Belgique : une dette élevée, un risque modéré

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Belgique : une dette élevée, un risque modéré"

Transcription

1 Apériodique n 13/13 19 février 213 Belgique : une dette élevée, un risque modéré À l instar de ses partenaires commerciaux, la Belgique, sixième économie de la zone euro en termes de PIB, traverse une phase durable de ralentissement économique. La progression de l activité devrait rester modeste les trimestres à venir, même si les mesures décidées en novembre 212 en faveur de la compétitivité pourraient apporter un surplus de croissance à horizon 214 (+1,5% attendu, après +,1% en moyenne en 213). Avec une dette à 99,7% du PIB en 212, la problématique des finances publiques restera centrale ces prochaines années. Sur ce point, la grande inconnue reste le niveau des taux de rendement. Aujourd hui à un niveau très faible, ils pourraient augmenter en cas de regain de tension politique ou de forte déviation de la trajectoire d assainissement des comptes publics. Un effet boule de neige (lorsque les intérêts payés sur la dette entraînent une dynamique cumulative de hausse de l endettement) serait alors à craindre. Une activité durablement affaiblie Repli de l activité au quatrième trimestre 212 Après avoir stagné au troisième trimestre, l activité a légèrement reculé fin 212 (-,1% t/t). Le détail des comptes n est pas encore connu, mais l atonie de la demande interne a vraisemblablement persisté. Le commerce extérieur a probablement légèrement soutenu l activité, les importations continuant à marquer le pas, dans un contexte de demande domestique amoindrie. 2, t/t, % 1,5 1,,5, -,5-1, -1,5-2, Belgique : atonie de la demande interne -2,5 janv.-8 janv.-9 janv.-1 janv.-11 janv.-12 Investissement Exportations nettes Conso. privée Stocks PIB Source : Eurostat, Crédit Agricole SA Récession au premier trimestre 213 L activité en ce début d année 213 semble toujours affaiblie. Les indicateurs conjoncturels disponibles restent dégradés. En janvier, l indicateur de la Banque nationale de Belgique relatif au climat des affaires a à nouveau reculé (à -13,2, contre une moyenne de long terme à -7,7). L indice de confiance des consommateurs s est, quant à lui, légèrement redressé, mais reste à un niveau jugé très détérioré (à -23), traduisant la vivacité des inquiétudes quant à l évolution du taux de chômage. Le moral des ménages porte notamment les stigmates des nombreuses annonces de restructurations d entreprises dans le secteur de l assemblage automobile qui ont eu lieu fin 212 (à l instar de la fermeture de Ford à Genk), en anticipation d une nouvelle loi applicable depuis le 1 er janvier 213. Cette dernière porte à 52,5 ans l âge minimal pour obtenir une prépension lors d une restructuration sévère et rend ainsi plus coûteuses les procédures de licenciements dans le cadre des plans sociaux.

2 1-1 Belgique : craintes sur le chômage en hausse, moral des ménages en baisse indice indice ,5 1,,5, -,5 Belgique : des perspectives de croissance modestes PIB t/t, % Prévisions Confiance des consommateurs Opinion sur l'évolution du chômage (éch. dr.) Source : BNB, Crédit Agricole S.A. Ainsi, nous tablons sur un léger repli de l activité, de l ordre de -,1% t/t au premier trimestre 213. En 213 : une quasi-stagnation Côté ménages Moyenne de long terme de la confiance des consommateurs : -6,7 Les ménages devraient continuer à limiter leurs dépenses de consommation et d investissement. Certes, pour la première fois depuis trois ans, leur pouvoir d achat devrait progresser, sous l effet du freinage de l inflation et de la hausse des revenus de la propriété. Mais les inquiétudes des ménages quant à la hausse du taux de chômage sont telles, qu ils devraient faire le choix de relever leur taux d épargne. D autant plus que ce dernier, à 14,4% en 211, est historiquement bas. À l inverse, un point positif à souligner est l absence de fort ajustement à la baisse des prix immobiliers belges. La Belgique est l un des seuls pays qui a échappé à un recul des prix de l'immobilier depuis 29. La dette des ménages est par ailleurs modeste (54,7% du PIB, contre une moyenne de 65,3% dans la zone euro). Le marché est plutôt caractérisé par une pénurie d offre, donc peu propice à un ajustement brutal, l ensemble plaidant en faveur d une stabilisation. Côté entreprises Tant que l environnement européen ne sera pas plus porteur, les entreprises devraient également faire montre de prudence. D une part, le taux d utilisation des capacités de production est endeçà de sa moyenne de long terme. D autre part, les entreprises devraient faire le choix de reconstituer leurs marges, ces dernières ayant souffert en 211 du coût élevé des matières premières et de la hausse des frais de personnel, conséquence de l indexation des salaires à l inflation. Ainsi, l investissement des entreprises devrait fléchir en 213, de l ordre de,5% en moyenne annuelle. -2-1, -1,5-2, -2, Source : Insee, Crédit Agricole SA Ré-allumage progressif du moteur externe Face à cette faiblesse persistante de la demande domestique, la Belgique devra compter sur l amélioration de son commerce extérieur pour soutenir sa croissance. D après notre scénario macro-économique global, un effet de cycle (contribution positive des variations de stocks, renouvellement du capital) et la résolution progressive de la crise de la dette souveraine renforceraient la croissance en zone euro à compter du deuxième semestre 213. Les exportations belges vont profiter de ce renforcement de la demande en Allemagne, en France et aux Pays- Bas. Toutefois, elles resteront pénalisées par une compétitivité-prix défavorable, résultat de coûts salariaux unitaires plus élevés en Belgique que dans les autres pays de la zone euro. Au total, les exportations progresseraient de +1,9% a/a en 213, (après +,8% en 212) et le commerce extérieur apporterait une contribution positive de,2 point à la croissance Belgique : progression plus rapide des coûts salariaux unitaires qu en France ou en Allemagne 2 = base Zone euro France Allemagne Belgique Source : OCDE, Crédit Agricole S.A. N 13/13 19 février 213 2

3 Des réformes structurelles en cours Sur la compétitivité Pour pallier ce déficit de compétitivité, le gouvernement Elio di Rupo a annoncé fin novembre trois mesures importantes : une diminution des charges entreprises de 4 millions d euros (soit une réduction de,3%), le plafonnement de la hausse des salaires à celle des prix pour les deux ans à venir, et la révision de la formule d indexation exclusion des tarifs du tabac, de l'alcool et des carburants et prise en compte des baisses de prix en période de soldes. Contrairement aux recommandations de la Commission européenne, le système d indexation est remis à plat sans être remis en cause. Toutefois, ces trois mesures limiteront les hausses de coûts subies par les entreprises et auront donc un impact favorable sur leur situation financière. C est un facteur de soutien particulièrement approprié pour les PME belges, impactées de plein fouet par le ralentissement économique (le nombre total de faillites a progressé de 5% en 212, dont 99% étaient des PME). Les entreprises devraient ainsi être en mesure d investir davantage dès 214, ce qui améliorera à terme la compétitivité-qualité de leurs produits. La croissance belge en 214 (et très probablement pour les années futures également) serait donc le fruit d un surplus d investissement et d exportations, la consommation privée restant bridée par les mesures de redressement des comptes publics. Au total, la croissance progresserait de 1,5% en moyenne. Sur le marché du travail Le marché du travail belge se caractérise par un taux d emploi inférieur à celui observé en zone euro (67,3%, contre 68,6%), en particulier pour les jeunes (26%, contre 33,6%) et les seniors (38,7%, contre 47,4%). Pour surmonter ce handicap structurel, syndicats et patronat, appelés à conclure tous les deux ans un «Accord interprofessionnel» (AIP), tentent actuellement de trouver un compromis sur une réforme alliant plus de sécurité pour les salariés et plus de flexibilité pour les entreprises % Belgique : un taux d emploi inférieur à celui de la zone euro 15 à 24 ans 55 à 64 ans Ensemble Source : Eurostat, Crédit Agricole S.A. Quelques mesures ont fait l objet de communications, à l instar d une hausse des petites pensions de 1,25% en septembre 213 et d une réduction des charges sociales des entreprises de 3 à 4 euros par trimestre pour tous les salariés. Néanmoins, les partenaires sociaux semblent éprouver beaucoup de difficultés à trouver un compromis sur d autres sujets, tels que : La flexibilité du travail. Deux options sont avancées : un passage de 38 à 4 heures ou une annualisation du temps de travail, qui permettrait d augmenter le temps de travail quand cela s avère nécessaire. L harmonisation des statuts d ouvriers et employés. La formation des salariés. En principe, les employeurs doivent réinjecter 1,9% de la masse salariale dans la formation des travailleurs. En pratique, cette norme n est pas respectée. Il conviendra de suivre avec attention la suite des négociations, dans un contexte de hausse du taux de chômage : ce dernier, à 7,4% en 212, devrait atteindre 7,7% en 213 d après nos prévisions. L emploi sera donc une thématique importante ces prochains mois, même si la problématique centrale en Belgique sur l ensemble de notre horizon de prévision (et même au-delà) restera l assainissement des finances publiques, le niveau très élevé de la dette publique belge (99,7% en 212) ne permettant aucun relâchement sur le front budgétaire. N 13/13 19 février 213 3

4 Le défi de l assainissement des finances publiques Une gestion rigoureuse des finances publiques Le déficit public fait l objet d une gestion très rigoureuse. En 211, il atteignait 3,7% du PIB. En 212, l objectif du gouvernement, fixé à 2,8%, a quasiment été atteint, le déficit s établissant finalement à 2,9% du PIB. Le très léger dérapage constaté par rapport aux objectifs du gouvernement s explique principalement par la comptabilisation de la recapitalisation de Dexia (2,9 milliards d euros versés en novembre 212). Initialement, la Belgique espérait affecter le coût de ce sauvetage en dette publique, mais Eurostat a demandé de l inclure dans le calcul du déficit, mettant à mal les objectifs du gouvernement. En 213, la cible est fixée à 2,15%. Dans le programme de stabilité présenté en mai à la Commission européenne, l effort à réaliser était estimé à 13 Mds d euros. Dans un premier temps, le Bureau du Plan a revu à la baisse ses prévisions de croissance (,7%, contre 1,3%) : un effort supplémentaire de 3,7 milliards d euros était donc nécessaire, réparti entre une réduction des dépenses de 674 millions, une baisse des prestations de sécurité sociale de 71 millions, une augmentation des recettes fiscales de 1,67 milliard et enfin une hausse de recettes diverses de 1,316 milliard. Début 213, le Bureau du Plan a à nouveau abaissé sa prévision de croissance pour l année en cours, de,7% en moyenne annuelle à,2%. Ceci implique un effort budgétaire supplémentaire de 3 milliards d euros (les estimations avancées varient néanmoins beaucoup, le gouvernement tablant, quant à lui, sur un effort supplémentaire de 8 millions d euros). Les économies nécessaires seront discutées lors du contrôle budgétaire qui débutera le 6 mars. L effort devrait se répartir à deux tiers pour l État fédéral et la Sécurité sociale et un tiers pour les entités fédérées. Compte tenu de nos prévisions de croissance un peu plus prudentes que celles du Bureau du Plan (,1% en moyenne, contre,2%) et de l effort considérable déjà prévu, nous estimons que le déficit belge risque d être plus élevé que prévu initialement. Nous tablons sur un déficit à 2,4% du PIB Belgique : une solde public maîtrisé, une dette importante (en% du PIB) dette publique Source : Eurostat, Crédit Agricole S.A. Au-delà, la Belgique s est engagée à réduire progressivement son déficit, qui devrait atteindre 1,2% en 214, avant de passer à l équilibre dès 215. Selon nos projections, le retour à l équilibre ne devrait se faire qu en 216. Avec notre trajectoire de réduction du déficit public, le ratio «dette publique/pib» serait quasiment stabilisé en 213 (passant de 99,7% en 212 à 1,5%). Ceci serait facilité par le remboursement de certains prêts par les institutions financières au pouvoir fédéral et à certaines régions. En 215, le ratio «dette publique/pib» atteindrait 97,3%. En 216, il ressortirait à 94% du PIB. Implications de la sortie dès 212 de la procédure de déficit excessif Prévisions solde public (éch. dr.) Avec un déficit public inférieur à 3% du PIB, la Belgique sort de la procédure de déficit excessif dès 212. Or, le Pacte de stabilité et de croissance renforcé prévoit, dès l année suivant la sortie du pays de la procédure de déficit excessif et ce pendant trois ans : Un ajustement du solde structurel de,5% par an, tant que l objectif à moyen terme de déficit structurel n est pas atteint. Ceci est effectivement le cas. La réduction de la dette d un vingtième du différentiel entre le ratio dette/pib effectif et le ratio cible de 6%. Cette règle devra être mise en œuvre l année suivant la sortie du pays de la procédure de déficit excessif et ce pendant trois ans. Au cours de la quatrième année, il sera vérifié qu en moyenne, pendant ces trois années, le pays a correctement appliqué le critère N 13/13 19 février 213 4

5 En 212, la dette publique belge atteint 99,7%. Pour respecter le Pacte de stabilité et de croissance, la dette publique belge doit atteindre 94% en 216 ce qui équivaut bien à une réduction de la dette publique d un vingtième par an en moyenne sur trois ans, soit 6% (c est-à-dire 1/2*4/1*3). C est bien ce qui est inscrit dans notre scénario. L épreuve des stress scenarii Dans l environnement actuel caractérisé par un niveau d incertitude élevé, il est intéressant de se projeter dans d autres scenarii que celui auquel nous attribuons la plus forte probabilité. Pour construire ces risk scénarii, nous nous sommes appuyés sur les études réalisées par les agences de notation (notamment Moody s) lors de la dégradation de la note souveraine belge fin 211. Trois risques ont, à cette occasion, été soulignés : Risque n 1 : le risque de tensions sur le financement de la Belgique, compte tenu du niveau élevé de sa dette publique. Risque n 2 : les risques accrus à moyen terme pour la croissance économique belge, du fait de sa petite taille et de sa forte ouverture. Risque n 3 : les risques liés aux engagements en faveur du secteur bancaire. Grâce à la construction de risk scenarii adaptés, il devient possible d analyser l évolution de la dette publique belge en cas de matérialisation des risques pointés par les agences de notation. 1 er scénario risqué (matérialisation du risque n 1) : une crise politique secoue à nouveau le pays, d où un écartement du spread. La Belgique connaît à nouveau une période sans gouvernement, de 213 à 215 (rappelons que la crise politique la plus récente a duré dix-huit mois). Cela attire l attention des marchés financiers, d où une tension accrue sur la dette publique belge et une hausse de 5 points de base du taux d intérêt nominal pendant deux ans. Comme lors de la précédente crise, le gouvernement provisoire mis en place gère les affaires courantes, et fonctionne selon les douzièmes provisoires (donc sans effort sur le solde primaire, qui se stabilise au niveau de 212). L activité n est pas fortement impactée dans ce scénario. Le rythme de croissance molle est maintenu, comme dans le scénario central (lors de la précédente crise politique, l activité avait bien résisté, ce qui justifie notre hypothèse). Une baisse significative du taux d intérêt nominal est inscrite à compter de 216, c est-à-dire à l issue de la crise politique présumée (c est ce qui a été constaté lors de la formation du gouvernement Elio Di Rupo en décembre 211, le taux dix ans passant de 5,86% au 25 novembre 211 à 4% fin décembre). Avec ces hypothèses, la dette publique atteint un pic à 111,4% du PIB en 214. Elle rebaisse néanmoins dès 215 et retombe sous la barre des 1% en e scénario risqué (matérialisation du risque n 2) : une stagnation de trois ans de l activité, sur fond de ralentissement économique européen. Nous supposons maintenant que le ralentissement économique est plus marqué et plus durable que dans le scénario central, avec une stagnation (croissance nulle du PIB en volume) pendant trois ans, de 213 à 216. Nous n inscrivons pas dans ce scénario de tensions très marquées sur la dette publique belge. L économie belge est ouverte : si elle freine, c est qu elle est tirée vers le bas par d autres pays de la zone. La problématique n étant pas centrée sur la Belgique mais plus large, nous n anticipons de fortes pressions sur sa dette. Ainsi, nous faisons l hypothèse d une hausse de ce dernier de 1 points de base lors des trois ans de stagnation. Avec ces hypothèses, la dette publique atteint un pic à 15,5% du PIB en 216 et retombe sous la barre des 1% en e scénario risqué (matérialisation du risque n 3) : un one-off important (3 Mds ), pour sauvetage du secteur bancaire. Nous supposons dans ce troisième cas que la Belgique doit à nouveau apporter un soutien financier à son secteur bancaire. Nous tablons sur une aide de 3 Mds d euros, soit la somme versée dernièrement pour le soutien de Dexia. Sans autre changement, le déficit public atteint 3,3% en 213, contre 2,4% dans notre scénario central. Le taux d intérêt nominal sur la dette augmente en 213 (+1 points de base), la Belgique s éloignant de ses objectifs de déficit. La croissance n est pas impactée, ces difficultés restant temporaires. N 13/13 19 février 213 5

6 Avec ces hypothèses, la dette publique atteint un pic à 11,5% du PIB en 213 et retombe sous la barre des 1% en e scénario risqué : le cumul des chocs. Notre dernier risk scenario est le plus sombre : une crise politique secoue le pays, au moment même où le secteur bancaire a encore besoin d un soutien financier et où l économie s installe en stagnation durable (trois ans, de 213 à 216). Avec ces hypothèses très défavorables, la dette publique atteint un pic à 114% du PIB en 215. Elle baisse à nouveau par la suite, mais son poids reste lourd (15% du PIB en 22). Globalement, et malgré des stress scenarii très défavorables, la trajectoire de la dette publique est rapidement infléchie. Elle reste à un niveau élevé, mais ne connaît pas d évolution exponentielle Belgique : trajectoires de dettes et stress scenarii % du PIB Scénario central Scénario risqué n 1 : tensions sur la dette Scénario risqué n 2 : stagnation durable Scénario risqué n 3 : sauvetage bancaire Scénario risqué n 4 : cumul des chocs Source : Crédit Agricole S.A. Néanmoins, il convient de rester prudent : le stock de dette est élevé et détenu à 65% par des nonrésidents. Ainsi, la dynamique d endettement est particulièrement sensible aux conditions de marchés : un écartement du spread aurait dans ces conditions un impact très négatif. Belgique : des taux de rendement à dix ans à un faible niveau % 1 févr.-12 avr.-12 juin-12 août-12 oct.-12 déc.-12 févr.-13 Italie Espagne Allemagne France Belgique Source : Bloomberg, Crédit Agricole S.A. Depuis plusieurs mois, le taux de rendement à dix ans a largement baissé : il est passé de 5,7% en novembre 211 (avant la constitution du gouvernement Elio Di Rupo) à 2,5% mi-février 213. Néanmoins, la Belgique n est pas à l abri d un renversement du sentiment des marchés. Les tensions politiques, qui ressurgissent fréquemment entre les partis politiques flamands (6% des belges) et francophones, pourraient inverser la tendance sur les taux. De même, un dérapage trop marqué par rapport aux objectifs de déficits publics pourrait attirer l attention des marchés financiers. Conclusion Au total, il ressort que la Belgique dispose d un modèle de croissance relativement solide et qu elle fait preuve d une vraie rigueur budgétaire. L analyse des stress scenarii est plutôt rassurante. Même à supposer des cas extrêmes, la trajectoire de dette publique belge reste soutenable avec un mouvement d inflexion rapide une fois les facteurs de stress évacués. Toutefois, deux éléments incitent à la prudence : Un retournement de l opinion des marchés financiers est couteux pour un pays lourdement endetté. Le caractère fragile de sa stabilité politique, source d inquiétudes pour les marchés, est dans ce contexte un élément de risque important. De même, le caractère très ouvert de cette économie la rend vulnérable à l évolution de ses partenaires commerciaux et sensible aux chocs provenant de l extérieur. Un rééquilibrage du modèle de croissance, vers plus de demande domestique, serait bénéfique, mais semble néanmoins difficile dans le contexte actuel d ajustement des finances publiques. N 13/13 19 février 213 6

7 Crédit Agricole S.A. Études Économiques Groupe 12 place des États-Unis Montrouge Cedex Directeur de la Publication : Isabelle Job-Bazille Secrétariat de rédaction : Fabienne Pesty Contact: publication.eco@credit-agricole-sa.fr Consultez les Études Économiques et abonnez-vous gratuitement à nos publications sur : Internet : ipad : application Etudes ECO disponible sur l App store Cette publication reflète l opinion de Crédit Agricole S.A. à la date de sa publication, sauf mention contraire (contributeurs extérieurs). Cette opinion est susceptible d être modifiée à tout moment sans notification. Elle est réalisée à titre purement informatif. Ni l information contenue, ni les analyses qui y sont exprimées ne constituent en aucune façon une offre de vente ou une sollicitation commerciale et ne sauraient engager la responsabilité du Crédit Agricole S.A. ou de l une de ses filiales ou d une Caisse Régionale. Crédit Agricole S.A. ne garantit ni l exactitude, ni l exhaustivité de ces opinions comme des sources d informations à partir desquelles elles ont été obtenues, bien que ces sources d informations soient réputées fiables. Ni Crédit Agricole S.A., ni une de ses filiales ou une Caisse Régionale, ne sauraient donc engager sa responsabilité au titre de la divulgation ou de l utilisation des informations contenues dans cette publication. N 13/13 19 février 213 7

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Mars 2015 Luc Masure Plan de la présentation 1. Le Bureau fédéral du Plan 2. Cadre historique de la politique salariale et des dispositifs d exonération

Plus en détail

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 CCE 2014-2415 Rapport technique 2014 22 décembre 2014 2 CCE 2014-2415 3 CCE 2014-2415 Le tableau 1 présente les principaux indicateurs du contexte macro-économique belge

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont CHAPITRE 1 LES FACTEURS STRUCTURELS DE LA HAUSSE DE L ENDETTEMENT PUBLIC DANS LES PAYS AVANCÉS Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont revenues au cœur

Plus en détail

FRANCE Immobilier résidentiel Évolutions récentes et perspectives 2015-2016

FRANCE Immobilier résidentiel Évolutions récentes et perspectives 2015-2016 Trimestriel n /231 17 juillet 2 FRANCE Immobilier résidentiel Évolutions récentes et perspectives 2-216 Reprise ou stabilisation? Des signaux de reprise du marché sont apparus ces derniers mois. Il ne

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget 1 Une reprise de l activité qu il faut conforter La reprise est en cours : +1,0%

Plus en détail

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 13.5.2015 COM(2015) 265 final Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 et portant avis du Conseil

Plus en détail

DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION. Évaluation du programme national de réforme et du programme de stabilité 2013 de la FRANCE

DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION. Évaluation du programme national de réforme et du programme de stabilité 2013 de la FRANCE COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 29.5.2013 SWD(2013) 360 final DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION Évaluation du programme national de réforme et du programme de stabilité 2013 de la FRANCE

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Territoires et Finances

Territoires et Finances Territoires et Finances Étude sur les finances des communes et des intercommunalités Bilan 2 14 et projections 215-217 214 : une forte baisse de l épargne brute et des investissements qui cristallisent

Plus en détail

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Dans la perspective de la première conférence franco-allemande sur l énergie qui se tiendra le 2 juillet prochain à Paris 1, il paraît

Plus en détail

Les chiffres essentiels des retraites Mis en ligne en mars 2011

Les chiffres essentiels des retraites Mis en ligne en mars 2011 Les chiffres essentiels des retraites Mis en ligne en mars 2011 Les bénéficiaires de retraites Nombre de retraités, selon les différents régimes (COR janvier 2010) : 16 millions dont : 11,3 millions :

Plus en détail

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur

Plus en détail

Zone euro Indicateur d impact du QE

Zone euro Indicateur d impact du QE N 1/263 1 er septembre 21 Zone euro Indicateur d impact du Avec l annonce d un programme étendu d achats d actifs non stérilisés (quantitative easing, ), portant essentiellement sur des titres souverains,

Plus en détail

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 Le point sur la situation économique et financière du québec NOTE La forme masculine utilisée dans le texte désigne

Plus en détail

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015 Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la

Plus en détail

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements

Plus en détail

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» 193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013

Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013 Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013 L UCM a créé un indicateur de conjoncture pour les PME wallonnes et bruxelloises. Ce "baromètre" est réalisé chaque trimestre, sur base des réponses

Plus en détail

LES RETRAITES. Dossier d information. Avril 2010

LES RETRAITES. Dossier d information. Avril 2010 LES RETRAITES en france Dossier d information Avril 2010 LES RETRAITES en france Dossier d information Avril 2010 Contact presse Éva Quickert-Menzel 01 44 38 22 03 Sommaire Chiffres-clés des retraites...

Plus en détail

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations

Plus en détail

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Depuis 2012, un ensemble d actions est engagé au service du renforcement

Plus en détail

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs?

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? En ces temps de crise économique et de crise des dettes souveraines (ou publiques), tous les hommes politiques de gauche comme de droite

Plus en détail

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé L augmentation des salaires du personnel de l administration publique

Plus en détail

Taux d intérêt nominaux négatifs «Terra incognita»

Taux d intérêt nominaux négatifs «Terra incognita» Apériodique n 5/5 avril 5 Taux d intérêt nominaux négatifs Au vu de ses objectifs immédiats (baisse des taux d intérêt gouvernementaux et des primes de risque acquittées par les pays dits périphériques),

Plus en détail

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Mise à jour - Janvier 2015 Giorgia Albertin Représentante Résidente pour la Tunisie Fonds Monétaire International Plan de l exposé

Plus en détail

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition

Plus en détail

LE PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE

LE PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE 5 ème conférence européenne des entreprises publiques locales organisée par la Commission entreprises locales du CEEP Bruxelles - 29 octobre 2002 Comité économique et social européen ******** LE PARTENARIAT

Plus en détail

Consultations prébudgétaires 2011-2012

Consultations prébudgétaires 2011-2012 Présenté au Comité permanent des finances de la Chambre des communes 12 août 2011 Sommaire Dans le cadre des consultations prébudgétaires du Comité permanent des finances de la Chambre des communes, le

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD

COMMENTAIRE. Services économiques TD COMMENTAIRE Services économiques TD 16 juillet 213 LES MÉNAGES CANADIENS SONT PLUS ENDETTÉS QUE LES MÉNAGES AMÉRICAINS, MAIS UNIQUEMENT PAR SUITE DU RÉCENT DÉSENDETTEMENT AUX ÉTATS-UNIS Faits saillants

Plus en détail

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté 18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté

Plus en détail

Isabelle KEBE Tél. 01 55 34 40 28 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : ikebe@fcl.fr

Isabelle KEBE Tél. 01 55 34 40 28 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : ikebe@fcl.fr Isabelle KEBE Tél. 01 55 34 40 28 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : ikebe@fcl.fr Jean-Christophe BERGE Tél : 01 55 34 40 13 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : jcberge@fcl.fr Ville de Gisors 24 juin 2014 87 rue St-Lazare

Plus en détail

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS Le 4 février 2015 Jean-Pierre COBLENTZ Adel KARMOUS STRATORIAL FINANCES www.stratorial-finances.fr Tour GAMMA A 193 rue de Bercy

Plus en détail

Études économiques de l OCDE GRÈCE

Études économiques de l OCDE GRÈCE Études économiques de l OCDE GRÈCE NOVEMBRE 2013 SYNTHÈSE Ce document et toute carte qu'il peut comprendre sont sans préjudice du statut de tout territoire, de la souveraineté s exerçant sur ce dernier,

Plus en détail

L assurance française : le bilan de l année 2012

L assurance française : le bilan de l année 2012 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 2 L environnement économique et financier : accalmie et incertitude Le bilan d activité : résistance

Plus en détail

UN 1 ER SEMESTRE EN DEMI-TEINTE

UN 1 ER SEMESTRE EN DEMI-TEINTE 2015 UN 1 ER SEMESTRE EN DEMI-TEINTE Activité : reprise modérée Emploi : contraction des effectifs Contrairement à leurs prévisions de novembre dernier, les PME de la région anticipent un développement

Plus en détail

Mise à jour risque pays

Mise à jour risque pays Mise à jour risque pays Espagne 14 novembre 2012 1 Résumé analytique L économie espagnole se contractera en 2012 et en 2013 Le durcissement des conditions de crédit pose problème à de nombreuses entreprises

Plus en détail

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES 11 mai 2010 «Variantes de durée d assurance et d âges de la retraite» Dossier technique préparé par le secrétariat général du COR Document N 1 Document de travail, n

Plus en détail

Réformes socio-économiques

Réformes socio-économiques Réformes socio-économiques Le 27 novembre 2011, suite à la dégradation de la note belge par l agence Standard & Poor s, les six partis ont conclu, dans l urgence, un accord sur le budget et sur la réforme

Plus en détail

Comité monétaire et financier international

Comité monétaire et financier international Comité monétaire et financier international Vingt-neuvième réunion Le 12 avril 2014 Déclaration de M. Akagha-Mba, Ministre de l Économie et de la Prospective, Gabon Représentant les pays suivants : Bénin,

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

credit crunch ou non?

credit crunch ou non? ANALYSE FEB Financement des investissements : credit crunch ou non? Octobre 2013 8,1% II recul des investissements en comparaison avec leur niveau le plus élevé avant la crise 13,9% II l augmentation de

Plus en détail

Chapitre 4 Un besoin de financement du système de retraite qui s établirait à 4 points de PIB en 2040, à réglementation inchangée

Chapitre 4 Un besoin de financement du système de retraite qui s établirait à 4 points de PIB en 2040, à réglementation inchangée Chapitre 4 Un besoin de financement du système de retraite qui s établirait à 4 points de PIB en 2040, à réglementation inchangée Le Conseil d orientation des retraites s est doté d outils de projection

Plus en détail

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011 BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats

Plus en détail

ECONOTE N 18. Société Générale Département des études économiques FRANCE : POURQUOI LE SOLDE DES PAIEMENTS

ECONOTE N 18. Société Générale Département des études économiques FRANCE : POURQUOI LE SOLDE DES PAIEMENTS N 18 JUIN 213 ECONOTE Société Générale Département des études économiques FRANCE : POURQUOI LE SOLDE DES PAIEMENTS COURANTS SE DÉGRADE-T-IL DEPUIS PLUS DE 1 ANS? Le solde extérieur courant de la France

Plus en détail

la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii

la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii Finances publiques et croissance : la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii Piège de croissance et impuissance de la politique économique 2 Pourquoi la crise est-elle plus grave

Plus en détail

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ mai 2014 COMMENTAIRE DE MARCHÉ SOMMAIRE Introduction 2 En bref 3 INTRODUCTION L heure semble au découplage entre les Etats-Unis et l Europe. Alors que de l autre côté de l Atlantique, certains plaident

Plus en détail

TABLE DES MATIERES. iii

TABLE DES MATIERES. iii RAPPORT DU COMITE DE POLITIQUE MONETAIRE N 1/2014 ii TABLE DES MATIERES LISTE DES ACRONYMES... iv RESUME ANALYTIQUE... v 1. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE INTERNATIONAL... 1 1.1. Croissance du PIB mondial...

Plus en détail

Espagne : un retour à l équilibre laborieux (Tome 2) L obstacle incontournable du désendettement

Espagne : un retour à l équilibre laborieux (Tome 2) L obstacle incontournable du désendettement Apériodique n 13/1 19 février 13 Espagne : un retour à l équilibre laborieux (Tome ) L obstacle incontournable du désendettement Nous poursuivons notre analyse des déséquilibres macroéconomiques espagnols

Plus en détail

RAPPORT PRÉPARATOIRE AU DÉBAT D ORIENTATION DES FINANCES PUBLIQUES

RAPPORT PRÉPARATOIRE AU DÉBAT D ORIENTATION DES FINANCES PUBLIQUES R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E RAPPORT SUR L ÉVOLUTION DE L ÉCONOMIE NATIONALE ET SUR LES ORIENTATIONS DES FINANCES PUBLIQUES RAPPORT PRÉPARATOIRE AU DÉBAT D ORIENTATION DES FINANCES PUBLIQUES (TOME

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée?

2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Flash Stratégie Janvier 2015 2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Jean Borjeix Paris, le 20 janvier 2015 Dans ce document nous allons tout d abord rapprocher nos

Plus en détail

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes

Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes Le tableau de bord trimestriel Le bilan de l année 2014 Les taux des crédits immobiliers aux particuliers ENSEMBLE DES MARCHÉS - Prêts bancaires (taux

Plus en détail

DU CERCLE DE L EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE

DU CERCLE DE L EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE LA LETTRE DU CERCLE DE L EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE N 6 oct. 2014 Dans quelques jours, le Cercle s agrandit avec l arrivée d un partenaire. Rendez-vous au mois de novembre! L Edito Du

Plus en détail

L euro, la Banque centrale européenne et le Pacte de stabilité

L euro, la Banque centrale européenne et le Pacte de stabilité L euro, la Banque centrale européenne et le Pacte de stabilité Université citoyenne d Attac Toulouse, 22 août 2008 Jean-Marie Harribey et Dominique Plihon Les principes néolibéraux Théories de Hayek, Friedman

Plus en détail

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,

Plus en détail

Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs

Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs Plus le taux de versement des dividendes est élevé, plus les anticipations de croissance des bénéfices sont soutenues. Voir

Plus en détail

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Stéphane Gallon Caisse des Dépôts stephane.gallon@caissedesdepots.fr https://educnet.enpc.fr/course/view.php?id=2 1 Macroéconomie : croissance à

Plus en détail

CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 22 juin 2011 (OR. en) 11316/3/11 REV 3

CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 22 juin 2011 (OR. en) 11316/3/11 REV 3 CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE Bruxelles, le 22 juin 2011 (OR. en) 11316/3/11 REV 3 UEM 133 ECOFIN 353 SOC 500 COMPET 263 ENV 476 EDUC 143 RECH 179 ENER 180 ACTES LÉGISLATIFS ET AUTRES INSTRUMENTS Objet:

Plus en détail

France : une croissance ralentie, des PME peu profitables

France : une croissance ralentie, des PME peu profitables Trimestriel n 34 Octobre 2012 France : une croissance ralentie, des PME peu profitables L économie française traverse une phase de ralentissement durable. Les PME, essentiellement tournées vers le marché

Plus en détail

Perspectives économiques 2013-2014

Perspectives économiques 2013-2014 Carlos Leitao Économiste en chef Courriel : LeitaoC@vmbl.ca Twitter : @vmbleconomie Perspectives économiques 2013-2014 L amélioration de l économie atténuée par l incertitude politique Prix du pétrole:

Plus en détail

Consolidation budgétaire et croissance économique

Consolidation budgétaire et croissance économique Consolidation budgétaire et croissance économique Gilbert Koenig * La stratégie européenne fondée exclusivement sur des mesures d assainissement des finances publiques s est révélée peu efficace. En effet,

Plus en détail

Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue?

Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue? 28 avril 2015 Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue? Beaucoup d espoir repose sur les entreprises du centre du pays pour permettre à la croissance économique de

Plus en détail

Réponse concernant le financement de l assurance-emploi et les récentes mesures connexes. Ottawa, Canada 9 octobre 2014 www.pbo-dpb.gc.

Réponse concernant le financement de l assurance-emploi et les récentes mesures connexes. Ottawa, Canada 9 octobre 2014 www.pbo-dpb.gc. Réponse concernant le financement de l assurance-emploi et les récentes mesures connexes Ottawa, Canada 9 octobre 2014 www.pbo-dpb.gc.ca Le Directeur parlementaire du budget a pour mandat de présenter

Plus en détail

Choc pétrolier et pause conjoncturelle en France

Choc pétrolier et pause conjoncturelle en France Choc pétrolier et pause conjoncturelle en France Direction des Études Économiques http://kiosque-eco.credit-agricole.fr Juillet 8 1 Sommaire 1. Environnement international 1.1. La crise financière reléguée

Plus en détail

Banque nationale suisse

Banque nationale suisse IFFP Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle Combinaison des politiques budgétaires et monétaires 22.01.2010, Lausanne 8h45 12h 12h45 16h David Maradan, chargé de cours UNIGE et

Plus en détail

Le Pacte de responsabilité et de solidarité

Le Pacte de responsabilité et de solidarité Le Pacte de responsabilité et de solidarité La France est à un moment décisif. Depuis plus de dix ans, l appareil de production s est affaibli, la compétitivité s est détériorée et le niveau de chômage

Plus en détail

Moniteur des branches Industrie MEM

Moniteur des branches Industrie MEM Moniteur des branches Industrie MEM Octobre 2014 Editeur BAKBASEL Rédaction Florian Zainhofer Traduction Anne Fritsch, Verbanet GmbH, www.verbanet.ch Le texte allemand fait foi Adresse BAK Basel Economics

Plus en détail

Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012

Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012 Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012 Mercredi 16 mai 2012 Sommaire : Introduction > Un premier trimestre 2012 impacté par des éléments exceptionnels > Une dynamique commerciale

Plus en détail

L importance des investissements publics pour l économie. Analyse thématique Finances locales

L importance des investissements publics pour l économie. Analyse thématique Finances locales L importance des investissements publics pour l économie Analyse thématique Finances locales Belfius Research Mars 2015 Introduction En septembre 2014, les normes SEC 2010 1 ont été appliquées intégralement

Plus en détail

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX PERSPECTIVES CONJONCTURE ÉCONOMIQUE LE MARCHÉ DES BUREAUX EN ILE-DE-FRANCE 1 er Semestre 212 PERSPECTIVES Un contexte de marché favorable aux utilisateurs La crise financière

Plus en détail

Résumé Comme d autres, nous faisons le constat que la France se trouve au bord d une grave crise de surendettement

Résumé Comme d autres, nous faisons le constat que la France se trouve au bord d une grave crise de surendettement Résumé Comme d autres, nous faisons le constat que la France se trouve au bord d une grave crise de surendettement. Depuis 1974, l Etat n a pas proposé à ses citoyens un budget équilibré. Aujourd hui,

Plus en détail

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues

Plus en détail

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude localnova OBS Observatoire des finances locales des Petites Villes de France novembre # Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude financière prospective

Plus en détail

Les avantages des projections budgétaires à long terme : l exemple belge

Les avantages des projections budgétaires à long terme : l exemple belge Les avantages des projections budgétaires à long terme : l exemple belge Par : Geert Langenus (Département Études, Banque nationale de Belgique, geert.langenus@nbb.be) 4 e réunion annuelle des responsables

Plus en détail

Crises financières et de la dette

Crises financières et de la dette Institut pour le Développement des Capacités / AFRITAC de l Ouest / COFEB Cours régional sur la Gestion macroéconomique et les questions de dette Dakar, Sénégal du 4 au 15 novembre 2013 S-2 Crises financières

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

L impact macroéconomique des crises bancaires

L impact macroéconomique des crises bancaires L impact macroéconomique des crises bancaires Les banques sont au cœur du financement des économies et lorsque leur situation financière ne leur permet plus d assurer cette mission, la distribution du

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

Property Times La Défense Bureaux T1 2012 Un début d année encourageant

Property Times La Défense Bureaux T1 2012 Un début d année encourageant 21 24 212 Un début d année encourageant 11 Avril 212 Sommaire Executive summary 1 Contexte économique 2-3 Demande placée et valeurs locatives 4 Carte et principales transactions 5 Offre 6 Définitions 7

Plus en détail

France et Allemagne : deux moteurs aux régimes distincts

France et Allemagne : deux moteurs aux régimes distincts France et Allemagne : deux moteurs aux régimes distincts Philippe Waechter Directeur de la recherche économique de Natixis AM L a dynamique de l'économie française est-elle franchement différente de celle

Plus en détail

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur,

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur, Version de : juillet 2013 Le point sur... Informations fournies par le ministère fédéral des Finances Les mécanismes européens de stabilité Sur la voie de l Union de la stabilité 1 2 3 4 ème volet Editorial

Plus en détail

Réduire la dette publique, une priorité?

Réduire la dette publique, une priorité? Réduire la dette publique, une priorité? Henri STERDYNIAK La priorité est, nous dit-on, de réduire les dettes publiques, pour rétablir la confiance, faire baisser les impôts, relancer la croissance. Selon

Plus en détail

4 CHIFFRES À RETENIR

4 CHIFFRES À RETENIR Une baisse continue mais atténuée 4 CHIFFRES À RETENIR Recettes publicitaires totales (médias historiques + Internet + mobile + courrier publicitaire et ISA) 1 ER SEMESTRE 2014-2,6% S1 2014 vs S1 2013

Plus en détail

LSM2 : un modèle avec secteur bancaire pour le Luxembourg

LSM2 : un modèle avec secteur bancaire pour le Luxembourg LSM2 : un modèle avec secteur bancaire pour le Luxembourg Szabolcs Deák 1 - Lionel Fontagné 2 - Marco Maffezzoli 3 - Massimiliano Marcellino 4 Introduction Les modèles dynamiques stochastiques d équilibre

Plus en détail

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Ville de Clamart PARTENAIRES Finances Locales Avril 2015 Ville de Clamart 1 Présentation de PARTENAIRES Finances Locales PARTENAIRES Finances Locales

Plus en détail