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1 Distinction coût par nature, section, porteur La comptabilité analytique livre des informations sur le genre, l origine et la finalité des coûts. Elle peut donc se séparer en 3 parties : Comptabilité par nature Elle présente le genre et l importance des coûts de l exploitation. Elle indique quels coûts sont engendrés par le processus de production. Exemples : Matières premières, salaires, locations, frais de téléphone, courant, assurance, entretien véhicule, etc. Ce sont en fait les charges à proprement dites liées à l exploitation. Comptabilité par sections Elle informe sur l origine des coûts. C est en quelque sorte une division de l exploitation. Cela peut être un département ou encore un espace géographique, dont le but pour l entreprise est de connaître ses frais. Exemples : Achats, fabrication, distribution, centrale téléphonique, service d entretien, embouteillage, immeuble, véhicule externe, marketing, etc. C est finalement tous les départements endroits, types où des coûts par nature vont être ventilés. Par exemple, le coût par nature «frais d essence» sera partiellement ventilé sur la section «véhicule externe». On cherche ainsi l origine du coût. D où viennent mes frais d essences? Ils viennent des véhicules externes. Comptabilité par porteurs Elle indique la finalité des coûts. Un porteur de coûts est un produit ou une prestation dont l entreprise souhaite connaître la rentabilité. Ça peut également être une gamme de produit ou même parfois une région, tout dépend des objectifs de l entreprise. Si une entreprise organise des voyages, elle pourrait chercher quelle région lui est la plus profitable par exemple. Exemple : produit A, produit B, ligne gourmet, confitures, produits commerciaux, etc. Méthodes de base de calcul Il est important de savoir les diverses façon qu on a de calculer les coûts. Nous pouvons les calculer sur la base des coûts actuels, des coûts normaux ou des coûts standards. Coût actuel Ce sont les coûts qui résultent de la multiplication d une quantité actuelle à un prix actuel Exemple : 11h (Qa) à Fr (Pa) = Fr Coût normal Ce sont les coûts où les prix des ressources sont normalisés (budgétisés). Ils résultent donc de la multiplication d une quantité actuelle par un prix normal ou budgétisé. Exemple : 11h (Qa) à Fr (Pb) = Fr. 1'100.-

2 Coût standard Ce sont les coûts résultant de quantités et de prix normalisés. Ils résultent de la multiplication d une quantité budgétisée par un prix budgétisé. Exemple : 10h (Qb) à Fr (Pb) = 1'000.- La comparaison entre ces 3 types de coûts est un outil essentiel qui permet de constater les écarts, de les analyser et d engager les mesures correctrices nécessaires. Dans ces exemples, on a un écart de 110 entre la plus petite et la plus grande valeur, ce qui représente tout de même 10% de la plus grande valeur. De la financière à l analytique En comptabilité financière, on parle de charge. La charge est un terme qui, économiquement, ne véhicule pas nécessairement une information exacte. Elle est influencée par les prescriptions légales et les variations des réserves latentes. En comptabilité de gestion, on va parler de notion de coût. Le coût est une charge effective et objective déterminée selon des principes économiques. Pour obtenir des coûts on doit faire des délimitations/ajustements, enlever tout ce qui est hors exploitation et des coûts calculatoire qui vont augmenter la charge. Charges Coûts 1 ajustements 2 Hors exploitation ou extraordinaire 3 Coûts calculatoires Les ajustements La plupart des charges de la comptabilité générale vont être reprises en analytique mais certains ajustements peuvent être nécessaires pour disposer d informations économiquement correctes Les ajustements peuvent être temporels ou matériels L ajustement temporel C est une adaptation d une charge non délimitée par période comptable. Cet ajustement n intervient donc que si les transitoires n ont pas été tenus correctement dans la comptabilité générale. On peut donc en principe considérer tous les transitoires comme étant des délimitations temporelles. Les variations de stocks sont également une délimitation temporelle, sans pour autant prendre en considération les réserves latentes. Exemple : les charges de salaires s élèvent à Fr. 2'600'000. Les heures supplémentaires effectuées durant le 1 er trimestre n ont ni été payées, ni été saisies dans la comptabilité générale. Elles s élèvent à 150'000.- Dans ce cas précis, il faut faire un ajustement de 150'000. Nous avons en effet une charge de 2'600'000 mais des coûts réels de 2'750'000.-

3 L ajustement matériel C est une adaptation de la charge comptable aux coûts effectifs des ressources consommées par la production. Généralement, la délimitation a pour but d éliminer les effets des variations des réserves latentes. Exemple : dans la CG, les stocks de 3 mio figurent aux 2/3 de leur valeur réelle. Il n y a pas de réserves latentes au début de l exercice. La charge de MP est de 15 mio. Par conséquent, un ajustement de 1'500'000 est nécessaires et les coûts s élèvent à 13'500'000. En effet, dans ce cas notre stock vaut réellement 450'000 il faudrait passer l écriture stock à charges marchandise pour le même montant, la charge diminuerait donc de 150'000. D ailleurs pour les réserves latentes, seule la VARIATION est prise en compte dans la délimitation! Si la variation est positive, les coûts seront inférieurs aux charges, et vice-versa. Exercice Nature de Opération CG Délimitation CAE la charge matérielle MP La diminution de stock selon CAE est de 36. En CG, l évaluation est fixée à 33.33% en dessous de la valeur d acquisition Salaires Les avoirs en vacances et heures supplémentaires ont augmenté de 20 Charges Le taux de majoration calculé des charges sociales sociales et de 15% des salaires Frais Des prélèvements d essence de 3 pour la voiture de véhicule la directrice ont passé dans les frais de véhicules Intérêts La valeur d acquisition de l immobilisation est de en CAE, la moitié de la valeur d acquisition est rémunérée au taux de 8% Amortisse Au cours de la période, 5 de RL ont été dissoutes sur ments les immobilisations corporelles Produites Lors de l activation des ordres internes, 3 de des ordres internes réserves latentes ont été créées en CG pour des raisons fiscales Variation En CG, l augmentation des stocks de produits finis a stock été enregistrée à 66.66% du coût de production Ventes brutes Ce montant correspond aux ventes facturées Réduction des ventes En CAE, les réductions de ventes sont calculées à 1% des ventes brutes En gras les infos qui nous sont données Les charges hors exploitation et extraordinaires Elles ne sont jamais reprises en comptabilité de gestion, car l objectif est de déterminer le prix de revient de la production dans les conditions «normales». Exemple : les charges hors exploitations s élèvent à 2 millions. Dans la comptabilité de gestion, on fait un ajustement de 2 millions.

4 Les coûts calculatoires Aussi appelés coûts supplétifs, ces coûts ne figurent pas dans la comptabilité générale, mais ils sont pris en compte dans la comptabilité de gestion selon des critères économiques. Les plus fréquents sont l intérêt sur le capital propre, le coût du salaire du chef d entreprise. Les intérêts calculatoires Prenons ensemble cet exemple puisque c est le plus compliqué L intérêt en comptabilité générale concerne la rémunération pour la mise à disposition de la dette mais le capital propre n est pas rémunéré. Par conséquent, afin de rémunérer la totalité des ressources engagées dans l exploitation, la comptabilité de gestion tient compte d un intérêt calculatoire. Le taux de l intérêt dépend des facteurs du risque et de la structure du capital. Risque : basé sur un taux d intérêt pour un placement sans risque augmenté d une prime de risque Taux d'intérêt pour un placement sans risque 5% Prime de risque 7% Total 12% Structure : un certain pourcentage pour les fonds propres et un autre pour les fonds étrangers avec la possibilité de calculé le taux moyen pondéré : Exemple : Une entreprise se finance avec 60% de fonds étrangers et 40% de fonds propres. Elle peut obtenir des fonds étrangers à 8% et estime la rentabilité minimale des fonds propres à 20%. Le taux moyen pondéré est de 12.8% 60% x 8% = 4.80% 40% x 20% = 8.00% t moyen pond 12.80% L intérêt calculatoire se compose des éléments suivants : - Le capital d exploitation = le montant investi dans les actifs. Attention, le capital investi hors exploitation n est pas rémunéré!! - Il faut que les actifs soient à la valeur réelle prise en compte du solde des réserves latentes! - Il faut enlever le capital non rémunéré, c est-à-dire le capital mis à disposition sans intérêt ou dont les intérêts ont déjà été facturés dans le prix d achat, par exemple les fournisseurs ou des avances de clients. Si les passifs transitoires traitent de marchandises, ils sont également considérés comme les fournisseurs. - Le capital d exploitation varie constamment. Il peut être déterminé sur la base des chiffres de la clôture, mais généralement, il l est sur la base d une moyenne entre le capital au début et le capital à la fin d un exercice. - Ne pas prendre en compte les frais de fondation

5 Marche à suivre des intérêts calculatoires Intérêts calculatoires Capital Hors exploitation Actifs d exploitation à la valeur comptable + Réserves latentes Actifs d exploitation à la valeur réelle - Capital non rémunéré Capital d exploitation à rémunérer V Z Capital moyen à rémunérer (D) Moyenne entre V et Z Intérêts calculatoires a% D x a% Les coûts de salaire Les salaires englobent la rémunération contractuelle et les charges sociales. Les salaires peuvent être des coûts directs ou indirects. La détermination entre les charges et les coûts concerne : Les heures supplémentaires Le droit aux vacances La ventilation du 13 e mois de salaire Le salaire du chef d entreprise Les coûts d amortissement En comptabilité de gestion, la première chose primordiale liée aux amortissements est d éliminer les réserves latentes. De plus, dans la comptabilité générale, on a souvent recours à des méthodes telles que la méthode géométriquement dégressive ou linéaire. En comptabilité de gestion, on doit comptabiliser la diminution EFFECTIVE de la valeur, raison pour laquelle on choisit souvent l amortissement selon l utilisation. Souvent, nous calculons le taux d amortissement sur la valeur d achat de départ. En comptabilité de gestion, il est fréquent de faire un ajustement et de calculer l amortissement sur la valeur de remplacement du bien. Exemple selon l utilisation Une entreprise qui a acheté une machine 1.5 million l amorti linéairement sur 5 ans. La capacité totale d utilisation de la machine est estimée à 15'000 heures. Les heures d utilisation pour chaque année sont de 2'000 (1), 3'000 (2), 4'000 (3), 5'000 (4) et 1'000 (5). Ans Charges Ajustements Coûts Il arrive parfois que la durée d utilisation prévue soit mal estimée. Nous avons 2 cas ; soit elle est plus courte que planifiée, soit elle est plus longue. Utilisation plus courte :

6 Un ajustement est nécessaire. Dans notre exemple ci-dessus, la machine n est par exemple pas utilisée pour la 5e année. Nous faisons alors un ajustement de 75'000 pour l année 4 car nous faisons comme si l amortissement était linéaire sur 4 ans et non sur 5 ans, soit (1.5 millions / 4 = 375'000) Ans Charges Ajustements Coûts ) Plus 300'000 de charges extraordinaire Utilisation plus longue : Ici, c est le même principe. Si par exemple après les 5 ans l entreprise décide de garder encore 3 ans la machine, il n y aura plus d amortissement comptable mais dans la comptabilité de gestion on calcule pour chaque année un amortissement comme si les 1.5 millions étaient amortis sur 5 ans (1.5 millions / 8 = 187'500). Ans Charges Ajustements Coûts Coûts administratifs (savoir schéma) à faire encore Coûts complets coûts partiels Coûts complets Le calcul aux coûts complets a pour but de ventiler la totalité des coûts sur les produits. Selon ce système les coûts sont classifiés en coûts directs et en coûts indirects. Les coûts directs sont ceux qui peuvent directement être attribués à un porteur, par exemple les coûts de matières premières, certains coûts de salaires. Les coûts indirects ne sont pas propres à un porteur. Ils sont saisis par sections et sont ventilés ultérieurement sur les produits au moyen d une clé de répartition ; par exemple les coûts de location, d énergie, d administration, etc. Coûts partiels Le calcul aux coûts partiels ne ventile qu une partie des coûts sur les porteurs, soit les coûts variables. Ce système répartir donc les coûts en coûts variables et en coûts fixes. Coûts partiels Chiffre d affaires - coûts variables = Marge de contribution - coûts fixes = Résultat d exploitation

7 Les coûts variables évoluent avec le volume de production ; plus la production augmente, plus les coûts variables croissent. Les coûts fixes restent constants quel que soit le niveau de production. Exemple : vous avez une entreprise qui vend des sandwichs. Les coûts de MP vont augmenter en fonction des ventes réalisées mais les coûts de location, que vous vendiez 1 ou 1000 sandwichs, ils seront identiques. Coûts primaires coûts secondaires La notion de coûts primaires et de coûts secondaires est abordée au chapitre suivant. Les coûts primaires sont l ensemble des coûts indirects ventilés sur les sections et les coûts secondaires sont les coûts totaux ventilés sur les section principales, soit les coûts primaires + la ventilation des sections auxiliaires. Ventilation nature sections Le fonctionnement des sections Les sections sont des centres de coûts. En divisant l exploitation en sections, nous pouvons ainsi mieux contrôler les coûts puisque chaque section est subordonnée à un responsable. Nous pouvons distinguer les sections auxiliaires qui ont une fiction de soutien et sont ensuite ventilées sur les sections principales (bâtiment, réparations, centrale électrique) et les sections principales qui sont en lien avec le processus de fabrication (approvisionnement, fabrication, distribution, etc.). Dans la comptabilité générale, des logiciels permettent de répartir directement les différents montants lors des écritures qui sont liés à telle ou telle section. Exemple Selon le plan comptable : entretien 6100, transport 6'200, matériel de bureau 6500, créancier Selon le plan des sections : Achat 10, Fabrication 20, Distribution Achat de matériel de bureau pour la fabrication, 5' Frais d entretien pour la section de distribution, 12'000.- Transactions Doit / Avoir Montant 1. Achat matériel / Frais d entretien / La ventilation des coûts sur les sections Elle s effectue par clés de ventilation exprimées en unité monétaire ou en quantité (m2, kg, km, ) et peuvent être simples (Fr.) ou composées (m3 x km). Matières indirectes Elles sont utilisés en fonction de chaque section donc les coûts se comptabilisent en fonction des bons de sortie

8 Les salaires Les collaborateurs sont liés à telle ou telle section, c est donc ainsi facile de ventiler les salaires en fonction des collaborateurs. Les locations Elles sont ventilées en fonction des m2 utilisés pour chaque section avec la possibilité d utiliser un coefficient de qualité. Sections m2 Coeff qualité m2 pondérés Coût de location Entretien Achats Fabrication Distribution Le calcul se fait ensuite sur les m2 pondérés. Les intérêts calculatoires Les coûts se ventilent en fonction de l élément du bilan. Par exemple les intérêts liés aux débiteurs, liquidités et créanciers sont ventilés sur la section administration, les intérêts liés aux stocks sur la section achats, les autres intérêts des immobilisés sur la section les concernant. Les autres coûts Les autres coûts sont répartis selon des clés de répartition (1/12, 4/12, etc.) La ventilation des coûts auxiliaire Les sections auxiliaires sont ensuite réparties sur les sections principales et la ventilation s effectue au moyen d une clé de répartition. Par exemple, la section auxiliaire entretien a effectué 7'500 heures de travail dont 3'000 pour les achats, 2'000 pour la fabrication et 2'500 pour la distribution. Sections réciproques Les prestations peuvent être unilatérales, c est-à-dire qu une section fait un travail pour une autre ou alors réciproque. Dans le cas d une section réciproque, une section A effectue un travail pour une section B, qui elle-même effectue également un travail pour la section A. La facturation peut s effectuer aux coûts budgétisés mais dans ce cas le coût est évalué à un prix standard. Ça a l avantage de la simplicité, mais ça introduit des prix normalisés dans un système basé sur les coûts actuels. Nous prenons donc dans la majorité les coûts actuels et non budgétisés.

9 La facturation peut être résolue de 2 manières : Itération La méthode par itération se base sur un coût de base, une augmentation et un total. On compare les 2 sections en indiquant le pourcentage d augmentation. Exemple : les bâtiments occupent un surface de 800 m2, dont 80 m2 pour la section réparations. La section réparation a travaillé 2'500 heures, dont 500h pour la section bâtiment Bâtiment + 20% Réparation Réparation + 10% Bâtiment Niveau Base Supplément Total Niveau Base Supplément Total 1 20' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' La base de niveau 1 est le montant total lié aux coûts primaires pour chaque section. Le 1 er supplément se calcul en pourcentage par rapport aux données sur le montant de base du niveau 1 de l autre section (dans notre exemple respectivement 27'000 x 20% pour la section bâtiment et 20'000 x 10% pour la section Réparation) Les suppléments suivants se calculent en pourcentage par rapport aux données sur le supplément du niveau supérieur de l autre section. Dans notre exemple le supplément 2 de la section bâtiment est obtenu en multipliant 2'000 par 20%, le supplément 3 en multipliant 540 x 20%, etc. et le supplément 2 de la section Réparation est obtenu en multipliant 5'400 x 10%, le supplément 3 en multipliant 400 par 10%, etc. Nous calculons ainsi de suite jusqu à ce que le supplément devienne inférieur à 1.- et là se trouve le montant des coûts exacts affectés aux 2 sections en questions. (en gras dans l exemple) Inconnu On fait simplement une équation à 2 inconnus. Exemple : La section entretien a travaillé en tout 2'000 heures, dont 200 heures ou 10% au profit de la section administration. (section auxiliaire) La section administration a travaillé 6'000 heures, don 300 heures ou 5% au profit de la section Entretien. (section auxiliaire) Les coûts primaires de la section entretien sont de 80'000 et ceux de la section administration de 200'000.

10 Soit x les coûts totaux définitifs de la section Entretien. Soit Y les coûts totaux définitifs de la section Administration x = 80' y y = 200' x x = 80' (200' x) x = 90'452 y = 200' (90'452) y = 209'045 Coûts par section Sections auxiliaires Sections principales Entretien Administratio Achats Fabrication Distribution n Coûts primaires ' Heures Entretien h 200h 400h 800h 600h Administration 300h h 1 500h 1 800h 2 400h Ventilation Entretien Administration ' Valorisation des MP L évaluation des stocks peut se faire de différentes manières. Nous avons analysé 2 méthodes : FIFO et CMP La méthode FIFO, sous l abréviation First in First out veut tout simplement dire que nous sortons les MP au prix d achat le plus ancien en premier et ainsi de suite. Cette méthode, en période d augmentation des prix, va «sous-estimer» notre prix de revient d achat, et vice-versa. La méthode des coûts moyens pondérés est simplement la formule Q x P pour chaque achat ensuite divisé par Q total et x Q vendu Date d achat Qté Prix unit Nous avons vendu 370 articles au prix de Coût marchandise selon FIFO : 120 x x x 88 = Coût marchandise selon CMP : (120* x x 88) / 520 x 370 = Notons que dans cet exemple la différence est minime mais pour des quantités importantes, la différence peut avoir un impact majeur sur le résultat final.

11 Mécanique complet du décompte d exploitation Décompte d'exploitation Calcul des coûts par nature Par sections par porteurs Sections auxiliares principales (CH = charges, CT = coûts) CH var CT A B B Coûts directs Coûts directs de matières y o x --> --> x x x Coûts directs de salaires y o x --> --> x x x Coûts indirects Coûts indirects de matières y o x --> x x x x x x Coûts indirects de salaires y o x --> x x x x x x Autres coûts d'exploitations y o x --> x x x x x x Charges hors exploitation ou exceptionnelles y o Coûts calculatoires - o x --> x x x x x x y o x x x x x x x x x x Facturation interne (x) x x x x x Répartition des sections auxiliaires --> x x x x --> x x x - - x x x x Répartition des sections principales --> x x x --> x x x --> x x x PRFP x x x Variation semi-finis y o x --> x x x PRF semi-fini x x x variation produits finis y o x --> x x x PRFPV x x x Coûts de distribution y o x --> --> x x x PRC x x x Chiffres d'affaires y o x --> x x x Résultat y o x x x x

12 Mécanique de tenu par compte (avec transit) Maintenant, il faut savoir que la comptabilité se tient également sous un système de compte en T. On peut distinguer 10 étapes : 1 ère étape Reprise des charges de la comptabilité générale et reprise des produits ==> ouverture des comptes 2ème étape Délimitation matériel ==> attention à la donnée (soit par un décompte d'exploitation où les délimitations sont déjà faites soit dans les réserves latentes) Comptabilité Transit MP Intérêts Autres coûts VS Stocks 1/1 2) (1 1) ) 250 1) 620 1) (2 2) 200 2) par nature Salaire Amortissements VS Stocks 1/2 Ventes 1) ) 380 1) (

13 par nature 3ème étape Ventilation des coûts directs coûts directs MP Intérêts coûts indirects Autres coûts VS Stocks 1/1 1) (3 1) (4 1) (4 1) (8 4ème étape 2) 200 2) 100 Ventilation des coûts indirects 5ème étape Ventilation de la section réprations Salaire Amortissements VS Stocks 1/2 Ventes 6ème étape 1) (3 1) (4 1) ( (2 Ventilation des sections principales (Achat + Fabricat ) 7ème étape VS 1/ Entrées des produits 1/1 par sections 8ème étape VS 1/1 4) Réparations (5 4) Achats (6 4) Fabrication (6 4) Distribution (9 Sorties des produits 1/1 4) (5 4) 60 4) 180 4) 100 4) (5 4) 240 4) 200 4) 80 9ème étape 5) 50 5) 100 5) 40 Veniltaion de la section distribution

14 Compte d'exploitation PRC-A 10) (10 Ventes A PRC-B 10) (10 Ventes B BN 10) Clôture des comptes Comptabilité Ventes 10) (2 10) 4500 Prod-A Vendus Prod-B Vendus 8) (10 8) (10 9) 100 9) 200 Transit 2) (1 300 ( ( Compte d'exploitation PRC-A 10) (10 Ventes A PRC-B 10) (10 Ventes B BN 10)

15 De la compta de gestion à la unitaire Le coût des unités d œuvre L unité d œuvre est une valeur de référence (kg, m2, etc.) et son coût est égal aux coûts totaux de la section divisés par la grandeur de référence. Exemple Les coûts de la section Fabrication sont de 1.6 mio alors que les machines ont tourné durant 20'000 heures. Le coût de l heure-machine est de Fr Le coefficient de majoration exprime la relation entre coûts indirects et une autre grandeur de référence. Un coefficient de majoration est déterminé pour chaque section principale. Exemple : les coûts indirects de la section Achats sont ventilés en proportion des coûts directs de matières premières, etc. Le calcul des coûts par porteurs Le prix de revient global par porteur Un porteur de coûts est un produit par exemple. Le calcul va nous permettre de voir la rentabilité du produit pour mieux structurer la gamme de production. Pour calculer le PRC par produit, on procède simplement au décompte d exploitation (p.12) La comptabilité par nature reprend les charges de la générale et les apure de toute influence non économique. La comptabilité par sections reprend les coûts indirects. Les sections auxiliaires sont ventilées sur les principales qui sont ventilés sur les porteurs en fonction de coefficient de majoration. La comptabilité par porteurs détermine le PRC des produits vendus, ainsi que le résultat par porteur Variation des stocks Lorsqu on cherche à connaître la rentabilité d un produit, on s intéresse aux produits vendus et non aux produits fabriqués, c est pourquoi il faut tenir compte de la variation de stock. Exemple : on produit 2'200 unités à 1.- = 2'200 et on vend 2'000 unités à 1.25 = 2'500. En tenant compte des coûts de distribution de 100, on pourrait croire que le bénéfice est de 200. Mais si on tient compte de l augmentation du stock, notre bénéfice est de 400! En effet, une augmentation du stock entraîne une diminution de charge tandis qu une diminution du stock entraîne une augmentation de charges : Variation des stock Augmentation Stock / Variation stock 200 Diminution Variation stock / Stock 200 Ici, le compte variation de stock est un compte de charge. C est le PRAMA qui se modifie.

16 Schéma récapitulatif des coûts par porteur Prix de revient par porteurs 1. Prix de revient de fabrication de la production +/- variation des produits semi-finis 2. Prix de revient de fabrication des produits finis +/- Variations des produits finis - Coûts de fabrication des produits internes 3. Prix de revient de fabrication des produits vendus + Coûts de distribution 4. Prix de revient commercial Méthodes Il existe 2 méthodes pour déterminer le prix de revient unitaire par porteurs Par division On utilise cette méthode avec des produits homogènes. Il peut se faire par division simple ou au moyen de coefficient d équivalence. Par division simple On divise simplement le total des coûts par le nombre d unités produits. Par exemple, l entreprise a fabriqué 1 mio de litres d un produit et les coûts se sont élevés à 100'000. Le prix de revient du litre est donc de Fr Avec coefficient d équivalence C est lorsqu on fabrique un seul produit (donc homogène) mais en plusieurs variante. Dans ce cas-là, on va pondérer les coûts totaux par l unité de calcul (nombre d éléments x coefficient). Ex On fabrique des bouteilles d eau de 1.5 litre, de 1 litre et 0.3 litre. On en fabrique respectivement 100'000, 180'000 et 320'000. Les coûts totaux sont de 255'600. Nombre de bouteilles Coefficients d équivalence Unités de calcul Coûts totaux Coûts unitaires Pour obtenir les coûts totaux pour chaque grandeur 255'600 / 426'000 x 150'000 = 90'000, etc. Pour obtenir les coûts unitaires : coûts totaux / nombre de bouteilles Par majoration C est lorsqu il y a des produits hétérogènes. Les coûts indirects sont facturés aux porteurs au moyen d un coefficient de majoration.

17 Le coefficient de majoration pour les coûts indirects est souvent en proportion des coûts directs! Il peut être déterminé de 2 manières : La manière sommaire Les coûts indirects sont exprimés par rapport à une référence unique de majoration sur la base d un ou des coûts totaux direct(s). Par exemple, on sait que les coûts totaux directs sont de 800'000 et que les coûts indirects totaux sont de 322'000. On sait que pour 1 commande, il nous faut 2'000 de MP et 3'600 de salaires. On peut déterminer le PRC comme les coûts indirects représente 40.25% des coûts directs on ajoute 40.25% de 5'600 et on obtient 7'854. La manière différenciée Ici, un coefficient de majoration est déterminée pour les coûts indirects de chaque sections principales. Par exemple, les coûts indirects de la section achat en fonction des MP, la section fabrication en fonction des salaires, la section distribution en fonction du PRFPV. Coûts totaux Commande Matières premières directes Section Achats 40% Salaires directs Section fabrication 20% PRFPV 1' Section distribution 10% PRC 1' Les données des MP et salaires par commandes sont données et les coûts totaux également. Si on dit que la section achat et ventilée par rapport au MP, on voit que ça fait 40%, on ajoute donc 40% au 2'000, et ainsi de suite.

18 Présentation décompte d exploitation Le décompte d exploitation peut se focaliser sur la production ou sur la vente. La différence entre els quantités vendues et les quantités produites émane des variations des stocks ½, des variation de stock 1/1 et des prestations propres activées. Si on reprend l exercice de tenue par compte, ça donnerait : Compte d'exploitation Compte d'exploitation de la production des ventes Par nature Par sections Par porteur CAN 7' CAN 7' CAN 7' CAN 7' stock 1/ stock 1/ stock 1/ stock 1/ stock 1/ stock 1/ Revenu de la production 6' Revenu de la production 6' Revenu de la production 6' MP -3' MP -3' PRFPV -6' Salaires directs -1' Salaires directs -1' PRFP -5' Distribution Intérêts Achats Amort Fabrication Autres coûts Distribution Distribution Bén. Expl Bén. Expl Bén. Expl Bén. Expl Ajustements Ajustements Achats Achats Bén. Entr. 1' Bén. Entr. 1' Bén. Entr. 1' Bén. Entr. 1' Nous pouvons donc avoir une focalisation production en se concentrant sur les comptes par nature, par sections pou par porteur. Le résultat restera le même pour autant Différentiation coût complet Les coûts partiels Si on parle de coûts partiels, seule la partie variable des coûts est ventilée sur les porteurs. Le but est de déterminer la marge de contribution par porteur, ce qui représente la contribution de chaque produit pour couvrir les coûts fixes totaux de l entreprise. Porteur de coût A B C total Chiffres d'affaires X X X X - Coûts variables X X X X = marge de contribution X X X X - coûts fixes X = Résultat d'exploitation X

19 Les coûts variables Les coûts variables changent en fonction du volume de production. La variation peut être plus que proportionnelle (la production augmente de 5%, les coûts de 8%), proportionnelle (identique) ou moins que proportionnelle (la production augmente de 5%, les coûts de 3%) mais en compta de gestion, les coûts sont normalement proportionnels. Les coûts fixes Les coûts fixes ne varient pas en fonction du niveau de production, jusqu à un certain niveau. Exemple : quand on est obligé d acheter de nouvelles infrastructure à cause d un trop grand niveau de production. Les coûts unitaires Les coûts variables ne changent pas en fonction de l unité tandis que les coûts fixes par unité diminuent à chaque unité de production supplémentaire puisqu on divise le total des coûts fixes par le nombre d unités produites. Exemple : j ai des coûts variables de par produit et des coûts fixes de 1'500. Si je fabrique 1 pièce, mon coût unitaire sera de 500 (variable) et de 1'500 (fixe). Si je fabrique 3 pièce mon coût unitaire sera de 500 (variable) et de 500 (fixe on divise les 1'500 par le nombre de pièce diminue en fonction de la production). Les méthodes de séparation des coûts Premièrement, il faut savoir que les coûts directs sont variables, les coûts indirects peuvent être variables (énergie en fonction de la production), fixe (loyer) ou des deux (communication). Maintenant, il faut essayer de séparer les coûts variables des coûts fixes. La méthode des écarts de production C est une méthode approximative pour séparer les coûts variables des coûts fixes dans les coûts indirects. déterminer l augmentation moyenne des coûts entre 2 volume, en faisant l hypothèses que les coûts variables évoluent proportionnellement. Exemple Période Quantités Coûts de produites production Les coûts variables correspondent à la variation des coûts sur la variation des quantités. On prend les 2 extrémités : ( )/( '000) = 5 = a Y = ax + b où y= coûts a = variable, x = quantité et b = fixe 55'000 = 7'000 x 5 + b b =

20 La méthode de la régression linéaire C est une méthode qui a pour but de déterminer la fonction linéaire d une série d observation X = quantité de chaque période la moyenne des quantités Y = coûts de chaque période moins la moyenne des coûts Les coûts variables sont égales à la somme des XY / la somme des X 2 Décompte exploitation Le décompte d exploitation est presque identique à celui vu plus haut, à la différence qu on sépare les coûts variables des coûts fixes (voir un exemple p. 68 du livre). La différence entre les variables et les coûts fixes se situent au niveau des sections Les coûts fixes sont ensuite reportés tout en bas du tableau et seront seulement portés en diminution de la marge de contribution à la fin pour trouver le bénéfice Sinon c est pareil, à l exception qu on trouve le PRC variable et que la différence entre ce PRC et le CAN donne la marge de contribution, à laquelle il faut encore soustraire les coûts fixes. La marge de contribution à plusieurs niveaux Les coûts fixes peuvent être localisés à l échelon du produit, des groupes de produits, des divisions, etc. Nous pouvons ainsi obtenir plusieurs marge de contribution, en élargissant à chaque marge un peu plus ce qu on prend en compte. A11 A12 A1 Chiffres d affaires Coûts variables Marge de contribution CF de produits Marge de contribution CF de groupe de produits Marge de contribution 3 - CF de département Marge de contribution 4 - CF d entreprise Résultat Variation des stocks aux coûts complets et aux coûts partiels Si on calcule la variation de stocks aux coûts complets ou aux coûts partiels, l influence sur le résultat ne sera pas identique. En effet, la variation aux coûts partiels sera toujours plus petite, puisqu on ne prend pas en compte les coûts fixes. Ainsi en cas d augmentation des stocks, la variation aux coûts complet aboutit à un meilleur résultat et en cas de diminution des stocks, la variation aux coûts partiels aboutit à un meilleur résultat

21 Exemple : au Stock initial, on a un produit composé de 100 de coûts directs variables et de 60 indirects dont 30 variables. Que se passe-t il si mon stock final est composé de 300 de coûts direct variable? SI Coûts complet Coûts partiels Coûts directs variables Coûts indirects - totaux variables - 30 SI SF Coûts directs variables Coûts indirects - totaux 180 (60%) - - indirects - 90 (30%) SF Variation Le prix de revient unitaire aux coûts partiels Il peut être à nouveau calculé avec la méthode par division ou par majoration Par division Unités Coûts partiels Totaux Unitaires MP Salaires directs ACP 200'000 (seulement part variable) 400 PRFP augm. Stock PRFPV Distribution 27'000 (seulement part variable) 60 PRC Les coûts unitaires ne varient pas s il y a une diminution ou augmentation de stock car on prend seulement en compte les coûts variables Par majoration Idem que la manière différenciée, mais on prend en compte uniquement les parties variables (les coûts directs, une partie des coûts indirects) Nous pouvons ensuite comparer les coûts partiels et les coûts complets (méthode par majoration vue plus haut). Le PRC des coûts complet nous donne la limite de prix à long terme, tandi que le PRC des coûts partiels nous donne la limite de prix à court terme.

22 Exemple Un hôtel a déterminé que le prix de revient de la chambre est de 90.-, dont 50.- variables. En haute saison, le prix de la chambre est fixé à Fr En basse saison, l entreprise peut proposer les chambres pour 80.- seulement. C est en dessous de son PRC mais, à court terme, ça lui permet d avoir une marge contributive supplémentaire de Fr pour couvrir ses frais fixes qui sont là dans tous les cas. Seuil de rentabilité Le calcul du point mort Le point mort est le chiffre d affaires minimum pour réaliser un résultat nul. C est lorsque les coûts totaux sont égaux au chiffre d affaires. Les formules Pour trouver la valeur de chiffre d affaires à atteindre : Coûts de prod PMV (CA x CF) / (CA-CV) Pour trouver la quantité de ventes à réaliser : PMQ volume prod CF / MC unitaire coûts totaux coûts fixes chiffres d'affaires le fameux point mort :-) 3.5 Décisions basées sur les coûts variables Limite inférieur de prix à CT Prix de revient unitaire aux coûts complets = Limite inférieure de prix à long terme Prix de revient unitaire aux coûts partiels = Limite inférieure de prix à court terme Calcul des coûts variable joue un rôle pour la politique de prix (surtout pour saisonnier) Exemple Hôtel détermine le prix de revient à 90.- la nuit, dont 50.- sont des coûts variables. En haute saison, le prix de chambre est fixé à tandis qu en basse saison, le prix d une chambre est de 80.- pour attire plus de monde. Calcul du point mort = seuil de rentabilité = CA minimum pour réaliser un résultat nul Point mort en valeur (PMV)

23 Point mort en quantité (PMQ) PMV = PMQ = CA CF CA CV CF MC unitaire Choix du programme de production Dans le cas où une entreprise peut fabriquer soit le produit A ou soit le produit B, mais pas les 2, elle a intérêt à choisir : En cas de capacité disponible : le produit qui a la + grande marge de contribution unitaire En cas de pleine capacité : le produit qui a la + grande marge de contribution à l heure Exemple Marge de contribution A B Prix de vente Coûts variables Marge de contribution Temps de fabrication 10 min. 20 min. Marge de contribution par min Marge de contribution par heure Si l entreprise à l occasion de vendre 20 unités de produits A ou B elle choisira les produits B, car ils rapportent une plus grande MC ( vs 800.-) Si l entreprise ne dispose que d un temps de fabrication de 5 heures, elle choisira les produits A car ils rapportent une plus grande MC ( vs ) Prix de vente marginal = prix de vente minimum d un produit de substitution pour générer une MC horaire équivalente à celle de l article fabriqué = Coûts variables unitaires + coût d opportunité (bénéfice de la meilleure alternative sacrifiée) Exemple lié avec le tableau précédent Prix de vente marginal A B Coûts variables Coûts d opportunité 10 * * Prix de vente marginal MC horaire A B A B Prix de vente Coûts variables MC unitaire * Nbre de produits à l heure MC horaire Si l entreprise vend le produit A à 95.-, elle dégage la même MC horaire que le produit B à A l inverse, si l entreprise vend le produit B à 160.-, elle dégage la même MC horaire que le produit A à

24 Production ou sous-traitance En terme quantitatif, il s agit d une comparaison entre les coûts économisés suite à la sous-traitance du produit et les coûts supplémentaires engendrés par l achat du bien. Pour prendre une bonne décision, il faut encore prendre en compte des aspects qualitatifs (ex. abandon d un savoir-faire, augmentation de la dépendance face aux fournisseurs) Par exemple, si une entreprise décide de ne plus fabriquer un produit, elle économise les coûts variables et une partie des coûts fixe liés à ce produit. Exemple Prix de revient à la fabrication Matières premières 20.- Salaires directs 50.- Coûts variables de fabrication 80.- Total des coûts variables Coûts fixes de fabrication 40.- Prix de revient de fabrication Un fournisseur Y a fait une offre de En cas de capacité disponible, l entreprise a intérêt à produire le composant elle-même car le total des coûts variables de est inférieur au prix d achat de En cas de pleine capacité, pour que l offre du fournisseur soit intéressante, l entreprise doit au moins pouvoir supprimer des coûts d un montant. Si l entreprise économise les coûts variables de 150.-, elle doit encore pouvoir réduire ses coûts fixes de 15.- par unité. Abandon d une gamme de produits Tant qu une gamme de produit ou une unité de production dégage une MC positive, il ne faut pas l abandonner. Exemple Résultat Total A B C CA Coûts variables MC Coûts fixes Résultat Si l on supprime le produit C, les produits A et B ne couvrent plus la totalité des coûts fixes. C est pourquoi, Il faut analyser dans quelle proportion les coûts fixes peuvent être réduits si l on supprime le produit C. Dans le cas où les CF ne peuvent être réduits, le produit C ne peut pas être abandonné mais devrait être remplacé par une production plus rentable. Levier opérationnel = variation du résultat engendrée par une variation du CA Levier op. = MC Résultat op. Plus le levier est grand, plus la sensibilité du résultat à une variation du CA est grande

25 Exemple Marge de contribution A B Prix de vente Coûts variables Marge de contribution Coûts fixes BN Levier opérationnel Si le CA augmente de 10 % le BN de l entreprise A : +50%, l entreprise B : +100%, l entreprise C : +150% Prix de transfert = prix auquel les produits/services sont transférés entre 2 unités subalternes d une même organisation Ils peuvent être fixés selon plusieurs méthodes : Prix du marché : meilleur prix de transfert au sens maximisation du bénéfice. Il faut qu il existe un marché, que le divisions soient indépendantes et qu elles bénéficient d une autonomie de décision Prix interne négocié : Partager équitablement le bénéfice entre les 2 divisions accord entre acheteur et vendeur. Il est appliqué lorsqu il n y a pas de marché. Prix de revient : facile d emploi. Inconvénients : Motivation insuffisante au niveau de contrôle des coûts, risque de transfert des inefficacités de la division Vendeur sur la division Acheteur et traite les divisions comme des centres de coûts et pas comme des centre de profit Exemple Entreprise achète une société et l intègre comme centre de profit sous le nom de division B. Coûts de production de la division de B pour produire 30'000 unités : - Coûts variables : 30'000 * 800 = 24'000' Coûts fixes : 6'000' Coûts totaux 30'000'000.- Prix du marché : 1'400.- Actuellement, l entreprise achète 18'000 unité à un fournisseur externe à un prix de 1' Prix du marché : 1'400.- n est pas approprié car la division A peut obtenir à un meilleur prix auprès d un fournisseur externe. 1'300.- (prix du marché rabais qté) paraît plus approprié si les divisions sont autonomes. Prix interne négocié : o Pleine capacité : Coûts totaux B : 1' ( ½ du BN : '000) = o Capacité disponible : Coûts variables B : ( ½ de la MC : ) Prix de revient : o 1'000.-, si la division B travaille à pleine capacité, le prix de revient aux coûts complets de B est choisi et ses coûts sont facturés à la division A o 800.-, le prix de revient aux coûts partiels peut également être considéré si la division B dispose de capacités disponibles

26 Prix de transfert = Coûts variables par unité + coûts d opportunité de la division vendeur Coût d opportunité de la division vendeur o Pleine capacité : marge de contribution (CA CV) o Capacités disponibles : 0 Selon exemple ci-dessus : Prix de transfert : 1) Pleine capacité Coûts variables B 800 Coûts d opportunité ( ) ) Capacités disponibles Coûts variables B 800 Coûts d opportunité Target costing = Coûts par objectifs Orientation aux prix du marché o Il part du prix que doit coûter le produit sur le marché o Ensuite, il fixe des objectifs de coûts pour les étapes de production

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