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1 - N ISSN SOMMAIRE BREF SOCIAL (p. 1-6) Mutuelles : consultations «hors réseau» et remboursement minoré Baisse de 23 % des contrats aidés en 2008 Trois quarts des salariés couverts par un accord salarial sur la période Salaires des gardiens et employés d immeubles au 1 er mai 2010 Points de repère et Express JURISPRUDENCE THÉMA n 69/2010 (p. 1-16) Prise d acte de la rupture et résiliation judiciaire du contrat de travail Ce numéro comporte 24pages dont 2pages de publicité (Actualité et formation) et un Dépliant Matinées-Débats LJA «Droit social début juin 2010» [if_msoc_de_15-10] BREF SOCIAL JURISPRUDENCE Mutuelles : consultations «hors réseau» et remboursement minoré Le fait que le praticien consulté ne soit pas adhérent du réseau de soins mis en place par une mutuelle ne permet pas à cette dernière de minorer le niveau de remboursement des prestations versées à l assuré. Un arrêt de la 2 e chambre civile de la Cour de cassation en date du 18 mars rappelle en effet que les mutuelles et leurs unions ne peuvent instaurer de différences dans le niveau des prestations qu elles servent qu en fonction des cotisations payées ou de la situation de famille des intéressés. Remboursements différenciés hors réseau mutualiste L affaire concerne un assuré de la Mutuelle générale de l Éducation nationale (MGEN), qui s adresse, pour la réalisation de soins dentaires, à un praticien n ayant pas adhéré au protocole d accord conclu entre la mutuelle et la Confédération nationale des syndicats dentaires. Ayant bénéficié d un remboursement de sa mutuelle inférieur à celui applicable aux soins délivrés par les praticiens adhérents, l assuré saisit la juridiction de proximité du 15 e arrondissement de Paris d une demande de remboursement du différentiel, évalué à 976. Il est débouté par jugement du 19 février Le juge de proximité retient que la mise en œuvre de ces deux systèmes de remboursement un système de remboursement plus élevé lorsque le dentiste a adhéré au protocole et un système de moindre remboursement dans le cas contraire n est nullement discriminatoire, dès lors que chacun des deux systèmes peut être librement choisi par le patient et qu il y a égalité entre tous les adhérents à la mutuelle qui choisissent de s adresser soit à un dentiste conventionné, soit à un dentiste non conventionné. Critères légaux de fixation des niveaux de prestations Le jugement est censuré par la 2 e chambre civile de la Cour de cassation, qui applique à la lettre le principe posé à l article L du Code de la mutualité, en vertu duquel les mutuelles et leurs unions ne peuvent instaurer de différences dans le niveau des prestations qu elles servent qu en fonction des cotisations payées ou de la situation de famille des intéressés. Et d en conclure que l application d un protocole d accord fixant des tarifs de remboursement distincts pour un même acte, et dont il résulte une différence dans le niveau des prestations, qui n est fonction ni des cotisations payées ni de la situation de famille des adhérents, est parfaitement contraire à la loi. Solution circonscrite aux mutuelles et leurs unions Cette solution intervient alors que l Autorité de la concurrence a rendu, il y a quelques mois, un avis positif sur le développement des réseaux de soins agréés par les complémentaires santé, en ce qu ils conduisent les praticiens à s engager sur la qualité des services rendus aux assurés, à mettre en place le tiers payant et à respecter une certaine modération tarifaire (Avis du 9 septembre 2009 relatif aux effets sur la concurrence du développement de réseaux de soins agréés). Le principe retenu par la Cour de cassation bouleversera à n en pas douter les pratiques tarifaires des mutuelles dont les partenariats avec les professionnels de santé sont de plus en plus nombreux, notamment par l intermédiaire de sociétés tierces agissant en qualité de plateformes (Santéclair, Itélis, etc.). En revanche, ne sont pas concernés par cette interdiction de moduler les niveaux de remboursement en fonction de l appartenance du praticien au réseau les organismes assureurs qui ne sont pas soumis au Code de la mutualité, à savoir : les sociétés d assurances relevant du Code des assurances; les institutions de prévoyance (IP) relevant du Code de la sécurité sociale. C est pourquoi, dans cette affaire, l avocat de la MGEN avait présenté une question prioritaire de constitutionnalité dans le but de faire déclarer l article L du Code de la mutualité contraire au principe d égalité devant la loi et à l article 6 de la Déclaration des droits de l homme et du citoyen, «en ce que ce texte interdit aux mutuelles d instaurer des différences dans le niveau des prestations en fonction du choix de l assuré de recourir ou non à un praticien adhérent à un protocole de fournitures de soins ou membre d un réseau de soins, dès lors que d autres organismes complémentaires d assurance-maladie ne sont pas soumis à une telle prohibition». Mais, la Cour de cassation n a pas estimé nécessaire d ordonner la réouverture des débats pour qu il soit procédé à l examen de cette question. Cass. civ. 2, 18 mars 2010, n FS-PBR MALADIE Les mutuelles ne peuvent pratiquer des tarifs de remboursement différents, pour un même acte, en fonction du choix de l assuré de recourir ou non à un praticien adhérent du réseau de soins qu elles ont mis en place LIAISONS SOCIALES Quotidien 1

2 EMPLOI ET CHÔMAGE En 2008, la part des jeunes de moins de 26 ans a augmenté de 36 % dans les entrées initiales en CIE RÉMUNÉRATION L Insee dresse le bilan des accords salariaux de 1994 à 2005 ÉTUDES ET RAPPORTS Baisse de 23 % des contrats aidés en 2008 En 2008, le nombre de conventions signées sous l un des quatre contrats aidés du plan de cohésion sociale contrat d accompagnement dans l emploi (CAE) et contrats d avenir (CAV) dans le secteur non marchand, contrat initiative emploi (CIE) et contrat insertion-revenu minimum d activité (CI-RMA) dans le secteur marchand a baissé d environ , soit 23 % par rapport à l année précédente, selon une étude de la Dares. Seulement personnes (embauches initiales et reconductions) ont accédé à un contrat de ce type (contre en 2007), dont en CAE ( 30 %), en CAV ( 12 %), en CIE ( 6 %) et en CI-RMA ( 26 %). Publics concernés En 2008, dans le secteur marchand, les jeunes (moins de 26 ans) représentaient 24,4 % des nouveaux bénéficiaires en contrat aidé. Leur part dans les entrées initiales en CIE s est accrue de 36 % (contre 9 % en 2007) du fait de la suppression, au 1 er janvier 2008, du SEJE, contrat du secteur marchand spécifiquement destiné aux jeunes pas ou peu qualifiés. Ce rajeunissement massif s est effectué aux dépens des personnes d âge médian (entre 26 et 49 ans), dont la part dans les flux d embauche en CIE a été divisée par deux (30 % en 2008 après 60 % en 2007). En revanche, la part dans les entrées initiales des seniors (50 ans et plus) a légèrement progressé, passant de 31,4 % en 2007 à 34,7 % en Les CI-RMA, quant à eux, sont nettement plus fréquents chez les ans (77,5 %) que chez les seniors (16,7 %) et les jeunes (5,8 %). En France, les accords de salaire ont couvert près de 75 % des salariés chaque année au cours de la période allant de 1994 à 2005,selon une étude de l Insee publiée le 31 mars. Les accords de branche ont concerné environ les 2/3 des salariés, Dans le secteur non marchand, la part des seniors embauchés en entrées initiales progresse aussi bien en CAE (20,6 %, contre 15,6 % l an dernier) qu en CAV (14,9 %, contre 13,8 %). Cette hausse s est principalement accomplie au détriment des jeunes, dont la part dans les embauches en CAE est passée de 36 % en 2007 à 32 % en La forte augmentation de la part des jeunes dans les entrées en CIE, rarement éligibles à l allocation de solidarité active (ASS) et souvent exclus du RMI en raison de la limite d âge, a fait passer la part des bénéficiaires de minima sociaux dans les embauches du secteur marchand de 50,7 % en 2007 à 41,8 % en Dans le secteur non marchand,en revanche, les bénéficiaires de minima sociaux ont légèrement augmenté, passant de 40,2 % en 2007 à 42,8 % en S agissant de l accès des personnes handicapées aux contrats aidés, leur proportion dans les entrées en CIE diminue fortement (6 %, contre 16 % en 2007), tandis que dans le secteur non marchand elle progresse légèrement tant pour le CAV (9,5 %, contre 8,4 % en 2007) que pour le CAE (9,4 %, contre 8,2 %). Du recrutement à l accompagnement La Dares analyse le profil des employeurs, la durée des contrats et la formation dispensée. Employeurs. Les associations et les fondations sont restées en 2008 les principaux employeurs du secteur non marchand, avec 47 % des entrées initiales en CAE et 63 % en CAV. Ces derniers ont en revanche alors que les accords d entreprise n en ont couvert que moins du quart. Les facteurs déterminants de la conclusion d accords Si globalement les salariés ont bénéficié sur la période de l étude d une diminué dans l Éducation nationale (14 % en 2008, contre 18 % en 2007). Les recrutements en CAE, quant à eux, ont légèrement baissé chez tous les employeurs, à l exception des autres collectivités territoriales qui ont effectué 3 % des recrutements initiaux (contre 2,5 % en 2007) et des établissements publics d enseignements avec 18,3 % des recrutements (contre 17,3 % en 2007). Au sein du secteur marchand, le secteur tertiaire demeure le principal employeur, avec 70 % des entrées en CI-RMA et 67 % en en CIE. Durée des contrats. Dans le secteur non marchand, la durée moyenne diminue légèrement, à 8,2 mois pour le CAE (contre 8,8 mois en 2007) et 10,8 mois pour le CAV (contre 12,3 mois en 2007). En revanche, la durée des contrats augmente dans le secteur marchand, de 13,7 mois à 17,1 mois pour le CIE et de 47,6 mois à 48 mois pour le CI- RMA. Cependant, 82,9 % des CIE et 52 % des CI-RMA sont des CDI. Formation. Dans le secteur non marchand, 60,1 % des CAE et 87,3 % des CAV prévoient un accompagnement vers l emploi, le plus souvent réalisé en interne (tuteur) et 71,9 % des CAE (contre 65,2 % en 2007) et 87,1 % des CAV (contre 86,6 % en 2007) envisagent une formation, généralement d adaptation au poste. En revanche, dans le secteur marchand, seulement 20,9 % des CIE et 30,1 % des CI-RMA prévoient un accompagnement et respectivement 39 % et 48,1 % une formation. DARES, Premières informations, n 016, mars 2010 Trois quarts des salariés couverts par un accord salarial sur la période large «couverture salariale», l Insee relativise ce constat, en analysant les facteurs «déterminants» de celle-ci. Le secteur. Au niveau de la branche, ce facteur n impacte que faiblement le taux de couverture. En effet, hors l agriculture et la 2 LIAISONS SOCIALES Quotidien

3 pêche, l énergie et les services aux particuliers, secteurs dans lesquels les taux étaient de l ordre de 45 %, le pourcentage de salariés couverts a été très souvent supérieur à 50 % ; les taux de couverture les plus élevés étant observés dans l industrie agroalimentaire (84,1 %), les transports (83,7 %), la construction automobile (82,4 %), les biens d équipement (74,5 %) et l immobilier (72,9 %). Au niveau de l entreprise, si les différences sectorielles ont été plus marquées, la plupart des secteurs où les taux de couverture des accords salariaux de branche se sont révélés élevés ont aussi été ceux où les accords salariaux d entreprise ont été fréquents : automobile (87,2 %), biens d équipement (55,1 %) et biens intermédiaires (50,2 %). L Insee souligne deux exceptions à ce lien de corrélation : la construction et les transports. La taille de l entreprise. Ce facteur est «le déterminant majeur» de la signature d un accord salarial, un effet «pouvant être relié à la présence syndicale dans les entreprises». Ainsi, le taux de couverture est élevé dans les grandes entreprises (40,8 % dans les entreprises de plus de 500 salariés), contre 0,8 % pour les entreprises entre 20 et 50 salariés et 0,1 % pour celles de moins de 20 salariés. Au niveau de la branche, l effet «taille» est moins fort, les taux de couverture étant situés entre 66,4 % pour les entreprises entre 20 et 50 salariés et 66,9 % pour celles de plus de 500. Évolution du smic. L Insee observe également que le pourcentage de salariés employés au voisinage du smic accroît la probabilité que soit signé un accord de salaire au sein des branches mais la réduit dans l entreprise. Plus la proportion de salariés au smic était importante, moins les entreprises ont négocié, les augmentations de salaires étant définies au niveau national pour un grand nombre de leurs salariés. Les autres caractéristiques L étude de l Insee détaille trois autres aspects des négociations salariales. Durée moyenne entre deux accords. Cette donnée, note l Insee, «reflète l obligation pour les entreprises et les branches de négocier chaque année, et il est rare d observer des accords dont les effets perdurent depuis plusieurs années». Ainsi, au sein des branches,la durée moyenne entre deux accords a été de 16 mois. Dans la métallurgie et dans le bâtiment, les intervalles ont respectivement été de 14,5 et 15,5 mois, car, dans ces secteurs, les négociations annuelles de salaire ont été plus régulières. Au niveau des entreprises, cette durée moyenne, supérieure à 18 mois, présente cependant de grandes disparités, qui dépendent notamment de la taille de l entreprise. Dans les entreprises de moins de 100 salariés, cette durée varie entre 36 et 60 mois, «ceci illustrant le fait que les négociations sont conduites de façon plus irrégulière dans ce type d entreprises». Mise en application de l accord. Dans les branches, la durée séparant la date de l accord de sa date effective de mise en place est quasiment toujours inférieure à un an. De ce fait, les accords prennent la plupart du temps effet au cours de l année qui suit leur signature. Pour les entreprises (période couvrant les années 1994 à 2001), plus de 75 % des accords de salaire concernent une seule année, la plupart du temps l année de la signature de l accord. Hausses de salaire négociées. Celles-ci ont été plus fortes dans les branches que dans les entreprises. Ainsi, en moyenne, la progression annuelle des salaires négociés dans les branches a été de l ordre de 2,6 %. Pour les entreprises, si l on prend en compte la moyenne des hausses générales, qui représentent la plus grande partie des accords de salaire négociés, celle-ci a été d environ 1,6 %. INSEE, Économie et statistique n 426, 2009 CONVENTIONS ET ACCORDS DE BRANCHE Salaires des gardiens et employés d immeubles au 1 er mai 2010 Un arrêté, publié au JO du 3 avril, rend obligatoires les montants de salaires minimaux, qui résultent de l avenant 75 à la convention collective nationale des gardiens, concierges et employés d immeubles, à compter du 1 er mai Début de grille à 1365 L avenant, conclu par la partie patronale, la CFDT et la CFTC, le 16 novembre 2009, revalorise au 1 er mai 2010 les deux grilles de salaires minimaux conventionnels. Il augmente aussi le montant de la prime de «tri sélectif». Il est rendu obligatoire par le ministre du Travail, avec une réserve. Celle-ci rappelle les dispositions de l article L du Code du travail, qui prévoient que la négociation annuelle sur les salaires vise également à définir et programmer les mesures permettant de supprimer les écarts entre femmes et hommes avant le 31 décembre Personnel de catégorie A : les six montants de salaires conventionnels passent à 1365 (coefficient 235), (coefficient 255), (coefficient 275), 1412 (coefficient 340), (coefficient 395) et 1630 (coefficient 410). Ces montants correspondent à une durée du travail de 151,57 heures. Personnel de catégorie B : les cinq montants de salaires minimaux conventionnels, en absence de coefficient 235, passent à 1540 (coefficient 255), 1552 (coefficient 275), (coefficient 340), (coefficient 395) et (coefficient 410). Ces montants correspondent à une charge de travail de UV (unités de valeur). Par ailleurs, l avenant 75 actualise les dispositions sur la prime mensuelle due pour la sortie des «poubelles sélectives». Le personnel de catégorie B, chargé d assurer la sortie et la rentrée des poubelles sélectives, perçoit une prime de 0,80 par lot principal, avec un minimum de 16 et un maximum de 128. Avenant 75 étendu du 16 novembre 2009 sur les salaires des gardiens, concierges et employés d immeubles RÉMUNÉRATION Revalorisation des salaires minimaux des gardiens d immeubles LIAISONS SOCIALES Quotidien 3

4 EXPRESS Désindustrialisation de la France : à la demande du groupe socialiste, le Sénat a annoncé, le 1 er avril, la mise en place début mai d une mission d information sur la désindustrialisation des territoires. Cette mission doit «établir un diagnostic précis de l état de la désindustrialisation en France» et «examiner les moyens» d y remédier. Bouclier fiscal : le Sénat examinera, le 20 mai, une proposition de loi du groupe communiste et du parti de gauche (CRC-SPG) visant à abroger le bouclier fiscal, dans le cadre d une séance d initiative parlementaire réservée à ce groupe. Ce même jour, l Assemblée nationale débattra d une proposition de loi identique mais d initiative socialiste dans le cadre d une «niche» du groupe. Régime général : le déficit du régime général s est établi à 20,2 milliards d en 2009, soit 3,2 milliards de moins que prévu dans le dernier budget de la Sécurité sociale, selon des chiffres «quasi définitifs» communiqués le 2 avril par le ministère du Budget. Retraite : 93 % des Français se déclarent défavorables à une diminution du niveau des retraites, selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France. 67 % se déclarent également hostiles au recul de l âge de la retraite au-delà de 60 ans et 62 % à un allongement de la durée de cotisation. Les Français sont également largement opposés (74 %) à une augmentation des cotisations sociales. Sécurité sociale : la CFDT a annoncé être favorable à un projet d accord sur le dialogue social avec l Ucanss, comportant la création d observatoires interrégionaux, qui, pour la CFDT, sont «le premier pas d un dialogue social au niveau régional» dans le régime général. Banque : l accord du 16 décembre 2009, relatif à la prévention des incivilités et des violences à l occasion des relations commerciales avec la clientèle, est en cours d extension, l avis préalable étant publié au JO du 3 avril. Points de repère Actualité sociale Réforme du paritarisme : la 3 e séance de la délibération sociale sur la modernisation du paritarisme et son fonctionnement s est tenue le 2 avril, une rencontre qui «a permis d avancer sur la méthode de négociation», a indiqué le Medef. Concernant la préparation d un état des lieux du paritarisme en France, les partenaires sociaux ont convenu de privilégier un travail par domaine et non par institution, Danièle Karniewicz et Bernard Valette (CFE-CGC) ayant toutefois émis quelques réserves. Cinq domaines ont été retenus : l emploi, les conditions de travail, la formation, le logement et la protection sociale. Cinq groupes de travail doivent se réunir avant la prochaine séance de délibération sociale, prévue le 4 mai, pour identifier dans chaque domaine «qui crée le droit applicable et qui gère». La protection sociale pourrait être abordée suivant plusieurs sous-domaines (santé, retraite, dépendance, famille). Selon Pierre Mencès (CFTC), au rythme prévu d une réunion mensuelle, l état des lieux pourrait être achevé au mois de juin, et la négociation proprement dite s engagerait «à l automne». Heures supplémentaires : dans les entreprises de dix salariés ou plus des secteurs concurrentiels, le nombre moyen d heures supplémentaires par salarié à temps complet est de 10,5 heures au 4 e trimestre 2009, en hausse de 5,7 % par rapport au 4 e trimestre 2008 et de 16,7 % par rapport au trimestre précédent, selon une étude de la Dares. Sur un an, ce nombre augmente dans les entreprises de plus de 250 salariés, stagne dans celles de 100 à 249 salariés et diminue dans les entreprises de moins de 100 salariés. Les évolutions diffèrent également selon le secteur d activité des entreprises. Ainsi, le nombre moyen d heures supplémentaires sur un an est marqué par une forte hausse dans le secteur des activités scientifiques et techniques (+ 19,3 %), alors qu il enregistre une baisse d ampleur similaire dans celui de la fabrication d équipements électriques, électroniques, informatiques ( 22,6 %). Incidents de paiement des allocations de chômage : un «incident de procédure de paiement» à BNP Paribas a entraîné le décalage du versement des allocations chômage de quelque demandeurs d emploi dans neuf régions (Ile-de-France, Paca, Bourgogne, Corse, Aquitaine, Centre, Franche-Comté, Limousin et Poitou-Charentes), a annoncé, le 2 avril, Pôle emploi. Ce versement sera effectué le 6 avril au lieu du 1 er, «avec effet rétroactif». «Les personnes concernées ne seront pas considérées à découvert et tenues de payer des agios», a ajouté l institution. Inégalités de salaires : suite à l étude de l Insee, publiée le 2 avril, montrant que les très hauts salaires ont crû en moyenne plus vite que l ensemble des salaires de 2002 à 2007, FO a réclamé dans un communiqué une hausse du pouvoir d achat face à l augmentation des inégalités salariales «au bénéfice des plus riches». «Le creusement de ces inégalités et la crise toujours en vigueur montrent qu il faut changer de modèle», souligne la confédération, qui réclame «une véritable politique de relance de la consommation par l augmentation générale des salaires, des retraites, des pensions et de la valeur du point d indice dans la Fonction publique». Fonction publique Agents des finances : dans un communiqué du 2 avril, les cinq fédérations des Finances (FO, CFDT, CGT, Unsa et Solidaires) ont dénoncé les suppressions d emplois au sein des ministres de l Économie et du Budget et la hausse d un «malaise général» des agents lié à la détérioration des conditions de travail, à la politique de résultats et à des «réorganisations incessantes» de service, synonymes de «désorganisation». «Il y a réellement une situation conflictuelle à Bercy», note FO, qui souligne que, «depuis longtemps, c est ici que l on constate les plus forts taux de mobilisation lors des journées de grève». Les syndicats demandent aussi que «des réponses soient apportées» en matière de pouvoir d achat et exigent «le maintien du calcul de la retraite sur les six derniers mois et de l âge légal à 60 ans». Ils appellent tous les agents des Finances «à poursuivre et renforcer la mobilisation par tous les moyens», notamment sous forme d actions délocalisées jusqu au 13 avril, date à laquelle devrait se tenir une réunion avec les directeurs de cabinets. Secteurs Cafés, hôtels et restaurants : le secteur a créé 5300 emplois nets au second semestre 2009, c est-à-dire après la mise en place de la TVA à 5,5 %. Selon la Dares, le secteur a perdu 400 emplois au deuxième trimestre de l année, mais gagné emplois au dernier trimestre. «L hôtellerie-restauration est ainsi le premier secteur créateur d emplois marchands sur le deuxième semestre 2009, tous secteurs confondus», s est félicité Hervé Novelli, le secrétaire d État au commerce, chargé de la restauration, le 31 mars. Il souligne que sur la même période, le nombre de défaillance d entreprises a augmenté de 1,95 % dans les CHR, contre 8 % tous secteurs confondus, estimant que «le bilan global de la baisse de TVA en matière d emploi doit être également jugé à l aune des emplois préservés grâce à la mesure». - Fédération des cafés, hôtels et restaurants indépendants : «Ces résultats en matière d emploi seront amplifiés par les dispositions de l accord social», estime la Fédération, qui 4 LIAISONS SOCIALES Quotidien

5 regroupe trois syndicats de restaurateurs indépendants (CPIH, Fagiht et Synhorcat). «L amélioration des conditions de travail et des salaires [ ] va jouer en faveur du recrutement et de la fidélisation des salariés par une plus grande attractivité et une meilleure image de nos métiers», souligne la Fédération. Cet accord, signé à la mi-décembre par les cinq syndicats de salariés et trois des cinq organisations patronales, prévoit une revalorisation des salaires. Accords de branche Contrat de travail, négociation dans la BJO : un avis paru au JO du 3 avril signale la procédure d extension d un avenant et d un accord, signés dans le cadre de la CCN de la bijouterie, joaillerie et orfèvrerie. Le premier, du 30 novembre 2009, ratifié par les partenaires sociaux, sauf la CFDT et la CFE-CGC, porte sur la période d essai, le préavis et le délai de prévenance en cas de départ en retraite. La période d essai est fixée à un mois, renouvelable une fois pour un mois pour les salariés de niveau I à II, à deux mois renouvelables une fois pour un mois pour les salariés de niveau III, à deux mois renouvelables une fois pour deux mois pour les salariés de niveau IV. S agissant des cadres, elle est fixée à trois mois renouvelables une fois pour trois mois pour les salariés de niveaux V et VI et à quatre mois renouvelables une fois pour quatre mois pour les salariés de niveau VII. Le second accord porte sur le financement et développement du paritarisme. Conclu le 11 décembre 2009 par les partenaires sociaux, sauf la CFE- CGC, ce texte ne concerne pas les entreprises artisanales, déjà couvertes par un accord consacré au paritarisme. Il prévoit notamment une contribution financière des autres entreprises de la BJO, fixée annuellement et de façon forfaitaire de 300 à 1200 en fonction des effectifs. Prévoyance chez les détaillants en chaussure : un avis publié au JO du 3 avril signale la procédure d extension d un avenant 66 à la CCN du 27 juin 1973 relatif à la portabilité des droits à prévoyance et au maintien du taux de la cotisation finançant le régime. Conclu le 12 octobre 2009 par la fédération patronale FDCF et les syndicats de salariés, sauf FO, il organise le maintien des garanties de prévoyance pour une durée comprise entre un et neuf mois, selon la durée du contrat de travail, au profit des salariés dont le contrat et qui bénéficient du versement d allocations pour perte d emploi. Il précise que ce maintien des garanties après la rupture du contrat est financé par une cotisation des salariés en activité (part patronale et part salariale). Entreprises Sodimatex : après avoir menacé pendant deux jours de faire exploser leur usine, les salariés ont décidé, le 3 avril, de «désamorcer» la citerne de gaz qu ils menaçaient d incendier, satisfaits des garanties obtenues suite à l accord de méthode signé le 2 avril sous l égide du préfet de l Oise. Les négociations sur le fond doivent débuter le 10 avril. Celles-ci porteront notamment sur les conditions de départ des 92 salariés. Deux commissaires aux comptes désignés par la direction et le comité d entreprise doivent éplucher les comptes du groupe et se prononcer sur les demandes des salariés qui réclament notamment une prime extralégale de licenciement de Christian Estrosi, ministre de l Industrie, s est dit «soulagé» et «heureux que la raison et le dialogue l aient emporté», affirmant qu il sera «très attentif» au processus de conciliation. SNCF : la CFDT/Fgaac a décidé, le 2 avril, de lever ses préavis de grève reconductibles à partir du 6 avril au soir après avoir obtenu des garanties de la direction. «Nos préavis ont permis de débloquer des choses qui étaient déjà dans les tuyaux», a déclaré la CFDT-Cheminots. Pour les contrôleurs, le syndicat a négocié notamment des garanties sur les parcours professionnels. Pour les conducteurs, des promotions supplémentaires ainsi que des compensations seront accordées à ceux roulant à l étranger et la rémunération des heures de nuit sera augmentée. Dans un communiqué, la CGT, qui maintient avec SUD-Rail son mouvement de grève, a estimé que la CFDT «tente d affaiblir le mouvement de grève» et appelle les conducteurs «à ne pas se laisser abuser par ces basses manœuvres». De son côté, SUD-Rail se dit «déterminé dans sa campagne pour sensibiliser les cheminots et le public sur le démantèlement de l entreprise». - Dominique Bussereau : sur RMC, le secrétaire d État aux transports a jugé, le 6 avril, la grève «incompréhensible et affligeante». «J observe d ailleurs que ça se déroule dans une sorte de course à l échalote et de cacophonie syndicale, puisque la CFDT n appelle pas à la grève». - Guillaume Pepy : «On ne peut pas, tout en faisant grève, vouloir négocier et penser obtenir plus», a déclaré le PDG de la SNCF, sur RTL le 6 avril. «Ma méthode, c est on négocie avant. La négo rapporte plus que la grève, parce que c est ça qui permet de protéger les usagers et la SNCF. Une grève ça coûte 20 millions d par jour». «Les négociations ont eu lieu pendant 18 heures en fin de semaine dernière, dans sept métiers, et des résultats tout à fait tangibles ont été obtenus, plus de 500 recrutements supplémentaires en 2010, soit plus de 2300 nouveaux cheminots», a-t-il ajouté. EXPRESS Air France : suite à une information publiée dans le Bref social n du 23 mars 2010, le SNPNC indique que, contrairement à ce qui a été écrit, l accord sur les rémunérations et les conditions de travail des hôtesses et des stewards d Air France dont la validité court jusqu au 31 mars 2013, «ne sera pas renégocié par anticipation, les signataires, regroupés dans l intersyndicale s y opposent afin d en respecter les dispositions». Desserte de la Corse : les liaisons maritimes entre la Corse et Marseille ont repris le 2 avril au soir, suite à un «accord verbal» trouvé entre les marins CGT et la direction de la SNCM et de la CMN. «Nous avons obtenu des engagements précis sur la délégation de service public», a déclaré la CGT. SeaFrance : la compagnie de ferries «peut mourir», a mis en garde le 6 avril le secrétaire d État aux Transports Dominique Bussereau, suite au mouvement social qui bloque le trafic à Calais depuis le 2 avril. Les salariés protestent contre des mesures du plan de redressement et le manque d effectifs. Jacob Delafon : les salariés ont bloqué, le 2 avril, l usine située à Brive-la-Gaillarde (Corrèze) pour dénoncer la décision du groupe Kohler France de fermer cet été ce site qui emploie 139 salariés. France Champignon : le premier industriel français du champignon va fermer d ici à octobre 2011 sa conserverie de Beaufort-en-Vallée (Maine-et- Loire) et y supprimer 150 postes. Le projet, annoncé aux représentants des salariés, devrait être présenté au comité d entreprise le 8 avril. Il devrait se traduire par une première vague de suppression de 90 emplois entre mai et juin prochains. Puis par une seconde vague à la fermeture de l usine en octobre L activité sera rapatriée sur les deux autres sites de conditionnement situés à Doué-la-Fontaine (Maine-et- Loire) et Thouars (Deux-Sèvres). Président, directeur de la publication : Xavier Gandillot Directrice générale du Pôle droit et réglementation : Isabelle Bussel Directrice de la presse sociale : Hélène Morel. Rédactrice en chef : Isabelle Gervais. Rédactrice en chef adjointe : Rachel Brunet. 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