OAREC NOUVELLES. Belmira Rodrigues. Chers lecteurs, Bienvenue à la première édition d "OAREC Nouvelles " édition 2012.

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1 OAREC NOUVELLES Mars 2012 Travailler ensemble pour prévenir et lutter contre le cancer en Afrique Numéro 21 DANS CE NUMERO: Historique de la MEPS Trust Well Woman Clinic Page 2-3 Société africaine d hématologie et d oncologie Journée mondiale de lutte contre le cancer célébrée en Éthiopie pour la cinquième fois consécutive Les Membres du conseil executif de l OAREC Conférence internationale sur le cancer du sein au Soudan/Quand-est-ce qu un cancer du sein n est-il pas un cancer? Soins palliatifs au Cameroun Un Médecin Sud-Africain primé pour la lutte anti-tabac /Le cancer du col de l'utérus à Zaria, Nord du Nigeria Sensibilisation sur le cancer du sein dans les zones rurales au Ghana Sensibilisation sur le cancer du sein dans les zones rurales au Ghana/Coin de L oncologie pediatrique ecancermedicalscience: Appel de communications Conferences Livres Chers lecteurs, Bienvenue à la première édition d "OAREC Nouvelles " édition Nous avons introduit à la page 13, le coin de l oncologie pédiatrique, édité par le Professeur Cristina Stefan et qui sera présenté dans les prochaines éditions de notre bulletin. Nous adressons nos félicitations à nos membres nouvellement élus au Conseil de l OAREC pour un mandat de deux ans, notamment de (Voir pages 5-6). Après la très réussie OAREC 2011 au Caire, en Egypte, nous sommes heureux d'annoncer la tenue de la prochaine conférence de l OAREC à Durban, en Afrique du Sud, du Novembre Retenez cette date dès maintenant! Nous espérons avoir bientôt de vos nouvelles à: admin@aorticafrica.org.! Suivez-nous sur facebook à l'adresse suivante: Belmira Rodrigues

2 Mars 2012 Numéro 21 OAREC NOUVELLES 2 Historique de la MEPS Trust Well Woman Clinic: La Melvine Edith Patricia Stuart (MEPS) Trust Well Woman Clinic est une organisation à but non lucratif enregistrée en Sierra Leone qui promeut la santé en général et accueille les femmes de tous les horizons pour le dépistage précoce du cancer du sein et l'enseignement en matière d auto palpation des seins. Elle fut d'abord établie en 1978, trois ans avant la mort de Melvine Stuart décédée des suites de cancer du sein en mars Le but initial visé par ce groupe était d'alléger le poids de la souffrance sous lequel croupissent les personnes atteintes de cancer et leurs proches, à travers la mise sur pied d'une maison de convalescence. Toutefois, en raison du nombre davantage élevé de décès dus aux cancers qui affectent la santé de reproduction des femmes, notamment le cancer du sein et du col de l'utérus, couplé à l insuffisance de connaissances et de sensibilisation, et, afin d'appuyer le gouvernement Sri-lankais dans la promotion de la santé de la femme, les responsables de ce groupe ont voulu ne pas changer les intentions originales du groupe, et poursuivre avec un objectif plus étendu traduit en vision de MEPS. Prenant en compte la qualité de services de soins de santé offerts dans l e pays, notamment pour ce qui est des soins du cancer, cette vision est axée sur la sensibilisation sur les cancers affectant la santé reproductive des femmes (y compris le cancer de la prostate chez les hommes). Ce service comprend l'éducation des femmes sur les facteurs de risque de cancer du sein, le dépistage précoce et la prévention, l'enseignement à l'auto palpation des seins, l examen clinique des seins (ECS) et le conseil. En mars 2006, le ministre de la Santé et de l'assainissement a lancé les activités de la première initiative de Well Woman Clinic. Sa vision est de mettre à disposition une clinique réservée uniquement aux femmes, ayant pour but l amélioration de leur bien-être, la réduction du taux de mortalité due aux cancers qui affectent la santé reproductive des femmes (y compris le cancer de la prostate chez les hommes) et la réduction de l'incidence de la mortalité maternelle et néonatale. À la suite de son message sur le dépistage précoce et des campagnes de sensibilisation, la fréquentation de cette structure sanitaire a connu une augmentation considérable au fil des ans. Cette structure est en passe de mettre sur pied un programme de dépistage du col de l utérus en collaboration avec le Gouvernement Sri-lankais et un laboratoire national de renom. Elle est en train de gérer actuellement un programme de bien-être englobant le dépistage du diabète, de l'hypertension, de l'obésité, la grossesse et les IST en plus de l enseignement sur les influences du mode de vie sur la santé. Elle travaille en étroite collaboration avec les autres prestataires de soins de santé dans la mise à disposition des résultats de diagnostic et du traitement, notamment en ce qui concerne le cancer du sein. La clinique prendra en charge ou subventionnera, le cas échéant, le coût des tests de diagnostic et des traitements médicaux chez les personnes souffrant du cancer du sein et en particulier les femmes classées dans la tranche de revenu inférieure. Elle offre une échographie mammaire gratuite chez les femmes de moins 40 ans présentant des signes de cancer du sein et collabore avec d'autres prestataires des soins de santé afin d apporter l aide aux femmes indigentes en coût de mammographie. Pour ce qui est des soins prénataux, cette clinique offre entre 2 à 3 dépistages échographiques gratuits aux femmes enceintes de la tranche de revenu inférieure qui sont susceptibles de ne pas avoir accès au service en raison du coût ou du manque de sensibilisation sur les avantages de l'échographie au cours de la grossesse. Les résultats de la surveillance des femmes souffrant de complications ne révèlent aucun cas de décès maternels. Les femmes sont encouragées à s'inscrire pour le bien-être et le dépistage du cancer du sein après l'accouchement et cela a connu un succès puisque la plupart des femmes retournent à l hôpital en quête de ces services. Les activités relatives à l exécution de programme portant sur la sensibilisation et l'enseignement sur les cancers affectant la santé reproductive des femmes notamment le cancer du sein, comprennent entre autres, les débats à la radio et les visites mensuels dans les écoles, les institutions d'enseignement supérieur, les établissements commerciaux et dans diverses communautés de la région occidentale. Les activités de sensibilisation les plus réussies ont été la santé communautaire et les traitements gratuits de sensibilisation dans cette structure sanitaire et dans diverses communautés des zones rurales Ouest où les femmes indigentes sont ciblées.

3 Mars 2012 Numéro 21 OAREC NOUVELLES 3 Cette clinique a étendu ses activités d enseignement et de sensibilisation à trois districts dans les provinces de Bo, Kenema, Bombali et dans deux zones du district rural (Sussex et de Waterloo) où les pairs éducateurs, les accoucheuses traditionnelles et les intervenants sont formés sur l'auto palpation des seins, les facteurs de risque et les méthodes de prévention éventuelles. Limites actuelles Insuffisance d équipements de dépistage Bien que la clinique dispose d'un appareil d'échographie pour l'examen clinique des seins (ECS), l'absence d'une machine de mammographie opérationnelle limite le nombre de femmes qui ont accès à la mammographie au prix abordable pour le dépistage précoce du cancer du sein. Manque de techniciens qualifiés Le manque de techniciens qualifiés dans le pays a rendu difficile la réparation de la machine de mammographie de l hôpital. Absence d'un programme de traitement complet à l échelle nationale pour des personnes atteintes de cancer Le traitement est limité à l'administration du Tamoxifène et de la chimiothérapie générique à un nombre limité du public, la radiothérapie n étant pas une option. Cela a impacté fortement sur le taux de survie des femmes dépistée positives au cancer du sein. Financement limitée Le manque de financement a retardé le début de la sensibilisation sur le cancer du col de l'utérus et le programme de dépistage. SOCIÉTÉ AFRICAINE D HÉMATOLOGIE ET D ONCOLOGIE La Société africaine d hématologie et d oncologie est une organisation scientifique, éducative et caritative à but non lucratif en cours de création. Elle vise les objectifs suivants : A: Promouvoir la connaissance et la prise en charge des maladies du sang, de la moelle osseuse et les cancers, principalement en Afrique et dans le reste du monde également. B: Fournir aux hématologues et aux cancérologues une plateforme de collaboration en Afrique pour le partage d informations scientifiques et d autres formes de collaboration en vue du développement de l hématologie et de l oncologie. C: Faciliter et harmoniser la formation des hématologues et des oncologues en Afrique, et promouvoir l intégration des avancées scientifiques et technologiques émergentes dans la pratique de l hématologie et de l oncologie. D: Coopérer avec les sociétés nationales et internationales d hématologie et d oncologie en Afrique et à travers le monde, en vue du développement de l étude et du traitement des maladies du sang, de la moelle osseuse et des cancers en général. Pr. Ifeoma Okoye Professeur de Radiologie, Ecole de Médecine Photo: Participants à la réunion tenue le 22 février 2012

4 Mars 2012 Numéro 21 OAREC NOUVELLES 4 JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE CANCER CÉLÉBRÉE EN ÉTHIOPIE POUR LA CINQUIÈME FOIS CONSÉCUTIVE Une table ronde s est tenue le samedi 4 février 2012, à l Ethiopian National Theatre sur la Journée mondiale de lutte contre le cancer, au cours de laquelle, plusieurs spécialistes de niveau supérieur en cancer et des oncologues ont présenté des exposés sur différents sujets sur le cancer. Elle a été suivie par une séance de questions - réponses qui a transformé le programme en une source d'inspiration unique en son genre. Cette table ronde a été bien relayée par les médias locaux, y compris ETV, les différentes stations de radio FM et la presse écrite. M. Wondu Bekele, Directeur général de la Mathiwos Wondu-YeEthiopia Cancer Society a souhaité la bienvenue aux participants au nom de sa société et en son nom personnel. Il a informé le public sur la manière dont la Journée mondiale de lutte contre le cancer a été initialement approuvée en 2000 par la Conférence mondiale contre le cancer qui s'est tenue à Paris, France, et a présenté un exposé succinct sur la Déclaration politique des Nations Unies relative aux maladies non transmissibles (MNT). Il a souligné et abordé le poids de la mortalité et de la maladie liées aux MNT en général et précisé que le cancer en particulier continuera d'augmenter et constituera un double fardeau pour les systèmes nationaux de santé dont les principaux problèmes de santé sont les maladies transmissibles, imposant ainsi un lourd fardeau socio-économique sur le développement. Citant l'oms et l'uicc, il a confirmé que le cancer tue au quotidien personnes partout dans le monde et relevé pour terminer que le cancer devrait figurer dans les programmes de la santé à l échelle mondiale et des programmes de développement. Il a expliqué le thème de l édition de cette année «Ensemble, c est possible» choisi parce que ce n est que lorsque chaque personne, chaque organisation, et chaque gouvernement, jouera individuellement sa partition que le monde sera en mesure de réduire les décès prématurés dus au cancer et autres maladies non transmissibles de 25% d'ici M. Wondu Bekele, directeur général de Mathiwos Wondu- YeEthiopia Cancer Society dans son discours de bienvenue. Selon M. Wondu Bekele, le manque de sensibilisation constitue un autre gros problème en Ethiopie. On note un manque de prise de conscience quant à l'ampleur du problème. Il convient de noter également la stigmatisation et les idées fausses sur le cancer selon lesquelles tous les cancers sont incurables. À ce jour, peu de travail a été accompli, en matière de promotion de la sensibilisation sur le fait que la plupart des cancers peuvent être évités, guéris s'ils sont diagnostiqués à temps, et sur le fait que la qualité de vie des patients peut être améliorée, même si la maladie est diagnostiquée à un stade avancé. Il a enfin invité tous à adhérer à sa société dans la mise en œuvre des activités de sensibilisation et de prévention, dont le but ultime est l amélioration de la sensibilisation de la société sur les possibilités de prévention et de traitement du cancer, que l'on croit être très efficaces dans la réduction globale du fardeau du cancer. Fogarty Centre de l Institut national de la santé (INS) dispose d un certain nombre de financements et d autres opportunités. Inscrivez-vous dès maintenant pour être régulièrement informés par courriel de ces avantages à : public.govdelivery.com/accounts/usnihfic/subscriber/new

5 Mars 2012 Numéro 21 OAREC NOUVELLES 5 LES MEMBRES DU CONSEIL EXECUTIF DE L OAREC President Professeur Isaac Adewole Pr. Isaac Adewole est Vice-Chancellor de l Université d Ibadan, au Nigeria. Au nombre de ses domaines de recherche figure l évaluation des stratégies de promotion de la prévention du cancer du col de l utérus dans les pays en développement. President Elu Professeur Ahmed Elzawawy Il est Président et professeur d oncologie clinique (Radiation et oncologie médicale) et Chef du Département de Médecine nucléaire à la Faculté de médecine du Centre Hospitalier Universitaire Canal de Suez d Ismailia, en Egypte. Président Sortant Professeur Seringe Magueye Gueye Il est Professeur d urologie à l Université Cheik Anta Diop de Dakar, au Sénégal et titulaire d une chaire et Urologue-Andrologiste consultant à l Hôpital Général Grand Yoff. Secrétaire-Trésorière Professeur Lynette Denny Pr. Lynette Denny est Onco-gynécologue, spécialiste principale et Chef du Département de Gynécologie Obstétrique de GrooteSchuur/University de Cape Town, en Afrique du Sud. Vice-Presidente: Afrique du Sud Dr Anna Nyakabau Dr Anna Mary Nyakabau est titulaire d un diplôme de médecine et d urologie (MBChB) obtenus à l Université du Zimbabwe en 1985 avec mention en pathologie, biochimie, et gynécologie obstétrique. Vice-President: Afrique Centrale Professeur Jean-Marie Kabongo Mpolesha Pr. Jean-Marie Kabongo Mpolesha est né à Mikalayi, en République Démocratique du Congo. Il a publié plusieurs articles dans des revues évaluées par des pairs. Il est également membre de l Académie Internationale de Pathologie (AIP), Division Française et Division d Afrique Francophone (DAF), de l Association Panafricaine des Pathologistes et de l Association des Professeurs de l Université de Kinshasa (APUKIN).

6 Mars 2012 Numéro 21 OAREC NOUVELLES 6 LES MEMBRES DU CONSEIL EXECUTIF DE L OAREC Vice-President: Afrique du Nord Docteur Kamal Mohammed Il est Professeur agrégé d oncologie à la Faculté de Médecine de l Université de Khartoum, à Khartoum au Soudan. Il est par ailleurs consultant principal en oncologie et médecine nucléaire à Radiation and Isotopes Centre of Khartoum (RICK). Vice-President: Afrieque de L Ouest Docteur Beatrice Wiafe Addai Dr. Beatrice Wiafe Addai est Présidente-Directrice Générale de Peace and Love Hospitals au Ghana (basés à Accra et Kumasi). Elle est également Présidente de l ONG Breast Care International basée au Ghana. Vice-President: Afrique de L Est Professeur Nicholas Othieno Abinya Pr. Nicholas Othieno-Abinya est Professeur Agrégé de Médecine, Chef de la Section d Hématologie/Oncologie, département de Médecine Clinique et Thérapeutique, Université de Naïrobi. Vice-President: Amerique du Nord Professeur Folakemi Odedina Pr. Folakemi T. Odedina est titulaire d un PhD en Pharmacie, Directrice de Prostate Disease Center Outreach Program, et Directrice associée de Health Disparities for Shands Cancer Center à l Université de Floride. Representante des Infirmiers Docteur Karima Elshamy Dr. Karima Elshamy est enseignante des soins infirmiers pour adultes à la Faculté des Soins Infirmiers de l Université de Mansoura en Egypte et justifie de dix années d expérience dans l enseignement aux deuxième et troisième cycles. Profils exhaustifs et liste des membres du Conseil Exécutif de l OAREC disponibles à :

7 Mars 2012 Numéro 21 OAREC NOUVELLES 7 Conférence internationale sur le cancer du sein au Soudan Mohammed S 1, Hamad K 2, Almobarak A 3, and Elhoweris M 3 1 Purdue University Cancer Center for Research, West Lafayette IN, USA; 2 Radiation and Isotope Center, Khartoum; 3,4 University of Medical Sciences and Technology, Sudan. La première Conférence internationale sur le cancer du sein intitulée «Tous ensemble contre le cancer du sein» s est tenue dans le Friendship Hall, Khartoum, Soudan, du 5 au 7 décembre 2011, organisée par l'université des sciences médicales et de la technologie (UMST), en collaboration avec l'organisation africaine pour la recherche et la formation sur le cancer (OAREC). Les débats à l ordre du jour ont porté sur l actualisation de l'épidémiologie du cancer du sein, l'introduction de la stratégie soudanaise de lutte contre le cancer et le registre du cancer nouvellement mis sur pied, la situation sur l utilisation de la mammographie et le dépistage précoce, les marqueurs prédictifs et de pronostique de cancer du sein ainsi que sur les biomarqueurs de tumeurs triples négatifs. Les interventions chirurgicales et thérapeutiques actuellement pratiquées au Soudan ainsi que les soins palliatifs y compris le rôle joué par les médias en matière de sensibilisation sur le cancer et le plaidoyer ont été examinés lors de cette conférence. Environ 800 médecins, scientifiques, pathologistes, infirmiers, étudiants et représentants des médias ont pris part à ces assises. Le troisième jour, quatre ateliers ont été organisés et environ 220 professionnels de la santé ont été formés. Une dizaine d'institutions de soins de santé ont pu ainsi se réunir pour débattre des problèmes du cancer au Soudan. À la fin des assises, les recommandations suivantes ont été élaborées à savoir la normalisation du diagnostic et le traitement du cancer du sein ; les campagnes de plaidoirie pour le dépistage précoce du cancer du sein et l'importance des examens du sein chaque année; appel lancé au gouvernement et au secteur privé pour le dépistage du cancer du sein et le traitement à un coût raisonnable ; l'établissement des centres de cancérologie dans les différentes régions du Soudan; de meilleurs services de radiologie et la formation des cadres nécessaires, et enfin et surtout, l'encouragement et le soutien pour la recherche en cancer. Vue panoramique sur le cancer du sein au Soudan: Au Soudan, le cancer du sein est la tumeur maligne la plus courante chez les femmes. A partir de quelques sources limitées, nous pouvons dire que le cancer du sein chez les femmes soudanaises est en hausse. Malheureusement, entre 80 et 85% de ces femmes se font dépister à un stade tardif. La superstition, les guérisseurs traditionnels, la pauvreté, l'analphabétisme et l'ignorance, le manque d'éducation sanitaire et de système de dépistage efficaces, y compris la mauvaise répartition des ressources médicales limitées contribuent à ce dépistage tardif et à la mort. Le taux élevé de moralité résultant du dépistage tardif donne à la maladie et aux institutions médicales une mauvaise réputation qui à son tour encourage les autres patients à ne pas solliciter l'aide médicale précoce. Dr Kamal Eldein Hammed, président du comité scientifique, a présenté les statistiques du cancer du sein et leurs caractéristiques chez les femmes vues au Centre de radiologie et des isotopes de Khartoum (RICK). Le cancer du sein compte pour entre 29 à 34,5% de tous les cancers dépistés au RICK. Les patientes sont pour la plupart des femmes d'un jeune âge, avec environ 40% en dessous de 45 ans (âge moyen 50). La plupart se présentaient à un stade avancé de la maladie et, seulement entre 5 et 7% se sont présentées au stade 1 et entre 13 et 15% à la phase II de la maladie. Le carcinome canalaire invasif compromet à hauteur de 82% tous les cas de cancer du sein. La majorité est en partie due à un carcinome peu différencié avec une incidence élevée des maladies vasculaires et l'invasion lymphatique. Quant au statut hormonal, la plupart des cancers du sein dépistés chez les femmes au Soudan sont récepteurs d'œstrogènes négatifs (68%) et récepteurs de progestérone négatifs (70%). L examen des récepteurs Her-2 ne se fait pas de manière systématique au RICK. Cependant, les résultats obtenus chez les femmes venues de l étranger ou qui supportent le coût d'un laboratoire privé ont montré d une part que entre 25 et 30% des femmes sont positives à la protéine HER-2.

8 May 2011 Issue # 19 AORTIC NEWS 5 Mars 2012 Numéro 21 OAREC NOUVELLES 8 Conférence internationale sur le cancer du sein au Soudan Mohammed S 1, Hamad K 2, Almobarak A 3, and Elhoweris M 3 1 Purdue University Cancer Center for Research, West Lafayette IN, USA; 2 Radiation and Isotope Center, Khartoum; 3,4 University of Medical Sciences and Technology, Sudan. D autre part le cancer chez les hommes ne compte que pour entre 3,5 et 4% de tous les cancers du sein vus au RICK. Dr Idris Abu Dafalla, professeur agrégé de radio-oncologie a procédé à une description du cancer du sein dans l'état de Gezira. Cet État est situé au sud de Khartoum. A El Gezira, un registre du cancer basé sur la population a été mis sur pied en Les sources du registre sont principalement des données histopathologiques obtenues à partir de laboratoires et du centre hospitalier universitaire. Tous les cas avaient vécu dans l'état de Gezira pendant au moins 15 ans et plus. Les données indiquent que le cancer du sein est plus courant chez les femmes et compte pour plus de 30% des cancers chez celles-ci. L'incidence du cancer du sein au sein de la population de Gezira était de 13,5 pour femmes et a montré une augmentation pendant la période allant 2007 à L'âge moyen des femmes atteintes du cancer du sein est de 50 ans et la plupart des cas se trouvent dans la capitale, Wadmadani (30%), suivie par les localités du sud de Gezira et d Elhassahisa 15,5% et 14,2% respectivement. Environ 90% des cancers étaient des carcinomes canalaires. Dans l'état de Gezira, comme c est le cas chez les femmes vues au RICK, la plupart des cas présentent des tumeurs de stade IV (33,3%), suivie du stade III (31,95%). Seulement 3% environ de tous les cas de cancer du sein se présentent au stade I, et 3,6% ont des stades inconnus. Dr Abu Idris a mis un accent sur le fait que les données présentées ne proviennent que des patientes qui ont pu atteindre les hôpitaux et ne peuvent pas par conséquent représenter avec exactitude le fardeau du cancer dans l'état de Gezira. L'espoir est que le registre permettra d entrer en possession de tous les cas de cancer du sein à Gezira avec le lancement de l'organisation de Lutte contre le cancer du sein. L'objectif de cette organisation est de sensibiliser et de plaider pour le dépistage précoce tout au moins par le truchement de l auto palpation du sein. Pour une lecture complète de l article, bien vouloir aller à: QUAND-EST-CE QU UN CANCER DU SEIN N EST-IL PAS UN CANCER? Où vont les cellules cancéreuses lorsqu on n a plus le cancer? D où viennent-elles lorsqu on vous informe de la réapparition de cette maladie? Qu est ce qui pousse ces cellules cancéreuses à arrêter la coercition d'autres cellules et les permet de reprendre leur croissance normale, oubliant leur reproduction frénétique? Ces questions peuvent s avérer très pertinentes pour un chercheur: pour celui qui a auparavant travaillé dans le domaine du diagnostic, des questions subsistent toujours quant à relever le défi de trouver des réponses à cette énigme. Est-ce seulement la peur des traitements ou de la maladie elle-même qui pousse les femmes à exiger la mammectomie d un sein non affecté, «au cas où»? Est-ce un petit prix à payer pour éviter les tourments futurs du moment, de l endroit ou de la possibilité de réapparition? Comment peut-on décider avec certitude, lorsque tout ce dont on dispose n est qu une cible mouvante, ou ne constitue pas du tout une cible? Ces questions peuvent sembler comme de nombreuses autres futiles, et peuvent rester latentes pendant des années probablement comme les cellules cancéreuses - pour instantanément réapparaître que lorsque l on nous rappelle notre vulnérabilité. Cela peut provenir d'un indice de récidive qui semblait très improbable l'instant d'avant. A cet instant là, tout change et toutes les solutions sont remises en question. La chose pragmatique à faire à ce point est d'évaluer la situation, la diagnostiquer et la comparer aux données pertinentes antérieures, et parvenir à un plan d'action. À ce moment-là, la plupart des femmes paniquent tout simplement, opacifiant ainsi les possibilités et les probabilités de localiser le cancer comme une brume qui brouille notre pensée. Prenant en compte la forte incidence du cancer du sein, il est ironique de constater que de nombreuses femmes envisagent l'augmentation de leurs seins existants, plutôt que leur ablation. Puis il ya celles qui optent pour l une, ou les deux, ôter et remplacer par des cellules plus sûres, qui ne souffriront que de l'usure normale et de la déchirure de substances cohésives, sans croissance incontrôlée. Puissent toutes les femmes qui font face à ces questions trouver la paix en ignorant toutes les réponses et affermir leur prise de décision. Par le Dr. Alex de la Rouviere

9 Mars 2012 Numéro 21 OAREC NOUVELLES 9 Les soins palliatifs et la prise en charge holistique des patients atteints de maladies incurables sont peu connus dans de nombreux pays de l Afrique sub-saharienne et peuvent constituer un concept difficile à introduire. Du point de vue historique, les professionnels de la santé ont toujours été réticents à l utilisation de la morphine par craintes non fondées de la dépendance. De nombreux gouvernements africains ne facilitent toujours pas l accès à la morphine dans leur pays pour des raisons similaires. En outre, de nombre de professionnels de la santé pensent qu il s agit-là d un échec thérapeutique du fait qu ils ne peuvent pas prescrire la morphine aux patients en phase terminale. Cette situation pousse malheureusement les patients souffrant de maladies incurables à se débrouiller comme ils peuvent, par ce que n ayant pas accès aux médicaments permettant de contrôler les symptômes y relatifs et susceptibles de prolonger leur vie ainsi que de soulager la terrible souffrance qui peut accompagner des maladies comme le cancer. C'est avec plaisir donc que nous annonçons que d'excellents soins palliatifs sont offerts aux patients au Cameroun. Le programme a été introduit dans ce pays sous les auspices de la Cameroon Baptist Convention en 2006 après la visite d'une équipe d Hospice Africa Uganda, conduite par le Professeur Anne Merriman. Les unités de soins palliatifs qui ont connu des débuts très modestes, existent aujourd- hui dans tout le Cameroun. Ce nombre croissant d'unités à conduit à la mise sur pied d'une association nationale, dirigée par le Dr Jonas Wefuan, qui a pour but de promouvoir les soins palliatifs dans le pays. C est une joie de travailler pour soulager la souffrance et de voir le sourire des patients et de la famille lorsque la douleur est soulagée, souvent pour la première fois depuis de nombreux mois! Je me suis rendu dans des domiciles où des patients hurlaient de douleur, incapables de se rendre à l'hôpital ou même de se lever du lit, déçus aussi bien par les hôpitaux que par les tradi-praticiens. Quel plaisir de quitter ces domiciles en paix!l idéal c est d administrer les soins aux patients dans leurs domiciles; ce qui réduit les visites inconfortables et onéreuses dans des hôpitaux, détend plus le patient et implique davantage la famille dans les soins. Au Cameroun, les équipes de soins palliatifs font régulièrement des visites à domiciles, offrent des soins ambulatoires et rendent également visite aux patients dans les pavillons d hospitalisation. SOINS PALLIATIFS AU CAMEROUN L examen des symptômes physiques, avec évaluation des problèmes sociaux, psychologiques et spirituels susceptibles d accompagner les maladies incurables font l objet de ces visites. L'impact de cette approche singulière est immédiat : un aide malade m a dit un jour «avant l arrivée de votre équipe, nous nous sentions comme des parias. Personne dans le village ne voulait être près de nous, personne ne se souciait de nous. Je ne pense pas que mon frère serait encore en vie aujourd'hui si vous n étiez pas là. Votre soutien et encouragement nous a gardés en vie. L espoir reste notre raison d être maintenant» Il est difficile de choisir au hasard l histoire d un patient et de la raconter, car il y a tellement de versions portant sur les soins holistiques offerts par les équipes de prise en charge des malades en phase terminale et leurs familles au Cameroun. Histoire d Emmerencia, J'ai rencontré Emmerencia pour la première fois dans son domicile après un long voyage en voiture sur une route cahoteuse. Un bénévole nous avait alors proposé d effectuer une visite dans un domicile pour voir dans un village isolé une jeune femme dont une jambe avait «pourri». Au fur et à mesure que nous nous approchions de sa chambre, vers l'arrière de la concession, nous entendions des gémissements au moment où la mère d Emmerencia l'aidait à se lever de son lit. Voir cette jeune femme dans la douleur avait affecté et attristé toute l'équipe. Aussi avions-nous à l immédiat donné à Emmerencia une dose de morphine pour soulager la douleur et nous avions suivi son histoire. Elle avait été dépistée séropositive il y avait environ un an et avait commencé à prendre les antirétroviraux. À l'époque, elle portait quelques taches sur ses jambes mais ne les avait jamais signalées. Comme elle vivait loin du centre de prise en charge, elle envoyait les membres de sa famille chercher ses médicaments. Ces taches devenaient de plus en plus douloureuses et commençaient à suinter. Sa jambe et l'aine étaient couvertes de lésions du sarcome de Kaposi. Sachant qu'elle prenait les médicaments au maximum et, l'hôpital si éloigné exigeant un long et pénible voyage, Emmerencia était restée clouée à la maison. Une fois son histoire racontée, son malaise baissa et elle se rendit enfin compte de ce que la douleur avait disparu. Grande fut la surprise de sa famille, le tradi-praticien n'ayant pas pu atténuer cette douleur. Leur fille venait d être épargnée de la douleur, un miracle s'était produit. Emmerencia pouvait maintenant se déplacer et arriver à l heure à l'hôpital pour un traitement plus approprié de son cancer. Au fil du temps, Emmerencia pouvait se déplacer librement dans l enceinte de la concession et mener sa vie au quotidien. Sa mère, qui ne pouvait l abandonner un seul instant auparavant pouvait désormais se rendre au champ pour la survie de la famille. L'inquiétude sur toutes leurs faces commença à se dissiper. En notre qualité de médecins, nous ne pouvons pas et ne serons jamais capable de guérir tous les patients que nous rencontrons. Si nous ne pouvons pas guérir un patient, celui-ci a tout de même droit aux soins comme ceux que nous pouvons guérir. Il y a beaucoup à faire pour soulager la souffrance et améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de maladies terminales si et seulement si nous pouvons avoir accès aux outils appropriés disponibles et savoir les utiliser. Par Catherine d Souza

10 Mars 2012 Numéro 21 OAREC NOUVELLES 10 UN MÉDECIN SUD-AFRICAIN PRIMÉ POUR LA LUTTE ANTITABAC Le prestigieux prix Luther L Terry a été attribué au plus grand activiste Sud Africain de la lutte anti tabac, Dr Yussuf Saloojee, en guise de récompense pour son travail remarquable. L American Cancer Society (ACS) a attribué à Saloojee, directeur exécutif du South Africa s National Council Against Smoking (NCAS) un prix pour ses efforts remarquables en matière de lutte contre le tabagisme et l'industrie du tabac. En reconnaissance du travail révolutionnaire du regretté chirurgien américain le Général Luther Terry L qui a posé les jalons pour une attention particulière à la santé publique pour ce qui est des dangers du tabac, ce Prix honore le leadership et l exploit exceptionnels et est synonyme d'excellence. Saloojee a obtenu ce prix dans la catégorie «leadership individuel exceptionnel». «Les lauréats des Prix Luther Terry L comptent parmi les meilleurs dans le monde en ce qu'ils réalisent», précise une lettre de l'aec qui annonce la sélection de Saloojee. «Un ennemi aussi féroce que le tabac requiert la force de dirigeants dévoués et implacables dans leur quête de la victoire contre cette pandémie mondiale croissante. Nous avons le plaisir de vous honorer dans ce groupe». La cérémonie de remise de prix aura lieu lors de la 15 e Conférence mondiale sur le tabac ou sur la santé à Singapour en mars de cette année. Source d inspiration S'adressant à santé-e, Saloojee a exprimé sa joie par rapport à la reconnaissance de ses réalisations, mais a noté que ses succès ne peuvent être attribués à ses seuls efforts : c est le résultat d après lui du travail d'un groupe de personnes dévouées, a-t-il déclaré, avant de mentionner particulièrement l'engagement du gouvernement sud-africain dans la lutte anti- tabac, y compris le soutien de la société civile, et de nombreux sud-africains qui «se mobilisent pour leur droit à l'air pur.» Sa passion pour la lutte antitabac a été enclenchée quand il est allé travailler dans les années 70 à St- Barthélemy Hospital Medical School de Londres, en Angleterre, où il a obtenu son doctorat. Y étant, il y a pris goût, et a été inspiré par le Professeur Michael Russell Hamilton de l'institut de Psychiatrie de Londres, qui était le plus grand expert mondial en matière de lutte contre la dépendance à la nicotine. Les travaux de Russell ont démontré que la nicotine est une substance hautement toxicomanogène qui joue un rôle central dans le maintien du comportement tabagique. Saloojee a commencé sa carrière en tant que chercheur scientifique, mais a ensuite étendu ses activités pour devenir un défenseur compétent et passionné, conseiller politique et éducateur, en jouant un rôle essentiel pour veiller à ce que la législation sur la lutte globale antitabac soit adoptée et effectivement mise en œuvre en Afrique du Sud, permettant ainsi au pays de devenir un modèle pour le reste du continent africain. Industrie irresponsable Il a expliqué qu'il était parti de la science de lutte contre le tabagisme à la défense parce qu'à cette époque, la science avait déjà prouvé que fumer était nocif, et qu'il voulait savoir comment changer le comportement des gens au sujet du tabac. «Le tabagisme est un problème de santé non pas seulement parce qu'il tue Sud-Africains et 6 millions de personnes dans le monde chaque année, mais en raison du comportement scandaleux de l'industrie du tabac», a déclaré Saloojee. «L'industrie a préservé ses propres bénéfices avant la santé et le bien-être de ses clients». Les tribunaux ont jugé coupable l'industrie d'avoir menti sur les dangers du tabac; de faire un marketing destiné aux enfants tout en prétendant publiquement qu'elle ne veut pas que les mineurs fument; de participer à la commercialisation illégale du tabac y compris une gamme d'autres pratiques illégales et trompeuses. Seule une loi était nécessaire face au comportement irresponsable de l'industrie. Les lois sur le contrôle du tabac sont destinées à préserver les choix des individus, mais à «rendre les choix sains plus faciles et les choix malsains plus difficiles».l'augmentation de la taxe sur les produits du tabac les rend moins abordables pour les jeunes. Proscrire la publicité du tabac empêche l'industrie de promouvoir une dépendance mortelle comme activité intelligentes et prestigieuses pour les jeunes. Interdire de fumer dans les lieux publics ne protège pas seulement les non-fumeurs de la pollution par la fumée de tabac, mais rend plus facile les fumeurs à cesser de fumer. L Afrique du Sud a connu un potentiel de changement dans les attitudes sociétales envers le tabac parce que le public reconnaît généralement que ces lois sont justes et raisonnables. Dr. Yussuf Saloojee

11 Mars 2012 Numéro 21 OAREC NOUVELLES 11 UN MÉDECIN SUD-AFRICAIN PRIMÉ POUR LA LUTTE ANTITABAC Champion de la lutte Anti-tabac Avec l'avènement, à la fin des années 1990, des plans d élaboration d un traité mondial sur le tabac de l Organisation mondiale de la santé (OMS), Saloojee a pris des responsabilités supplémentaires en versant des contributions inestimables à la structure et le renforcement de la Convention-cadre de lutte antitabac (CCLAT). Engagé dans le renforcement des capacités et la promotion des politiques saines, les programmes et la recherche, il a siégé aux conseils de plusieurs organisations internationales, notamment à l'alliance pour la lutte contre le Tabac en Afrique, la Convention-cadre de l'alliance, l'union internationale contre le cancer et l'initiative sans tabac de l OPMS, et a également pris part à des consultations gouvernementales et de formation dans plus de 20 pays. Son rôle en tant que co-président de la Conférence mondiale sur le tabagisme ou sur la santé de 2006, et ses efforts fournis pour encadrer les nouvelles générations de défenseurs, ont conduit d'autres dans le domaine, ce qui fait de Saloojee un pilier du mouvement de lutte antitabac dans le monde entier. Grâce à ces réalisations extraordinaires, il est largement reconnu comme leader et expert en lutte antitabac dans son pays d'origine et, surtout, en Afrique et dans le monde. À propos de Luther L. Terry Les prix Luther L. Terry sont organisés à l'honneur du premier Chirurgien le général américain du même nom qui, en 1964, a publié un rapport historique liant le tabagisme au cancer du poumon et d'autres problèmes graves de santé. Bien qu il ait suscité de nombreuses controverses avec ce rapport, la détermination du Dr Terry de poursuivre ce travail de pionnier ayant jeté la fondation pour la lutte antitabac est louable. Avec ce prix, l ACS honore ceux qui suivent ses traces dans la lutte contre le tabagisme, en attribuant des prix à des leaders tels Drs. Kjell Bjartveit, Nigel Gray, Judith Mackay, Prakit Vateesatokit, Non-Smokers' Rights Association du Canada, et le Ministère sud-africain de la Santé. Source: LE CANCER DU COL DE L'UTÉRUS À ZARIA, NORD DU NIGERIA AO Oguntayo, M Zayyan, AOD Kolawole, SA Adewuyi, H Ismail, K Koledade Objectif: Le carcinome du col de l'utérus est encore le problème gynécologique le plus courant chez les femmes des pays en développement. Le but de cette étude est d'examiner la particularité du carcinome du col de l'utérus à Zaria, au Nord du Nigeria. Méthodologie: Il s'agit d'une étude rétrospective de patientes consultées à l'unité d'oncologie gynécologique d Ahmadu Bello University Teaching Hospital, Zaria, au Nigeria entre novembre 2005 et novembre Résultats: Un total de 406 cancers gynécologiques ont été identifiés au cours de la considérée. Dans cette étude, le carcinome du col de l'utérus a représenté 65,7% (267) des cancers gynécologiques histologiquement confirmés. La plupart des patientes étaient mariées, soit 265 cas (99,2%) et 40% étaient en second mariage; 57,1% de ces femmes étaient dans un foyer polygame. Deux cent deux (75,6%) patientes étaient dans la tranche d'âge de ans avec un âge moyen de 44,5 ans. La maladie semble être associée à une parité élevée (tranche de 0-14); les patientes de forte multiparité, représentant 145 (68,3%) cas. Les saignements vaginaux anormaux (219 patientes: 82%), des pertes vaginales anormales (120 patientes: 44,9%) et les saignements post-coïtaux (56 patientes: 20,9%) étaient les symptômes les plus courants. Environ 78% des patientes étaient à un stade avancé de la maladie, le stade III étant le plus courant avec 159 cas (59,5%). Cinquante-six (21%) de ces patientes présentaient une fistule vésico-vaginale. Conclusion: Cette étude démontre que dans la partie septentrionale du Nigeria, 65,7% de tous les cancers gynécologiques sont des carcinomes du col de l'utérus. Ce pourcentage élevé semble être lié à certaines pratiques néfastes socioculturelles, telles que le début précoce de l'activité sexuelle qui mérite d être abordé. L'accent devrait être mis sur les programmes de dépistage des femmes des pays sous-développés DEVENEZ MEMBRE DE L OAREC MAINTENANT ET INTÉGREZ UN RÉSEAU CROISSANT DES PROFESSIONNELS DE LA LUTTE CONTRE LE CANCER DU CONTINENT Visitez le site web et inscrivez vous dès maintenant à : Ou info@aortic-africa.org

12 Mars 2012 Numéro 21 OAREC NOUVELLES 12 SENSIBILISATION SUR LE CANCER DU SEIN DANS LES ZONES RURALES AU GHANA Beatrice Wiafe Addai 1 et Edward D. Wiafe 2 Chirurgien du sein, Consultant; président, Breast Care International, Directeur général de Peace and Love Hospitals, Ghana 1 Département de la gestion des ressources environnementales et naturelles, Presbyterian University College, Ghana 2. Le cancer est considéré de nos jours comme l'une des principales causes de décès dans le monde, et est à l origine de plus de 7 millions de décès par an. A ce titre, il tue plus que le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme réunis. On prévoit que ce chiffre augmentera de plus de 30% au cours des cinq prochaines années (Cancer Society of Ghana, 2009). Selon les Statistiques mondiales en 2002, le cancer le plus répandu dans le monde est celui du sein, avec 4,4 millions de patients qui survivent cinq ans après le diagnostic. Au Ghana, la majorité de la population vit dans des zones rurales, (environ 70%), et est privée du minimum vital, notamment les routes accessibles, les établissements de soins de santé, l éducation de base, mais est dotée d une diversité de fondements religieux. En outre, en raison de la morbidité et de mortalité, peu d attention est accordée au cancer du sein par rapport à d'autres maladies comme le paludisme, la tuberculose, le sida etc. La principale cause du cancer du sein n'est pas encore connue, mais il été associé à des antécédents familiaux, aux modes de vie, à la parité, au long cycle menstruel, aux antécédents de tumorectomie, etc. Au nombre d autres questions d importance certaine favorisant le cancer du sein dans le pays figurent, l'ignorance, l'analphabétisme et la pauvreté, qui contribuent à aggraver le problème chez les populations des zones rurales au Ghana. Le manque de sensibilisation sur la maladie, d'infrastructures appropriées (comme les routes et les hôpitaux), les traitements inappropriés de la maladie en plus de la mauvaise attitude de certains personnels de santé et de la longue distance à parcourir pour atteindre les formations sanitaires, empêchent très souvent les patients de faire recours au traitement précoce et au conseil. La dernière goutte d eau qui a fait déborder le vase quant au dépistage et au traitement du cancer est la prolifération des centres de prière dans les zones rurales au Ghana. Beaucoup de gens associent cette maladie à la malédiction des dieux suite aux péchés commis par leurs parents ou par euxmêmes. C'est dans ce cadre que Breast Care International (BCI) a été mis sur pied en 2002 comme organisation non gouvernementale (ONG) pour promouvoir la sensibilisation sur le cancer du sein à travers le pays, notamment dans les zones rurales, avec extension dans les pays en développement. Le mode de diffusion de l'information est basé sur des campagnes de sensibilisation communautaire où des conférences sur le cancer du sein sont tenues à l intention du grand public (Figure1). Des techniques fondamentales d examen du sein sont également enseignées au cours des campagnes de sensibilisation communautaire ainsi que la réalisation du dépistage clinique du cancer du sein pour toutes anomalies, dans le but de faciliter la détection précoce des maladies du sein, notamment des cancers pour une prise en charge précoce. En outre, BCI mène une sensibilisation du grand public grâce à l éducation de masse à travers les programmes radio par le truchement des stations FM locales, les programmes de télévision à travers les chaînes de télévision nationales et régionales. La méthode d'enseignement par Groupe est également utilisée pour éduquer le grand public sur le cancer du sein à travers la communauté des groupes organisés, les écoles et les églises (figures 3 et 4). Les participants est ont la possibilité de poser des questions pour mieux dissiper les doutes. Cette ONG donne également leurs numéros de téléphone et adresses aux participants pour qu ils les contactent pour plus d'informations sur la maladie. A ce jour, BCI a pu visiter toutes les 10 régions du Ghana et sensibiliser plus de femmes, mais beaucoup reste encore à faire. L'une des questions les plus importantes posées porte sur les nombreux mythes et préjugés associés au cancer du sein, qui sont loin des réalités. BCI a initié une recherche sur les perceptions qu ont les gens sur la maladie et la façon de les éclairer. Elle collabore également avec des institutions de recherche et des universités, à la fois locales et internationales, pour mener la recherche sur les facteurs qui contribuent au développement de la maladie, ainsi que ceux qui influent sur la tendance et la biologie tumorale du cancer du sein, notamment dans cette partie du monde. BCI entend mener la sensibilisation sur le cancer du sein auprès des démunis et des riches des zones rurales et urbaines. Elle s emploie également à améliorer le diagnostic et le traitement du cancer du sein, en préconisant des modalités de dépistage acceptables pour le pays, en encourageant les modes de dépistage précoce, l amélioration des modes de traitement, l amélioration

13 Mars 2012 Numéro 21 OAREC NOUVELLES 13 SENSIBILISATION SUR LE CANCER DU SEIN DANS LES ZONES RURALES AU GHANA des taux de survie du cancer du sein, en réduisant la morbidité et la mortalité et en établissant une base de données pour le cancer du sein à travers la recherche. BCI ne peut pas atteindre ces objectifs sans la collaboration d'autres organisations, groupes et individus dans la lutte contre le cancer du sein. Cette maladie peut être considérée comme un problème social et même plus qu'un problème médical, car lorsque le sein est malade, il affecte le bébé, le mari, la famille proche et élargie, la communauté, la société et la nation tout entière. CONCLUSION: La sensibilisation menée jusqu'à présent sur le cancer du sein en milieu rural révèle que le cancer est une maladie taboue pour en parler dans les ménages ou entre pairs, mais de nos jours, certaines couches de la population débattent sur la maladie et sont conscientes de sa répercussion si elle n'est pas détectée tôt. Certains cas de maladies liées au sein et/ou au cancer dans des zones rurales du Ghana sont volontairement signalés à temps à l'hôpital. Le cancer infantile est curable! COIN DE L'ONCOLOGIE PÉDIATRIQUE JOURNÉE INTERNATIONALE DU CANCER INFANTILE : 15 FEVRIER 2012 Plus de cancers chez les enfants seraient déclarés chaque année en Afrique s ils sont tous diagnostiqués et enregistrés. De ce nombre, plus de pourraient être guéris, tel qu indiqué par les données en provenance des pays développés. Toutefois, la réalité est autre sur notre continent car la plupart des enfants sont diagnostiqués tardivement ou ne le sont jamais. Le taux de guérison est faible dans la plupart des pays africains ; le traitement du cancer est onéreux et n est pas à la portée de tous et, le taux d'abandon reste très élevé. Le 15 février 2012 étant la Journée Internationale du cancer infantile, notre Groupe d'oncologie pédiatrique lance à travers l'oarec un appel à toutes les personnes impliquées de quelque manière que ce soit dans les soins ou la prise en charge des enfants atteints de cancer en Afrique afin qu ils informent systématiquement le public sur les signes précurseurs du cancer chez les enfants. Le diagnostic tardif de diminue le taux de survie. Signes précurseurs du cancer chez l'enfant: Rechercher l'aide médicale précoce pour des symptômes persistants tels: La tache blanche dans l'œil, tout nouveau strabisme, la cécité, globe oculaire exorbité. Tumeur à l'abdomen/au bassin, à la tête et au cou, aux membres, aux testicules et dans les glandes. Fièvre inexpliquée prolongée de plus de 2 semaines. Perte de poids, pâleur, fatigue, ecchymoses ou saignements faciles. Douleurs au niveau des os, des articulations, du dos, et fractures simples. Signes neurologiques: changement ou dégradation Ensemble, c'est possible régression des paramètres vitaux, maux de tête pendant plus de deux semaines avec ou sans vomissements, tête élargie. Les défis en Afrique sont similaires entre les différents pays que compte le continent. Les structures sanitaires qui sont mises en place pour répondre aux besoins les plus urgents tels les maladies infectieuses, la malnutrition et la tuberculose, accordent peu d importance au cancer. Un besoin urgent d'amélioration de la performance des services de cancérologie pédiatrique s impose, car l estimation du taux de survie chez nos enfants est actuellement de moins de 25% dans la plupart des pays d'afrique tandis que dans les pays riches en ressources il a atteint 80%. Ensemble, c est possible d aller de l'avant avec l'enseignement et la formation de tous les pairs africains. Ensemble, c est possible de partager les expériences portant sur les patients, de partager ensemble les connaissances et les compétences acquises. Notre dévoué groupe d oncologie pédiatrique est en en train de s élargir sans cesse avec l adhésion d un nombre accru de membres au quotidien. Notre vision est d'améliorer la survie et la qualité de vie des enfants atteints de cancer en Afrique. La Journée internationale du cancer infantile est une journée spéciale car le monde prend conscience de cette menace pour la vie des enfants et des progrès réalisés pour la surmonter. Travaillons ensemble et faisons chaque jour un pas en avant pour surmonter cette maladie. D. Cristina Stefan MD, PhD Pédiatre Oncologue (Afrique du Sud)

14 Mars 2012 Numéro 21 OAREC NOUVELLES 14 Dr. C. C. AMAH, MBBS, FWACS, FICS, MNIM, MINPR Médecin Chef Dr. Anne C. NDU, MBBS, MPH, FWACP Président du Comité Consultatif Médical Barr. (Mrs.) M. U. OKONKWO LLB. (HONS), BL., MPA, MIHSAN, PMN, FCAI Directeur Administratif Date: [x] février 2012 Chef de département: Dr. O. G. Ibegbulam BM, FWACP (Lab Med) Le Centre Hospitalier Universitaire d Enugu du Nigeria a récemment franchi une étape importante dans ses efforts de prise en charge des patients du cancer par le lancement d un registre des donneurs de la moelle osseuse. Il s agit-là de la deuxième initiative du genre en Afrique. De millions de Nigérians souffrent de troubles sanguins qui peuvent être traités avec succès par la greffe de cellules souches. Par le passé, ils étaient contraints de se rendre à l étranger dans l optique de trouver des donneurs compatibles, une entrave qui limitait la prise en charge par les cellules souches à une minorité aisée. Cependant, avec le nouveau registre, les malades nigérians pourront enfin trouver leurs donneurs éventuels dans le pays. Le Nigéria compte plus de 150 millions d habitants et plus de 400 groupes ethniques distincts. Sa taille et sa diversité seulement justifient la mise en place d un nouveau registre», ont expliqué le Pr. Ifeoma Okoye et le Dr. Sunday Ocheni, co-directeurs du registre. «La diaspora africaine est vaste et sa diversité génétique ne permet pas aux personnes d origine africaine de trouver facilement des donneurs compatibles pour une transplantation pouvant sauver des vies», a ajouté Dr. Funmi Olopade, professeur de médecine et de génétique humaine à l Université de Chicago. «Avec la mise en place de ce registre au Nigéria, le patient ayant désespérément besoin d une greffe aura plus de chances de trouver un donneur» Le registre nigérian n est qu une étape de l ambitieux effort d améliorer la prise en charge du cancer en Afrique et dans le monde. La recherche a montré que les donneurs d origine africaine sont d une importance capitale pour accroître le nombre de greffes de cellules souches chez les patients de toutes races. Cependant, les donneurs noirs restent considérablement sous-représentés dans le pool international de donneurs. «Nous espérons assister les autres institutions membres de l OAREC dans le lancement de leurs propres registres», a relevé M. Seun Adebiyi, qui a joué un rôle important dans la mise en place de ce registre et qui est aujourd hui en formation pour devenir le premier athlète nigérian des jeux olympiques d hiver. «Nous gagnons beaucoup à travailler en collaboration. Nous devons travailler ensemble pour vaincre le cancer». ecancermedicalscience: Appel de communications Il y a eu du nouveau à ecancermedicalscience au cours de ces derniers mois. En effet, nous avons lancé un nouveau site web plus pratique et l intégralité de tous nos articles est maintenant disponible sur PubMedhttp:// Nous invitons donc tous les membres de l OA- REC à soumettre leurs plus récents travaux de recherche sur le cancer à ecancermedicalscience. La revue est effectivement révisée par les pairs et n a ni auteur ni frais d abonnement. Nos délais de soumission en vue de la publication sont de deux mois et nous acceptons les articles portant sur tous les aspects de la recherche sur le cancer, notamment la biologie moléculaire, la génétique, la pathophysiologie, l épidémiologie, les comptes rendus cliniques, les essais contrôlés et la politique de lutte contre le cancer. La revue a une grande visibilité en ce sens que chaque article est indexé à Embase, Scopus, EBSCO and Google Scholar, en plus de PubMed. Ecancermedicalscience étant d accès libre, votre article pourra être immédiatement accessible à autant de lecteurs que possibles ; pour le moment, nous comptons par mois plus de personnes qui visitent notre site web pour consulter les articles de la revue et visionner ecancer.tv. Vous pouvez soumettre vos articles par courriel à editor@ecancermedicalscience.com. Nous espérons recevoir bientôt vos prochains manuscrits.

15 Mars 2012 Numéro 21 OAREC NOUVELLES 15 BIENVENUE À NOS NOUVELLES ORGANISATIONS MEMBRES! École européenne d'oncologie Apprendre à soigner L'École européenne d'oncologie (ESO) a été fondée en 1982 par Umberto Veronesi et Laudomia Del Drago, dans le but de contribuer à la réduction de la mortalité liée au cancer en raison du dépistage tardif et /ou du traitement inadéquat. La mission de l'eso se reflète dans sa devise «Apprendre à soigner», qui souligne le concept d'étude et d'apprentissage et aussi de prendre soin du patient dans un sens global. En renforçant les capacités de tous les professionnels de la santé qui prennent en charge les patients atteints de cancer, l'eso réduit ainsi le temps nécessaire au transfert des connaissances des centres de recherche à la pratique quotidienne, en associant la technologie à l'humanisme dans la prise en charge. «Apprendre à soigner» est la devise de l'école européenne d'oncologie qui toujours accordé une grande importance au processus d'apprentissage. Etant donné que son attention est focalisée sur les aspects cliniques du cancer, les soins constituent le but ultime de son engagement à renforcer les capacités en oncologie des professionnels de la santé. Parce que l'eso croit en l'approche holistique de la prise en charge du patient du cancer, les soins, en plus du traitement, sont d'une importance capitale pour nous. L UPCID L UPCID est un effort commun de recherche de l Uganda Cancer Institute et le Fred Hutchinson Cancer Research Center. Ensemble, nous œuvrons pour: Appuyer la recherche de pointe sur les maladies infectieuses et le cancer Améliorer l'accès des patients aux soins cliniques Former la prochaine génération de chercheurs pour combattre les cancers dus aux infections. Notre action: Six des dix cancers les plus fréquents en Ouganda sont causés par des maladies infectieuses. Le Programme Ougandais de lutte contre le cancer et les maladies infectieuses (UPCID) étudie l'étiologie, la biologie, le traitement et la prévention de ces cancers dus aux infections. L OAREC a établi un partenariat avec l'uicc (Union internationale pour la lutte contre le cancer) pour rassembler les organisations membres de l'oarec œuvrant en Afrique, afin d adhérer au Réseau mondial de l'uicc (GNM). Adhésion gratuite à la GNM! Votre organisation est-elle membre de l'oarec? Inscrivez-vous à l OAREC dès maintenant et bénéficiez de l'adhésion gratuite à la GNM de l UICC pour un an. En outre, l OAREC offre une réduction de 250 USD aux organisations œuvrant en Afrique qui adhèrent à l OAREC. ADHEREZ A L OAREC ET BENEFICIEZ D UNE ADHESION GRATUITE A L UICC! Visiter: ou Ecrire à: info@aortic-africa.org

16 Mars 2012 Numéro 21 OAREC NOUVELLES 16 DATE A RETENIR CONFERENCE INTERNATIONALE DE L OAREC SUR LE CANCER novembre 2013 Durban, Afrique du Sud Nous avons le plaisir de vous annoncer que la Conférence internationale de l OAREC sur le cancer 2013 se tiendra à Durban International Convention Centre, en Afrique du Sud. info@aortic-africa.org

17 Mars 2012 Numéro 21 OAREC NOUVELLES 17 UNIVERSITE DE FLORIDE Conférence 2012 de Science of Global Prostate Cancer Disparities Fardeau mondial du cancer de la prostate: les effets cliniques et humanitaires 1 er - 4 novembre 2012 Nassau, Bahamas APPEL DE COMMUNICATIONS DELAI DE SOUMISSION DES RESUMES: 6 AVRIL 2012 UF SHANDS CANCER CENTER UNIVERSITE DE FLORIDE L impulsion de la prise en charge du cancer en Afrique

18 Mars 2012 Numéro 21 OAREC NOUVELLES 18 SUBSTANCES MUTAGENES DANS LE MI- LIEU HUMAIN SIXIEME CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LES mars 2012, Qatar National Convention Center, Doha, Qatar LA SOCIÉTÉ DE LUTTE CONTRE LES SUBSTANCES MUTAGÈNES DANS L ENVIRONNE- MENT, ET L ASSOCIATION INTERNATIONALE DES SOCIÉTÉS DE LUTTE CONTRE LES SUBSTANCES MUTAGÈNES DANS L ENVIRONNEMENT VOUS INVITE À VOUS INSCRIRE DÈS MAINTENANT EN VUE DE PARTICIPER À L ÉVÉNEMENT SCIENTIFIQUE À NE PAS MANQUER QUI SE TIENDRA POUR LA TOUTE PREMIÈRE FOIS AU QATAR. LES SYMPOSIUMS PORTERONT SUR DE NOMBREUX SUJETS AU NOMBRE DESQUELS FIGURENT : LES QUESTIONS DE SANTÉ ENVIRONNEMENTALE, L ÉPI-GÉNÉTIQUE, LA PRÉVENTION DE LA MALA- DIE ET LES QUESTIONS ÉTHIQUES EN SANTÉ ENVIRONNEMENTALE. Pour consulter la liste des symposiums et pour vous inscrire, visitez notre site web à

19 Mars 2012 Numéro 21 OAREC NOUVELLES 19 XXème CONGRES FIGO SUR LA GYNECOLOGIE- OBSTETRIQUE 7 12 octobre 2012, Rome (Italie) Chers collègues et amis, Il est pour moi un privilège et un immense plaisir de vous inviter au Congrès mondial de la FIGO XX qui se tiendra dans la ville éternelle de Rome. S'il vous plaît envisager de manière positive de venir à Rome pendant la période Octobre 7th-12th 2012, et de bloquer les dates dans les journaux vous pour cet événement. Avec le professeur William Dunlop, le Président du Comité scientifique international, nous pouvons garantir que le Congrès sera un échange enrichissant scientifique dans de nombreux aspects de la santé des femmes depuis les bases de la science de pointe. Le programme est vaste et variée dans le contenu avec les sociétés de sous-spécialités, les fédérations régionales et les sociétés membres de séances pour répondre aux besoins de tous les niveaux d'expertise à travers le Globe. En plus de la traditionnelle de la reproduction FIGO et la santé sexuelle pré-congrès atelier, il y aura un certain nombre de pré-congrès des cours et des mains sur les ateliers organisés par Comité FIGO pour le renforcement des capacités dans l'éducation et la formation présidée par le professeur Luis Cabero offrant un large éventail d'activités éducatives. Rome, un centre mondial majeur pour la Renaissance, sera témoin de la Renaissance dans la santé des femmes et du nouveau-né avec ce rassemblement unique d'experts internationaux, les plus beaux scientifiques et haut-parleurs le partage des connaissances de pointe sur la technologie, l'innovation, des mesures préventives dans tous les aspects de la santé des femmes. Ce congrès attire aussi des leaders d'organisations de partenariat et de l'onu et les décideurs politiques et les décideurs. Les expositions scientifiques et industriels présenteront les dernières informations au sein de notre spécialité. Avec le professeur Jacques Milliez le Président du Comité d'organisation du Congrès (FIGO) et le Professeur Giovanni Scambia qui ont suivi le Professeur Giorgio Vittori que le Président de la Comité Organisateur Local (SIGO) nous pouvons vous garantir une grande socialisation et les possibilités d'être inspirés par des siècles de culture et l'histoire des pionniers de la ville antique de Rome, avec ses musées, patrimoines, art et élégance. FIGO en collaboration avec SIGO et tous nos collègues italiens sont déterminés à faire ce XX FIGO Congrès, qui se tient en Europe tous les quinze ans, un événement mémorable scientifique. S'il vous plaît, ne manquez pas l'occasion et je ne me réjouis de vous accueillir tous à Rome Sincèrement vôtre, Gamal Serour Président de la FIGO

20 Mars 2012 Numéro 21 OAREC NOUVELLES 20 17è Conférence internationale sur les soins infirmiers oncologiques La première opportunité internationale de renforcement des capacités des infirmiers en soins oncologiques Hôtel Hilton de Prague, République Tchèque 9-13 septembre 2012 Améliorer la sécurité du patient à travers les soins infirmiers oncologiques de qualité La 17è Conférence ICCN se tiendra à Hilton Hôtel Prague, du 9-13 septembre 2012, dans la ville historique de Prague, en République Tchèque. L ICCN attend impatiemment la 17è édition de la conférence à succès sur les soins infirmiers oncologiques la conférence internationale plus ancienne consacrée à notre profession. La 17è ICCN offrira une opportunité unique pour rencontrer des leaders internationaux en soins infirmiers du monde entier, en un lieu et à un moment. Le Comité scientifique d organisation de l ICCN (SPC) a le plaisir d annoncer le thème de la 17è ICCN : «Améliorer la sécurité du patient à travers les soins infirmiers oncologiques de qualité». Prague est la capitale et la plus grande ville de la République Tchèque. Traversée par la rivière Vltava en Bohème -Centrale, Prague a été pendant plus de ans, la capitale politique, culturelle et économique de la République Tchèque. Pendant plusieurs décennies durant l ère Gothique et la Renaissance, Prague a été le siège permanent de deux Saints Empires Romains et par conséquent la capitale du Saint Empire Romain. La ville abrite aujourd hui près de 1,3 millions d habitants alors que sa zone métropolitaine a une population d environ 1,9 millions d habitants. Depuis 1992, le vaste centre ville historique de Prague est inscrit sur la liste du patrimoine mondial par l'unesco, faisant de cette ville l une des destinations les plus populaires de l Europe avec plus de 4,1 millions de visiteurs internationaux par an, depuis La conférence a pour thème «Améliorer la sécurité du patient à travers les soins infirmiers oncologiques de qualité» DISCOURS D OUVERTURE SULTAN KAV, RN, PhD Ex Président de la Société européenne de soins infirmiers oncologiques (EONS) Professeur à Baskent University, Turquie EXPOSES EN PLENIERE Dana Tomanová, République Cheque Delat Delalibera Mota, Brésil Wendy Wood, Australie Marise Dutra Souto, Brésil Trish Joyce, Australie Helen Langton, RU Carenx Leung, Hong Kong Suzanne Mak, Hong Kong, Et beaucoup d autres. L impulsion de la prise en charge du cancer en Afrique

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