Défi pour la transparence

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1 Financial services Défi pour la transparence 8 e édition Communication financière des banques européennes en 2013 Nouveau contexte, nouvel équilibre? kpmg.fr

2 Introduction Dans un environnement contraint, l année 2013 marque le début de la concrétisation des actions de transformation engagées par les banques depuis quelques années : recentrage des métiers, mise en œuvre de mesures d efficacité opérationnelle, réduction des risques pondérés, renforcement des fonds propres, gestion prudente de la liquidité. Pour la huitième année consécutive, KPMG a réalisé une étude comparative des rapports annuels de 15 groupes bancaires européens au regard de thèmes clés reflétant les principaux sujets de préoccupation des banques en Dans le prolongement des éditions précédentes, nous présentons un chapitre sur les messages des présidents et des dirigeants à leurs actionnaires. Ces derniers présentent leurs analyses au regard de la performance globale, du rôle de la banque dans la société, des reformes réglementaires et des orientations stratégiques des groupes. En complément de ce premier chapitre, nous poursuivons également notre analyse des éléments clés de communication financière tels que les principaux éléments de la performance des banques en 2013, la dépréciation des prêts, le capital et la liquidité ainsi que les défis que les banques doivent désormais relever. Nous avons sélectionné quinze grandes banques européennes qui établissent leurs comptes dans le référentiel IFRS. Barclays (Barc) Lloyds Banking Group (LBG) Nordea (Nda) Standard Chartered (SCB) Royal Bank of Scotland (RBS) ING (ING) HSBC (HSBC) Deutsche Bank (DB) Commerzbank (CoBa) BBVA (BBVA) Santander (Sant) UBS (UBS) BNP Paribas (BNPP) UniCredit (UniC) Société Générale (SG) Tous les graphiques et les analyses ont été préparés par KPMG en utilisant les commentaires et les données chiffrées des rapports annuels publies au 31 décembre 2013 et 2012 par les banques citées précédemment. Par ailleurs, les chiffres 2012 sont fondés sur les données comparatives publiées dans les états financiers au 31 décembre 2013.

3 Sommaire Executive Summary 2 1. Message des Présidents 6 2. Performance financière Dépréciations au titre du risque de crédit Fonds propres Liquidité et refinancement Poids du passé et défis du futur 46

4 Executive Summary Executive Summary Nouveau contexte, nouvel «équilibre»? Une nouvelle appréciation de la notion de performance «normale» Si l année 2013 reste marquée par une faible croissance et des taux d intérêts bas, la plupart des banques évoquent une stabilisation des économies à l automne Les dirigeants eux-mêmes précisent que l économie commence à sortir de la crise financière débutée en 2008 et qu une «normalisation» de l activité des banques est en train de se dessiner, même si cette «normalisation» n est plus la même qu avant crise. Par ailleurs, l évolution à la baisse de la VaR de douze des quinze banques étudiées témoigne à la fois d une volatilité des marchés moindre en 2013 qu en 2012 avec un contexte de marché de nouveau favorable, et de la mise en place de stratégies prudentes. De même, grâce à la relative accalmie observée sur les marchés financiers en 2013 et à une situation de liquidité plus favorable, plusieurs banques ont procédé à des remboursements anticipés total ou partiel des opérations de refinancement à long terme mises en place par la Banque Centrale Européenne (LTRO) en 2011 et Alors même que les banques continuent de gérer les conséquences d agissements passés (manipulation des principaux taux bancaires, recrudescence des litiges commerciaux, infractions à la réglementation ), les contraintes légales et réglementaires sont désormais appréhendées comme des risques inhérents à l activité bancaire. Toutefois, les banques continuent de présenter le détail et l impact de ces éléments dits «non-opérationnels», en communiquant sur des résultats retraités. Ces derniers sont complétés par des indicateurs de performance qui sont de plus en plus mis en avant dans les rapports annuels (ROE, prêts / dépôts, bilan de liquidité ). Une nouvelle direction est ainsi prise par le secteur bancaire avec une appréciation nouvelle de la notion de performance «normale». Si la crise de la dette européenne n est plus évoquée en tant que telle, l environnement demeure fragile en l absence du retour d une croissance soutenue dans la zone euro. Par ailleurs, la question de la pression réglementaire est récurrente. Dans ce cadre, le renforcement de la structure du capital et des réserves de liquidité devient un objectif stratégique que les banques poursuivent dans un environnement réglementaire de plus en plus contraignant. Ce contexte mis à part, les banques présentent sept priorités comme axes de leur stratégie : le recentrage sur leur cœur de métier ; l efficacité opérationnelle ; le développement de relations de qualité avec les clients ; l amélioration de la rentabilité des actionnaires ; l innovation et la technologie numérique ; la marche continue vers la globalisation ou l européanisation ; et la perspective de l Union bancaire. Si les cinq premiers objectifs ont déjà été évoqués en 2011 et 2012, deux nouvelles priorités voient le jour, celles-ci portant à la fois sur l organisation à venir du secteur bancaire et des banques elles-mêmes. Illustration directe de ce retour à la «normale», la progression de 4% du profit global des banques de l échantillon qui marque une rupture avec les baisses significatives enregistrées en 2011 et Cette situation ne laisserait-elle pas penser que de nouveaux fondamentaux de l industrie bancaires sont en train de se mettre en place? L émergence de «nouveaux» fondamentaux Dans un environnement complexe, le recentrage sur les cœurs de métier et les innovations technologiques restent une priorité pour les banques qui doivent adapter leurs offres aux nouveaux modes de consommation de leurs clients. 2 / Défi pour la transparence 2014

5 Executive Summary Ainsi, pour améliorer le rendement des actionnaires, proposer des produits et des services adaptés aux clients et répondre aux nouvelles exigences réglementaires, les banques poursuivent leur stratégie de transformation en redessinant les contours des nouveaux fondamentaux. Dans ce cadre, pour simplifier et recentrer l organisation des groupes autour de leurs métiers cœurs, des plans de simplifications structurelles ont été mis en œuvre avec des axes de transformation (simplification du fonctionnement, revue des processus, rationalisation des outils, meilleure gestion des risques, amélioration de l image de la banque service au client, optimisation des coûts) et des démarches transversales (digitalisation des modes de travail, délégations accrues, simplification des reporting internes) permettant de renforcer les synergies de revenus et de coûts. Par ailleurs, les groupes poursuivent le déploiement d actions novatrices et ciblées pour proposer des produits répondant aux nouveaux modes de consommation de leurs clients : déploiement des agences en ligne, amélioration des sites internet, développement des applications mobiles, généralisation de certains services (banque en ligne, porte-monnaie électronique multi fonction, identification biométrique, reconnaissance vocale, paiement mobile ). D autre part, si pour gagner de nouvelles parts de marché, les banques redéfinissent les marchés à cibler, elles envisagent également la globalisation et/ ou l européanisation comme un facteur clé de succès. Renforcée par les mutations technologiques qui modifient la manière d atteindre les clients, l exigence de globalisation est affirmée par la plupart des banques. Enfin, si depuis la crise économique et financière de 2008, la gouvernance des banques fait l objet d une attention particulière, toutes les banques font désormais état de la mise en œuvre de la réglementation en la matière. De même, il convient de noter que tous les groupes évoquent désormais la mixité hommes/ femmes comme un élément essentiel pour assurer une prise de décision pertinente. mais des incertitudes persistent Outre les litiges commerciaux qui sont désormais appréhendés comme des risques inhérents à l activité bancaire, la réglementation américaine est un nouveau risque à maitriser pour les banques qui ont des activités aux Etats-Unis, les infractions à cette réglementation s avérant couteuses et contraignantes, tant financièrement que dans les modes de fonctionnement surveillés qui peuvent leur être imposés. De même, le déploiement des technologies numériques met à l épreuve l infrastructure technologique des banques et leurs plateformes opérationnelles au regard de leur dispositif de sécurité et de maîtrise des risques informatiques, nécessitant d importants investissements. Enfin, le projet d Union bancaire, qui vise à prévenir l émergence d une nouvelle crise bancaire européenne, est un nouveau sujet abordé par les banques dans leurs rapports annuels. Si les banques précisent qu il est prématuré d évaluer les impacts potentiels de l exercice mené par la BCE (Comprehensive Assessment ), la publication des résultats en octobre 2014 pourrait se traduire par une évolution des modèles de provisionnement des créances douteuses et des provisions collectives afin de minimiser les écarts entre les données comptables et prudentielles. Marie-Christine Jolys Associée Paris La Défense, le 26 juin 2014 Défi pour la transparence 2014 / 3

6 Executive Summary Faits marquants de l année 2013 Profit global de 43 milliards d euro sur les quinze banques de l échantillon en légère progression de 4% sur l année, après deux années debaisses significatives. Les banques continuent de communiquer sur un résultat retraité tout en détaillant les principaux impacts des éléments dits «non opérationnels» qui tiennent compte des coûts relatifs aux infractions à la réglementation américaine, aux litiges au titre de la commercialisation abusive (mis-selling) de produits bancaires au Royaume-Uni ou encore de l effet de la réévaluation des dettes liée au risque de crédit propre, des dépréciations d écarts d acquisition, des cessions de filiales et d actifs hors cœur de métier. Si les métiers cœurs continuent de se montrer résilients, notamment dans la banque d investissement qui a profité d un contexte de «normalisation» des marchés de taux. la hausse, certes contenue, du coût du risque sur les encours deprêts observée en 2012, se confirme en 2013, marquant ainsi une rupture avec la tendance baissière observée au cours des années précédentes. Les programmes d efficacité opérationnelle et de maitrise des coûts mis en œuvre depuis plusieurs trimestres commencent à produire leurs effets permettant à la plupart des banques d afficher une amélioration de leurs principaux indicateurs clés de performance tels que le coefficient d exploitation et le taux de rendement des capitaux propres. Malgré une légère croissance de l activité en zone euro à partir du 2 ème trimestre 2013 qui met fin à six trimestres de contraction ininterrompue... le contexte macroéconomique européen reste fragile et la reprise est modérée. 4 / Défi pour la transparence 2014

7 Executive Summary Ainsi, bien que la crise des dettes souveraines ne soit plus évoquée par les banques dans leur communication financière en 2013 l accalmie demeure fragile en l absence du retour d une croissance soutenue. Toutes les banques ont communiqué sur leurs fortes réserves de liquidité et sur les actions entreprises pour renforcer leurs ressources stables afin d anticiper les deux nouveaux ratios de liquidité, LCR et NSFR, dans le cadre de Bâle 3 elles sont également désormais plus nombreuses à présenter un bilan de liquidité, reconnaissant que celui-ci est un complément pertinent pour l analyse de leur bilan. Dans un environnement réglementaire de plus en plus contraignant, le renforcement de la structure du capital reste une priorité pour toutes les banques qui affichent un ratio de «Core Tier 1» moyen en progression de 0,8 % sur l année et estiment presque toutes un ratio de «Core Tier 1» et un ratio de levier Bâle 3 supérieurs aux minima réglementaires sur la base des données du 31 décembre 2013 illustration directe du renforcement et de la transformation structurelle de leurs bilans. Bien que les dirigeants de banques n abordent que timidement le projet d Union bancaire certains d entre eux identifient la revue des bilans menée par la BCE comme une opportunité pour améliorer la transparence financière etrétablir la réputation des banques. Défi pour la transparence 2014 / 5

8 Message des Présidents Message Clés «Normalisation» de l économie Le recentrage sur les activités de cœurs de métier L efficacité et l optimisation des coûts opérationnels Une banque au service du client La banque digitale La création de valeur pour les actionnaires Une marche continue vers la Globalisation ou l Européanisation La perspective de l Union bancaire Dans la continuité des exercices précédents, les Présidents et dirigeants des principales banques européennes se sont exprimés pour dresser le bilan de la performance globale de leur banque sur l année écoulée dans les lettres destinées à leurs actionnaires. Les principales thématiques de ces «messages des présidents» sont dans l ensemble semblables à celles abordées les années précédentes. Toutefois, l importance donnée à ces thématiques par les banques varie d une année sur l autre. L analyse des messages des Présidents adressés aux actionnaires semble ainsi indiquer cette année que l économie commence à sortir de la crise financière débutée en 2008 et qu une certaine «normalisation» de l activité des banques est en train de se mettre marche, même si cette «normalisation» n est plus la même qu avant crise. Les thématiques concernent : la performance globale au cours de l année ; le contexte économique et financier ; le rôle sociétal de la banque ; le contexte réglementaire ; les perspectives économiques et les stratégies futures. Les questions sur la rémunération assez largement débattues en 2012 ont pour l essentiel disparu des communications des dirigeants. La récurrence des thèmes évoqués par l ensemble des dirigeants des banques de l échantillon depuis 2010, confirme l importance et la difficulté des défis auxquels le secteur bancaire est actuellement confronté. 6 / Défi pour la transparence 2014

9 Message des Présidents En milliards d'euro Résultat net part du groupe 2013 HSBC 11,75 BNPP 4,83 Sant 4,37 ING 3,23 Nda 3,12 SCB 2,97 UBS 2,58 BBVA 2,23 SG 2,18 DB 0,67 Barc 0,65 CoBa 0,08 LBG -1,01 RBS -10,79 UniC -13,97 Total 12,88 Les rapports annuels des banques Françaises, contrairement à la très grande majorité des autres banques européennes n intègrent pas de message du Président ou de lettre aux actionnaires. La Société Générale y procédait jusqu en 2011 puis s est alignée sur ses homologues Français. Performance globale des banques Comparaison avec 2012 Bien que notant un début de stabilisation au cours de l année 2013, les banques prises en compte dans notre échantillon ont toutes rappelé les difficultés du contexte économique dans lequel leurs activités évoluent. En ligne avec les communications précédentes, les banques européennes considèrent globalement avoir suivi leur programme stratégique et réalisé de bonnes performances dans un environnement toujours dégradé permettant de renforcer les fondamentaux de leur organisation, l objectif partagé étant de rendre les performances plus solides et durables tout en diminuant l assiette des risques. Depuis plusieurs années, les banques avaient principalement cité dans leurs objectifs stratégiques les quatre priorités suivantes : le recentrage sur les métiers coeurs ; la réduction des coûts ; le renforcement de leur capital ; et le développement de la relation client. A la lecture des déclarations des dirigeants de banque de la sélection, on note que ces objectifs sont toujours d actualité pour 2013 : Le recentrage sur les métiers coeurs a été cité par nombre de banques de l échantillon. Cela s est matérialisé notamment par le «de-risking» des activités (diminution de la taille des bilans des banques, finalisation des cessions d actifs en gestion extinctive en référence aux «legacy assets») et la vente ou la liquidation des actifs non stratégiques ou via des réorganisations internes. La performance en matière d efficacité opérationnelle est également recherchée par toutes les banques. L objectif répété de gestion rigoureuse des coûts ne se traduit toutefois pas de manière identique dans l ensemble des banques allant de simples mesures d efficience à des plans de réductions d emplois massifs. L amélioration de la structure de capital et de liquidité a également été poursuivie par la plupart des banques. Elles intègrent systématiquement la priorité du renforcement de la structure du capital en application de la réglementation Bâle 3. L objectif du développement de la relation client est enfin présenté comme l objectif central par l ensemble des banques de la sélection. Année 2013 De nouveau, l année 2013 a été très contrastée en termes de performance pour les banques européennes sélectionnées dans notre échantillon. Sept dirigeants de banques (ING, UBS, Deutsche Bank, HSBC, LBG, Santander, BBVA et Nordea) ont communiqué avoir réalisé de bonnes performances malgré un contexte économique toujours perturbé. Si, pour expliquer ses bons résultats, BBVA continue de mettre en avant la croissance des pays émergents dans lesquels sont réalisés autour de 50% de ses revenus, en particulier en Amérique du Sud, Standard Chartered présente pour la première fois depuis 10 ans des résultats dégradés en raison de sa présence notamment sur les marchés asiatiques. Beaucoup de banques cherchent à démontrer les bénéfices tirés des réductions de leurs coûts et de leurs risques pondérés ainsi que de la diversification des activités. Le recentrage sur leurs coeurs de métier, et en particulier sur l activité de banque de détail, est fréquemment présenté comme le vecteur de la performance et de la solidité des résultats sur l année Malgré une bonne performance des activités coeur de métier, certaines banques de la sélection ont eu des résultats dégradés en comparaison de l année précédente. Ces quelques banques attribuent toutefois ces faibles résultats à des évènements exceptionnels qui ont impacté leurs résultats. Il en est ainsi des coûts de restructuration pour Commerz Bank et dans le cas particulier de RBS de l effet combiné des procédures en cours pour le non-respect de la réglementation bancaire pour 3,8 Md et des dépréciations et pertes pour 4,8 Md générés principalement par les actifs toxiques logés dans la «Bad Bank». Ni le président, ni le CEO d Unicredit ne commentent les résultats chiffrés de leur Groupe se satisfaisant de la trajectoire accomplie et se disant confiant dans la solidité financière du Groupe (y compris dans la perspective de la revue de la qualité des actifs des banques par la BCE). Ces derniers n évoquent pas le Défi pour la transparence 2014 / 7

10 Message des Présidents Solide performance de la banque de détail et de la banque commerciale Implication forte des banques dans la société : entreprenariat, investissements carritatifs... 8 / Défi pour la transparence 2014 résultat net matérialisant une perte de 13,9 milliards d euro liée à des dépréciations de goodwill et une augmentation significative de leur coût du risque. Sur le plan des performances métiers, en dehors de contextes spécifiques comme RBS ou Standard Chartered, la plupart des banques mettent en avant de bons résultats tous segments confondus en appuyant sur la solide performance du segment de la banque de détail et de la banque commerciale (par exemple LBG, HSBC, Barclays, Deutsche Bank). Deutsche Bank a ainsi communiqué sur un rééquilibrage en faveur de ses activités «hors banque d investissement» qui comptent désormais pour 50% de leurs résultats opérationnels, de manière à démontrer la solidité de leur résultat annuel. La banque d investissement, dont la performance était considérée comme mitigée l année dernière, est repartie sur une trajectoire de croissance. UBS présente une sur-performance de sa banque d investissement, avec une rentabilité supérieure à 15%. HSBC souligne de la même manière une croissance significative des revenus générés par sa banque d investissement. Commerz Bank indique avoir réalisé sa meilleure performance depuis 2010 sur les marchés et grands Corporates. RBS déclare en revanche des revenus en baisse sur la banque d investissement, toutefois dans un contexte particulier de restructuration. L activité de Banque privée est également citée par plusieurs acteurs bancaires pour ses bonnes performances sur l exercice, notamment grâce aux marchés asiatiques (UBS, HSBC, Deutsche Bank, Barclays). Contexte économique Toutes les banques de notre échantillon ont rappelé le contexte économique difficile dans lequel elles ont mené leurs activités. Les mots «difficile», «challenge», «turbulent», «perturbé» sont de nouveau utilisés dans les lettres des dirigeants de banque pour caractériser l environnement économique observé en 2013 dans la continuité des exercices antérieurs. Si la crise de la dette européenne n est plus évoquée, la question de la pression réglementaire créant de l incertitude est récurrente (mentionnée notamment par HSBC, LBG et Deutsche Bank) et revient fréquemment dans les communications des dirigeants. Le constat d une croissance faible caractérisée par des taux d intérêts bas et un taux de chômage élevé est toujours déploré. Signe d optimisme qui ne fait toutefois pas l unanimité, plusieurs dirigeants de banque semblent voir une sortie de crise progressive appelée également «normalisation», y compris en Europe. Rôle des banques dans la société Sur le plan social et sociétal, les banques ont cette année encore réitéré leur implication dans la société à travers des projets de soutien à l éducation, l entreprenariat, les investissements caritatifs etc. Il s agit globalement des mêmes banques (UBS, BBVA, ING et LBG) qui communiquent d une année sur l autre au sujet de leurs engagements pour soutenir des actions caritatives. UBS a ainsi participé à la création d un cercle de réflexion «Thun Group of Bank» sur le thème de la banque et des droits de l homme en s appuyant sur les principes directeurs définis par les Nations-Unies et a été nommé dans le Dow Jones Sustainability Indices, qui classe les compagnies internationales leaders sur les questions de développement durable. BBVA a de son côté adopté en 2013 un nouveau «Responsible Business Plan» axé sur trois axes : l éducation avec une importance donnée à l apprentissage de la finance, la transparence de la communication avec les clients, et le développement de produits avec un fort impact social. BBVA évoque de nouveau le financement de programmes dans les domaines scientifiques et culturels et son action au travers de sa fondation de Microfinance en Amérique latine. LBG a annoncé avoir investi près de 85 M dans des programmes communautaires divers. Comme l année dernière, la banque ING communique sur son partenariat avec l Unicef dans le cadre de la promotion de l éducation des enfants défavorisés à travers le monde. Les banques ont aussi souligné leur soutien à l économie à travers les prêts accordés aux particuliers et aux petites entreprises (mentionnés par exemple par Unicrédit ou ING), nombre de banques faisant par ailleurs référence dans leurs valeurs à des notions de «citoyenneté», d «humain», de «développement durable» (Barclays, Santander).

11 Message des Présidents Une forte pression réglementaire : Bâle 3, Liikanen... Mise en œuvre de la réglementation en matière de gouvernance et de rémunération Contexte réglementaire La reforme Bâle 3 continue de peser sur l agenda réglementaire au regard des nouvelles exigences en matière de capital et de liquidité. Le renforcement de la structure du capital et de la liquidité continue d être un objectif prioritaire qui passe principalement par une diminution des actifs portés aux bilans des banques : soit à travers la diminution des expositions risquées (Barclays, RBS par exemple) ; soit par la cession d activités non-stratégiques (ING, HSBC, LBG). Le recours à des augmentations de capital ou des émissions d obligations n est en revanche pas mis en avant en 2013 contrairement à ce qui a pu être communiqué par le passé. Seuls deux dirigeants de banques (UBS et HSBC) ont communiqué dans leurs lettres aux actionnaires un ratio de «Core Tier 1» Bâle 3 supérieur à 10%, respectivement à hauteur de 12,8% et 10,9%, UBS se fixant même pour objectif un ratio à 13% à fin Plusieurs banques déclarent un ratio proche des exigences de la nouvelle réglementation bâloise comme BBVA (9,8%) et Deutsche Bank (9,7%). RBS explique de son côté la trajectoire qu elle entend mettre en œuvre pour passer d un ratio de «Core Tier 1» Bâle 3 de 8,6% à fin 2013 à sa cible de 12% à l horizon 2016, notamment au travers de la réduction de ses risques pondérés attendu notamment de la gestion extinctive de ses activités risquées. Sans communiquer de données chiffrées, la plupart des autres banques ont annoncé avoir sécurisé leur position dans la structure de capital et de liquidité et sont confiantes pour respecter les nouvelles exigences d ici Standard Chartered précise, qu en dépit de la croissance organique de la taille de son bilan, le ratio de «Core Tier 1» Bâle 2 demeure stable sur l exercice écoulé. Seules les deux banques allemandes ont également communiqué avoir déjà respecté le ratio de levier de 3%, Deutsche Bank (3,1%) et Commerz Bank (4,3%). Les contraintes qu introduisent les nouvelles réglementations dans le secteur bancaire demeurent des préoccupations majeures des banques. Nordea, HSBC et Barclays préviennent que ce nouvel environnement réglementaire impliquera des changements dans la conduite des activités bancaires. ING prévient que si ces exigences doivent continuer à croître, cela serait de nature à affecter la capacité des banques à prêter à l économie et pèserait sur la compétitivité. Le président de LBG s interroge également sur le bon équilibre à trouver entre l objectif de stabilité financière et l impératif d innovation, de compétitivité et de croissance. Le second sujet réglementaire parfois évoqué, mais sans apparaître critique, porte sur la séparation des activités de banque de détail et de banque commerciale des activités de banque d investissement, proposée par la commission Liikanen mandatée par l Union Européenne. LBG a de nouveau évoqué son intention de mettre en œuvre les propositions locales émises sur le même sujet par la Commission Bancaire Indépendante au Royaume-Uni en amont de la date d application prévue en Rémunération Contrairement aux années précédentes, les questions liées aux rémunérations apparaissent comme secondaires et sont rarement évoquées par les dirigeants. Notons, à titre d exception, le CEO de Barclays communique aux actionnaires pour justifier l augmentation de 10% des bonus décidée en dépit de résultats en demi-teinte, expliquant que la réduction des primes les années précédentes s était traduite par des effets pervers dommageables pour l organisation, prenant l exemple du doublement des démissions de banquiers expérimentés aux Etats-Unis (Senior staff). Perspectives d avenir Le renforcement de la structure du capital et des réserves de liquidité, a été une fois de plus, très largement cité par la plupart des dirigeants des banques européennes comme un objectif stratégique qu il convenait de poursuivre dans un environnement réglementaire de plus en plus contraignant. Par ailleurs, les quatre principaux objectifs déjà mis en avant depuis plusieurs années maintenant continuent d être au centre des priorités des dirigeants des banques et concernent les axes stratégiques suivants : Le Recentrage sur les activités de cœur de métier L efficacité et l optimisation des coûts opérationnels Défi pour la transparence 2014 / 9

12 Message des Présidents Un recentrage annoncé sur les métiers cœurs Optimisation des coûts : un axe stratégique Un besoin de restaurer une image 10 / Défi pour la transparence 2014 Une banque au service du client La création de valeur pour les actionnaires Au-delà de ces objectifs réitérés, deux nouvelles thématiques liées ressortent de l analyse : Une marche continue vers la Globalisation ou l Européanisation La perspective de l Union bancaire Le recentrage sur les activités cœur de métier Toutes les banques n évoquent pas cette thématique, mais des cessions d activités non- stratégiques se sont poursuivies en Revenant sur la période récente, HSBC précise avoir cédé ou liquidé 63 activités ou investissements non stratégiques depuis 2011, dont 20 au cours de 2013 et prévoit de continuer dans les années à venir. Pour renforcer la structure de son capital, ING a poursuivi des cessions d activités sans toutefois en préciser l étendue. Commerzbank annonce avoir renforcé sa position dans son cœur de métier en Pologne avec la naissance de la banque direct mbank au cours de LBG indique avoir procédé à des ventes d actifs dont Saint James place dans l activité de Wealth management et avoir annoncé la cession de la branche d assurance vie allemande Heidelberg Leben pour se recentrer sur son activité en Grande-Bretagne. LBG continue également de réduire sa présence internationale étant sortie ou ayant annoncé sa sortie de 21 pays ou succursales étrangères depuis Engagée dans une révision de son plan stratégique, RBS réévalue ses priorités ciblées sur le marché domestique en Grande-Bretagne, et envisage de conserver une présence forte aux Etats-Unis et en Europe pour répondre aux besoins de ses clients Corporates, se laissant la possibilité de fermer ou vendre toutes les autres activités où elle ne pourrait pas être leader. D autres banques (UBS, Commerzbank et Santander) ont communiqué sur les effets bénéfiques du recentrage effectués sur leurs coeurs de métiers. Le CEO de Standard Chartered avait annoncé en 2012 l objectif principal de leur stratégie d être leader sur les marchés émergents (Asie, Afrique et Moyen-Orient). Moins affirmatif en raison des performances dégradées de Standard Chartered sur 2013, son message insiste sur la nécessité d aiguiser leur vision de leur métier-cœur et de réduire des périmètres d activité si besoin. L efficacité et l optimisation des coûts opérationnels La maîtrise des coûts et l efficacité opérationnelle demeurent des préoccupations et objectifs majeurs des banques de notre échantillon dans un contexte économique incertain. A titre d exemple, Commerzbank a annoncé un ajustement de sa base de coûts qui passe notamment par un plan de réductions d emplois significatif concernant 5200 postes d ici 2016 couplé à une réorganisation interne notamment en vue de réinvestir dans les centres de profit. Deutsche Bank avait déclaré dans ses objectifs «Strategy 2015+» vouloir réaliser une économie de 4,5 milliards d euro sur les charges opérationnelles et annonce avoir réalisé 2,1 milliards d économie à fin ING évoque de son côté avoir procédé à des choix «douloureux» en se séparant d activités et en procédant à des licenciements sans en préciser l ampleur. Par ailleurs, HSBC déclare avoir mis en place des mesures d efficience, tout en constatant que les coûts continuent de croître, toutefois moins vite que les revenus générés. Une banque au service du client Le besoin de regagner la confiance des clients ainsi que le développement des services de qualité demeurent des objectifs primordiaux aux yeux des dirigeants. Les banques ont toutefois moins mis l accent que l année passée sur les amendes et pénalités liées aux violations des exigences réglementaires (LIBOR, PPI, etc.) perçues comme un héritage du passé qui avait lourdement brisé la confiance des clients. Les coûts relatifs à ces procédures liées à un renforcement du contrôle des régulateurs sont d ailleurs désormais appréhendés comme des risques inhérents à l activité bancaire. A ce titre, on peut rappeler qu en 2012, les dirigeants de banques ont formulé des excuses. En 2013, RBS souligne avec insistance les conséquences qu ont eus de tels évènements sur sa réputation et la nécessité de changer de culture pour rétablir sa relation avec les clients. HSBC, Barclays et Deutsche Bank rappellent le coût financier supporté sur l année tout en mettant en avant également les changements de gouvernance qu ont

13 Message des Présidents Déploiement de la banque digitale Les actionnaires : toujours au cœur des priorités Développement à l international impliqués ces scandales. A titre d exemple, Deutsche Bank a créé un comité relatif à l intégrité pour aborder ces questions et diffuser une culture du contrôle. Les présidents des banques sont par ailleurs unanimes dans leurs discours pour que leur organisation se recentre sur la qualité des services à fournir aux clients, en développant une offre multicanaux notamment en développant la banque digitale de manière à favoriser la connectivité, et en lien avec les projets de simplification des organisations devant permettre des décisions plus rapides et plus adaptée pour répondre aux besoins des clients. A titre d exemple, ING démontre son implantation dans le «mobile banking» affirmant avoir 3 millions de clients sur ce secteur à travers 14 pays différents, n y voyant que le début d une transformation du paysage bancaire et proposant de nouveaux services y compris aux entreprises comme des plateformes «online» pour la gestion des ventes et des achats. La création de valeur pour les actionnaires Bien que le client soit au centre des préoccupations des dirigeants des banques, il va de soi que l actionnaire n est pas négligé et demeure d ailleurs le destinataire premier de ces messages. Aussi les dirigeants des banques, et particulièrement des institutions anglosaxonnes, rendent-ils compte de leur action sur des critères de création de valeur et de politique de dividendes. Tous les messages des Présidents n indiquent toutefois pas de données chiffrées sur ces sujets. Reflet des bonnes performances de l année, les banques annoncent en général des dividendes à la hausse. Observant un bénéfice par action augmentant de 10% entre 2012 et 2013, et une capitalisation boursière du Groupe augmentant parallèlement de 13 milliards de dollars sur la même période, le président d HSBC a souhaité maintenir le dividende du quatrième trimestre pour atteindre une augmentation de 9% des versements sur l année pleine. UBS indique de son côté avoir rempli son objectif pour assurer la rentabilité des actionnaires en décidant une hausse de 67% du dividende en 2013 et réaffirme son objectif de verser au moins 50% de son résultat en dividendes, une fois atteint sa cible de ratio «Core tier 1» Bâle 3 de 13% en Santander annonce un maintien du dividende par rapport à 2012, mais souligne que sa politique de rémunération sur 5 ans avec un rendement de 10% fait de l action Santander l action la plus rentable de toutes les banques internationales, la valeur de l action ayant par ailleurs grimpé de 6,7% en Signe des temps, les institutions britanniques fortement fragilisées par la crise se montrent également positives. LBG, qui regrettait en 2012 ne pouvoir verser de dividendes, se plaît à annoncer un retour des versements de dividendes programmé pour la mi-2014, toutefois sur un rythme «modeste» dans les premiers temps. RBS, en dépit de son contexte de perte et de restructuration, affirme être confiante dans son potentiel de rentabilité attractive pour ses actionnaires et dans le versement de dividendes à moyen terme, fixant même un objectif de rentabilité à moyen terme (RoTE, Return on tangible equity) dans une fourchette de 9 à 11% et une rentabilité long terme de 12%. Standard Chartered, bien que subissant une diminution de son bénéfice par action de 9%, a décidé de verser un dividende sur l année 2013 en hausse de 2%. Une marche continue vers la Globalisation ou l Européanisation Les dirigeants des banques envisagent la globalisation ou l européanisation comme un facteur clé de succès. Le président de HSBC souligne tout l intérêt pour ses clients de la connectivité et du modèle de banque universelle, fruit d une histoire et dont l objectif doit être poursuivi à travers la stratégie de réorganisation en cours. Renforcée par les mutations technologiques qui modifient la manière d atteindre les clients, l exigence de globalisation est également affirmée par Deutsche Bank qui se dit prêt à agir dans le mouvement de consolidation de l industrie bancaire aux Etats-Unis et en Europe. UniCredit communique avec satisfaction et fierté sur son évolution d un modèle de banque spécifiquement italienne à celui d unique institution européenne, arrimant sa croissance à celle de l intégration européenne. Unicredit comme Santander voient des opportunités dans la construction européenne et entendent y jouer un rôle. Nordea dont l implantation est plus forte Défi pour la transparence 2014 / 11

14 Message des Présidents Union bancaire : un nouvel enjeu pour les banques Des perspectives encourageantes dans l Europe du Nord, identifie également la nécessité de se développer à l international pour être en mesure d apporter des solutions à la fois locales et globales. A travers cette thématique, les banques européennes semblent envisager l avenir comme source d opportunités et de croissance. La perspective de l Union bancaire Le projet d Union bancaire, qui vise à prévenir l émergence d une nouvelle crise bancaire européenne, est un nouveau sujet qui apparaît, même timidement, dans les discours des dirigeants. UniCrédit et Santander sont les seules institutions qui véritablement portent un jugement sur la démarche, identifiant l Union bancaire, et notamment l Asset Quality Review (AQR), comme une opportunité d améliorer la transparence financière, de rétablir la réputation des banques et de soutenir un «nouveau cycle de profitabilité». De manière plus laconique, les dirigeants des autres banques (notamment BBVA, Deutsche Bank, Commerzbank) se contentent de présenter ces nouvelles échéances (Supervision unique, AQR, stress tests). Perspectives économiques Tout en rappelant la difficulté du contexte économique actuel et les incertitudes qui pèsent sur l avenir de l économie mondiale, les banques sélectionnées perçoivent, toutefois avec des nuances, une amélioration de l économie dans un futur proche comme le soulignent ING, HSBC ou encore Barclays. Deutsche Bank souscrit à cette perspective mais y voit des évolutions contrastées selon les zones géographiques. UBS rappelle également les «turbulences» macroéconomiques, géopolitiques et l instabilité fiscale. Seule Nordea n anticipe pas d amélioration substantielle de l environnement économique, l année 2013 restant marquée par une faible croissance et des taux d intérêts bas, mais reconnaît néanmoins une stabilisation des économies à l automne Message des présidents des comités d audit Certains présidents de comités d audit (notamment LBG, Barclays, Standard Chartered, HSBC) se sont également adressés aux actionnaires pour rendre compte de leurs travaux sur l année écoulée dans le rapport annuel de leurs banques. Revenant sur les principales activités et discussions des comités, les présidents des comités d audit s érigent en protecteurs des intérêts des actionnaires. Les comités d audit ont continué à consacrer une part importante de leur temps à s assurer que les états financiers et annexes présentaient une image fidèle, équilibrée et compréhensible de la situation financière de leurs Groupes respectifs, impliquant le cas échéant des travaux plus approfondis pour revoir le niveau adéquat des provisions, notamment celles relatives aux litiges pour non-respect de la réglementation bancaire comme l évoque le président du comité d audit de LBG. Les comités d audit ont également évalué la qualité de l audit tant des auditeurs internes qu externes et ont joué, le cas échéant, un rôle pivot dans les procédures d appel d offre pour les auditeurs statutaires de leurs Groupes (Standard Chartered). Dans le contexte des réflexions en cours à la fois en Grande-Bretagne à travers la «UK Competition commission» (qui devrait soumettre les banques à une rotation des auditeurs tous les dix ans et au niveau de l Union Européenne (où la commission propose de requérir une rotation des cabinets d audit au moins tous les vingt ans), les comités d audit orientent la réflexion de leurs Groupes pour ouvrir des procédures d appel d offres. HSBC a déjà décidé de changer d auditeur en nommant PwC en lieu et place de KPMG. Le président du Comité d audit de HSBC précise qu une attention toute particulière sera portée au processus de transition pour que PwC se familiarise au mieux aux spécificités du Groupe. 12 / Défi pour la transparence 2014

15 Message des Présidents Renforcement du rôle du comité d audit Le Comité d audit de Barclays, prenant en compte les contraintes opérationnelles d une telle décision, a recommandé quant à lui, au Conseil d Administration d engager dès 2015 ou 2016 un appel d offres pour changer les auditeurs, en excluant PwC, son auditeur historique depuis plus de 100 ans. Enfin, le Comité d audit de Standard Chartered, en application de bonnes pratiques de place, a décidé de conduire en 2013 un appel d offre en vue de changer d auditeur et mettant en concurrence quatre grands cabinets d audit. Standard Chartered a finalement choisi de conserver KPMG, son auditeur depuis 25 ans en considérant son expérience, son approche évolutive et sa connaissance des marchés. En milliards d'euro Résultat net part du groupe 2013 Résultat net part du groupe 2012 Total actif 2013 Total actif 2012 HSBC 11,75 10, BNPP 4,83 6, Sant 4,37 2, ING 3,23 4, Nda 3,12 3, SCB 2,97 3, UBS 2,58-2, BBVA 2,23 1, SG 2,18 0, DB 0,67 0, Barc 0,65-0, CoBa 0,08-0, LBG -1,01-1, RBS -10,79-7, UniC -13,97 0, TOTAL 12,88 21, Défi pour la transparence 2014 / 13

16 T1 Performance financière Points clés : - évolution plutôt favorable des marchés - des marchés de taux en train de se «normaliser» - volatilité moindre - baisse des tensions sur les pays émergents - baisse des revenus des banques d investissement après une année 2012 favorable - contraction des bilans en 2013 L année 2013 a été marquée par la stabilisation de l activité en zone européenne avec une croissance de l activité à partir du 2 ème trimestre, certes faible, mais mettant ainsi fin à six trimestres de contraction ininterrompue. Cette légère amélioration du contexte macroéconomique européen reste fragile, et la reprise demeure modérée. L évolution à la baisse de la VaR de douze des quinze banques de l échantillon témoigne à la fois d une volatilité des marchés moins importante en 2013 qu en 2012 avec un contexte de marché de nouveau favorable globalement, mais aussi de la mise en place par les banques de stratégies défensives. Dans la continuité de l année précédente, le recentrage des banques sur leur cœur de métier reste une priorité. Les banques ont accéléré le processus de réduction de leurs risques, avec un total bilan qui diminue notablement (-11% en 2013, -3% en 2012). Les activités de la banque de financement et d investissement affichent des revenus en léger retrait en raison notamment d un effet de comparaison défavorable par rapport à 2012 qui avait bénéficié d un contexte de marché plus porteur, avec notamment le soutien de la politique monétaire de la BCE au 3 ème trimestre. Globalement les établissements étudiés connaissent une amélioration des principaux indicateurs clés de performance que sont le coefficient d exploitation ou le taux de rendement des capitaux propres. 14 / Défi pour la transparence 2014

17 Performance financière T1 Les programmes d efficacité opérationnelle et maitrise des coûts mis en œuvre par les banques depuis plusieurs trimestres commencent à produire leurs effets, le coefficient d exploitation moyen s établissant à 64,9% au 31 décembre 2013 contre 66,4% en L amélioration du ratio de couverture des prêts par les dépôts s explique par deux facteurs principaux : une croissance globale des dépôts compensée par une demande de financements toujours atone qui se traduit par une baisse moyenne des encours de crédits. Des dépréciations d écarts d acquisition significatives ont de nouveau été comptabilisées en 2013, et les banques ont continué à gérer les contraintes d un passé lourd de conséquences (manipulation des principaux taux bancaires, recrudescence des litiges commerciaux, infraction à la réglementation...). Dans un contexte de conjoncture peu porteuse, après un quatrième trimestre 2013 en légère croissance, les résultats du premier trimestre 2014 demeurent encore mitigés. L activité économique et des marchés ont été toutefois stimulés, au premier trimestre 2014, par les espoirs suscités par les éventuelles nouvelles mesures de la BCE. Compte tenu de l absence continue de solutions crédibles et durables à des problèmes toujours non résolus en Europe, la persistance de problèmes de politique fiscale et budgétaire aux Etats-Unis, l instabilité géopolitique et les perspectives mitigées en matière de croissance mondiale, il est peu probable que les conditions actuelles du marché se redressent. Ainsi bon nombre de défis sous-jacents et des problèmes géopolitiques vont encore subsister pour les banques en Défi pour la transparence 2014 / 15

18 Performance financière Performance générale des Banques en 2013 Performance globale - Résultat courant avant impôts (en millions d'euro) HSBC BNPP SCB Nda ING Sant BBVA SG CoBa DB Barc UniC LBG UBS RBS Performance globale - Total actif (en milliards d'euro) HSBC BNPP SCB Nda ING Sant BBVA SG CoBa DB Barc UniC LBG UBS RBS Performance globale - Capitaux propres (en millions d'euro) HSBC BNPP SCB Nda ING Sant BBVA SG CoBa DB Barc UniC LBG UBS RBS 16 / Défi pour la transparence 2014

19 Performance financière Banques Résultat avant impôts Comme en 2012, sept banques de l échantillon enregistrent une amélioration de leur résultat courant avant impôts en euro entre 2012 et Les éléments significatifs impactant ce résultat sont présentés ci-dessous : Eléments significatifs du compte de résultat 2013 (en millions d euro) Total Eléments significatifs non récurrents Dont réévaluation de la dette propre 2013 Dont Provisions pour litiges et amendes Dont dépréciation du goodwill/ Constatation de badwill Dont Ventes d'actifs Barc BBVA N/C BNPP CoBa DB N/C HSBC ING LBG Nda RBS Sant N/C SCB SG UBS UniC N/C Total Total Total NS *En 2013, certains groupes communiquent sur un montant global qui intègre à la fois la réévaluation de la dette propre et la DVA/CVA (en application de la norme IFRS13) Une année de nouveau marquée par des éléments non opérationnels Les provisions pour litiges constituent une source importante de charges non récurrentes en Au total les banques ont provisionné en ,6 milliards d euro relatifs aux litiges et infractions contre 21,8 milliards d euro en 2012 et 6,6 milliards d euro en 2011, soit un montant cumulé de 51,7 milliards d euro sur ces 3 années. Le groupe BNP Paribas enregistre notamment cette année une provision de 1,1 milliard de dollars soit 798 millions d euro relative à la revue rétrospective des paiements en dollars US concernant des pays soumis aux sanctions économiques des Etats-Unis. De même, les autorités américaines ont conclu avec RBS une transaction d un montant de 100 millions de dollars, pour des violations de programmes de sanctions américaines. A la suite d une décision rendue en 2013 par la Commission européenne dans le cadre de son enquête sur le taux EURIBOR, Société Générale a comptabilisé une provision d un montant de 446 millions d euro au titre de ces faits survenus entre mars 2006 et mai Les banques anglaises LBG, Barclays et RBS continuent à supporter également des charges importantes cette année liées à différents litiges et infractions. En 2013, Barclays comptabilise une provision de 780 millions d euro et RBS une provision de 660 millions d euro concernant les litiges liés aux ventes inappropriées de produits de couverture de taux à des petites et moyennes entreprises (IRHP ou Interest Rate Hedging Product). LBG annonce une provision d un montant de 3,7 milliards d euro au titre principalement des PPI (Payment Protection Insurance), et RBS comptabilise 1,08 milliard d euro au même titre. Défi pour la transparence 2014 / 17

20 Performance financière La performance analysée selon une nouvelle donne L impact de la réévaluation de la dette propre est beaucoup moins significatif pour la majorité des banques de l échantillon en 2013 et s élève à 1,5 milliard d euro de charges totales. Cette réévaluation reste cependant une charge importante à nouveau cette année pour la Société Générale qui est impactée négativement de 1,6 milliard d euro en 2013 (1,3 milliard en 2012). Plusieurs banques comptabilisent par ailleurs des dépréciations sur écarts d acquisition importantes comme Unicrédit ou RBS. Unicrédit enregistre une dépréciation significative de 8 milliards d euro en 2013 suite au test de dépréciation effectué au 31 décembre 2013 et aux ajustements de la survaleur de ses activités en tant que banque commerciale en Italie, Allemagne et Autriche. Réévaluation de la dette propre Réévaluation de la dette propre * D autres éléments importants hors exploitation sont à prendre en considération. En effet, le recentrage sur le cœur de métier opéré par les établissements les a conduits à céder des filiales et des participations jugées non stratégiques. BNP Paribas enregistre un gain de 299 millions d euro à la suite de la cession de BNP Egypte pour 81 millions d euro et la cession des actifs de Royal Park Investments pour 218 millions d euro. Les filiales SG Private Banking Japon, SG Vietfinance et Piraeus Bank ont également été vendues en 2013 par le groupe Société Générale. Dans ce cadre, les banques espagnoles ont également réalisé plusieurs cessions. BBVA comptabilise notamment une perte globale de 1,9 milliard liée à la cession de 5,1% de la banque China Citic Bank (CNCB) En millions d'euro HSBC BNPP SCB Nda ING SG CoBa Barc LBG UBS RBS *En 2013, certains groupes communiquent sur un montant global qui intègre à la fois la réévaluation de la dette propre et la DVA/CVA (en application de la norme IFRS13) 18 / Défi pour la transparence 2014

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