LE GOUVERNEMENT DU JAPON AUX CÔTÉS DES PRODUCTRICES DE RIZ DU PPAAO/WAAPP LORS DE LA MISSION DE SUPERVISION

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1 LE GOUVERNEMENT DU JAPON AUX CÔTÉS DES PRODUCTRICES DE RIZ DU PPAAO/WAAPP LORS DE LA MISSION DE SUPERVISION Le PPAAO/WAAPP renforce les capacités techniques des étudiants doctorants et des productrices de chips de banane plantain

2 Editorial L empreinte du PPAAO/WAAPP de plus en plus visible dans les filières prioritaires Actualités L EMPREINTE DU PPAAO/WAAPP DE PLUS EN PLUS VISIBLE DANS LES FILIÈRES PRIORITAIRES - Le gouvernement du Japon aux côtés des productrices de riz du PPAAO/WAAPP lors de la mission de supervision - Les acteurs des plateformes d innovation formés à l approche chaîne de valeur - Le PPAAO/WAAPP renforce les capacités techniques des étudiants doctorants et des productrices de chips de banane plantain Zoom sur nos technologies Fiche technique sur la variété améliorée de manioc «YAVO» Directeur de publication Dr Pierre Ackah ANGNIMAN Redacteur en chef Jean Paul LORNG Secrétaires de rédaction Serge Aimé N DA Florence NANDO Comité de lecture ATSIN Yao Léon Jean Paul LORNG Groupe Technique National de Communication Ange LAGO Boris KOUAKOU Brahima KAMAGATE Leaticia MAHI Mireille SOGBOU Collaborateurs GAGNIE épse TRA BI Isabelle Kra Gnissambla Emma KOUASSI N DA Kouamé TIMI K. Serge Quand le PPAAO/WAAPP s engageait dans le combat pour la souveraineté alimentaire, rien ne présageait que les résultats générés allaient impacter positivement dans un laps de temps le monde agricole. Avec bénéficiaires à ce jour contre bénéficiaires attendus fin 2016, le PPAAO/WAAPP- Côte d Ivoire a su, malgré les difficultés rencontrées, réunir les producteurs autour des questions de sécurité alimentaire. L engouement des bénéficiaires et le souci du mieuxêtre des populations ont été le leitmotiv qui a permis aux résultats du PPAAO/WAAPP d être adoptés par les acteurs des filières prioritaires. Par ailleurs, l étape de l industrialisation constitue un maillon essentiel pour la transformation des produits issus des filières prioritaires. Cette étape ne peut être possible que si le Secteur Privé s approprie les résultats du Programme. C est le défi majeur du moment à relever afin de pérenniser l ancrage du PPAAO/WAAPP au niveau macro-économique.

3 ACTUALITES LE GOUVERNEMENT DU JAPON AUX CÔTÉS DES PRODUCTRICES DE RIZ DU PPAAO/WAAPP LORS DE LA MISSION DE SUPERVISION cet effet, le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil A Agricoles (FIRCA), Unité de Coordination du PPAAO/WAAPP a organisé des visites de terrain et des séances de travail avec pour objectif de faire le point de l exécution du projet depuis la dernière Mission de supervision en date d Avril Ont pris part à cette Mission de supervision la Banque Mondiale, le Représentant du Gouvernement du Japon, les Ministères de l Agriculture (MINAGRI), des Ressources Animales et Halieutiques (MIRAH), de l Economie et des Finances (MEF), l Unité de Coordination du PPAAO/WAAPP, les structures partenaires (ANADER, CNRA, I2T, ONDR, Université Nangui Abrogoua, Université de Cocody et Union des Boulangers). La Mission a visité, au total, 9 localités afin de s enquérir du niveau de réalisation des activités et des résultats obtenus par le projet sur le terrain. Il s agit des sites d exécution des activités des localités de Sikensi, Bringakro, Toumodi, Bouaflé, Bongouanou, Subiakro, Grand Lahou, Anguédedougou et Abidjan. Les visites de terrain ont été l occasion pour la Mission de constater l effectivité des activités et d échanger avec les bénéficiaires sur l impact des technologies agricoles diffusées par le programme. Grâce à ce passage en revue, la Mission a pu constater les points de satisfaction des bénéficiaires ainsi que les difficultés rencontrées. 3 Ainsi, les échanges successifs avec un bénéficiaire de vivoplants de banane plantain qui conduit l association du cacaoyer aux vivoplants de banane plantain, un pépiniériste de boutures de manioc, les acteurs de la plateforme maïs sur le mode opératoire du Système d Information sur les Marchés (SIM) et les bénéficiaires de la ferme de multiplication porcine, ont permis aux participants de cerner l étendue des actions du PPAAO/WAAPP. La visite d un modèle de pôle de développement rizicole, du système de riziculture intensive et des acteurs de la plateforme riz de Bongouanou a mis en exergue le dispositif mis en place par le programme pour contribuer à l augmentation de la production intérieure du riz

4 ACTUALITES LE GOUVERNEMENT DU JAPON AUX CÔTÉS DES PRODUCTRICES DE RIZ DU PPAAO/WAAPP LORS DE LA MISSION DE SUPERVISION et à l amélioration des revenus des acteurs. Par ailleurs, au cours des visites à deux (2) boulangeries dans le district d Abidjan, l état d avancement du projet pilote de panification à base de farines locales et la qualité du pain composé et des produits pâtissiers ont été présentés à la Mission. Au titre des travaux de réhabilitation, la Mission a pu constater le résultat reluisant des travaux de réhabilitation du Centre de Formation à la Mécanisation Agricole (CFMAG), des laboratoires de recherche et du site d hébergement du CNRA. Par ailleurs, les résultats de 8 projets compétitifs, portant entre autres sur le foutou et le foufou reconstitués à partir de la farine de banane plantain, les techniques de conservation du manioc et le ferment de l attiéké ont été présentés par les chercheurs des Universités Nationales. Au terme de la Mission de supervision, le PPAAO/WAAPP- Côte d Ivoire a été félicité pour l évolution vers l atteinte des objectifs de développement traduit sur le terrain par l accroissement du nombre de bénéficiaires du projet à personnes, dont 47% de femmes et la génération de plus de 10 technologies agricoles. projets de recherche, la consolidation et l extension des plateformes d innovation et l organisation d une rencontre avec les acteurs pour présenter les technologies générées par le Programme ainsi que les opportunités d investissement. Le PPAAO/WAAPP-Côte d Ivoire a obtenu la note «satisfaisante» et entend amorcer ainsi les préparatifs pour la seconde phase, conformément aux recommandations de la Mission. Des recommandations ont été faites aux différents acteurs en vue d améliorer la performance des résultats attendus, notamment, la prise en compte des aspects économiques dans les 4

5 ACTUALITES LES ACTEURS DES PLATEFORMES D INNOVATION FORMÉS À L APPROCHE CHAÎNE DE VALEUR Cette formation s inscrit dans le cadre de la convention signée par le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricole (CORAF/WECARD), structure en charge de la coordination régionale du PPAAO/WAAPP avec trois (3) institutions (GRAD, IITA et ICRA), en vue d appuyer les plateformes d innovation. Dispensée par les experts de l IITA, la formation a enregistré 40 participants, tous acteurs des plateformes d innovation et représentants d institutions agricoles d appui. Des sessions sur, entre autres, les concepts de plateformes et de chaîne de valeur, le genre et les techniques de facilitation, ont permis aux participants de comprendre et d assimiler le mode de fonctionnement et d organisation d une plateforme selon le principe de chaîne de valeur. L ensemble des enseignements a porté sur les relations de pouvoir entre les acteurs à différents niveaux, pour une meilleure efficacité dans les prises de décisions. Ainsi, il est apparu clairement que la participation effective des acteurs des différents maillons de la chaîne de valeur aux activités de la plateforme est un gage pour la réussite des activités engagées. Il s agit des producteurs, des transporteurs, des transformateurs, des commerçants, des autorités administratives ou de tout intervenant selon la spécificité de la plateforme. Une visite de terrain dans la localité de Dabou et dans le village de Débrimou a permis aux participants de s imprégner des activités d un groupement de transformatrices de manioc en attiéké ainsi que des difficultés rencontrées par celles-ci dans l exercice de leurs activités. Suite à la visite de terrain, des travaux de groupe sur la cartographie des acteurs de la chaîne de valeur de la plate- 5 forme manioc de Dabou ont permis aux apprenants de faire l inventaire de tous les facteurs endogènes et exogènes pouvant contribuer à l atteinte des objectifs des plateformes d innovation. Au terme de la formation, les participants se sont réjouis de l amélioration de leur niveau de perception de la plateforme ainsi que du processus de conduite des activités. Ils se sont dits outillés à œuvrer au sein de leur plateforme respective pour le développement de leur filière. En terme de suivi post- formation, les plateformes bénéficieront d un accompagnement sur le terrain, d un coaching en situation d exercice pour une meilleure prise en charge de leurs activités.

6 ACTUALITES LE PPAAO/WAAPP RENFORCE LES CAPACITÉS TECHNIQUES DES ÉTUDIANTS DOCTORANTS ET DES PRODUCTRICES DE CHIPS DE BANANE PLANTAIN Ce sont 22 doctorants qui ont reçu chacun un ordinateur portable pour les préparatifs de la thèse dans les meilleures conditions. En effet, dans le but d assurer la relève au niveau de l effectif des chercheurs vieillissants, le PPAAO/ WAAPP Côte d Ivoire a octroyé 46 bourses d études à des étudiants dont 24 doctorants. Pour ces 24 doctorants, la bourse d étude comprend un ordinateur et une allocation mensuelle. Visiblement heureux, les récipiendaires se sont engagés à mener à bien leurs travaux de recherche. Par ailleurs, le segment de la transformation de banane plantain constitue une priorité pour le PPAAO/WAAPP. C est dans ce contexte que le Programme appuie deux (2) productrices de chips en leur offrant chacune emballages biodégradables, soit un total de emballages. Ce don 6 d emballages biodégradables constitue une réponse aux difficultés d emballages auxquelles sont confrontées les transformatrices depuis l interdiction formelle, par décret du gouvernement ivoirien du 30 mai 2013, de l usage des sachets plastiques. Pour ces transformatrices, ce don constitue une bouffée d oxygène qui leur permettra d améliorer leur productivité. Il faut souligner que le Coordonnateur National du PPAAO/ WAAPP a encouragé les bénéficiaires à faire bon usage du matériel reçu afin de contribuer à leur niveau, au développement agricole.

7 ZOOM SUR NOS TECHNLOGIES FICHE TECHNIQUE SUR LA VARIÉTÉ AMÉLIORÉE DE MANIOC «YAVO» 1. Présentation de la technologie Caractéristique : ria et introduite en Côte d Ivoire Recommandations : A recommander aux agriculteurs et transformateurs de manioc recherchant les bénéfices des variétés amères et douces Inconvénients : Pas d inconvénients particuliers comparativement aux variétés locales de même espèce. Gloussi qui est de 68% Conditions d utilisation : Identique à celles des variétés locales de même espèce. non résistante à la verse dant que celui de la variété locale Gloussi est de 150 cm Gloussi (variété douce) 15 t/ha, Bonoua (variété douce) 18 t/ha, et IAC (variété amer) 38 t/ha 2. Impact potentiel plémentaires pour les producteurs et commerçants de variétés de manioc cales Bonoua (variété douce) 29%, et IAC (variété amère) 30%. 3. Contacts Spécificités techniques : Pas de spécificité particulière à la plantation et à la récolte comparativement aux variétés locales de la même espèce. Cible : Les producteurs, les commerçants, transformateurs reau ; secrétariat : administration@ csrs.ci producteur dan, Nigeria Mécanisme de vulgarisation 1. Test & Validation Qui a testé la technologie en milieu réel? Le Centre Suisse de Recherches Scientifiques (CSRS) en Côte d Ivoire des variétés douces (foutou, bouillie, placali ) et celles des variétés amères (attiéké) La technologie a-t-elle été validée? Oui 7

8 ZOOM SUR NOS TECHNLOGIES Fiche technique sur la variété améliorée de manioc «YAVO» Par qui? Les chercheurs agronomes et technologues du CSRS Année d approbation de la diffusion : Institutions partenaires dan, Nigeria 3. Stratégie de diffusion Figure 1 : Vue d une parcelle de manioc Yavo à Bringakro à 3 mois (1er plan) et 6 mois (2ème plan) après plantation (déc. 2002) 8