Staphylocoques dorés résistant à la méticilline «SARM» Eric Firre Médecine interne/ hygiène hospitalière CHR Citadelle Liège
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1 Staphylocoques dorés résistant à la méticilline «SARM» Eric Firre Médecine interne/ hygiène hospitalière CHR Citadelle Liège
2 Slide Bart Gordts
3 Slide : Anne SIMON
4 Slide : Marc STRUELENS
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7 MRSA INVASIF 2003 EARSS
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17 Oui mais en région Verviétoise?
18 Oui mais en région Verviétoise? SA et MRSA: distribution n SA total préval portage SA MRSA tot prev portage MRSA résistance % 2 6% 29% % 3 3% 11% % 10 12% 30% % 15 7% 22% % 3 3% 11% tot général % 18 5% 19%
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20 Chapitre 5 Identification of MRSA reservoirs. (Quand screener?) En situation épidémique (définir le seuil épidémique) Screening en continu (1 x par semaine) pour différencier les nouveaux cas des cas importés et mettre en œuvre les précautions additionnelles et la décontamination. Réaliser une étude descriptive des cas (fiches) Réaliser des typages Envisager la recherche de la cause (étude cohorte ou cas témoin) Dépistage éventuel du staff
21 Chapitre 5 Identification of MRSA reservoirs. (Quand screener?) Hors situation épidémique Pas de dépistage systématique même pour patients issus de structure «à risque de MRSA» Mais dépistage systématique dans les services à risque d infection à S aureus: chir cardiaque, chir ortho, USI, chir transplantation, hémodialyse, unités hémato-oncologie ainsi que tout patient partageant la chambre d un porteur Fréquence : à l admission puis 1 x par semaine (si antérieurement et pour détecter les nouveaux colonisés).
22 5 Detection of MRSA carriers among patients Si un screening est envisagé, on recommande de contrôler : - Nez et gorge ( il nous paraît préférable de réaliser des écouvillons séparés pour ces 2 sites) - Expectorations si toux productive, trachéotomie, ventilation. - Urines si cathéter urinaire. - Plaies chirurgicales si signes inflammatoires. - Sondes de gastrostomie ou supra-pubiennes. - Sites d insertion des cathéters centraux et d hémodialyse. - Escarres. En fonction de l unité concernée
23 Chapitre 4 Epidemiological investigation and follow-up of MRSA in the institution Difficultés Incidences basses Difficultés à séparer le screening du reste Difficultés à discriminer importé vs noso (pas de screening systématique à l admission) Donc In real time Rapporter sur 1 seul graphe ch patient colonisé ou infecté (en éliminant les redondances) sous forme de carrés (1 carré = 1 patient) Analyse sur base mensuelle ou trimestrielle en fct. de l incidence. Faire figurer +- 1 DS et +- 2 DS
24 Chapitre 4 Epidemiological investigation and follow-up of MRSA in the institution Evolution du nombre de nouveaux cas de M.R.S.A. en Nombre de cas Juillet Août Septembre Octobre
25 Chapitre 4 Epidemiological investigation and follow-up of MRSA in the institution In depth surveillance Les analyses en profondeur telles que fichage des patients positifs, génotypages, ratio des nouveaux cas/cas importés, les mesures d incidence et de densité d incidence ne doivent être mises en œuvre qu au cours de circonstances particulières : enquêtes ponctuelles systématiques programmées ou suspicion d épidémie. En effet, elles supposent un screening systématique de tous les patients admis. Un certain nombre d indicateurs devront être obtenus. Ce sont : % de R à la méticilline (tous prélèvements) Incidences de bactériémies par service Participation aux enquêtes nationales
26 Chapitre 6 : Decontamination of reservoirs Hospitalised patients Nez : Bactroban nasal 3 x / J pdt 5 J + toilette Iso Bet pdt 5 J Gorge : Corsodyl ou Iso betadine buccale (efficacité?) Plaies chirurgicales : ni bactroban ni fucidin; préférer iso betadine Escarres : pas de décontamination si La plaie peut être couverte Le patient est collaborant Sinon cf. précautions Plaie peu suintante additionnelles Urines sondées : pas de décontamination mais précautions additionnelles et retrait de la sonde si possible. Sonde de gastrostomie : pas de mesures spécifiques de décontamination mais précautions additionnelles Cathéter sus-pubien : idem sonde de gastrostomie avec précautions contact. Cathéter de dialyse : traitement systémique si signes inflammatoires locaux; précautions contact.
27 5. Detection of MRSA colonisation among staff Le screening du staff ne s envisage que dans des cas particuliers comme une situation épidémique par exemple. Le rôle de la médecine du travail en ce domaine ne nous apparaît pas prépondérant.
28 Chapitre 6 : Decontamination of reservoirs Decontamination of hospital staff - Cette éventualité n a pas de sens en situation non épidémique puisque le screening n est prescrit qu en situation particulière (comme épidémie) : bactroban nasal 3 x par jour pdt 5 jours + iso betadine Body Wash 5 jours - Pas d éviction du service mais port du masque pour les soins. - Contrôle après 5 jours.
29 Chapitre 6 : Decontamination of reservoirs Decontamination of the hospital environment - Utilisation d un produit désinfectant pour l entretien ménager dans tous les cas où des précautions additionnelles sont prescrites
30 Chapitre 7 additional barrier precautions Précautions «contact» : si portage nasal sans signes d atteinte des VRS ou VRI (absence de toux, expectos, éternuement, ) ainsi que urines, plaies catheters,selles chez un patient collaborant et continent. Précautions gouttelettes : si portage nasal et signes des VRS ou VRI, porteur de trachéotomie ou autre site contaminé chez un patient non collaborant ou incontinent.
31 Chapitre 7 additional barrier precautions Sortie de chambre pour examen : Si précautions contacts : appliquer les procédures standards Si précautions gouttelettes : masque, (nez, bouche, trachéo) Précautions additionnelles (blouse, gants) si patient agité, non collaborant ou incontinent)
32 Chapitre 8 Follow-up of patients and communication within and between health care institutions Cf. les conclusions du groupe «traçabilité des BMR» En bref En interne : tout faire pour développer un système d alerte informatisé géré par l HH permettant de gérer une base de données de patients connus comme colonisés par des BMR. A approuver par un comité d éthique. En relation avec l extra hospitalier : il est logique de souhaiter un transfert d information dans les 2 sens. Il est évident que les hôpitaux, mieux équipés et structurés devraient montrer l exemple en ce domaine. Il reste beaucoup de chemin à parcourir.
33 CRITERES DE DEFINITION DES GERMES MULTIRESISTANTS DU CHR DE LA CITADELLE BACTERIES SUIVIES RESISTANCE ( fournie par l antibiogramme) ANTIBIOTIQUES AUXQUELS ELLES SONT HABITUELLEMENT RESISTANTES.R.S.A. ethicilline Resistant Staphylococcus aureus) A l Oxacilline Aux pénicillines (Clamoxyl, Augmentin, Floxapen ) Toutes les céphalosporines A l Aztreonam (Azactam ), à l Imipenem (Tiénam ), au Méropenem (Méronem ). Souvent résistantes à : l Ofloxacine (Tarivid ), la lévofloxacine (Tavanic ) et aux macrolides eudomonas aeruginosa enotrophomonas maltophilia A la Ceftazidime et à l Amikacine A tout sauf au Cotrimoxazole Toutes les céphalosporines et les aminoglycosides (Ceftazidime = Glazidim ) (Amikacine = Amukin ) nterobacter aerogenes A la Ceftazidime et à la Lévofloxacine Les céphalosporines sauf le Céfépime (Maxipim ) et les pénicillines à large spectre, les quinolones et souvent les aminoglycosides. (Lévofloxacine = Tavanic ) nterococcus A l Ampicilline et/ou à la Vancomycine Toutes les pénicillines et céphalosporines et en cas de résistance à la vancomycine (Vancocin ), les glycopeptides. coli et Klebsiella sp producteurs E.S.B.L.: (Beta Lactamase à Spectre Etendu) A la Ceftazidime Les céphalosporines sauf le Céfépime (Maxipim ) et les pénicillines à large spectre, les quinolones et souvent les aminoglycosides
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