IMPACTS DU CHOLERA AVIAIRE SUR L ELEVAGE DE POULES PONDEUSES DANS LA REGION DE MANJAKANDRIANA : CAS DES SITES P.S.S.A
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- Mathieu Ringuette
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1 UNIVERSITE D ANTANANARIVO ECOLE SUPERIERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES DEPARTEMENT ELEVAGE MEMOIRE DE FIN D ETUDE IMPACTS DU CHOLERA AVIAIRE SUR L ELEVAGE DE POULES PONDEUSES DANS LA REGION DE MANJAKANDRIANA : CAS DES SITES P.S.S.A Présenté par : RAMAROKOTO Mahajoro Promotion INTSA 2003
2 REMERCIEMENTS L obtention de ce diplôme d ingénieur Agronome ne serait possible sans la grâce de Dieu. Nous ne saurons remercier toutes les personnes qui ont permis ces années d études à l E.S.S.A. Nous adressons les remerciements les plus sincères à tous ceux qui ont aidé à l élaboration de ce mémoire de fin d étude. A notre président du jury Notre haute considération et profonde gratitude. Professeur RAKOTOZANDRINY Jean de Neupomuscène, Docteur d état ès Sciences Biologiques Appliquées. Chef de département Elevage, Enseignant chercheur à l E.S.S.A, qui malgré ses multiples occupations, a bien voulu nous faire l honneur de présider notre jury de mémoire. A notre tuteur Notre reconnaissance chaleureuse Docteur RANAIVOSON Andrianasolo, Docteur Vétérinaire, Docteur ès Sciences Biologiques Appliquées, Enseignant à l E.S.S.A, pour les conseils précieux, les encouragements, et les directives éclairées qu il avait prodigués à notre égard dans l'élaboratoin de ce mémoire. Aucun mot ne suffit à exprimer notre profonde affection. Aux membres de Jury Nos profonds respects Docteur RALAMBOMANANA Justin, Docteur en zootechnie, Maître de conférence, Enseignant à l' E.S.S.A, qui a l'obligeance d'être,parmi les membres de jury et d'apporter ses compétences. Monsieur RAHARISON Lucius Constant, Ingénieur Agronome, Coordinateur Régional du P.S.S.A pour ses aides valeureuses sur les déplacements, les séjours et les encadrements sur le terrain. Docteur RAKOTOZANDRIDRAINY Raphaël, Docteur en Médecine, C.E.S en Microbiologie, Enseignant à l' E.S.S.A, pour l'honneur qu'il nous a fait de siéger à notre jury de mémoire.
3 SOMMAIRE Liste des tableaux Liste des graphes Liste des cartes Liste des photos RESUME 1 INTRODUCTION 2 Chapitre 1 - ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE...3 I- Normes optimales d élevage de poules pondeuses 3 1- Bâtiment 3 2- Matériels d élevage 3 3- Alimentation Les matières premières dans une provende Besoin alimentaire des pondeuses 7 II- Facteurs influençant la qualité et la quantité des œufs Age de la poule Alimentation Climat Température Eclairement Individu 13 III- Rappel bibliographique sur le choléra aviaire Définition Importance Situation du choléra aviaire à Madagascar durant les 5 dernières années Chapitre 2 - TRAVAUX DE TERRAIN 15 I- Matériels et méthodes Matériels et zone d étude Zone d étude Animaux Les éleveurs enquêtés Les techniciens Responsables administratifs et sociaux Moyens de déplacement 17
4 2- Méthodes Documentation Enquête Questionnaire Observation personnelle Analyses statistiques Difficultés de l enquête Côtés positifs de l enquête 21 II- Résultats Monographie de la zone d étude Géographie et climat Pluviométrie Sols et végétations Milieu humain Milieu économique Elevage Agriculture Le P.S.S.A Description Objectifs et démarche La phase pilote Approche du P.S.S.A La conduite d élevage Origine des animaux Race Types d élevage Poulailler Matériels d élevage Alimentation Etat sanitaire Commercialisation Le choléra aviaire à Manjakandriana Période de la maladie Evolution de la maladie Foyers des infections microbiennes Sources de contamination Modes de transmission Causes favorisantes
5 4.7 Morbidité Mortalité Taux de létalité Symptômes Lésions Diagnostic Conduites des éleveurs envers les animaux malades III- ANALYSE ET DISCUSSION Etat sanitaire Analyse statistique des causes de perte Analyse sur l efficacité de la vaccination Comparaison du taux de mortalité théorique et sur terrain Foyer de la maladie Les animaux résistants Prévalence de la maladie Létalité et mortalité Rendement économique de l élevage de poules pondeuses Les bases de calcul Le prix de revient d un œuf Bénéfice net par œuf Effets du choléra sur le projet Répercussion psychologique Perte économique Perte de temps Conclusion sur l efficacité du P.S.S.A Promotion de la femme Groupement Economie de ménage Acquisition de nouvelle technique Environnement Comportement des éleveurs Contrainte de relance du projet Problème sanitaire Contrainte sur le niveau de production Problème observé concernant la production d œufs Contrainte alimentaire Problème sur l usage et la qualité de l eau Contrainte sur l habitat 72
6 5.7 Contrainte économique de la commercialisation Propositions d amélioration Action à entreprendre par chaque éleveur Application stricte de mesure de vaccination Utilisation de pédulive Améliorer la qualité de l eau Le bac de sable Toute sorte de stress doit être évitée Gestion de fiente Nettoyage, désinfection et vide sanitaire Trésorerie Action à réaliser par les groupements 74 CONCLUSION 75
7 LISTE DES ABREVIATIONS - % : pour cent - AVITECH : Aviculture Technique - C : degré Celsius - Ca : Calcium - CB : cellulose brute - CIREL : Circonscription d Elevage - CIVD : Coagulation intra-vasculaire disséminée - CMV : Concentrés minéraux vitaminées - Cys : cystéine - DEL : Direction de l Elevage - DGEL : Direction Général de l Elevage - DIREL : Direction Inter Régionale de l Elevage - DPEL : Direction Provinciale de l Elevage - DSV : Direction des Services Vétérinaires - EM : Energie métabolisable - ESSA : Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques - F.A.O : Organisation des Nations Unies pour l Alimentation et l Agriculture. - FIFAMANOR : Fifanampiana Malagasy Norvégienne - FOFIFA : Foibe Fikarohana hoan ny Fampandrosoana eny Ambanivohitra - F.T.M : Foibe Taosarintanin i Madagasikara - I.C : Indice de conversion - IM : Intramusculaire - IMVAVET : Institut Malgache des Vaccins Vétérinaires. - INRA : Institut National de Recherche Agronomique - ITAVI: Institut Technique de l Aviculture - Lys : lysine - MAEP : Ministère de l Agriculture, de l Elevage et de la Pêche - MAT : Matière Azotée Totale - MG : matière grasse - MM : matières minéraux - M.P.E : Maison du Petit Elevage - PAECC: Projet d Appui pour l Elevage à Cycle Court - P.S.S.A : Programme spécial pour la sécurité alimentaire - OIE : Office International de l Epizootie - ONG : Organisme Non Gouvernemental - SOPRAMAD : Société de Production Animale de Madagascar - Try : tryptophane
8 - b - LISTE DES TABLEAUX Tableau n 1 : Valeur bromatologique de quelques matières premières Tableau n 2 : Besoin qualitatif des poules pondeuses Tableau n 3 : Exemple formulaire de provende Tableau n 4 : Evolution du choléra aviaire durant les cinq dernières années Tableau n 5 : La situation géographique de Manjakandriana Tableau n 6 : Température de la Région de l Imerina Central Tableau n 7 : Evolution de la température mensuelle à Antanarivo Tableau n 8 : Evolution de la pluviométrie mensuelle à Antananarivo Tableau n 9 : Evolution de la pluviométrie : période de janvier à juin 2002 et 2003 Tableau n 10 : Taux de morbidité 1 ère semaine Tableau n 11 : Taux de morbidité 2 ème semaine Tableau n 12: Taux de morbidité 3 ème semaine Tableau n 13: Taux de morbidité 4 ème semaine Tableau n 14 : Taux de morbidité 5 ème semaine Tableau n 15 : Données théorique et sur terrain du taux de mortalité Tableau n 16 : Grille de bénéfice net par oeuf LISTES DES FIGURES Figure n 1 : Courbe de ponte en fonction de l âge de la poule Figure n 2 : Evolution de la température moyenne de la région d Antananarivo, année 01, 02, 03 Figure n 3 : Courbe pluviométrique de région de l Imerina Central, année Figure n 4 : Courbe de la température de l année 2000 Figure n 5 : Diagramme du milieu humain de la région d étude Figure n 6 : La boviculture de la région d étude b
9 - c - Figure n 7: Courbe de mortalité Figure n 8: Gain journalier en fonction du prix de provende Figure n 9: Gain journalier en fonction du taux de ponte Figure n 10: Gain journalier en fonction du prix de l œuf LISTE DES CARTES Carte n 1 : Carte d Antananarivo situant la préfecture de Manjakandriana Carte n 2 : Carte isothermique d Antananarivo Carte n 3 : Carte pluviométrique Carte n 4 : Pédologie Carte n 5 : Carte de couverture végétale Carte n 6 : Les sites d intervention du P.S.S.A LISTE DES PHOTOS Photo n 1 : Poule de race «Derco Noir» Photo n 2 : Poulailler en cours de construction Photo n 3 : Porte d entrée d un poulailler Photo n 4 : Mangeoire Photo n 5 : Abreuvoir c
10 - 1 - RESUME Le développement économique national est lié directement à la promotion du monde rural. De ce fait, le Ministère de l Agriculture, de l Elevage et de la Pêche, en partenariat avec la FAO et la Coopération Sud-Sud lance le P.S.S.A. Malgré le caractère promoteur de la filière aviculture, le P.S.S.A rencontre quelques problèmes. Une étude a donc été effectuée dans les sites de Talata Anjepy et d Anjoma Betoho pour clarifier la situation au niveau des éleveurs et groupements bénéficiaires du projet. Elle dégage les problèmes et propose des solutions. Les problèmes sur la conduite d élevage dominent tous les autres : - l hygiène de l alimentation et de l habitat n est pas respectée - Le choléra aviaire décime encore le cheptel malgré la vaccination et les mesures curatives - la commercialisation n est pas encore bien organisée - l absence d électricité dans le bâtiment d élevage reste un handicap majeur Pour y remédier il faut intervenir à chaque niveau de la filière. Respecter l hygiène pour réduire la pullulation microbienne. Améliorer les infrastructures rurales. Liste des mots clés : Maladies aviaires, P.S.S.A, aviculture, œuf, Manjakandriana
11 - 2 - INTRODUCTION Dans les dernières décennies du 21 ème siècle, le nombre total de volailles dans le monde excède de loin celui des moutons, des chèvres, des porcs, des bovins et des buffles. (ANTHONY, 1992) A Madagascar, on estime le nombre de volailles à plus de 30 millions dont 85 % font l objet d élevage traditionnel et les 15% en élevage moderne. (PAECC, 1995 cité par ATW, 1999) L aviculture villageoise reste souvent en dehors de la tendance dominante des activités d économie agricole dans beaucoup de pays africains. Les données quantitatives qui soutiennent l importance du système, dans l économie, la sécurité alimentaire et la prospérité du ménage sont rares. (KOKO, 2000) Une production substantielle d œufs et de viande peut être atteinte en réduisant les pertes en oiseaux à travers une amélioration de la conduite et un contrôle sanitaire apportés dans ce système. L Etat dans sa politique de développement durable et rapide s oriente vers le développement rural en y intégrant la promotion du petit élevage. Dans ce sens, le P.S.S.A a apporté sa contribution en lançant l élevage de poules pondeuses dans les zones de Manjakandriana, d Anjozorobe et de Fénérive- Est. La présente étude va essayer d identifier les problèmes des éleveurs de Manjakandriana afin de proposer des solutions adéquates pour la production en adoptant le plan suivant : Chapitre 1 : Rappel bibliographique axé sur : - les normes de l élevage des poules pondeuses - les facteurs influençants la qualité et la quantité de l œuf - le choléra aviaire Chapitre 2 : Travaux de terrain évoquant : - Matériels et méthodes - Résultats - Analyses et Discussions
12 - 3 - Chapitre 1- RAPPEL BIBLIOGRAPHIQUE I- LES NORMES OPTIMALES D ELEVAGE DES POULES PONDEUSES 1- Bâtiment. - Surface (densité) : 3 à 5 pondeuses par m² - Température minimale ambiante : C - Température en début de ponte : C en début de ponte - Hygrométrie optimale : % - Ventilation : 4 6 m3 / heure / kg de poids vif - Vitesse de l air : 0,1 à 0,4 m/s - Litière : cm ( ITAVI, 1989) 2- Matériels d élevage - Mangeoire : 1 m de mangeoire double pour 30 poules 1 m de mangeoire à gravier pour 200 poules dont le diamètre de grains est de 4 à 6 mm. La profondeur est 10 cm avec une largeur de 15 à 20 cm. - Abreuvoir : un abreuvoir circulaire ou linéaire de 2 m pour 100 poules - Perchoir : Il n est pas nécessaire mais seulement pour satisfaire le désir naturel des oiseaux de dormir perchés. Il permet également de concentrer en un même endroit les déjections, ce qui permet d avoir la litière propre. Norme : 1 m pour 5 poules à 0,90 m de hauteur - Pondoir : Il peut être individuel ou collectif : 30 cm x 30 cm( individuel) ou 0,6 m x 1 m (collectif pour 10 poules), la partie inférieur se situe à 0,50 m du sol. 3- L alimentation des pondeuses. Dans tout élevage, l alimentation joue un rôle important aussi bien en terme purement technique (nutrition) qu en terme de gestion. En effet, dans le premier cas, l éleveur ne pourrait jamais avoir des produits satisfaisants tant que les besoins quantitatifs et qualitatifs en alimentation des animaux ne sont pas honorés. Dans le deuxième cas, si on
13 - 4 - prend le cas des pondeuses, l alimentation constitue le poste le plus important du coût de production de l œuf. Ce coût s élève jusqu à 70% du total (ITAVI,1989). C est pour toutes ces raisons qu il faut bien maîtriser ce côté alimentation et cela dans l idée de donner aux animaux un aliment le moins cher possible sans pour autant pénaliser la production. Pour ce faire, il faut savoir choisir les matières premières à incorporer dans la provende tout en tenant compte des besoins de l animal. - Le maïs 3.1 Les matières premières dans une provende pondeuse Pour presque tous les animaux domestiques et plus particulièrement pour les volailles, le maïs est un aliment très intéressant mais il est mal équilibré pour les pondeuses (JUSSIAUX,1963) En effet, d après VANDERHAEGEN et al. (1960), le maïs est plus riche en énergie que les autres céréales. De plus, le maïs a un déficit en lysine et tryptophane et a un rapport Ca/p déséquilibré. Par conséquent, il est indispensable d apporter à la ration à base de maïs un complément azoté. Par ailleurs, du point de vue taux d incorporation, l utilisation du maïs dans la provende n est limitée que par le maintien de l équilibre énergie/protéine. Des taux d utilisation compris entre 60 à 70% sont alors fréquemment utilisés (MINISTERE DE LA COOPERATION ET DU DEVELOPPEMENT, 1991) Enfin pour avoir les jaunes d œuf bien colorés, il est particulièrement conseillé d utiliser le maïs jaune grâce à ces pigments xanthiques. - Les sons de riz. Très souvent, il est difficile de distinguer les différents types de sons et on a alors l habitude de les grouper sous le nom d issues de riz. Quoi qu il en soit, l IEMVT (1973) donnait la classification suivante :
14 les sons de riz issues de décorticage des grains. - les farines de cône ou issues de blanchiment des grains. - les brisures de riz, grains cassés et issues provenant de ces différentes opérations. Il y a aussi des balles de riz qui ne sont pas utilisables pour l alimentation animale mais elles servent surtout de litière. Du point de vue valeur alimentaire, le son de riz est un aliment médiocre parce qu il est riche en cellulose et en silice. Par contre, il est riche en matières azotées (13 14%) et en matières grasses (15 à 17%) qui, ces dernières, sont facilement oxydables aboutissant par échauffement au rancissement du son. Tout cela fait qu il ne faut pas dépasser le taux d incorporation de son dans la provende de 30%. - Les tourteaux d arachide. La valeur nutritionnelle de ces tourteaux varie fortement selon les techniques de fabrication. Les tourteaux ont une teneur en cellulose de 5 à 7%, un taux d huile résiduelle de 1% pour les tourteaux d extraction et 4 8% pour les expellers. MAT : 45% expellers 50% extraction. Le point faible des tourteaux est la possibilité de contamination par des moisissures surtout Aspergillus flavus secrétant une toxine appelée aflatoxine dangereuse pour les animaux. Heureusement, la poule et le poulet sont moyennement sensibles. On n utilise alors que les tourteaux dont le taux d aflatoxine ne dépassera pas 30% surtout pour les poulets et pondeuses. Le traitement par l ammoniaque, technique récente déjà utilisé au Sénégal, permet de détoxiquer les tourteaux pollués par l aflatoxine. A Madagascar, la disponibilité des tourteaux industriels et traditionnels existe mais le deuxième type a une mauvaise qualité à cause de la richesse en matière grasse qui favorise la contamination par l Aspsergillus
15 Les farines de poisson. Elles proviennent soit des poissons d eau douce soit des poissons de mer mais le second type n est pas conseillé aux volailles à cause de la richesse en sel. A Madagascar, les farines de poisson de préparation artisanale sont abondantes mais il faut très bien faire attention au sable provenant de mauvaises conditions de séchage (goudron, sol). Le taux de 3 à 5% est adapté comme limite d incorporation pour les pondeuses. A Madagascar comme à l étranger, il y a de la farine de poisson industrielle de bonne qualité protéique (60%) et bactériologique. - Les matières premières minérales On peut citer le coquillage d huître et la poudre d os. Ils sont très riches en Ca et conviennent bien aux pondeuses. Les compléments minéraux et vitaminés Ils varient selon les espèces d animaux et même selon les catégories d animaux au sein d une espèce. Il y a alors des CMV pondeuses de différentes marques selon le fabricants mais dans tous les cas ils sont conditionnés, généralement, en sachets de 2 kg pour une tonne de provende. Ils sont abondants sur les marchés des produits vétérinaires. Les acides aminés de synthèse Pour l élevage avicole, la qualité protéique des rations est capitale. Plus particulièrement, 3 acides aminés sont très recherchés : lysine, méthionine, tryptophane. Or les matières premières contenant ces 3 acides aminés sont très coûteuses : tourteaux de soja, farine de poisson et de viande. C est pour cette raison qu il faut avoir recours aux acides aminés de synthèse produits industriellement : la méthionine et la lysine (MINISTERE DE LA COOPERATION ET DU DEVELOPPEMENT, 1991). Cela est confirmé par LARBIER et GUILLAUMET (1973) que chez la poule pondeuse, le
16 - 7 - contrôle rigoureux de l ingéré quotidien en énergie et en acides aminés indispensables est plus important et grâce à l utilisation de D/L méthionine et de L- lysine, on peut envisager d épargner des quantités importantes de matières premières riches en protéine mais par contre très coûteuses. Tableau n 1 : Valeur bromatologiques de quelques matières premières En g/kg d aliment Kcal/kg MAT Lys Met+cys Try MG CB MM Ca P EM Mais 90 2,6 6,60 0, ,0 0,25 3, Son de riz fin 100 5,5 7,3 1, ,5 13, Son de riz fort 50 5,6 6,4 1, ,1 3, Tourteau d ara ,3 18,3 4, ,0 1,5 6, Farine de poiss ,0 42,0 6,9 70, ,0 45,0 25, Coquillage J.N RAKOTOZANDRINY, Les besoins alimentaires des pondeuses Il est important de signaler tout d abord que d une façon ou d une autre, d une façon générale, les conditions nutritionnelles au cours de la croissance n affectent que difficilement les performances ultérieures de ponte. Ce qui compte le plus, c est le rationnement quotidien en cours de ponte. En effet, il est aussi à noter que les pondeuses à œufs roux peuvent être rationnées avec modération à partir du quatrième mois de la ponte. Enfin, comme tout animal, la ration des pondeuses doit honorer les besoins d entretien et ceux de production d œufs (INRA, 1989)
17 Les besoins qualitatifs des pondeuses Tableau n 2 Besoins énergétique Variable selon les souches et la température Protéines brutes (%) 16 Lysine (%) 0,750 Méthionine (%) 0,340 Minéraux : (%) - calcium 4,2 - phosphore total 0,6 - phosphore disponible 0,35 INRA, 1989 Pour le climat chaud Concentration énergétique (kcal EM/ kg) 2800 Protéines brutes (%) 18,5 Lysine (%) 0,93 Méthionine (%) 0,41 Minéraux : % - calcium - phosphore total - phosphore disponible 4 0,65 0,40 INRA, 1989 Caractéristique d une provende de pondeuses en climat chaud. Energie métabolisable en kcal/kg : 2800 MAT (%) : 18,7 Lysine (%) : 0,92 Acides aminés soufrés : 0,74 P disponible (%) : 0,43 Ca (%) : 0,39
18 Les besoins quantitatifs des pondeuses Il est à signaler au passage que la température joue un rôle important dans la consommation alimentaire des pondeuses, affectant ainsi la production d œufs. Ainsi, les pondeuses entretenues à 31 C consomment moins d aliment, pondent en moins grand nombre des œufs plus légers et à coquilles plus fines que les pondeuses entretenues à 21 C. Par contre, il est possible d éliminer cet effet néfaste de la température en élevant le niveau énergétique de la ration de 10% et les matières azotées, acides aminés, minéraux et vitaminés de 25% (MINISTERE DE LA COOPERATION ET DU DEVELOPPEMENT, 1991). Pour ces besoins en quantité d aliment, l INRA (1989) avance que dès l entrée en ponte, il est conseillé de distribuer l aliment ad libitum. A partir de là, pour les pondeuses à oeufs roux de type Rhode Island, il accorde en moyenne au cours de la ponte une quantité de 130g environ par jour par jour par pondeuse soit 45,7 kg pendant 49 semaines. Pendant cette période, l IC tourne autour de 2,75 kg d aliment pondeuse pour produire 1 kg d œuf. Tableau n 3 : exemple formulaire de provende Matières premières En % Maïs (germé ou broyé) Son de riz Tourteau d arachide Farine de poisson Coquillage Sel CMV 59,0 21,5 9,0 6,5 3,5 0,5 2 kg/t de provende TOTAL 100
19 II- FACTEURS INFLUENCANT LA QUALITE ET LA QUANTITE DE L OEUF Nous savons que la quantité totale d œufs pondus par un troupeau de pondeuses suit une courbe classique (figure 1). La ponte commence normalement quand la poulette à 6 mois d âge, précocement à 5 mois. Cette courbe passe par un maximum vers 1,5 à 2 mois de ponte (MINISTERE DE LA COOPERATION, 1991) ou tardivement vers 4 ème mois de ponte (IEMVT, 1973). Plusieurs facteurs peuvent influencer cette quantité d œufs : 1 L âge de la poule Le poids des œufs augmente avec l âge de la poule tandis que leur densité diminue (IEMVT, 1973) SAUVEUR (1989) classe les constituants de l œuf en : - constituants dont les teneurs sont fixes, indépendants des conditions d élevage surtout de l alimentation : ce sont l eau, les protéines, les acides aminés, le lipides totaux, les macrominéraux. - constituants dont les teneurs varient avec la nature des aliments ingérés : oligo-éléments, minéraux, vitamines, acides gras des lipides. De plus, quand le poids de l œuf augmente, la proportion du jaune diminue alors que celle du blanc augmente. Par contre, dans des œufs de poids voisins mais provenant des poules d âges, différents croissant, le vieillissement de l animal se traduit comme suit : - augmentation du pourcentage du jaune de 4,5 points, - diminution du pourcentage du blanc de 3,4 points,
20 Plus précisément l âge du troupeau avec lequel la production d œufs varie (voir figure 1)
21 L alimentation. Une ration mal équilibrée ou insuffisante entraîne une réduction de volume des œufs. De plus, la teneur en Ca de la ration influe sur la résistance de la coquille. Enfin, par le taux de pigments caroténoïdes dans la ration comme le maïs jaune, on peut améliorer la couleur du jaune. La diminution surtout la rupture de l alimentation diminue le nombre d œufs obtenus. De plus, les races légères produisent beaucoup plus d œufs en consommant peu d aliment que les races lourdes. 3- Le climat La production d œufs, pour toutes le races de poule, varie avec le climat. En effet, ce rythme climatique agit sur celui de la ponte des oiseaux. Dans tous les cas, il est souhaitable de savoir choisir les races adaptées au climat où l élevage est implanté. 4- La température. Quand il fait trop chaud, les poules pondent des œufs à coquilles minces. En effet, au dessus de 30 C, leur respiration est accélérée pour éliminer de l eau, afin de lutter contre l élévation de la température corporelle. Parallèlement, les poules éliminent de CO2 qui, par contre, est nécessaire à la fabrication de la coquille. Par ailleurs, quand la température s élève, l IC augmente et la production d œufs diminue ; les œufs sont plus petits. La consommation alimentaire des pondeuses diminue de manière exponentielle avec l augmentation de la température ambiante entraînant ainsi la diminution de la production d œufs (SMITH, 1992)
22 L éclairement L éclairement a un rôle dans la synchronisation des heures de ponte et dans la stimulation des fonctions sexuelles 6- L individu, la variété Le poids des œufs, comme la densité, les qualités de l albumen ainsi que le vitellus, varient d une poule à une autre, d une souche à une autre. (IEMVT, 1973) III- RAPPEL SUR LE CHOLERA AVIAIRE 1- Définition Le choléra aviaire est une maladie infectieuse, virulente et contagieuse due à la prolifération du germe : Pasteurella multocida dans l organisme. Elle se manifeste essentiellement sous la forme d une septicémie foudroyante et évolue habituellement sous une forme épizootique avec forte mortalité. Cette évolution est plus rarement chronique. Cette maladie est commune à toutes les espèces d oiseaux domestiques ou sauvages. 2- Importances du choléra aviaire «La pasteurellose suraiguë est sans doute la plus redoutable des maladies aviaires». Selon le Ministère des Recherches Scientifiques, en 1998 (40 à 70% de taux de mortalité) Elle est une dominante pathologique à Madagascar ( volailles «gasy»), en particulier chez les palmipèdes destinés au gavage. Impacts économiques L importance économique est variable selon le type de production, elle est : - majeure dans les élevages de canards et d oies destinés au gavage
23 moyenne en élevage de dinde - nulle en production de poulets de chair La «pasteurellose des palmipèdes «constitue un danger réel pour l économie de la production des palmipèdes gras et surtout celle du foie gras (MORIN, 1983) Les pertes globales sont évaluées à 200 millions de dollars aux USA en En Californie dans les élevages de dindes atteints par le choléra, la mortalité s accroît de 26 à 52%, les saisies d abattoir augmentent de 60%. Les pertes économiques sont 6 fois supérieures aux élevages vaccinés. (SCHELCHER, 1992) Les coûts directs dus à la mortalité du cheptel sont donc plus évidents. En effet, cette maladie provoque une mort brutale, sans prodromes, de plusieurs individus (20% du cheptel) en une nuit (PORPHYRE, 1999) Signalée depuis longtemps à Madagascar, la maladie sévit sous forme épizootique ou enzootique, pouvant ravager en peu de temps la totalité des volailles sensibles d un village (J.J. RIBOT, 1974) 3- Situation du choléra aviaire à Madagascar durant les cinq dernières années Tableau n 4 Evolution du choléra durant les cinq dernières années Année Foyers Morbidité Mortalité Traités Source : Direction des services Vétérinaires, 2003
24 Chapitre 2 - TRAVAUX DE TERRAIN I- MATERIELS ET METHODES 1. Matériels et zone d études 1.1 Zone d études La zone d étude est la sous-préfecture de Manjakandriana. Le chef lieu se situe sur la RN 2, à 45 km à l est d Antananarivo. La carte n 1 montre l étendue et la situation géographique de la région. Les investigations ont été effectuées dans les communes rurales de Talata Anjepy et d Anjoma Betoho. Ces deux communes sont des sites d action P.S.S.A. Elles se situent au Nord de la RN 2 au PK 30 ( Maharidaza) et à l Est de la RN 3 au PK 41 (Andriampamaky), 1.2 Les animaux : les volailles Les volailles sont constituées de poules pondeuses. Elles ont pour origine la ferme-école de Soanavela, sise à Mahitsy. En effet, le P.S.S.A passe la commande au sein de la ferme et distribue ensuite les poussins auprès des paysans. Il est à remarquer que seule la ferme de Soanavela fournit des poussins de 4 semaines. D après les techniciens, il vaut mieux acheter les poules de race améliorée à cet âge à cause du manque d infrastructure d élevage chez les paysans. - Race : les poules sont de race Derco noir - Effectif : Le nombre d animaux distribués à chaque éleveur est le même. L effectif de départ est donc constant : 100 têtes/ paysan. Le nombre total s élève à 700.
25 Les éleveurs enquêtés L enquête se déroule en grande majorité auprès des éleveurs. Ce sont des paysans qui ne se contentent pas seulement d élever des poules pondeuses mais pratiquent aussi l Agriculture en général. L investigation s est déroulée auprès des 7 éleveurs bénéficiaires d appui du projet. Ils sont répartis dans des villages différents au sein de la zone d étude. 1.4 Les techniciens Les éleveurs sont encadrés par deux techniciens. Un technicien supérieur Vietnamien dans le cadre de la Coopération Sud- Sud. Il est responsable de la production animale au sein du projet. L autre est un adjoint technique d Elevage sortant de l EASTA, de nationalité Malagasy, recruté comme homologue par le MAEP. 1.5 Les responsables administratifs et sociaux Pour le bon déroulement du séjour et de l enquête dans la zone d étude, des responsables administratifs et sociaux sont consultés. En particulier, les maires de Betoho et d Anjepy, les chefs de village et de quartier. 1.6 Les moyens de déplacement La zone d étude est vaste, pour bien le couvrir il faut utiliser des bicyclettes pour les petites visites. Le moyen pour y aller reste le taxi-brousse qui n assure la liaison avec Tana qu une seule fois par jour.
26 Méthodes 2.1 Documentation Pour enrichir les connaissances sur l élevage de poules pondeuses et sur la zone d étude, plusieurs documents ont été consultés. Des ouvrages au sein de l E.S.S.A, de la M.P.E, du CITE, de l IMVAVET, de la FAO, de la CIREL, du MAEP ont été analysés. Par ailleurs, les données de la DSV, de la CIREL, du P.S.S.A concernant l aviculture de la région ont été exploitées. La documentation se déroule avant, pendant et après les descentes sur terrain. 2.2 Enquêtes Les enquêtes constituent la base de collecte de données. Elles sont axées prioritairement sur le domaine concerné et réalisée auprès des différentes catégories d acteurs Typologie de l enquête L enquête est de type direct. Elle est riche en informations grâce aux discussions avec les agents et les éleveurs concernés. Ainsi des entretiens avec des éleveurs, des techniciens, des responsables du projet ont été organisés dans ce sens. Objectif de l enquête L enquête a pour objectif de connaître les caractéristiques de l élevage de volailles en général, et de poules pondeuses en particulier, dans la zone d étude. Elle aborde surtout l étude de la filière «œuf», la conduite d élevage et les contraintes sur la production en particulier le choléra aviaire.
27 Les questionnaires Elaboration de questionnaire : Une série de questions destinées aux éleveurs ( voir annexe 8 ) a été établie. Celle ci a été appuyée par des fiches préparées avant la descente sur terrain. Les fiches d enquête sont remplies et servent à homogénéiser les résultats. Test du questionnaire Un test préliminaire a été nécessaire au niveau des éleveurs pour savoir si on a posé la bonne question. Ce test permet d avoir une idée des comportements que peuvent avoir les gens face aux questions. Il permet aussi d identifier les enquêtes en fixant comme critère de choix : la représentativité des éleveurs, la facilité d accès, le volontariat et la motivation des éleveurs 2.4 Observations personnelles Elles concernent les non dits, les contradictions devant être rectifiées ou expliquées par les constatations directes ou par la connaissance de ce qui est réalité locale ou en dehors de la zone. 2.5 Analyse statistique Les commentaires des résultats numériques sont effectuées par l analyse des covariances et le test de X² - la covariance est une mesure de la manière avec laquelle deux variables aléatoires vont varier l une par rapport à l autre x y xy - S xy = n- 1 Avec S xy = covariance de x et y
28 xy = (x1. y1) + (x2.y2)+ + (xn.yn) x y = ( x1 + x2 + + xn)(y1 + y2 + +yn) n = taille d échantillon Le coefficient de corrélation indique s il y a association ou non entre les deux variables S xy rxy = Sx. Sy Avec : rxy = corrélation de x et y Sx = variance de x Sy = variance de y - Le test de X² est un test d ajustement utilisant la loi de probabilité K Pearson et est appliquée pour comparer les résultats. Ce test est employé pour vérifier la conformité d une répartition théorique ( résultats bibliographiques) a une répartition expérimentale (ZAR, 1984). La conformité acceptée avec une probabilité d erreur inférieure ou égale à 0,05 indique qu il n y a pas de différence significative entre les catégories comparées. Une hypothèse nulle (Ho) et une hypothèse alternative seront testées à l aide de X², en considérant les variables suivantes : «enquête» et «bibliographie». il s agit d une comparaison de valeur de X² calculé avec celle donnée par la table. Pour X² calculé inférieur à X² de la table, le test est non significatif et l hypothèse nulle (Ho) est acceptée. Pour X² calculé supérieur à X² de la table, le test est significatif et Ho est rejetée.
29 La valeur de X² s obtient par la formule suivante : ( Oi Ci )² X² = Ci Avec Oi = valeur observée de l effectif Ci = valeur théorique de l effectif.i = numéro de lignes Pour X² de la table, le degré de liberté est (n-1)(p-1) où n et p sont respectivement les nombres de lignes et de colonnes. La probabilité d erreur est inférieure ou égale à 0, Difficultés de l enquête Perte de temps Les acteurs enquêtés n ont pas le temps de discuter ou bien ils ne sont pas sur place. Il faut alors revenir plusieurs fois. Quelquefois, un rendez-vous a du être fixé. En outre, on a fait l enquête sur les lieux de travail, à la ferme Les localités : La zone d étude est très vaste, ce qui représente une difficulté sur le déplacement et la rapidité de l enquête. 2.7 Côtés positifs de l enquête Les techniciens sont accueillants. Ils aident dans le déroulement des travaux sur le terrain. Les éleveurs prennent part à la discussion et à l entretien. Ils exposent bien leurs problèmes et leurs motivations
30 II- RESULTATS 1. Monographie de la zone d étude 1.1 Géographie et climat: La situation géographique de la Sous-préfecture de Manjakandriana est résumé par le tableau suivant : Tableau n 5 : La situation géographique de Manjakandriana Longitude Est Latitude Sud Altitude Manjakandriana m Source : F.T.M Pour la température, les données sur la région d Imerina Central sont récapitulés dans le tableau suivant Tableau n 6 : Température de la Région de l Imerina Central Station Altitude en Température moyenne < m > Annuelle Mois le plus chaud Mois le plus froid Mois t Mois t Anjozorobe ,9 Dec 20,9 Juillet 14,1 Antananarivo ,8 Fev juillet 15,2 21,4 Ambatolampy ,8 Fev Aout 13 19,9 Miarinarivo ,1 Fev Juillet 14 20,1 Source: Direction de la météorologie et de l hydrologie. Antananarivo- Ampandrianomby.
31 Tableau n 7 : Evolution de la température mensuelle à Antananarivo Année T J F M A M J J A S O N D Max 26,6 25,3 24,8 26,5 24,9 20,7 19,8 21,4 23,9 26,6 25,5 26, Min 17,1 16,6 16,1 15,7 13,9 11,8 11,2 10, ,6 15,4 17,1 Moy 21,9 21,0 20,5 21,1 19,4 16,3 15,5 16,1 17,5 20,1 20,5 21, Max 26, ,5 26,5 24,5 28,3 20,9 21,9 25,2 24,9 27,2 28,4 Min 17,9 17,3 17,1 15,7 13,9 11,1 10,8 12,5 12, ,1 17,4 Moy 22,1 22,2 21,8 21,1 19,2 16,2 15,9 17,2 18,9 19,5 21,2 22, Max 27, ,1 23,5 22,6 20, ,2 24,3 25,4 27,8 26,9 Min 16,9 17,7 17,6 15,8 14,4 14,8 10,7 10,7 12,2 13,8 16,3 17,1 Moy 22,4 21,9 21,9 19,7 18,5 16,1 16,4 15,5 18,3 19,6 22,1 22,0 Source : Direction des exploitations météorologiques, 2003 Figure n 2 Evolution de la température moyenne de la région d Antananarivo : année 01, 02, 03 evolution de la température moyenne 25 C année 2000 année 2001 année j f m mois dec La carte n 2 montre la courbe isothermique d Antananarivo
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33 Pluviométrie L ensemble de la région, le total annuel des précipitations pour chaque souspréfecture dépasse mm (cf. Carte n 3 ) Dans la région de l Imerina Central la moyenne des pluies annuelles est de mm en 118 jours avec un maximum de 1 456,3 mm en 129 jours relevé dans la souspréfecture de Manjakandriana, où il n existe aucun mois sec, et un minimum de 1 237,5 mm en 90 jours dans la sous-préfecture d Antananarivo-Atsimondrano. 2002) Tableau N 8 : Evolution de la pluviométrie mensuelle à Antananarivo(2000- J F M A M J J A S O N D h x ,5 256,5 142,2 1,4 4,5 4 15,7 0,6 0,5 28,7 189,6 202,4 959,8 80, ,5 152,3 45,7 11,3 1,2 1,6 2,1 35,7 0 47,3 31,4 253,3 1158,4 96, ,1 286,4 74,5 88,7 108,3 10,6 0,2 1,7 45,2 53,6 161,8 274,6 1254,7 104,6 Moy 279,7 231,7 87,5 33,8 38,0 5,4 6,0 12,7 15,2 43,2 127,6 243,4 1124,3 93,7 Source : Direction des exploitations météorologiques, Tableau N 9 : Evolution de la pluviométrie : période de janvier à juin 2002 et Mois J F M A M J mm jours Mm jours mm jours mm jours mm jours mm jours Normal , , , , , , ,5 9 15,4 5 18, Source : Météo-SGM
34 La pluviométrie au point de vue quantité de précipitations annuelles, ne présente pas de grandes différences sur les statistiques de 20 ou 30 ans. C est la répartition dans l année qui comporte parfois des mois des secs trop longs au début de la saison, ne permettant pas ainsi un bon démarrage de la campagne agricole, surtout pour la riziculture de bas fonds ( cf. Carte pluviométrique)
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36 courbe pluviométrique 700 précipitation (mm) normal année 2002 année 2003 Série1 Série2 Série janvier fevrier mars mois avril mai juin Figure n 3 Figure n 4 La température de l année est représentée par la courbe suivante témpérature C T M T M/N 5 0 juillet aout sept oct no v mois dec janv fe v mars Source : FTM T M= Température moyenne Mensuelle T M/N=Température moyenne Normale T M-T M/N= écart entre la Température moyenne Mensuelle et la Température moyenne Normale Température Moyenne T max + T min
37 Sols et végétation Sols En matière de pédologie, la région est marquée par la dominance de deux types de sol suivants : - les sols feralitiques couvrant une grande partie des régions. Ils sont d évolutions très diverses, allant des argiles latéritiques, relativement fertiles, jusqu au cuirasses, imperméables, dépouillés d éléments utiles, crevassés de «lavaka». Dans l ensemble ces sols sont compacts, fragiles, difficiles à travailler. Néanmoins, convenablement amendés, ils sont favorables à la culture de maïs et de manioc et peuvent se prêter à la culture de pomme de terre et à l arboriculture. - les sols alluviaux n occupant qu une place restreinte, se rencontrent dans les cuvettes comme les plaines. En Imerina Centrale, les bas fonds sont affectés en plus du riz, à des cultures de contre saison : pomme de terre, petit pois et tomate. La fertilité des sols de l ensemble de la région est très inégale mais leur variété et leur faculté de supporter les amendements permettent des importantes exploitations. L exploitation de ces sols nécessite une lutte incessante pour la conservation et la restauration, ce qui suppose l interdiction, voire l éradication des feux de brousse, les reboisements, la mise au point des procédés destinés à freiner le rythme d érosion, le développement des pratiques culturales non érosives ( culture en courbe de niveau). Les amendements et la fertilisation doivent également intervenir massivement. La carte pédologique n 4 montre les types de sols Végétation Dans les sous-préfectures de Manjakandriana et d Anjozorobe existent des zones de boisement en Eucalyptus qui fournissent presque la totalité des besoins en bois de chauffe de la ville d Antananarivo. Une grande partie de la zone est constituée de savane et de steppe à Aristida utilisé comme pâturage. Dans les bas fonds, on rencontre des marais à joncs et parfois à Viha, quelques forêts galeries qui sont en voie de disparition. La carte n 5 montre la couverture végétale de la région d Imerina Centrale.
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40 Milieu humain La monographie faite par le CIRAGRI, 2003 montre les résultats suivant. L effectif total de la population de Manjakandriana est de habitants dont sont de sexe masculin. La moyenne d age se trouve dans l intervalle de 25 à 30. Le nombre de la population active dans le secteur agricole se chiffre à Pour la région de Betoho, l effectif de la population est de dont sont de sexe masculin. La population active dans le secteur agricole est 2.200, le nombre de chefs de ménage : L occupation de terroir est de 446 habitants par km² Pour Anjepy, la population totale s élève à dont sont de sexe masculin. Le secteur agricole engage de la population active. Les chefs de ménage sont de La densité est de 141 habitants par km². Le diagramme suivant résume le milieu humain Figure n 5 diagramme du mileu humain nombre x region effectif total sexe masculin population active chef de menage Région 1 : Manjakandriana Région 2 : Betoho Région 3 : Anjepy Source : CIRAGRI Soavinimerina
41 Milieu économique L économie de la région, comme toute les zones rurales, est basé sur l Agriculture. Les paysans élèvent des animaux domestiques de différentes espèces et pratiquent la polyculture Elevage Pour la boviculture, la commune de Betoho compte 276 bœufs de trait, 123 vaches laitières, et 186 autres. La commune d Anjepy 567 bœufs de trait, 109 vaches laitières, et 169 autres. Graphe n 6 boviculture nombre de têtes régions total bœufs de trait vaches laitières autres Région 1 : Betoho Région 2 : Anjepy Source : CIRAGRI Soavinimerina L apiculture est estimée par le nombre de ruches : 35 pour Betoho et 130 pour Anjepy Pour les autres types d élevage, les données sont limitées au nombre de cheptels. En ce qui concerne Betoho : 170 têtes de porcs (il est à noter que la porciculture est
42 fortement frappée par la P.P.A), têtes de volailles, 10 de moutons, 150 de lapins. La commune d Anjepy a 145 porcs, de volailles, 900 de lapins Agriculture La riziculture tient la place importante de l agriculture. La production est estimée à 2,5 tonnes par hectare par le CIRAGRI. En effet, Betoho récolte 270 et Anjepy 800 tonnes de riz. La quantité des autres produits agricoles est comme suit : Commune de Betoho 220 tonnes de patates douces avec 11 t/ ha 16 tonnes de haricots avec 0,8 t/ha 1070 t de maniocs avec 11,8 t/ ha Commune d Anjepy 2940 tonnes de patates douces avec 11,3 t/ ha 50 t de hariciots avec 0,8 t/ ha 4010 t de maniocs avec 11,8 t/ ha
43 Le P.S.S.A 2.1 Description Le P.S.S.A ou Programme Spécial pour la Sécurité Alimentaire est un projet sous tutelle du Ministère de l Agriculture, de l Elevage et de la Pêche (MAEP), en partenariat avec la F.A.O et la Coopération Sud- Sud. Pour la réalisation du programme, le MAEP fournit le personnel, les biens immobiliers Les techniciens vietnamiens entrés dans la Coopération Sud- Sud apportent leurs expériences en matière d Agriculture. Les techniciens vietnamiens sont assistés par des techniciens homologues nationaux sur le terrain. Pour sa part, la FAO s occupe du financement en achetant des matériels roulants, des consommables de bureau 2.2 Objectifs et démarche du P.S.S.A Le Programme Spécial pour la Sécurité Alimentaire lancé en 1999 répond à la nécessité urgente de stimuler la production alimentaire dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier en vue de répondre aux exigences rapidement croissantes du marché et décider à améliorer l insécurité alimentaire. Il a pour objectifs : - d accroître et de stabiliser la production vivrière de base de façon rapide et soutenue grâce à la très large diffusion et technologies et modes de gestion améliorée dans des zones à haut potentiel ; - d améliorer le cadre de vie en milieu paysan ; - d exploiter les ressources naturelles suivantes le concept du développement durable - de créer un environnement économique et social sur des bases plus larges Pour atteindre ces objectifs, le Programme Spécial pour la Sécurité Alimentaire s appuie sur les principes fondamentaux ci-après :
44 > priorité aux zones avec un faible degré de risque et aux denrées alimentaires comme les céréales (riz), les racines et les tubercules (manioc, pomme de terre, patate douce ) les légumineuses, les fruits, les légumes, la volaille, le bétail, le poisson etc. > participation de tous les acteurs de développement ; > respect de l environnement et de la contribution des femmes ; > Le P.S.S.A s exécute en deux phases :. La phase I : la phase pilote qui devra se terminer en La phase II : la phase d extension La phase pilote Au démarrage de la mise en œuvre de cette phase, 3 provinces autonomes, 5 zones ( Préfectures/ Sous-préfecture) avec 13 sites dans 10 communes ont été ciblés comme représente la carte n 2 : Cette phase comporte 5 composantes qui sont : > Amélioration de la maîtrise de l eau qui consiste en : - étude de périmètres - travaux e réhabilitation - études organisationnelles et renforcement des capacités usagers de l eau > Intensification de la production vivrière qui consiste en : - intensification de la production rizicole - multiplication et diffusion des variétés de patate douce et de pomme de terre - assainissement phytosanitaire par la méthode thermothérapie des boutures de manioc pour la lutte contre la virose >Diversification des produits et diversification des revenus qui comportent les activités suivantes :
45 les cultures maraîchères ; - l apiculture - la rizi- pisciculture - l aviculture et l élevage porcin pour la promotion de l élevage à cycle court et la couverture vaccinale. > Analyse des contraintes et Suivi-Evaluation qui a pour but d identifier les contraintes et les lever après suivant un plan d action élaborer avec les paysans. > Autres volets : Cette composante englobe les thèmes suivants : - l organisation paysanne - les approvisionnement en intrants agricoles et petits équipement agricoles ; - la commercialisation des produits ; - la gestion et la fertilité du sol ; - la lutte anti-murine Approche du P.S.S.A Compte-tenu de sa structure légère, le P.S.S.A travaille suivant le système de partenariat et aux niveaux des sites par approche des groupements. Ces partenaires sont :. Maison du Petit Elevage. ONG Ramilamina. Vétérinaires privés. les centres de recherche :. FOFIFA ( manioc ). FIFAMANOR ( patate douce, pomme de terre ).
46 - 38 -
47 Généralités sur la conduite d élevage 3.1 Origine des animaux Les paysans ont accès au cheptel grâce au P.S.SA. Ce dernier commande en gros et distribue par le système revolving. C est à dire le projet offre d abord, et les paysans ne payent qu après récolte. Les poussins sont fournis par la ferme de Soanavela, sis à Mahitsy. C est le seul fournisseur de poussins de 1 mois. Les paysans ne peuvent pas élever des poussins de très bas âge ( 1 jour) par manque de matériel de chauffage. Et aussi, ces cheptels sont déjà vaccinés contre le choléra et la pseudopeste aviaire. 3.2 Races Le centre Soanavela fournit la race Derco noir à l age de 4 semaines. Le projet distribue le cheptel aux bénéficiaires à titre de démonstration. La photo suivante illustre la morphologie de cette race Cliché de l auteur
48 Type d élevage L élevage est de type artisanal : cet élevage constitue une source de revenu. L éleveur fait appel à des races améliorées. Les animaux reçoivent des suppléments d aliment. Les matériels d élevage utilisés ne permettent pas de dire que c est de type industriel. 3.4 Poulailler En général, le type de bâtiment est homogène. La construction en brique ou en terre battue, la toiture en chaume, le plancher en terre battue, mur sans enduit. Ces poulaillers ne répondent pas aux normes d élevage car difficile à nettoyer. Certains d entre eux ne respectent guère les règles d orientation et d aération. Aucun ne comporte de pédiluve. L épaisseur des litières est très mince. Cela favorise le contact des animaux avec les germes telluriques. Le local est humide. La dimension (5m x 10m) dépasse largement la capacité d accueil de 100 têtes.
49 La photo suivante montre un exemple. Photo n 2 : poulailler en cours de construction Cliché de l auteur
50 Cliché de l auteur Photo n 3 Aucun poulailler ne comporte de pédiluve 3.5 Matériels d élevage Les matériels sont composés de seau, de mangeoire, d abreuvoir, de perchoir, de pondoir. Les abreuvoirs sont confectionnés à partir des bambous. Le remplissage est à faire manuellement après une large surveillance. (Photo n 4 ). Le nombre d animaux par mangeoire et par abreuvoir est respecté.
51 Cliché de l auteur Photo n 4 : Mangeoire fabriquée avec des matériaux locaux
52 Cliché de l auteur Photo n 5 : Abreuvoir protégé par du bambou 3.6 Alimentation L alimentation est un élément clé de l élevage. Le P.S.S.A achète de la provende chez les revendeurs Avitech et le distribue aux paysans toujours par le système revolving. La provende est fournie par le programme depuis l acquisition des poussins jusqu à deux mois de ponte. De plus, le projet offre son appui sur la fabrication de provende. Après ce moment, les éleveurs bénéficiaires ont le choix : soit ils achètent directement auprès de revendeur, soit ils fabriquent eux-même la provende. Les problèmes se posent donc sur la multitude de provenances de provende sur le marché. Quelquefois, l alimentation n est pas équilibrée au niveau de production. En outre
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