échange dans la zone CEMAC, elle est concomitante avec une dépréciation de 3 % des termes de l échange en zone UEMOA. Cette dernière souffre en outre de problèmes spécifiques dans certaines filières impactées par la baisse des cours, notamment celle du coton. AFD Jumbo Rapport thématique septembre 2005 / 9 4

5 Introduction Le taux de change effectif réel (TCER) est un indicateur de compétitivité pertinent sous réserve que la productivité globale reste inchangée, ce qui semble être le cas pour la zone franc depuis La base TCER de l AFD a pour vocation d aider à suivre l évolution des gains de compétitivité que les différents pays de la zone franc, UEMOA et CEMAC, ont tirés depuis la dévaluation de C est un outil unique, puisque le FMI calcule et publie les TCER pour seulement cinq pays de la zone franc. Notre base estime en outre les TCER de l année courante et projette, sous différentes hypothèses, ceux de l année N+1. Cette note se divise en trois grandes parties. La première est à caractère méthodologique : après un rappel théorique des définitions et mesures du taux de change réel, elle présente le mode de calcul des TCER retenu par l AFD ainsi que les différentes hypothèses de projection pour les TCER de 2006, puis une comparaison des résultats avec ceux publiés par le FMI. Dans une seconde partie est présentée l évolution des TCER de la zone franc depuis 1994 jusqu en Enfin, dans une troisième partie, sont mises en parallèle l évolution des TCER et celle des termes de l échange en UEMOA et en CEMAC, afin d interpréter l évolution des TCER par rapport à leurs sentiers d équilibres. AFD Jumbo Rapport thématique septembre 2005 / 9 5

6 1. La base TCER de l AFD 1.1 Rappels théoriques Le taux de change réel (TCR) est un concept théorique. Il en existe deux principales définitions : - la première définition émane de la théorie de la parité de pouvoir d achat, fondée sur la notion de TCR externe d un pays donné, c-à-d du taux de change nominal corrigé du différentiel entre son niveau de prix et celui des autres pays (rapport des indices des prix, exprimés dans une monnaie commune, à l étranger et dans le pays). Le TCR externe mesure ainsi le prix relatif d un même panier de biens, localement et à l étranger ; il s apparente à un indicateur de compétitivité externe. Une augmentation relative de l indice des prix dans le pays concerné correspond à une appréciation du TCR externe, - la seconde définition est issue de la théorie du commerce international [Edwards (1988, 1989), Hinkle et Montiel (1999)] et de l économie dépendante de Salter-Swan. Elle s applique aux petits pays preneurs de prix 1, cas de nombreux pays en développement. Elle définit le TCR, dit interne, comme le rapport, au sein d un même pays, des prix domestiques des biens échangeables et de ceux des biens non échangeables 2 internationalement. Ce prix relatif est un indicateur de compétitivité interne, i.e. des incitations internes pour une économie à produire des biens échangeables plutôt que des biens non échangeables (sous la loi 1 Un pays est considéré comme petit, et donc preneur de prix, si sa demande intérieur est insuffisante pour modifier les prix sur le marché mondial. 2 La notion d échangeabilité est un concept théorique. Certains auteurs assimilent les biens échangeables à toutes les marchandises sauf celles relatives au secteur de la construction, les services étant eux classifiés comme non-échangeables. D autres prennent en compte la part de la production exportée, et fixent un seuil d échangeabilité (10 % en général) ; cette approche consiste en fait à assimiler les bien échangeables aux biens échangés, la définition du seuil étant arbitraire. Dans le cadre théorique de l économie dépendante, dans lequel nous nous trouvons, un bien échangeable à la marge est, stricto sensu, un bien dont le prix est fixé par le marché international, si minime que soit la quantité échangée. En revanche, le prix d un bien non-échangeable à la marge est déterminé par l offre et la demande sur le marché national. du prix unique, la compétitivité interne implique également et automatiquement la compétitivité externe). Une augmentation du prix relatif des biens échangeables correspond à une dépréciation du TCR interne. Quelle que soit la définition utilisée, le TCR est un indicateur réel et non pas monétaire. Il est cependant important de noter que suivant le type de définition utilisé, parité du pouvoir d achat ou théorie du commerce international, le TCR peut évoluer différemment. Guillaumont-Jeanneney (1993) montre que ces deux taux de change réels peuvent éventuellement évoluer dans le sens opposé si les prix domestiques des biens échangeables sont influencés par des réglementations. Les prix domestiques des biens échangeables peuvent, en effet, être déconnectés de ceux prévalant sur le marché international, du fait d une politique de protection ou d administration des prix. Ainsi, une politique de libéralisation du commerce extérieur tendra à faire baisser les prix des biens échangeables, et ce faisant elle contribuera à faire se déprécier le TCR défini par la parité de pouvoir d achat (baisse du niveau des prix domestiques) et apprécier celui défini par la théorie du commerce international (baisse des prix des biens échangeables). Par ailleurs, la littérature montre qu une augmentation de productivité dans le secteur des biens échangeables se traduira par une appréciation moins forte du TCR externe (qui est alors sous-évalué) que du TCR interne (effet Balassa- Samuelson). Le TCR interne est la définition la plus appropriée et la plus couramment utilisée dans la littérature concernant les pays en développement [Devarajan, Lewis et Robinson (1993) ; Edwards (1988, 1989, 1994) ; Elbadawi (1994) ; Hinkle et Montiel (1999)]. Sa mesure pose cependant un problème, les indices de prix des biens échangeables et des biens non échangeables n étant pas disponibles. Aussi, la plupart des auteurs utilisent-ils comme mesure du TCR AFD Jumbo Rapport thématique septembre 2005 / 9 6

7 La base TCER de l AFD interne théorique, le TCR externe, qui requiert des séries sur les indices de prix à la consommation 3, dont disposent tous les pays. En outre, les travaux théoriques ayant montré que l utilisation d un taux de change multilatéral, dit effectif, était préférable à un taux de change bilatéral, la mesure la plus souvent utilisée du TCR théorique est le taux de change effectif réel (TCER) externe. C est aussi celle que nous retenons dans la base TCER de l AFD. La notion de taux de change réel d équilibre est définie par Edwards (1988) comme le prix relatif des biens échangeables par rapport à celui des biens non-échangeables qui, toutes choses égales par ailleurs, assure simultanément l équilibre interne et l équilibre externe de l économie. L équilibre interne veut dire que sur le marché des biens non-échangeables, l offre et la demande sont égales et qu elles le resteront dans l avenir ; par ailleurs le taux de chômage ne doit pas s écarter de son taux naturel 4. L équilibre externe est atteint si le compte courant d une période donnée est en équilibre, et si la somme actualisée des soldes de la balance courante à venir est égale à zéro. Le taux de change réel d équilibre n est pas immuable. Sa valeur dépend de celles des autres variables déterminantes de l équilibre interne et externe, appelées fondamentaux du taux de change réel (flux internationaux de capitaux, termes de l échange, politique commerciale, niveau -et composition- de la dépense publique, progrès de productivité). Le taux de change réel d équilibre est ainsi déterminé uniquement par ses fondamentaux. En revanche, le taux de change réel courant répond également à court et moyen termes aux variations de politiques macroéconomiques. Lorsque le taux de change réel courant diffère sensiblement de son sentier d équilibre, on parle de désalignement (sous ou surévaluation) du taux de change réel. Un tel désalignement peut être engendré par des politiques macroéconomiques (politique monétaire/budgétaire et de change) inadéquates, menant le plus souvent à une surévaluation du taux de change réel et ainsi à une perte de compétitivité. 1.2 Méthodologie utilisée dans la base TCER de l AFD Les indices de TCER de la base «taux de change» de l AFD visent à mesurer la compétitivité des pays à trois niveaux : à l importation, à l exportation et au niveau global. Trois TCER sont donc calculés : = un TCER à l importation construit de la manière suivante : Ê e ˆ i I d Á. i Ë ed Ii a i avec : I d, l indice de prix dans le pays de la zone franc considéré ; I i, l indice de prix du partenaire i ; e i,, le taux de change du partenaire i par rapport au dollar, côté au certain (nombre de dollars pour 1 unité de monnaie nationale) ; e d, le taux de change du pays considéré par rapport au dollar, côté au certain ; a ik, la part moyenne entre des importations du pays considéré provenant du partenaire i. Déterminé en fonction de l origine des importations, ce TCER est un indicateur de compétitivité du pays considéré sur son propre marché. La base de calcul actuelle, par 3 La littérature discute abondamment du choix des indices de prix qui reflètent le mieux les prix des biens échangeables et ceux des biens non échangeables [cf. notamment Edwards et Ahamed (1986), Edwards (1989), Hinkle et Montiel (1999)]. Le prix des biens non échangeables est généralement mesuré par l indice des prix à la consommation. Les débats sont plus denses en ce qui concerne le prix des biens échangeables. Quatre indices sont proposés dans la littérature : le coût salarial unitaire dans le secteur manufacturier, l indice de prix de gros, le déflateur de la valeur ajoutée manufacturière et la valeur unitaire d exportation du secteur manufacturier. Ces indices sont souvent indisponibles dans les pays en développement. Haberger (1986) préconise alors d utiliser l indice des prix de gros des pays étrangers, car ils ont l avantage de ne porter que sur des biens internationaux, agricoles et industriels. Cependant, comme le souligne Guillaumont-Jeanneney (1993) la composition de cet indice, qui correspond à la structure de production des pays considérés, diffère sensiblement d un pays à l autre, surtout lorsque l on compare des pays de niveau de développement différents. C est finalement l utilisation de l indice des prix à la consommation des pays étrangers qui apparaît comme le moins mauvais compromis. 4 Expression introduite par M. SFriedman. Le taux naturel du chômage est le taux de concurrence parfaite compte tenu de la présence de diverses imperfections de marché, dues, entre autres, à une plus ou moins bonne circulation de l information et à certaines rigidités techniques ou d ordre institutionnel entraînant des coûts. AFD Jumbo Rapport thématique septembre 2005 / 9 7

8 La base TCER de l AFD souci de simplification, ne retient que les importations en provenance des pays de l OCDE (qui représentent % 5 des importations hors pétrole des pays de la zone franc). En conséquence, la crise asiatique n a pas de répercussions directes sur le TCER base importation tel qu il est calculé actuellement. = un TCER à l exportation construit de la manière suivante : È Ê e Á Ë e ik i I k d Í Á. Í Î I k i d i Il s agit d un indice à double pondération. Il est tout d abord calculé un TCER spécifique à chaque produit k ( h o r s pétrole) exporté par le pays étudié ; les pays partenaires i sont ses principaux concurrents sur le marché mondial pour le produit k, et ils possèdent la part de marché moyenne entre 1991 et 1995 k ˆ a a ik b k. Le TCER global à l exportation est ensuite obtenu par moyenne géométrique des k TCERproduits, pondérés par la part moyenne entre b k de chaque produit dans les exportations totales du pays considéré au cours de cette période. Construit ainsi sur la base d une double pondération, prenant simultanément en compte la part relative des produits primaires exportés par le pays et la part, sur le marché mondial, des principaux pays concurrents exportateurs de ces mêmes produits, ce TCER est une estimation de la compétitivité des pays de la zone franc sur les marchés à l exportation. Cet indicateur n intègre pas les exportations de produits pétroliers 6 et n est pertinent, de fait, que pour l UEMOA. La politique de change de la zone dollar et des pays asiatiques a un impact sensible sur cet indicateur étant donné que les pays concernés sont des concurrents à l exportation pour plusieurs pays de la zone franc. = un TCER composite faisant la moyenne géométrique de ces deux TCER, pondérés par la part respective des importations et des exportations dans les échanges totaux du pays considéré. Ce TCER est un indicateur de compétitivité globale, permettant d associer à la fois le poids des fournisseurs dans les importations et celui des concurrents sur les marchés d exportation. 1.3 Sources des données et hypothèses de calcul Taux de change nominaux : Inflation : = Jusqu en 2004 : source FMI (IFS) pour toutes les devises. = 2005 : - $/ : cours moyen entre le 1er janvier et le 1 juillet 2005 (données Oanda 7 ), soit 1 =1,29$. - autres devises: données WMRC 8. = 2006 : - $/, trois hypothèses : H1 : cours identique à 2004, soit 1 = 1,29$, H2 : appréciation de 10 % de l euro vis-à-vis du dollar, soit 1 = 1,41$, H3 : dépréciation de 10 % de l euro vis-à-vis du dollar, soit 1 = 1,16$. - autres devises : taux de change identiques à = Jusqu en 2004 : source FMI (IFS). Pour certains pays d Afrique, les statistiques d inflation n étant pas disponibles pour 2003 et/ou 2004, nous avons utilisé les données collectées par AFRISTAT. = Données prolongées pour : - sur la base des projections JUMBO d avril 2005 pour les pays de la zone franc, - sur la base des données WMRC pour les autres pays. 5 Et ce de manière stable depuis 19, les parts de marché des pays non-ocde, s étant effectivement stabilisées. L actualisation en cours de la base TCER permettra de prendre en compte la montée des pays émergents, notamment de la Chine dans les importations des pays de la zone franc. 6 Le pétrole est un marché particulier, où les coûts de production ne sont pas tant influencés par la productivité du pays que par les coûts de l extraction. Le TCER n est donc pas pertinent comme indicateur de compétitivité pour ce produit. 7 site dédié à l étude des cours des monnaies mondiales 8 Centre World Market Research, fournisseur de données pour le suivi du risquepays. AFD Jumbo Rapport thématique septembre 2005 / 9 8

9 La base TCER de l AFD 1.4 Comparaison des TCER du FMI et ceux de l AFD pour la période Les TCER du FMI sont calculés à partir de pondérations considérant les importations et les exportations de produits primaires et manufacturés au cours de la période La période de référence de Jumbo est, quant à elle, la période Par ailleurs, pour le FMI, les partenaires à l exportation sont les destinataires des exportations du pays considéré. Pour l AFD, les partenaires à l exportation sont les concurrents à l exportation du pays considéré. Les TCER FMI et AFD sont donc différents (périodes de pondérations et pays partenaires différents), même si les taux de change nominaux et les indices de prix à la consommation utilisés sont souvent identiques. Toutefois, en terme de résultats observés sur la période , les TCER des cinq pays de la zone franc inclus dans la base TCER du FMI publiée dans les Statistiques financières internationales, se son révélés quasiment identiques à ceux calculés dans la base AFD. Les différences de pondération (notamment à l exportation) ont en effet eu peu d incidence sur le TCER composite, étant donné le moindre poids des exportations dans les échanges totaux que les importations. Ces évolutions sont représentées sur le graphique 1. L intérêt de la base AFD par rapport à celle du FMI est de pouvoir calculer les TCER de tous les pays de la zone. 9 Jusqu à présent, la période de référence pour les pondérations utilisée par le FMI était ; elle a été actualisée en mai 2005 en prenant comme période de référence Les TCER ont été recalculés avec ces nouvelles pondérations et devraient être publiés prochainement. Pour plus de détails sur la méthodologie, se référer au WP/05/99 : New Rates from New Weights, mai Comme nous l avons mentionné, une actualisation de la base TCER de l AFD est en cours. Elle prendra comme période de référence AFD Jumbo Rapport thématique septembre 2005 / 9 9

10 La base TCER de l AFD Graphique 1. Comparaisons des TCER FMI et AFD, Zone CEMAC GABON CAMEROUN GABON (FMI) GABON (AFD-Composite) CAM. (FMI) CAM. (AFD-Composite) GUINEE EQUATORIALE REPUBLIQUE CENTRAFICAINE GUINEE EQ. (FMI) GUINEE EQ. (AFD-Composite) RCA (FMI) RCA (AFD-Composite) Zone UMEOA TOGO CÔTE D'IVOIRE TOGO (FMI) TOGO (AFD-Composite) CIV (FMI) CIV (AFD-Composite) AFD Jumbo Rapport thématique septembre 2005 / 9 10

11 2. Evolution des TCER en zone franc 2.1 Principales tendances observées dans la zone franc La dévaluation de 1994 a induit des gains de compétitivité au sein de la zone franc. Ces gains ont été légèrement supérieurs en zone UEMOA (dépréciation du TCER composite de 36 % entre 1993 et 1994) par rapport à la zone CEMAC (dépréciation de 32,5 % seulement). Depuis, les deux zones ont progressivement reperdu une partie de leur compétitivité face à leurs concurrents. La zone UMEOA a toutefois mieux résisté que la zone CEMAC, mais l écart a tendance à s estomper depuis 2000, comme le montre le graphique 2. Graphique 2. Evolution des TCER de la zone franc, A-Evolution des TCER à l'importation de la Zone Franc (est.) UEMOA CEMAC ZONE FRANC B-Evolution des TCER à l'exportation de la Zone Franc (est.) UEMOA CEMAC Zone Franc C- Evolution des TCER composites de la Zone Franc (est.) UEMOA CEMAC ZONE FRANC AFD Jumbo Rapport thématique septembre 2005 / 9 11

12 Evolution des TCER en zone franc Jusqu en 2000, le TCER composite ne s était apprécié que L appréciation du TCER à l importation a été moindre : de 8 % pour l ensemble de la zone franc par rapport à son 18,7 % en zone franc, 18,6 % en UEMOA et 18,9 % en niveau post-dévaluation de 1994, essentiellement du fait de CEMAC entre 1994 et la forte appréciation du dollar entre 1998 et Depuis, La perte de compétitivité à l exportation est imputable, dans l appréciation s est accélérée. une certaine mesure, à l appréciation de l euro depuis 2001 Entre 2000 et 2005, le TCER s est apprécié de 13,8 % en (et donc du FCFA) vis-à-vis du dollar et des monnaies des zone franc (13,5 % en UEMOA ; 14,3 % en CEMAC). pays concurrents à l exportation, comme le montre le graphique Ainsi, entre 2001 et juillet 2005, l euro s est Entre 2004 et 2005, le TCER composite s est notamment apprécié d environ 2 % dans l ensemble de la zone, pour apprécié de 43,6 % par rapport au dollar et donc par rapport aux yuan chinois et au ringgit malais (adossés au dol- atteindre son niveau le plus haut depuis la dévaluation. Ainsi, entre 1994 et 2005, la zone franc a enregistré une lar), de 28,3 % par rapport au baht thaïlandais, de 44,3 % perte de compétitivité globale (mesurée par le TCER composite) de 23,0 % (22,5 % en UEMOA ; 23,7 % en peso colombien, etc. par rapport à la roupie indienne, de 83,6 % par rapport au CEMAC). Les partenaires à l importation sont les pays de l OCDE, et Celle-ci s est surtout opérée sur les marchés à l exportation. Le TCER à l exportation s est en effet apprécié de euro/fcfa étant fixe, il n a pas d influence directe sur la notamment les pays de la zone euro. Le taux de change 30,5 % en zone franc entre 1994 et 2005 (29,3 % en concurrence des importations sur les marchés locaux des UEMOA ; 32 % en CEMAC). Entre 2004 et 2005, le TCER pays de la zone franc 12. Entre 1994 et 2005, le TCER à l importation s est apprécié de 18,7 % en zone franc, de à l exportation s est notamment apprécié de 3,1 % en UEMOA, de 3,7 % en CEMAC et de 3,4 % en zone franc. 18,6 % en UEMOA et de 18,9 % en CEMAC. Graphique 3. Evolution des monnaies des principaux concurrents à l exportation des pays de la zone franc vis-à-vis de l euro. 1. La zone euro face à l Amérique (est.) Zone Dollar/Euro ($/euro) Brésil/Euro Argentine/Euro Colombie/Euro 3. La zone euro face à l Afrique du Nord/Moyen- Orient 3. La zone euro face à l Afrique du Nord/Moyen-Orient (est.) AFD Jumbo Rapport thématique septembre 2005 / 9 12 Japon/Euro Indonésie/Euro Thaïlande/Euro Chine/Euro Malaisie/Euro Inde/Euro Les pays en développement concurrents des principales exportations des pays 200 de la zone franc sont la Chine (coton, huile de palme, arachide), l Inde (coton, huile de palmiste), la Malaisie (bois, huile de palmiste, cacao), la Thaïlande (produits de la mer), la Colombie (café), le Ghana (cacao), l Egypte (huile de palme, coton), le Maroc et la Tunisie (phosphates et acide phosphorique). [le Brésil? les pays exportateurs de pétrole?] La période de référence pour les pondérations commerciales, , ne prend pas en compte la montée des pays émergents dans les échanges mondiaux, 0 (est.) notamment de la Chine. L actualisation de la base permettra de le faire. Maroc/Euro Tunisie/Euro 1993 Egypte/Euro (est.) Augmentation des courbes=appréciation de l euro. Maroc/Euro Tunisie/Euro Egypte/Euro 2. La zone euro face à l Asie

13 Evolution des TCER en zone franc En 2006, les TCER de la zone franc évoluent différemment selon différentes hypothèses de travail analysées plus bas, comme le montre le graphique 4. Graphique 4. Impact du taux de change $/ sur l évolution des TCER de la zone franc en A- Evolution des TCER à l'importation selon différentes hypothèses de taux de change $/ (est.) 2006 (hyp.) UEMOA-H1 CEMAC-H1 ZONE FRANC-H1 UEMOA-H2 CEMAC-H2 ZONE FRANC-H2 UEMOA-H3 CEMAC-H3 ZONE FRANC-H B- Evolution des TCER à l'exportation de la Zone Franc selon différentes hypothèse de taux de change $/ (est.) 2006 (hyp.) UEMOA-H1 CEMAC-H1 ZONE FRANC-H1 UEMOA-H2 CEMAC-H2 ZONE FRANC-H2 UEMOA-H3 CEMAC-H3 ZONE FRANC-H3 C- Evolution des TCER composites en Zone Franc selon différentes hypothèses de taux de change $/ (est.) 2006 (hyp.) UEMOA-H1 CEMAC-H1 ZONE FRANC-H1 UEMOA-H2 CEMAC-H2 ZONE FRANC-H2 UEMOA-H3 CEMAC-H3 ZONE FRANC-H3 Sous l hypothèse H1 (taux de change identique à 2005), les TCER de la zone franc devraient se stabiliser, voire légèrement se déprécier. Le TCER à l importation ne s apprécierait que de 0,5 % en zone franc (0,6 % en UEMOA ; 0,3 % en CEMAC) ; le TCER à l exportation se déprécierait de 1,2 % en zone franc (- 1,4 % en UEMOA ; - 0,9 % en CEMAC). Finalement le TCER composite se déprécierait légèrement : - 0,2 % en zone franc et en CEMAC ; - 0,1 % en UEMOA. Seul le différentiel d inflation avec les pays partenaires explique cette évolution. Le tableau 2 montre en effet que depuis 2002, l inflation a tendance à baisser dans l ensemble de la zone franc. En 2005, l inflation a de nouveau augmenté mais cette tendance devrait être à nouveau inversée en 2006 et les taux d inflation devraient diminuer. Cette diminution est plus durable et plus marquée en zone CEMAC qu en zone UEMOA. La bonne tenue de l inflation s expliquait par la conjonction de plusieurs facteurs : désinflation importée résultant de la baisse du dollar et de la légère baisse du prix du baril (postérieurement à la guerre en Irak), baisse de l indice des prix alimentaires du fait d une bonne soudure et bonne récolte (dans le Sahel, UEMOA comme CEMAC), gains de productivité importants dans le secteur des transports (particulièrement en UEMOA). La situation change en Les prix sont repartis à la hausse à partir de l hivernage Les bas niveaux atteints en 2004 ne doivent pas minimiser le fort acquis de croissance des prix pour Il est possible que la cible de 3 % soit dépassée dans certains pays (nous n avons pas retenu ces hypothèse dans les projections Jumbo). Les évolutions des prix des biens alimentaires et de l énergie sont les principales explications de la hausse récente des prix. AFD Jumbo Rapport thématique septembre 2005 / 9 13

14 Evolution des TCER en zone franc Tableau 1. Evolution des taux d inflation dans les pays de la zone franc (en %) Évolution en moyenne annuelle Inflation 2002 Inflation 2003 Inflation 2004 Inflation 2005 (Est. Jumbo) Inflation 2006 (Hyp. Jumbo) Bénin 2,4 1,5 2,6 3,0 3,0 Burkina 1,9 2,3 1,2 2,1 1,9 Côte-d Ivoire 3,2 3,3 1,5 2,3 2,3 Guinée-Bissau 3,4-3,5 0,9 1,5 1,5 Mali 6,1-2,1-3,9 2,6 1,7 Niger 2,6-1,6 0,2 3,1 0,9 Sénégal 2,2 0,0 0,5 2,2 1,8 Togo 2,9 0,8 0,5 1,6 1,4 UEMOA 3,1 1,1 0,5 2,3 2,0 Cameroun 2,2 0,9 0,8 2,0 1,9 RCA 3,4 3,1-1,7 2,0 1,7 Congo 3,1 1,7 3,7 2,0 2,0 Gabon 0,6 1,7 1,4 1,7 1,9 Guinée équatoriale 7,2 7,4 4,3 2,7 1,7 Tchad 5,2-1,7-5,2 3,4 1,4 CEMAC 2,8 1,9 1,4 2,2 1,9 ZONE FRANC 3,0 1,5 1,0 2,2 1,9 Source : Jumbo AFD (avril 2005). Sous l hypothèse H2 (appréciation de 10 % de l euro), le TCER à l importation de la zone franc s apprécierait en 2005 de 2,0 %, celui à l exportation de 6,5 % et finalement le TCER composite s apprécierait de 3,6 %. Nous constatons que le TCER à l exportation est beaucoup plus sensible à la variation du taux de change que celui à l importation. Comme nous l avons déjà souligné, le FCFA fluctue plus par rapport aux cours des monnaies des concurrents aux exportations qu à ceux des concurrents aux importations (pays de l OCDE). Cette configuration est identique dans les deux zones. En UEMOA (resp. CEMAC), l appréciation serait de 2,6 % (resp. 1,2 %) pour le TCER à l importation, de 6,9 % (resp. 6,0 %) pour le TCER à l exportation et de 4,1 % (resp. 3,0 %) pour le TCER composite. Sous l hypothèse H3 (dépréciation de 10 % de l euro), enfin, tous les TCER de la zone franc se déprécieraient. Cette dépréciation serait, pour le TCER à l importation, de - 1,1 % dans l ensemble de la zone franc, de - 1,5 % en zone UEMOA et de - 0,7 % en zone CEMAC. Elle serait encore plus marquée pour le TCER à l exportation : - 9,0 % en zone franc ; - 9,8 % en UEMOA et 8,0 % en CEMAC. Finalement, le TCER composite se déprécierait de - 4,2 % en zone franc, de - 4,6 % en UEMOA et de - 3,6 % en CEMAC. Tableau 2. Synthèse des résultats concernant l évolution des TCER sous différentes hypothèses de taux de change $/ en 2006 (en %) UEMOA CEMAC Evolution du taux de change ($/ ) TCER-M TCER-X TCER-Compo TCER-M TCER-X TCER-Compo H1 (idem 2005) 0,6-1,4-0,1 0,3-0,9-0,2 H2 (+ 10 %) 2,6 6,9 4,1 1,2 6,0 3,0 H3 (- 10 %) - 1,5-9,8-4,6-0,7-8,0-3,6 Dans la suite de cette étude, les résultats pour 2006 seront calculés selon l hypothèse H1, qui correspond aussi à celle utilisée dans JUMBO. AFD Jumbo Rapport thématique septembre 2005 / 9 14

15 Evolution des TCER en zone franc 2.2 Le détail par pays Pour la zone UEMOA, la situation comparée, entre 1993 et 2006 fait état d une disparité entre, d une part, les pays sahéliens et, d autre part, les pays côtiers. Les premiers ont connu une moindre appréciation de leurs TCER à l importation et à l exportation que les second, du fait principalement d une plus faible inflation (cf. tableau 2). Graphique 5. Evolution des TCER dans les pays de la zone UEMOA 1993= A- Evolution des TCER à l'importation des pays de la zone UEMOA Bénin Burkina Côte d'ivoire Mali Niger Sénégal Togo B- Evolution des TCER à l'exportation des pays de la zone UEMOA 55 Bénin Burkina Côte d'ivoire Mali Niger Sénégal Togo Si l on compare les performances des pays depuis 1993, en termes de gains résiduels de la dévaluation, le Mali arrive en tête (dépréciation résiduelle du TCER composite de - 0,6 %). Le Sénégal arrive en seconde position (- 29,1 %), suivi du Burkina-Faso (- 24,9 %). Le Niger arrive en queue (- 22,9 %). Ces différences de classement sont imputables à l inflation induite par la dévaluation en 1994, qui a été d ampleur différente suivant les pays de la zone franc. Tableau 3. Evolution des TCER composites par pays (base en 1993, hors pétrole) (est.) 2006 (hyp.) Bénin,0 68,4 79,2 81,0 77,7 81,8 79,6 76,6 78,7,5 85,6 86,6 89,2,1 Burkina,0 63,2 69,5 72,0 69,3 72,9,0 65,4 67,7 69,2 73,3 73,5 75,1 75,4 Côte d'ivoire,0 62,5 69,7 68,3 66,8 72,8 73,5 72,6 74,1 76,0 81,8 83,2 84,3 83,7 Mali,0,8 69,4 73,2 68,4,9 68,1 63,0 65,3 68,3 69,8 67,8 69,4 69,3 Niger,0 68,6 75,1 77,6 76,5 79,1 75,5 74,0 75,3 76,4 75,9 75,5 77,1 76,6 Sénégal,0 66,0 71,6 71,3 68,2 69,0 67,4 63,2 64,1 66,2 68,5 69,3,9,9 Togo,0 68,1 79,5 79,4 79,1,1 77,7 73,0 74,8 77,3 81,0 82,1 83,9 83,3 UEMOA,0 64,3 71,6 72,0 69,6 73,4 72,2 69,3,9 72,9 76,7 77,2 78,8 78,6 Cameroun,0 67,1 76,2 76,5 75,3 79,9 79,1 73,0 74,9 76,7 81,5 83,0 84,5 84,3 Centrafrique,0 61,0 74,5 74,5,1 72,6 68,3 63,8 65,1 65,7 73,8 75,7 78,4 77,9 Congo,0 73,9 82,9 88,4 86,9 98,2 99,1 92,4,3 93,7 95,5 97,9 99,3 98,7 Gabon,0 66,9 74,6 72,3,8 76,0,9 65,7 66,1 66,3,8 71,6 73,2 73,3 Guinée Équatoriale,0,1 78,1,1 81,9,1 88,0 86,7 91,1 96,6 102,1 103,8 105,7 105,6 Tchad,0 69,2 75,5 83,0 83,1 92,6 84,2 82,0,5 94,6 95,5 92,6 95,4 95,1 CEMAC,0 67,5 76,3 76,9 75,5 81,1 78,5 73,0 74,5 76,1,7 81,8 83,5 83,3 ZONE FRANC,0 65,6 73,6 74,0 72,1 76,6 74,8,9 72,5 74,3 78,4 79,2,7,6 AFD Jumbo Rapport thématique septembre 2005 / 9 15

16 Evolution des TCER en zone franc Dans les pays côtiers, la perte de compétitivité globale depuis la dévaluation -mesurée par la l appréciation du TCER entre 1994 et 2005 varie entre 23,2 % (Togo) et 34,9 % (Côte d Ivoire). Dans le cas de la Côte d Ivoire, c est l augmentation de l inflation à partir de septembre 2002 qui a entraîné cette appréciation du TCER. Le Bénin a, quant à lui, enregistré une perte de compétitivité globale de 30,3 % depuis la dévaluation, là aussi en grande partie impulsée par une reprise de l inflation à partir de En 2006, la tendance (sous l hypothèse H1) serait due à une légère appréciation du TCER composite au Bénin, Burkina, Côte d Ivoire et Niger, à une stagnation au Sénégal, et à une légère dépréciation au Mali et au Togo (tableau 4). Dans la zone CEMAC les situations sont aussi très disparates. Nous pouvons distinguer deux groupes de pays. Le premier regroupe le Gabon, la République Centrafricaine et le Cameroun. Le second comprend le Congo, la Guinée équatoriale et le Tchad. Les pays appartenant au premier groupe n ont pas épuisé les gains de compétitivité tirés de la dévaluation. Ainsi, entre 1994 et 2005, le TCER composite s est apprécié de 9,4 % au Gabon, de 25,9 % au Cameroun et de 28,6 % en Centrafrique. En 2005, ces pays sont dans une situation comparable à celle prévalant dans les pays de l UEMOA. En revanche, ces gains sont épuisés ou quasiment épuisés dans les pays appartenant au second groupe. Au Congo, le TCER composite s est apprécié de 34,3 % depuis la dévaluation, laquelle n avait été que partiellement effective, compensée par une augmentation importante de l inflation. L appréciation a été de 50,8 % en Guinée équatoriale et de 38 % au Tchad au cours de la période. Là encore, la dévaluation avait été moins effective dans ces pays du fait d une plus forte inflation. Ainsi, dans ces pays, l indice de TCER composite avoisine (Tchad, Congo) ou dépasse (Guinée Equatoriale) son niveau d avant Graphique 6. Evolution des TCER dans les pays de la zone CEMAC A- Evolution des TCER à l'importation des pays de la zone CEMAC (est.) Cameroun Centrafrique Congo Gabon Guinée Equatoriale Tchad 2006 (hyp.) B- Evolution des TCER à l'exportation des pays de la zone CEMAC 55 Cameroun Centrafrique Congo Gabon Guinée Equatoriale Tchad En 2006, la tendance (sous l hypothèse H1) serait à une stabilité (infime dépréciation) dans tous les pays de la zone. AFD Jumbo Rapport thématique septembre 2005 / 9 16

17 Evolution des TCER en zone franc 2.3 Evolution des TCER dans des pays africains hors zone franc Le graphique 9 permet de comparer l évolution des TCER dans la zone franc et dans les pays voisins. De tous les pays, ce sont en moyenne ceux de la zone franc qui ont connu la plus grande stabilité de leurs TCER (à l importation et à l exportation) depuis Parmi les autres pays, seule la Guinée a un régime de change fixe (adossé au dollar) ; le Malawi et l Afrique du Sud sont en régime de change flexible ; tous les autres pays sont en régime de flottement administré. Le cedi ghanéen et la naira nigériane (1999) ont également été dévalués. Depuis, leurs TCER 13 sont stables. Tous les autres pays, à l exception de la Guinée, de la Zambie et de l Afrique du Sud à partir de 2001, ont connu une dépréciation régulière de leurs TCER jusqu en En 2006, nos prévisions, indiquent que la tendance devrait être à la hausse des TCER dans tous les pays sauf en Mauritanie. Parallèlement, comme nous l avons vu, la tendance à la hausse en zone franc devrait marquer un arrêt, voire se renverser légèrement (sous l hypothèse H1 et, a fortiori H3). Ainsi, si l euro se stabilise ou se déprécie, l évolution opposée observée depuis 2001 entre le TCER de la zone franc et les TCER de ses voisins devrait s arrêter. Graphique 9. Comparaison de l évolution des TCER en zone franc et dans d autres pays d Afrique subsaharienne ZONE FRANC GAMBIE Zone Franc (TCER-M) Zone Franc (TCER-X) 20 Gambie (TCER-M) Gambie (TCER-X) Gambie (FMI) GHANA MAURITANIE Ghana (TCER-M) Ghana (TCER-X) Ghana (FMI) Mauritanie (TCER-M) Mauritanie (TCER-X) 13 Il reste néanmoins à analyser plus profondément le mode de calcul du TCER au Nigeria qui doit utiliser le taux de change parallèle pour prendre en compte les ajustements déjà opérés à travers le marché parallèle des changes. AFD Jumbo Rapport thématique septembre 2005 / 9 17

18 Evolution des TCER en zone franc GUINEE 20 Guinée (TCER-M) AFRIQUE DU SUD Guinée (TCER-X) NIGERIA 0 Nigéria (TCER-M) Nigéria (TCER-X) Nigéria (FMI) ZAMBIE Afrique de Sud (TCER-M) Afrique du Sud (FMI) Zambie (TCER-M) Zambie (TCER-X) Zambie (FMI) BURUNDI MALAWI Burundi (TCER-M) Burundi (TCER-X) Burundi (FMI) Malawi (TCER-M) Malawi (TCER-X) Malawi (FMI) AFD Jumbo Rapport thématique septembre 2005 / 9 18

19 3. Evolution comparée du TCER et des termes de l échange en zone franc Les termes de l échange sont l un des fondamentaux du taux de change réel, comme nous l avons évoqué dans le rappel théorique. Sous l hypothèse que l effet revenu l emporte sur l effet substitution, une augmentation permanente des termes de l échange (rapport des indices des prix-frontières des biens exportés et des biens importés), engendre, ceteris paribus, une appréciation du taux de change réel d équilibre ; inversement, une baisse des termes de l échange engendre sa dépréciation. De tous les fondamentaux, les termes de l échange (TE) sont parmi les plus fluctuants, notamment en ce qui concerne les pays de la zone franc, qui exportent essentiellement des produits primaires. Compte tenu de la relative stabilité des prix à l importation, les termes de l échange évoluent essentiellement, en zone franc, en fonction des prix des biens exportés. Il est intéressant de comparer la différence entre l évolution du TCER et celle des termes de l échange : on observe qu une évolution proportionnelle du taux de change réel et des TE n implique pas de désalignement. Une sur-réaction du TCER peut en revanche engendrer un désalignement (si les autres fondamentaux n évoluent pas). Les graphiques 7 et 8 illustrent ce constat en comparant l évolution, pour chaque sous-zone, de leurs termes de l échange (calculés avec le modèle Jumbo à partir de 1993) et celle de leur TCER composite. Si l on estime que le TCER d équilibre est celui de 1996 (post-dévaluation et stabilisation de l inflation), il est alors pertinent de comparer l évolution des deux indices à partir de cette date. Tout accroissement d un écart positif (resp. négatif) entre les TE et le TCER éloigne (resp. renforcé) la crainte d une surévaluation du TCER, toutes choses égales par ailleurs. 3.1 Le cas de l UEMOA Dans la zone UEMOA, l écart entre les TE et le TCER était de 45 points en Cet écart positif s est, en moyenne, accentué jusqu en Entre 1998 et 2000, celui-ci s est considérablement réduit, pour atteindre 27 points en 2000 : l indice des termes de l échange s est fortement dégradé pour se rapprocher du niveau faible de la fin des années 19 et du début des années 19, ce qui s explique en grande partie par les difficultés financières des pays de l UEMOA (coton, cacao, etc.) de ces dernières années. Entre 2000 et 2002, la tendance a été de nouveau à la hausse de l écart entre les TE et le TCER, lequel atteignait 39 points en Depuis, avec la diminution des termes de l échange, cet écart diminue régulièrement, et atteint 23 points en Il devrait remonter à 26 points en AFD Jumbo Rapport thématique septembre 2005 / 9 19

20 Evolution comparée du TCER et des termes de l échange en zone franc Graphique 7. Comparaison de l évolution du TCER et des termes de l échange de l UEMOA. 19= Evolution du TCER et des termes de l'échange de l'uemoa (hyp.) TCER UEMOA TE UEMOA Ainsi, l évolution comparée du TCER et des TE en UEMOA montre qu en 2004 l écart entre les deux était de 14 points inférieur à celui prévalant en 1996 (date à laquelle le taux de change réel était supposé être celui d équilibre), et qu il serait de 22 points en Cet écart est induit par la forte appréciation nominale de l euro vis-à-vis du dollar. Dans ces conditions, au sein de l UEMOA, toutes choses égales par ailleurs, le TCER serait désaligné par rapport à la trajectoire d équilibre induite par l évolution des termes de l échange. 3.2 Le cas de la CEMAC En zone CEMAC, l écart entre les TE et le TCER était de 17 points en 1996, nettement moindre qu en UEMOA. Les termes de l échange CEMAC, fortement déterminés par le prix du pétrole, diminuent tendanciellement depuis 19. S ils se sont stabilisés sur la période (avec même une légère croissance en ), ils ont décru fortement en 1998 (le baril de pétrole diminuant à moins de 10 $ le baril). Au même moment, le TCER s appréciait, de sorte qu en 1998, l écart entre les deux indices était négatif. Depuis 1998, les termes de l échange ont retrouvé un niveau élevé (excepté en 2001). Parallèlement, entre 1998 et 2000, le TCER s est déprécié, faisant ainsi augmenter l écart, qui a atteint 41 points en L appréciation du TCER à partir de 2001 a été moindre que celle des termes de l échange et l écart était encore de 39 points en Entre 2003 et 2005, les termes de l échange ont beaucoup augmenté et l écart s est creusé pour atteindre 43,5 points en L appréciation à partir de 2001 du TCER de la zone CEMAC a été bien moindre que celle des termes de l échange, de sorte que l écart entre les deux indices a aug- Graphique 8. Comparaison de l évolution du TCER et des termes de l échange de la CEMAC 19= Evolution du TCER et des termes de l'échange de la CEMAC (hyp.) TCER CEMAC TE CEMAC menté de 26 points entre 1996 et Le TCER de la zone CEMAC serait donc loin, selon nos hypothèses, d avoir dépassé sa valeur d équilibre. Sous nos hypothèses, la tendance serait à la diminution de l écart pour 2006, lequel devrait retrouver son niveau de Cependant, l évolution récente des cours du pétrole devrait remettre en cause l hypothèse de dépréciation des termes de l échange de la zone CEMAC en AFD Jumbo Rapport thématique septembre 2005 / 9 20

21 Evolution comparée du TCER et des termes de l échange en zone franc 3.3 Implications de cette appréciation réelle L appréciation nominale de l euro, et partant du FCFA, vis à vis du dollar depuis 2001 (43,6 %) s est ainsi traduite par une appréciation du TCER de 11,5 % dans la zone franc, de 11 % en UEMOA et de 12 % en CEMAC. Si l on suppose que la productivité totale dans les différents pays de la zone est restée inchangée, cette appréciation réelle implique une perte de compétitivité pour les produits exportés ou potentiellement exportables des secteurs primaires et secondaires. Ainsi, des pays essayant d asseoir leur base industrielle, comme le Cameroun ou le Sénégal, subissent de plein fouet cette contrainte de compétitivité, rendant les produits des pays concurrents, nigérians et/ou asiatiques beaucoup plus attractifs. Cette appréciation réelle a un effet plus fort dans la zone UEMOA que dans la zone CEMAC. En effet, depuis 2001, l appréciation réelle de 12 % en UEMOA est à rapprocher d une dépréciation des termes de l échange de 3 % dans cette zone, et l appréciation réelle de 11 % en CEMAC avec une appréciation des termes de l échange de 18 %. Ainsi, outre la perte de compétitivité induite de manière homogène dans tous les pays de la zone, l appréciation réelle, couplée avec la baisse des termes de l échange, handicape certaines filières de production agricole en zone UEMOA : celle du coton notamment. AFD Jumbo Rapport thématique septembre 2005 / 9 21

22 Conclusion La zone franc a enregistré une appréciation de son TCER composite de 13,8 % depuis 2000, du fait notamment de l appréciation nominale de l euro vis-à-vis du dollar (43,6 % entre 2001 et juillet 2005). Des deux sous-zones, c est la CEMAC qui a connu la plus forte appréciation : 14,3 %, contre 13,5 % en UEMOA. Cette appréciation s est surtout opérée vis-à-vis des exportations. L appréciation des TCER de la zone franc a été concomitante avec l augmentation, entre 2000 et 2003, des termes de l échange, l un des principaux fondamentaux du taux de change réel. Cependant, en UEMOA, la tendance des termes de l échange est à la baisse depuis 2004 et, en 2005, où ils avaient diminué de 3 % par rapport à leurs valeurs de En CEMAC, l appréciation des termes de l échange a été forte en revanche, de l ordre de 18 % entre 2001 et L appréciation du TCER en CEMAC est donc en ligne avec son sentier d équilibre. Ce n est pas le cas en zone UEMOA, où le TCER tend à se désaligner de son sentier d équilibre. AFD Jumbo Rapport thématique septembre 2005 / 9 22

23 Bibliographie Bibliographie BAYOUMI, T., J. LEE et S. JAYANTHI (2005), New Rates from New Weights, IMF Working Paper WP/05/99, mai. COLLANGE, G. et J.RANDRIAMAMONJY (1997), La compétitivité des économies africaines : une mesure à travers l évolution des taux de change, AFD, DPE/DAM. DEVARAJAN, S., J. D. LEWIS et S. ROBINSON (1993), External Shocks, Purchasing Power Parity and the Equilibrium Real Exchange Rate, World Bank Economic Review, n 7, pp EDWARDS, S. (1988), Exchange Rate Misalignment in Developing Countries, The World Bank, Baltimore and London, The John Hopkins University Press. EDWARDS, S. (1989), Real Exchange Rates, Devaluation and Adjustment: Exchange Rate Policy in Developing Countries, London, MIT Press. EDWARDS, S. (1994), Real and Monetary Determinants of Real Exchange Rate Behavior : Theory and Evidence from Developing Countries, in J. Williamson (Ed.), Estimating Equilibrium Exchange Rates, Washington, Institute for International Economics, Chapitre 3, pp EDWARDS, S. et L. AHAMED (Eds.) (1986), Economic Adjustment and Exchange Rates in Developing Countries, Chicago Press. ELBADAWI, I. (1994), «Estimating Long-Run Equilibrium Real Exchange Rates» in J. Williamson (Ed.), Estimating Equilibrium Exchange Rates, Washington, Institute for International Economics, Chapitre 4, pp GUILLAUMONT JEANNENEY, S. (1993), «Les difficultés de mesure du taux de change réel», Revue d économie du développement, n 1, pp HARBERGER, A. (1986), «Economic Adjustment and the Real Exchange Rate», in EDWARDS S. et L. AHAMED (Eds.), Economic Adjustment and Exchange Rates in Developing Countries, Chicago Press, Chapitre 11, pp HINKLE, L.E. et P. J. MONTIEL (1999), Exchange Rate Misalignment. Concepts and Measurement for Developing Countries, A World Bank Research Publication, New-York, Oxford University Press. Rapport JUMBO (2005), Perspectives économiques et financières des pays de la zone franc, projections JUMBO , AFD, DPE/DME, avril. Rapport JUMBO (2002), Perspectives économiques et financières des pays de la zone franc, projections JUMBO , AFD, DPE/DME, avril. AFD Jumbo Rapport thématique septembre 2005 / 9 23

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