SOMMAIRE OPÉRATIONS COURANTES OPÉRATIONS D INVENTAIRE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "SOMMAIRE OPÉRATIONS COURANTES OPÉRATIONS D INVENTAIRE"

Transcription

1 SOMMAIRE OPÉRATIONS COURANTES OPÉRATIONS D INVENTAIRE 1 Factures de doit p. 9 Processus 1 2 Réductions sur factures de doit p. 11 Processus 1 3 Frais accessoires sur factures p. 13 Processus 1 4 Comptabilisation de réductions financières p. 15 Processus 1 5 Réductions commerciales sur factures d avoir p. 17 Processus 1 6 Consignation d emballages p. 19 Processus 1 7 Principes de la TVA p. 21 Processus 1 et 3 8 TVA sur encaissements p. 23 Processus 1 et 3 9 TVA intracommunautaire p. 25 Processus 1 et 3 10 Factures libellées en devises p. 27 Processus 1 11 Avances et acomptes p. 29 Processus 1 12 Les charges de personnel p. 31 Processus 2 13 Le bulletin de salaire p. 33 Processus 2 14 Les congés payés p. 35 Processus 2 15 Les absences pour maladie p. 37 Processus 2 16 Effets de commerce : financement traditionnel p. 39 Processus 1 et 6 17 Effets de commerce : difficultés liées à la circulation des documents p. 41 Processus 1 et 6 18 Crédits bancaires fondés sur les créances commerciales p. 43 Processus 1 et 6 19 Acquisitions d immobilisations incorporelles et corporelles p. 45 Processus 5 20 Comptabilisation d une immobilisation par composants p. 47 Processus 5 21 Production d immobilisations p. 49 Processus 5 22 Acquisitions de titres et de valeurs mobilières de placement p. 51 Processus 5 23 Acquisitions financées par crédit-bail p. 53 Processus 5 24 Amortissements : principes généraux p. 55 Processus 4 et 5 25 Amortissement comptable et dépréciation d un actif p. 57 Processus 4 et 5 26 Amortissement comptable et dépréciation d un actif (suite) p. 59 Processus 4 et 5 27 Plans d amortissement p. 61 Processus 4 et 5 28 Plans d amortissement cas particulier p. 63 Processus 4 et 5 29 Amortissement linéaire p. 65 Processus 4 et 5 30 Amortissement dégressif (fiscal) : modalités p. 67 Processus 4 et 5 31 Amortissement dégressif (fiscal) : exemples p. 69 Processus 4 et 5 32 Amortissement exceptionnel (fiscal) p. 71 Processus 4 et 5 33 Comptabilisation des stocks p. 73 Processus 1 et 4 34 Dépréciation des créances p. 75 Processus 4 35 Dépréciation des titres et des valeurs mobilières de placement p. 77 Processus 4 36 Provisions p. 79 Processus 4 37 Subventions d investissement p. 81 Processus 4 et 6 38 Cessions de titres p. 83 Processus 5 39 Cessions d immobilisations non amortissables p. 85 Processus 5 40 Cessions d immobilisations amortissables p. 87 Processus 5 41 Cessions d immobilisations subventionnées p. 89 Processus 5 42 Ajustement des comptes de gestion p. 91 Processus 4 43 Écarts de conversion p. 93 Processus 4

2 COMPTABILITÉ DES SOCIÉTÉS 44 L élaboration du compte de résultat p. 95 Processus 4 45 L élaboration du bilan p. 97 Processus 4 46 Documents de l annexe p. 99 Processus 4 47 La création d entreprise p. 101 Processus 6 48 Évaluation des titres p. 103 Processus 6 49 Augmentations de capital : apports nouveaux ou incorporation de réserves p. 105 Processus 6 50 Double augmentation de capital p. 107 Processus 6 51 La participation p. 109 Processus 2 et 4 52 L intéressement p. 111 Processus 2 et 4 53 Impôts sur les sociétés : principes p. 113 Processus 3 54 Liquidation de l impôt sur les sociétés p. 115 Processus 3 55 Traitement comptable de l impôt sur les sociétés p. 117 Processus 3 56 Le régime des PME à l IS p. 119 Processus 3 57 Affectation du résultat p. 121 Processus 4 58 Consolidation : principes p. 123 Processus 4 59 Consolidation : intégration globale p. 125 Processus 4 GESTION FINANCIÈRE 60 Soldes intermédiaires de gestion p. 127 Processus 4 61 Soldes intermédiaires de gestion : les retraitements p. 129 Processus 4 62 Capacité d autofinancement p. 131 Processus 4 63 Bilan fonctionnel p. 133 Processus 4 64 Bilan fonctionnel Retraitements p. 135 Processus 4 65 Bilan fonctionnel Autres retraitements p. 137 Processus 4 66 Fonds de roulement net global, besoin en fonds de roulement et trésorerie nette : principes p. 139 Processus 4 67 Fonds de roulement net global, besoin en fonds de roulement et trésorerie nette : exemples p. 141 Processus 6 68 Le tableau I de financement du PCG p. 143 Processus 6 69 Le tableau I de financement du PCG : explications p. 145 Processus 6 70 Le tableau II de financement du PCG p. 147 Processus 6 71 Le tableau II de financement du PCG : explications p. 149 Processus 6 72 Fonds de roulement normatif p. 151 Processus 6 73 Fonds de roulement normatif exemple p. 153 Processus 6 74 Excédent de trésorerie d exploitation : principes p. 155 Processus 6 75 Excédent de trésorerie d exploitation : exemples p. 157 Processus 6 76 Tableau des flux de l Ordre des Experts Comptables (OEC) p. 159 Processus 6 77 Ratios de gestion : achats et ventes p. 161 Processus 1 78 Ratios d activité p. 163 Processus 4 79 Diagnostic financier : les informations p. 165 Processus 4 80 Diagnostic financier analyse de l activité p. 167 Processus 4 81 Diagnostic financier analyse de la structure financière et de la rentabilité globale p. 169 Processus 4

3 COÛTS COMPLETS ET PARTIELS CONTRÔLE DE GESTION ET GESTION BUDGÉTAIRE 82 Charges incorporées aux coûts p. 171 Processus 7 83 Répartition des charges indirectes p. 173 Processus 7 84 Centres d analyse p. 175 Processus 7 85 Tableau de répartition des charges indirectes : principes p. 177 Processus 7 86 Tableau de répartition des charges indirectes : application p. 179 Processus 7 87 Valorisation des stocks : principes p. 181 Processus 7 88 Valorisation des stocks : application p. 183 Processus 7 89 Coût de revient et résultat analytique p. 185 Processus 7 90 Résultat de la comptabilité de gestion p. 187 Processus 7 91 Imputation rationnelle des charges de structure p. 189 Processus 7 92 Comptabilité à base d activités p. 191 Processus 7 93 Coûts partiels : principes p. 193 Processus 7 94 Seuil de rentabilité p. 195 Processus 7 95 Seuil de rentabilité : le risque d exploitation p. 197 Processus 7 96 Analyse marginale : notions principales p. 199 Processus 7 97 Coût marginal et décisions de gestion p. 201 Processus 7 98 Coûts partiels : approfondissements p. 203 Processus 7 99 Coûts préétablis p. 205 Processus Analyse des écarts p. 207 Processus Écarts sur marge p. 209 Processus Écarts sur charges directes variables p. 211 Processus Budget flexible et budget standard p. 213 Processus Écarts sur charges indirectes p. 215 Processus Gestion des stocks : le modèle de Wilson p. 217 Processus Gestion des stocks : stock critique et stock de sécurité p. 219 Processus Gestion des stocks : modèle à lot économique fixe p. 221 Processus Gestion des stocks : modèle à intervalles de temps constants p. 223 Processus Budget de trésorerie : budgets intermédiaires p. 225 Processus Budget de trésorerie : synthèse et équilibrage p. 227 Processus Budget général p. 229 Processus Flux nets de trésorerie et rentabilité économique p. 231 Processus 5 et Critères de choix des investissements p. 233 Processus Choix des investissements en avenir aléatoire p. 235 Processus Flux nets de trésorerie des modes de financement p. 237 Processus Choix des modes de financement p. 239 Processus Plan de financement p. 241 Processus L effet de levier p. 243 Processus Tableau de bord p. 245 Processus Coût cible p. 247 Processus 9 ( )

4 MATHÉMATIQUES APPLIQUÉES 121 Intérêts simples p. 249 Processus Intérêts composés : capitalisation et actualisation p. 251 Processus Intérêts composés : annuités constantes p. 253 Processus Emprunts indivis : annuités constantes p. 255 Processus Emprunts indivis : amortissement constant et remboursement in fine p. 257 Processus Taux relatifs aux emprunts p. 259 Processus Ajustement linéaire p. 261 Processus Séries chronologiques : principes p. 263 Processus Séries chronologiques : méthodologie p. 265 Processus Programmation linéaire p. 267 Processus 8 ORGANISATION DU SYSTÈME D INFORMATION 131 Algorithme et traitements conditionnels p. 269 Processus Les fonctions Excel les plus utilisées en gestion p. 271 Processus Les fonctions recherche d Excel p. 273 Processus Les dates : des nombres avec quelques particularités p. 275 Processus Modèle conceptuel de données p. 277 Processus MCD : compléments p. 279 Processus Du modèle conceptuel au modèle relationnel, puis physique p. 281 Processus Présentation de requêtes SQL p. 283 Processus Compléments sur les requêtes p. 285 Processus 10 Les fiches suivantes seront utilement consultées, mais elles sont hors référentiel pour le BTS CGO : Fiche 41 : Cessions d immobilisations subventionnées Fiche 52 : L intéressement Fiche 65 : Bilan fonctionnel Autres retraitements

5 Fiche 121 Intérêts simples processus 6 I. Principes Les modalités de calcul à intérêts simples concernent essentiellement les opérations à moins d un an. A Définitions À intérêts simples, les intérêts se calculent toujours sur la base du capital initial : I = C i n C = Capital de départ ; i = Taux d intérêt de la période ; n = Nombre de périodes. La valeur acquise est égale à la somme du capital et de l intérêt : Valeur acquise = C + I. B Exemple Calculer la valeur acquise par un capital de placé à 8 % pendant 36 jours. Valeur acquise = ( ,08 360) = II. L escompte commercial Remarque : nous retenons une année financière de 360 jours. A Définitions Lorsqu une entreprise négocie des effets de commerce auprès de sa banque, cette dernière prélève des agios qui comprennent : des commissions (fixes ou variables), pouvant être soumises à TVA ; l escompte commercial, non soumis à TVA, calculé prorata temporis sur le nominal de l effet : Escompte = N i j 360. La valeur actuelle d un effet est égale à la différence entre le nominal et l escompte : Valeur actuelle = N ( N i j 360). La valeur nette d un effet est égale à la différence entre le nominal et les agios. Fiche 121 Intérêts simples 249

6 B Exemple Calculer la valeur actuelle d une lettre de change de nominal à échéance du 30 octobre remise à l escompte le 5 septembre. Taux d escompte : 10 %. Calcul du nombre de jours : le nombre de jours se calcule de la date de négociation exclue à la date d échéance incluse : septembre : 30 5 = 25 jours octobre : 31 jours, soit une durée de 56 jours. Valeur actuelle = 8600 ( ,10 360) 56 = 8466,22. III. Les taux relatifs aux effets Différents éléments font que le taux d escompte n est pas représentatif du coût effectif du crédit : l existence de jours de banque : les sommes sont créditées au compte du client quelques jours après l opération (ou débitées de son compte quelques jours avant) ; il existe une durée minimale et un nominal minimal pour calculer l escompte. En deçà de ces seuils, un minimum forfaitaire est perçu ; les commissions représentent un coût pour l entreprise. Exemple Remise à l escompte le 8 juillet d un effet de nominal 4000 échéant le 31 août. Taux d escompte : 9,80 %. Commission TTC : 4,78. Escompte : , = 58, Agios : 58,80 + 4,78 = 63,58. Valeur nette = ,58 = 3 936,42. A Taux d escompte réel Taux qui, appliqué au nominal prorata temporis, permet d obtenir les agios t = 63,58 t = 10,60 %. B Taux de revient Taux qui, appliqué à la valeur nette prorata temporis, permet d obtenir les agios ,42 t = 63,58 t = 10,77 %. 250 Fiche 121 Intérêts simples

7 Fiche 122 Intérêts composés : capitalisation et actualisation processus 6 I. Notions de base A Temps et valeur La valeur d une somme d argent a deux composantes : sa valeur faciale (par exemple ) ; la date à laquelle cette somme est encaissée ou décaissée. De ce fait, deux sommes ne sont comparables et additionnables qu évaluées à une même date. B Instruments de déplacement L objectif consiste à se doter d instruments permettant de relier le déplacement dans le temps d une somme d argent à la modification de sa valeur. Le déplacement dans le futur s appelle la capitalisation, le déplacement dans le passé s appelle l actualisation. C Principe d équivalence Deux sommes distinctes, évaluées à des dates distinctes sont dites équivalentes si, évaluées à une date commune, elles sont égales. II. Capitalisation et actualisation d une somme unique A Principe À la fin de chaque période de capitalisation, les intérêts s ajoutent au capital initial (ils sont capitalisés) pour former la valeur acquise (ou valeur future) ; c est sur cette nouvelle base qui représente le capital de la période suivante que se calculent les intérêts de la période suivante. B Capitalisation Capital initial : Taux d intérêt : 8 %. Capitalisation annuelle. Années Capital Intérêts Valeur acquise Fiche 122 Intérêts composés : capitalisation et actualisation 251

8 Généralisation : au bout de n périodes de capitalisation, la valeur acquise est égale à : Valeur acquise = C(1 + i) n La capitalisation permet de déplacer de n périodes dans le futur une somme d argent (au taux de 8 %, aujourd hui sont équivalents à dans trois ans). C C(1 + i) n 1 2 n Valeur acquise C Actualisation Actualiser une somme consiste à calculer sa valeur n périodes auparavant : Valeur actuelle = C n = C(1 + i) (1 + i) n L actualisation permet de déplacer de n périodes dans le passé une somme d argent (au taux de 8 %, aujourd hui sont équivalents à trois ans auparavant). C(1 + i) n C Valeur actuelle 1 2 n 252 Fiche 122 Intérêts composés : capitalisation et actualisation

9 Fiche 123 Intérêts composés : annuités constantes processus 6 Les propriétés des suites géométriques permettent d élaborer les formules suivantes : I. capitalisation d une suite d annuités constantes de fin de période Exemple Valeur acquise par cinq annuités de versées en fin de période à 6 %. a a a a a Valeur acquise = a (1 + i) n 1 i = , ,06 Valeur acquise = ,86. Remarque : cette formule donne la valeur acquise à la date de versement de la dernière annuité. II. Actualisation d une suite d annuités constantes de fin de période Exemple Valeur actuelle de cinq annuités de versées en fin de période à 6 %. a a a a a Valeur actuelle 1 (1 + i) n Valeur actuelle = a i = ,06 5 0,06 = ,28. Remarque : cette formule donne la valeur actuelle une période avant le versement de la première annuité. III. Application Calcul de la valeur au 01/01/N d un ensemble de trois annuités de versées les 01/01/N+3, 01/01/N+4 et 01/01/N+5. Fiche 123 Intérêts composés : annuités constantes 253

10 Taux d actualisation : 7 %. Les formules de capitalisation et d actualisation d une suite d annuités constantes transforment les suites d annuités en sommes uniques auxquelles les formules correspondantes peuvent s appliquer. Première étape : Valeur au 01/01/N+2 (une période avant le versement de la première annuité) Actualisation d une suite de 3 annuités constantes ,07 3 0,07 = ,16 (somme unique) Valeur actuelle ,16 Seconde étape : Valeur au 01/01/N Actualisation sur deux ans d une somme unique ,16 (1,07) 2 = , , ,16 ou, directement : valeur actuelle au 01/01/N = ,07 3 0,07 1,07 2 = ,79. CONSEILS L exposant (ou sa valeur absolue) représente le nombre d annuités capitalisées ou actualisées et non pas le nombre de périodes. Le positionnement des sommes sur un axe des temps facilite la résolution des problèmes posés. Si les annuités sont des annuités de début de période, il suffit de capitaliser sur une année les résultats obtenus avec les formules ci-dessus, c est-à-dire les multiplier par (1 + i). 254 Fiche 123 Intérêts composés : annuités constantes

11 Fiche 124 Emprunts indivis : annuités constantes processus 6 I. Calcul de l annuité Fiche 122 Fiche 123 L annuité représente la somme versée périodiquement pour le service de l emprunt ; elle est égale à la somme de l intérêt et du remboursement (ou amortissement financier). En actualisant les annuités au taux de l emprunt, il y a équivalence entre le montant emprunté et les annuités à verser. Exemple Emprunt de à 8 % sur 5 ans remboursable par annuités constantes. a a a a a Vo = a Montant emprunté (Vo) 1 (1 + i) n i a = Vo. i ,08 = = 17031,04. 1 (1 + i) n 1 1,08 5 II. Application A Tableau d amortissement Année CRD Intérêt Amortissement Annuité , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,04 Remarque : CRD = capital restant dû en début de période. Intérêt = CRD Taux. Amortissement = Annuité Intérêt. Fiche 124 Emprunts indivis : annuités constantes 255

12 CRD n = CRD n 1 Amortissement n 1. Dernière ligne : le dernier amortissement doit être égal au capital restant dû Intérêt = Annuité Amortissement. B Calcul des éléments d une ligne quelconque Exemple Calcul de la troisième ligne du tableau d amortissement de l emprunt ci-dessus : 1 re méthode : les amortissements d un emprunt indivis remboursable par annuités constantes forment une suite géométrique de raison (1+i). Soit m k l amortissement de la période k : m k = m 1 (1 + i) k 1 m 3 = ,04 1,08 2 = ,79 Intérêt = Annuité Amortissement = , ,79 = 3 511,25 CRD = Intérêt i = 3 511,25 0,08 = ,63. 2 d méthode : en actualisant les annuités au taux de l emprunt, il y a équivalence entre le capital restant dû et les annuités restant à verser : 1 (1 + i) (n k + 1) CRD k = a. i Au début de la troisième année, il reste 3 annuités à verser (annuités 3, 4 et 5) CRD 3 = ,04 1 1,08 3 Intérêt = CRD Taux, etc. 0,08 = ,64 C Calcul des éléments de la dernière ligne La dernière année, le capital restant dû est égal à l amortissement : CRD n = m n Annuité = Amortissement + Intérêt = m n + (m n i) = m n (1 + i) m n = CRD n = a 1 + i = ,04 1,08 = ,48. CONSEILS Ne pas confondre annuité et amortissement lors du calcul du capital restant dû. Vérifier l égalité entre le capital restant dû et l amortissement dans la dernière ligne du tableau. 256 Fiche 124 Emprunts indivis : annuités constantes

13 Fiche 125 emprunts indivis : amortissement constant et remboursement in fine processus 6 I. Emprunts remboursables par amortissements constants A Principe L emprunt est remboursé tous les ans par fractions égales : Vo Amortissement = Durée. B Application Exemple Emprunt de à 8 % sur 5 ans remboursable par amortissements constants Amortissement = Vo Durée = = Année CRD Intérêt Amortissement Annuité Tableau d amortissement : Intérêt = CRD Taux. Annuité = Amortissement + Intérêt. CRD n = CRD n 1 Amortissement n 1. Remarque : les intérêts et les annuités forment une suite arithmétique de raison : Vo r = Durée i. Fiche 125 Emprunts indivis : amortissement constant et remboursement in fine 257

14 II. Emprunts remboursables in fine A Principe L emprunt est remboursé intégralement en une seule fois en fin de contrat. B Application Exemple Emprunt de à 8 % sur 5 ans remboursable in fine. Tableau d amortissement : Année CRD Intérêt Amortissement Annuité Intérêt = CRD Taux. Annuité = Amortissement + Intérêt. Fiche 122 Fiche 123 CONSEIL En actualisant les annuités au taux de l emprunt, il y a équivalence entre le montant emprunté et les annuités à verser : = , ,08 0, Fiche 125 Emprunts indivis : amortissement constant et remboursement in fine

15 Fiche 126 Taux relatifs aux emprunts processus 6 I. Taux proportionnels et taux équivalents Fiche 121 A Définitions Taux proportionnels : deux taux sont proportionnels si leur rapport est égal au rapport de leur périodicité. Remarque : à intérêts simples, les calculs s effectuent toujours avec des taux proportionnels. Taux équivalents : deux taux sont équivalents si, appliqués à intérêts composés à un même capital sur une durée commune, ils produisent la même valeur acquise. B Exemples 1) Taux annuel proportionnel au taux mensuel de 1 % : 12 %. 2) Taux annuel (i) équivalent à un taux trimestriel (t) de 2 % Valeur acquise par un capital C placé 1 an au taux annuel i = C (1 + i) Valeur acquise par un capital C placé 1 an au taux trimestriel t = C (1 + t) i = (1 + t) 4 = (1,02) 4 i = (1,02) 4 1 = 8,24 %. 3) Taux mensuel (m) équivalent à un taux annuel (i) de 10 % Valeur acquise par un capital C placé 1 an au taux annuel i = C (1 + i) Valeur acquise par un capital C placé 1 an au taux mensuel m = C (1 + m) 12 (1 + m) 12 = 1 + i = 1,10 (1 + m) = (1,10) 12 1 m = (1,10) = 0,797 %. II. Taux de revient et taux de rendement Taux de revient : taux qui rend équivalentes les sommes perçues et les sommes versées (optique de l emprunteur). Fiche 122 Taux de rendement : taux qui rend équivalentes les sommes perçues et les sommes versées (optique du prêteur). Remarque : concernant le principe d équivalence, se reporter à la fiche 122. Fiche 126 Taux relatifs aux emprunts 259

16 III. Taux effectif global et taux actuariel A Définitions D après le décret du 4 septembre 1985, le taux effectif global (TEG) d un prêt est «un taux annuel, proportionnel au taux de période ( )». Ce taux doit intégrer les divers frais, commissions ou rémunérations de toute nature qui viennent s ajouter aux intérêts. La directive 98/7/CE du 16 février 1998 définit les modalités de calcul du TEG en tant que taux annuel obtenu par équivalence (taux actuariel). Le décret du 10 juin 2002 stipule qu à compter du 1 er juillet 2002, le TEG relatif au crédit à la consommation doit être calculé selon la méthode équivalente (TEG actuariel) ; certaines opérations relèvent néanmoins encore du TEG proportionnel (prêts destinés à financer les besoins d une activité professionnelle, prêts destinés à financer l acquisition d immeubles ). Ces divers textes font référence à deux types de TEG : TEG proportionnel, encore utilisé en France pour certaines opérations de crédit ; TEG actuariel, obtenu par équivalence, conforme aux directives de la Communauté européenne. B Exemples 1) Emprunt de sur 15 ans remboursable par mensualités constantes. TEG proportionnel : 6,46 % (dont assurance : 0,80 %). Calculer les mensualités. Taux mensuel = 6,46 % = 0,538 % 12 Vo. i ,00538 mensualité = = = 1042,43. 1 (1 + i) n 1 1, ) Emprunt de sur 15 ans remboursable par mensualités constantes. TEG actuariel : 6,46 % (dont assurance : 0,80 %). Calculer les mensualités. Taux mensuel = (1,0646) = 0,523 % Vo. i ,00523 mensualité = = = 1030,61. 1 (1 + i) n 1 1, CONSEILS La périodicité du taux utilisé dans les calculs doit être la même que celle des versements (exemple : des mensualités doivent être calculées avec un taux mensuel). Le changement de périodicité d un taux se fait soit par taux proportionnels, soit par taux équivalents. 260 Fiche 126 Taux relatifs aux emprunts

17 Fiche 127 Ajustement linéaire processus 8 Les méthodes de régression ont pour objet de donner une représentation simplifiée d un phénomène complexe. L ajustement linéaire par la méthode des moindres carrés permet de représenter un nuage de points par une droite. Application : relevé sur 12 mois des charges indirectes d un atelier et des heuresmachine utilisées : Mois Charges Heures-machine Mois Charges Heures-machine J J F A M S A O M N J D La plupart des calculatrices possèdent des fonctions préprogrammées fonction LR (Linear Regression) permettant de calculer les paramètres de la droite d ajustement de y en x ainsi que le coefficient de corrélation. Les paramètres de la droite d ajustement de x en y s obtiennent en ressaisissant les couples d observations en assignant aux x i le rôle des y i et réciproquement. I. Droite d ajustement de y en x Dy/x : y = ax + b avec : a = x iy i nxy = 51,67 et b = y a x = 3710 x 2 i nx 2 Dy/x : y = 51,67x w : x et y représentent respectivement les moyennes arithmétiques des x i et des y i. Fiche 127 Ajustement linéaire 261

18 II. Droite d ajustement de x en y Dx/y : x = a y + b avec : a = x iy i nxy = 0,018 et b = x a y = 20,142 y 2 i ny 2 x = a y + b y = 1 a. x b a = 1 0,018. x 20,142 0,018 Dx/y : y = 55,40 x ,95. III. Le coefficient de corrélation linéaire Il mesure la qualité de l ajustement linéaire, c est-à-dire sa pertinence. r = ± a a = ± 51,67 0,018 = 0,9657. Par convention, le signe de r est celui de «a» (et de «a»). Statistiquement, la corrélation linéaire est jugée acceptable pour des valeurs absolues de r supérieures à 0,87. CONSEIL L existence d une bonne corrélation ne permet pas de préjuger d un rapport de cause à effet entre les variables corrélées. La corrélation permet uniquement, connaissant la valeur d une des variables, d estimer la valeur de l autre. Exemple Si on évalue à 600 heures-machine l activité de l atelier, le budget de charges indirectes sera, toutes choses égales par ailleurs, estimé à : (51,67 600) = Fiche 127 Ajustement linéaire

19 Fiche 128 Séries chronologiques : principes processus 8 I. Présentation Une série chronologique représente l évolution d une variable dans le temps. Quatre composantes peuvent être mises en lumière : une composante longue (T) appelée trend ou tendance ; une composante à moyen terme (C) liée à l existence de cycles (expansion ou récession) et appelée conjoncture ; une composante saisonnière (S) caractérisée par des fluctuations de périodicité constante (facteurs climatiques, socioculturels ) ; une composante résiduelle ou accidentelle (R) due à de multiples causes hétérogènes. II. Étude d une série chronologique A Recherche de la tendance Rechercher la tendance consiste à dégager l évolution à moyen terme du phénomène étudié, c est-à-dire l évolution due à la combinaison de la tendance et de la conjoncture (qui, par simplification, sont confondues). Cette tendance peut être obtenue par diverses méthodes : les moyennes mobiles ; l ajustement linéaire des observations ; l ajustement linéaire des moyennes mobiles. B Recherche de la composante saisonnière L étude de la composante saisonnière consiste à rechercher les indices et coefficients saisonniers de la série. III. Utilisation des séries chronologiques A Analyse du passé Il peut être intéressant d éliminer de la série observée l influence liée à sa composante saisonnière ; à cette fin, il est possible de présenter une série désaisonnalisée, dite série «corrigée des variations saisonnières (CVS)». Fiche 128 Séries chronologiques : principes 263

20 B Prévisions À partir de l équation de la tendance, il est possible de simuler le phénomène en lui incorporant les variations dues à sa composante saisonnière. IV. Énoncé On vous communique les statistiques de ventes (en quantités) suivantes : Années Trimestres Ventes MM MMC N 2 N 1 N Indices saisonniers Ventes CVS 1) Calculer les moyennes mobiles (centrées) d ordre 4. 2) Calculer les indices saisonniers en tant que rapports entre les observations et les moyennes mobiles et les coefficients saisonniers trimestriels. 3) Présenter la série des ventes corrigées des variations saisonnières. 4) En supposant que l équation de la tendance soit obtenue par l ajustement linéaire des moyennes mobiles, donner les prévisions de ventes trimestrielles relatives à l année N Fiche 128 Séries chronologiques : principes

21 Fiche 129 Séries chronologiques : méthodologie processus 8 Résolution de l énoncé de la fiche 128 : Années Trimestres Ventes MM MMC N 2 N 1 N Indices Ventes CVS saisonniers , , , , , , , , ) Calcul des moyennes mobiles d ordre 4 Le calcul des moyennes mobiles permet de «lisser» la courbe des ventes. La méthode consiste à calculer la moyenne arithmétique de 4 observations et de décaler ce calcul d un trimestre : MM1 = = et MM2 = = La périodicité du phénomène étant paire, il est nécessaire, pour faire correspondre une moyenne mobile à un trimestre donné (de rang entier) de «centrer» les moyennes précédemment calculées : MM1 correspond au trimestre de rang 2,5 (moyenne des rangs des trimestres 1 à 4), MM2 au trimestre de rang 3,5 (moyenne des rangs des trimestres 2 à 5) MMC1 = = 943 (trimestre de rang 3) MMC2 = = 953 (trimestre de rang 4). 2 Fiche 129 Séries chronologiques : méthodologie 265

22 2) Calcul des indices saisonniers IS = Observation IS (Trimestre 3) = 770 Tendance 943 = 0,817. Calcul des coefficients saisonniers : les coefficients saisonniers représentent la moyenne arithmétique des indices saisonniers relatifs aux trimestres de même rang annuel : Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4 N 2 0,817 0,745 N 1 1,319 1,083 0,852 0,745 N 1,359 1,070 Coefficient saisonnier 1,339 1,077 0,835 0,745 3) Ventes corrigées des variations saisonnières La série CVS s obtient en divisant les observations par le coefficient saisonnier correspondant : CVS = Observation Coef. saisonnier Ventes CVS (Trimestre 1) = ,339 = 904. Commentaire : en désaisonnalisant la série, il est possible de comparer les ventes trimestrielles en éliminant l influence de la saisonnalité du phénomène. 4) Prévisions N + 1 L ajustement linéaire des moyennes mobiles centrées par la méthode des moindres carrés donne l équation suivante de la tendance : Tendance = 14,77t Remarque : les trimestres retenus pour effectuer l ajustement linéaire sont les trimestres 3 à 10 pour lesquels une moyenne mobile a été calculée. Prévisions = Tendance Coefficient saisonnier : Trimestre 1 : [(14,77 13) + 897] 1,339 = unités Trimestre 2 : [(14,77 14) + 897] 1,077 = unités Trimestre 3 : [(14,77 15) + 897] 0,835 = 934 unités Trimestre 4 : [(14,77 16) + 897] 0,745 = 844 unités 266 Fiche 129 Séries chronologiques : méthodologie

COMPTABILITÉ ET FINANCE D ENTREPRISE

COMPTABILITÉ ET FINANCE D ENTREPRISE 1/8 COMPTABILITÉ ET FINANCE D ENTREPRISE Classe terminale de la série Sciences et technologies de la gestion Spécialité «Comptabilité et finance d entreprise» I. INDICATIONS GÉNÉRALES Les horaires indicatifs

Plus en détail

Le Petit. Compta. Les notions clés en 21 fiches. Charles-Édouard Godard Séverine Godard Patrick Pinteaux

Le Petit. Compta. Les notions clés en 21 fiches. Charles-Édouard Godard Séverine Godard Patrick Pinteaux Le Petit 2014 Compta Les notions clés en 21 fiches Charles-Édouard Godard Séverine Godard Patrick Pinteaux Liste des abréviations utilisées dans cet ouvrage ABS : Autres biens et services AGO : Assemblée

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES. I. La comptabilité : une invention ancienne toujours en évolution... 17

TABLE DES MATIÈRES. I. La comptabilité : une invention ancienne toujours en évolution... 17 TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE 1 Histoire, définition et rôle de la comptabilité... 17 I. La comptabilité : une invention ancienne toujours en évolution... 17 A. Les origines antiques de la comptabilité...

Plus en détail

INITIATION À LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE

INITIATION À LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE Comptabilité 155 INITIATION À LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE Etre capable d assurer le suivi quotidien des opérations courantes dans une entreprise afin de faciliter les échanges avec son expert comptable. Assistante

Plus en détail

L E S A M O R T I S S E M E N T S. www.bassam.be.ma. Ce type d amortissement répartie de manière égale les dépréciations sur la durée de vie du bien.

L E S A M O R T I S S E M E N T S. www.bassam.be.ma. Ce type d amortissement répartie de manière égale les dépréciations sur la durée de vie du bien. I L E S A M O R T I S S E M E N T S I - NOTIONS GENERALES : A - Définition : L amortissement d un emprunt correspond à un remboursement d argent. L amortissement désigne également l étalement d un coût

Plus en détail

LES OPÉRATIONS EXCEPTIONNELLES

LES OPÉRATIONS EXCEPTIONNELLES LES OPÉRATIONS EXCEPTIONNELLES I. Les achats d immobilisations Les immobilisations sont des biens matériels et immatériels qui sont achetés par l entreprise afin de servir de façon durable à son exploitation

Plus en détail

DEFINTIONS ET FORMULES

DEFINTIONS ET FORMULES DEFINTIONS ET FORMULES Comptabilité financière (I) BILAN COMPTABLE : Photographie à un moment t de la situation financière. tableau à 2 colonnes : Actif (emploi des ressources disponibles) et Passif (ressources,

Plus en détail

CORRIGES DES CAS TRANSVERSAUX. Corrigés des cas : Emprunts

CORRIGES DES CAS TRANSVERSAUX. Corrigés des cas : Emprunts CORRIGES DES CAS TRANSVERSAUX Corrigés des cas : Emprunts Remboursement par versements périodiques constants - Cas E1 Objectifs : Construire un échéancier et en changer la périodicité, Renégocier un emprunt.

Plus en détail

LES CRÉANCES ET LES DETTES

LES CRÉANCES ET LES DETTES LES CRÉANCES ET LES DETTES Règles générales d évaluation Définition d un actif et d un passif ACTIFS Tout élément de patrimoine ayant une valeur économique positive pour l entité est considéré comme un

Plus en détail

TSTT ACC OUTILS DE GESTION COMMERCIALE FICHE 1 : LES MARGES

TSTT ACC OUTILS DE GESTION COMMERCIALE FICHE 1 : LES MARGES TSTT ACC OUTILS DE GESTION COMMERCIALE FICHE 1 : LES MARGES Coût de revient du produit + Marge du fabricant = Prix de vente HT au distributeur Prix d'achat HT du distributeur + Marge du distributeur =

Plus en détail

Fiche. Le diagnostic financier. 1 Introduction. 2 Le contexte du diagnostic. A Les objectifs du diagnostic financier. B Les préalables du diagnostic

Fiche. Le diagnostic financier. 1 Introduction. 2 Le contexte du diagnostic. A Les objectifs du diagnostic financier. B Les préalables du diagnostic Le diagnostic financier Fiche 1 1 Introduction Le diagnostic financier permet d évaluer le potentiel de l entité. Il peut se faire en différentes occasions (achat d entreprise, placements, demande d emprunt,

Plus en détail

Exercices & cours de Gestion en vidéo - BTS MUC. Liste des formules. (Consultez également «Liste des tableaux»)

Exercices & cours de Gestion en vidéo - BTS MUC. Liste des formules. (Consultez également «Liste des tableaux») Liste des formules (Consultez également «Liste des tableaux») Table des matières LES CALCULS COMMERCIAUX... 4 Le coefficient multiplicateur... 4 Montant de TVA... 4 TVA collectée... 4 TVA déductible...

Plus en détail

ANALAYSE FINANCIERE 1] BILAN FONCTIONNEL

ANALAYSE FINANCIERE 1] BILAN FONCTIONNEL ANALAYSE FINANCIERE 1] BILAN FONCTIONNEL Il donne une vision plus économique, il présente la manière dont les emplois sont financés par les ressources. Il permet de mieux comprendre le fonctionnement de

Plus en détail

Analyse des coûts. 1 ère année DUT GEA, 2005/2006 Analyse des coûts

Analyse des coûts. 1 ère année DUT GEA, 2005/2006 Analyse des coûts Analyse des coûts Les techniques de calcul et d analyse des coûts portent le nom de comptabilité analytique ou comptabilité de gestion. Ces deux termes seront utilisés indifféremment dans ce cours. Contrairement

Plus en détail

LES ETAPES DE LA CREATION

LES ETAPES DE LA CREATION LES ETAPES DE LA CREATION LES ETAPES DE LA CREATION DE VOTRE ENTREPRISE L ELABORATION DU PROJET p. 13 A/ L étude commerciale p. 13 B/ L étude financière p. 18 C/ L étude juridique p. 27 LES FORMALITES

Plus en détail

COMPTABILITE D ENTREPRISE METHODE COMPTABLE

COMPTABILITE D ENTREPRISE METHODE COMPTABLE COMPTABILITE D ENTREPRISE METHODE COMPTABLE Qu est ce que la comptabilité? La comptabilité est un ensemble d enregistrement, de traitement, au niveau interne elle permet aux dirigeants de faire des choix.

Plus en détail

IAS 39 ET ÉVALUATION AU COÛT AMORTI : PRINCIPES ET APPLICATIONS

IAS 39 ET ÉVALUATION AU COÛT AMORTI : PRINCIPES ET APPLICATIONS Réflexion IAS 39 ET ÉVALUATION AU COÛT AMORTI : PRINCIPES ET APPLICATIONS 22 Pierre SCHEVIN Professeur à l Université Robert Schuman de Strasbourg et à l IECS Diplômé d expertise comptable La norme IAS

Plus en détail

Ouvrage conçu et coordonné par HERVÉ HUTIN TOUTE LA FINANCE. Éditions d Organisation, 1998, 2002, 2005 ISBN : 2-7081-3239-3

Ouvrage conçu et coordonné par HERVÉ HUTIN TOUTE LA FINANCE. Éditions d Organisation, 1998, 2002, 2005 ISBN : 2-7081-3239-3 Ouvrage conçu et coordonné par HERVÉ HUTIN TOUTE LA FINANCE, 1998, 2002, 2005 ISBN : 2-7081-3239-3 SOMMAIRE DÉTAILLÉ INTRODUCTION : L évolution de l environnement a transformé les métiers de la finance

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Optimisez la gestion financière de votre association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône Alpes) Les associations vivent et se développent dans un contexte

Plus en détail

L épreuve se compose de quatre exercices indépendants.

L épreuve se compose de quatre exercices indépendants. COMPTABILITÉ ET ANALYSE FINANCIÈRE Épreuve à option Rédacteur 2009 Concours externe et interne Document et matériel autorisés : Liste intégrale des comptes comportant la mention «document autorisé aux

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE N 12 INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME ET EMPRUNTS EN MONNAIES ETRANGERES

FICHE TECHNIQUE N 12 INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME ET EMPRUNTS EN MONNAIES ETRANGERES FICHE TECHNIQUE N 12 INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME ET EMPRUNTS EN MONNAIES ETRANGERES V2.0 Page 1 sur 117 DESTINATAIRES Nom Direction M. Litvan FCE 6 ème Sous-direction M. Soulié FCE 7 ème Sous-direction

Plus en détail

GROUPE. Comptes consolidés. Au 31décembre 2013

GROUPE. Comptes consolidés. Au 31décembre 2013 GROUPE Comptes consolidés Au 31décembre 2013 1 SOMMAIRE SOMMAIRE... 2 BILAN CONSOLIDE... 3 COMPTE DE RESULTAT... 4 TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE... 5 PRINCIPES ET METHODES... 6 PRINCIPES ET METHODES DE

Plus en détail

Filière : Sciences économiques Matière : Comptabilité

Filière : Sciences économiques Matière : Comptabilité آتابة الدولة المكلفة بالتعليم المدرسي الا طار المرجعي للامتحان الموحد الوطني للبكالوريا شعبة العلوم الاقتصادية والتدبير: مسلك العلوم الاقتصادية المادة: المحاسبة Filière : Sciences économiques Matière :

Plus en détail

A. Bilan. B. Compte de résultat. Comptes sociaux au 31 décembre 2013. ACTIF (en milliers d euros) Notes Brut

A. Bilan. B. Compte de résultat. Comptes sociaux au 31 décembre 2013. ACTIF (en milliers d euros) Notes Brut Comptes sociaux au 31 décembre 2013 A. Bilan ACTIF (en milliers d euros) Notes Brut 2013 Amort. et dépréc. Immobilisations incorporelles 3-4 21 280 1 926 19 354 19 071 Immobilisations corporelles 3-4 7

Plus en détail

Sciences de Gestion Spécialité : GESTION ET FINANCE

Sciences de Gestion Spécialité : GESTION ET FINANCE Sciences de Gestion Spécialité : GESTION ET FINANCE Classe de terminale de la série Sciences et Technologie du Management et de la Gestion I. PRESENTATION GENERALE 1. Les objectifs du programme Le système

Plus en détail

MATHÉMATIQUES FINANCIÈRES

MATHÉMATIQUES FINANCIÈRES MATHÉMATIQUES FINANCIÈRES Table des matières Version 2012 Lang Fred 1 Intérêts et taux 2 1.1 Définitions et notations................................ 2 1.2 Intérêt simple......................................

Plus en détail

EMPRUNTS OBLIGATAIRES EMIS PAR LES SOCIETES. Conséquences du financement par emprunt obligataire dans le tableau de financement de l'entreprise.

EMPRUNTS OBLIGATAIRES EMIS PAR LES SOCIETES. Conséquences du financement par emprunt obligataire dans le tableau de financement de l'entreprise. EMPRUNTS OBLIGATAIRES EMIS PAR LES SOCIETES Objectif(s) : o Pré-requis : Conséquences du financement par emprunt obligataire dans le tableau de financement de l'entreprise. o Outils de mathématiques financières

Plus en détail

Mathématiques financières

Mathématiques financières Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Kénitra Mathématiques financières Enseignant: Mr. Bouasabah Mohammed ) بوعصابة محمد ( ECOLE NATIONALE DE COMMERCE ET DE GESTION -KENITRA- Année universitaire:

Plus en détail

L'analyse de la structure financière

L'analyse de la structure financière 2 L'analyse de la structure financière Les différentes conceptions La structure financière d une entreprise dépend principalement des contraintes technico-économiques liées à la nature des activités développées

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES. II. La théorie de la valeur... 20 A. Les notions de base de mathématiques financières... 20 B. Les annuités constantes...

TABLE DES MATIÈRES. II. La théorie de la valeur... 20 A. Les notions de base de mathématiques financières... 20 B. Les annuités constantes... TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE 1 La valeur et le temps... 15 I. De la difficulté d estimer la valeur d un bien... 15 A. La valeur est une rente... 16 B. La valeur est un retour sur investissement... 18 II.

Plus en détail

CH X Intérêts composés - Amortissements

CH X Intérêts composés - Amortissements CH X Intérêts composés - Amortissements I) Les intérêts composés : 1) Situation : Un capital de 20 000,00 est placé à un taux d intérêts de 4 % l an pendant 5 ans. Chaque année les intérêts produits viennent

Plus en détail

Comptes de tiers (Classe 4)

Comptes de tiers (Classe 4) Comptes de tiers (Classe 4) Les comptes de tiers, notamment le compte 40 «Fournisseurs et comptes rattachés» et le compte 41 «Clients et comptes rattachés», peuvent être subdivisés pour identifier : les

Plus en détail

GESTION BUDGETAIRE. BTS MUC, Gestion commerciale. Lycée Charles de Gaulle Vannes 56 000 INTRODUCTION :

GESTION BUDGETAIRE. BTS MUC, Gestion commerciale. Lycée Charles de Gaulle Vannes 56 000 INTRODUCTION : BTS MUC, Gestion commerciale. GESTION BUDGETAIRE INTRODUCTION : Les outils statistiques permettent de chiffrer l activité d une entreprise (méthode Mayer, lissages, régression linéaire), la gestion budgétaire

Plus en détail

Mathématiques financières

Mathématiques financières Mathématique financière à court terme I) Les Intérêts : Intérêts simples Mathématiques financières - Intérêts terme échu et terme à échoir - Taux terme échu i u équivalent à un taux terme à échoir i r

Plus en détail

PREPARATION DES COMPTES ANNUELS. Contrôler et justifier le solde des comptes suivants :

PREPARATION DES COMPTES ANNUELS. Contrôler et justifier le solde des comptes suivants : 1 http://www.boutique.afnor.org/livre/la-comptabilite-en-pratique-des-ecritures-comptables-a-l-interpretation-des-comptes-annuels/article/674901/fa092236 PREPARATION DES COMPTES ANNUELS Contrôler et justifier

Plus en détail

Table des matières. Avant-propos. Chapitre 2 L actualisation... 21. Chapitre 1 L intérêt... 1. Chapitre 3 Les annuités... 33 III. Entraînement...

Table des matières. Avant-propos. Chapitre 2 L actualisation... 21. Chapitre 1 L intérêt... 1. Chapitre 3 Les annuités... 33 III. Entraînement... III Table des matières Avant-propos Remerciements................................. Les auteurs..................................... Chapitre 1 L intérêt............................. 1 1. Mise en situation...........................

Plus en détail

ANNEXE N 13 : Bilan et compte de résultat M4

ANNEXE N 13 : Bilan et compte de résultat M4 409 ANNEXE N 13 : Bilan et compte de résultat M4 Les tableaux suivants présentent les éléments nécessaires à la confection des documents de synthèse figurant au compte de gestion. Ils permettent d associer

Plus en détail

Sommaire détaillé. Partie 1-Lemandat du trésorier CE... 25

Sommaire détaillé. Partie 1-Lemandat du trésorier CE... 25 Organisation de votre guide pratique du trésorier CE... 3 Guide de première connexion... 5 Accéder à votre publication sur : mode d emploi... 7 Rechercher un modèle sur www.editions-tissot.fr... 8 Sommaire

Plus en détail

- 03 - TABLEAU DE FINANCEMENT - APPROFONDISSEMENT

- 03 - TABLEAU DE FINANCEMENT - APPROFONDISSEMENT - 03 - TABLEAU DE FINANCEMENT - APPROFONDISSEMENT Objectif(s) : o Approfondissement du tableau de financement : Pré-requis : variation du Fonds de Roulement Net Global (F.R.N.G.) ; variation du Besoin

Plus en détail

Réglementation prudentielle. en assurance. Plan. - I - Les principes de la comptabilité générale et leur application à l assurance

Réglementation prudentielle. en assurance. Plan. - I - Les principes de la comptabilité générale et leur application à l assurance Réglementation prudentielle en assurance Principes de comptabilité : comment lire les comptes des entreprises d assurance? Franck Le Vallois Commissaire-contrôleur des assurances Plan - I - Les principes

Plus en détail

ANALYSE FINANCIÈRE ET COMPTABILITÉ DE GESTION DUT - GEA

ANALYSE FINANCIÈRE ET COMPTABILITÉ DE GESTION DUT - GEA ANALYSE FINANCIÈRE ET COMPTABILITÉ DE GESTION DUT - GEA Sommaire Partie 1 : Analyse des documents de synthèse Cours 1 - Soldes Intermédiaires de Gestion... 3 Cas 1-1 : Marie (SIG sans retraitement)...

Plus en détail

Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur

Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur DCG UE4 DROIT FISCAL - session 2014 Proposition de CORRIGÉ 2014 dcg-lyon.fr Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur DOSSIER 1 TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE - 5 points 1.

Plus en détail

2. La définition du chiffre d affaires prévisionnel, traduisant par secteur, l estimation du volume d activité raisonnablement réalisable;

2. La définition du chiffre d affaires prévisionnel, traduisant par secteur, l estimation du volume d activité raisonnablement réalisable; Le plan financier (Pacioli N 87) 1. Le Tableau de financement Le tableau de financement est un outil conçu spécialement pour assurer l équilibre "besoins-ressources" de l entreprise pour une politique

Plus en détail

Examen décembre 1994

Examen décembre 1994 Examen décembre 1994 QUESTION REDIGEE Temps conseillé: 2 heure 30 minutes noté sur 100 points ENONCE: FRANCOTRANS SA, entreprise de transport public de marchandises, ayant l usage de 15 ensembles identiques

Plus en détail

Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse

Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse Synthèse // Réflexion // Une entreprise/un homme // Références Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse Particulièrement utiles pour évaluer la capacité

Plus en détail

Formules et Approches Utilisées dans le Calcul du Coût Réel

Formules et Approches Utilisées dans le Calcul du Coût Réel Formules et Approches Utilisées dans le Calcul du Coût Réel Objectifs du Taux Annuel Effectif Global (TAEG) et du Taux d Intérêt Effectif (TIE) Le coût réel d un crédit inclut non seulement l intérêt,

Plus en détail

COMPTABILITE GENERALE ETAPE 20 : LES AMORTISSEMENTS POUR DEPRECIATION

COMPTABILITE GENERALE ETAPE 20 : LES AMORTISSEMENTS POUR DEPRECIATION 1. PRINCIPES COMPTABILITE GENERALE ETAPE 20 : LES AMORTISSEMENTS POUR DEPRECIATION Certaines immobilisations se déprécient de manière continue, irréversible, avec le temps : usure, obsolescence. Les amortissements

Plus en détail

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------------- Le Conseil des Ministres PLAN COMPTABLE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES T - UEMOA - I - PRESENTATION DU PLAN COMPTABLE I.1 - Les classes

Plus en détail

DCG 6. Finance d entreprise. L essentiel en fiches

DCG 6. Finance d entreprise. L essentiel en fiches DCG 6 Finance d entreprise L essentiel en fiches DCG DSCG Collection «Express Expertise comptable» J.-F. Bocquillon, M. Mariage, Introduction au droit DCG 1 L. Siné, Droit des sociétés DCG 2 V. Roy, Droit

Plus en détail

3 Financement et emprunts

3 Financement et emprunts C. Terrier 1 / 6 12/12/2013 Cours Mathématiques financières Auteur : C. Terrier ; mailto:webmaster@cterrier.com ; http://www.cterrier.com Utilisation : Reproduction libre pour des formateurs dans un cadre

Plus en détail

METHODES D EVALUATION

METHODES D EVALUATION METHODES D EVALUATION C.R.A. PANSARD & ASSOCIES Présentation du 27 septembre 2004 G. Lévy 1 METHODES D EVALUATION SOMMAIRE 1 Définition et approche de la «valeur» 2 - Les principales méthodes d évaluation

Plus en détail

Parc des Bois de Grasse - 1 rue Louison Bobet - 06130 GRASSE

Parc des Bois de Grasse - 1 rue Louison Bobet - 06130 GRASSE OPERATIONS DE FIN D EXERCICE COMPTABLE Sommaire L INVENTAIRE... 2 LA DETERMINATION DES CHARGES ET DES PROVISIONS... 3 LES IMMOBILISATIONS... 3 LES AMORTISSEMENTS... 4 LES PROVISIONS POUR DEPRECIATION...

Plus en détail

Université Abdelmalek Essaâdi Faculté Polydisciplinaire de Larache Semestre II Matière : Comptabilité Générale II Pr.

Université Abdelmalek Essaâdi Faculté Polydisciplinaire de Larache Semestre II Matière : Comptabilité Générale II Pr. Université Abdelmalek Essaâdi Faculté Polydisciplinaire de Larache Semestre II Matière : Comptabilité Générale II Pr. EJBARI Abdelbar LES AMORTISSEMENTS Définitions et Notions L entreprise doit, dans le

Plus en détail

Chapitre I. Introduction L histoire et la normalisation de la comptabilité... 15

Chapitre I. Introduction L histoire et la normalisation de la comptabilité... 15 Sommaire Avertissement au lecteur....................................................... 11 Introduction générale........................................................... 13 Chapitre I. Introduction

Plus en détail

Chapitre 3 : Le budget des ventes. Marie Gies - Contrôle de gestion et gestion prévisionnelle - Chapitre 3

Chapitre 3 : Le budget des ventes. Marie Gies - Contrôle de gestion et gestion prévisionnelle - Chapitre 3 Chapitre 3 : Le budget des ventes Introduction 2 Rappel des différents budgets opérationnels - budget des ventes (chapitre 3) - budget de production (chapitre 4) - budget des approvisionnements et des

Plus en détail

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Objectif Les informations concernant les flux de trésorerie d une entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur

Plus en détail

CHAPITRE 5 L AMORTISSEMENT DEGRESSIF

CHAPITRE 5 L AMORTISSEMENT DEGRESSIF CHAPITRE 5 L AMORTISSEMENT DEGRESSIF Afin de présenter les comptes annuels de la SARL MACCABI dont il est le comptable, M. Magee a commencé à réaliser, dés le 31/12, les travaux d inventaire. Il vous demande

Plus en détail

Diagnostic financier - Corrigé

Diagnostic financier - Corrigé Diagnostic financier - Corrigé Nous effectuerons ce diagnostic financier en présentant d abord une étude de rentabilité et de profitabilité du groupe Nestor, ensuite une étude de la structure financière

Plus en détail

COURS GESTION FINANCIERE SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS ET PLACEMENTS A COURT TERME

COURS GESTION FINANCIERE SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS ET PLACEMENTS A COURT TERME COURS GESTION FINANCIERE SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS ET PLACEMENTS A COURT TERME SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS

Plus en détail

GUIDE FONCTIONNEL. Réaliser une analyse prospective à l aide du tableau financier de Mairie-conseils

GUIDE FONCTIONNEL. Réaliser une analyse prospective à l aide du tableau financier de Mairie-conseils GUIDE FONCTIONNEL Réaliser une analyse prospective à l aide du tableau financier de Mairie-conseils SOMMAIRE I - Objectifs 1 - Calculer des indicateurs financiers 2 - Animer la réflexion prospective II

Plus en détail

en juste valeur par résultat Placements détenus jusqu à échéance

en juste valeur par résultat Placements détenus jusqu à échéance Normes IAS 32 / Instruments financiers : Présentation Normes IAS 39 / Instruments financiers : Comptabilisation et Evaluation Normes IFRS 7 / Instruments financiers : Informations à fournir Introduction

Plus en détail

FIL CONDUCTEUR (Session principale 2006)

FIL CONDUCTEUR (Session principale 2006) FIL CONDUCTEUR (Session principale 2006) PREMIERE PARTIE Etude de rentabilité des produits P1 et P2 «Méthode des coûts partiels» Constatation de la non rentabilité du produit P2 Décision d investissement

Plus en détail

DCG session 2008 UE6 Finance d entreprise Corrigé indicatif DOSSIER 1 - DIAGNOSTIC FINANCIER

DCG session 2008 UE6 Finance d entreprise Corrigé indicatif DOSSIER 1 - DIAGNOSTIC FINANCIER DCG session 2008 UE6 Finance d entreprise Corrigé indicatif DOSSIER 1 - DIAGNOSTIC FINANCIER Première partie : Les outils du diagnostic financier proposés dans cette étude 1. Calculer les soldes intermédiaires

Plus en détail

La maison Ecole d ' Amortissement d un emprunt Classe de terminale ES. Ce qui est demandé. Les étapes du travail

La maison Ecole d ' Amortissement d un emprunt Classe de terminale ES. Ce qui est demandé. Les étapes du travail La maison Ecole d ' Amortissement d un emprunt Classe de terminale ES Suites géométriques, fonction exponentielle Copyright c 2004 J.- M. Boucart GNU Free Documentation Licence L objectif de cet exercice

Plus en détail

Première partie : Les travaux d inventaire. Fiches Mr Cisternino : Les travaux d inventaire 1 / 24

Première partie : Les travaux d inventaire. Fiches Mr Cisternino : Les travaux d inventaire 1 / 24 Première partie : Les travaux d inventaire Fiches Mr Cisternino : Les travaux d inventaire 1 / 24 Premier dossier : Les activités liées aux immobilisations et à leurs amortissements Chapitre 1 : Les travaux

Plus en détail

Exercices en comptabilité générale

Exercices en comptabilité générale Exercices en comptabilité générale Exercice 1 : Cas Eval : immobilisation acquise par voie d échange Au mois de mars, le président d Eval a déjeuné avec le dirigeant de la société Moineau, entreprise voisine

Plus en détail

DOSSIER DE GESTION. Sommaire

DOSSIER DE GESTION. Sommaire 102 Allée de Barcelone 31000 TOULOUSE Forme juridique : ENTREPRISE INDIVIDUELLE Régime fiscal : R. Simplifié Date exercice : 01/07/2012 au 30/06/2013-12 DOSSIER DE GESTION Sommaire Présentation de l'exploitation

Plus en détail

Chapitre 5. Calculs financiers. 5.1 Introduction - notations

Chapitre 5. Calculs financiers. 5.1 Introduction - notations Chapitre 5 Calculs financiers 5.1 Introduction - notations Sur un marché économique, des acteurs peuvent prêter ou emprunter un capital (une somme d argent) en contrepartie de quoi ils perçoivent ou respectivement

Plus en détail

relatif aux opérations d assurance réalisées dans le cadre d un «patrimoine d affectation»

relatif aux opérations d assurance réalisées dans le cadre d un «patrimoine d affectation» COMITE DE LA REGLEMENTATION COMPTABLE Règlement n 2004-11 du 23 novembre 2004 relatif aux opérations d assurance réalisées dans le cadre d un «patrimoine d affectation» Le Comité de la réglementation comptable,

Plus en détail

Exercice 11 du cours de Gestion Financière à Court Terme : Evaluation de conditions bancaires

Exercice 11 du cours de Gestion Financière à Court Terme : Evaluation de conditions bancaires Exercice 11 du cours de Gestion Financière à Court Terme : Evaluation de conditions bancaires Le Groupe MODEX comprend des filiales en France et à l étranger dans le secteur de l habillement. Les activités

Plus en détail

LES AMORTISSEMENTS : CALCULS ENREGISTREMENTS

LES AMORTISSEMENTS : CALCULS ENREGISTREMENTS LES AMORTISSEMENTS : CALCULS ENREGISTREMENTS PRESENTATION DES MODES D AMORTISSEMENT Exemple 1 : CAS D UN AMORTISSEMENT VARIABLE On acquiert le 04/08/N une machine-outil pour une valeur HT de. Cette machine,

Plus en détail

Chapitre 3. Les distributions à deux variables

Chapitre 3. Les distributions à deux variables Chapitre 3. Les distributions à deux variables Jean-François Coeurjolly http://www-ljk.imag.fr/membres/jean-francois.coeurjolly/ Laboratoire Jean Kuntzmann (LJK), Grenoble University 1 Distributions conditionnelles

Plus en détail

ARRETE n 1CM du 4 janvier 2001 relatif au plan comptable notarial de Polynésie française. (JOPF du 11 janvier 2001, n 2, p. 78)

ARRETE n 1CM du 4 janvier 2001 relatif au plan comptable notarial de Polynésie française. (JOPF du 11 janvier 2001, n 2, p. 78) 1 ARRETE n 1CM du 4 janvier 2001 relatif au plan comptable notarial de Polynésie française. (JOPF du 11 janvier 2001, n 2, p. 78) Le Président du gouvernement de la Polynésie française, Sur le rapport

Plus en détail

B - La lecture du bilan

B - La lecture du bilan 8.2 La lecture des comptes annuels B - La lecture du bilan Référence Internet Saisissez la «Référence Internet» dans le moteur de recherche du site www.editions-tissot.fr pour accéder à ce chapitre actualisé

Plus en détail

M_CONTRAN Contrats nouveaux

M_CONTRAN Contrats nouveaux M_CONTRAN Contrats nouveaux Présentation Le document M_CONTRAN recense, de manière exhaustive, les nouveaux contrats de crédit libellés en euros, conclus avec les particuliers, les sociétés non financières,

Plus en détail

CPOM 2013-2018. Guide méthodologique d élaboration et de suivi des contrats pluriannuels d objectifs et de moyens en Ile-de-France

CPOM 2013-2018. Guide méthodologique d élaboration et de suivi des contrats pluriannuels d objectifs et de moyens en Ile-de-France CPOM 2013-2018 Guide méthodologique d élaboration et de suivi des contrats pluriannuels d objectifs et de moyens en Ile-de-France FICHE D AIDE AU DIAGNOSTIC ET A LA NEGOCIATION Annexe 2 Moyens Volet 3

Plus en détail

Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA

Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA Le résumé des comptes annuels de la société Groupe Delhaize SA est présenté ci-dessous. Conformément au Code des Sociétés, les comptes annuels complets, le

Plus en détail

Les ratios financiers de l industrie alimentaire : définitions et évolution comparative à long terme

Les ratios financiers de l industrie alimentaire : définitions et évolution comparative à long terme Commission Consultative Spéciale Alimentation CCE 2005-822 JPT/NB 12 septembre 2005 Les ratios financiers de l industrie alimentaire : définitions et évolution comparative à long terme Le présent document

Plus en détail

Livret du joueur KEY FLASH. Montage et commercialisation de clés USB originales. Sommaire

Livret du joueur KEY FLASH. Montage et commercialisation de clés USB originales. Sommaire Livret du joueur KEY FLASH Montage et commercialisation de clés USB originales Sommaire Préambule page approvisionnement page 4 production page 6 marketing page 10 administration finance page 1 Partenaires

Plus en détail

Gestion Comptable Sage 100

Gestion Comptable Sage 100 Gestion Comptable La réponse à tous les besoins comptables et financiers de l entreprise avec la richesse d une offre unique sur le marché. 1 SOMMAIRE 1.1. Le pôle comptable et Financier...3 1.2. Une couverture

Plus en détail

Plan comptable marocain www.lacompta.org

Plan comptable marocain www.lacompta.org Plan comptable marocain www.lacompta.org Comptabilité pour étudiants et professionnels Raccourcies : cliquez sur un compte pour afficher ses sous comptes CLASSE 1 : COMPTES DE FINANCEMENT PERMANENT 11

Plus en détail

LA GESTION DE LA TRESORERIE : Les outils pour anticiper les difficultés et optimiser les excédents. Mardi 29 novembre 2011

LA GESTION DE LA TRESORERIE : Les outils pour anticiper les difficultés et optimiser les excédents. Mardi 29 novembre 2011 LA GESTION DE LA TRESORERIE : Les outils pour anticiper les difficultés et optimiser les excédents Mardi 29 novembre 2011 SOMMAIRE Introduction : pourquoi la gestion de la trésorerie est-elle indispensable?

Plus en détail

- 01 - GESTION DES INVESTISSEMENTS RENTABILITE ECONOMIQUE

- 01 - GESTION DES INVESTISSEMENTS RENTABILITE ECONOMIQUE - 01 - GESTION DES INVESTISSEMENTS RENTABILITE ECONOMIQUE Objectif(s) : o Choix des investissements et rentabilité économique : Capacité d'autofinancement prévisionnelle ; Flux nets de trésorerie ; Evaluations.

Plus en détail

Annexe A : Tableau des SOLDES INTERMÉDIAIRES DE GESTION

Annexe A : Tableau des SOLDES INTERMÉDIAIRES DE GESTION FINANCE D ENTREPRISE DCG - Session 2008 Corrigé indicatif DOSSIER 1 - DIAGNOSTIC FINANCIER Première partie : Les outils du diagnostic financier proposés dans cette étude 1. Calculer les soldes intermédiaires

Plus en détail

COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007

COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007 COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007 relatif au traitement comptable des opérations en devises des entreprises régies par le code des assurances, des mutuelles

Plus en détail

DROIT FISCAL. DCG - Session 2008 Corrigé indicatif

DROIT FISCAL. DCG - Session 2008 Corrigé indicatif DROIT FISCAL DCG - Session 2008 Corrigé indicatif DOSSIER 1-1- Régime d imposition - Quel est le régime d imposition à la de la SA Habitat? La SA Habitat réalise des ventes (menuiseries) et des prestations

Plus en détail

Pérennisation de l entreprise. Participation au contrôle de gestion

Pérennisation de l entreprise. Participation au contrôle de gestion btsag.com 1/15 26/09/2011 Pérennisation de l entreprise Auteur : C. Terrier; mailto:webmaster@btsag.com ; http://www.btsag.com Utilisation: Reproduction libre pour des formateurs dans un cadre pédagogique

Plus en détail

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances COMITE DE LA REGLEMENTATION COMPTABLE Règlement n 2003-03 du 2 octobre 2003 relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances (Avis n 2003-09 du 24 juin 2003 du compte rendu CNC)

Plus en détail

pour le trimestre qui a pris fin le 30 juin 2014

pour le trimestre qui a pris fin le 30 juin 2014 pour le trimestre qui a pris fin le 30 juin 2014 De la recherche à l action Le CRDI finance des travaux de recherche appliquée dans les pays en développement afin d y accroître la prospérité et la sécurité

Plus en détail

Comptabilité approfondie

Comptabilité approfondie Comptabilité approfondie La comptabilité est un système de traitement de l information. Elle permet de codifier et d enregistrer des informations financières diverses (factures, relevés de banque, mais

Plus en détail

GUIDE D UTILISATION ODT

GUIDE D UTILISATION ODT GUIDE D UTILISATION ODT Chapitre 1 : Observatoire de la dette I- Données générales sur la dette Chiffre d affaires Indiquer le chiffre d affaires de l EPS. Cette donnée correspond aux recettes générées

Plus en détail

Exprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 %

Exprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 % 23 CALCUL DE L INTÉRÊT Tau d intérêt Paul et Rémi ont reçu pour Noël, respectivement, 20 et 80. Ils placent cet argent dans une banque, au même tau. Au bout d une année, ce placement leur rapportera une

Plus en détail

Annexe A de la norme 110

Annexe A de la norme 110 Annexe A de la norme 110 RAPPORTS D ÉVALUATION PRÉPARÉS AUX FINS DES TEXTES LÉGAUX OU RÉGLEMENTAIRES OU DES INSTRUCTIONS GÉNÉRALES CONCERNANT LES VALEURS MOBILIÈRES Introduction 1. L'annexe A a pour objet

Plus en détail

- 08 - PREVISION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT - PRINCIPES

- 08 - PREVISION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT - PRINCIPES - 08 - PREVISION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT - PRINCIPES Objectif(s) : o o Pré-requis : o Modalités : Relation Besoin en Fonds de Roulement (B.F.R.) et Chiffre d'affaires (C.A.), Eléments variables

Plus en détail

PROCESSUS N 1 : GESTION COMPTABLE DES OPÉRATIONS COMMERCIALES

PROCESSUS N 1 : GESTION COMPTABLE DES OPÉRATIONS COMMERCIALES PROCESSUS N 1 : GESTION COMPTABLE DES OPÉRATIONS COMMERCIALES Activités Compétences techniques Compétences en organisation Compétences en communication 1.1. Participer à la définition et à la mise en œuvre

Plus en détail

LE CREDIT-BAIL MOBILIER & IMMOBILIER. Traitements comptables des opérations dans le cadre du crédit-bail mobilier et immobilier. TABLE DES MATIERES

LE CREDIT-BAIL MOBILIER & IMMOBILIER. Traitements comptables des opérations dans le cadre du crédit-bail mobilier et immobilier. TABLE DES MATIERES LE CREDIT-BAIL MOBILIER & IMMOBILIER Objectif(s) : o Pré-requis : o Modalités : o o o Traitements comptables des opérations dans le cadre du crédit-bail mobilier et immobilier. Connaissances juridiques.

Plus en détail

CESSIONS D'ELEMENTS D ACTIF - IMMOBILISATIONS AMORTISSABLES

CESSIONS D'ELEMENTS D ACTIF - IMMOBILISATIONS AMORTISSABLES CESSIONS D'ELEMENTS D ACTIF - IMMOBILISATIONS AMORTISSABLES Objectif(s) : o Conséquences comptables des opérations de cessions, o Aspects fiscaux. Pré-requis : o Maîtrise des amortissements et provisions,

Plus en détail

Plan. 5 Actualisation. 7 Investissement. 2 Calcul du taux d intérêt 3 Taux équivalent 4 Placement à versements fixes.

Plan. 5 Actualisation. 7 Investissement. 2 Calcul du taux d intérêt 3 Taux équivalent 4 Placement à versements fixes. Plan Intérêts 1 Intérêts 2 3 4 5 6 7 Retour au menu général Intérêts On place un capital C 0 à intérêts simples de t% par an : chaque année une somme fixe s ajoute au capital ; cette somme est calculée

Plus en détail

COMPTES ET CLASSES IUT GRENOBLE FEVRIER 2013. OLIVIER PARENT 06.16.71.46.72 oparent@seedsolutions.fr

COMPTES ET CLASSES IUT GRENOBLE FEVRIER 2013. OLIVIER PARENT 06.16.71.46.72 oparent@seedsolutions.fr COMPTES ET CLASSES IUT GRENOBLE FEVRIER 2013 OLIVIER PARENT 06.16.71.46.72 oparent@seedsolutions.fr Vocabulaire : Débiter un compte signifie inscrire une somme au débit de ce compte Créditer un compte

Plus en détail

Les guides permettent d offrir une saisie rapide sur les opérations comptables les plus courantes.

Les guides permettent d offrir une saisie rapide sur les opérations comptables les plus courantes. La saisie comptable Une bonne gestion d entreprise commence par une bonne saisie des écritures comptables. C est pourquoi, le logiciel EBP Compta PRO Open Line TM propose différents types de saisie adaptés

Plus en détail