Table des matières. Introduction 3. - Le patient 4. - Exercice : le germe 5. - Prélèvements biologiques 6. - Exercice 7. - Analyses biologiques 8
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- Colette Chagnon
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1 Gonococcie
2 Table des matières Introduction 3 - Le patient 4 - Exercice : le germe 5 - Prélèvements biologiques 6 - Exercice 7 - Analyses biologiques 8 - Exercice 9 - Analyses biologiques 10 - Exercice : Gonocoque 11 - Mise en place d'un traitement médicamenteux 12 - Exercice 13 - Autres mesures 14 - Exercice 15 2
3 Introduction Présentation du cas Monsieur E, 30 ans, 95 kg pour 190 cm se présente aux urgences pour un écoulement urétral purulent abondant et brûlures mictionnelles. 3
4 Le patient - Antécédents et mode de vie o Ablation d'un kyste axillaire bénin 3 ans auparavant o FA permanente traitée par antiarythmique et anticoagulant oral o Marié, 1 enfant Monsieur E. n'a pas d'allergie connue. Il n'a jamais fumé et boit occasionnellement. Anamnèse Survenue d'une gène mictionnelle il y a 2 jours suivie de douleurs plus importantes accompagnées d'un écoulement urétral épais, d'une dysurie, et d'une méatite œdémateuse. Pas de fièvre. Mr E. revient tout juste d'un séminaire national de management organisé par son employeur. On pose le diagnostic d'urétrite aiguë non compliquée d'origine infectieuse. 4
5 Exercice : le germe - Quel est le germe le plus probablement en cause dans cette urétrite? 5
6 Exercice : le germe 6
7 Prélèvements biologiques - Afin de poser un diagnostic, des prélèvements bactériologiques sont effectués. 7
8 - Exercice Prélèvements chez ce patient On effectue un prélèvement sanguin pour poser le diagnostic. On recueille le 1er jet d'urine pour rechercher l'agent infectieux suspecté. On réalise un prélèvement de l'écoulement purulent par écouvillonnage pour identifier l'agent en cause. On réalise un prélèvement de gorge pour poser le diagnostic. 8
9 Analyses biologiques - Les prélèvements arrivent au laboratoire d'analyses biologiques et sont techniqués. 9
10 - Exercice Analyses biologiques en 1ère intention On effectue une recherche directe au microscope sur les prélèvements. On met les prélèvements en culture uniquement pour identifier le germe en cause. On réalise une PCR sur les prélèvements. On recherche les anticorps spécifiques de la pathologie dont les taux permettront, entre autres, de connaître la date de la contamination. 10
11 Analyses biologiques - A l'examen direct, on identifie le germe responsable : le diagnostic d'urétrite à gonocoque est posé. 11
12 Exercice : Gonocoque - Le gonocoque, Neisseria gonorrhoeae, est un encapsulé, Gram négatif, intra- ou extracellulaire, strict, oxydase. Il s'agit d'une bactérie très, ce qui nécessite donc un prélèvement avec acheminement rapide. L'ensemencement se fait sur gélose. La durée d de la maladie est de 2 à 7 jours. Il a un pouvoir pathogène : - chez l'homme : urétrite, ou «chaude-pisse», et sans traitement, évolution possible vers la prostatite ou l'orchi-épididymite - chez la femme : (souvent a- ou paucisymptomatique), avec des complications fréquentes (endométrite, salpingite), et risque de stérilité. 12
13 Mise en place d'un - traitement médicamenteux Suite aux résultats biologiques, un traitement de prise en charge est mis en place. 13
14 - Exercice Le traitement chez ce patient Le traitement peut se baser sur une prescription de ceftriaxone 500mg en IM, injection unique. Le traitement peut se baser sur une prescription de ceftriaxone 500mg en IV, injection unique. Le traitement peut se baser sur une prescription de cefixime 400mg per os, en 1 seule prise. Le traitement peut se baser sur une prescription d'ofloxacine 200mg per os en 1 seule prise. Le traitement peut se baser sur une prescription de spectinomycine 2g en IM en une seule injection. Le traitement associe toujours un traitement par azithromycine 1g en monodose ou par doxycycline 200mg/jour pendant 7 jours. Le traitement mis en place est probabiliste. 14
15 Autres mesures - Le traitement est prescrit. D'autres mesures doivent être prises chez ce patient. 15
16 - Exercice Mesures annexes Tous ses partenaires récents ou habituels doivent être avertis et pris en charge. D'autres mesures de dépistage d'ist doivent être mises en place (syphilis, VIH, VHB...) La vaccination contre l'hépatite B est obligatoire chez ce patient. Aucun suivi n'est nécessaire chez ce patient car il s'agit d'une urétrite non compliquée. Les rapports protégés (utilisation de préservatifs) doivent être préconisés pendant 1 mois après la fin du traitement. Une déclaration de cas doit être faite auprès de la DDASS. 16
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