Le secteur minier se porte bien

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1 ÉPARGNE & INVESTISSEMENT ACTUALITÉ Le secteur minier se porte bien En dépit de l évolution défavorable des cours des matières premières, le secteur minier au Maroc a tiré son épingle du jeu en Seulement, le risque pour les compagnies minières marocaines cotées de subir l impact du repli des cours à l international est de mise (hors intégration de nouveaux projets et augmentation des capacités de production). Analyse. p Marchés financiers à l international. La performance au rendez-vous. p.20 DÉCRYPTAGE Les défis économiques et réglementaires de l assurance. p.21 ÉPARGNE Bourse, où placer son argent? p.24

2 20 Actualité BILLET 38,6 MMDH C est le produit net bancaire réalisé par l ensemble du secteur bancaire au Maroc en Celui-ci est en augmentation par rapport à 2011 où il se situait à 35,9 MMDH. Salima Marzak s.marzak@leseco.ma a rapporte long-terme Tous les épargnants doivent au moins une fois oser l investissement en Bourse. Historiquement, les placements boursiers se sont avérés plus rentables que le compte sur carnet, le compte à terme ou toute autre forme d investissement. Les statistiques passées sont formelles. Toutefois, il faut faire attention. Avant de placer toutes ses économies dans des actions, il faut comprendre les fondements de cette observation pour éviter bien de mésaventures. Les actions peuvent certes être rentables, mais dans le long terme. En effet, l époque au cours de laquelle toutes les actions de la cote progressaient fortement, comme en 2006 et 2007 avec l introduction de plusieurs sociétés est révolue. Le marché boursier est devenu très volatile depuis 2008, ce qui rend l acte de placer son argent sur une ou deux valeurs très risqué. Toutefois, le risque se réduit au fur et à mesure que la durée d investissement s allonge, entre 3 et 5 ans, et les gains peuvent atteindre des niveaux très importants. Donc si l on est prêt à investir et oublier sa mise ceci peut générer un gain. Pour réduire le risque de perte, il faut penser à diversifier son portefeuille d actions. Néanmoins, indépendamment du secteur ou de la valeur retenue, le plus important est d entrer sur le marché en fin de cycle baissier. C était le cas pour les investisseurs qui sont entrés sur le marché entre 2004 et Le Masi avait réalisé une performance de plus de 100% en 2006 et La bonne nouvelle est que le cycle baissier dans lequel est installé le marché boursier marocain depuis 2008 est aujourd hui proche d atteindre son niveau le plus bas. La Bourse devrait ainsi selon les professionnels consolider en 2014 la reprise qu elle a déjà entamée en ce début d année après des années 2011 et 2012 de crise. Marchés financiers. L international se porte bien Contrairement à la Bourse de Casablanca, les différents marchés sur le plan international affichent pour la plupart de bonnes performances au mois de juillet dernier. C est le constat d une analyse réalisée par la société de Bourse Upline groupe. Ainsi, malgré l annonce de la FED quant à un possible arrêt des rachats d obligations, le Dow Jones clôture le mois sur une performance de 4%, grâce à des réalisations semestrielles des compagnies américaines supérieures aux attentes des analystes. Sur la même tendance, les principaux marchés européens (Allemagne, France, Italie, Espagne, Grande Bretagne) parviennent à effacer une partie des pertes enregistrées par leurs indices au mois de juin. En effet, «les marchés européens capitalisent sur les premiers indices d atténuation du chômage, qui a baissé pour la 1 re fois depuis deux ans, pour atteindre 10,9% à fin juin», souligne l analyse. Pour leur part, les pays émergents s inscrivent sur la même voie. Ainsi, l Égypte affiche la meilleure performance mensuelle de notre échantillon (+12%). En revanche, la Tunisie, le Maroc, la Hongrie et la Turquie affichent des baisses respectives de -1,9%, -2,4%, -2,5% et- 3,8% en juillet Nombre réduit de défaillances 165. C'est le nombre d entreprises actives enregistrées auprès du Registre central du commerce, exerçant l activité de «Mines» (code activité C1310 «Minerais de fer» et C1320 «Minerais de métaux non ferreux» selon la nomenclature du HCP). Une seule défaillance a été enregistrée depuis le début de l année 2013, chiffre identique à celui de l année Le secteur minier n avait pas connu de défaillances entre 2009 et Le nombre de créations de sociétés opérant dans le secteur s est, lui, établi à 21 en Le nombre de créations d entreprises a connu un pic en 2012 avec 37 nouvelles sociétés. Banque. Amélioration du risque sur les ménages La qualité du risque sur les ménages s est améliorée en En effet, selon Bank Al-Maghrib, l encours des créances en souffrance enregistré par les banques et les sociétés de crédit à la consommation sur cette catégorie s est établi à 15 MMDH, soit un taux de risque de 5,9%, contre 6,3% l année précédente. Le taux de couverture de ces créances en souffrance par les provisions s est maintenu autour de 71%. Dans le détail, l encours des créances en souffrance détenues par les banques sur les ménages s est accru de 4,1% à 8,9 MMDH, contre 4,5% l année passée. Celui porté par les sociétés de crédit à la consommation s est maintenu à 6 MMDH, dégageant un taux de risque de 12,9% contre 13,4% en 2011 Celui des entreprises est en dégradation Le ralentissement de la croissance économique s est traduit par une hausse des créances en souffrance portées par les établissements de crédit sur les entreprises non financières. Ces créances ont augmenté, d une année à l autre, de 11,5% pour cumuler, à fin 2012, un encours de 29,4 MMDH, soit un taux des créances en souffrance de 6,4%, contre 6% une année auparavant. Elles ont été couvertes par des provisions à hauteur de 69% contre 71%. Dans le détail, l encours des créances en souffrance détenues par les banques s est accru de 10,7% à 26 MMDH, soit 6,4% contre 6% en Pour leur part, les sociétés de financement ont affiché un encours de créances en souffrance sur les entreprises non financières de 3,4 MMDH (+17,8%) MINES Création d entreprises Défaillances SOURCE : INFORISK

3 21 Décryptage Les défis économiques et réglementaires de l assurance Pour Zurich, le développement d un marché de l assurance passe par un secteur financier fficient. La viabilité du secteur est, elle, tributaire d un cadre réglementaire et de contrôles adapté. «Pour profiter pleinement de tous les avantages qu offrent les assurances, il est nécessaire de stimuler et de diversifier ce secteur qui répond aux besoins des différents groupes de clients et de segments», assure le groupe Zurich dans une étude traitant des défis de l assurance dans la région Mena. Le groupe d assurance affirme également que les acteurs politiques, les législateurs et les opérateurs du marché doivent faire des efforts concertés pour relever les défis économiques et réglementaires. La méconnaissance des produits d assurance constitue un frein au développement de l assurance. Défis économiques Pour Zurich, le développement d un marché de l assurance solide et viable passe par un secteur financier efficient. Dans ce sens, les opérations boursières, les systèmes de paiement et de règlement, la réglementation et les contrôles requis pour protéger les assurés, la stabilité financière et la transparence des marchés ainsi qu une gouvernance d entreprise adéquate ont un rôle à jouer. «L histoire démontre qu un secteur financier moderne et adéquatement régulé peut être le catalyseur du cercle vertueux du développement financier et économique», souligne la compagnie. Le manque d informations financières et la méconnaissance des produits d assurance constituent également un frein au développement de l assurance. La formation financière est cruciale pour relever ce défi. Le secteur privé peut largement y contribuer, en coopérant avec les universités, voire les établissements d enseignement secondaire, par exemple, pour promouvoir les avantages qu offre une En matière de formation, le secteur privé est invité à coopérer avec les universités. gestion des risques. La demande en assurance peut également être inhibée par un faible niveau de revenu, en particulier dans les pays pauvres en ressources. L assurance est souvent inaccessible et des produits adaptés font défaut. Il est généralement difficile, voire inefficace, de proposer des produits d assurance aux plus défavorisés. Face à cela, les assureurs peuvent rabaisser les seuils d accès à des assurances efficaces et élargir la base de clientèle en proposant des produits adaptés et en pratiquant ce qu on appelle la «micro-assurance». Cela implique de modifier l offre produit d assurance, de revoir les canaux de distribution, de simplifier les conditions de souscription et de paiement des primes, notamment via des canaux innovants et évolutifs (téléphones portables). Il est également possible d of- frir à la population des services à l origine inaccessibles, tels que des conseils médicaux ou juridiques. Les produits d assurance peuvent être adaptés aux besoins des ménages. La micro-assurance peut donc jouer un rôle vital dans le développement de la confiance en l assurance. Défis réglementaires Par ailleurs, la viabilité du secteur de l assurance est tributaire d un cadre réglementaire et de contrôle adapté. «En garantissant la protection des assurés, le contrôle contribue à instaurer un climat de confiance», explique Zurich. En règle générale, les assurés ne sont pas en mesure d évaluer la solvabilité de leur prestataire d assurance. Dans ce cas, la supervision joue un rôle essentiel dans l évaluation et le contrôle de la capacité des assureurs à honorer leurs engagements. Pour protéger les assurés, les autorités de contrôle exigent généralement que les assureurs disposent du capital nécessaire pour faire face aux risques pris. Elles imposent donc des restrictions d investissement au niveau des actifs servant à couvrir les engagements envers les assurés, établissent des normes de protection des consommateurs, définissent des règles relatives à la compétence et à l intégrité des directeurs et des managers (exigences dites d «honorabilité et de compétence»), arrêtent des normes comptables pour l établissement de rapports et mettent en place des macro-systèmes de surveillance prudentielle qui émettent des alertes précoces en cas d apparition de signes d une nouvelle crise financière potentielle. En outre, dans la région MENA, les normes réglementaires demeurent vagues et ont tendance à être moins détaillées et moins sophistiquées que dans les pays développés. Alors qu un arsenal très dense de réglementations trop prescriptives risque d entraver l efficacité des marchés de l assurance, l absence d un cadre réglementaire sain lui serait encore plus nuisible. En l absence d une réglementation spécifique au secteur, les assureurs qui construisent leurs offres en s appuyant sur des systèmes de gestion de risques inadaptés mettent sur le marché des produits sous-évalués, ce qui a pour conséquence une sous-tarification et une insuffisance des provisions, réduisant de ce fait le champ d action d opérateurs professionnels qui se trouvent ainsi évincés du marché.

4 22 L analyse de la semaine Le secteur minier se porte bien En dépit de l évolution défavorable des cours des matières premières, le secteur minier u Maroc a tiré son épingle du jeu en Seulement, le risque pour les compagnies minières arocaines cotées de subir l impact du repli des cours à l international est de mise (hors ntégration de nouveaux projets et augmentation des capacités de production). Analyse. PART DE L AFRIQUE DANS LA PRODUCTION MONDIALE DE CERTAINS MINERAIS ENTRE 2005 ET 2015 PRODUCTION EN 2005 PRODUCTION ESTIMÉES EN 2015 Mineraux Unité Afrique Monde Mondial (%) Afrique Monde Mondial (%) Platine onces % % Cobalt tonnes % % Manganèse tonne % % Diamants carats % % Palladium onces % % Or tonnes % % Uranium tonnes % % Bauxite tonnes % % Cuivre tonnes % % Zinc tonnes % % Charbon 1 million de tonnes % % Alumine tonnes % % SOURCE : PERFORMANCE CONSULTING, 2007 En dépit de certains problèmes conjoncturels, le secteur minier se porte bien. L année 2012 aurait été marquée par n recul de 2,8% de la vaeur ajoutée minière, après ne hausse de 5,9% une nnée plus tôt. La reprise odérée des activités miières, observée au troiième trimestre 2012, n auait pas suffi à compenser la hute enregistrée au cours e la première moitié de année. Ce sont principaleent les minerais non-méalliques, notamment la luorine et le phosphate, qui ont le plus mputé la dynamique des activités miières, avec des reculs de production espectifs estimés à 4,1% et 3,2%. Sur es quatre dernières années, les cours des métaux précieux et des métaux de base ont connu des évolutions inversement corrélés. En effet, et depuis le début de la crise économique mondiale Le cours de l or est resté relativement stable lors des phases de croissance économique. en 2008, les métaux précieux, à savoir l or et l argent, ont vu leur cours connaître une véritable flambée pour atteindre des niveaux historiques. Ainsi, le cours moyen de l or est passé de 697 Les investisseurs étrangers s'intéressent à l'or marocain dollars/oz en 2007 à plus de dollars/oz en À l inverse, les cours de métaux de base se sont effondrés en 2008 avant de reprendre un trend haussier depuis 2009, sous l impact des anticipations sur une reprise économique mondiale et de la résilience relative de certains pays émergents déterminants dans l évolution des cours de ces matières premières, principalement la Chine. Toutefois, les cours de métaux de base ont connu un net repli en Ainsi le plomb a vu son cours moyen baisser de 16,33% pour s établir à dollars la tonne à fin 2012 contre dollars la tonne une année auparavant. Le cours du zinc a de son côté affiché une baisse de 12,62%, s établissant à dollars. Le cuivre suit la même tendance baissière, son cours s est affaibli de 10,86% pour atteindre dollars la tonne à fin Les minières ont massivement vendu leur production durant les périodes dites favorables où les prix étaient à la hausse. La compagnie canadienne Maya Gold and Silver avait signé en fin d année 2012 un accord avec l ONHYM (Office national des hydrocarbures et des mines) qui lui permettra d exploiter le gisement de Boumadine, une région près d Errachidia, riche en or, en argent mais aussi en zinc, en soufre et en plomb. L exploitation du gisement se fera à travers la création d une société dont les parts seront partagées entre Maya (85%) et l ONHYM (15%). Pour la réalisation de ce projet, Maya investira au total 131 MDH sur une durée de 60 mois. Un premier paiement de 6 MDH aurait déjà été effectué en mai L ONHYM sera rémunéré via les royalties, qui représentent 3% des ventes réalisées par la mine. Le gisement de Boumadine est, selon des études réalisées sur des échantillons prélevés de la mine, riche en or (entre 1,85g et 2,71g par tonne), en argent (entre 133 g et 180 g par tonne), en soufre (entre 16% et 25,6%) mais aussi en zinc et en plomb. En outre, le gisement permettrait la production d acide sulfurique et d électricité. Les opérateurs, se portent bien S agissant des métaux précieux, le cours de l or demeure relativement stable lors des phases de croissance économique, et continue à présenter une valeur refuge par excellence. En effet, il a enregistré une croissance de 5,75%, pour se situer à dollars l once à fin 2012 contre dollars l once une année plus tôt. En termes de perspectives, les cours des métaux peuvent connaître une inflexion à la baisse en 2013, compte tenu des perspectives de ralentissement de la croissance mondiale, ce qui devrait se traduire par une décélération de la valeur ajoutée du secteur minier. Par ailleurs, les principales entreprises du secteur à savoir Managem, CMT et SMI sont cotées en bourse. Ce recours au marché des capitaux leur a permis non seulement de renforcer leurs fonds propres mais également d assurer la bonne gouvernance et la transparence de leur activité. Ainsi, en dépit du tassement des cours des matières premières en 2012, les compagnies minières achèvent l exercice 2012 sur une amélioration de leur chiffre d affaires, sous l effet des couvertures. À cet effet, le chiffre d affaires sectoriel s élargit de 15,8% pour atteindre 5,2 MMDH, contribuant à la bonification du volume d affaires de la cote de 0,3 points. Malgré la légère baisse des cours moyen à l international, les prix de vente des compagnies minières, profitent d un allègement des engagements des couvertures des métaux des deux filiales de la SNI et à l apport positif du bilan de couverture de CMT. Au volet du résultat d exploitation, ce dernier profite de l amélioration du volume d affaires pour atteindre 1,6 MMDH, en progression de 27,7% par rapport à En dépit de l appréciation des charges de personnel et des achats consommés du secteur, la marge opérationnelle sectorielle se bonifie de 2,8 points pour atteindre 30,4% à fin Dans ce contexte, le RNPG sectoriel a progressé de 3,1% pour atteindre 1,15 MMDH. Avec une évolution des bénéfices moins rapide que celle du chiffre d affaires, la marge nette sectorielle a reculé de 2,7 poits à 21,9%, suite aux coûts de restructuration des portefeuilles de couvertures de Managem et à l impact des cotisations au fonds de cohésion sociale. Comme pour tous les secteurs, la crise financière a amené avec elle un vent d instabilité. Le marché des mines a ainsi fait face aux cycles d oscillation. Face à cette donne, certaines entreprises se sont couvertes contre le risque de volatilité des prix d une part, et celui de change d autre part (évolution du cours du dollar face au dirham). Dans

5 23 L analyse de la semaine carrières, celle-ci demeure soumise à l'autorisation de l État et plus particulièrement de l ONHYM. Le secteur minier reste l un des plus fermés à la concurrence étrangère afin de protéger les entreprises nationales. Néanmoins, une ouverture progressive de ce secteur aux investissements étrangers se dessine. En effet, certains groupes internationaux tels que le groupe canadien Maya Gold and Silver (voir encadré) ont pu bénéficier d une cession, d un permis d exploration ou d exploitation. Le marché des mines a fait face à des cycles d oscillation à cause de la crise financière. les détails, ces entreprises ont massivement vendu leur production durant les périodes dites favorables où les prix étaient à la hausse. Dès lors, et en dépit d une éventuelle baisse, ces compagnies se retrouvent immunisées contre toute perte liée au dérèglement du marché. En guise d illustration, et en dépit de la baisse des cours des métaux précieux et la baisse des cours de la quasi totalité des métaux de base, la Compagnie minière de Touissit (CMT) a pu clôturer l exercice 2012 avec des résultats en nette progression. En effet, le chiffre d affaires ressort en hausse de 4,5% à 675,8 MDH, profitant de l effet positif de la couverture des métaux et de la hausse du dollar. Le résultat d exploitation s'est pour sa part hissé de 3,2% à 456,3 MDH, grâce à la croissance du chiffre d affaires et à la bonne maîtrise des charges. Enfin, le ré- Le recours de Managem, CMT et SMI au marché des capitaux leur a permis de renforcer leurs FP. sultat net s est hissé de 12,7% à 408,3 MDH. En outre, et afin de mieux encadrer l activité de recherche, de concessions et d exploitation des matériaux de ÉVOLUTION DES COURS MOYENS DES PRINCIPAUX MÉTAUX PRÉCIEUX ET DES PRINCIPAUX MÉTAUX DE BASE (EN $) -10% -14,04% +6,1% OR Plomb SOURCE : BOURSORAMA, HCP ,2% Zinc Zinc L Afrique, un potentiel minier à exploiter Par ailleurs, l activité minière en Afrique est essentiellement menée par des compagnies occidentales à capitaux privés ou publics. Les entreprises marocaines ne sont pas en reste. Managem est désormais autorisée à exploiter les gisements d or de Bakoudou au Gabon. Par ailleurs, la Compagnie minière de Touissit a créé, courant 2010, une filiale en Mauritanie en partenariat avec Osead France, sa maison-mère, pour l exploration et l exploitation de mines d uranium. Ce choix n est pas fortuit, le sous-sol africain étant estimé à milliards de dollars. Ce continent constitue ainsi la terre promise de nombreux opérateurs minerais internationaux. Les groupes miniers internationaux sont aujourd hui à la quête de nouvelles opportunités de développement. Ces derniers se sont tournés vers l Afrique où d importants gisements de minerais existent. En terme de perspectives, il est difficile de prévoir l évolution des cours des métaux au niveau international et leur impact sur nos minières nationales, compte tenu de la forte volatilité constatée ces dernières années. Néanmoins, certains signes laissent présager une éventuelle hausse des cours du zinc et du plomb, dans le sillage de la reprise de l activité automobile au Japon, fortement consommatrice de ces minerais. Dans ce contexte difficile et à périmètre constant, les sociétés cotées pourraient, selon les analystes, subir l'impact de ce repli des cours au niveau international -hors intégration de nouveaux projets et d augmentation des capacités de production. Si pour CMT, les analystes de BMCE Capital estiment que la société devrait capitaliser sur sa politique de couverture favorable (selon son top Management) avec une production couverte à hauteur de 56% à des niveaux avantageux, SMI et MANAGEM devraient voir la progression de leur revenus atténuée par cette situation, en dépit de l impact positif de la hausse de la production en 2013 et de la neutralisation du portefeuille de couverture, défavorable vers la fin de la même année. L EXPERT Amine Diouri, Responsable études chez Inforisk. Une rentabilité élevée L En termes de perspectives, il est difficile de prévoir l évolution des cours des métaux au niveau international et leur impact sur les compagnies minières marocaines. es 165 entreprises exerçant l activité de «Mines» au Maroc ont cumulé un chiffre d affaires de 4,6 MMDH en % de ce chiffre d affaires sectoriel a été généré par les 3 premières entreprises du secteur à savoir Managem (66% du CA sectoriel), SMI (17%) et la Compagnie minière de Touissit (14%). En termes d évolution, les revenus sectoriels ont progressé de 10,4% entre 2010 et 2011, après une hausse de 30,5% entre 2009 et Sur la période , le chiffre d affaires sectoriel a augmenté à un taux moyen de 20%. De son côté, la marge opérationnelle (résultat d exploitation/chiffre d affaires) réalisée par les entreprises du secteur s est située à 27% en Entre 2010 et 2011, les entreprises du secteur ont augmenté de 1,1 point leur marge opérationnelle. Depuis 2009, le taux de marge opérationnelle a doublé, passant de 13,5% à 27%. Pour sa part la rentabilité nette (résultat net/chiffre d affaires) réalisée par ces entreprises s est établie à 24% la même année. Ce niveau très élevé de marge nette démontre une profitabilité importante du secteur. Entre 2010 et 2011, la marge nette a augmenté de 7,2 points. Depuis 2009, la marge nette sectorielle a plus que doublé, passant de 11,8% à 24,1%. Par ailleurs, le secteur des mines à fortement réduit, au fil des années, son ratio d endettement financier. Le niveau d endettement (par rapport aux capitaux propres) se situait à 36% en 2011, en baisse de 96 points par rapport à Cela s explique par la baisse de 41% de l endettement financier sectoriel entre 2010 et 2011 (en réalité, Managem représente 84% de l endettement sectoriel). D autre part, les résultats nets sectoriels largement excédentaires, combinés à des augmentations de capital (notamment Managem), ont permis aux capitaux propres sectoriels d augmenter de 116% durant la même période.

6 24 LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 12 AOÛTI 2013 Épargne Bourse, où placer son argent? Q/R Il semble que le cycle baissier dans lequel est installé le marché boursier arocain depuis 2008 est, aujourd hui, près d atteindre son niveau le plus bas. uelles sont les actions les plus rentables? Analsye. Le cycle baissier entamé depuis 2008 est près d atteindre son niveau le plus bas. Àla lecture des dernières notes d analyse des différentes sociétés de bourse marocaines, une chose est sûre: les analystes financiers sont optimistes quant à l évolution des actions cotées à la Bourse de Casablanca. En effet, la majorité des actions qui ont fait l objet d une valorisation et d une recommandation entre les mois de juin et juillet derniers ont bénéficié d avis favorables. Il s agit dans la plupart des cas de recommandations à l achat, et pour cause: «c est le moment d aller sur le marché», nous affirme un analyste de la place. Il explique: «la Bourse de Casablanca a atteint un tel niveau de baisse qu elle ne peut continuer longtemps sur cette voie». Le cycle baissier dans lequel est installé le marché depuis 2008 est donc près d atteindre son niveau le plus bas. «De plus, les éventuelles opérations prévues pour le second semestre augurent d une reprise vers la fin de l année en cours», ajoute notre analyste. Il semble donc que la fin du cycle baissier actuel et le début d un autre, haussier cette fois, est proche. Aujourd hui, l investissement en bourse pourrait donc générer des gains dans le futur. Bien évidemment, il ne faut pas placer son argent de manière arbitraire car quelques valeurs ne seront pas concernées par la hausse. Une question s'impose donc: dans quelles actions peut- on placer son argent? Les recommandations favorables des analystes de la place ont concerné 3 valeurs, à savoir Maroc Telecom, Ciments du Maroc et Eqdom. Maroc Telecom accumule deux recommandations. Maroc Telecom a suscité l intérêt de deux sociétés de bourse, BMCE Capital et CFG Group. La première a émis une recommandation à l achat (contre «accumuler» précédemment) en faveur de la valeur télécom. Le cours cible a lui été fixé à 118,6 DH, et pour cause: le premier semestre 2013 a Maroc Telecom a suscité l intérêt de deux sociétés de bourse. été plutôt favorable à l'opérateur, selon les analystes de la société de bourse. En effet, le résultat net part du groupe de Maroc Telecom ressort à 3,5 MMDH, en croissance de 12,6% par rapport au premier semestre de 2012, fixant la marge nette à 24,3% contre 20,6% une année auparavant. De son côté, CFG Group s est révélée moins optimiste que sa consoeur. Celle-ci recommandait plutôt aux investisseurs d accumuler le titre Maroc Telecom dans les portefeuilles. Le cours cible est fixé par la société de bourse à 106,4 DH. L avis des analystes de CFG Group tient compte de la tendance toujours négative concernant le mobile au Maroc. «Les revenus Mobile ont connu une accélération de leur baisse en raison de l accentuation de la pression concurrentielle (après un premier trimestre calme) couplée à un ralentissement de la consommation interne», souligne les analystes avant d ajouter: «cette pression devrait être moins intense au second semestre, mais l impact du passage à la tarification à la seconde devrait peser significativement sur le chiffre d affaires prépayé». Deux valeurs à absolument acheter. La deuxième valeur, Ciments du Maroc, profite d une recommandation à l achat de la part de CFG Group. Le cours cible est fixé à 770 DH. Les résultats semestriels satisfaisants du cimentier sont à l origine de cette opinion favorable. En effet, le résultat net du groupe au titre du premier semestre 2013 s est établi à 491 MDH contre 485 MDH à la même période une année auparavant. Cette amélioration des résultats est la conséquence de deux éléments. D abord, les prix de vente sont repartis à la hausse. «Cette tendance de hausse de prix ne devrait -techniquement- pas se reproduire sur le second semestre de l année en cours», soulignent toutefois les analystes. La deuxième raison est la stabilité de la part de marché de Ciments du Maroc à 23.8%. Ce dernier a en effet écoulé près de 1.848kt (-11.8%) dans un marché national et régional (Sud Centre + Sud) qui ont évolué exactement selon la même tendance de -12.6%. La part de marché du cimentier ressort ainsi à 23.8%, un niveau identique à celui constaté durant l ensemble de l année 2012.Enfin Eqdom, qui a fait l objet d une analyse de BMCE Capital, a également été préconisée à l achat pour un cours cible de 1.917,2 DH. Pour les analystes de la société de bourse, Eqdom est l action la plus rentable de son secteur à la cote de Casablanca. Bien que dépassée ces dernières années par Wafasalaf, Eqdom reste, selon BMCE Capital, un acteur de référence dans le paysage des sociétés de financement, réussissant à maintenir sa croissance même durant la période de décélération. La société de financement dispose également d indicateurs financiers solides surperformants dans le secteur. Les éventuelles opérations prévues pour le second semestre augurent d une reprise vers la fin de l année en cours. Hassan El Hajjaji, gérant de portefeuille à la société de bourse M.S.IN. La BVC a perdu plus que 6 ans de sa croissance Les ÉCO : Quel est votre avis sur l évolution de la bourse de Casablanca? Hassan El Hajjaj : suivant la même tendance que l année dernière, le marché boursier est toujours fidèle à son canal baissier entamé en février Ainsi, le Masi clôture le mois de juillet sur une contreperformance annuelle de -8.35% à points. Cette évolution baissière s explique notamment par la dégradation du contexte macroéconomique national et la persistante de la crise au niveau de l Union européenne, principal partenaire commercial du royaume. À cela s ajoute un climat d attentisme qui règne sur la place casablancaise à la veille des publications des résultats semestriels, surtout après l annonce du prix de cession de Maroc Telecom (92,6 DH par action) proposé par le groupe émirati Etisalat à Vivendi. Est-ce le moment d acheter à la bourse de Casablanca? D'un point de vue pratique, la Bourse de Casablanca a perdu plus que 6 ans de sa croissance. Aujourd hui le marché traite à des niveaux similaires à ceux de novembre 2006, ce qui rend le prix de certaines valeurs très attrayants, surtout pour les investisseurs moyen-long termes. La bourse ne peut pas chuter indéfiniment. Quels secteurs ou valeurs préconisez-vous à l achat? Quand la bourse va mal, pratiquement tout le monde subit le malaise. Pourtant, il y a aussi des secteurs qui tournent bien, mais dont les résultats ne sont pas toujours bien visibles à cause de la morosité du marché. C est le cas des secteurs Agroalimentaire et Informatique. Pour dénicher le placement le plus intéressant, les investisseurs se basent sur les fondamentaux des sociétés cotées. Autrement dit, les investisseurs ciblent les valeurs qui affichent des ratios intéressants, notamment le PER prévisionnel et le dividend yield prévisionnel. Les perspectives d activité et le résultat des sociétés sont également pris en compte. Ce sont ces entreprises qui vont prospérer le plus lorsque la bourse commencera à se redresser.

7 25 Marchés Les métaux précieux orientés à la hausse En fin de semaine dernière, les cours des métaux précieux se reprennent grâce à la faiblesse du dollar et à de bons chiffres chinois. L es prix des métaux précieux ont fléchi la semaine dernière, avant de se reprendre grâce à la faiblesse du dollar et à de bons chiffres chinois. L or a d'abord commencé la semaine en baisse, atteignant mercredi dernier son plus bas niveau en trois semaines (1.273 dollars l'once) «sur fond de spéculations sur le futur de la politique monétaire accommodante de la Réserve fédérale américaine (Fed)» expliquent les analystes. En effet, l'ombre d'un resserrement monétaire lors des prochaines semaines continue de planer sur le marché. Un ralentissement puis une suppression des injections de liquidité de la Fed signifierait que l'économie américaine serait considérée par l organisation comme remise sur pied. Ceci devrait éloigner les craintes d'une hausse de l'inflation avec des conséquences fatales pour le métal jaune. Toutefois, l'or s'est repris à partir de jeudi dernier grâce à l'amélioration de la conjoncture chinoise et à une faiblesse du dollar. Les statistiques économiques chinoises publiées jeudi et vendredi (commerce extérieur, L'once de platine a terminé vendredi dernier à dollars. production industrielle, inflation, etc.) ont apaisé les récentes craintes d'un ralentissement de la deuxième économie mondiale. «La croissance des importations chinoises, plus forte qu'attendu, montre que la demande intérieure chinoise se rétablit, ce qui est de bon augure pour la demande d'or», soulignent à cet égard les analystes du courtier Sharps Pixley. Platine, dans le sillage de l or Deuxième consommateur mondial d'or, «la Chine est le principal facteur de croissance de la demande de métal jaune», indiquent pour leur part les économistes de Commerzbank, avant de rappeler que les importations chinoises d'or au premier semestre ont presque totalisé celles de l'ensemble de l'année dernière. Ainsi, sur le London Bullion Market, l'once d'or a terminé la séance de vendredi à dollars, contre 1.309,25 dollars le vendredi précédent. Dans le sillage de l'or, l'argent a commencé la semaine en baisse, marquant mercredi son plus bas niveau depuis quatre semaines à 16,16 dollars, avant de se reprendre et de terminer en hausse vendredi. L'once d'argent a ainsi terminé la semaine dernière à 20,31 dollars, contre 19,46 dollars sept jours auparavant. Par ailleurs, les métaux platinoïdes ont terminé la semaine en hausse. «Les prix du platine et du palladium ont été sous pression au début de la semaine à cause de la baisse du prix de l'or» puis se sont repris «à partir du milieu de la semaine, en raison d'une hausse de la demande physique et d'achats techniques d'investisseurs en Amérique du Nord et en Asie», explique-t-on sur le site d'information Platinium Today, qui appartient au premier affineur mondial de platinoïdes Johnson Matthey. Ainsi, sur le London Platinum and Palladium Mar- ket, l'once de platine a terminé vendredi dernier à dollars, contre dollars une semaine auparavant. L'once de palladium a, elle, fini à 739 dollars, contre 730 dollars la semaine précédente.

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