Les compétences professionnelles des éducatrices : le point de vue des intervenantes et des parents
|
|
- Christian Meunier
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Les compétences professionnelles des éducatrices : le point de vue des intervenantes et des parents Serge J. Larivée,Université de Montréal et Bernard Terrisse, Université du Québec à Montréal Résumé La société québécoise, à l instar de plusieurs autres, vit des transformations importantes de ses structures. Ces changements ont, entre autres conséquences, modifié les relations entre les familles et les services éducatifs offerts aux enfants d âge préscolaire et, plus spécifiquement, augmenté certaines attentes des parents envers ces services. Par exemple, plusieurs parents ne souhaitent plus seulement que les milieux de garde assurent la sécurité de leur enfant, mais qu ils favorisent aussi son développement, voire sa préparation à la scolarisation. Cela implique alors des modifications aux rôles des éducatrices, qui doivent donc détenir d autres types de compétences. Dès lors, quelques questions s imposent. Les compétences attendues par les éducatrices et par les parents sont-elles similaires? Répondent-elles davantage à des besoins de santé et de garde physique ou plutôt à des besoins éducatifs liés au développement de l enfant? Alors que la collaboration entre les intervenantes et les parents semble plus que jamais incontournable, mais que leurs rôles et leurs responsabilités ne sont pas clairement définis, y a-t-il des convergences entre les attentes des éducatrices et des parents et celles proposées par le ministère de l Éducation du Québec (2000) dans son nouveau programme de formation? C est au regard des résultats d une recherche sur les compétences professionnelles des éducatrices que cet article tente de répondre à ces questions. Au fil des ans, les attentes des parents envers les intervenants éducatifs auprès du jeune enfant ont évolué. Leur degré d instruction ayant en général augmenté (Institut de la statistique du Québec, 2001), ils perçoivent mieux l importance de l éducation pour leur enfant. Ils désirent que celui-ci soit stimulé dès le plus jeune âge et qu il réalise des activités qui favoriseront son développement et qui le prépareront à l école (Liu et al., 2001). Aussi, bien que la famille demeure la première responsable de l éducation de l enfant (Conseil supérieur de l éducation,
2 64 Les compétences professionnelles des éducatrices : 1996; ministère de l Emploi, de la solidarité sociale et de la famille [MESSF], 1997; Organisation de coopération et de développement économique, 2001), le jeune enfant expérimente souvent plusieurs types d activités ou fréquente divers milieux éducatifs à l extérieur de la famille avant son entrée à la maternelle alors qu autrefois, celle-ci correspondait à la première séparation importante entre l enfant et son milieu familial. En outre, les milieux de garde constituent de plus en plus le premier lieu «d intégration sociale» des enfants (Conseil de la famille et de l enfance, 2003). Par ailleurs, les familles d aujourd hui sont davantage hétérogènes aux plans ethnique, culturel, économique et structurel (familles monoparentales, reconstituées, homoparentales, etc.). Ces nouvelles réalités complexifient les rôles et les responsabilités des parents, ce qui oblige les milieux éducatifs à revoir leur organisation et leurs interventions afin de les adapter autant aux besoins des enfants qu à ceux des parents. Le ministère de l Éducation du Québec [MÉQ] a favorisé la tenue, au printemps 1995, des États généraux sur l éducation (MÉQ, 1996). Il s agissait d une vaste opération de consultation auprès des groupes sociaux intéressés aux résultats de l éducation. Celle-ci visait alors à adapter le système éducatif québécois au contexte social contemporain afin d augmenter la réussite scolaire d un plus grand nombre d élèves. Ce long processus a, entre autres, permis d identifier sept lignes d action. L une d elles, qui concerne les services à la petite enfance, a conduit à des modifications importantes dans l organisation des services de garde. À titre d exemple, des mesures ont été mises en place pour en favoriser l accès et l inclusion pour les enfants handicapés, pour les rendre plus accessibles aux enfants de familles à faible revenu en implantant des services de garde éducatifs à contribution réduite, pour maintenir le soutien aux compétences parentales et favoriser le partenariat avec les familles. Parallèlement à ces actions, le Programme éducatif des CPE (MESSF, 1997) a été implanté. Celui-ci, qui est obligatoire pour tous les milieux de garde, est venu officialiser le caractère éducatif de ce type de service. Pour concrétiser ces changements, le MÉQ et le MESSF ont misé sur l un des éléments reconnu comme étant déterminant, soit l augmentation de la qualité des services par le recours à des intervenantes compétentes (Palacio-Quintin et Coderre, 1999; Whitebook, Howes et Phillips, 1989). Il a d abord haussé les exigences de qualification des intervenantes en milieu de garde. Ainsi, avant ces nouvelles orientations (MESSF, 1997; MÉQ, 2000), les normes relatives à la formation du personnel précisaient qu une éducatrice sur trois seulement devait détenir une formation reconnue alors que, maintenant, deux sur trois doivent posséder une telle formation. Il a ensuite révisé le programme de formation en Techniques d éducation à l enfance [TÉE], habituellement suivi par les éducatrices, qui repose désormais sur une approche par compétences [APC] plutôt que sur une approche par objectifs.
3 le point de vue des intervenantes et des parents 65 Le choix d adopter une APC pour l élaboration du nouveau programme n est pas unique au Québec. Ces dernières années, plusieurs pays ont entrepris des réformes de leurs programmes de formation qui s inscrivent dans une APC. L implantation de tels programmes nécessite toutefois une appropriation du concept de compétence. Or, dans la littérature scientifique comme dans les écrits ministériels, le concept de compétence prend diverses formes. D une façon générale, les chercheurs s entendent pour dire que la compétence fait appel aux connaissances ou savoirs, aux habiletés ou savoir-faire ainsi qu aux attitudes ou savoir-être nécessaires à un individu pour remplir adéquatement une tâche (Altet, 2001; Laliberté et Dorais, 1999; Lasnier, 2000; Perrenoud, 1997; Tremblay, 1995). Cependant, certains chercheurs voient une différence entre connaissance et savoir, habileté et savoir-faire, attitude et savoir-être, tandis que d autres les traitent sur un pied d égalité. Pour notre part, dans le contexte d une définition d un intervenant compétent, nous faisons une distinction entre les connaissances, les habiletés et les attitudes d une part, et les savoirs, savoir-faire et savoir-être à partir de leur niveau de complexité. Les premières, plus spécifiques et personnelles à l individu, sont à la base de toutes compétences. Les deuxièmes prennent forme par la mobilisation des connaissances, des habiletés et des attitudes en contexte d action professionnelle. Ainsi, les savoirs, savoir-faire et savoir-être n existeraient que par leur sollicitation, leur intégration et leur interaction, dans différents contextes, conjuguées à un processus réflexif continu. En outre, pour être compétent, il faut détenir un ensemble de ressources riches et variées, savoir mobiliser ces ressources, adapter ses actions au contexte d intervention, démontrer une certaine stabilité d action et s inscrire dans un processus de développement personnel et professionnel (Laliberté et Dorais, 1999; Le Boterf, 1994). Il apparaît donc que le contexte socio-éducatif a évolué : les besoins et les attentes des parents ont changé, les éducatrices doivent détenir de nouvelles compétences exigées par le MESSF et le MÉQ propose un nouveau cadre éducatif d intervention pour les milieux de garde. Alors qu une approche écologique, communautaire et concertée est reconnue comme étant à privilégier (Bronfenbrenner, 1979; Eurydice, 1995; MÉQ, 2000; MESSF, 1997, 2000), trois questions se posent : 1- Les compétences (et les composantes des compétences) attendues pour les éducatrices par elles-mêmes et par les parents répondent-elles davantage à des besoins de santé et de garde physique qu à des besoins éducatifs liés au développement de l enfant? 2- La nature des compétences (et des composantes des compétences) attendues par les éducatrices et par les parents favorise-t-elle l établissement de liens de collaboration entre eux?
4 66 Les compétences professionnelles des éducatrices : 3- Y a-t-il des convergences entre les attentes des éducatrices ainsi que des parents et celles du MÉQ et du MESSF? Nous tenterons dans cet article de répondre à ces questions en s appuyant sur les résultats de notre recherche. Celle-ci, qui s inscrivait dans un contexte plus large, s intéressait à l identification des compétences professionnelles des éducatrices et des enseignantes intervenant auprès des jeunes enfants d âge préscolaire (4 à 6 ans) de divers milieux socio-économiques, tel qu attendues par les intervenantes et par les parents. Elle visait également à vérifier l adéquation existant entre ces compétences et celles définies par le MÉQ (2000, 2001). Cependant, nous limiterons ici notre analyse aux compétences attendues des seules éducatrices. Méthodologie Nous présentons, ici, seulement la démarche méthodologique poursuivie pour le volet de la recherche qui concerne les compétences attendues des éducatrices. L échantillon La collecte de données a été réalisée auprès de deux types de répondants : d une part, des éducatrices des centres de la petite enfance [CPE] et des garderies en milieu familial [GMF] intervenant auprès d enfants de 4 ou 5 ans, d autre part des parents d enfants âgés de 4 ou 5 ans fréquentant ces milieux de garde. Ceux-ci ont été recrutés, entre juillet 2001 et août 2002, par le biais des directions des regroupements des CPE des régions administratives de la province de Québec. Au départ, la constitution d un échantillon probabiliste, stratifié et par grappes, selon les 17 régions administratives du Québec, était visée. Cependant, compte tenu de plusieurs éléments contextuels, nous avons finalement eu recours à un échantillon de convenance basé sur la participation volontaire du plus grand nombre de répondants parmi ceux contactés (cf. tableau 1). Ceci limite ainsi la portée des résultats. Tableau 1. Échantillon des répondants Catégories de répondants CPE GMF Éducatrices (N = 107) Parents d enfants de 4 ans ou 5 ans (N= 67)
5 le point de vue des intervenantes et des parents 67 L échantillon des éducatrices est constitué de 107 répondantes réparties dans diverses régions administratives du Québec. Deux sous-échantillons ont été constitués. Le premier est formé de 77 éducatrices oeuvrant dans les CPE (19 interviennent exclusivement auprès d enfants de 4 à 6 ans et 58 auprès d enfants d âges variés, dont des enfants de 4 à 6 ans). Le deuxième est constitué de 30 éducatrices, oeuvrant dans les GMF (travaillant auprès d enfants d âges variés, dont des enfants de 4 à 6 ans). L échantillon des parents est constitué de 67 répondants répartis dans diverses régions administratives du Québec. Deux sous-échantillons de parents ont été formés. Le premier est composé de 57 parents ayant au moins un enfant âgé de 4 à 6 ans fréquentant un CPE alors que le deuxième est formé de 10 parents ayant au moins un enfant âgé de 4 à 6 ans fréquentant une GMF. Les instruments de mesure utilisés Nous avons eu recours à deux types de questionnaires d enquête; l un pour les intervenantes, l autre pour les parents. Chacun d eux était accompagné d un questionnaire d identification personnelle permettant de recueillir des informations sur les caractéristiques sociodémographiques et socioprofessionnelles des répondants. Pour les éducatrices, il s agissait d une version abrégée du Questionnaire sur la formation professionnelle des enseignants [QFPE] (Terrisse, Lefebvre et Larose, 1998). Pour les parents, nous avons utilisé une forme abrégée du Questionnaire sur l environnement familial [QEF] de Terrisse et Larose (1999). Ceux-ci ont été administrés en respectant les règles déontologiques d usage, notamment l anonymat des participants et la confidentialité des informations. - Le questionnaire d enquête pour les éducatrices Nous avons utilisé les trois premiers blocs de questions de l instrument intitulé Questionnaire sur les compétences socio-éducatives attendues des intervenantes de première ligne auprès des jeunes enfants version des intervenantes. Celui-ci a été élaboré et validé dans le cadre d une recherche, subventionnée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada [CRSHC] et menée par le Groupe de recherche en adaptation scolaire et sociale [GREASS] : Les compétences socio-éducatives des intervenantes et des intervenants de première ligne auprès de jeunes enfants et de leur famille (Terrisse, Larose et Bédard, 2001a). Cependant, pour cet article, nous avons seulement analysé les résultats des deux premiers blocs de questions.
6 68 Les compétences professionnelles des éducatrices : Le premier bloc présente dix énoncés de compétences professionnelles qu une éducatrice auprès du jeune enfant devrait développer durant sa carrière. Les répondantes doivent alors indiquer le degré d importance de chacun des énoncés ainsi que les composantes (en termes de connaissances, d habiletés et d attitudes) qui devraient s y rattacher (question ouverte). Le deuxième bloc comporte une série de 28 énoncés qui représentent des composantes de la compétence d une éducatrice auprès du jeune enfant. Les répondantes sont invitées à identifier le niveau d importance de chacune des composantes et d indiquer celles qu elles considèrent essentielles pour l intervention auprès des enfants en milieu défavorisé. Ces énoncés sont plus spécifiques et davantage de l ordre de la pratique que les énoncés du premier bloc. - Le questionnaire d enquête pour les parents Afin de respecter la spécificité de chacun des deux groupes de répondants, le questionnaire des parents était distinct de celui des éducatrices. Nous avons eu recours à l instrument intitulé Questionnaire sur les compétences socioéducatives attendues des intervenantes de première ligne auprès des jeunes enfants version des parents (Terrisse et al., 2001b). Celui-ci a été élaboré et validé dans le cadre de la recherche du GREASS citée précédemment. Le questionnaire comporte 18 catégories de questions portant sur des aspects du développement et de l encadrement de l enfant. Pour chacune des catégories, le répondant est invité à donner son avis (peu important, important, très important, ne s applique pas) sur trois énoncés : le premier traite des attitudes de l éducatrice envers l enfant, le deuxième met en évidence les connaissances de l éducatrice partagées avec les parents et le troisième concerne les habiletés éducatives de l éducatrice auprès de l enfant. Les types d analyses Pour répondre aux objectifs visés, des analyses univariées (moyennes, pourcentages, etc.), bivariées (cœfficients de vraisemblance) et multivariées (analyses factorielles, en grappe et lexicométriques) ont été effectuées. Ces analyses ont pris en compte diverses variables : le type de milieu de garde (CPE ou GMF) où intervient l éducatrice, les caractéristiques socioéconomiques des milieux d intervention, l expérience professionnelle des éducatrices, l âge des enfants, le type de milieu de garde (CPE ou GMF) fréquenté par les enfants et les caractéristiques socioéconomiques des parents. Cependant, compte tenu
7 le point de vue des intervenantes et des parents 69 du nombre de variables d analyse et de la quantité de données recueillies, nous ne pouvons, dans cet article, discuter de l ensemble des résultats. Nous mettons donc en évidence, selon la catégorie de répondants, les compétences, les composantes ou les domaines d intervention priorisés ainsi que les résultats des variables ayant des différences statistiques significatives. Analyse des résultats Nous présentons les principaux résultats de la recherche qui permettront de répondre aux trois questions posées dans cet article. Nous débutons par ceux des éducatrices pour terminer par ceux des parents. Le lecteur peut consulter la thèse de doctorat de Larivée (2004) pour connaître les résultats détaillés de la recherche. Les compétences attendues d après les éducatrices - Les compétences attendues Les résultats des éducatrices au premier bloc de questions ont mis en évidence leur priorité à propos de dix compétences (cf. tableau 2). Il apparaît que neuf de ces dernières ont été jugées «très importantes» ou «essentielles» par 66,7% et plus des répondantes. Les items 1, 3, 4, 9 et 10 se démarquent comme étant les plus importants. L item 8 est le seul qui a été rejeté. Tableau 2. Les compétences, classées selon l ordre de priorité des éducatrices Compétences Moy. É.-T. 3. Acquérir des savoirs concernant le développement global du 4,72 0,48 jeune enfant, les réalités familiales actuelles ainsi que les facteurs d influence environnementaux. 10. Agir de façon éthique et responsable dans l exercice de ses 4,55 0,64 fonctions et tenant compte de façon spécifique de «codes de déontologie» (réglementation) particuliers à certains ordres professionnels ou de politiques propres à l établissement. 1. Être une intervenante professionnelle ouverte au monde auprès 4,42 0,67 du jeune enfant.
8 70 Les compétences professionnelles des éducatrices : Tableau 2. (SUITE) Compétences Moy. É.-T. 4. Prendre en considération, lors de l intervention, les «facteurs 4,32 0,82 environnementaux» (origine ethnique, culture, langue maternelle, scolarité des parents, etc.) qui affectent la communication chez le jeune enfant. 9. Avoir des attitudes adaptées dans le cadre de ses interactions 4,31 0,77 avec les parents et les jeunes enfants ainsi qu avec les autres «acteurs» (intervenantes) du milieu. 5. Susciter et soutenir l engagement durable de la famille dans 4,15 0,85 un «projet éducatif» (démarche éducative) à long terme. 6. «Piloter» (planifier, animer, gérer et évaluer) diverses activités 4,13 0,88 socio-éducatives auprès des jeunes enfants en tenant compte de leurs besoins, de leurs intérêts et des caractéristiques de leurs milieux. 7. Créer des «contextes» (activités éducatives) et utiliser des 4,10 1,0 instruments permettant l évaluation des caractéristiques individuelles, familiales ou environnementales qui influencent le développement global ainsi que l adaptation sociale et scolaire du jeune enfant. 2. S engager dans une démarche individuelle et collective de 4,06 0,81 développement personnel et professionnel. 8. Appliquer une «démarche intellectuelle» (méthodologie) 3,71 1,06 rigoureuse dans le but d identifier et de prendre en considération l influence de l ensemble des facteurs affectant le jeune enfant.
9 le point de vue des intervenantes et des parents 71 Pour l analyse des composantes spécifiées par les répondantes (réponses ouvertes du premier bloc de questions), nous avons eu recours à la lexicométrie ou analyse statistique de données textuelles (Lebart, Salem et Berry, 1998). Un des intérêts de l analyse lexicométrique est qu elle permet de cibler les formes lexicales les plus significatives du corpus sur la base du calcul des fréquences (Moscarola, Papatsiba et Baulac, 2002). À partir de la liste fréquentielle des unités des formes graphiques (sujets/mots) issues des «textes-réponses» des répondantes, nous avons donc effectué des analyses factorielles des correspondances. Ce type d analyse, utilisé dans d autres recherches portant sur l analyse du discours (Larose, Audette et Roy, 1997), était particulièrement pertinent dans le cadre de notre recherche de type exploratoire (Eklund, 1994) et visait à mettre en évidence les convergences et les divergences entre les attentes des éducatrices. En outre, les résultats de l analyse lexicométrique montrent différentes priorités. Dans un premier temps, ils mettent en relief des connaissances en lien avec la profession (connaissance du programme d intervention, des approches, des lois et règlements, des mandats, des étapes de planification et d évaluation), avec les enfants (connaissance des étapes de développement, des réalités et des besoins de l enfant), avec les parents (connaissance des stratégies d intervention auprès des parents, de leurs réalités et de leurs besoins) et avec le milieu (connaissance des caractéristiques, des besoins et des ressources des milieux). Dans un deuxième temps, ils mettent en évidence des attitudes générales de l intervenante (ouverture, compréhension, écoute, discrétion, diplomatie, justice, etc.) ou des attitudes envers les enfants (prise en compte du bien-être, des besoins et des spécificités de l enfant) et envers les parents (collaboration, confiance et estime de soi parentale). Dans un troisième temps, ils identifient des habiletés concernant la profession (animation, communication, méthodologie, travail en équipe, etc.), les enfants (planification, évaluation, encadrement, compréhension, adaptation aux besoins, etc.), les parents (compréhension, soutien, collaboration, adaptation aux besoins, etc.) ainsi que le milieu (adaptation aux réalités et réseau de relations professionnelles). - Les composantes des compétences attendues D une manière générale, les items correspondaient aux attentes des éducatrices puisqu elles les ont tous retenus à 66,7 % et plus (cf. tableau 3 à la page suivante).
10 72 Les compétences professionnelles des éducatrices : Tableau 3. Les composantes des compétences, classées selon l ordre de priorité des éducatrice Composantes Moy. É.-T. 10. Connaître les différents aspects du développement du jeune 4,77 0,47 enfant, de la naissance à 6 ans : cognitif, langagier, socio-affectif et psychomoteur. 18. Être à l écoute, empathique, savoir établir un lien de confiance 4,74 0,50 avec l enfant, sa famille ainsi qu avec les autres intervenantes. 22. Respecter et préserver le caractère de l information qui concerne 4,60 0,60 l enfant et sa famille. 6. Assurer un soutien à l enfant et à la famille durant l intervention 4,58 0,53 éducative. 12. Donner à l enfant et à ses parents des «rétroactions» (retours) 4,53 0,70 claires et systématiques par rapport à la progression ou aux apprentissages de ce dernier. 5. Planifier, adapter ou créer différentes activités éducatives qui 4,52 0,65 répondent aux besoins particuliers des enfants ou des parents. 17. Être ouverte à la différence sur le plan des valeurs et des agirs de 4,51 0,56 l enfant et de sa famille. 8. Être capable de remettre en question ses valeurs, attitudes et 4,51 0,61 pratiques professionnelles. 14. Appliquer une démarche appropriée de résolution de problèmes 4,47 0,61 ou de conflits. 15. Connaître les divers programmes, approches et stratégies 4,46 0,68 d intervention socio-éducative spécifiques aux enfants, de la naissance à 6 ans.
11 le point de vue des intervenantes et des parents 73 Tableau 3. (SUITE) 20. Établir une relation de collaboration dans une perspective de 4,44 0,70 partenariat avec la famille ainsi que les autres intervenantes. 25. Utiliser un langage clair, une syntaxe correcte et un vocabulaire 4,43 0,65 précis lors des interventions professionnelles. 23. Etre en mesure d assurer la responsabilité de son intervention 4,42 0,60 et de ses conséquences à long terme. 27. Faciliter la communication entre l enfant, sa famille et les diverses 4,41 0,67 intervenantes avec lesquelles ils doivent interagir. 28. Partager ou échanger avec les autres professionnelles 4,40 0,65 concernées, des informations au regard de l évolution de l enfant ou du parent. 1. Soutenir les parents dans un processus «d appropriation» 4,37 0,68 (d apprentissage) des savoirs au regard de l enfant, des pratiques et des ressources éducatives. 7. Auto-évaluer ses propres capacités ou réalisations sur le plan de 4,33 0,78 l intervention professionnelle. 19. Réagir de façon ferme et nuancée par rapport aux attitudes et 4,26 0,84 conduites agressives manifestées par les enfants ou les parents. 24. Mettre à jour de façon régulière ses connaissances sur le plan 4,19 0,71 légal, réglementaire ou institutionnel en ce qu elles sont pertinentes à l intervention professionnelle auprès de l enfant et de sa famille. 16. Faire preuve de pensée critique et «réflexive» (autocritique). 4,17 0, Contextualiser son langage oral et écrit selon les divers types de 4,15 0,84 locuteurs ainsi que leurs milieux d origine ethnique ou social.
12 74 Les compétences professionnelles des éducatrices : Tableau 3. (SUITE) Composantes Moy. É.-T. 2. S intéresser aux dynamiques sociales et culturelles qui 4,13 0,73 caractérisent l environnement du jeune enfant et de la famille auprès duquel l intervenante est appelée à intervenir. 11. Identifier les structures, les principales caractéristiques des 4,10 0,80 «dynamiques familiales» (profil familial) actuelles et les types d interactions qui se déroulent dans la famille. 9. Travailler en équipe multidisciplinaire et dans une «perspective 4,10 0,84 interdisciplinaire» (intégration par l intervenante des savoirs collectifs). 13. Identifier l effet des conditions «sociodémographiques» 4,07 0,86 (conditions de vie) et socioculturelles de l environnement familial en tant que facteurs de risque ou de protection sur le développement de l enfant. 3. Mettre à contribution les ressources qu offrent les réseaux formels 4,04 0,82 et «informels» (parenté et amis) auxquels l enfant et sa famille peuvent avoir accès. 4. S informer de façon continue des développements d ordre 4,04 0,84 théorique ou instrumental propres à son univers d intervention professionnelle. 21. Tenir compte des savoirs informels propres aux cultures 3,97 0,75 environnementales des enfants et des parents.
13 le point de vue des intervenantes et des parents 75 Les items jugés moins importants par les éducatrices concernent le développement personnel et professionnel (items 4, 16, 24), les caractéristiques socioculturelles des familles (items 2, 11, 13, 21 et 26) et le travail en réseau (items 3 et 9). Cependant, même si ces items se situent à un niveau moins élevé dans l échelle des priorités des répondantes, ils sont jugés comme «très importants» ou «essentiels». Enfin, dix des quatorze premiers items sont considérés comme étant «essentiels» à l intervention en milieu défavorisé. En ce qui concerne l expérience professionnelle, il apparaît que les éducatrices qui ont plus de 5 ans d expérience sont significativement plus nombreuses à juger «essentiel» de partager ou d échanger des informations sur l enfant ou les parents avec les autres professionnelles concernées [item 28; L 2 =7,377 (2); p<0,05]. Les éducatrices qui débutent dans la profession (5 ans et moins d expérience) sont significativement plus nombreuses à trouver «essentiel» à l intervention en milieu défavorisé le respect et la préservation du caractère de l information qui concerne l enfant et sa famille [item 22; L 2 =4,975 (1); p<0,05]. Les compétences attendues d après les parents Les résultats des parents d enfants fréquentant ces milieux de garde (CPE ou GMF) sont présentés selon les domaines d intervention et les types de composantes (connaissances, attitudes et habiletés). L analyse de leurs réponses a permis d identifier leurs attentes envers les compétences des éducatrices sur deux plans principaux : des domaines d intervention (les dix-huit catégories) et des composantes des compétences (connaissances, attitudes et habiletés). Sur les cinquante-quatre items, treize n ont pas été retenus (items 5, 8, 11, 14, 17, 26, 29, 32, 35, 38, 48, 53 et 54) parce qu ils n ont pas été jugés comme étant «importants» ou «très importants» par plus des deux tiers des répondants (66,7 % et plus). Sur les dix-huit catégories, cinq sont jugées «très importantes», douze sont estimées «importantes» et une seule est considérée comme «peu importante» (celle de la préscolarisation). Les parents ayant des enfants âgés de 5 ans accordaient cependant plus d importance à cette dernière catégorie que ceux ayant des enfants âgés de 4 ans. Ces résultats montrent donc l intérêt général accordé par ces parents aux divers domaines d intervention (cf. tableaux 4, 5 et 6, pages suivantes).
14 76 Les compétences professionnelles des éducatrices : Tableau 4. Classement des composantes des compétences de type «connaissances» attendues chez les éducatrices, selon l ordre de priorité des parents Item no./catégorie/énoncé Moy. É.-T. 41. Le maternage : soit attentive aux besoins de mon enfant 2,91 0,34 2. La santé : m informe des problèmes de santé qu elle pourrait 2,88 0,33 observer chez mon enfant 50. La gestion des comportements : sache contrôler ses émotions 2,82 0,39 quand mon enfant a des comportements inappropriés 44. La collaboration : écoute mon point de vue sur les besoins 2,67 0,47 éducatifs de mon enfant 47. Le soutien : m informe des ressources auxquelles je pourrais 2,02 0,73 m adresser pour obtenir des services pour mon enfant et ma famille 20. La socialisation : me conseille sur les façons d amener mon 1,98 0,71 enfant à partager et à collaborer avec d autres enfants 29. L expression des sentiments et des émotions : me suggère 1,88 0,77 des moyens d aider mon enfant à exprimer ses sentiments et à contrôler ses émotions 23. Le jeu : me suggère une variété de jeux intéressants permettant 1,86 0,65 à mon enfant de faire divers apprentissages 32. Le développement intellectuel : me conseille sur des activités 1,81 0,76 à faire à la maison qui stimulent intellectuellement mon enfant, encouragent sa créativité et développent son jugement critique 14. L exercice physique : me suggère des activités qui permettent 1,80 0,73 à mon enfant de développer ses habiletés physiques
15 le point de vue des intervenantes et des parents 77 Tableau 4. (SUITE) Item no./catégorie/énoncé Moy. É.-T. 38. L autonomie : me conseille sur des façons de développer 1,78 0,73 l autonomie chez mon enfant à la maison 26. L intégration des règles/discipline : me conseille sur la façon 1,77 0,76 d amener mon enfant à respecter les règles de vie à la maison et à m obéir 35. La communication verbale : me conseille sur les façons de 1,76 0,76 développer un langage clair, un vocabulaire précis ainsi que des phrases correctes chez mon enfant et à écouter ce que disent les autres 11. La sécurité : m informe des diverses mesures à prendre afin 1,73 0,77 que notre environnement familial soit le plus sécuritaire possible 53. La préscolarisation : me conseille des activités de lecture, 1,70 0,80 d écriture et de calcul me permettant de préparer mon enfant à son entrée à l école 17. La propreté : m informe sur les conditions nécessaires à 1,68 0,77 l apprentissage de la propreté chez mon enfant et sur les règles d hygiène 5. L alimentation : me conseille sur les caractéristiques d une 1,61 0,70 alimentation équilibrée pour mon enfant 8. Le sommeil/repos : me conseille sur les besoins de repos et 1,60 0,81 de sommeil de mon enfant
16 78 Les compétences professionnelles des éducatrices : Tableau 5. Classement des composantes des compétences de type «attitudes» attendues chez les éducatrices, selon l ordre de priorité des parents Item no./catégorie/énoncé Moy. É.-T. 10. La sécurité : veille à ce que mon enfant soit toujours dans un 2,96 0,21 environnement sécuritaire et sache intervenir adéquatement en cas d accident 40. Le maternage : veille à ce que mon enfant se sente en sécurité 2,88 0,33 et à l aise avec elle 19. La socialisation : favorise des activités qui mettent l accent sur 2,88 0,33 le partage et la collaboration entre les enfants 37. L autonomie : veille à créer des situations qui développent 2,87 0,34 l autonomie chez mon enfant (habillage, déplacements, hygiène, alimentation, jeux et activités collectives) 13. L exercice physique : favorise les activités de plein air et intérieures 2,85 0,36 permettant à mon enfant de développer ses habiletés physiques 49. La gestion des comportements : utilise un langage clair, un 2,82 0,42 vocabulaire précis et des phrases correctes lorsqu elle s adresse à mon enfant 1. La santé : soit attentive aux conditions favorisant une bonne 2,81 0,40 santé chez mon enfant 34. La communication verbale : favorise des activités qui aident 2,81 0,43 mon enfant à développer un langage clair, un vocabulaire précis ainsi que des phrases correctes et à écouter ce que disent les autres 16. La propreté : veille à la propreté de mon enfant en assumant les 2,80 0,40 soins quotidiens nécessaires
17 le point de vue des intervenantes et des parents 79 Tableau 5. (SUITE) Item no./catégorie/énoncé Moy. É.-T. 25. L intégration des règles/discipline : veille à ce que mon enfant respecte les règles de vie dans un groupe et à ce qu il soit obéissant 2,80 0, Le développement intellectuel : favorise des activités qui 2,79 0,48 stimulent intellectuellement mon enfant, encouragent sa créativité et développent son jugement critique 22. Le jeu : organise différents jeux intéressants et incite mon enfant 2,79 0,41 à y participer 28. L expression des sentiments et des émotions : veille à ce que 2,78 0,42 mon enfant exprime aisément ses sentiments et contrôle adéquatement ses émotions 4. L alimentation : veille à ce que mon enfant mange bien, en 2,66 0,48 quantité suffisante et à des heures régulières 43. La collaboration : soit disponible pour me rencontrer 2,58 0,55 7. Le sommeil/repos : fasse respecter un rythme de repos et de 2,57 0,60 sommeil adéquat à mon enfant 46. Le soutien : tienne compte des conditions de vie de notre famille 2,27 0, La préscolarisation : veille à préparer mon enfant à son entrée 2,12 0,85 à l école en l initiant à la lecture, à l orthographe et au calcul
18 80 Les compétences professionnelles des éducatrices : Tableau 6. Classement des composantes des compétences de type «habiletés» attendues chez les éducatrices, selon l ordre de priorité des parents Item no./catégorie/énoncé Moy. É.-T. 51. La gestion des comportements : n exprime pas de préjugés à 2,86 0,41 l égard de mon enfant 42. Le maternage : exprime des sentiments chaleureux à mon enfant 2,81 0, La socialisation : explique à mon enfant pourquoi il est 2,73 0,51 important de partager et de collaborer avec ses camarades 36. La communication verbale : apprenne à mon enfant à utiliser un 2,72 0,45 langage clair, un vocabulaire précis ainsi que des phrases correctes et à écouter ce qui disent les autres 12. La sécurité : explique à mon enfant quelles sont les conduites 2,69 0,50 sécuritaires lui permettant de prévenir les dangers 27. L intégration des règles/discipline : explique à mon enfant 2,67 0,48 l importance de respecter des règles de vie en groupe et d obéir aux adultes qui sont responsables de lui 18. La propreté : explique à mon enfant quelles sont les règles de 2,65 0,51 propreté et d hygiène qu il doit respecter et lui en fasse comprendre leur importance 30. L expression des sentiments et des émotions : explique à mon 2,63 0,60 enfant pourquoi il est important d exprimer ce qu il ressent et de contrôler ses émotions 15. L exercice physique : apprenne à mon enfant différents jeux 2,61 0,55 pour développer ses habiletés physiques et lui en explique l intérêt
19 le point de vue des intervenantes et des parents 81 Tableau 6. (SUITE) Item no./catégorie/énoncé Moy. É.-T. 24. Le jeu : explique à mon enfant la nécessité des règles dans les 2,59 0,61 jeux et leur importance 39. L autonomie : explique à mon enfant l intérêt de devenir 2,54 0,59 autonome dans toutes les activités de la vie quotidienne 33. Le développement intellectuel : explique à mon enfant comment 2,53 0,63 exercer son raisonnement, sa créativité et son jugement critique 45. La collaboration : respecte les valeurs et les règles en usage 2,52 0,59 dans notre famille 3. La santé : explique à mon enfant quelles sont les habitudes à 2,46 0,59 développer pour être en bonne santé 6. L alimentation : explique à mon enfant quelles sont les habitudes 2,27 0,66 à développer pour avoir une alimentation équilibrée 9. Le sommeil/repos : explique à mon enfant quelles sont les 2,06 0,81 habitudes de repos et de sommeil à respecter pour maintenir un bon équilibre de vie 48. Le soutien : me conseille pour effectuer les démarches nécessaires 1,92 0,79 pour obtenir des services pour mon enfant et ma famille 54. La préscolarisation : apprenne à mon enfant les bases de la lecture, 1,83 0,83 de l écriture et du calcul pour le préparer à son entrée à l école Enfin, l analyse des résultats montre des différences statistiques significatives positives envers les parents des enfants qui fréquentent les CPE. Ceux-ci considèrent plus important que ceux ayant des enfants en GMF de se faire conseiller sur certains aspects du développement de leur enfant, tels le
20 82 Les compétences professionnelles des éducatrices : partage et la collaboration avec d autres enfants (item 20; L 2 =6,923 (2); p<0,05), le respect des règles de vie à la maison (item 26; L 2 =7,192 (2); p<0,05) et le développement intellectuel, la créativité et le jugement critique de l enfant (item 32; L 2 =13,620 (2); p<0,01). Il leur paraît important également que leur enfant évolue dans un environnement sécuritaire (item 10; L 2 =4,424 (1); p<0,05) et qu il ne soit pas l objet de préjugés de la part de l intervenante (item 51; L 2 =8,328 (3); p<0,05). Discussion des résultats La discussion des résultats porte sur les éléments de réponse aux trois questions identifiées antérieurement. Elle les aborde selon l ordre de leur présentation. 1. Les compétences attendues selon les types de besoins priorisés (santé et garde physique ou éducatifs) En ce qui a trait aux compétences, l identification de l item 3 comme étant le plus important montre l intérêt marqué des éducatrices envers leur mandat éducatif. Deux autres items priorisés par les intervenantes (items 4 et 9) sont complémentaires et montrent la place qu occupent les relations interpersonnelles. Pour être compétente, l éducatrice doit prendre en considération les différentes réalités des enfants et des familles, telles la langue parlée, l origine ethnique, la culture, etc. (item 4) et avoir des attitudes adaptées au regard de celles-ci (item 9). L importance accordée par les éducatrices à ces deux compétences indique qu avant de prioriser des compétences liées à l intervention directe auprès de l enfant (items 6 et 7), il leur paraît nécessaire de connaître les enfants auprès desquels elles interviennent et de s adapter à leurs particularités. Ces compétences témoignent des réalités actuelles et des orientations des milieux de garde qui placent l enfant au centre de leurs préoccupations, tout en favorisant le développement des relations avec les parents (MESSF, 1997). Lorsque nous observons les composantes retenues par les éducatrices, les plus importantes concernent les connaissances sur les aspects du développement de l enfant. Les autres composantes priorisées mettent surtout en valeur, comme le soulignent le MÉQ (1998) ainsi que Cloutier et Tessier (1981), des attitudes et des habiletés en lien avec l enfant, sa famille et les autres intervenantes, telles : la communication; le respect, l écoute, l empathie et l ouverture aux différences;
21 le point de vue des intervenantes et des parents 83 le soutien et la collaboration; l éthique professionnelle (confidentialité, analyse critique); les activités éducatives (planification et adaptation) et les apprentissages (rétroactions). L analyse des résultats, selon le type de composantes (connaissances, attitudes et habiletés) et le type de personnes concernées (l enfant, la famille, l intervenante, les collègues ou plusieurs de ceux-ci à la fois), montre que chacune des catégories y est représentée. Cependant, si nous portons une attention particulière aux premiers items, qui sont considérés comme «essentiels», nous constatons qu ils concernent particulièrement des habiletés à l intervention auprès de l enfant et de la famille. Cela confirme, comme l ont montré Rodd (1999) et Singer (1996), que les éducatrices privilégient les composantes qui touchent l intervention au quotidien auprès de l enfant et de sa famille. Ce constat est également apparu lors de l analyse lexicométrique des composantes identifiées par les éducatrices aux questions ouvertes du premier bloc. Pour les parents, les catégories priorisées indiquent qu ils accordent, dans un premier temps, une grande importance au bien-être de leur enfant. Ils désirent que les éducatrices prennent soin de celui-ci comme si c était le leur (maternage), qu elles adoptent un langage et des comportements appropriés envers lui (gestion des comportements), qu elles veillent à sa santé (santé), qu elles favorisent son développement social (socialisation) et qu elles soient ouvertes et respectueuses des valeurs (collaboration) des parents. Ces attentes ont également été soulignées dans les recherches de Basile et Henry (1996), Dunn et Tabor (2000) et Rodd (1999). Dans un deuxième temps, ils privilégient les catégories qui concernent le développement global de l enfant. Cependant, malgré l adoption d un programme éducatif pour les milieux de garde (MESSF, 1997) visant, entre autres, la préparation et la continuité avec la classe maternelle, il apparaît que ces parents perçoivent le recours à des activités de préscolarisation comme étant peu important puisque deux des trois items de cette catégorie ont été rejetés. Ils concernent les connaissances à partager avec les parents et les habiletés à développer chez l enfant. Cela ne correspond pas aux attentes identifiées par les parents dans la recherche de Liu et al. (2001). Ceux-ci privilégiaient l organisation d activités éducatives et préparatoires à la scolarisation plutôt que la simple garde physique des enfants. La différence observée entre les résultats des parents ayant des enfants âgés de 4 ans comparativement à ceux ayant des enfants âgés de 5 ans à l égard des activités de préscolarisation est intéressante.
22 84 Les compétences professionnelles des éducatrices : Il semble que ces derniers, dont les enfants s apprêtent à fréquenter un milieu scolaire (la maternelle), sont plus ouverts à ces activités. Celles-ci représentent possiblement davantage leurs attentes face à cette réalité imminente. D autres recherches (Cloutier et Tessier, 1981; Singer, 1996) indiquent cependant que les parents désirent d abord un milieu de garde sécuritaire où l enfant est traité avec affection et où il est facile d échanger avec l intervenante. La difficulté pour les parents de trouver une place dans un service de garde pour leur enfant influence certainement leurs perceptions. Dans un tel contexte, les parents ne peuvent se permettre d avoir des attentes trop élevées. Leur premier but n est donc pas de trouver un milieu de garde de très grande qualité, mais d en trouver un qui leur permette de concilier leurs contraintes familiales et professionnelles (lieu, heures d ouverture et de fermeture, etc.). En outre, les parents visent, dans un premier temps, à bénéficier d un milieu de garde qui veillera au bien-être et à la sécurité de leur enfant. Dans un deuxième temps, ils souhaitent que ce dernier bénéficie d un encadrement et d interventions qui favoriseront son développement. Ultimement, les parents sont conscients que, si certains types d apprentissage ne sont pas réellement abordés, notamment ceux en lien avec la préparation à la scolarisation, ils le seront lorsque l enfant fréquentera la maternelle. Nous pensons donc que si les parents n avaient pas à se soucier du nombre de places disponibles, ils porteraient une attention accrue à la qualité des services et, par conséquent, aux compétences éducatives des intervenantes. Les résultats indiquent des spécificités selon le type de milieu de garde. Les attentes des parents ayant des enfants en CPE sont plus élevées à certains égards que celles des parents ayant des enfants en GMF. Les parents dont les enfants fréquentent une GMF désirent, sans doute plus que ceux qui les confient aux CPE, retrouver un climat plus familial qu institutionnel. En outre, ils perçoivent plus l éducatrice en GMF comme une mère de famille qui veille à la sécurité et aux soins physiques des enfants que comme une professionnelle de la garde et de l éducation de l enfant. Cela peut donc remettre en question la reconnaissance sociale du statut professionnel des éducatrices. En résumé, les éducatrices accordent de l importance à la garde et à la sécurité de l enfant, mais également à son développement alors que les attentes des parents correspondent d abord au premier objectif des services de garde, soit l encadrement physique et sécuritaire de l enfant. Certes, le développement et l éducation de leur enfant les préoccupent, mais la préparation à la scolarisation ne fait pas partie de leurs priorités.
23 le point de vue des intervenantes et des parents La nature des compétences attendues par les éducatrices ainsi que par les parents et l établissement de liens de collaboration Alors que les chercheurs privilégient de plus en plus une approche de type écologique, communautaire et concertée (Bronfenbrenner, 1979; Eurydice, 1995), tenant compte des interrelations entre les divers systèmes (onto-micro-mésoexo-macrosystèmes), les résultats indiquent que les éducatrices accordent principalement de l importance à l enfant ainsi qu à ses parents (microsystème). Ceci ne nous surprend pas puisque l intervention auprès de l enfant, en collaboration avec les parents, constitue leur première fonction. Les interrelations avec les autres systèmes, notamment l école et la communauté, sont également prises en considération, mais en second lieu. En outre, nous constatons que les éducatrices montrent une ouverture à une approche de type écologique, mais que celle-ci n est pas totalement intégrée à leur pratique (Terrisse, Larose, Lefebvre et Larivée, 1999). Quant aux parents, ils ont rejeté onze des dix-huit items de type «connaissances». Contrairement aux items de type «attitudes» et «habiletés», qui sont principalement orientés vers l enfant, ceux-ci appartiennent surtout au domaine privé familial. Ils concernent principalement des composantes qui visent à informer ou à conseiller le parent sur divers aspects du développement de l enfant. Les résultats montrent que les parents consultés insistent d abord sur la relation intervenante-enfant, tel que l avaient déjà souligné Pianta et Kraft-Sayre (1999), mais qu ils considèrent comme moins important de bénéficier du soutien de l éducatrice pour favoriser l éducation et le développement de leur enfant à la maison. Ce constat met en évidence deux aspects particuliers quant aux attentes des parents. Le premier est qu ils ne semblent pas ressentir le besoin d être soutenus dans leur tâche d éducateurs, tel que le montrent les items du questionnaire d enquête. Le deuxième est un questionnement sur leur réelle ouverture à établir des relations de collaboration avec les intervenantes ou, plus particulièrement, sur le type de collaboration souhaitée. En outre, cela nous mène à nous interroger sur les rôles respectifs des éducatrices et des parents et, plus précisément, à identifier des moyens à mettre en place pour favoriser le développement de liens collaboratifs. Par ailleurs, attendu que le niveau de scolarité des parents de l échantillon est plutôt élevé comparativement à la moyenne québécoise (ISQ, 2001), nous pensons qu ils se sentent davantage confiants dans leur rôle éducatif et qu ils sont mieux outillés pour favoriser le développement et l éducation de leur enfant. C est pourquoi ils n éprouvent pas le besoin de bénéficier de l aide de l éducatrice.
24 86 Les compétences professionnelles des éducatrices : En réponse à la deuxième question de recherche, il apparaît que le développement de liens de collaboration entre les éducatrices et les parents est réaliste et attendu. Toutefois, à la lumière des réponses des parents, il semble important de préciser les rôles respectifs et les moyens à mettre en place pour y parvenir afin de favoriser l établissement d une telle relation. 3. Les convergences et les divergences entre les attentes des éducatrices et des parents et celles du MÉQ et du MESSF Pour évaluer de la convergence entre les attentes des éducatrices et des parents et celles du MÉQ (2000) et du MESSF (1997), nous avons procédé en plusieurs étapes. Dans un premier temps, nous avons repris tous les items retenus dans cette recherche qui concernaient les compétences et les composantes des compétences des éducatrices. Dans un deuxième temps, nous les avons comparés aux compétences définies par le MÉQ (2000) ainsi qu aux orientations, aux principes et aux objectifs du Programme éducatif des CPE (MESSF, 1997) afin d identifier les items convergents. Dans un troisième temps, nous avons vérifié s il y avait des items divergents, soit des compétences ou des composantes des compétences qui n avaient pas de lien avec les attentes du MÉQ (2000) ou du MESSF (1997). En ce qui a trait à la convergence des attentes, une seule compétence (organiser un service de garde à l enfance) n est concernée par aucun des items retenus par les éducatrices ou les parents. Celle-ci a une portée plus large que les autres et n est pas spécifique aux tâches quotidiennes de l intervenante. Elle est toutefois importante dans le contexte où la formation prépare également les futures éducatrices à mettre en place un service de garde. L analyse des items montre que deux types de compétences et de composantes (cf. tableau 7) attendues par les éducatrices divergent par rapport aux attentes des ministères : celles liées au développement professionnel et celles liées à la collaboration avec le milieu (autre que le milieu immédiat d intervention). La lecture du Programme éducatif des CPE (MESSF, 1997) et des compétences du programme de formation des éducatrices (MÉQ, 2000) ne montre pas de contradiction avec ces types de compétences et de composantes, mais ces aspects ne sont pas mis en valeur. En outre, ceux-ci, qui représentent des priorités pour les éducatrices, mériteraient d être davantage spécifiés et intégrés aux compétences attendues.
Une école adaptée à tous ses élèves
PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS Une école adaptée à tous ses élèves PLAN D'ACTION EN MATIÈRE D'ADAPTATION SCOLAIRE Québec Ministère de l'éducation Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS
Plus en détailAVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION
AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION NOVEMBRE 2014 La Fédération québécoise de l'autisme (FQA) est un regroupement
Plus en détailÉtablir des relations constructives avec les parents en services de garde à l enfance
Établir des relations constructives avec les parents en services de garde à l enfance Colloque QuébecStrasbourg Octobre 2008 Présenté par Gilles Cantin, Ph.D. Département d éducation et pédagogie UQAM
Plus en détailLigne directrice du cours menant à une qualification additionnelle. Musique instrumentale (deuxième partie)
Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle Musique instrumentale (deuxième partie) Annexe D Règlement 184/97 Qualifications requises pour enseigner Mai 2005 This document is available
Plus en détailMes parents, mon éducatrice, mon éducateur, partenaires de mon développement! Parce que chaque enfant est. unique. mfa.gouv.qc.ca
Mes parents, mon éducatrice, mon éducateur, partenaires de mon développement! Parce que chaque enfant est unique mfa.gouv.qc.ca Les services de gardes éducatifs, un milieu de vie stimulant pour votre enfant
Plus en détailLES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS
LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION
Plus en détailSondage sur la volonté d améliorer la gouvernance
Sondage sur la volonté d améliorer la gouvernance Ce Sondage sur la volonté d améliorer la gouvernance a été adapté, avec la permission de Quantum Transformation Technologies, de son Governance & Managerial
Plus en détailGuide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention
Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention À moins d indications contraires, toutes les définitions
Plus en détailMÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS
MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ ET DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS 1. Introduction Placer la «bonne personne au bon endroit» représente
Plus en détailIntervention et pratique éducative reflet et/ou révélateur des tensions entre instructions, socialisation et qualification
Reconnaissance de la professionnalité de stagiaires en enseignement au secondaire et rôles des superviseurs Intervention et pratique éducative reflet et/ou révélateur des tensions entre instructions, socialisation
Plus en détailMONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents :
MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION Le moniteur-éducateur participe à l'action éducative, à l'animation et à l'organisation
Plus en détailGuide du programme Transition vers l'après-secondaire
Guide du programme Juin 2008 Attributs du diplômé de la Colombie-Britannique Au cours de consultations qui se sont échelonnées sur toute une année dans l ensemble de la province, des milliers de citoyens
Plus en détaild évaluation Objectifs Processus d élaboration
Présentation du Programme pancanadien d évaluation Le Programme pancanadien d évaluation (PPCE) représente le plus récent engagement du Conseil des ministres de l Éducation du Canada (CMEC) pour renseigner
Plus en détailEnseignement au cycle primaire (première partie)
Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle Enseignement au cycle primaire (première partie) Annexe D Règlement 184/97 Qualifications requises pour enseigner Normes d exercice de
Plus en détailStandards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience
Standards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience Ligne provinciale d intervention téléphonique en prévention du suicide 1 866 APPELLE Octobre 2014 Table des matières Contexte...
Plus en détailCommentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO - Suivi de CONFITEA VI page 2
Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO concernant le suivi de la mise en œuvre des engagements de CONFINTEA VI Le 19 janvier 2012 Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne
Plus en détailQuestionnaire. sur l évaluation interne Qualité dans les centres d accueil pour enfants, adolescents et jeunes adultes
Questionnaire Université du Luxembourg, Version novembre 2013 Ulla Peters, Julia A. Jäger, Danielle Lellinger sur l évaluation interne Qualité dans les centres d accueil pour enfants, adolescents et jeunes
Plus en détailEDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL
EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L éducateur spécialisé, dans le cadre des politiques partenariales de prévention,
Plus en détailCompétences de gestion et leadership transformationnel : les incontournables liés au nouveau contexte environnemental
Compétences de gestion et leadership transformationnel : les incontournables liés au nouveau contexte environnemental Natalie Rinfret, Ph.D. Colloque de l Association des directeurs généraux des services
Plus en détailLignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6
Lignes directrices Pour l expertise en matière de garde d enfants et des droits d accès février 2oo6 INTRODUCTION................. 3 PRÉAMBULE.................. 3 I. AMORCE DU PROCESSUS........... 4 A.
Plus en détailApplication dans la formation des professionnels de l expertise comptable au Québec. Janie Bérubé, Annie Brisson et Patricia Michaud
Une démarche d'accompagnement pour une autoévaluation réflexive Application dans la formation des professionnels de l expertise comptable au Québec Janie Bérubé, Annie Brisson et Patricia Michaud Université
Plus en détailDIRIGEZ MIEUX. AMÉLIOREZ VOTRE COACHING AUPRÈS DES LEADERS. INSTAUREZ UNE MEILLEURE CULTURE DE LEADERSHIP.
DIRIGEZ MIEUX. AMÉLIOREZ VOTRE COACHING AUPRÈS DES LEADERS. INSTAUREZ UNE MEILLEURE CULTURE DE LEADERSHIP. MOBILIS PERFORMA PRÉSENTE LE PROGRAMME DE FORMATION PROFESSIONNELLE EN, UNE FORMATION ÉLABORÉE
Plus en détailGuide explicatif Nouveau barème d allocation des UFC
Guide explicatif Nouveau barème d allocation des UFC Table des matières Introduction p.3 Mise en contexte Objectifs Barème d allocation des UFC Guide de pointage des activités professionnelles p.5 Activités
Plus en détailS3CP. Socle commun de connaissances et de compétences professionnelles
S3CP Socle commun de connaissances et de compétences professionnelles Référentiel Le présent socle décrit un ensemble de connaissances et compétences devant être apprécié dans un contexte professionnel.
Plus en détailC est quoi un centre d apprentissage Les centres d apprentissage sont des lieux d exploration et de manipulation qui visent l acquisition de
C est quoi un centre d apprentissage Les centres d apprentissage sont des lieux d exploration et de manipulation qui visent l acquisition de connaissances, la pratique d habilités ou le développement d
Plus en détailOrganisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive
Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Transcription et traduction de la communication de Verity DONNELLY colloque Éducation inclusive, la question
Plus en détailISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009
REMERCIEMENTS AUX PARTENAIRES Cette étude a été réalisée grâce à la participation financière de la Commission des partenaires du marché du travail et du ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport.
Plus en détailPolitique des stages. Direction des études
Direction des études Service des programmes et de la réussite scolaire Politique des stages Recommandée par la Commission des études du 6 décembre 2011 Adoptée par le conseil d administration du 15 mai
Plus en détailL implication des parents dans le cheminement scolaire de leur enfant.
L implication des parents dans le cheminement scolaire de leur enfant. L implication des parents dans le cheminement scolaire de leur enfant. Comment la favoriser? Serge J. Larivée Université de Montréal
Plus en détail3 SOUTIEN À L ÉDUCATION INTERCULTURELLE (allocation supplémentaire 30212)
3 SOUTIEN À L ÉDUCATION INTERCULTURELLE (allocation supplémentaire 30212) Le Ministère apporte un soutien financier aux commissions scolaires pour favoriser le développement de l éducation interculturelle.
Plus en détailQuestionnaire pour les parents
6 Questionnaire pour Nom de l enfant: Rempli par: Date: 1. Comment évaluez-vous le développement de votre enfant? Avez-vous remarqué quelque chose de particulier? Comment situez-vous le développement de
Plus en détailRAPPORT SYNTHÈSE. En santé après 50 ans. Évaluation des effets du programme Les médicaments :
S A N T É P U B L I Q U E RAPPORT SYNTHÈSE Évaluation des effets du programme Les médicaments : Oui Non Mais! En santé après 50 ans Depuis janvier 1997, la Direction de santé publique s est associée à
Plus en détailLES HABILETÉS DE SAVOIR ÊTRE
LES HABILETÉS DE SAVOIR ÊTRE Clémence Gauvin et Émilienne Laforge, professeures Module travail social Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue 2004-2005, modification mai 2006 Introduction La formation
Plus en détailConception de la page couverture : Stéphane Lizotte, conseiller en communication (designer Web)
Conception de la page couverture : Stéphane Lizotte, conseiller en communication (designer Web) Table des matières BACCALAURÉAT EN ÉDUCATION PRÉSCOLAIRE ET EN ENSEIGNEMENT PRIMAIRE... 5 LE PROFIL DU DIPLÔMÉ...
Plus en détailPlanifier avec les expériences clés pour les enfants de 3 à 5 ans
Planifier avec les expériences clés pour les enfants de 3 à 5 ans Ginette Hébert formatrice en petite enfance AFÉSÉO FORUM 2012 Cette formation s appuie sur mon expérience d accompagnement d éducatrices
Plus en détailFormation continue obligatoire
Formation continue obligatoire POLITIQUE (Organismes) Version décembre 2010 S E R V I C E D U D É V E L O P P E M E N T P R O F E S S I O N N E L Table des matières Section 1 : Information générale 3 1.
Plus en détailRapport : Sur mandat de Promotion Santé Suisse Avenue de la Gare 52, 1003 Lausanne
Croix-Rouge suisse Département santé et intégration Service santé Werkstr. 18 3086 Wabern Rapport : Examen et ajustement des politiques cantonales dans le cadre du programme «Poids corporel sain» sous
Plus en détail2 0 1 0-2 0 1 1. Programme d apprentissage à temps plein de la maternelle et du jardin d enfants
2 0 1 0-2 0 1 1 Programme d apprentissage à temps plein de la maternelle et du jardin d enfants Version provisoire TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 L école de langue française 1 L approche culturelle
Plus en détailL évaluation du transfert des apprentissages suite à un programme de perfectionnement
L évaluation du transfert des apprentissages suite à un programme de perfectionnement Johann Jacob, M.A.P. et Richard Marceau, Ph. D. Centre de recherche et d expertise en évaluation (CREXE) Colloque annuel
Plus en détailLigne directrice du cours de perfectionnement pour les directrices et directeurs d école
Ligne directrice du cours de perfectionnement pour les directrices et directeurs d école Règlement 184/97 Qualifications requises pour enseigner Janvier 2005 This document is available in English under
Plus en détailUne stratégie d enseignement de la pensée critique
Une stratégie d enseignement de la pensée critique Jacques Boisvert Professeur de psychologie Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu La pensée critique fait partie des capacités à développer dans la formation
Plus en détailLES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT?
LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT? Élisabeth Mazalon et Sylvain Bourdon Université de Sherbrooke
Plus en détail22 2011 (CC-20111-110)
Politiquee linguistique Adoptée : En vigueur : Amendement : 22 mars 2011 (CC-2011-110) 22 mars 2011 Table des matières 1. PRÉAMBULE... 1 2. CHAMP D APPLICATION... 1 3. CADRE LÉGAL ET RÉGLEMENTAIRE...
Plus en détailPrésentation du jeu de négociation autour de la problématique de l orpaillage
Présentation du jeu de négociation autour de la problématique de l orpaillage «La façon de nous voyons les choses est la source de la façon dont nous pensons et de la façon dont nous agissons Jamais nous
Plus en détailCourtage immobilier résidentiel - EEC.1Y
Attestation d études collégiales Courtage immobilier résidentiel - EEC.1Y Le programme d attestation d études collégiales (AEC) Courtage immobilier résidentiel est d une durée de 570 heures L'objectif
Plus en détailL approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé
Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle
Plus en détailSondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire. Rapport présenté à la
Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire Rapport présenté à la Mars 2008 Tables des matières Contexte et objectifs.... 2 Page Méthodologie.3 Profil des répondants...6 Faits saillants..10
Plus en détailNouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser»
Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Odile Quintin Directrice générale de la DG Education et Culture Commission européenne Bruxelles,
Plus en détailPetite enfance : des droits pour ouvrir à la citoyenneté?
Petite enfance : des droits pour ouvrir à la citoyenneté? Introduction Dans un monde où chacun perçoit l autre comme une menace dès lors qu il transgresse les codes et rites sociaux, où il est difficile
Plus en détailFiche entreprise : E10
Fiche entreprise : E10 FONCTION ET CARACTÉRISTIQUES / PERSONNE INTERVIEWÉE La personne interviewée est le directeur de la mutuelle de formation 1 dans le secteur des entreprises adaptées dont 95 % gèrent
Plus en détailLE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE
LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE Ce qui définit «le changement» préscolaire primaire secondaire Gouvernement du Québec Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport, 2005-05-00511 ISBN 2-550-45274-7 (version
Plus en détailBilan de l an 1 de SOMMAIRE RAPPORT DU COMITÉ AVISEUR DE SOLIDARITÉ JEUNESSE
Bilan de l an 1 de SOMMAIRE RAPPORT DU COMITÉ AVISEUR DE SOLIDARITÉ JEUNESSE Le Sommaire constitue un abrégé du document intitulé Bilan de l an I de Solidarité jeunesse : Rapport du Comité aviseur de Solidarité
Plus en détailUN DISPOSITIF DE FORMATION PARENTALE DANS UN MUSEE
N 31 - AILINCAI Rodica [docteur en sciences de l éducation. Laboratoire Éducation & Apprentissages, Université Paris 5 1 ] UN DISPOSITIF DE FORMATION PARENTALE DANS UN MUSEE 1. Contexte et questions de
Plus en détailFormation des formateurs en entreprise
en entreprise Le (CQFA) du Cégep de Chicoutimi et le Service de formation continue de l'université du Québec à Chicoutimi (UQAC) unissent leurs efforts et leur expertise respective pour offrir aux organisations
Plus en détailPistes d intervention pour les enfants présentant un retard global de développement
Pistes d intervention pour les enfants présentant un retard global de développement Pistes d intervention pour les enfants présentant un retard global de développement, MELS, novembre 2011 Page 1 Document
Plus en détailANNEXE 4. Réaliser un diagnostic de sécurité Principales méthodes de collecte d information. (Module 3, partie I, section 2.5)
ANNEXE 4 Réaliser un diagnostic de sécurité Principales méthodes de collecte d information (Module 3, partie I, section 2.5) Dans les pages qui suivent, nous présentons neuf méthodes de collecte d information.
Plus en détailPas d installations ou d équipement particuliers.
COURS MAM1010 : Niveau : Préalable : Description : Paramètres : MARKÉTING ET GESTION Débutant Aucun L élève acquiert des notions de base en gestion et en markéting et donne des indications sur les meilleures
Plus en détailÉTUDES PROFESSIONNELLES ET TECHNOLOGIQUES
ÉTUDES PROFESSIONNELLES ET TECHNOLOGIQUES RAISON D ÊTRE ET PHILOSOPHIE DU PROGRAMME Par son programme d Études professionnelles et technologiques (ÉPT), l enseignement au secondaire en Alberta relève de
Plus en détailS'intégrer à l'école maternelle: indicateurs affectifs et linguistiques pour des enfants allophones en classe ordinaire
S'intégrer à l'école maternelle: indicateurs affectifs et linguistiques pour des enfants allophones en classe ordinaire Nathalie Gettliffe, Université de Strasbourg Hortense Rengade-Bouchard, Académie
Plus en détailBilan de la concertation sur le PEDT
les périscolaires Bilan de la concertation sur le PEDT J www.ville-cergy.fr Sommaire 1. Préambule 4 2. Le cadre de la démarche 5 2.1. Les objectifs 6 2.2. Les sujets du débat 6 2.3. Le déroulé de la démarche
Plus en détailIntéresser les étudiants au travail social de groupe : récit d une pratique belge
Intéresser les étudiants au travail social de groupe : récit d une pratique belge par Mme Dominique Louise Warin Enseignante en travail social Haute École Libre Mosane (HELMO-ESAS) Liège, Belgique Courriel
Plus en détailDéfinition, finalités et organisation
RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients
Plus en détailUne école adaptée à tous ses élèves
PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS Une école adaptée à tous ses élèves POLITIQUE DE L'ADAPTATION SCOLAIRE Québec Ministère de l'éducation Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS POLITIQUE
Plus en détailOrientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action
Orientations gouvernementales en matière d agression sexuelle Plan d action Édition produite par : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux Pour obtenir d autres
Plus en détailCOMMENTAIRES. du Regroupement des cabinets de courtage d assurance du Québec. présentés à l Autorité des marchés financiers
COMMENTAIRES du Regroupement des cabinets de courtage d assurance du Québec présentés à l Autorité des marchés financiers portant sur le document de consultation «Ligne directrice sur les pratiques commerciales
Plus en détailPRÉSENTATION DU PROGRAMME. Le cœur à l école. PROGRAMME DE PRÉVENTION DE L ÉCHEC SCOLAIRE ET SOCIAL Volets préscolaire et 1 er cycle du primaire
PRÉSENTATION DU PROGRAMME Le cœur à l école PROGRAMME DE PRÉVENTION DE L ÉCHEC SCOLAIRE ET SOCIAL Volets préscolaire et 1 er cycle du primaire Le programme Le coeur à l école s adresse aux parents d enfants
Plus en détailÉtapes suivantes du plan d action du Manitoba
Juillet 2005 Pour aller de l avant : L apprentissage et la garde des jeunes enfants Étapes suivantes du plan d action du Manitoba Introduction En novembre 1999, le gouvernement du Manitoba a confirmé son
Plus en détailAnalyse des questionnaires d évaluation parents et enfants Juin 2015
Réforme des rythmes scolaires Projet Educatif de territoire d Evecquemont Analyse des questionnaires d évaluation parents et enfants Juin 2015 A Du PEDT au comité de suivi et d évaluation de la réforme
Plus en détailN 334 - SIMON Anne-Catherine
N 334 - SIMON Anne-Catherine RÉALISATION D UN CDROM/DVD CONTENANT DES DONNÉES DU LANGAGE ORAL ORGANISÉES EN PARCOURS DIDACTIQUES D INITIATION LINGUISTIQUE A PARTIR DES BASES DE DONNÉES VALIBEL Introduction
Plus en détaildocument révisé le 2008-03-05
document révisé le 2008-03-05 Table des matières Présentation... 3 1.0 Objectifs... 4 2.0 Organisation... 5 3.0 Personnel d encadrement... 7 4.0 Modalités d accès au CRM... 8 5.0 Processus de réintégration
Plus en détailCAISSE D ÉCONOMIE SOLIDAIRE DESJARDINS
CAISSE D ÉCONOMIE SOLIDAIRE DESJARDINS Projet de loi no 27 Loi sur l économie sociale Mémoire présenté au ministère des Affaires municipales, des Régions et de l Occupation du territoire dans le cadre
Plus en détailGestionnaires. Parcoursd apprentissage
Gestionnaires Parcoursd apprentissage V2 VOTRE PARTENAIRE EN APPRENTISSAGE L École de la fonction publique du Canada offre des produits d apprentissage et de formation qui contribuent au renouvellement
Plus en détailLe système d accréditation n est pas un système basé sur la conformité à la. de ce fait, il se différencie
Système d accreditation des organismes de formation Origine, objectifs et méthodologie du système d accréditation Carlos Capela Coordinateur du projet INOFOR - Institut pour l innovation dans la formation
Plus en détailÀ l école pour développer des compétences
_x áxüä vx wxá ÜxááÉâÜvxá wâvtà äxá tâå }xâçxá 2007-2008 2008 À l école pour développer des compétences -au préscolaire- - 1 - - 2 - Mot de présentation Votre enfant entre à la maternelle cette année.
Plus en détailP R E S E N T A T I O N E T E V A L U A T I O N P R O G R A M M E D E P R E V E N T I O N «P A R L E R»
P R E S E N T A T I O N E T E V A L U A T I O N P R O G R A M M E D E P R E V E N T I O N «P A R L E R» Parler Apprendre Réfléchir Lire Ensemble pour Réussir Pascal BRESSOUX et Michel ZORMAN Laboratoire
Plus en détailELABORER UN PROJET D ACCOMPAGNEMENT EDUCATIF
ELABORER UN PROJET D ACCOMPAGNEMENT EDUCATIF 1 ELABORER UN PROJET D ACCOMPAGNEMENT EDUCATIF I. Elaborer le projet SOMMAIRE - L accompagnement éducatif - principes généraux - les volets du projet - Identifier
Plus en détailFICHE TECHNIQUE # 64 INTÉGRATION COMPÉTENTE ET SÉCURITAIRE DES NOUVEAUX EMPLOYÉS
FICHE TECHNIQUE # 64 INTÉGRATION COMPÉTENTE ET SÉCURITAIRE DES NOUVEAUX EMPLOYÉS Chez les jeunes de 15 à 24 ans, 54 % des accidents du travail surviennent dans les six premiers mois de l emploi. Pour tous
Plus en détailSérie «Connaissances et employabilité» Préparation au milieu de travail, 8 e et 9 e années
Série «Connaissances et employabilité» Préparation au milieu de travail, 8 e et 9 e années Les cours de la série «Connaissances et employabilité» du secondaire premier cycle sont axés sur l exploration.
Plus en détailDonnées de catalogage avant publication (Éducation, Citoyenneté et Jeunesse Manitoba) ISBN 0-7711-3999-9
Données de catalogage avant publication (Éducation, Citoyenneté et Jeunesse Manitoba) 371.9 Un travail collectif : Renseignements aux parents d élèves ayant des besoins spéciaux ISBN 0-7711-3999-9 1. Éducation
Plus en détailSondage d opinion sur les livres, les longs métrages, les périodiques canadiens et les œuvres musicales
Sondage d opinion sur les livres, les longs métrages, les périodiques canadiens et les œuvres musicales Sommaire exécutif Préparé pour le ministère du Patrimoine canadien 4 septembre 2012 Date d attribution
Plus en détailLe référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008
Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation Septembre 2008 Louis Plamondon Centre de recherche de l institut universitaire de gériatrie
Plus en détailGUIDE DE SOUMISSION D UN PROJET DE RECHERCHE
Direction générale adjointe Planification, qualité et mission universitaire Coordination de l enseignement et de la recherche 1250, rue Sanguinet, Montréal, QC H2X 3E7 Tél. : (514) 527-9565 / Téléc. :
Plus en détailM2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager
Formation Management M2S formation Animer son équipe Le management de proximité Manager ses équipes à distance Nouveau manager Coacher ses équipes pour mieux manager Déléguer et Organiser le temps de travail
Plus en détailLes effets à long terme de la garde non parentale sur les enfants. Avril 2010
Les effets à long terme de la garde non sur les enfants Avril 2010 Ce rapport a été préparé par : Enfants en santé Manitoba, South Eastman Health/Santé Sud-Est inc. and Division scolaire francomanitobaine
Plus en détailPosition de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets
Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Les services publics locaux de l environnement : des services discrets mais moteurs de développement Depuis leur mise en
Plus en détailPERSONNEL PROFESSIONNEL DES COMMISSIONS SCOLAIRES FRANCOPHONES. Comité patronal de négociation pour les commissions scolaires francophones
PERSONNEL PROFESSIONNEL DES COMMISSIONS SCOLAIRES FRANCOPHONES Comité patronal de négociation pour les commissions scolaires francophones Édition de février 2011 Réalisé par le Comité patronal de négociation
Plus en détailSCIENCES DE L ÉDUCATION
UniDistance 1 Centre d Etudes Suisse Romande Formation universitaire SCIENCES DE L ÉDUCATION En collaboration avec L Université de Bourgogne à Dijon Centre de Formation Ouverte et A Distance CFOAD UniDistance
Plus en détailComparaison des différentes versions des cadres du PAAS ACTION
Comparaison des différentes versions des cadres du PAAS ACTION Au cours de l année 2014-2015, Emploi Québec a modifié deux fois le chapitre du Programme d aide et d accompagnement social (PAAS) ACTION
Plus en détailN 163 - ROUX-PEREZ Thérèse. 1. Problématique
N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse CONSTRUCTION IDENTITAIRE DES ENSEIGNANTS EN FORMATION INTIALE : ENTRE REPRESENTATIONS PARTAGEES ET ELEMENTS DE DIFFERENCIATION DANS LE RAPPORT AU METIER 1. Problématique L étude
Plus en détailDiplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences
Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,
Plus en détailPOLITIQUE D OCTROI DES DONS ET COMMANDITES
POLITIQUE D OCTROI DES DONS ET COMMANDITES Groupe Affaires corporatives et secrétariat général 19 avril 2013 TABLE DES MATIÈRES 1. CADRE GÉNÉRAL...3 1.1 Politique NOTRE RÔLE SOCIAL...3 1.2 Imputabilité...3
Plus en détailLe référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique
A R D E Q A F Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique 1.1 Définition de la profession et du contexte de l intervention p. 2 1.2 Le référentiel d activités du Diplôme
Plus en détailPour un dialogue réussi enseignant parent parent enseignant
Pour un dialogue réussi enseignant parent parent enseignant le mot du médiateur de l éducation nationale Madame, monsieur, Parent, enseignant, vous aurez l occasion, au long de l année scolaire, de vous
Plus en détailLes approches globales et intégrées en promotion de la santé et du bien-être : les conditions nécessaires à leur développement 1
Les approches globales et intégrées en promotion de la santé et du bien-être : les conditions nécessaires à leur développement 1 Marthe Deschesnes, Ph.D. Catherine Martin, M.Sc. Adèle Jomphe Hill, Ph.D
Plus en détailProgramme des Nations Unies pour l'environnement
NATIONS UNIES EP Programme des Nations Unies pour l'environnement Distr. GÉNÉRALE UNEP/OzL.Pro/ExCom/68/12 2 novembre 2012 FRANÇAIS ORIGINAL : ANGLAIS COMITÉ EXÉCUTIF DU FONDS MULTILATÉRAL AUX FINS D APPLICATION
Plus en détailInformation, confiance et cohésion sociale dans un conflit environnemental lié à un projet de parc éolien au Québec
Information, confiance et cohésion sociale dans un conflit environnemental lié à un projet de parc éolien au Québec Résumé des résultats et conclusions de la recherche Marie-Ève Maillé, Ph. D. Centre de
Plus en détailRÈGLEMENTS, POLITIQUES ET PROCÉDURES
CÉGEP DE SEPT-ÎLES POLITIQUE INSTITUTIONNELLE DE VALORISATION DE LA LANGUE FRANÇAISE Service émetteur : Direction des études Instance décisionnelle : Conseil d administration Date d approbation : Le 20
Plus en détailDélivrance de l information à la personne sur son état de santé
Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Mai 2012 Préambule Le contenu et les qualités de l information Les modalités de la délivrance de l information L information du mineur, du
Plus en détailACCOMPAGNEMENT INDIVIDUEL
ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUEL DES MANAGERS ET DES DIRIGEANTS des démarches de croissance, d adaptation continue et de créativité dans des environnements et des marchés en mutation DIRIGEANTS ET MANAGERS EN
Plus en détailProgramme d appui aux nouveaux arrivants
2 0 1 0 R É V I S É Le curriculum de l Ontario de la 1 re à la 8 e année Programme d appui aux nouveaux arrivants TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 3 La raison d être du programme-cadre d appui aux nouveaux
Plus en détail