ÉVOLUTION DE L INDUSTRIE DE LA TÉLÉVISION AU CANADA ET SES RÉPERCUSSIONS SUR LA COMMUNICATION AU NIVEAU LOCAL

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1 ÉVOLUTION DE L INDUSTRIE DE LA TÉLÉVISION AU CANADA ET SES RÉPERCUSSIONS SUR LA COMMUNICATION AU NIVEAU LOCAL Mémoire soumis au Comité permanent du Patrimoine canadien par Alex Levasseur, président 11 mai 2009 SYNDICAT DES COMMUNICATIONS DE RADIO-CANADA , rue Amherst Montréal, Québec H2L 3L2 Tél. : (514) Téléc. : (514) Site web : Courriel : scrc@scrc.qc.ca

2 MÉMOIRE DU SYNDICAT DES COMMUNICATIONS DE RADIO-CANADA Page 2 de 8 MÉMOIRE DU SYNDICAT DES COMMUNICATIONS DE RADIO-CANADA Évolution de l industrie de la télévision au Canada et ses répercussions sur la communication au niveau local Thème 1 : FINANCEMENT «Une information malade, c est une démocratie en danger». -L intersyndicale des journalistes français pour la défense du journalisme Au cours de l année , un comité du Syndicat des communications de Radio-Canada a réalisé une tournée de consultation parmi ses membres, un peu partout sur le territoire du Québec et à Moncton. Cette opération avait pour but de prendre le pouls de l état de l information. Voici comment le responsable du projet s exprimait, dès la première page de son rapport : «La tournée du SCRC sur l état de l information à Radio-Canada a permis de constater à quel point les artisans des salles des nouvelles sont inquiets de l évolution des pratiques internes. Tous s entendent sur deux grands problèmes. Ils disposent de moins en moins de temps pour penser, réfléchir et analyser. Ils nous l ont dit, répété et souligné à chaque endroit où la tournée s est arrêtée. À cela s ajoutent les pressions exercées par les réductions constantes de budget Une réalité qui frappe de plein fouet les stations régionales, où le personnel ne cache pas son pessimisme face à l avenir. Le personnel affecté aux nouvelles et aux affaires publiques identifie aussi d autres menaces à la qualité du journalisme comme le virage vers l intégration, l infospectacle et des glissements dans le respect du mandat du diffuseur public.» 1 Depuis des années déjà, les membres en région nous alertent des ravages causés par des compressions budgétaires non avouées. Et là je ne parle pas de celles de mars 2009! Qu il suffise de relire ces passages de notre rapport «L information à Radio-Canada: DES RESSOURCES ET DU TEMPS S IL VOUS PLAÎT!» «Les budgets sont à Montréal; les régions sont saignées. C est le sentiment général exprimé en région durant la tournée de consultation du SCRC sur la qualité de l information sur nos ondes. La réalité au quotidien semble leur donner raison. Qu il suffise d énumérer les pratiques suivantes observées en région à Radio-Canada. Les directions régionales sont tellement à sec que souvent elles ne remplacent pas les absents dans les salles des nouvelles. Ainsi, les stations de Sept-Îles, Matane et Rimouski en sont rendues à s échanger des reportages pour réussir à combler leurs bulletins. De plus, l été par exemple, à la radio, des émissions régionales dans chaque marché disparaissent pour laisser place à une seule émission interrégionale. 1 L information à Radio-Canada: DES RESSOURCES ET DU TEMPS S IL VOUS PLAÎT! par le Syndicat des communications de Radio-Canada novembre 2008

3 MÉMOIRE DU SYNDICAT DES COMMUNICATIONS DE RADIO-CANADA Page 3 de 8 Par exemple, l émission de retour à la maison est produite à partir de Matane, mais elle est diffusée aussi à Rimouski, Sept-Îles et Saguenay. Pendant que les budgets pour les régions fondent, les directions régionales ajoutent des heures de production à la télévision mais sans augmenter le personnel. Ce fut le cas l an dernier à Moncton et cette année à Québec, où des bulletins de nouvelles ont été ajoutés la fin de semaine. Résultat : on ne peut plus couvrir certains événements en début de semaine parce que le personnel est en congé hebdomadaire. Un de nos membres y est allé de l illustration suivante : «On a une Cadillac, mais avec du gaz pour cinq jours». Encore par souci d économies, à la télé à Québec, il n y a plus de production de Téléjournal de l est du 25 décembre au 2 janvier dernier. Comme si, durant neuf jours, il n y avait aucune nouvelle d intérêt pour les résidants de l est du Québec Autre exemple de cette saignée en région, les émissions du matin et de l après-midi à la radio n ont plus de recherchiste. Pourtant, à Montréal, ces mêmes émissions disposent de trois recherchistes chacune. Pourquoi? Comment justifier cette absence de recherchiste en région alors que le mandat d information est le même? Dans le deuxième marché en importance, Québec, on en est rendu la fin de semaine à confier quatre tâches à une seule personne à l info radio. Ainsi, un journaliste doit faire en plus le travail de secrétaire de rédaction-présentateur, d affectateur et de technicien. Où s arrêtera le multi-tâche? Toujours par manque de budget, les patrons n autorisent plus de temps supplémentaire. Le personnel souligne aussi qu il est très difficile pour ne pas dire impossible d être malade en région parce qu il n y a tout simplement pas de personnel remplaçant.» 2 Cette réalité n est pas sans effet sur la télédiffusion locale. Les compressions budgétaires de plus de 44 millions de dollars pour la télévision (réseau et région) du réseau français sont venues amplifier ce que nous avons constaté jusqu à maintenant. Essentiellement, 2 constats s imposent : a) La «montréalisation» de l information : il y a un peu plus de 2 ans, le Réseau de l Information (RDI) a démantelé ses équipes en région : depuis ce temps, toute la programmation du RDI est faite à Montréal, à partir des perceptions et des commandes des gens de la salle de Montréal. Ainsi, le Québec régional et l Acadie ont perdu leur capacité de diffuser les informations qui les concernent directement. Restaient sur le terrain de minuscules équipes qui répondaient aux commandes passées par les patrons de Montréal, à peine quelques minutes par jour. «À Québec, au RDI, des employés déplorent l imposition de sujets par le réalisateurcoordonnateur de Montréal. Les salles régionales ont le sentiment que leurs effectifs sont de moins en moins souvent en ondes. ( ) 2 idem

4 MÉMOIRE DU SYNDICAT DES COMMUNICATIONS DE RADIO-CANADA Page 4 de 8 À Moncton aussi, les participants à la consultation du SCRC parlent de l imposition des sujets à couvrir par Montréal. Si une tempête de neige frappe Montréal, la coordination à Montréal va demander à la salle de Moncton des reportages sur le même thème même si ce n est pas pertinent localement. D autre part, toujours en Atlantique, par manque d effectifs et de non-renouvellement de postes, il n est pas rare qu un journaliste de Montréal couvre ou rapporte, de Montréal, un évènement d intérêt national qui s est déroulé en Acadie.» 3 Le 25 mars dernier, Radio-Canada a mis définitivement la hache dans la présence du RDI en région : ce sera le silence radio (télé). Comment ose-t-on encore parler de «réseau» de l information? b) La réduction de la diversité : la panacée trouvée par Radio-Canada pour suppléer au manque de ressources financières et humaines, c est l intégration. Cette solution s accompagne malheureusement d un prix très lourd à payer : de moins en moins de contenu original diffusé sur de plus en plus de plateformes différentes. Il en résulte donc une diminution marquée de l offre d information, même si en apparence, la même information est reprise par un plus grand nombre de plateformes. Voilà l effet réducteur sur la diversité. «Essentiellement parce qu ils (les journalistes) constatent que les ressources ne suivent pas. Il faut alimenter plus de médiums, mais les journalistes n ont pas plus de temps pour autant. Quant aux ressources, elles font défaut. Manque de formation, de budget et de personnel. Résultat : surcharge de travail. Ce que nos membres disent observer, c est que la radio écope dans cette mouvance parce que dans les salles, on priorise toujours la télé. Pour la version radio, une simple copie de la version télé est souvent diffusée. Bon nombre des membres qui se 4 sont exprimés voient dans cette pratique la mort annoncée de la radio.» Comment ne pas penser que le manque de financement de l ensemble de la Société Radio- Canada n a pas de répercussion sur la télédiffusion locale? Essentiellement, le financement de la SRC/CBC provient de 2 sources : le financement public, et les revenus publicitaires. Le sous-financement chronique bien documenté provenant du gouvernement fédéral n a plus besoin d être présenté. Ses effets sont visibles, comptables et dommageables. Certains d entre vous ne croient pas au rôle de l État pour soutenir financièrement le diffuseur public national. C est une erreur. Si l État ne le fait pas, qui le fera? Qui contribuera financièrement à mettre en place un service d information national-régional fiable, efficace et indispensable à une saine démocratie? Cette activité, vous le savez, n est pas particulièrement rentable. Se fier au secteur privé en semblable affaire nous mène droit à la catastrophe. La production culturelle francophone n est pas moins importante que l information, et constitue d ailleurs le second pôle du mandat de la Société Radio-Canada. Les récentes 3 idem 4 idem

5 MÉMOIRE DU SYNDICAT DES COMMUNICATIONS DE RADIO-CANADA Page 5 de 8 compressions de Radio-Canada/CBC démontrent à quel point les moyens lui manquent pour assurer la production d émissions de qualité : dramatiques, culturelles, familiales, socioculturelles, jeunesses, et même sportives. Ces émissions permettent la réalisation de l identité culturelle québécoise et canadienne-française dans une mer anglophone. À l heure de la reconnaissance du Québec comme nation par l actuel gouvernement fédéral, le paysage culturel unique de la société francophone doit se refléter dans ses institutions médiatiques. Radio-Canada peine de plus en plus à y parvenir, alors que les télévisions privées se sont déjà abandonnées au chant des sirènes américaines. Quand Radio-Canada nous annonce que sera marquée par davantage de reprises d émissions, nous ne pouvons pas nous en réjouir! L apport des revenus publicitaires pose, quant à lui, des problèmes fonctionnels évidents à une organisation de l ampleur de la SRC-CBC. Son instabilité, notamment, met en déroute le mandat du diffuseur national public. Bien que les revenus publicitaires soient prélevés presque exclusivement dans les grands centres, les compressions budgétaires qui découlent de leur réduction ont des effets importants dans les régions, ce qui est inadéquat, admettons-le. À quelle source de financement faut-il alors se fier? La réponse à cette question viendra du courage politique que vous, messieurs, mesdames les élues du peuple, voudrez bien avoir. Une chose est certaine, les modèles de financement ne sont pas légion. Par contre, il y en a. Les avez-vous répertoriés, les avez-vous examinés? Cet exercice pourrait être d une grande utilité. En attendant nous, du Syndicat des communications de Radio-Canada, croyons qu il faut mettre en place au plus vite les solutions connues et généralement acceptées par la Société. Vous les avez très bien décrites dans votre rapport de février Au besoin, n hésitez pas à le relire. Une récente étude du Centre d étude des médias, de l Université Laval résume en ces mots la situation : «Les quotidiens payants et la télévision généraliste souffrent particulièrement des bouleversements que traverse actuellement le monde des médias. Les revenus baissent dans le premier cas, et stagnent dans le second. Or, les quotidiens payants sont les piliers de la cueillette d information. Tous médias confondus, ces journaux comptent le plus grand nombre de journalistes. Ils couvrent donc un plus grand éventail de sujets que les autres. Par ailleurs, la télévision est le média préféré des Québécois lorsqu il s agit de s informer. Et seuls les réseaux généralistes peuvent produire de l information télévisée régionale, un type de nouvelles particulièrement prisées par les téléspectateurs. On ne peut compter non plus sur les chaînes spécialisées pour remplacer les généralistes dans la production de téléséries, de téléromans ou de spectacles télévisuels originaux comme ceux de Star Académie.

6 MÉMOIRE DU SYNDICAT DES COMMUNICATIONS DE RADIO-CANADA Page 6 de 8 On n assiste donc pas à un simple déplacement de ressources. C est la qualité même de certains biens de grande valeur au plan culturel ou au plan démocratique qui est en danger». 5 (nos soulignés) Thème 2 : TARIF DE DISTRIBUTION Lors de notre dernière comparution devant vous, le Syndicat des communications de Radio- Canada a appuyé sans réserve l imposition d un tarif de distribution des signaux de télévision en direct. Et nous y croyons plus fermement encore aujourd hui. Ces tarifs doivent être accessibles aussi à la SRC-CBC, c est une question d équité envers les partenaires de l industrie. Ils ont accès au financement public, Radio-Canada doit avoir accès au financement privé. C est aussi une question de respect des droits d auteurs. L accès à ces tarifs aiderait-il la télévision locale? Il le faut, ce n est pas seulement un vœu. Cette nouvelle source de revenus devrait être assujettie à une production maison des diffuseurs et répartie entre le réseau et les régions, entre l information et le divertissement. Nous insistons sur l assujettissement à la production maison, pour des simples considérations de transparence dans le financement et la gestion. Toute la production privée diffusée par Radio-Canada et largement financée par les fonds publics échappe à l examen de la Vérificatrice générale. Cette situation est inacceptable dans un contexte de stricte reddition de compte et de gouvernance. Le diffuseur public national doit pouvoir produire lui-même certaines de ses émissions afin de «contrôler» le coût de sa grille de programmation, et établir un barème de comparaison avec les coûts proposés par les producteurs privés. Thème 3 : LE PASSAGE AU NUMÉRIQUE Bien que fort technique, ce point doit aussi être pris en considération lorsque nous discutons du financement de la télévision. Un constat se dégage : nous faisons face aujourd hui à une crise de financement du fonctionnement de la télévision, et non de ses infrastructures. Nous ne voyons donc pas pourquoi il faudrait investir dans la quincaillerie des fabricants de gadgets TV alors que c est l essence même de la télévision, autrement dit son contenu, qui est battu en brèche. S il vous plait, concentrons-nous sur l essentiel et non sur l accessoire pour le moment et reportons à une séance de travail spécifique la question des infrastructures de diffusion numériques ou en haute définition. Sur ce point, nous pourrions avoir des éléments de réflexion à faire valoir en temps et lieu. Thème 4 : RÔLE DU GOUVERNEMENT FÉDÉRAL Nous sommes rendus aux solutions. Ces solutions, vous les connaissez depuis longtemps, en ce qui concerne la Société Radio-Canada/CBC. À chacune de nos comparutions devant vous, nous les avons réitérées. Espérons cette fois que notre message trouvera une oreille attentive et que 5 Anciens et nouveaux médias : des changements importants se profilent, par Daniel Giroux du Centre d étude sur les médias, Université Laval. (ce texte a en partie été publié dans l'état du Québec 2009, édité par l'institut du Nouveau Monde et Fides)

7 MÉMOIRE DU SYNDICAT DES COMMUNICATIONS DE RADIO-CANADA Page 7 de 8 l action suivra le discours; au Québec, nous disons familièrement : que les «bottines suivent les babines». Il faut : a) Un financement pluriannuel stable : cette stabilité est essentielle pour une opération d envergure comme celle de la SRC-CBC, présente sur plus de 25 plateformes différentes, dans de nombreuses langues, d un bout à l autre du pays, et même à l étranger via Radio Canada International. Stabilité égale prévisibilité et planification, lesquelles sont elles-mêmes gage d efficacité dans l utilisation des fonds publics. b) Un financement public accru : Le rang occupé par le Canada au titre du financement public de son diffuseur national est une honte et ne correspond aucunement aux valeurs de la société canadienne, laquelle est largement favorable à une hausse de cet engagement. Certains l appelleront la solution à 7 piastres, chose certaine, vous devez faire passer le financement de 34$ à un minimum de 40$ par Canadien. Mais vous devriez aussi assujettir cet engagement dans un contrat social avec la Société Radio-Canada/CBC : un engagement à la transparence et à une reddition de compte plus ouverte, un engagement aussi à un investissement permanent envers les régions tant en information qu en télévision générale. Vous devriez aussi revoir les règles de gouvernance de la Société, notamment afin de dépolitiser les nominations de son PDG et des membres du Conseil d administration. c) Le recours à divers fonds de développement culturel devrait servir exclusivement aux fins d une production de contenu canadien en information et en télévision générale, et prévoir une place importante aux régions. Ces mesures doivent s appliquer à tous les utilisateurs, privés ou publics. Mais ce qui est le plus important : les critères d accès à ces fonds doivent être justes et équitables pour tous. Il nous apparaît qu évincer le diffuseur public national des comités de mise en œuvre de ces fonds est hautement préjudiciable et revient à l évincer de l accès à ces fonds. Ce qui est le plus troublant, cependant, c est que l efficacité de ces fonds n est pas prouvée, comme le souligne le Centre d étude sur les médias de l Université Laval, qui a entrepris une recherche à cet effet : «En dépit de l importance de ces apports (plus de 50 % des coûts de production), on ne connaît pas les sommes exactes que touchent les diverses productions et on ne sait pas à quel point les émissions ainsi soutenues contribuent à l atteinte des objectifs culturels visés par ces politiques d aide. Les recherches qui ont été menées jusqu ici sur le sujet n apportent que des éclairages fort limités en raison de la nature différente des données rendues accessibles par les diverses sources d aide. De plus, à notre connaissance, aucune recherche n a évalué l efficacité de ces mesures dans l atteinte des objectifs culturels qu elles poursuivent.» 6 (nos soulignés) 6 Jean-Pierre Le Goff, professeur d économie à HEC Montréal, et Charles Davis qui est titulaire de la Chaire Rogers en Media Management and Entrepreneurship à l Université Ryerson collaborent avec nous pour cette recherche. Ce projet est financé par le Consortium canadien de recherche sur les médias.

8 MÉMOIRE DU SYNDICAT DES COMMUNICATIONS DE RADIO-CANADA Page 8 de 8 d) Des changements à la réglementation sont-ils nécessaires? Notre réponse est à la fois oui et non. Non, car il y a assez de réglementation, mais oui parce que le rôle notamment du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) est à revoir. Son leadership et sa crédibilité lui font cruellement défaut. Le manque de vision du CRTC sur la question des redevances de distribution, sur la question d internet et sur le dossier de TQS sont 3 exemples frappants de cette incompétence. S il y a quelque chose à revoir, c est le rôle du CRTC et là encore, comme à Radio-Canada, nous souhaitons une dépolitisation des nominations au sein de cet organisme réglementaire que nous croyons encore utile. Encore faut-il que la direction du CRTC soit reconnue pour sa compétence et sa haute probité. Thème 5 : IMPACT DE LA TÉLÉDIFFUSION LOCALE La crise économique et la convergence des médias privés nous éclairent sur ce point : dès que les choses vont mal économiquement, le diffuseur privé coupe d abord dans les régions. C est ce qui se passe au Québec avec TQS, TVA, GLOBAL et aussi Radio-Canada. La Société Radio- Canada devient alors l unique référence en information télévisuelle régionale. La façon dont Radio-Canada remplit son mandat est sans contredit une «référence» pour les autres diffuseurs qui doivent en faire autant. Radio-Canada, c est en quelque sorte le grand frère, celui qui montre l exemple, celui dont on veut s inspirer, pour le dépasser ou simplement pour faire comme lui. Dans un contexte où les médias privés font converger leurs activités, où l information devient identique, Radio-Canada peut et doit demeurer un joueur différent, qui propose des contenus différents, assurant ainsi une pluralité des voix au sein du système de diffusion. En conclusion, nos recommandations sont : Un financement pluriannuel stable pour Radio-Canada; Une augmentation du soutien financier fédéral atteignant 40$ par Canadien; Contrat d engagement entre Radio-Canada et les Canadiens quant à la qualité et au niveau des services offerts, notamment en région; Accès aux redevances de distribution; Accès de Radio-Canada aux fonds (Fonds pour l amélioration de la production locale et le Fonds des médias) destinés à soutenir la production télévisuelle; Engagement à produire en région des émissions d information et de divertissement; Revue des règles de gouvernance de Radio-Canada, et dépolitisation des nominations du PDG et des membres du Conseil; Revue du rôle du CRTC et dépolitisation des nominations des Commissaires. Montréal, le 1 er mai 2009

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