LES COMPTES NATIONAUX DE LA SANTE
|
|
- Christophe Bénard
- il y a 6 ans
- Total affichages :
Transcription
1 LES COMPTES NATIONAUX DE LA SANTE Faculté de Médecine d Alger 6 ème année Sciences Médicales Pr LAMRI Larbi Economiste de la santé
2 Partout dans le monde: - Les systèmes de santé améliorent le bien être des populations - Mais ceci implique des dépenses de santé en augmentation
3 La formulation des politiques de santé ne peut se faire : - Sans informations sur le financement de la santé - Les décideurs politiques ont besoin des CNS, outil du financement, pour élaborer des politiques sanitaires efficaces
4 CNS = un outil qui peut: - Résumer - Décrire - Analyser le financement des systèmes de santé
5 Intérêt majeur - Des informations sur le financement de la santé au niveau national permettent d améliorer la performance du système de santé
6 Champ des CNS englobe toutes les dépenses de santé d un pays -- publiques -- Privées -- Bailleurs de fonds internationaux
7 CNS déterminent : - Le poids de chaque source de financement - Les flux de fonds entre les divers acteurs du secteur de la santé
8 CNS répondent aux questions: - Qui paie pour les soins de santé? - Combien dépense chaque personne et pour quels types de soins? - Comment les fonds sont-ils répartis entre les divers services de santé? - Qui bénéficie des dépenses de santé? - Le poids financier de chaque maladie ou groupe de maladies (ex: cancer) - La part des populations ciblées (ex: population nomade)
9 CNS = - Série de tableaux standards comportant des informations sur les dépenses de santé - informations faciles à comprendre par les décideurs et ne nécessite pas d être un spécialiste
10 CNS = - Un moyen utile aux décideurs pour le suivi et l évaluation des interventions de santé et décider des meilleurs choix politiques - Un moyen de comparaison inter-régions du monde, inter-pays, inter-wilayas. - Un moyen de prévision des moyens financiers pour répondre aux besoins du système de santé
11 CNS = Exemples d utilisation 1- Afrique du Sud (post-apartheid) CNS ont permis de corriger les fortes disparités régionales, sociales et ethniques et assurer une distribution équitable entre les populations et les régions du pays
12 2- Philippines CNS ont aidé à assoir la politique de décentralisation (du central vers les collectivités locales), qui a induit une amélioration de l état de santé de la population
13 3- Liban CNS ont fourni des résultats qui ont révélé des dépenses de santé exagérées, excessives dues au mode du «paiement à l acte» ( le gouvernement a permis aux personnes pauvres de se soigner chez le privé et de se faire rembourser par l Etat). Des solutions ont été trouvées à travers d autres modes de paiement (capitation) et procédures médicales réduisant le séjour hospitalier
14 Méthodologie des CNS - Adoption des principes fondamentaux de la comptabilité nationale - S intéresser à la dépense réelle et non à celle inscrite au budget qui peut ne pas être dépensée - Les dépenses nationales de santé couvrent toutes les dépenses qui améliorent et entretiennent la santé de la population
15 CNS sont liés aux choix politiques - CNS = indicateur fiable de la «santé financière d un système de santé» - Le taux de dépense de santé rapporté au PIB est un indicateur de comparaison internationale et de mesure de l efficacité du système de santé
16 Valeur des CNS - Avoir des résultats (équipe technique) - Interprétation des résultats (experts) - Elaboration d une politique (décideurs politiques) - Elaboration des lois, règlements, organisation (juristes + législatif) - Mise en œuvre d une politique (Cadres d exécution)
17 A- BREF HISTORIQUE DU FINANCEMENT DU SYSTEME DE SANTE ALGERIEN La structuration du système de santé a évolué selon 3 périodes distinctes et au-delà
18 Période du financement mixte ( ) Héritage d un secteur de santé colonial Première urgence: maintenir en fonctionnement le système dans un contexte difficile -- L accès aux soins des assurés sociaux des multiples régimes se faisait sur la base d un prix de journée et représentait environ 30% DNS -- Trésor public prenait en charge indigents (60% DNS) -- Les particuliers (professions libérales) payaient directement leurs soins (10% DNS).
19 Période de la gratuité ( ) Option socialiste/ volonté politique visait la construction d un système national de santé, -- Institution de la médecine gratuite/ accès égal -- Blocage institutionnel du secteur privé, monopole de l Etat sur médicaments/ équipements médicaux -- Mobilisation de ressources (infrastructures hospitalières, unités légères et intensification formation des personnels médicaux et paramédicaux) -- Substitution des paiements directs (acte et prix de journée) par la formule «budget global» Globalement, amélioration significative de l état de santé de la population
20 Période de contribution des ménages et des réformes (1986 à ce jour) Grave crise économique/ application sévère plan d ajustement structurel (88-98): financement problématique. Engagement réformes profondes: -- Révision de la gratuité des soins et de la prédominance du secteur public. -- Lever du blocage institutionnel du privé (croissance rapide et anarchique) -- Démonopolisation du marché des médicaments / équipements médicaux -- Participation financière en progression des usagers
21 Contribution des usagers - Depuis 1985: arrêt de la distribution gratuite des médicaments en médecine ambulatoire - Depuis 1986: participation des usagers à hauteur de 20% du coût des examens, explorations et analyses - Depuis janvier 1995: participation des usagers à hauteur de 50 DA (CG), 100 DA (CS) et 100 DA (JH) (1$=100 DA) avec des exemptions(enfants, malades chroniques, personnes âgées, moudjahidines, chômeurs, personnels de santé..)
22 Effets de la crise économique et politique sur la santé Résultats sanitaires détériorés, arrêt des progrès sanitaires -- Inversement de certains indicateurs notamment dans les campagnes (TMI, Incidence en hausse de maladies transmissibles éradiquées auparavant) -- Nombreuses pénuries médicaments et autres biens de santé Malgré composante publique d importance, compétition avec un dynamique secteur privé dont les prestations sont coûteuses et de moyenne qualité
23 Principaux résultats financiers a- réajustement du mode socialisé du financement de la santé : implication plus importante de la participation financière des usagers + forte contribution SS BIPOLARISE, le financement de la santé est devenu TRIANGULAIRE: ETAT, SECURITE SOCIALE, MENAGES b- dans le sillage des difficultés économiques, l exercice privé de la médecine va connaître la levée de tous les obstacles institutionnels qui le confinaient à un rôle insignifiant et lui ouvrir les voies d un développement spectaculaire depuis
24 Typologie des modes de financement SOURCES DE FINANCEMENT ET DNS (MDA) I. 0,3 1,9 10,9 30,5 38,5 60,7 117 II. 0,1 3,1 14,2 57,8 70,2 58,5 124 III. - 1,8 6,6 21,0 25,0 38,0 70 IV ,0 11,7 27 T 0,4 6,8 31,7 109,3 132,7 168,9 338 DNS/PIB 1,7 4,2 5,7 4,3 4,2 4,5 4,8 I: ETAT II: SECURITE SOCIALE III: MENAGES IV: AUTRES (Mutuelles, entreprises économiques, coopération étrangère )
25 Contraintes des financeurs ETAT - Contexte économique et financier préoccupant ( ) * déficits budgétaires successifs * endettement externe et interne *volonté politique de désengagement du financement de la santé depuis 1993 (lois de finances successives) de prise en charge uniquement des sujétions de service public (fonctions classiques) - Contexte d aisance financière (2000 à ce jour) * Rattrapage sur le plan infrastructurel (extensions, rénovations, équipements, formations ) * Renforcement des budgets (revalorisation salariale, médicaments) * Renforcement du développement du secteur libéral
26 SECURITE SOCIALE - Contexte économique et financier préoccupant ( ) * Importants déficits structurels depuis 1990 ( emplois compressés) * Forte pression sur des moyens limités * Renchérissement prix des médicaments (dévaluation) - Reprise encore fragile des excédents depuis 2002 Renforcement du dispositif tiers payant (médicaments, carte chiffa, 5 grands centres régionaux d explorations fonctionnelles ) Élargissement du conventionnement (maladies cardio vasculaires, dialyse y compris transport ) et projet de «médecin de famille»
27 MENAGES - Contexte économique difficile ( ) * Forte implication dans contexte d affaiblissement de revenus (pertes de revenus et blocage des salaires) * Appauvrissement de larges couches de population par le lever des subventions et du soutien des prix notamment de 1ère nécessité * Couches aisées s adressent à des structures de soins étrangères (France, Suisse, Tunisie, Turquie ), apport minime au financement local - Contexte de relance de l emploi (2000 à ce jour) Réduction du chômage et élévation progressive de la capacité de participation financière * Amélioration du niveau de vie et de l état de santé
28 Situation actuelle - Jusqu à fin 2014 Embellie financière, ressources importantes de l Etat (128 milliards de $ de réserves de change) Amélioration des équilibres financiers des organismes d assurance-maladie Amélioration des revenus des ménages et réduction du chômage - A partir de 2014 (effondrement des prix des hydrocarbures) Forts déséquilibres financiers attendus des organismes d assurance-maladie Stagnation, voire réduction des revenus des ménages et reprise à la hausse du chômage
29 CNS «Suivi systématique des flux financiers qui circulent entre les différents intervenants du système de santé: régimes (sources) de financement, agents de financement, prestataires de soins» Mobilisation des ressources (d où ça vient?) Direction des ressources (où est-ce que ça part?) Par quels mécanismes sont-elles dépensées?
30 CARTOGRAPHIE FINANCIERE DU SYSTÈME DE SANTE ALGERIEN Ministère finances Entreprises Publiques et Privées autres institutions et établissements particuliers Agences de Financement externe (PNUD, FNUAP, OMS, UNICEF, Ambassades ) Ménages -Ministère de la Santé -Ministère de la Défense -Ministère de l Intérieur -Ministère de la Solidarité -Ministère de l Eduction -Ministère des Universités - Ministère Formation Prof. - Ministère de la Justice Sécurité Sociale -CNAS -CASNOS -Caisse sociale l Armée Caisses d Assurances Economiques + mutuelles (volet santé) Publiques Privées Ménages (Paiements directs) Etablissements hospitaliers et autres unités de soins du Ministère de la santé Etablissements hospitaliers et autres unités de soins des autres ministères Unités soins : éducation, université, formation Unités professionnelle soins Sécurité Sociale Cliniques et cabinets médicaux privés, Unités de transport Privées, Laboratoires, Pharmacies Structures étrangères soins /médicaments CMS entreprises Autres Etablissements Auxil. -IPA, PCH -INSP, INFPF, LNCPP, CNT, ANDS, ANS, CPV, AGreffes - A Infrastructure Equipement -ENMASS, ISFPs, EFPs, EFPs Mouvement associatif -Associations malades, aide mal. -Associations Médicales Sources financement Agents financement Prestataires soins + autres
31 CNS MATRICE FINANCIERE AGENTS DE FINANCEMENT 2001 % 2011 % 2012 % Evolution (%) 2011/2012 ETAT 57,4 24,5 376,2 44,3 404,8 44,3 7,6 SECURITE SOCIALE 72,5 30,9 186,0 21,9 195,0 21,3 4,8 MENAGES 94,9 40,5 214,2 25,2 226,2 24,7 5,6 MUTUELLES 2,0 0,8 6,0 0,7 7,0 0,7 16,7 ASSURANCES ECONOMIQUES - - 1,0 0,1 1,5 0,3 50,0 ENTREPRISES PUBLIQUES ECONOM.(SGP) 2,0 0,8 5,0 0,6 8,0 0,8 60,0 ENTREPRISES ECONOMIQUES PRIVEES 0,2 0,2 0,5 0,1 0,7 0,1 40,0 SECTEUR MEDICAL PRIVE (INVESTISSEMENTS) 5,2 2,1 60,0 7,0 70,0 7,7 16,7 COOPERATION INTERNATIONALE 0,3 0,2 0,8 0,1 0,9 0,1 12,5 TOTAL (DEPENSE NATIONALE DE SANTE MDA) 234, , , ,6
32 CNS CARECTERISTIQUES EMERGENTES 2001/2011 : DNS a évolué de 3,6 fois (? non déflatée) 2011/2012: DNS a augmenté de 7,6% Etat demeure principal financeur: 44,3%, suivi par les Ménages 24,7% et la SS 21,3% Apport marginal autres sources de financement
33 CNS Part des ménages (24,7%) est supérieure à celle de la Sécurité Sociale (21,3%)??? OMS et BM recommandent qu elle soit inférieure à 10% dans la DNS(risque d appauvrissement des ménages économiquement faibles) L évolution en 2012/2011 de la part des ménages (5,6%) est plus importante que celle de la sécurité sociale (4,8%)
34 CNS Les investissements du secteur médical privé sont en évolution importante et rapide dopée par: - Solvabilité des ménages - Augmentation de leur demande en santé - Difficultés d accès des populations aux services spécialisés (milieu rural, régions Sud, régions montagneuses) La concurrence incite les entreprises économiques privées à fournir des services de santé à leurs travailleurs (pour éviter le turn-over)
35 Données sur le secteur privé En cabinets de médecins spécialistes (toutes spécialités) cabinets de médecins généralistes cabinets de chirurgiens dentistes cliniques spécialisées avec hospitalisation (2 135 lits) centres de dialyse - 16 centres de Procréation Médicalement Assistée -54 cliniques chirurgicales ophtalmologiques et ORL -3 centres de rééducation fonctionnelle - 4 centres d appareillage médicaux -300 entreprises de transport médical -360 laboratoires d analyses médicales centres de soins généraux (pansements, injections, petits soins de santé).
36 Accroissement de la DNS des ménages: facteurs explicatifs A-Débours des assurés sociaux et leurs ayants droit -Principaux risques d ordre médico-sanitaire couverts par 2 organismes parapublics: CNAS (salariés) et la CASNOS (non salariés) La maladie La maternité L invalidité Les accidents de travail et les maladies professionnelles
37 Accroissement de la DNS des ménages: facteurs explicatifs A1- Inadaptation du mécanisme de l assurance maladie en matière de remboursement Faibles niveaux de remboursement des actes médico-techniques et des analyses médicales. Maintien des valeurs monétaires des lettres-clés à leur niveau de 1987 (NGAP de 1987), dépassés entre-temps par l inflation 10 à 20 fois supérieurs aux sommes remboursées.
38 Accroissement de la DNS des A titre d illustration: ménages: facteurs explicatifs Consultation de spécialiste payée dans la fourchette [ DA] est remboursée pour la modique somme de 80 DA Césarienne payée à DA est remboursée avec des sommes dérisoires de moins de 10% du débours un scanner payé à DA est remboursé à 800 DA Analyses médicales payées en moyenne 5000 DA remboursées à moins de 200 DA
39 A2- Autres paiements Accroissement de la DNS des ménages: facteurs explicatifs Paiement du ticket modérateur de 20% (ticket de responsabilité) qu appliquent les caisses publiques sur les médicaments et les actes médico-techniques (sauf pour les malades chroniques remboursés à 100%) ; Paiement du tarif de référence (différence entre Prix Public d Achat des médicaments et du tarif de référence fixé par les organismes de l assurance-maladie) (incitation médicaments chers) Paiement des dépenses engagées pour le transport médical privé qui est, en dehors de l hémodialyse, non remboursé et y est coûteux à la fois.
40 Accroissement de la DNS des ménages: facteurs explicatifs B- Les débours des non affiliés au système de sécurité sociale B1-Les travailleurs du secteur informel Nombreux sont les travailleurs du secteur informel non déclarés et donc ne disposant d aucune couverture sociale Enquête ONS 2012 : 4, 7 millions de travailleurs (42,4% de l ensemble des occupés) ne sont pas déclarés, donc non affiliés à aucune caisse et ne disposent d aucune couverture sociale, y compris donc l assurance-maladie et autres en rapport avec la maladie. Sous l hypothèse de 3 personnes à charge pour chaque travailleur dans l informel, ce sont prés de 14,1 millions de personnes ne disposant d aucune couverture médicale pour leurs débours auprès du secteur privé, soit prés d un tiers de la population.
41 Accroissement de la DNS des ménages: facteurs explicatifs Cette population sans couverture sociale se soigne gratuitement dans le secteur public (pour les consultations/hospitalisations) mais pour les médicaments, les analyses médicales, les examens, le transport médical et de nombreux autres services de santé notamment spécialisés et les accouchements en milieu rural s adresse au secteur privé avec des débours non compensés par aucune forme d assurance sociale. Les secteurs de l informel concernés sont notamment l agriculture, le BTPH, le commerce, les transports et les petites industries manufacturières. De nombreuses petites entreprises, artisans et travailleurs de petits métiers ne se déclarent pas à la caisse d assurance sociale en charge de ces secteurs (CASNOS) et ne s acquittent pas de leurs cotisations (crainte des impôts). Pour leurs soins et biens médicaux, ils les acquièrent soit dans les services publics de santé (gratuits) soit le plus souvent auprès du secteur privé (cabinets,
42 MATRICE DES RAPPORTS FINANCIERS AGREGATS Evolution (%) 2011/2012 PIB (MDA) ,9 DNS (MDA) 234,5 849,7 914,1 7,6 POPULATION (millions) 30,7 36,7 37,5 2,1 DNS/PIB (%) 5,5 5,9 6,0 - DNS/HABITANT (DA) 7 638, , ,0 5,3 DEPENSES ETAT /HABITANT (DA) 1 869, , ,7 5,3 DEPENSES SECURITE SOCIALE/HABITANT (DA) 2 361, , ,0 2,6 DEPENSES MENAGES/HABITANT (DA) 3 091, , ,0 3,3
43 CNS DNS/habitant: DA = 244 $ (borne supérieure zone MENA) La dépense des ménages/habitant: DA Supérieure à celle de Sécurité Sociale/habitant: DA Evolution constante et continue du PIB (+4,9%), augmente 2 fois plus vite que la population (2,1%): amélioration du niveau de vie de la population DNS augmente plus vite (7,6%) que le PIB (4,9%)? de maîtrise de l évolution des dépenses de santé
44 Tendances futures La part de l Etat va probablement rester confinée dans la fourchette (44-46%) mais sera orientée plus vers la prise en charge des populations démunies et les activités de prévention Dopée par la relance de l emploi et la réduction du chômage (chute prix hydrocarbures?) la Sécurité Sociale va participer davantage au financement de la santé pour les années à venir
45 Tendances futures Des caisses d assurance-maladie complémentaires privées vont probablement voir le jour et vont suppléer au financement de la santé Mutuelles et assurances économiques offrent «une assurance personne» qui est en fait maladie (très coûteuse) La création future des hôpitaux privés se traduirait certainement par le développement des caisses d assurance-maladie complémentaire privées Une réforme (restructuration) de la Sécurité Sociale s impose
46 Typologie des régimes de financement Financement étatique budgétisé d origine fiscale (équipement + fonctionnement) Financement parapublic (cotisations sociales) -- dotation forfaitaire (forfait hôpitaux) -- remboursements (NGAP) -- conventionnement (cardio + dialyse + Transport) -- tiers payant médicaments -- dépenses mutuelles (ticket modérateur + biens médicaux)
47 Mécanismes de paiement des prestataires Salaires pour les professionnels (public) Budgets pour les établissements publics (nomenclature par poste budgétaire) Paiement à l acte pour le privé (NGAP) Paiement rétrospectif des officines pharmaceutiques conventionnées (feuille maladie et vignettes) Paiement rétrospectif des cliniques conventionnées cardiologiques, centres d hémodialyse et transport médicalisé (tarifs conventionnés)
48 Prix et tarifs Privé ambulatoire et hospitalier (prix libres et diffèrent d un prestataire à un autre) très prohibitifs Cliniques cardiologiques, centres d hémodialyse, entreprises de transport médicalisé (tarifs conventionnés avec la sécurité sociale) Participation des usagers non remboursable (montants fixés par arrêté ministériel) Médicaments : prix libres mais remboursements sur tarifs de référence
49 Eléments de réforme STATUT de l établissement public de santé (Passage de l EPA à l EPS), reprendre le projet CONTRACTUALISATION (important projet non encore finalisé): financement de la santé doit être puisé essentiellement des ressources de l assurance maladie OFFRE PRIVEE: Encadrement strict, règlementation rigoureuse, implantation carte sanitaire-, qualité des services, prix pratiqués.
50 Défis Financement en croissance mais non durable(effet pétrole), insuffisant (cotisations?) Pas d assurances privées en Algérie, nécessité de leur développement Faiblesse du niveau des taxes / entreprises polluantes, tabac, assurances économiques accidents de circulation- Financement global de la santé reste faible : 6%/PIB doit au moins atteindre 8%
51 Gestion opaque des finances du secteur public, absence critères efficaces de répartition Législation et textes : Gouvernement domine Parlement, il impose les lois Augmentation budgets doit aller aux soins pas uniquement aux technologies Disparités régionales, penser aux distances/ budgets Gestion des ressources non optimale
52 Vieillissement de la population, maladies chroniques, coûteuses. Répartir en tenant compte du vieillissement Financement futur, pour quelle santé? Publique? Privée selon le virage épidémiologique, que financera l Etat, ménages? SS? Problème : les hauts revenus ne contribuent pas assez, problème d équité Problème de répartition préventif/ curatif, financement dominant des structures avec retour de maladies éradiquées par le passé
53 Perspectives Introduire d autres modes de paiement Créer système de relations contractuelles (tarification consensuelle): santé (public + privé) et assurance maladie Développer système d informations permanent/performant (classification maladies, nomenclature des actes, tarification ) Tarifs remboursement proches prix pratiqués=équité, égalité Consensus thérapeutiques acceptés praticiens/contrôle médical de la sécurité sociale = accessibilité, équité soins Revoir pratiques médicales : sortir situations/chacun traite comme il le souhaite vers situations consensuelles établies scientifiquement
54 Développer mouvement mutualiste dans prestations médicales Faire participer assurances économiques et entreprises polluantes Institutionnaliser les comptes nationaux de la santé Révision répartition ressources/nouvelle donne épidémiologique Management hospitalier, externalisation activités non médicales Mettre en place une logique d entreprise dans la gestion
Couverture Maladie Universelle au Sénégal : Etat de mise en oeuvre et perspectives
République du Sénégal Un Peuple- Un But- Une Foi Ministère de la Santé et de l Action Sociale Couverture Maladie Universelle au Sénégal : Etat de mise en oeuvre et perspectives Symposium sur la Protection
Plus en détailProgramme financé par l Union Européenne EuropeAid/127025/C/SER/MA)
Programme financé par l Union Européenne EuropeAid/127025/C/SER/MA) Mixité des sources de financement, diversité des régimes de couverture maladie : l impératif de cohérence 2 ème Conférence nationale
Plus en détailMaisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers
Maisons de Santé Pluridisciplinaires Conditions d éligibilité à des soutiens financiers Les maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) visent à offrir à la population, sur un même lieu, un ensemble de
Plus en détailLe système de protection sociale en santé en RDC
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection
Plus en détailLE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT
LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE Prof. G. DURANT La Belgique (11 millions d habitants) est un pays fédéral. Le financement est organisé au niveau national sauf le financement des infrastructures
Plus en détailMieux comprendre la protection sociale
Mieux comprendre la protection sociale www.cnrs.fr Direction des ressources humaines Service du développement social Septembre 2010 1 - En préambule Premier volet : ma protection sociale en quelques lignes
Plus en détailLa protection sociale en France
18 La protection sociale en France FONCTIONNEMENT La protection sociale peut fonctionner selon trois logiques. LA LOGIQUE D ASSURANCE SOCIALE La logique d assurance sociale a pour objectif de prémunir
Plus en détailLE SYSTÈME DE PROTECTION SOCIALE EN SANTÉ DU SÉNÉGAL
République du Sénégal Un Peuple Un But Une Foi Ministère de la Santé et de l Action Sociale Cellule d Appui à la Couverture maladie Universelle LE SYSTÈME DE PROTECTION SOCIALE EN SANTÉ DU SÉNÉGAL Par:
Plus en détailMEMORANDUM POSITIONNEMENT DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE SENEGALAISE SUR LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE
MEMORANDUM MEMORANDUM POSITIONNEMENT DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE SENEGALAISE SUR LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE Novembre 2013 1. CONTEXTE DU MEMORANDUM Le Sénégal, à l image des pays de la
Plus en détailLe point sur la couverture du risque maladie au Niger
REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE ET DE LA LUTTE CONTRE LES ENDEMIES Le point sur la couverture du risque maladie au Niger I PLACE ACTUELLE DE L ASSURANCE MALADIE 1. Recensement des dispositions
Plus en détailDécouvrez les garanties
Découvrez les garanties la mutuelle santé et la couverture prévoyance qui s adaptent à vos besoins Découvrez vos garanties MGENERATION Initiale santé prévoyance Pack se soigner autrement action sociale
Plus en détailHaïti, Projet d appui technique en Haïti (PATH) Houcine AKHNIF & Lucien ALBERT Avril 2015
ETUDE DES COÛTS DES ACTES MEDICAUX EN HAÏTI: Résultats préliminaires et perspectives d utilisation dans la prise de décision Haïti, Projet d appui technique en Haïti (PATH) Houcine AKHNIF & Lucien ALBERT
Plus en détailParce que tout repose sur vous Reposez-vous sur nous pour votre couverture Prévoyance et Santé! Conjugo TNS : offre Prévoyance/Santé
www.alico.fr Document à caractère non contractuel Votre courtier Alico, l expert en assurance emprunteur et en prévoyance Alico est un acteur international de premier plan en assurances de personnes depuis
Plus en détailLa mutuelle de santé, une alternative crédible de couverture du secteur informel?
Rencontre d échanges d expériences entre acteurs sociopolitiques sur les défis et la portée de la protection sociale dans un contexte de grande pauvreté : cas des pays en développement Bamako, 17 & 18/11/2011
Plus en détailLA CMU COMPLÉMENTAIRE
Vous êtes artisan ou commerçant, le RSI est votre interlocuteur social unique pour toute votre protection sociale personnelle obligatoire. Vous exercez une profession libérale, le RSI gère votre assurance
Plus en détailLes politiques de réduction du coût salarial en Belgique
Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Mars 2015 Luc Masure Plan de la présentation 1. Le Bureau fédéral du Plan 2. Cadre historique de la politique salariale et des dispositifs d exonération
Plus en détailLES ETUDES DE LA. MUTUALITE FRANÇAISE La prise en charge des dépenses de santé : les évolutions du poids des différents acteurs depuis 2000
LES ETUDES DE LA MUTUALITE FRANÇAISE La prise en charge des dépenses de santé : les évolutions du poids des différents acteurs depuis 2000 -Analyse réalisée à partir des comptes nationaux de la santé 2011-
Plus en détailPartage des coûts vs gratuité
Assurance maladie et gratuité des soins en Afrique subsaharienne : quelles bases pour une couverture universelle? Alain Letourmy (CNRS et animateur du réseau RAMUS (Réseau d appui aux mutuelles de santé))
Plus en détailRésultats des Comptes de la Santé 2012 en RD Congo
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE Secrétariat Général PROGRAMME NATIONAL DES COMPTES NATIONAUX DE LA SANTE «PNCNS» Résultats des Comptes de la Santé 2012 en RD Congo Pr ELOKO
Plus en détailRobert LAUNOIS (1-2) (1) REES France - 28, rue d Assas - 75 006 Paris Email : reesfrance@wanadoo.fr - Site Internet : http://www.reesfrance.
«QUELS RÔLES RESPECTIFS POUR LES DIFFERENTS ASSUREURS DE SANTE EN FRANCE?» Robert LAUNOIS (1-2) (1) REES France - 28, rue d Assas - 75 006 Paris Email : reesfrance@wanadoo.fr - Site Internet : http://www.reesfrance.com
Plus en détailLA SANTÉ DANS L'ÉCONOMIE NATIONALE
A. GRAND et S. KOPEL LA SANTÉ DANS L'ÉCONOMIE NATIONALE L économie de la santé est une discipline récente marquée encore très fortement par l idée de maîtriser des dépenses en constante augmentation. Il
Plus en détailSPVIE SANTé TNS. Professions libérales, Gérants de société, Indépendants Travailleurs Non Salariés au RSI. Brochure
SPVIE SANTé TNS Professions libérales, Gérants de société, Indépendants Travailleurs Non Salariés au RSI Brochure L offre MUTUELLE SANTé des PROFESSIONNELS 1 Vos avantages SPVIE SANTé TNS. Aucune sélection
Plus en détailPlace des mutuelles dans le système de santé français Poids des services de soins et d accompagnement mutualistes
Place des mutuelles dans le système de santé français Poids des services de soins et d accompagnement mutualistes Nathalie CHATILLON FNMF Direction des Affaires Publiques Département International Sommaire
Plus en détailCOMPLEMENTAIRE SANTE GENERALISÉE :
COMPLEMENTAIRE SANTE GENERALISÉE : SYNAMI S ENGAGER POUR CHACUN AGIR POUR TOUS UNE NEGOCIATION ABOUTISSANT À UNE BONNE COUVERTURE Pourquoi, pour qui? D ici au 1er Janvier 2016, la loi du 14 juin 2013 relative
Plus en détailSimple efficace. pour garantir la santé de vos salariés!
Simple efficace pour garantir la santé de vos salariés! AVEC SEREO Mutuelle, PRIVILÉGIEZ SIMPLICITÉ ET PERFORMANCE pour bien protéger et fidéliser vos salariés Une couverture au plus près de vos attentes
Plus en détailRÉFORMES DES STATUTS ET DU RÈGLEMENT MUTUALISTE PAR L ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 15 OCTOBRE 2010
Siège social : 37 Quai d Orsay 75007 PARIS Relevant des Livres I et II du code de la Mutualité RÉFORMES DES STATUTS ET DU RÈGLEMENT MUTUALISTE PAR L ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 15 OCTOBRE 2010 SERVICES ADMINISTRATIFS
Plus en détailInégalités sociales de santé et accès aux soins. Inégalités sociales de santé et protection sociale 2006-07 Psychomot 1 UPMC/VHF
Inégalités sociales de santé et accès aux soins INEGALITES SOCIALES DE SANTE Définition : Inégalités/ sociales /de santé Inégalités face à la mort Comparaisons européennes Les maladies inégalitaires Inégalités
Plus en détailEnergie - réseaux électriques intelligents transfrontaliers Cross-border Healthcare Networks
CONFERENCE-DEBAT CONFERENCE-DEBATE I. Présentations - Mutualiser les services en transfrontalier : l exemple de l énergie et de la santé I. Presentations - Mutualising public services: The example of Energy
Plus en détailTRAVAUX DU GROUPE GUINEE/CONAKRY ET BISSAO
TRAVAUX DU GROUPE GUINEE/CONAKRY ET BISSAO PLAN DE PRESENTATION BREVE PRESENTATION DES DEUX PAYS - GUINEE/CONAKRY GUINEE BISSAO Population = 7 156 406hbts dont 51% de femmes et 46% de jeunes, - 1 200 000
Plus en détailAdmission (Formalités d ) : Formalités médicales ou non-médicales (questionnaire médical, examens
Par un langage simple et clair pour faciliter la lecture de nos courriers Les Services aux Clients Santé font de la satisfaction de leurs clients une priorité. Pour vous offrir un service de qualité, nous
Plus en détailAvec Sereo Mutuelle, pour mieux vous protéger. c'est aussi assurer votre santé et celle de votre famille. DES PrEstations innovantes.
pour mieux vous protéger OPTIMISER VOTRE COMPLéMENTAIRE c'est aussi assurer votre santé et celle de votre famille Contactez-nous pour une étude personnalisée Photo thinkstock.com / Document non contractuel
Plus en détailColloque International sur les Politiques de Santé
République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière en collaboration avec Ecole Nationale Supérieure en Sciences Politiques Colloque International
Plus en détailPerspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord
Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Mise à jour - Janvier 2015 Giorgia Albertin Représentante Résidente pour la Tunisie Fonds Monétaire International Plan de l exposé
Plus en détailCOMPRENDRE VOTRE FACTURE D HOSPITALISATION
VOTRE HOSPITALISATION AU CHwapi COMPRENDRE VOTRE FACTURE D HOSPITALISATION Juillet 2014 www.chwapi.be Composé de quatre sites hospitaliers et d une polyclinique, le CHwapi est l une des plus importantes
Plus en détailGARANTIES. Étudiants NOUS NOUS ENGAGEONS À ÊTRE PLUS QU UNE MUTUELLE
Étudiants NOUS SOMMES PARCE BIEN QUE PLACÉS VOUS ÊTES POUR PLUS VOUS QU UN COMPRENDRE MÉDECIN, NOUS NOUS ENGAGEONS À ÊTRE PLUS QU UNE MUTUELLE Étudiants 5 raisons de choisir la Mutuelle du Médecin Une
Plus en détail1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale!
Plan «Urgences» 1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale! Fiche 1.1 La permanence des médecins généralistes Mesure 1 Assurer la permanence de soins Mesure
Plus en détailAnnexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique
Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable
Plus en détail«Politique des ARS pour les seniors»
«Politique des ARS pour les seniors» Claude EVIN, Directeur Général de l Agence Régionale de Santé d Ile-de-France XX/XX/XX L ARS, acteur majeur de la politique de santé et d accompagnement au service
Plus en détailCONGRES HOPITECH AMIENS OCTOBRE 2012
CONGRES HOPITECH AMIENS OCTOBRE 2012 NOUMBISSIE Emmanuel, ingénieur en organisation et méthodes à la direction générale de l hôpital marne la vallée ( Lagny) Transfert d activités sur un nouveau site :
Plus en détailApproches macroéconomique et fiscale. Introduction à la première partie... 14
TABLE DES MATIERES Préface... 5 Avant- propos... 9 Partie 1 Approches macroéconomique et fiscale Introduction à la première partie... 14 CHAPITRE 1 La politique budgétaire est- elle encore efficace pour
Plus en détailq u estions + 50 725 + 49 997 * Nombre de personnes visées par le dispositif
Bulletin d information en économie de la santée q u estions d économie de la santé analyse Repères Selon l article L. 863-5 du code de la Sécurité sociale, le Fonds CMU «rend compte annuellement au Gouvernement
Plus en détailPARTIE I - Données de cadrage. Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale
Indicateur n 9 : Consommation de soins par habitant Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale Le nombre moyen de consultations médicales par habitant
Plus en détailCE QU IL FAUT SAVOIR POUR GUIDER NOS INTERLOCUTEURS DANS LE DOMAINE DE LA SANTE
CE QU IL FAUT SAVOIR POUR GUIDER NOS INTERLOCUTEURS DANS LE DOMAINE DE LA SANTE SE SOIGNER A MOINDRE FRAIS... 2 La CMU de BASE... 3 LA CMU COMPLEMENTAIRE... 5 L ACS... 7 TABLEAU... 8 L'AME... 9 LE CMP...
Plus en détailHOSPITALISATION HOSPITALISATION DENTAIRE
HOSPITALISATION HOSPITALISATION DENTAIRE FORFAITS HOSPITALIERS La CPAM peut participer aux forfaits hospitaliers de moins d un an facture originale procuration si facture non acquittée FRAIS D ACCOMPAGNEMENT
Plus en détailIndicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé
Programme «Maladie» 47 Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé Sous-indicateur n 13-1 : Évolution des effectifs (en équivalent temps plein) de
Plus en détail5 raisons de choisir la Mutuelle du Médecin. Une mutuelle dédiée aux médecins et à leur famille
Complémentaire santé NOUS SOMMES PARCE BIEN QUE PLACÉS VOUS ÊTES POUR PLUS VOUS QU UN COMPRENDRE MÉDECIN, NOUS NOUS ENGAGEONS À ÊTRE PLUS QU UNE MUTUELLE Complémentaire santé + 5 raisons de choisir la
Plus en détailLe salaire des internes en DES de Médecine Générale
Le salaire des internes en DES de Médecine Générale *************** «Le salaire est la contrepartie du travail fourni» Guide pratique du droit au travail, La Documentation Française. **************** (I)
Plus en détailREPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET DE LA SÉCURITÉ SOCIALE. matière d assurance maladie
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SÉCURITÉ SOCIALE Présentation des réformes en cours en Algérie en matière d assurance maladie 2011 1 PRESENTATION
Plus en détailFINANCEMENT DES RISQUES PROFESSIONNELS. CHU de la TIMONE UE «ORGANISATION DE LA SECURITE SOCIALE»
FINANCEMENT DES RISQUES PROFESSIONNELS CHU de la TIMONE UE «ORGANISATION DE LA SECURITE SOCIALE» Intervenant : Jean-Jacques LANTONNET Expert Tarification AT-MP Direction des Risques Professionnels Caisse
Plus en détailLe nouveau régime d Assurance Maladie. Mécanismes de mise en œuvre
Le nouveau régime d Assurance Maladie Mécanismes de mise en œuvre Principes et objectifs Le rapprochement entre les régimes d assurance maladie: régime de base obligatoire et unifié. Le maintien du principe
Plus en détailDOSSIER DE PRESSE OUVERTURE DU NOUVEL HOPITAL DE CANNES. Service Communication Tel. 04 93 69 75 70 Fax 04 93 69 70 09 Email : a.helbert@ch-cannes.
Service Communication Tel. 04 93 69 75 70 Fax 04 93 69 70 09 Email : a.helbert@ch-cannes.fr DOSSIER DE PRESSE OUVERTURE DU NOUVEL HOPITAL DE CANNES Crédit Photo : Nicolas MASSON Cannes, le 6 avril 2011
Plus en détailPrésenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget
Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget 1 Une reprise de l activité qu il faut conforter La reprise est en cours : +1,0%
Plus en détailLa solution santé et prévoyance modulable de Generali.
La solution santé et prévoyance modulable de Generali. 2 Pour faire face aux aléas de la vie La Prévoyance Entreprise 6-20 de Generali est un contrat de prévoyance/santé qui vous permet d apporter à vos
Plus en détailles garanties santé une solution globale pour vos salariés
les garanties santé formules ESSENTIELLES une solution globale pour vos salariés LES GARANTIES peps ECO ACTIVE - les essentielles DES SERVICES PERFORMANTS Une solution globale pour la santé de vos salariés
Plus en détailPLAQUETTE D INFORMATION
Mutuelle du personnel du groupe Société Générale PLAQUETTE D INFORMATION Registre National des Mutuelles N 784 410 805 Juillet 2010 Comment calculer un taux de remboursement de Mutuelle? Les remboursements
Plus en détailPARTENAIRES SPVIE SANTE T.N.S. Brochure
SPVIE SANTE T.N.S. Brochure Valable à compter du 1 er Janvier 2015 Vos AVANTAGES SPVIE SANTÉ TNS 1. Aucune sélection médicale à l entrée.. Une couverture immédiate à la souscription, sans délai de carence..
Plus en détail[LA PLUS-VALUE DES MUTUELLES DANS LE CADRE DE LA CMU] Abidjan, le 02 Février 2015. MUGEFCI - TOURE Laciné. MUTREPCI - SERY Jean-Pierre
Abidjan, le 02 Février 2015 MUGEFCI - TOURE Laciné MUTREPCI - SERY Jean-Pierre PASS - HUCHET Jean-Philippe [LA PLUS-VALUE DES MUTUELLES DANS LE CADRE DE LA CMU] 1 Des mutuelles pour participer à la réussite
Plus en détailCOMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE
COMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE SOYEZ PRO ACTIF! Anticipez et transformez cette contrainte en opportunité SALON DES ENTREPRENEURS 2015 5 février 2015 LA GENERALISATION DE LA COMPLEMENTAIRE SANTE DANS
Plus en détailUn coût, des coûts, quels coûts?
Un coût, des coûts, quels coûts? Robert LAUNOIS (1-2) Journal d Economie Médicale 1999, T. 17, n 1, 77-82 (1) REES France - 28, rue d Assas - 75 006 Paris Email : reesfrance@wanadoo.fr - Site Internet
Plus en détailLe Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté
18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté
Plus en détailUN NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE. pour développer et pérenniser les centres de santé
UN NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE pour développer et pérenniser les centres de santé LES SOINS DE PREMIERS RECOURS CARACTÉRISTIQUES ET RÔLE DES CENTRES DE SANTÉ Les différentes formes d exercice médical regroupé
Plus en détailNouveaux enjeux de l assurance santé complémentaire en Europe
Nouveaux enjeux de l assurance santé complémentaire en Europe 13 juin 2014 Point de vue de la Mutualité Française sur les réseaux de soins Marylène Ogé-Jammet Directrice adjointe -Direction Santé de la
Plus en détailLa complémentaire santé des salariés des établissements et services pour personnes inadaptées et handicapées
La complémentaire santé des salariés des établissements et services pour personnes inadaptées et handicapées Une complémentaire santé obligatoire pour les salariés de la CCN 1966 L avenant 328 du 1 er
Plus en détailExemple de grille de comparaison
Exemple de grille de comparaison Contexte 1) Indicateur de comparaison des systèmes de santé -Indicateurs d'état de santé, -part des dépenses de santé dans le PI B -part du financement public dans le PIB
Plus en détailPROTECTION SOCIALE EN FRANCE
Qu est-ce que la protection sociale? PROTECTION SOCIALE EN FRANCE La protection sociale désigne tous les mécanismes de prévoyance collective, permettant aux individus de faire face aux conséquences financières
Plus en détailProfessions indépendantes. Vos prestations maladie
Professions indépendantes Vos prestations maladie Édition 2012 Vos prestations maladie Sommaire Quels sont les bénéficiaires de l assurance maladie? 3 Comment bénéficier des prestations? 4 Quels sont les
Plus en détailL euro, la Banque centrale européenne et le Pacte de stabilité
L euro, la Banque centrale européenne et le Pacte de stabilité Université citoyenne d Attac Toulouse, 22 août 2008 Jean-Marie Harribey et Dominique Plihon Les principes néolibéraux Théories de Hayek, Friedman
Plus en détailLa prise en charge des maladies chroniques à l étranger
La prise en charge des maladies chroniques à l étranger Le disease management, ou organisation coordonnée des soins, est appliqué aux maladies chroniques dans de nombreux pays (États-Unis, Allemagne, Royaume
Plus en détailPlanification familiale et. Cheickna TOURE Directeur Général Adjoint Union Technique de la Mutualité Malienne UTM
Planification familiale et assurance santé Cheickna TOURE Directeur Général Adjoint Union Technique de la Mutualité Malienne UTM - Situation sanitaire Plan de présentation -Description des régimes d assurance
Plus en détailsanté le parcours de soins Mémento
santé le parcours de soins Mémento Informations pratiques Qu est-ce que le parcours de soins? Le parcours de soins est un circuit que vous devez respecter pour bénéficier d un suivi médical coordonné,
Plus en détailla voie bilatérale reste la meilleure option
WWW.ELECTIONS.CH FICHE THEMATIQUE : SUISSE-UE la voie bilatérale reste la meilleure option L UE est un des principaux partenaires commerciaux de la Suisse. A l inverse, la Suisse est le deuxième partenaire
Plus en détailDossier de Presse Mars 2010
Dossier de Presse Mars 2010 www.cegedim-logiciels.com Contacts Presse CEGEDIM LOGICIELS MEDICAUX Christine COURTELARRE Marketing et Communication Tél. : 01 49 09 28 67 christine.courtelarre@cegedim.fr
Plus en détailChorum santé Peps Eco Active Formules renforcées
Chorum santé Peps Eco Active s renforcées Préservez votre santé & maîtrisez votre budget Comment construire votre complémentaire santé? Vous choisissez votre formule Peps Eco Active 6 7 8 9 Un socle commun
Plus en détailDISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT
INSTITUT DE FORMATION DES CADRES DE SANTE ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS ACTIVITE PROFESSIONNELLE N 8 : LE CADRE GERE LES RISQUES CONCERNANT LES PRESTATIONS, LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES PERSONNELS,
Plus en détailDES PAROLES ET DES ACTES : LES 4 MENSONGES DE MONSIEUR LENGLET
Cette fiche élaborée par la commission économie du Parti de Gauche révèle les 4 "erreurs" fondamentales issues de l'argumentaire que Monsieur Lenglet a opposé à Jean-Luc Mélenchon lors de l'émission des
Plus en détailwww.snap-pole-emploi.fr
www.snap-pole-emploi.fr Paris, le 11 février 2011 Chers collègues, La négociation nationale visant à aboutir à un accord est ouverte. L objectif est d unifier les mutuelles existantes actuellement au sein
Plus en détailLA SECURITE SOCIALE EN FRANCE
LA SECURITE SOCIALE EN FRANCE La Sécurité sociale française, créée en 1945, repose sur le principe de la solidarité nationale où chacun est aidé pour faire face aux aléas de la vie. Ainsi, elle couvre
Plus en détailOFFRE RÉSERVÉE AUX entreprises, TPE/PME et indépendants. Le guide. santé. www.menages-prevoyants.fr LA MUTUELLE QUI VA BIEN!
OFFRE RÉSERVÉE AUX entreprises, TPE/PME et indépendants Le guide santé www.menagesprevoyants.fr LA MUTUELLE QUI VA BIEN! On a toujours du mal à s y retrouver dans les principes de s de santé. Et si on
Plus en détailLES FACTEURS DE FRAGILITE DES MENAGES
Enquête complémentaire mentaire de mars 2009 LES FACTEURS DE FRAGILITE DES MENAGES présentée par Michel MOUILLART Professeur d Economie à l Université de Paris X - Nanterre - Mercredi 22 juillet 2009 -
Plus en détailTABLE DES MATIERES PREFACE. CHAPITRE PREMIER : PROTECTION GENERALE DE LA SANTÉ PUBLIQUE
TABLE DES MATIERES PREFACE. CHAPITRE PREMIER : PROTECTION GENERALE DE LA SANTÉ PUBLIQUE Loi n 89/27 du 29 Décembre 1989 portant sur les déchets toxiques et dangereux.. Loi n 95/08 du 30 Janvier 1995 portant
Plus en détailProgramme «financement» - Partie I Données de cadrage
Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Indicateur n 4 : Évolution de la structure des recettes du régime général et des régimes d assurance sociale des administrations de sécurité sociale
Plus en détailLa complémentaire santé pour tous : chef d entreprise, ce que vous devez savoir!
La complémentaire santé pour tous : chef d entreprise, ce que vous devez savoir! AGAMY 25/06/15 Par Philippe BARRAUD, Inspecteur Collectives AXA ENTREPRISES & Dominique THIERY, Agent AXA Patrimoine & Prévoyance
Plus en détailMUTUELLE DE NATIXIS. l adhésion du salarié au régime est obligatoire, comme par le passé, celle de ses ayants-droit éventuels est facultative ;
MUTUELLE DE NATIXIS Résumé des garanties du contrat obligatoire de complémentaire santé de la Mutuelle de Natixis «Régime unifié» des salariés mis en place le 1 er juillet 2010 Concerne les salariés de
Plus en détailClassifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales.
Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. 1 Les outils de mesure existants et description du handicap épileptique Il ne s agit pas ici de mesurer
Plus en détailORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE
ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE RAPPORT FINAL Par Mmes : - Fatiha KHERBACH - L. Asma EL ALAMI EL FELLOUSSE - Novembre 2007 - Avertissement Les auteurs sont des cadres du Ministère des Finances et de
Plus en détailcomplémentaire santé?
Comment conduire la complémentaire santé? L avenir se prépare aujourd hui Anne Marion Le 18 décembre 2013 Quiz introductif if Les questions à se poser La fiscalité Unéo s acquitte maintenant, comme toutes
Plus en détailCOMMUNAUTE DU PAYS D E V E N D O M E. Orientations budgétaires 2010
COMMUNAUTE DU PAYS D E V E N D O M E Orientations budgétaires 2010 Conseil Communautaire du 1 ER Mars 2010 3 - FINANCES Débat d orientations budgétaires 2010 Notre communauté, créée il y a maintenant plus
Plus en détailPLACE DE L ASSURANCE PRIVEE DANS LA MISE EN ŒUVRE D UNE ASSURANCE MALADIE DITE UNIVERSELLE
PLACE DE L ASSURANCE PRIVEE DANS LA MISE EN ŒUVRE D UNE ASSURANCE MALADIE DITE UNIVERSELLE 37 ème Assemblée Générale de la FANAF YAOUDE (CAMEROUN) 23-28 Février 1 ASSURANCE MALADIE 2 - Un des principaux
Plus en détailLes chiffres de la santé LES DÉPENSES D ASSURANCE SANTÉ
Les chiffres de la santé LES DÉPENSES D ASSURANCE SANTÉ Édition 2015 ENVIRONNEMENT DE LA PROTECTION SOCIALE Le déficit du régime général En milliards d 2012 2013 Prévisions 2014 0,6 0,2-0,2-2,5-3,2-2,9-5,9-6,8-6
Plus en détailStructure de l épargne et croissance Olivier Davanne
Structure de l épargne et croissance Olivier Davanne Introduction du débat organisé par l IEFP 5 décembre 2007 1 Plan de la présentation 1. Volume de l épargne et croissance en union monétaire. 2. Structure
Plus en détailConseil supérieur du logement
Conseil supérieur du logement Avis n 29 du Conseil supérieur du logement du 31 août 2011 sur l avantprojet d arrêté du Gouvernement wallon modifiant l arrêté du Gouvernement wallon du 6 septembre 2007
Plus en détailBELGIQUE. 1. Principes généraux.
BELGIQUE Les dépenses de protection sociale en Belgique représentent 27,5%PIB. Le système belge est de logique bismarckienne. La principale réforme récente concerne le risque maladie. 1. Principes généraux.
Plus en détailRéunions publiques janvier 2013. Présentation du Débat d Orientation Budgétaire
Réunions publiques janvier 2013 Présentation du Débat d Orientation Budgétaire 7 février 2011 LE CONTEXTE Une économie mondiale très ralentie En zone Euro : des incertitudes autour de la crise de la dette
Plus en détailRéformes socio-économiques
Réformes socio-économiques Le 27 novembre 2011, suite à la dégradation de la note belge par l agence Standard & Poor s, les six partis ont conclu, dans l urgence, un accord sur le budget et sur la réforme
Plus en détailInsuffisance cardiaque et télémédecine: Exemple du Projet E care : prise en charge à domicile des insuffisants cardiaques en stade III
Insuffisance cardiaque et télémédecine: Exemple du Projet E care : prise en charge à domicile des insuffisants cardiaques en stade III de la NYHA Emmanuel ANDRES et Samy TALHA Service de Médecine Interne,
Plus en détailPrésentation de l assurance maladie au Burkina Faso
Présentation de l assurance maladie au Burkina Faso Introduction, contexte Le Burkina Faso fait partie des pays d Afrique de l ouest où les indicateurs de santé publique restent des bas et où l espérance
Plus en détailDossier Pratique Complémentaire santé septembre 2014
Dossier Pratique Complémentaire santé septembre 2014 Mieux comprendre la complémentaire santé chez Renault 2 1. Les ayants droit 2 2. Pièce à fournir pour l adhésion 2 3. Les cotisations 3 4. Les garanties
Plus en détailLes perspectives économiques
Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois
Plus en détailAUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS
AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS Le 4 février 2015 Jean-Pierre COBLENTZ Adel KARMOUS STRATORIAL FINANCES www.stratorial-finances.fr Tour GAMMA A 193 rue de Bercy
Plus en détailLPA SANTÉ SALARIÉS D AVOCATS. Simplicité et performance, la complémentaire santé à la hauteur de vos exigences! www.lpasantesalaries.
LPA SANTÉ SALARIÉS D AVOCATS Simplicité et performance, la complémentaire santé à la hauteur de vos exigences! www.lpasantesalaries.fr TABLE DES MATIÈRES PRÉSENTATION...03 SE METTRE EN CONFORMITÉ...04
Plus en détail