Sorties de crise (HEC, 2011)

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1 Sorties de crise (HEC, 2011) Introduction «Entre JM Keynes et Milton Friedman, nous pensions en savoir suffisamment pour éviter que cela ne se reproduise» écrit Paul KRUGMAN dans le Chapitre 1 de Pourquoi les crises reviennent toujours. BERNANKE Warren BUFFET Larry SUMMERS (2013), GORDON, BOUZOU, PEREZ Partie I : D'un point de vue libéral la crise n'a pas lieu d'être. Si crise il y a, la sortie de crise se fait d'elle même Sous partie A: La crise comme épiphénomène, la sortie de crise automatique a) Optimisme des classiques et des néoclassiques SMITH ( Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776) WALRAS ( Élément d économie politique pure, 1874) SAY b) Un phénomène secondaire dans le trend de croissance MADDISON (2001) c) Une explication exogène FRIEDMAN & SCHWARTZ ( A monetary history of the united states , 1963 ) Sous partie B : La sortie de crise est automatique d'après la théorie des cycles GUITTON ( Les mouvements conjoncturels ) : «un cycle est composé par un ensemble d années séparées par des maximums (ou date de la crise) et des minimums (ou moment de la reprise)». KITCHIN

2 JUGLAR ( Des crises commerciales et de leur retour périodique en France, en Angleterre et aux États Unis, 1862). HANSEN KONDRATIEFF ( The Long Waves in Economic Life, 1926) Partie II : L'intervention de l'état peut pourtant se justifier en cas d'enlisement dans la dépression Sous Partie A: Le rôle actif de l'état dans la sortie de crise a) Exemple: plan FREYCINET (1878) b) Exemple: sortie de crise en Allemagne (NS) c) Exemple: New Deal (1933) IRWIN et EICHENGREEN ( The Slide Protectionnism during the Great Depression. Who Succombed and why, 2010)

3 d) Le Keynésianisme KEYNES (La théorie générale de l emploi de l'intérêt et de la monnaie 1936 KALDOR MYRDAL HICKS (Mr Keynes and the Classics, 1937) & HANSEN Sous Partie B: La nécessaire coopération entre les États pour une sortie de crise en économie ouverte a) L'importance du multilatéralisme b) L'échec des relances budgétaires isolées CRIPPS et GODLEY en 1979 c) La relance coordonnée ( ) François HEISBOURG ( Vainqueurs et vaincus, lendemain de crise, 2010) Patrick ARTUS Charles KINDLEBERGER: théorie de la stabilité hégémonique

4 Partie III : Afin qu'une sortie de crise soit autre chose que la préparation d'une autre crise, il faut qu'elle opère un changement dans la politique économique et dans la science économique Sous Partie A: La crise comme moment de changement de structure a) L'analyse marxiste MARX ( Le capital ) b) Les exemples (Mexique, URSS, Japon,...) JANOS KORNAÏ Economics of Shortage 1980 Kamane AKAMTSU Boris ELTSINE (président russe) DENG XIAOPING (Chine) c) L'analyse schumpétérienne SCHUMPETER ( Théorie de l évolution économique, 1912 et Business Cycles, 1939) Clayton CHRISTENSSEN (The Innovator s Dilemma, 1995) Marc ANDREESSEN ( Why is software eating the world, 2011, Wall Street Journal) Salim ISMAEL ( Exponential Organisation, 2014)

5 Calota PEREZ ( Technological Revolution and Financial Capita l, 2003) NORTH («Economic performance through time», American Economic Review,1994) : institutions Nicolas COLIN ( Une protection sociale en phase avec l économie numérique, 2015)

6 TOBIN PIKETTY ( Le capital au XXIème siècle, 2013) Sous Partie B : Apprendre des crises a) L'aveuglement HOOVER «en Amérique aujourd hui nous sommes plus près de la prospérité, plus près du triomphe final sur la pauvreté qu aucun autre pays dans l histoire ne l a jamais été» Nouriel ROUBINI Jean TIROLE b) Faire évoluer la science économique Thomas KUHN La structure des révolutions scientifiques KEYNES «des fous détenant le pouvoir qui entendent des voix dans le ciel (chapitre 12 de la Théorie générale de l emploi, de l'intérêt et de la monnaie, 1936) STIGLITZ ( Stagnation by Design, 2015) c) L'apprentissage des politiques économiques Agnès BENASSY QUERE (2012) «la crise financière de 2008 a été bien mieux gérée que celle des années La différence est flagrante»